inspection percussion palpation...

54
- 4 temps: inspection percussion palpation auscultation H. Vallerand

Upload: others

Post on 06-Apr-2020

30 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

- 4 temps:

inspection

percussion

palpation

auscultation

H. Vallerand

I - INSPECTION

A/ THORACIQUE

I - INSPECTION

A/ THORACIQUE

- Déformations thoraciques :

Thorax en « tonneau »,en « entonnoir » ( pectus excavatum ),rétraction d’un hémithorax,cypho-scoliose

- Autres anomalies :

-Tumeur pariétale, gynécomastie, cicatrice,

- Autres anomalies :

-Tumeur pariétale, gynécomastie, cicatrice,

-Syndrôme de compression cave supérieure:

. œdème cervico-céphalique en « pélerine »

. circulation veineuse collatérale pré-thoracique

. dilatation des veines jugulaires

. télangiectasies

- Mouvements respiratoires :

-mesure de la fréquence respiratoire 11-15 cycles/min

-durées respectives inspiration-expiration (Nlt E = 1,2 x I)

- Mouvements respiratoires :

-mesure de la fréquence respiratoire 11-15 cycles/min

-durées respectives inspiration-expiration (Nlt E = 1,2 x I)

-asymétrie thoracique lors de l’inspiration profonde

-tirage (depression) inspiratoire sus-sternal ou intercostal(signe de lutte)

- Mouvements respiratoires :

-mesure de la fréquence respiratoire 11-15 cycles/min

-durées respectives inspiration-expiration (Nlt E = 1,2 x I)

-asymétrie thoracique lors de l’inspiration profonde

-tirage (depression) inspiratoire sus-sternal ou intercostal(signe de lutte)

-contraction inspiratoire des muscles respiratoires accessoires

(SCM → pouls respiratoire de Magendie)

-respiration paradoxale : asynchronisme des mvts thoraco-abdominaux

traduisant un dysfonctionnement diaphragmatique

- respiration de Cheyne-Stokes: variations périodiques d’amplitude

entrecoupées de pauses (origine centrale)

- respiration de Kussmaul: ample et rapide « en soufflet »

(acidose métabolique)

- respiration de Cheyne-Stokes: variations périodiques d’amplitude

entrecoupées de pauses (origine centrale)

- respiration de Kussmaul: ample et rapide « en soufflet »

(acidose métabolique)

- signe de Hoover: rétraction de la base du thorax à l’inspiration profonde chez les grands distendus

- respiration de Cheyne-Stokes: variations périodiques d’amplitude

entrecoupées de pauses (origine centrale)

- respiration de Kussmaul: ample et rapide « en soufflet »

(acidose métabolique)

- signe de Hoover: rétraction de la base du thorax à l’inspiration profonde chez les grands distendus

- volet costal: mvt paradoxal d’un segment thoracique

= double fracture de côte

B/ EXTRA-THORACIQUE

1/ CYANOSE

- Coloration bleutée de la peau et parfois des muqueuses, diffuse ou localisée au niveau des ongles, des lèvres et des lobules des oreilles,

- Apparait quand taux Hb réduite ≥ 5 g/ 100 ml de sang capillaire,

- Majorée par la polyglobulie, atténuée par l’anémie.

-On distingue:

. Cyanoses périphériques, « à extrémités froides »

PaO2 normale, mais stase circulatoire

- diffuses par ���� débit circulatoire: états de choc,insuffisance cardiaque congestive

- localisées: obstruction artérielle aiguë,Sd de Raynaud

. Cyanoses centrales, « à extrémités chaudes »liées à une ���� SaO2

- shunt Dt-G: fistules artério-veineuses pulmonaires,cardiopathies congénitales cyanogènes

. Cyanoses centrales, « à extrémités chaudes »liées à une ↘ SaO2

- shunt Dt-G: fistules artério-veineuses pulmonaires,cardiopathies congénitales cyanogènes

- ���� rapports V/Q et/ ou troubles de la diffusionalvéolo-capillaire: affections respiratoires diverses au stade d’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUEou CHRONIQUE

Cyanose = valeur PRONOSTIQUE ++

. Cyanoses centrales, « à extrémités chaudes »liées à une ���� SaO2

- shunt Dt-G: fistules artério-veineuses pulmonaires,cardiopathies congénitales cyanogènes

- ���� rapports V/Q et/ ou troubles de la diffusionalvéolo-capillaire: affections respiratoires diverses au stade d’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUEou CHRONIQUE

Cyanose = valeur PRONOSTIQUE ++

- carence d’apport en O2: altitude (≥ 5000m)

- hémoglobinopathies: l’Hb ne peut plus fixer l’O2(méthemoglobinémie par ex)

cyanose

Cyanose +

hippocratisme

digital

Cyanose labiale

2/ HIPPOCRATISME DIGITAL

-Déformation des doigts:

. ���� courbure des ongles, bombés dans les 2 sens, transversal et longitudinal

→ aspect « en verre de montre »

. hypertrophie de la pulpe de la dernière phalange→ aspect « en baguette de tambour »

photos

Hippocratisme digital

-Touche les 2 mains, svt les 2 pieds

-Isolé, ou associé à des anomalies osseuses sous-jacentes:

ostéo-arthropathie hypertrophiante (pneumique)ou Sd de Pierre Marie

(appositions périostées visibles au niveau desdoigts et des os longs, hyperfixantes enscintigraphie osseuse) cf radio

RADIO

Syndrôme de Pierre-Marie

- ∆ étiologique:

. Soit idiopathique, congénital, svt familial

. Soit acquis, de grande valeur diagnostique:

- ∆ étiologique:

. Soit idiopathique, congénital, svt familial

. Soit acquis, de grande valeur diagnostique:

- cancers broncho-pulmonaires (CBNPC ++)

- certaines fibroses pulmonaires

- dilatation des bronches, abcès et suppurationschroniques

- certaines tumeurs pleurales ou médiastinales

- cardiopathies cyanogènes congénitales,et fistules artério-veineuses pulmonaires (shunt Dt-G),

- plus rarement endocardite d’Osler,hépatites chroniques et cirrhose,colites inflammatoires, ….

- De physiopathologie mal connue.

3/ AUTRES SIGNES

- Doigts: sclérodactylie (sclérodermie),phénomène de Raynaud (connectivite),Sd des ongles jaunes (+ pleurésie),pigmentation digitale tabagique,astérixis (signe d’encéphalopathie, hypercapnique par ex.)

3/ AUTRES SIGNES

- Doigts: sclérodactylie (sclérodermie),phénomène de Raynaud (connectivite),Sd des ongles jaunes (+ pleurésie),pigmentation digitale tabagique,astérixis (signe d’encéphalopathie, hypercapnique par ex.)

-Visage: expiration lèvres pincées (emphysème),battement des ailes du nez (détresse respiratoire),hypersudation (hypercapnie),somnolence,Sd de Claude Bernard Horner (myosis, ptose palpébrale sup,énophtalmie, par lésion du sympathique)

3/ AUTRES SIGNES

- Doigts: sclérodactylie (sclérodermie),phénomène de Raynaud (connectivite),Sd des ongles jaunes (+ pleurésie),pigmentation digitale tabagique,astérixis (signe d’encéphalopathie, hypercapnique par ex.)

-Visage: expiration lèvres pincées (emphysème),battement des ailes du nez (détresse respiratoire),hypersudation (hypercapnie),somnolence,Sd de Claude Bernard Horner (myosis, ptose palpébrale sup,énophtalmie, par lésion du sympathique)

- Cou: dilatation des veines jugulaires

II - PERCUSSION

- Médiate: doigt(s) recourbé(s) en crochet percutant le dosdes doigts de l’autre main posée à plat sur la paroithoracique,

ou immédiate (directe, sans interposition de l’autre main)

II - PERCUSSION

- Médiate: doigt(s) recourbé(s) en crochet percutant le dosdes doigts de l’autre main posée à plat sur la paroithoracique,

ou immédiate (directe, sans interposition de l’autre main)

- Comparative des 2 champs thoraciques

-L’ intensité du son perçu est fonction de:

épaisseur de la paroi thoracique et

tension musculaire pariétale

quantité d’air intra-thoracique ++

-L’ intensité du son perçu est fonction de:

épaisseur de la paroi thoracique et

tension musculaire pariétale

quantité d’air intra-thoracique ++

→ sons normaux: son clair et sonore/poumon normal

matité/foie, cœur

→ sons normaux: son clair et sonore/poumon normal

matité/foie, cœur

→ sons anormaux:

. Tympanisme (hypersonorité): pneumothorax,emphyséme bulleux

→ sons normaux: son clair et sonore/poumon normal

matité/foie, cœur

→ sons anormaux:

. Tympanisme (hypersonorité): pneumothorax,emphyséme bulleux

. Matité: « de bois » → épanchement liquidiende la plèvre

« élastique » (sub-matité) →condensation parenchymateuse

III - PALPATION

A/ THORACIQUE

-Évaluer les vibrations, l’élasticité, la mobilité,la sensibilité du thorax

. Ampliation thoracique et fréquence respiratoire

. Points douloureux

. Choc de pointe: déplacé vers l’épigastre si distension thoracique = signe de Harzer

. Transmission des vibrations vocales:

paumes des mains à plat sur le thorax, patientdéclamant 33, 33, ..

- VV ����: condensation parenchymateuse

- VV ���� ou abolies: épanchement pleural liquidien ou gazeux

. Transmission des vibrations vocales:

paumes des mains à plat sur le thorax, patientdéclamant 33, 33, ..

- VV ����: condensation parenchymateuse

- VV ���� ou abolies: épanchement pleural liquidien ou gazeux

. Emphysème sous-cutané: sensation de crépitationneigeuse = air dans la paroi thoracique

B/ EXTRA-THORACIQUE

. Adénopathies sus-claviculaires, axillaires

. Tumeur pariétale, goître

B/ EXTRA-THORACIQUE

. Adénopathies sus-claviculaires, axillaires

. Tumeur pariétale, goître

. Reflux hépato-jugulaire ( insuff. cardiaque drte)

. Pouls paradoxal: exagération de la baisse inspiratoirede PA systolique (≥ 20 mmHg) (tamponnade,décompensation respiratoire aigüe)

IV - AUSCULTATION

-Analyse comparative, immédiate ou médiatepar stéthoscope, 6 points auscultatoires antérieurs ( dont 2 axillaires) + 6 postérieurs

IV - AUSCULTATION

-Analyse comparative, immédiate ou médiatepar stéthoscope, 6 points auscultatoires antérieurs ( dont 2 axillaires) + 6 postérieurs

-Etat normal: le MURMURE VESICULAIRE

transmission du bruit provoqué par lepassage de l’air dans les grosses bronches

de faible intensité, timbre doux, essentiellement inspiratoire

-En pathologie:

. M.V. ���� ou aboli: pneumothorax, pleurésie,condensation parenchymateuse,emphysème

-En pathologie:

. M.V. ���� ou aboli: pneumothorax, pleurésie,condensation parenchymateuse,emphysème

. Bruits surajoutés:

1/ RÂLES :

- Bronchiques: modifiés par la toux

→ obstruction partielle des bronches de petitou moyen calibre (sécrétions,bronchospasme,…)

. RONCHUS ou râles ronflants: timbre grave

. Râles SIBILANTS: sifflement aigu, surtout expiratoire

. RONCHUS ou râles ronflants: timbre grave

. Râles SIBILANTS: sifflement aigu, surtout expiratoire

- Râles CREPITANTS: non modifiés par la toux

crépitation sèche, fine, égale, inspiratoire→ atteinte alvéolaire: toute l’inspiration

ou ˝ interstitielle: fin d’inspiration

. RONCHUS ou râles ronflants: timbre grave

. Râles SIBILANTS: sifflement aigu, surtout expiratoire

- Râles CREPITANTS: non modifiés par la toux

crépitation sèche, fine, égale, inspiratoire→ atteinte alvéolaire: toute l’inspiration

ou ˝ interstitielle: fin d’inspiration

- Râles BRONCHIOLO-ALVEOLAIRES ou sous-crépitants:

plus humides, moins égaux / crépitants

début inspiration- fin d’expiration

2/ Frottement pleural:

Bruit superficiel, inspi et expiratoire, non modifiépar la toux, de tonalité et d’intensité variables: dufrottement de papier de soie au bruit du cuir neuf

Produit par le contact de 2 feuillets pleurauxpathologiques (pleurite sèche, ou limite sup. d’une pleurésie)

2/ Frottement pleural:

Bruit superficiel, inspi et expiratoire, non modifiépar la toux, de tonalité et d’intensité variables: dufrottement de papier de soie au bruit du cuir neuf

Produit par le contact de 2 feuillets pleurauxpathologiques (pleurite sèche, ou limite sup. d’une pleurésie)

3/ WHEEZING: sifflement prédominant à l’inspiration, exprime une sténose serrée de la trachée et/ des bronches proximales

4/ SOUFFLES:

RECHERCHE DE SIGNES DE GRAVITE DESAFFECTIONS RESPIRATOIRES

- Etape primordiale, prend moins de 3 minutes !!!

RECHERCHE DE SIGNES DE GRAVITE DESAFFECTIONS RESPIRATOIRES

- Etape primordiale, prend moins de 3 minutes !!!

- Cyanose ?

- Fréquence respiratoire ?

- Dynamique thoraco-abdominale: tirage inspiratoire ?respiration abdominale paradoxale ?

- Signes de choc ?

- Troubles neurologiques ? Agitation, confusion, Tb de la vigilance ?