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Page 1

Institut National de Médecine

Agricole Documentation

Formations

Manifestations

Diplôme

http://www.inma.fr

Insecticides

Dr Jérôme LANGRAND - 2018

Page 2

Pyréthrinoïdes

Organophosphorés

Carbamates anticholinestérasiques

Abamectin

Fipronil

Imidaclopride

Microorganismes

INSECTICIDES

Page 3

PYRETHRINOIDES

Pyréthrines : substances naturelles extraites du

chrysanthème

CH3

CH3

CH3CH3

CH3CH2

CH

CH CH

C C

O

O

PYRETHRINE 1

O

CH3

Page 4

PYRETHRINOIDES

Pyréthrinoïdes de 1ère génération tétraméthrine, phénothrine...

Produits de synthèse

Photolabiles

CH2

O

O

CC

CH

CH

CH2CH3CH3CH3

CH3

CH3

OALLETHRINE

Page 5

PYRETHRINOIDES

Pyréthrinoides de 2ème génération

A partir de 1973 :

deltaméthrine, cyperméthrine, fenvalérate,...

Produits de synthèse

Photostables

O

CH 3 CH 3

CH C C

O Br

Br

CH

C

N

O

DELTAMETHRINE

Page 6

TOXICOCINETIQUE

Absorption

Produit pur : faible

Mais +++ par adjuvants,

altérations revêtements superficiels

Distribution

Foie, reins, organes richement vascularisés

Graisses (produit inchangé)

Passage hémoméningé ++

Page 7

TOXICOCINETIQUE

Métabolisme

Surtout hépatique

Estérases

Monooxygénases à CYT P450

Métabolites inactifs

Elimination

Rénale

Rapide et complète

Passage dans le lait (produit inchangé)

Page 8

MECANISME D’ACTION

Inhibition fermeture canaux sodiques rapides

Page 9

TOXICITE AIGUE

Irritation

Rôle des adjuvants ++

Toxicité systémique

Faible pour les animaux à sang chaud

Paresthésies à type de fourmillements

Page 10

TOXICITE AIGUE

En cas d’intoxication massive : Troubles de conscience

Hypersalivation

Fasciculations, myoclonies

Mouvements choréo-athétosiques

Convulsions

Bradycardie

Hypotension

conduction auriculo-ventriculaire

Page 11

Solvants associés

irritation

SNC

Pneumopathie d’inhalation

Association dangereuse avec

anticholinestérasiques

Traitement symptomatique

TOXICITE AIGUE

Page 12

TOXICITE A TERME

Paresthésies

Irritation

Allergies (avec dérivés naturels)

Chez l’animal :

Axonopathie

Atteinte hépatique

Atteinte rénale

Induction enzymatique (perméthrine)

Page 13

D’abord gaz de combat

Nombreuses molécules commercialisées comme insecticides :

Ex : parathion, malathion, diazinon, dichlorvos, diméthoate, chlorpyriphos...

INSECTICIDES ORGANOPHOSPHORES

Page 14

INSECTICIDES ORGANOPHOSPHORES

FORMULE GENERALE

R1

R2

R3P

SO

P R3

R2

R1

ou

Page 15

Absorption respiratoire, cutanée, digestive : importante +++ liposolubles

volatils

en solution dans solvants organiques

Distribution : lipophilie système nerveux, graisses

TOXICOCINETIQUE ET METABOLISME

Page 16

Métabolisme

- variable

- activation des thiophosphates par CYT P450

TOXICOCINETIQUE ET METABOLISME

NO2 O

O

O

P

SCH2 CH3

CH2CH3

CH3CH2

CH3CH2

P

O

O

ONO2

O

PARATHION PARAOXON

Page 17

- Dégradation par estérases, oxydases...

Elimination rénale d’alkylphosphates et de divers métabolites

hydrosolubles

TOXICOCINETIQUE ET METABOLISME

CH3CH2

CH3CH2

P

O

O

ONO2

O

Ex :

Page 18

Inhibition d’estérases dont :

Acétylcholinestérase (AChE)

Butyrylcholinestérase (BuChE)

Neuropathy target esterase (NTE)

Inhibition AChE

Intoxication par l’acétylcholine

MECANISME D’ACTION

Page 19

MECANISME D’ACTION

_+

CH3

CH3

CH3

CH2 CH2

CH3

OH

ACETYLCHOLINEN O C

N CH2

CH3

CH3

CH3

CH2OH

CH3 C OH

O

AC. ACETIQUECHOLINE

Page 20

MECANISME D’ACTION

CH3

CH2

+_

NO2 O P

O

O CH3

CH2

O

O

CH2

CH3O

O

P

NO2

_+

CH2

CH3

OH

Page 21

MECANISME D’ACTION

CH3

CH2

+_

P

O

O CH3

CH2

O

N+

CH3

CH N O

PRALIDOXIME

NON REACTIVABLE

ENZYME PHOSPHORYLEE,

OH

CH3

+_

P

O CH2

O

Page 22

Syndrome muscarinique

péristaltisme digestif : douleurs abdominales vomissements

- diarrhée - défécation involontaire

péristaltisme voies urinaires : mictions involontaires

tonus muscles bronchiques : bronchoconstriction

INTOXICATION AIGUE

Page 23

Syndrome muscarinique

constriction sphincter de l’iris + muscle ciliaire : myosis, paralysie

de l’accommodation

Bradycardie sinusale

conduction auriculo-ventriculaire

Vasodilatation périphérique

Flush, hypotension artérielle

INTOXICATION AIGUE

Page 24

Syndrome muscarinique

toutes les sécrétions Hypersudation, larmoiement, rhinorrhée

Hypersalivation, hypersécrétion bronchique

Hypersécrétions gastrique et intestinale

Hypersécrétion pancréatique Hypersécrétion + tonus des voies excrétrices pancréatite

INTOXICATION AIGUE

Page 25

Syndrome nicotinique Jonction neuromusculaire Asthénie +++

Fasciculations, myoclonies

Parésies, paralysies

INTOXICATION AIGUE

Page 26

Ganglions sympathiques – surrénales

Tachycardie sinusale, hyperexcitabilité

myocardique

Vasoconstriction périphérique, HTA

Hypokaliémie

Hyperglycémie

Acidose métabolique

INTOXICATION AIGUE

Page 27

Atteinte neurologique centrale

Céphalées

Confusion

Coma, convulsions

Dépression respiratoire

Troubles hémodynamiques

Toxicité des adjuvants

INTOXICATION AIGUE

Page 28

Syndrome muscarinique

Syndrome nicotinique

Atteinte centrale

Toxicité des solvants

Tableau associant

Troubles digestifs

Myosis

sécrétions

Troubles respiratoires (+++)

Troubles cardiovasculaires

Troubles métaboliques

Troubles neurologiques

Pancréatite

AU TOTAL

Page 29

Formes cliniques

Intoxication subaiguë : asthénie, céphalées, douleurs abdominales...

La plus fréquente en milieu de travail

Gravité dépend du toxique :

Ex : parathion : 1000 fois plus toxique que

malathion

INTOXICATION AIGUE

Page 30

Gravité dépend de facteurs individuels

Age, équipement enzymatique

Pathologies éventuelles, terrain (par exemple : asthme)

Effet aggravant d’une intoxication antérieure récente

Délai apparition symptômes dépend de la voie d’entrée

INTOXICATION AIGUE

Page 31

DIAGNOSTIC

Souvent évident cliniquement

AChE et BuChE effondrées

Leur réactivation témoigne guérison

Alkylphosphates urinaires ; p-Nitrophénol urinaire avec parathion

INTOXICATION AIGUE

Page 32

INTOXICATION AIGUE

Traitement

Symptomatique

Décontamination

Atropine

Pralidoxime

Contrathion® (méthylsulfate) : flacons de 200 mg

Dose de charge : 1 à 2 g (25 à 50 mg/kg) en IVD, en 3 à 5 mn

ou en perfusion de 30 mn dans du G5

Répéter si nécessaire 500 mg/h (10 mg/kg/h)

Pas d’action sur les cholinestérases cérébrales

Certains OP y sont peu sensibles

Page 33

INTOXICATION AIGUE

EVOLUTION

Lente restauration de l’activité enzymatique

Lipophilie explique rechutes

Page 34

SYNDROME

INTERMEDIAIRE 24 à 96 heures après l’exposition

Au décours d’intoxications sévères

(généralement) après rétrocession des signes cholinergiques

Paralysie prédominant au niveau des fléchisseurs de la nuque

des muscles à innervation céphalique (VI, VII, IX)

des muscles proximaux des membres

des muscles respiratoires

Page 35

SYNDROME INTERMEDIAIRE

Effondrement de l’activité AChE et BuChE

Substances responsables : tous les

organophosphorés surtout les plus liposolubles

Mécanisme probable : inhibition AChE

Page 36

NEUROPATHIE

PERIPHERIQUE

Avec certains OP : mipafox, leptophos, métrifonate, trichlornate, méthamidophos, chlorpyriphos…

Une à deux semaines après l’exposition

Symétrique, distale

Sensitivo-motrice, à prédominance motrice

Centrale et périphérique

Ascendante

Page 37

NEUROPATHIE

PERIPHERIQUE

Atteint son maximum après 2-3 mois

Récupération lente et souvent incomplète

Axonopathie

Lésion initiale au niveau d’un nœud de Ranvier

Dégénérescence en aval

Puis atteinte d’un noeud de Ranvier en amont

Page 38

NEUROPATHIE

PERIPHERIQUE

Inhibition NTE

Constante

Non spécifique

Mesurable dans lymphocytes circulants

Page 39

TOXICITE A TERME

Intoxication subaiguë

Risque accident grave après contaminations minimes

répétées

Ne pas réexposer tant que abaissement de

ChE > 20 %

Neuropathie périphérique

Page 40

TOXICITE A TERME

Dermatoses

rôle des adjuvants

Atteintes oculaires

Conjonctivite, kératite

Cataracte (?)

Rétinopathies (?)

Psychosyndrome organique

Page 41

PREVENTION TECHNIQUE

Protections individuelles

Cabine fermée

Gants

Vêtements de travail

Bottes

Lunettes

Masque...

Page 42

PREVENTION TECHNIQUE

Respect des règles d’hygiène

Ne pas boire, manger, fumer

Change de vêtements

Lavage des mains

Douche

Page 43

PREVENTION TECHNIQUE

Ne pas déconditionner

Détruire les emballages vides

Métrologie d’ambiance

Envisageable seulement au niveau

production/conditionnement

Page 44

PREVENTION TECHNIQUE

Vase clos (fabrication)

Utilisation des produits les moins toxiques (traitements)

Préparation et conditionnement interdits aux femmes et aux moins de 18 ans

Etiquetage réglementaire

Page 45

PREVENTION TECHNIQUE

Information du personnel

Lui apprendre :

A lire les étiquettes

A ne traiter que lorsque c’est nécessaire

Aux bonnes concentrations

Avec un matériel en bon état en tenant compte des

conditions atmosphériques

Page 46

PREVENTION MEDICALE

Ecarter :

Dermatoses étendues

Affections respiratoires chroniques (asthme +++)

Troubles conduction ou excitabilité cardiaques

Femmes et < 18 ans

Neuropathies périphériques

Affections neurologiques centrales

Affections psychiatriques

Alcoolisme

Page 47

PREVENTION MEDICALE

Embauche : informer, mesurer activité ChE

au moins deux mesures avant début exposition

moyenne = valeur de référence

Visite systématique : interrogatoire, examen

clinique, ChE

Alerte si > 30 %

Eviction

si 50 %

si > 30 % et symptomatique

Page 48

REPARATION

34ème TRG et 11ème TRA

DPC = 3 jours

Troubles digestifs : crampes abdominales, hypersalivation, nausées, vomissements diarrhée

Troubles respiratoires : dyspnée asthmatiforme, oedème bronchoalvéolaire

Page 49

REPARATION

Troubles nerveux : céphalées, vertiges,

confusion mentale + myosis

Troubles généraux et vasculaires : asthénie,

bradycardie, hypotension, amblyopie

Diagnostic confirmé dans tous les cas par

significative de AChE et BuChE

Syndrome biologique : significative BuChE

Page 50

TRA 11 – TRG 34Affections provoquées par les phosphates, pyrophosphates et thionophosphates d'alcoyle, d'aryle ou

d'alcoylaryle et autres organophosphorés anticholinestérasiques ainsi que par les phosphoramides et

carbamates hétérocycliques anticholinestérasiques

Date de création : 21 octobre 1951 Dernière mise à jour : 17 septembre 1989

(décret du 13 septembre 1989)

Désignation des maladies Délai de priseen charge

Liste indicative des principaux travauxsusceptibles de provoquer ces maladies

A. Troubles digestifs : crampes abdominales, hyper-

salivation, nausées ou vomissements, diarrhée.

B. Troubles respiratoires : dyspnée asthmatiforme, œdème

broncho-alvéolaire.

C. Troubles nerveux : céphalées, vertiges, confusion

mentale accompagnée de myosis.

D. Troubles généraux et vasculaires : asthénie, bradycardie

et hypotension, amblyopie.

Le diagnostic sera confirmé dans tous les cas (A, B, C,D) par un abaissement significatif du taux de la

cholinestérase sérique et de l'acétylcholinestérase des

globules rouges, à l'exception des affections

professionnelles provoquées par les carbamates.

E. Syndrome biologique caractérisé par un abaissement

significatif de l'acétylcholinestérase des globules rouges.

3 jours

3 jours

3 jours

3 jours

3 jours

Toute préparation ou manipulation des phosphates, pyrophosphates et

thiophosphates d'alcoyle, d'aryle ou d'alcoylaryle et autres

organophosphorés anticholinestérasiques ainsi que des

phosphoramides et carbamates hétérocycliques

anticholinestérasiques.

Page 51

CARBAMATES

ANTICHOLINESTERASIQUES

Mécanisme d’action

Inhibition ChE mais réversible spontanément

Symptomatologie intoxication aiguë

Semblable à celle décrite avec OP

Mais brève durée (24-48 h)

Diagnostic

ChE sans intérêt

Traitement

Oximes inutiles

Page 52

CARBAMATES

ANTICHOLINESTERASIQUES

Toxicité à terme

Pas de neuropathie périphérique

Psychosyndrome organique

Dermatoses

Page 53

CARBAMATES

ANTICHOLINESTERASIQU

ES

Prévention

cf OP

ChE sans intérêt

Indemnisation

34ème TRG et 11ème TRA

ChE pas exigée

Page 54

ABAMECTIN

Insecticide - acaricide

Mélange d’avermectin B1a (80 %) et d’avermectin

B1b (20 %)

Avermectines

Lactones macrocycliques

Issues de Streptomyces avermitilis

Page 55

ABAMECTIN

Utilisations

Concentrés émulsionnables (18 g/L)

Pour le traitement des arbres fruitiers, des

légumes et des cultures ornementales

Insecticides ménagers

Page 56

ABAMECTIN

Toxicocinétique

Pas de donnée publiée

Absorption percutanée probablement faible

Absorption orale ivermectine = 20-30 %

Distribution ivermectine

Vd 51/kg

fixation aux protéines plasmatiques 10 %

passage barrière hémoméningée faible

Page 57

ABAMECTIN

Métabolisme ivermectine

hépatique

Excrétion ivermectine

surtout fécale

t 1/2 = 41 heures

Page 58

ABAMECTIN

Toxicodynamie

libération GABA

Page 59

ABAMECTIN

Toxicité aiguë

Chez les rongeurs

Dépression du SNC

Mydriase

Arrêt respiratoire

Page 60

ABAMECTIN

Toxicité aiguë

Chez l’homme (doses > 100 mg/kg)

Dépression du SNC (coma)

Hypotension

Pneumopathie d’inhalation

Page 61

IVERMECTINE

Toxicité aiguë

Vomissements

Dépression du système nerveux central

Hypotension

Page 62

ABAMECTIN

Toxicité chronique

Dépression du SNC (chez rat et chien)

Cancérogénicité

Rat et souris, per os : pas d’induction de tumeurs

Page 63

ABAMECTIN

Effets sur la reproduction

Foetotoxique chez le rat (0,4 mg/kg/j)

Tératogène chez la souris et le lapin à fortes doses

(toxiques pour la mère)

Génotoxicité

Pas d’effet décelé chez procaryotes

Pas d’effet décelé in vivo chez rat et souris

Page 64

FIPRONIL

Famille des phénylpyrazoles

Utilisations

Traitement des semences, des sols, des locaux de stockage

Xyloprotecteur

Appâts anticafards, antifourmis…

Antiparasitaire vétérinaire

Page 65

FIPRONIL

Toxicocinétique

Absorption percutanée faible

Absorption respiratoire non quantifiée

Absorption digestive : 30-50 %

Métabolisme hépatique

Métabolites actifs

Elimination surtout biliaire

Demi-vie des fiproles : 6-10 jours

Page 66

FIPRONIL

Toxicodynamie

Antagoniste GABA

Inhibition irréversible du canal Cl-

Page 67

FIPRONIL

Toxicité aiguë

Convulsions

Peu de cas d’intoxication humaine

Page 68

FIPRONIL

Toxicité chronique

Cytolyse hépatique (rat)

Hyperplasie thyroïdienne (rat)

Génotoxicité : non

Cancérogénicité (per os)

Adénocarcinomes hépatocellulaires (souris)

Tumeurs thyroïdiennes (rat)

Reproduction

Pas d’effet sur la fertilité

Pas d’effet sur le développement fœtal

Page 69

Imidaclopride

Famille des

neonicotinoïdes

Insecticide systémique

Analogue structural de la

nicotine

Traitement des parties

aériennes et semences

de betterave

Solvants de support : en

particulier DMSO et/ou

N-méthylpyrrolidone

Page 70

Imidaclopride

Toxicocinétique

Pénétration percutanée probablement très faible

Absorption respiratoire possible, mais faible volatilité

Absorption digestive ++ : 90 %

Page 71

Imidaclopride

Toxicocinétique

Faible passage barrière hémato-méningée

Métabolisation hépatique extensive

Elimination rénale rapide : > 95 % en 48 heures

Page 72

Imidaclopride

Toxicité expérimentale

Pas irritant

Pas sensibilisant

Toxicité aiguë : Tremblements, ataxie, arrêt respiratoire

Action nicotine-like

Page 73

Imidaclopride

Toxicité expérimentale

A doses répétées

Induction cyt P450

Cytolyse hépatique (rat)

Hypercholestérolémie

Hyperplasie thyroïdienne (rat)

Page 74

Imidaclopride

Toxicité expérimentale

A doses répétées

Pas d’effet cancérogène

Pas d’effet mutagène

Pas d’effet tératogène

Page 75

Imidaclopride

Toxicité humaine

Plusieurs cas d’intoxication aiguë rapportés

Troubles de conscience

Signes d’irritation

Qui pourraient être expliqués par solvants de support

Un cas de décès par fibrillation ventriculaire

Après ingestion volontaire

Plusieurs cas de céphalées, pâleur, nausées

Chez travailleurs exposés

Page 76

Imidaclopride

Toxicité humaine

Etude prospective des cas d’exposition à l’imidaclopride pris en

charges dans 3 hôpitaux au Sri Lanka de mars 2002 à mars 2007 (Mohamed et al, 2009)

Ingestions volontaires (56 cas)

Symptomatologie bénigne (54 cas/56) Nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée Céphalées, vertiges

Intoxication sévère (2 cas) Agitation, tachycardie, arrêt respiratoire récupéré, pneumopathie d’inhalation Vomissements, polypnée, coma

Exposition cutanée professionnelle (7 cas) Absence de symptôme

Page 77

Imidaclopride

Toxicité humaine

Etude rétrospective de 70 cas d’exposition à des neonicotinoïdes

signalés au centre antipoison de Taiwan (1987-2007) [Phua et al, 2009]

Ingestion (57 cas)

Imidaclopride (53 cas), acétamipride (2 cas), clothianidine (2 cas)

Nausées, vomissements, douleurs abdominales, lésions corrosives

Agitation, confusion, coma

Tachycardie, bradycardie, hypotension

Pneumopathie d’inhalation, détresse respiratoire

Décès (2 cas)

Exposition respiratoire et/ou cutanée (13 cas) Nausées, vomissements, vertiges, sueurs

Page 78

Microorganismes : (Bti)

Bti (Bacillus thuringiensis)

Utilisé dans la lutte antivectorielle

Larvicide

Activité seulement sur certaines espèces

Mécanisme d’action

Ingestion de spore

Activation biologique de la toxine bactérienne destruction des

larves

78

Page 79

Microorganismes : (Bti)

Toxicité chez l’animal

Aucune toxicité ni « infectivité » par les différentes voies

testées chez des mammifères

Ingestion

Inhalation

Toxicité chez l’homme

Données limitées

Cas d’irritations oculaires ou cutanées rapportés

Pas d’effets rapportés lors d’ingestions ou d’inhalations

volontaires

79