hank’hallem pallè

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Contacts Association pour le Développement du Village de Madalaya [email protected] http//:www.wordpress-madalaya ADVM - Madalaya Madalaya, Commune d’Oussoubidiagnia, Cercle de Bafoulabé, Région de Kayes, Mali Moussa Diaby, ADVM +223 79 15 65 12 Samba Diaby, AJM +223 79 29 33 24 ADVM - Bamako Mohamed Diaby à Bamako +223 66 89 29 88 ADVM - Paris Mr. Madihery DIABY, Président Boîte 555 43 rue des terres au Curé, 75013 Paris France. Madihery Diaby, ADVM et AJM +33 (0)6 73 80 99 05 Mouktar Sacko, AJM +33 (0)6 24 41 66 34 Madame Maaro Sakiliba, chef-cusinière au Comité des femmes Une borne fontai ne sol aire, avec les p remiers robine ts po ur le s fe mmes Le jar din des femmes en 2009, au fond le puit cre usé en 200 6 avec GSF Madalaya en saison humide, vu de la colline de Kinkhena Retour de la décharge, chantier des jeunes pour l’assainissement D  o  c  u m  e n  t  r  é  a l  i   s  é  p  a r : M  a  d i  h  e r  y D i   a  b  y  e  t  M  a r  g  u  e r i   t   e F  a  t   u  s 2  0 1  0 Madalaya au Mali A l’Ouest du Mali, en région de Kayes, Madalaya est un village de 3.000 habitants, situé sur le plateau de dolé- rite Gidden’ Kanma, à l’écart des routes de Bafoulabé (à 70 km) et de Kayes (140 km). Il fait parti e de la commune de Tomora, Cercle administratif de Bafoulabé. En 1887, Madala Diaby, Marabout soninké d’une famille de commerçants-voyageurs à dos d’âne, quitte Diafou- nou pour venir s’établir dans le Khasso et cultiver pai- siblement avec ses familles et ses troupeaux. Le village était entouré d’une forêt giboyeuse, aujourd’hui dispa- rue, et les cultures permettaient deux récoltes par an. Aujourd’hui, après 2 mois de saison des pluies, le plateau, en voie de désertication, retient l’eau pour une seule et insufsante récolte et la rivière reste sèche 8 mois par an. Traditionnellement les soninkés sont commerçants-voya- geurs. Après les tirailleurs, partis en Europe à la seconde guerre mondiale pour l’armée française, depuis l’indépen- dance en 1962, les jeunes soninkés de la région partent travailler en France. C’est ainsi, qu’en région parisienne, les migrants de Madalaya sont 120 environ, ils pour- voient à la vie de leurs familles au Mali et suivent de près tous les évènements du village. En 1985, ils se cotisent pour construire une nouvelle mosquée. Ce premier geste réussi les incite à s’organiser et fonder, en 1989, l’Asso- ciation de développement du village de Madalaya .

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8/10/2019 Hank’hallem pallè

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Chantiers en cours

Le Centre de Santé aujourd’huiL’eau courante et l’électricité ont changé le quotidien duCESCOM. Il est néanmoins vétuste et manque de matérielde base pour l’auscultation et les soins, ainsi que de médi-caments de première nécessité.

L’école, devenue collège en 2007Les premiers élèves de 2000 sont devenus collégiens en2007 et l’école compte aujourd’hui 9 niveaux de classes.Les bâtiments ne sont pas nis, ils sont construits sur une

couche de dolérite... l’eau est au village à 500 mètres.

L’eau potable, aujourd’huiPour compléter les travaux réalisés par GSF et couvrir l’en-semble du village en eau potable, il est nécessaire mainte-nant de réaliser l’adduction en eau du collège, de créer 3bornes fontaines, ainsi qu’un forage à Tiffé, village voisin.

Poursuivre l’expérience des partenariats

Les budgets de ces chantiers sont lourds pour les seules co-tisations des migrants du village. D’autant qu’ADVM assureles salaires des fonctionnaires que l’Etat ne prend pas encharge : 2 instituteurs, l’aide-soignant, le pharmacien et lasage-femme.C’est pourquoi ADVM sollicite des soutiens nanciers, mais

pas seulement ! L’expérience d’ADVM a aussi montré l’im-portante énergie que les partenariats ont apportée au vil-lage : ils ont valorisé les compétences de la population quiprend de nouvelles initiatives pour le futur.

Réalisations de l’ADVM

Le Centre de santé en 1998Le médecin est à 70 kms, à Bafoulabé. En saison depluie, les routes sont impraticables pour les malades etles femmes enceintes. La première décision de l’ADVMest de construire un Centre de Santé (CESCOM).

L’Ecole fondamentale en 2000Personne n’est scolarisé à Madalaya, l’association dé-cide de créer son école primaire pour assurer l’avenir duvillage et des enfants : d’abord 3 classes en dur, puis 6,aujourd’hui elle compte 9 classes, dont 3 en paille.

L’eau potable : premiers partenariats  2004En France, soutenue par l’AARAO, l’ADVM rédige une pre-mière présentation du village et de ses projets de déve-loppement : l’Ong espagnole GÉOLOGOS SIN FRONTERASva s’y intéresser et solliciter la fondation PERETTI en Ita-lie, pour nancer une étude hydrogéologique du secteur

de Madalaya.

Ces rencontres aboutiront en 2008 à un bilan complet desressources en eau, pour Madalaya et 4 villages voisins, etune notable amélioration des équipements publics avec :• 2 forages profonds ;

• l’édication de 5 fontaines publiques, équipées de

pompes solaires et de citernes ;

• la construction d’un barrage pour réalimenter la nappe

phréatique de surface et abreuver le bétail ;

• l’alimentation en eau et l’électrication du CESCOM .

• la clôture du jardin collectif des femmes ;

• l’équipement en mobilier scolaire de l’école.

Hank’hallem pallè

Le Comité des femmesDepuis l’intervention de GSF, le barrage a remonté le niveaudes puits familiaux de 12 à 6 mètres. L’eau reste plus long-temps dans l’année et l’effort des femmes pour puiser à lacorde s’est réduit. Avec la clôture pour protéger du bétail, le

Comité des femmes a pu installer son grand jardin potager

et travailler sur des parcelles plus importantes. Aujourd’hui,leur production a augmenté, l’alimentation s’est amélioréeavec plus de légumes et fruits frais. Avec l’excédent, ellespeuvent maintenant réaliser leur rêve : faire un marché.

La jeunesse se regroupe en AJM en 2010En 2009, pour répondre à la campagne nationale d’assainis-sement, le Président de l’ADVM, avec les agents de dévelop-pement de la Mairie, a mobilisé la jeunesse. Depuis, 2 foispar mois, lles et garçons nettoyent les rues du village et, à

chaque fois, c’est l’occasion de faire fête.Madalaya est cité en exemple dans toute la région. Ce succès aravivé et encouragé les jeunes à créer leur propre association,

AJM. Il s’agit de prendre en main leur projet de centre d’ac-cueil : pour l’emploi, la formation, les rencontres et le sport.

Le message du PrésidentDepuis les premiers partenariats, le village montre une forte

capacité de mobilisation. Face à une situation qui reste fra-

 gile, il faut travailler hank’hallem pallè, «pour après nous,

pour tous nos enfants» et nous vous demandons de nous

 soutenir moralement, techniquement, fnancièrement ou,

tout simplement, par votre curiosité :

Tout est possible avec la rencontre et la connaissance !

Le Centre de santé et sa borne fontaine (1998 - 2009) Classe 8 du collège (2000 - 2009) Abreuvoir près d’une borne fontaine à Tamaratinti (2008 - 2009)