INTRODUCTION

par Stéphanie Smadja et Anna Isabella Squarzina

ESTRATTOda

RIVISTA DI STORIA E LETTERATURA RELIGIOSA2019/3 ~ a. 55

Parole intérieure et spiritualitéStephanie Smadja et Anna Isabella Squarzina (dir.)

n. 3

2019

Riv

ista

di S

tori

a e

Let

tera

tura

Rel

igio

sa

Leo S. Olschki EditoreFirenze

ISSN 0035-6573

Anno LV - 2019 - n. 3

Rivista di Storia eLetteratura Religiosa

diretta daC. Ossola, B. Papàsogli

F. A. Pennacchietti, M. Rosa, B. Stock

Dattiloscritti di Articoli, Note, Recensioni, Cronache, ecc.,come pure opere da recensire vanno indirizzati a:

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Pubblicato nel mese di gennaio 2020

A.I. Squarzina, La parole intérieure dans Sous le soleil de Satan de Bernanos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pag. 545

A. Lombardi, Les interférences de la parole intérieure et spirituelle: Paulina de Jouve et ses modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 559

S. Smadja, L’expérience de la grâce entre langage et silence intérieurs: théologie, neurosciences et littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 571

Rivista di Storia e Letteratura Religiosadiretta da

Carlo ossola - Benedetta PaPàsogli - FaBrizio a. PennaCChiettiMario rosa - Brian stoCk

Periodico quadrimestraleredatto presso l’Università degli Studi di Torino

DirezioneCesare Alzati, Jacques Dalarun, Francisco Jarauta, Carlo Ossola, Benedetta Papàsogli

Fabrizio A. Pennacchietti, Daniela Rando, Mario Rosa, Maddalena Scopello Brian Stock, Stefano Villani

VicedirettoriValerio Gigliotti, Giacomo Jori

RedazioneAnne-Catherine Baudoin, Blandine Colot, Valerio Gigliotti, Angela Guidi, Giacomo Jori

Laura Quadri, Davide Scotto

PAROLE INTÉRIEURE ET SPIRITUALITÉ

Introduction par Stéphanie Smadja et Anna Isabella Squarzina. . . . . . . . . Pag. 389R. Tinaburri, Dialogues and monologues in the Anglo-Saxon prose of Alfredian

time . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 395C. Belin, Résonance et murmure: l’écoulement des voix dans l’Imitation de

Jésus-Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 405P. Bertini Malgarini – U. Vignuzzi, L’operetta composta dele visione,

colloquij et done che ebbe da Dio Melchiade sora del monasterrio de Helpede: visione interiore e reportatio nel volgarizzamento umbro del Liber Specialis Gratiae di S. Matilde di Helfta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 419

I. Plescia, Interiority in two Shakespearean soliloquies: some notes on lan-guage and translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 433

B. Papàsogli, La parole qui écoute: Fénelon dans la tradition des mystiques . . » 445F.-X. Cuche, Présence de Dieu, présence à Dieu et conversation intérieure dans

la spiritualité du frère Laurent de la Résurrection (1614-1691) . . . . . . . . . . » 457A. Vetuli, «Al suono della mistica voce»: parola interiore e immagini musicali

in Bernardo di Sant’Onofrio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 469M.B. Venanzi, Parola interiore o musica interiore? Felix Mendelssohn e l’inno

Hear My Prayer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 481C. Ossola, Charles de Foucauld: «Aller en amont» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 491L. Fraisse, La parole intérieure constitutive de la vie spirituelle: la mystique de

la pensée chez Proust . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 505L. Santone, De la parole intérieure au monologue intérieur: la voix entre spiri-

tualité, corps et langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 519M. Watthee-Delmotte, La «parole profonde» d’Henry Bauchau, entre littéra-

ture et psychanalyse. Éléments de sémiologie du spirituel . . . . . . . . . . . . . . » 531

segue nella 3a pagina di copertina

Anno LV - 2019 - n. 3

Rivista di Storia eLetteratura Religiosa

diretta daC. Ossola, B. Papàsogli

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Comitato dei Referenti

François Dupuigrenet Desroussilles (Florida State University) – Gérard Ferreyrolles (Université Paris-Sorbonne) – Giuseppe Ghiberti (Professore Emerito della Facoltà

Teologica dell’Italia Settentrionale) – Paolo Grossi (Professore Emerito dell’Università di Firenze) – Moshe Idel (Professor Emeritus, Hebrew University, Jerusalem) –

Francesco Margiotta Broglio (Professore Emerito dell’Università di Firenze) – Corrado Martone (Università di Torino) – Agostino Paravicini Bagliani (Professeur Honoraire

de l’Université de Lausanne) – Marco Pellegrini (Università di Bergamo) – Michel Yves Perrin (École Pratique des Hautes Études, Paris) – Maria Cristina Pitassi (Université de Genève) – Victor Stoichita (Université de Fribourg) – Roberto Tottoli (Università

degli Studi di Napoli L’Orientale)

Gli articoli presi in considerazione per la pubblicazione saranno valutati in ‘doppio cieco’. Sulla base delle indicazioni dei referees, l’autore può essere invitato a rivedere il proprio testo.

La decisione finale in merito alla pubblicazione spetta alla Direzione.

PAROLE INTÉRIEURE ET SPIRITUALITÉStéphanie Smadja et Anna Isabella Squarzina (dir.)

INTRODUCTION

Interroger le rapport entre parole intérieure et spiritualité relève-t-il de la gageure, ou est-ce au contraire remonter à un lien évident, du moins pour qui travaille sur la spiritualité, religieuse ou laïque? La conjonction et correspond-elle ici à un mouvement descriptif, de constatation, ou bien renvoie-t-elle à une pétition de principe? Ou encore, faut-il voir là une opposition, évoquant ce bruissement intime que la prière tente sou-vent de réduire au silence? Chaque texte, chaque époque, chaque auteur a sa réponse. Car c’est à partir de textes, spirituels et/ou littéraires, que des chercheurs ont élaboré des pistes de réflexion dans ce volume, pour pouvoir atteindre et toucher ce qui est doublement immatériel: la parole intérieure et le cheminement spirituel. Ce sont des mots, souvent écrits, qui résonnent ici, offrant d’un côté à la lecture ce qui par définition ne se dit pas nécessairement à voix haute, et donnant à voir, de l’autre, les croyances les plus intimes.

Entre la spiritualité des écrivains et l’écriture des spirituels, la parole intérieure, phénomène universel de l’humain, jette-t-elle des ponts que l’on peut parcourir sans crainte? Selon Carlo Ossola le parcours qui «lungo i decenni del primo Novecento, aveva liberato la “mistica” dalla subordinazione alla teologia e dai sensi (sino alle letture psicoanalitiche dell’“isteria” della “posseduta” dal divino) per consegnarla al linguaggio, alla letteratura» 1 a déjà trouvé un point d’aboutissement il y a plus de cinquante ans. Si la spiritualité est un terrain propice à l’éclosion de la parole intérieure, la parole intérieure, quant à elle, est la bouteille à la mer de la vie de l’esprit. À l’époque charnière que l’argumentaire de notre colloque met en évidence, celle de Victor Egger, c’est la réflexion sur la parole intérieure qui, s’érigeant contre le matérialisme, évoque l’âme.

1 C. Ossola, La parola mistica, in G. Jori (a cura di), Mistici italiani dell’età moderna, Torino, Einaudi, 2007, p. vii.

390 STÉPHANIE SMADJA – ANNA ISABELLA SQUARZINA

Notre recueil réunit les contributions du colloque Parola interiore e spiritualità 2 organisé à l’Università LUMSA à Rome les 18 et 19 octobre 2018 dans une double perspective: il relève de l’Axe «Monologue et spiri-tualité» du programme de recherche Monologuer (CERILAC Paris Dide-rot-Paris 7 [https://cerilac.univ-paris-diderot.fr/monologuer]) 3 et pro-longe une réflexion menée à la LUMSA sur la méditation lors de deux projets de recherche internationaux.4 Bien que la spiritualité, telle que nous l’entendons dans Monologuer, ne se restreigne ni aux religions occi-dentales ni aux spiritualités religieuses, ce volume est principalement axé sur la religion chrétienne.

Le domaine de la mystique n’est pas explicitement évoqué dans l’in-titulé général du recueil, mais de nombreux articles y font référence, de manière plus ou moins explicite, dans le texte si ce n’est dans le titre. Une précision pour éviter toute ambiguïté: ce titre ne renvoie pas, ou pas seulement, à la distinction classique entre parole extérieure de Dieu (l’Écriture) et parole intérieure ou essentielle (le Christ présent au plus intime de l’âme humaine par l’Esprit). La «parole intérieure», telle que la définit le philosophe Egger en 1881 (il s’agit de la première mono-graphie française sur le sujet), est un héritage à la fois philosophique et théologique. De nombreuses contributions citent cette thèse, où est reconnu notamment l’apport des théologiens du XVIIe siècle.

Le renouveau de l’intérêt pour la parole intérieure passe aujourd’hui plutôt par d’autres routes, en particulier les neurosciences et les sciences cognitives. Selon Stéphanie Smadja, la neurobiologiste américaine Jill Bolte Taylor fait l’expérience directe, après un accident vasculaire céré-bral, de ce que plusieurs théologiens du siècle classique avaient décrit: une paix intérieure obtenue après le silence de la parole intérieure, qui ressemble à une forme de grâce. Après avoir constaté ces consonances étonnantes à plusieurs siècles de distance, Stéphanie Smadja, dans un article récapitulatif, puisqu’il clôt le recueil, explore la question des patrons stylistiques du langage intérieur à travers un parcours littéraire et théâtral.

Benedetta Papàsogli s’attache à chercher la veine profonde de cette réflexion dans une série de textes fondateurs qui, à partir de Fénelon,

2 Le colloque a obtenu la Médaille du Président de la République italienne.3 De ce point de vue, il fait suite à une journée d’étude organisée à Paris dans le cadre

de Monologuer, le 10 avril 2015, «Monologue et Spiritualité: entre silence et parole intérieurs».4 Ces projets ont donné lieu à deux publications: B. Papàsogli (a cura di), La meditazio-

ne nella prima età moderna, «Rivista di storia e letteratura religiosa», XLI, 3, 2005; Id. (a cura di), Né sacra né profana. La meditazione tra linguaggi filosofici e letterari, Roma, Studium, 2006.

INTRODUCTION 391

remontent de Jean de la Croix à Maître Eckart. La parole qui écoute est une parole hantée, habitée par une altérité irréductible. Deux approches sont possibles pour analyser les textes qui la font parler: soit la parole intérieure peut être analysée comme un discours, en termes de formes et de genres puisque les textes étudiés sont souvent littéraires, soit elle va être conçue du point de vue de l’herméneutique de la réception, comme une «forêt de symboles».

Notre recueil décrit ambitieusement un arc chronologique ample, allant de Saint Augustin à la plus stricte contemporanéité. Le Saint Augustin des Soliloquia, explique Rosella Tinaburri, met en scène un sujet dédoublé à l’écoute d’une voix intérieure dont la provenance est dans un premier moment douteuse, «ait mihi subito, sive ego ipse sive alius quis, extrinsecus sive intrinsecus, nescio», et qui se révèle ensuite être la voix de la Raison. Dans la version en ancien anglais, le dialogue perd partielle-ment sa forme rhétorique et dialectique en faveur d’un ton familier, plus adapté à sa nouvelle réception, qui fait ressembler davantage le texte à une conversation privée.

Dans la lecture de Christian Belin de l’Imitation du Christ, ce sont «les méandres d’une vie intérieure en quête d’unité» que nous explo-rons, là où à une structure composite se superpose le pouvoir unifiant d’une seule et même voix. Le paradoxe de la persistance de cette unité, au-delà de la cacophonie intérieure qui harcèle tout un chacun, n’est pas levé: c’est par une «ascèse de l’écoute» que les bruits intérieurs doivent être transcendés, dans un itinéraire spirituel placé non sous le signe de l’énonciation mais sous celui de l’écoute, par le biais de la référence constante aux Écritures.

Patrizia Bertini et Ugo Vignuzzi illustrent une étape encore mécon-nue de la tradition italienne du Liber Specialis Gratiae de Sainte Matilde de Helfta. La Sainte y dicte à ses consœurs l’histoire de ses visions mys-tiques, où se déploie un véritable dialogue avec le Christ, qui répond à son interlocutrice en l’invitant à la lecture et à l’écoute du Verbe véri-table, celui des Évangiles.

Iolanda Plescia s’intéresse aux prières du théâtre shakespearien, qui accordent aux pratiques monologales une place privilégiée, en ce qu’elles permettent de dépasser la dimension de l’a parte et de l’exposi-tion informative à l’usage de l’audience, qui risquent de représenter un obstacle pour une lecture favorable à l’effusion du moi.

Dans la contribution de François-Xavier Cuche, la réflexion sur la parole intérieure émerge d’une étude de la sublime simplicité du frère Laurent de la Résurrection, qui invite son Interlocuteur divin à travailler avec lui, à s’atteler en sa compagnie aux tâches de la vie de tous les jours,

392 STÉPHANIE SMADJA – ANNA ISABELLA SQUARZINA

dans une spiritualité qui annonce la «petite voie» de Sainte Thérèse de Lisieux.

Dans la spiritualité de Bernardo di Sant’Onofrio, la voix intérieure qui chante les louanges de Dieu devient un véritable orchestre: de la flute, à l’orgue, à la cithare, une infinité d’instruments est convoquée pour signifier le désir de dire l’indicible. Alessandro Vetuli montre que la métaphore musicale construit un parcours qui tend à faire l’économie du langage, pour concilier silence et effusion mystique.

La musique, au sens littéral cette fois, est également au centre de la lecture que Maria Beatrice Venanzi fait de l’hymne Hear my Prayer de Men-delssohn: la voix soliste figure la parole intérieure d’un moi, le croyant, qui s’adresse à Dieu dans un dialogue que le chœur vient compléter et que la partie instrumentale harmonise, jusqu’à la conciliation finale.

Carlo Ossola se meut «au cœur des solitudes» et des «voix du désert», là où «la parole est toujours double, langue et écho, voix qui prononce, musique qui se perd, miroitement à l’infini»: le Dictionnaire français- touareg témoigne du cheminement spirituel entrepris par Charles de Foucauld dans sa soif d’union avec un peuple dont le religieux lexico-graphe poursuit l’âme jusqu’au fin fond des mots.

Les interventions de Luc Fraisse et de Myriam Watthee déploient les fluctuations d’une époque, incarnée par les figures de Marcel Proust puis d’Henry Bauchau, où la spiritualité change de visage. La réflexion sur la parole intérieure accompagne et vient relayer ce mouvement de dépla-cement de la transcendance à l’immanence, intus et in cute. La spiritualité moderne est manifestement redevable d’une tradition qu’elle refonde en partant du sujet et qu’elle relaie tout en gardant son langage, son imagerie, au point que l’on touche parfois les frontières de l’indécidable, toutes les fois qu’un mouvement d’ascension et d’élévation projette l’in-dividu hors de soi-même. Chez Proust, la persistance de l’élan d’une quête, dont le caractère continu et progressif de la parole intérieure marque les étapes, conduit à une aporie sciemment entretenue que Luc Fraisse nomme «mystique de la pensée». Chez Bauchau, la conciliation tout aussi aporétique de la foi et de la psychanalyse débouche sur une œuvre littéraire sous le signe de l’écoute de la parole intérieure.

Laura Santone reconstruit l’apport de la dimension spirituelle dans l’élaboration théorique sur la parole intérieure au tournant du siècle, dans une réflexion qui, tout en mettant à contribution le rapport entre corps et langage, évoque aussi bien l’inconscient que l’âme.

Dans Paulina 1880 de Jouve se réalise, d’après Annalisa Lombardi, un brouillage sémantique et lexical entre parole intérieure spirituelle au sens religieux et expression du moi d’un point de vue psychologique: le

INTRODUCTION 393

spirituel se confond alors avec le romanesque, l’intériorité avec l’imagi-nation, entre mystique et mystification.

La parole intérieure du personnage de Donissan dans Sous le soleil de Satan de Bernanos prend souvent, dans des passages se situant à la frontière du discours indirect libre, une forme interrogative. Bernanos pousse jusqu’à ses limites, selon Anna Isabella Squarzina, l’indécidabilité propre de ce type de discours rapporté pour creuser cette spécificité de la parole intérieure spirituelle qui est au cœur de notre volume.

Stéphanie SmadjaCERILAC, Université Paris Diderot

Anna Isabella SquarzinaUniversità LUMSA di Roma

FINITO DI STAMPAREPER CONTO DI LEO S. OLSCHKI EDITORE

PRESSO ABC TIPOGRAFIA • CALENZANO (FI) NEL MESE DI GENNAIO 2020

Direttore Responsabile: Mario Rosa - Registrazione del Tribunale di Firenzen. 1705 dell’8 luglio 1965Iscrizione al ROC n. 6248

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A. Lombardi, Les interférences de la parole intérieure et spirituelle: Paulina de Jouve et ses modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 559

S. Smadja, L’expérience de la grâce entre langage et silence intérieurs: théologie, neurosciences et littérature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 571

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Jésus-Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 405P. Bertini Malgarini – U. Vignuzzi, L’operetta composta dele visione,

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B. Papàsogli, La parole qui écoute: Fénelon dans la tradition des mystiques . . » 445F.-X. Cuche, Présence de Dieu, présence à Dieu et conversation intérieure dans

la spiritualité du frère Laurent de la Résurrection (1614-1691) . . . . . . . . . . » 457A. Vetuli, «Al suono della mistica voce»: parola interiore e immagini musicali

in Bernardo di Sant’Onofrio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 469M.B. Venanzi, Parola interiore o musica interiore? Felix Mendelssohn e l’inno

Hear My Prayer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 481C. Ossola, Charles de Foucauld: «Aller en amont» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 491L. Fraisse, La parole intérieure constitutive de la vie spirituelle: la mystique de

la pensée chez Proust . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 505L. Santone, De la parole intérieure au monologue intérieur: la voix entre spiri-

tualité, corps et langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 519M. Watthee-Delmotte, La «parole profonde» d’Henry Bauchau, entre littéra-

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