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Introduction à la dynamique des signaux [email protected] Météo-France / IMT-LSP Univ. Paul Sabatier Formation Météo-Navigant - Toulouse 2009 Mercredi 28 Janvier 2009 Christophe Baehr Introduction à l’étude des signaux

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Introduction à la dynamique des signaux

[email protected]

Météo-France / IMT-LSP Univ. Paul Sabatier

Formation Météo-Navigant - Toulouse 2009

Mercredi 28 Janvier 2009

Christophe Baehr Introduction à l’étude des signaux

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2 / 70 Introduction à la dynamique du signal

1. Introduction et formalisation des mesures expérimentales.

2. Les processus aléatoires.

3. Représentation d’état des systèmes.

4. Discrétisation d’une fonction continue.

5. Analyse fréquentielle d’un signal.

6. Traitement de la mesure.

7. Filtrage non-linéaire.

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3 / 70

Introduction et formalisation des mesures expérimentales

Christophe Baehr Introduction à l’étude des signaux

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4 / 70 Introduction

Signal = Série Temporelle.

On peut traiter un signal comme une donnée quelconque.

Mais pour appréhender le caractère temporel, il faut se doterd’outil spécifique.

Le traitement du signal repose sur des modélisations ou sur desreprésentations.

On distinguera les traitements :

linéaires numériques.

linéaires transformationnels.

non-linéaires aléatoires.

non-linéaires déterministes.

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5 / 70 Formalisation des mesures expérimentales

Notion de systèmes.

On observe jamais directement les quantités d’un systèmephysique.

L’observation est toujours partielle, bruitée et indirecte.

Le traitement du signal cherche à restituer la mesure de laquantité physique étudiée.

Une première représentation fonctionnelle.

Le langage correct pour les signaux et leurs opérateurs de

traitement est celui des distributions.

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6 / 70

Quelques mots sur les processus aléatoires

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7 / 70 Les processus aléatoires

Variables aléatoires : une fonction dépendante du temps et d’unaléa ωt (paramètre aléatoire): εt = f (t, ωt , . . . ) .

Rappel sur une probabilité.

Difficulté des systèmes environnementaux.

Les processus aléatoires sont donc des fonctions et leurstraitements opérent dans les espaces fonctionnels.

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8 / 70 Les processus aléatoires

On appelle Moyenne Empirique d’une famille (X i )i=N

i=1 la quantité

X =1

N.

i=NX

i=1

X i

Soit (X i )i=N

i=1 une famille de donnée, et soit (w i )i=N

i=1 une famille depoids associée à (X i ). On appelle Moyenne Pondérée la quantité

Xw

=

Pi=N

i=1 w i .X i

Pi=N

i=1 w i

Si les poids sont identiquement égaux à 1, on retrouve la moyenneempirique.

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9 / 70 Les processus aléatoires

La probabilité P(X i ∈ A) = pi est un poids et on définit lamoyenne pondérée par les probabilités quand N devient grand commel’espérance de la variable aléatoire X :

Soit (X i )i=N

i=1 une famille discrète de donnée, et soit (p i )i=N

i=1 lesprobabilités d’occurrence associées à (X i ) . On appelle Espérance laquantité

E(X ) = limN→∞

Pi=N

i=1 pi .X i

Pi=N

i=1 pi

Si les pi forment une famille de probabilité, limN→∞P

i=N

i=1 pi = 1

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10 / 70 Les processus aléatoires

Lien entre un histogramme empirique et les probabilités.

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11 / 70 Les processus aléatoires

Conséquences du passage au temps continu.

Ecriture intégrale de l’espérance E(ϕ(X )) =RΩϕ(ω)PX (dω)

Les distributions généralisent les mesures de probabilités.

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12 / 70

Représentation d’état des systèmes

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13 / 70 Représentation d’état

Les paramètres qui définissent l’état d’un système et dont lesvariations indiquent des modifications de l’état du systèmeindépendamment des transformations subies sont appelées lesvariables d’état .

Les relations entre les variables d’état sont appelées équationd’etat.

Les relations donnant l’évolution temporelle des variables d’étatsont appelées équations de dynamique.

Diagrammes fonctionnels simples, avec commandes, avec retour

d’état, avec aléas.

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14 / 70 Représentation d’état

Systèmes aléatoires.

Marches Aléatoires.

Processus Markovien.

Lois de transition des systèmes Markoviens.

Parallèle avec les systèmes dynamiques aléatoires.

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15 / 70

Discrétisation des fonctions continues

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16 / 70 Discrétisation d’un signal

Discrétisation d’un signal continu avec une fréquence fixe.

Y ∗(t) =i=+∞X

i=−∞Y (i .∆t).δ0(t − i .∆t)

Formule traditionnelle mais elle n’a de sens que dans l’espace desdistributions.

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17 / 70 Discrétisation d’un signal

Sinus Cardinal ou fonction de Shannon

Y (t) =i=+∞X

i=−∞Yi .

sin( πt

∆t− n.π)

πt

∆t− n.π

=

i=+∞X

i=−∞Yi .sinc(

πt

∆t− n.π)

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18 / 70 Discrétisation d’un signal

Théorème d’échantillonnage de Nyquist-Shannon

Si la fréquence d’échantillonnage d’un signal est au moins supérieureau double de la fréquence la plus haute contenue dans le signal, onobtient une information discrète équivalente à l’information continuereconstruite par la formule de Shannon.

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19 / 70 Discrétisation d’un signal

Discrétisation d’une onde ou d’un sinus dans [−π, π]

Fonction Rectangle pour encadrer une fréquence.

Théorème de Shannon et Repliement de Spectre.

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20 / 70 Discrétisation d’un signal

0 5 10 15 20 25−1.5

−1.0

−0.5

0.0

0.5

1.0

1.5

−410

−310

−210

−110

010

−70

−60

−50

−40

−30

−20

−10

0

10

20

30

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100−1.5

−1.0

−0.5

0.0

0.5

1.0

1.5

−510

−410

−310

−210

−110

010

−70

−60

−50

−40

−30

−20

−10

0

10

20

30

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21 / 70

Analyse fréquentielle d’un signal

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22 / 70 Les harmoniques pures

On prend un point M sur un cercle de rayon 1 en rotation.

Le nombre complexe z(t) dispose d’une représentation enexponentielle complexe: z(t) = e i.t = cos(t) + i sin(t). C’est laformule d’Euler.

Une harmonique pure est une fonction f de la formef (t, ω) = A(ω).e iωt .

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23 / 70 Eléments d’Analyse Hilbertienne

On munit l’espace vectoriel des fonctions de carré intégrable Ed’un produit scalaire noté < ·, · >.

Soit enn∈Z une famille de vecteur.

Elle est dite orthonormale si ∀n,m ∈ Z < en, em >= δn,m .

On dit que enn∈Z est une base hilbertienne si elle engendre Ec’est à dire que tout fonction f de E va pouvoir s’écrire

f =X

n∈Z

< f , en > en .

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24 / 70 Transformée de Fourier

Dans l’écriture f =P

n∈Z< f , en > en, le nième terme

coordonnée < f , en > est la projection de f sur en.

Soit la famille particulière en = 1√2.π

e i.n.ξ avec ξ ∈ [0, 2π].

On définit alors ∀f ∈ E , le produit scalaire

< f , en >=R 2.π

0f (ξ)e−i.n.ξdξ.

Donc avec cette base particulière on obtient

f (t) =X

n∈Z

< f , en > en =1√2π

X

n∈Z

< f , en > e i.n.t

On appelle alors Transformée de Fourier (discrète) l’application :

f , nTF−−→ < f , en >= bf (n)

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25 / 70 Transformée de Fourier

Un exemple simple

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26 / 70 Conséquences pour les séries de données.

Toute série discrète finie de longueur N peut être vue comme unesérie périodique de période ≥ N.

Une série temporelle discrète de longueur finie est la somme finied’harmoniques pures.

Si la série de donnée de longueur N, à un pas de discrétisation ∆t

Fréquence la plus élevée (fréquence de Nyquist) f0 =1

2.∆t.

Fréquence la plus basse (fréquence de Rayleigh)fR =1

N.∆t.

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27 / 70 Densité Spectrale de Puissance.

La DSP, densité spectrale de puissance, est un outil important entraitement du signal, elle permet de donner la puissance portée parchaque fréquence dans un signal Xt .

On définit la covariance entre 2 instants t1 et t2 par la quantitéRX ,X (t1, t2) = E[Xt1Xt2 ]. L’espérance est prise selon la loi duprocessus Xt .

Pour un processus stationnaire, on appele fonctiond’autocorrélation, Rx,x(t) = E[x(τ)x(τ + t)].

La fonction d’autocorrélation est homogène à une énergie, on peutaussi la rapprocher d’une variance.

On définit la DSP comme la transformée de Fourier de la fonctiond’autocorrélation:

SX ,X (ξ) =

Z+∞

−∞RX ,X (t)e

−2iπξtdt

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28 / 70 Densité Spectrale de Puissance.

Un exemple avion (mesures de vitesses à 25 Hz issues de l’INS)

Vx −5/3

DSP de Vx ATR 0618

−210

−110

010

110

210

−40

−30

−20

−10

0

Vy −5/3

DSP de Vy ATR 0618

−210

−110

010

110

210

−40

−30

−20

−10

0

Vz −5/3

DSP de Vz ATR 0618

−210

−110

010

110

210

−35−30−25−20−15−10

−50

DSP à 25 Hz 1024 points pour Vx , Vy et Vz du vol ATR N° 0618 entre 115000 et 120000

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29 / 70 Densité Spectrale de Puissance.

Illustration de perturbations sur une sinusoïde

400 420 440 460 480 500 520 540 560 580 600−1

0

1

2

3

4

5

6

−410

−310

−210

−110

010

−70

−60

−50

−40

−30

−20

−10

0

10

20

30

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30 / 70

Analyses locales d’un signal

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31 / 70 Analyses locales

Une première idée, le fenétrage

On obtient alors des transformées de Fourier fenétrées et desSpectrogrammes.

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32 / 70 Spectrogramme.

Un exemple avion (VRy As0618)

−4.6

−4.5

−4.4

−4.3

−4.2

−4.1

−4.0

−3.9

−3.8

−3.7

−3.6

Z

0306090 X−6.0 −5.5 −5.0 −4.5 −4.0 −3.5 −3.0 −2.5 −2.0 −1.5 −1.0 −0.5Y

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33 / 70 Spectrogramme.

Un exemple avion (VRy As0618)

−4.6

−4.5

−4.4

−4.3

−4.2

−4.1

−4.0

−3.9

−3.8

−3.7

−3.6

Z

0102030405060708090 X−6 −1Y

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34 / 70 Spectrogramme.

Un autre moment de VRy As0618

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35 / 70 Analyses locales

On peut avoir besoin de localiser de manière plus fine, on changealors de base de décomposition.

Soit une fonction ψ avec de bonnes propriétés, on va la dilater eten modifier sa localisation en temps et sa fréquence, et on vaconstruire une nouvelle base hilbertienne.

ψab(t) =1√|a|ψ( t−b

a), a est le facteur d’espace, b est le facteur

temporel, ψ est l’ondelette mère, ψab est la famille d’ondelettes.

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36 / 70 Analyses locales

Ondelette de Morlet

Ondelette dite du Chapeau Mexicain

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37 / 70 Analyses locales

Exemple de signal, un échantillon de Vry du As0618

0 5000 10000 15000−0.03

−0.02

−0.01

0.00

0.01

0.02

0.03

Avec son scalogramme :

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38 / 70

Traitement de la mesure expérimentale

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39 / 70 Traitement de la mesure

La mesure a un but.

Est-on sûr de mesurer ce qu’on dit que l’on mesure ?

Le traitement de la mesure repose toujours sur un modèle.

Soit le système linéaire de dynamique et d’observation:

Xn+1 = An.Xn + Bn.Un

Yn = Cn.Xn

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40 / 70 Traitement de la mesure

Commandabilité :Un système est commandable (ou contrôlable) si tout point X del’espace d’état E est atteignable en temps fini.

Observabilité :Un système est observable si par l’observation des entrées et dessorties sur un intervalle de temps fini, on peut déterminer l’état initialdu système.

Ergodicité :Un système aléatoire est ergodique si tous les points de l’espace d’étatsont visités un nombre infini de fois (plus quelques bricoles :irréductible et apériodique).

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41 / 70 Traitement de la mesure

Critère de Kalman de commandabilité dans le cas linéaire:La matrice [B | A.B| . . . |AN−1.B] est de rang d. (N le temps, d ladimension de E)

Critère d’observabilité dans le cas linéaire:La matrice [C | C .A| . . . |C .AN−1]T est de rang d.

Critère d’ergodicité pour un système Markovien:Une chaine de Markov (Xn)n∈N est ergodique s’il existe une probabilitéµ, telle que pour tout état initial X0, la suite (Xn)n∈N converge en loivers µ.

En dehors de ces situations, il faut s’en assurer au cas par cas.

Mais une fois que l’on s’est posé ces questions, on peut

effectivement passer à leur traitement.

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42 / 70 Traitement de la mesure

Il existe des mesures directes et des mesures déduites.

Toujours traiter les paramêtres en amont, bruts, à la fréquence denumérisation.

On peut lister les étapes typiques des séquences de traitement.

Tendance, cycles, de-spike.

Pour les mesures déduites, il conviendrait de colocaliser, d’acquérir

à la même fréquence et de manière synchronisée les mesures brutes.

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43 / 70 Traitement de la mesure

On peut colocaliser empiriquement automatiquement. Un exemplede 2 anémomètres côte-à-côte (bleu et vert → rouge):

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44 / 70 Traitement de la mesure

Le déphasage avant/aprés:

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45 / 70 Traitement de la mesure

Les chaines de traitement reposent en général sur desapproximations (valables aux échelles considérées) des équationsd’état pour des variables non bruités.

Il faut être précautionneux sur le domaine d’applicationnotamment en présence de bruit.

On doit alors filtrer les perturbations.

On peut distinguer filtrage linéaire et estimation non-linéaire.

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46 / 70 Exemple de filtrages linéaires

La moyenne mobile

Signal sans BruitSignal BruitéSignal filtré moyenne

−210

−110

010

110

210

−60

−55

−50

−45

−40

−35

−30

−25

−20

−15

−10Densités Spectrales de Puissance moyennées sur 1024 points

fréquence (Hz)D

SP (d

B)

Le filtre Butterworth du 2nd ordre

Signal sans BruitSignal BruitéSignal Filtré Butterworth

−210

−110

010

110

210

−60

−55

−50

−45

−40

−35

−30

−25

−20

−15

−10Densités Spectrales de Puissance moyennées sur 1024 points

fréquence (Hz)

DSP

(dB

)

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47 / 70 Exemple de filtrages linéaires

Le filtre en troncature de Fourier

Signal sans BruitSignal BruitéSignal filtré Fourier

−210

−110

010

110

210

−60

−55

−50

−45

−40

−35

−30

−25

−20

−15

−10Densités Spectrales de Puissance moyennées sur 1024 points

fréquence (Hz)D

SP (d

B)

Un filtre particulaire (mais on change de domaine)

Signal sans bruitSignal Bruité Signal filtre particulaire

pente −5/3−2

10−1

100

101

102

10−60

−55

−50

−45

−40

−35

−30

−25

−20

−15

−10Densités Spectrales de Puissance moyennées sur 1024 points

fréquence (Hz)

DSP

(dB

)

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48 / 70

Filtres non-linéaires aléatoires

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49 / 70 Introduction à l’estimation probabiliste.

L’effort porte alors sur la modélisation stochastique de l’état, de lamesure et de ses perturbations.

Les plus grandes difficultés viendront de la partie aléatoire.

Avec l’observabilité, la commandabilité, il faudra assurer lecaractère Markovien du système.

L’estimation non-linéaire se rapproche alors de l’assimilation, lestechniques peuvent être partagés.

L’estimation probabiliste est l’estimation des lois de probabilités.

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50 / 70 Introduction à l’estimation probabiliste.

Soit un état évoluant dans le temps (X0, . . . ,Xn)n≥0 observé parY0, . . . ,Yn avec pour tout n ≥ 0, Yn = Hn(Xn,Vn) où Vn est un bruit.

Le filtrage non-linéaire des processus stochastiques est l’estimationdes lois conditionnelles:

ηn = Loi [(X0, . . . ,Xn) | Y0 = y0, . . . ,Yn = yn]

ηn = Loi [(X0, . . . ,Xn) | Y0 = y0, . . . ,Yn−1 = yn−1]

On montre que le filtrage non-liénaire se résoud par unalgorithme séquentiel:

ηn

Sn,ηn−−−→ ηn = ηn Sn,ηn

Mn+1−−−→ ηn+1 = ηn Mn+1

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51 / 70 Solutions particulaires des filtres

non-linéaires

Dans le cas linéaire Gaussien, il existe un estimateur optimal(pouvant être écrit explicitement) : le filtre de Kalman.

Mais les équations intégrales non-linéaires (générales) ne sont pascalculables analytiquement.

On utilise une approximation particulaire. C’est à dire que l’onéchantillonne les lois du filtrage en utilisant des états-test de l’espacedes phases que l’on nomme particules.

Le filtre particulaire approche le filtre non-linéaire optimal quandle nombre de particules devient grand.

Méthode de Monte-Carlo.

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52 / 70 Le filtre particulaire en images

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53 / 70 Le filtre particulaire en images

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54 / 70 Le filtre particulaire en images

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55 / 70 Le filtre particulaire en images

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56 / 70 Le filtre particulaire en images

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57 / 70 Le filtre particulaire en images

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58 / 70 Le filtre particulaire en images

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59 / 70 Le filtre de Kalman en action

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60 / 70 Le filtre particulaire en action

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61 / 70 Exemple du Filtrage du vent

On peut filtrer les mesures d’un anémomètre sonique que l’onbruite artificiellement (fréquence > 10 Hz).

Il faut utiliser un modèle stochastique de turbulence.

Il est nécessaire de modéliser la mesure mobile par un processusstochastique.

On doit modéliser le capteur et ses perturbations.

La description complète pour une plateforme de mesure

quelconque est un travail de recherche en cours.

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62 / 70 Filtrage d’un vent 1D simulé

On débruite avec 300 particules le signal perturbé.

4000 4500 5000 5500 6000 65001.10

1.15

1.20

1.25

1.30

1.35

1.40

1.45

1.50

1.55

1.60

5500 5550 5600 5650 5700 5750 5800 58501.1

1.2

1.3

1.4

1.5

1.6

1.7

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63 / 70 Filtrage d’un vent 1D simulé

On complète l’analyse en examinant les spectres de puissance.

Vent originalVent filtré Vent bruité

−5/3−2

10−1

100

101

10−50

−45

−40

−35

−30

−25

−20

−15

−10

−5

0Densité Spectrale de Puissance 1024 points

fréquence (Hz)

DS

P (d

B)

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64 / 70 Filtrage d’un vent 3D réel

Séries temporelles et DSP des composantes U et V de référence,bruitées et filtrés. Bruit corrélé à la variance locale du signal,estimateur à 800 particules.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500−4

−2

0

2

4

6

8

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500−6

−4

−2

0

2

4

6

−310

−210

−110

010

110

−25−20−15−10

−505

1015

−310

−210

−110

010

110

−20

−10

0

10

20

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65 / 70 Filtrage d’un vent 3D réel

Séries temporelles et DSP des composantes W et T de référence,bruitées et filtrés. Bruit corrélé à la variance locale du signal,estimateur à 800 particules.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500−4

−3

−2

−1

0

1

2

3

4

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500293.6293.8294.0294.2294.4294.6294.8295.0295.2295.4295.6295.8

−310

−210

−110

010

110

−25−20−15−10

−505

10

−310

−210

−110

010

110

−35−30−25−20−15−10

−505

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66 / 70 Filtrage d’un vent 3D réel

Séries temporelles des paramètres du milieu turbulent, estimateurà 800 particules.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 35000.0

0.2

0.4

0.6

0.8

1.0

1.2

1.4

1.6

1025 1030 1035 1040 1045 1050 1055300

302

304

306

308

310

312

314

316

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67 / 70 Filtrage d’un vent 3D réel

Séries temporelles des paramètres du milieu turbulent, estimateurà 800 particules.

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500−0.8

−0.6

−0.4

−0.2

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500−0.6

−0.4

−0.2

0.0

0.2

0.4

0.6

0.8

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500−0.5−0.4−0.3−0.2−0.1

0.00.10.20.30.40.5

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 35003.380e−03

3.385e−03

3.390e−03

3.395e−03

3.400e−03

3.405e−03

3.410e−03

3.415e−03

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68 / 70 Filtrage d’un vent 3D réel

Pseudo-trajectoires des 800 particules.

Z

Y

X

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69 / 70 Filtrage d’un vent 3D réel

Pseudo-trajectoire d’une particule sur 200 points.

−48

−46

−44

−42

−40

−38

−36

−34

−32

140177

213250−44 −40 −36 −32 −28 −24

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70 / 70 Qu’avons-nous vu ?

1. Introduction et formalisation des mesures expérimentales.

2. Les processus aléatoires.

3. Représentation d’état des systèmes.

4. Discrétisation d’une fonction continue.

5. Analyse fréquentielle d’un signal.

6. Traitement de la mesure.

7. Filtrage non-linéaire.

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