gem in way - 10 - septembre 2009

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Grands Espoirs du Monde ESC... Nouvelle maquette, Nouveau Gem In Way Numéro 10 - septembre 2009 Partez à la découverte des Dossier Intégration / bizutage Page 8 Portrait La comu se met à nue Page 6 Nouvelles rubriques Insolite et culture Page 17

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Gem in Way de la rentree 2009!

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Page 1: Gem In Way - 10 - Septembre 2009

GGrraannddssEEssppooiirrss dduu MMoonnddee EESSCC......

Nouvelle m

aquette,

Nouveau Gem

In W

ayNuméro 10 - septembre 2009

PPaarrtteezz àà llaa ddééccoouuvveerrttee ddeess

DDoossssiieerrIntégration / bizutagePage 8

PPoorrttrraaiittLa comu se met à nuePage 6

NNoouuvveelllleess rruubbrriiqquueessInsolite et culturePage 17

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EEddiittoogrand-mère aurait pu dispenser,bonjour l’arnaque ! De nouveaux concurrents sont au-jourd’hui dans l’arène…la normevoudrait que je leur souhaite labienvenue…pas envie. Nous, 2eannée, venons de nous donner àvous corps et âmes pendant une se-maine (sans compter escapade)…faut nous laisser tranquille mainte-nant ! Enfin, je ne suis pas unmonstre et ce numéro est enquelque sorte mon cadeau de bien-venue ! Non, non ne me remerciezpas, vous apprendrez à m’apprécier

pour ma générosité débordante! Trêve d’absurdité, la découverte estun vaste mot auquel nous avonsvoulu associer des images. A tâ-tons, parfois même il faut sel’avouer un peu à reculons, nousavons ef-fleuré lethème del’intégra-tion sousd e sf o r m e sdiverses.L’école dec o m -merce est une suite d’aventures peubanales et sachez le vous n’en sorti-rez pas indemnes… En vous remerciant.

Mélody Banquet

SSoommmm

aaiirree......

NNeewwss 44

PPoorrttrraaiitt66

DDoossssiieerr 77

OOppiinniioonn 1144

IInnssoolliittee 1177

JJDDAA 1188

AArrttss eett CCuullttuurree 2200

PPoossttEESSCC 2266

Très chers Gémiens, trèschères Gémiennes c’est avecune joie incommensurable

que je déclare ouverte la cérémoniedes Gérémyades 2009/2010 ! Carsoyons honnêtes, l’étudiant d’ESCest doué d’une faculté inégalée paraucun autre : se plaindre. Et il n’apas tord… Avoir cours le vendredimatin alors que toutes les soiréessont le jeudi quelle idée ! Avoir malà la tête après avoir bu de manièretout à fait déraisonnable, diantreque la nature est mal faite !! Payer9000 euros pour des cours que ma

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MMéémmoo

LL’’AAggeennddaa dduu mmooiiss

Voilà jeunes gens ques’achève le règne d’ESCa-pade dans les couloirs de

l’école, finit le ballet des trottinetteset les appels généraux pour venir ausecours de tout un chacun.

Si désormais tu as perdu ta carted’identité… ce n’est vraiment pasde chance, aide toi et le ciel t’aidera

! (administrativement il faut comp-ter un mois et demis et beaucoupde paperasses)

Mais Escapade a-t-elle dit son der-nier mot ? Pas encore Pedrolito !N’oublies pas que toi aussi tu pour-ras tout donner et plus encore dansles couloirs, les restaurants, les barset les buissons de notre chère villeen participant au prochain castingen Mars 2010 !

Non Osbtante (en latin dans letexte) le couloir asso devient au-jourd’hui ta nouvelle boussole, quedis-je ton cap, ta péninsule !

Tu aimes faire des cookies, danserle Mia, escalader les cimes, vendredes titres en bourses, glisser sur leseaux, filmer des perdrix ? Pourtoutes ces passions il y a une assoquelques part dans notre couloir,jettes-y un coup d’œil !

Et pour tout le reste il y a le BDEdes Kit&Klat, toujours là pour toi(enfin si on n’en croit pas celui del’an passé) !

Céline Sandrin

AA bboonn eenntteennddeeuurr ssaalluutt !!Savez-vous pourquoi le Coq est l’em-blème de la France ? Parce quemême les pieds dans le purin ilcontinue de chanter … Remarquequi n’engage rien, ni personne !

Pour les détails au jour le jour => ta seule référence sérieuse : assoces.com !

SSooiirrééeess:: 2244 sseepptteemmbbrree “Back to School” powered by BDE

0011 ooccttoobbrree “Good Evening England” powwer by SOS

0088 ooccttoobbrree ““Chop’N’go” powered by Aloha

1155 ooccttoobbrree ““Chauff ’mut” powered by JAI and K’fet

Prêt pour le Grand Chelem?

Les semaines du 2211 aauu 2255 SSeepptteemmbbrree eett dduu 2277 aauu 22 OOccttoobbrree : début des Amphis de présenta-tion des assos. 1A, on compte sur toi!!

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NNeewwss

Une Junior-Entreprise (JE) est uneassociation étudiante qui proposedes services aux entreprises, mettanten œuvre le savoir-faire de l'école oude l'université dans laquelle elle estimplantée. Ainsi, les JE d’écoles decommerce se spécialisent dans laréalisation d’études marketing, etfonctionnent à la manière des cabi-nets de conseil.

Créées pour faire face aux ca-rences du système de l’en-seignement supérieur en

termes de stages et de pratique, cesstructures permettent à leurs mem-bres d’appliquer dans le monde dutravail les enseignements théo-riques qu’ils reçoivent, sous formed'études ou de projets rémunérés.En conciliant études et goût d’en-treprendre, elles leur assurent ainsiune formation complémentaire auxmécanismes de la gestion d’une en-treprise et de management d’uneéquipe. Une expérience très appré-ciée des recruteurs sur un CV.

Le concept de Junior-Entreprise estdésormais développé dans lemonde entier. On en compte 134en France, et celles-ci sont sou-mises au contrôle de la Confédéra-tion Nationale desJunior-Entreprises (CNJE). Cettedernière anime le réseau des ju-nior-entrepreneurs, et garantit laqualité de leurs prestations. Le nomde Junior-Entreprise est ainsi de-venu une marque –déposée par laCNJE- : pour bénéficier de ce label,

les JE doivent respecter une chartede déontologie et de qualité trèsstricte. Elles sont donc auditées defaçon annuelle ; un examen à l’is-sue duquel le label est renouvelé ounon. Cette sélectivité est ainsi ga-rante de la crédibilité de ces struc-tures auprès des professionnels.

Chaque année, la CNJE et ses par-tenaires récompensent les JE quiont su le mieux incarner les valeurset l'esprit du mouvement. L'émula-tion qui se créée est un facteurd'amélioration pour chaque JE : elleles pousse à relever des challenges àla fois innovants et ambitieux. Cette année, Junior ESC Grenoblea été double finaliste pour les labelsentrepreneur et commercial.

Dans le contexte économique ac-tuel, ce mouvement a le vent enpoupe. Grâce à son statut d'asso-ciation loi 1901, une junior-entre-prise bénéficie en effet de chargessociales et fiscales allégées, qui la

rendent très compétitive : une jour-née d'étude est ainsi facturée de 60à 260 euros HT, contre 1000 à 2000euros HT dans un cabinet deconseil traditionnel. Petits tarifs eténorme motivation sont donc lesdeux ingrédients du succès actueldes JE. Cette année, leur chiffred'affaires est passé de 7,5 à 8 mil-lions d'euros et 2009 s'annonce en-core meilleure.

AP

ZZoooomm ssuurr llee JJuunniioorr--EEnnttrreepprreennaarriiaatt

Les derniers lauréats :

•Prix d’Excellence 2009 : MMaarrkkeettiinngg MMééddiitteerrrraannnnééee•Label Commercial 2009 : BBrreettaaggnnee CCoonnsseeiill •Label Communication2009: SSpprriinntt•Label Entrepreneur 2009 : EEDDCC CCoonnssuullttiinngg •Label Régional 2009 : RRééggiioonn CCeennttrree--EEsstt

L’equipe de la JE de Grenoble

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Grenoblewww.grenoble.fr

Ville de Grenoble partenaire du GF38

Ville

de G

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009–

Pho

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Frap

pat

55

NNeewwss

BBoonnjjoouurr 22000099--22001100 !!

Après un été animé de candi-dats brillants, nous sommesravis de retrouver chacun

d’entre vous : qui de retourd’échange à l’international, de par-cours long en entreprise, d’échangeavec GGSB, de 1ère année ou de2ème année…et bien entendu im-patients de découvrir les nouvellestêtes croisées pendant les oraux.

Cette année s’annonce riche à nou-veau et nous l’espérons vous appor-tera la satisfaction maximum. Ellesera complexe, de part la crise tou-jours, mais aussi de part les diffi-

cultés qui nous attendent à l’ap-proche de l’épidémie de grippedont nous entendons beaucoupparler. Nous restons très vigilants etce qui est certain, c’est que notrenouvel intranet, nouveau portail,My ESC nous permettra de biencommuniquer, mieux vous infor-mer. Nous souhaitons vous l’offriren cette période de rentrée, il a étéconstruit grâce à vos nombreusesremarques, il ne sera parfait que sivous l’utilisez. Il sera amené à évo-luer techniquement surement maisnous essaierons de vous y trans-mettre toutes les informations dont

vous pourriez avoir besoin… alorss’il vous plaît plus de « on m’a ditque… » ou « je ne savais pas que …» un seul réflexe : My ESC 2.0.

Toute l’équipe ESC se joint à nouspour vous souhaiter bon couragepour cette année.

A très vite !

Jean-François FionrinaBéatrice Nerson

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PPoorrttrraaiitt

UUnn ppeerrssoonnnnaaggee hhaauutt eenn ccoouulleeuurrss

Fanny Ber-nat est laresponsa-ble de laCoMu, undes princi-paux évè-nements dela Zone Artet de GEM.

Si les 2A connaissent le principe, 1Aet AP2A pas forcément… de petitséclaircissements s’imposent :

GGeemm IInn WWaayy:: QQuuee ppeeuuxx--ttuu nnoouussddiirree ddee llaa CCOOMMUU ddee cceettttee aannnnééeessaannss eenn ddéévvooiilleerr llee tthhèèmmee bbiieenn éévvii--ddeemmmmeenntt ??

FFaannnnyy BBeerrnnaatt:: Le concept de laCOMU reste le même que l’annéedernière, à savoir, quatre représen-tations qui auront lieu les 22, 23,25, et 26 mars à l’Espace Saint Mar-tin, rassemblant une soixantained’étudiants autour du théâtre, duchant, de la danse et de la concep-tion des décors et des costumes.Ce spectacle reste bien évidem-ment créé et mis en scène par lesétudiants de GEM. Ce qui changec’est le thème qui restera secretjusqu’à la fin (mais toute corrup-tion est négociable bien sûr), et lesnouveaux talents qui seront, nousl’espérons, à la hauteur des précé-dents (sans vouloir nous lancer desfleurs on était quand même trèsbons ^^).On a pour projet d’ouvrir encoreplus le spectacle au public greno-

blois en insistant sur la communi-cation autour de l’évènement pourlui donner davantage d’ampleur endehors de l’école (ils ont déjà com-mencé l’année dernière…). Pourça, on fera tout pour réaliser un tra-vail de qualité avec les futurs parti-cipants.Bref, on est surtout tous très moti-vés pour vous présenter un specta-cle de folie !

GGIIWW:: QQuu’’aass--ttuu rreetteennuu ddee llaa CCOOMMUUddee ll’’aannnnééee ddeerrnniièèrree ??

FFBB:: Tout d’abord, une expériencetrès enrichissante à la fois humai-nement et artistiquement. J’ai ren-contré des gens hyper talentueuxaux influences très différentes queje n’aurais pas forcément eu l’occa-sion de connaitre dans d’autres cir-constances. Le fait d’avoir travailléependant un an ensemble sur unprojet qui nous passionnait, ce àquoi s’ajoute le week-end COMU etles soirées, nous a permit de tisserdes liens très fort au sein del’équipe. Que ce soit avant, pen-dant, ou après le spectacle, je gardedes souvenirs inoubliables de mo-ments passés avec 1A et 2A, l’am-biance est vraiment cool. C’estpourquoi, je suis ravie de repro-duire cette expérience, mais cettefois du côté des responsables.

GGIIWW:: EEsstt--ccee qquuee cceellaa aa cchhaannggééqquueellqquuee cchhoossee ppoouurr ttooii dd’’aavvooiirr jjoouuééddaannss llaa CCOOMMUU aauu nniivveeaauu ddee ttaa ppoo--ppuullaarriittéé oouu ddee tteess rreellaattiioonnss aavveecc

ll’’aaddmmiinniissttrraattiioonn ??

FFBB:: Alors avec l’administration pasvraiment…c’est plutôt cette annéeque je serais en contact avec eux.Au niveau de la popularité, c’estvrai que les gens qui ont aimé lespectacle sont restés discuter avecl’équipe donc j’ai forcément parlé àde nouvelles personnes mais c’estplus une question de rencontresque de popularité…

GGIIWW:: QQuueelllleess eexxppéérriieenncceess ddeess aarrttssddee llaa ssccèènnee aavvaaiiss ttuu aavvaanntt ll’’aann ddeerr--nniieerr ??

FFBB:: J’ai fais 10 ans de danse (mo-dern jazz, hip hop et classique), unpeu de théâtre et de chant, ce quim’a donné l’occasion de participerà plusieurs spectacles avant celui dela CoMu. Donc j’ai une certaine ex-périence concernant la scène maisc’est la première fois que j’organise,de bout en bout un spectacle pourlequel tout est à faire.

GGIIWW:: QQuueellss ccoonnsseeiillss ddoonnnneerraaiiss--ttuuaauuxx ffuuttuurrss ccaannddiiddaattss ??

FFBB:: De ne pas hésiter à se présenterau casting surtout, car c’est vrai-ment une expérience qui en vaut lapeine. Non mais vraiment il n’y arien à perdre donc tentez le coup,tous les styles sont les bienvenus !

Interview réalisée par Mélody Banquet

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DDééccoouuvveerrttee eett IInnttééggrraattiioonn

Le bizutage vu par un étudiant del’ESC: le mythe de Sisyphe réinventé

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DDoossssiieerr

SSII CC’’EETTAAIITT AA RREEFFAAIIRREE……

Grenoble, Septembre, sonESC à l’architecture digned’une succursale du Futu-

roscope...L’année dernière à lamême époque, nous débarquionstous avec une petite allure fraîche-ment novice mais également touteaffriolante à l’idée d’une année quetout le monde décrit comme étantde « folie ».

Bilan postopératoire, l’année a étéde « folie » mais à certains égards,des choses auraient pu être amélio-rées. Alors pour que toi cher 1A, tune t’étonnes pas de certains aspectsde ta future vie gémienne, lis cet ar-ticle rédigé sur la base d’informa-tions qu’il vaut mieux connaître dèsla rentrée et mais aussi sur la basede l’opinion de nombreux anciens1A qui nous ont confié ce qu’ils au-raient aimé savoir plus tôt…

1) Pour commencer, beaucoupd’étudiants auraient préféré assisterà une présentation DETAILLEEdes différents parcours 2A (in-cluant les départs à l’étranger) ainsique leurs conditions respectivesd’accès dès le début de l’année plu-tôt qu’à la fin du 1er semestre. Atitre d’exemple, les rencontres avec

les professeurs de Global Tech n’au-raient selon nous pas dues se faire àla fin du second semestre mais bienplus tôt ! Et pourquoi ne pas organiser desrencontres avec ceux qui sont ef-fectivement allés dans ces paysétrangers (sans aucun doute lesmieux placés pour évoquer leur ex-périence) afin qu’ils puissent nousparler des modes de vie de ces pays,de la manière d’y trouver un loge-ment oue n c o r edu typed’ensei-gnementqui y est

Bienvenue à GEM, cher 1A, et faisattention à la marche en embar-quant pour une destination loind’être comme les autres…

ll’’aannnnééee aa ééttéé ddee ffoolliiee mmaaiiss ddeesscchhoosseess aauurraaiieenntt ppuu êêttrree aamméélliioorrééeess

prodigué. Reprenons donc depuisle début : cher 1A, ton choixd’orientation de deuxième annéesera fortement conditionné par tesnotes de 1ère année et plus précisé-ment du 1er semestre, à toi donc detravailler en conséquence en ou-bliant le cliché du « on ne fout rienen école de commerce » qui nefonctionne pas dans tous les cas etsurtout qui ne fonctionne pas quelsque soient les objectifs que tu t’esfixé.

En effet, si tu souhaites une desti-nation d’échange prisée, ou encoredes parcours tels que l’EnglishTrack, le parcours associatif, leMIB, le Global Tech, il te faudraêtre plus exigeant du point de vuede ton travail.

Ex : Parcours associatif : 12 demoyenne au 1er semestre et pasplus d’un rattrapage

Global Tech : 13,5 de moyenneau 1er semestre et pas plus d’un rat-trapage

MIB : 15 de moyenne au 1er se-mestre et pas plus de 2 rattrapagesLe parcours général et le parcoursalterné restent eux accessibles par

choix et non par sélection .Enfin, leparcours design te sera lui accessi-ble par choix mais sur entretien.

2) L’IMT : introduction au mana-gement technologique, génial, noussommes nous dits, d’avoir des courssur le management de la technolo-gie. A la place, tout un semestre du-rant, nous avons eu droit à desrecherches sur UNE technologiepar groupe d’étudiants, mais àaucun moment, sur la notion deMANAGEMENT des technologiesen général ou encore sur la gestionde la technologie au sein du quoti-dien d’un futur cadre. Ou peut-être aurait-il fallu intitu-ler la matière autrement car il estcertes intéressant de se renseignersur le bluetooth ou autre innova-

«« »»

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DDoossssiieerr

choses entre les différentes sphèresde ta vie d’étudiant car même sil’investissement associatif est im-portant et épanouissant, il n’en de-meure pas moins que si tu es àGEM aujourd’hui, c’est pour décro-cher un diplôme qui te demanderade parfois sacrifier ou négliger tavie associative par moments.

Par conséquent et pour terminer,nul ne peut dire (pas même toi cher1A qui vient à peine d’entamer tonillustre cursus parmi nous) que sapremière année à GEM n’aura pasété un véritable tourbillon de vie,d’expériences, de rencontres etd’apprentissages pédagogiques etassociatifs de toutes sortes. Mais sic’était à refaire, voilà ce que nousautres, ex- 1A déjà nostalgiques,nous aurions aimé savoir plus tôt.Et puis comme l’a dit Paul Valéry, «il n’y a des critiques qui ne demeu-rent critiques que le temps den’avoir pas réfléchi » …en espérantque les nôtres feront partie de cesdernières.

Réna Siklaoui

ble quand on a une dizaine d’autresmatières en attente à côté et que lesréunions de travail se propagent àfoison, à tel point que beaucoupd’entre nous ont souvent passé lamajeure partie de leurs Jeudisaprès-midis à effectuer des travauxde groupe (les Jeudis étant initiale-ment prévus pour l’engagement as-sociatif et sportif). Pour denombreux étudiants, le rythme deremise des travaux de groupe addi-tionné aux tests à faire en ligne etaux devoirs et autres rapports àrendre par écrit s’est difficilementadditionné à un engagement asso-ciatif et/ ou listeux très actif. Parconséquent, si nous pouvons tedonner un dernier conseil, celui-ciserait de bien faire la part des

tion, mais il l’aurait été encore plussi au bout du compte, les étudiantsintéressés par le management de latechnologie avaient pu avoir unevision clarifiée du travail dans lesfirmes de la technologie telles queHP ou Nokia par exemple, visionqui a fait défaut pour beaucoup.

3) LES TRAVAUX DE GROUPE :Il est totalement véridique que lestravaux de groupe forgent l’espritd’équipe et sont donc très utiles àun étudiant en école de commerceen termes d’apprentissage du tra-vail en entreprise, lui-même fruitd’un labeur collectif. Mais un travail de groupe à la fin dechaque séance pour certaines ma-tières est parfois difficilement géra-

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DDoossssiieerr

LLee mmaarrcchhéé ddee ll’’aammoouurr eenn ééccoollee ddee ccoommmmeerrccee

Consommer c’est profiter, profiterc’est consommer…

Le WEI représente l’entrée offi-cielle dans l’univers de lachope, pratique qui perdure

lors des soirées de l’année. Le prin-cipe : repérer sa proie et l’embras-ser langoureusement. Le meilleur «chopeur /chopeuse » pouvant êtrerécompensé lors du Gala. La chopefait partie du « délire » de l’école decommerce. Les étudiantsont parfaitement intégréqu’ils évoluent dans unesociété de consommation,la société du tout jetable.Pour exister il fautconsommer les produitsau plus beau packaging,en tirer le maximum deprofit et s’en séparer. N’est-ce pas le principe mêmede la chope ? Bravo à vousfuturs managers, de met-tre en pratique les théoriesde l’offre et la demandelors des soirées du jeudisoir. Il faut croire que lesétudiants de GEM sont très stu-dieux…

Autre manière de profiter : le cou-ple. Le couple qui dure en école decommerce est une espèce assezrare. On distingue les personnesqui intègrent l’école déjà en coupleavec une personne de l’extérieur,dont l’espérance de vie est estimée

à 3 mois puis les couples qui se for-ment à l’école. Intégrer l’école encouple c’est, quoi qu’on en dise, s’ex-clure de l’intégration par l’amour, ladrague et la chope. Exclusion quecertaines personnes ne supportentpas longtemps…

D’autres se mettent en couple unefois dans l’école, s’excluant d’officedes jeux de séduction lors des soi-rées futures. Le couple propose uneautre manière de profiter de la vie.

tionnisme sur le marché del’amour. Bienvenue sur l’Ile de laTentation, les tentateurs sont làpour vous détourner du droit che-min : vie privée menacée, projetcommun impossible, surveillanceexacerbée, rumeurs, soirées alcoo-lisées… Autant de barrières qui re-mettent souvent en cause la fidélitéau sein du couple.

Mais que représente réellement lafidélité ? Est-ce un comportement

naturel ou sociétal ? Na-turellement sociétal ?Dans la conception com-mune, la fidélité est avanttout sexuelle. Vu le nom-bre d’infidélités de couple,pour moi, soit la fidélitéest mal définie soit le cou-ple est un modèle insatis-faisant... Quel nouveaumodèle pourrions-nousproposer ?

Une chose m’interpelle : lemonde évolue, les habi-tudes changent, mais lesmodèles amoureux stag-

nent. Bien qu’étant dans l’école del’innovation, quand je regarde au-tour de moi, je remarque surtoutdes couples hétérosexuels, les cou-ples homosexuels se cachent, lesbisexuels sont inconnus et les cou-ples à trois n’en parlons pas…

Christina Bergström

L’école de commerce reste un mi-lieu où les relations sont superfi-cielles, être en couple c’est aussicréer une relation privilégiée avecune personne dans un univers oùparadoxalement on peut se sentirtrès seul. Etre en couple en école de com-merce, c’est pratiquer du protec-

Fall in love, live in love,suffer in love...

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DDoossssiieerr

IInnttééggrraattiioonn ddiiffffiicciillee ppoouurrlleess ééttuuddiiaannttss iinntteerrnnaattiioonnaauuxx

GEM accueille tous les ans de nom-breux élèves internationaux, maismalheureusement, les étudiants duprogramme ESC rencontrent trèspeu ces nouveaux élèves. Il y a unmanque de mixité flagrant, situa-tion qui s’avère surprenante dansune école de commerce ouverte surl’étranger.

Il existe une association, nom-mée Aloha, qui se charge « d’ac-cueillir et d’intégrer les

étudiants internationaux au sein del’école et de la vie associative ». Atravers de nombreux évènements,Aloha crée des moments de ren-contre (Welcome Desk, 3 voyagespar an, soirée Chop’n Go et en ex-clusivité pour cette année un week-end à Munich pour la fête de labière …), mais malgré leurs efforts,les étudiants « locaux » et les étu-diants étrangers se côtoient encoretrès peu. « Les seuls moments oùj’ai rencontré des étudiants étran-gers en première année, ça a étépendant mes cours Charla, sinon jene connais aucun étudiant interna-tional, ce que je regrette » témoigneune élève du programme ESC.Charla est un moment de rencon-tre entre étudiants français et his-panophones organisé par lesprofesseurs d’espagnol. Cetteannée, les choses vont vraimentchanger, un nouveau souffle sem-

ble avoir été donné à Aloha … Jelaisse la parole au président d’Aloha: Guillaume Espesson.

GGeemm IInn WWaayy:: QQuueellllee eesstt ttaa vviissiioonn ddeellaa mmiixxiittéé eennttrree ééttuuddiiaannttss ééttrraannggeerrsseett ffrraannççaaiiss ??

GGuuiillllaauummee EEssppeessssoonn:: Elle est mal-heureusement loin d’être optimaleà GEM. Auparavant aucun effortn’a été fait pour que les deux écolesse côtoient (ESC et GGSB). C’estface à ce constat qu’on veut agir.

GGIIWW:: LLeess ééttuuddiiaannttss iinntteerrnnaattiioonnaauuxxeexxpprriimmeenntt––iillss ll’’eennvviiee ddee rreennccoonnttrreerrlleess ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss ??

GG..EE.. Oui, il y en a beaucoup quiviennent pour apprendre à parlerfrançais. Et puis les autres sont làpour découvrir la France et sa cul-ture. Dans les deux cas, ils désirentprofondément rencontrer des fran-çais. Malheureusement, ils se sen-tent souvent mis à l’écart desassociations et des soirées ESC quiont lieu entre français. Du coup, ilsse renferment et finissent par nefréquenter que des internationaux.Il y a deux mondes qui vivent enparallèle sans jamais se côtoyer.

GGIIWW:: QQuu’’eenn eesstt-- iill ddeess ééttuuddiiaannttssffrraannççaaiiss eennvveerrss lleess ééttuuddiiaannttss ééttrraann--ggeerrss ??

GG..EE..:: Je pense qu’ils ont envie derencontrer les étudiants étrangers,seulement il y a un manque decommunication ; les étudiants ESCne connaissent pas le parcoursGGSB et ne savent pas qu’il y a prèsde 500 étudiants étrangers qui pas-sent sur la mezzanine tous les jours.

GGIIWW:: CCoommmmeenntt AAlloohhaa ccoommppttee mméé--llaannggeerr lleess ééttuuddiiaannttss dduu ppaarrccoouurrssEESSCC eett dduu ppaarrccoouurrss GGGGSSBB cceetttteeaannnnééee ?? ((nnoouuvveeaauuttééss))

GG..EE..:: Déjà, depuis septembre,Aloha est devenue la première as-sociation estampillée GEM et pasESC comme le reste du couloir.Aloha va pouvoir vraiment prendreson sens en tant qu’associationmixte et faire le lien entre les deuxécoles. Ensuite, Aloha va ouvrir lecouloir associatif aux étudiants duparcours GGSB au même titrequ’aux élèves 1A du parcours ESC.Puis, nous allons communiquerdavantage sur les évènements ducouloir associatif auprès des étu-diants étrangers, afin d’internatio-naliser tous les évènements del’école.

Christina Bergström

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DDoossssiieerr

PPrreemmiieerr ppaass ddaannss uunn mmoonnddee ddiitt iimmppiittooyyaabbllee!!

Kevin Deniau, césurien de son sta-tut (autrement dit pour les néo-phytes il se trouve dans unenébuleuse entre la deuxième et latroisième année) nous raconte sespremiers balbutiements en entre-prise. Il a intégré l’Express.fr en tantque journaliste dans la rubrique Ru-brique « Régions, Palmarès, Sports »

GGIIWW :: llee mmoonnddee ddee ll’’eennttrreepprriissee eesstt ––iill rrééeelllleemmeenntt uunn mmoonnddee ddee rreeqquuiinnss??JJee rreeffoorrmmuullee mmaa qquueessttiioonn :: QQuueelllleessoonntt ééttéé tteess pprreemmiièèrreess iimmpprreessssiioonnsseenn iinnttééggrraanntt ll’’EExxpprreessss ??

KKeevviinn DDeenniiaauu :: L’aventure a com-mencé de la plus mauvaise des ma-nières ! Premier jour, je prends lemétro pour la première fois et… unmec se jette sur les voies. 30 mind’arrêt, j’arrive en retard, essoufflé,pour ma première conférence derédaction en présence des plusgrandes plumes de L’Express.fr… Ama grande surprise, ils ont rigolé !Depuis, je prends tous les jours levélib’…Cette anecdote révèle bien l’étatd’esprit général de la rédaction. Jen’ai aucune formation journalis-tique à la base mais ils m’ont aidé etm’ont tout de même fait confiancetrès vite. Au bout de quelques se-maines, je faisais déjà des confé-rences de presse tout seul face à desministres ou ex-ministres. Pourdire, au bout d’une semaine, un mi-

nistre (Alain Marleix pour nepas le citer) me faisait des ré-vélations inédites au téléphonesur une réforme très sensible,puis, deux semaines après,c’était au tour de Jean Sarkozyde me dévoiler certainsscoops. Je ne pensais pas quecela irait aussi vite, surtoutpour un étudiant d’ESC ! Il estvrai que l’étiquette de L’expresspermet d’ouvrir beaucoup deportes…Sans oublier l’inter-view de Jean-François Fiorinapour un sujet sur le marketingde la rareté visible sur le site!En bref, après 3 mois de stage, jesuis vraiment étonné (et pour au-tant très enthousiaste) de la res-ponsabilité qu’on me confère. Onn’a pas le droit à la moindre faute,même d’orthographe ! Ce quichange d’avec le Gem in Way…

GGIIWW :: lleess rraappppoorrttss aavveecc llaa hhiiéérraarr--cchhiiee eett lleess ccoollllèègguueess ddee ttrraavvaaiill ssoonntt--iillss rreessttééss aauu ssttaaddee dduuTTaayylloorriissmmee--FFoorrddiissmmee ((ttrrèèssssttrriicctteess))?? LLeess cclliicchhééss bboobboo ssaannss ccrraa--vvaatteess,, ddéébboouuttoonnnnééss ttiieennnneenntt--iillss llaarroouuttee ??

KKDD :: Pour mon entretien d’em-bauche, je suis venu en costard-cra-vate. Là encore, ce fut une belleoccasion de rigoler pour eux, quisont tous en jean t-shirt ! Depuis, jesuis la tendance pour mon plusgrand soulagement. Sauf quand jevais à l’assemblée nationale où la chemise est obligatoire.

GGIIWW :: ttaa vviissiioonn ééttuuddiiaannttee ddee ll’’eenn--ttrreepprriissee aa--tt--eellllee bbeeaauuccoouupp éévvoolluuéé ??SSii oouuii ppoouurrrraaiiss--ttuu nnoouuss cciitteerr ddeeuuxx--ttrrooiiss cchhaannggeemmeennttss ppaarr rraappppoorrtt aauuxxaapprriioorriiss qquuee ttuu aavvaaiiss ééttuuddiiaanntt..

KKDD :: C’est sûr que la vie n’est plus lamême qu’à GEM. Je suis déjà nette-ment plus assidu le matin ! Notam-ment le vendredi… A ce détailprès, plus sérieusement, je netrouve pas de réel changement : ontravaille un peu plus mais lerythme est moins stressant. Il y atoujours un esprit ESC qui règne :on reste toujours en contact avecles ami(e)s de l’école et on se re-trouve souvent pour se prendre despots. Ce n’est plus du tout ambianceEscarette par contre, ce qui n’est pasvraiment un mal !

Interview réalisée par Céline Sandrin

Un césurien et une entreprise:un monde qui se revendique

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1133

DDoossssiieerr

IInnddiiaa ccrraacckkss ddoowwnn oonnhhaazziinngg aanndd hhaarraassssmmeennttIn a business school, the internatio-nal takes a significant place. In thisway, we thought that it is legitimateto propose to our readers, foreignersor not, an article which won’t use theMoliere language.

ARSHEE KHOSLA, a pretty19-year-old economics stu-dent, looks anxious as she

approaches her Delhi Universitycampus. More unsettling to herthan first-day nerves is the line ofkhaki-clad police who stand guardat the gate. ey are there to pre-vent “ragging”, the bullying metedout to first-year undergraduates byolder students in universities acrossIndia. Around the gates, alongsideinvitations to join myriad extra-curricular societies, posters de-claim that “An Act of Ragging MayLand You in Jail”.

Initiation rites for new students

occur in universities all over theworld. Sometimes, they get out ofhand. But in India, where raggingmight involve forcing “fachchas”, asfreshers are known, to performracy Bollywood dance routines be-fore crowds, it has so oen tendedtowards violent bullying that thegovernment is trying to stamp itout altogether. In March an 18-year-old medical student, AmanKachroo, was beaten to death bythird-year students in the northernstate of Himachal Pradesh during aragging ceremony. According tothe Coalition to Uproot Raggingfrom Education (CURE), an NGO,his was the twelh death caused byragging in the past year, a tally thatincludes suicides. ere are several reasons why stu-dent bullying should have becomedangerous in India. Harsh Agarwalof CURE believes that Indian un-dergraduates mimic the kind of ha-

z i n gr i t u a l sthey seein Holly-w o o dm o v i e s“but theyd o n ’ treally un-derstandand get itw r o n g ”.M a n y

educationalists believe that as morelow-caste Indians attend university,ragging is used to subjugatethem—although “just as oen it islower castes trying to hurt uppercastes”, says Mr Agarwal. Sex playsits part; ragging is oen an excusefor older students to badger fres-hers. In June a college in Uttar Pra-desh banned female students fromwearing “vulgar western” clothing.Sexual harassment, known in Indiaas “Eve teasing”, seems to be on therise as the media expose a conser-vative society to more permissivecultures.

India’s state and central govern-ments are trying to curb ragging.Tamil Nadu became the first stateto pass an anti-ragging law in 1997;a handful have followed. In Fe-bruary the supreme court declaredragging a “human-rights abuse inessence” and ordered measures tostamp it out, including stoppingfunding to universities with espe-cially poor records. Delhi Univer-sity, like others, responded withclosed-circuit television cameras,mobile anti-ragging squads andreams of posters. Miss Khoslahopes she will “get away with asong.”

Jul 30th 2009 | DELHIFrom e Economist print edition

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OOppiinniioonn

VVooyyaaggee aauu bboouutt ddee llaa RRuussssiieeCoups et tortures physiques en toutgenre, la loi ne dit rien, les autoritésse taisent, un épais tabou étouffe lescris des bizuts de l’armée russe.

La « diedovchina », vient d’en-trer dans le vocabulaire inter-national, un mot qui raconte

l’indicible, qui recouvre l’ensembledes sévices subies par les « bleus »de l’armée russe.

Je vous propose un léger récapitu-latif des tortures les plus courantespratiquées dans les casernes :Coups de tabourets, de pelles, d’ar-ceaux de lits, coups de poings dansle ventre, à la poitrine et au visage,coups de pieds dans la tête et dansles jambes, brûlures de cigarettessur le corps, électrochocs, torturedu sommeil, destruction de la per-sonnalité, extorsions d’argent, decigarettes, de produits alimentaires,d’objets, mendicité sous lacontrainte pour obtenir ses pro-duits.

Un cercle vicieux entretient la vio-lence : les soldats de deuxièmeannée violentent les nouvelles re-crues, les frappent, humilient, vio-lent et parfois tuent, puis lespremières années deviennent à leurtour les p’tits chefs de deuxièmeannée et se vengent des souffrancesendurées. Jusque là rien qui ne sor-tent de l’ordinaire …

Avant d’aller plus loin, donnons-nous des repères : le bizutage del’armée russe fait près de 3000 vic-

times par an (chiffre 2007), il y adonc presque davantage de mortsen temps de paix qu’en temps deguerre. Surprenant ?

La journaliste russe Anna Polit-kovskaïa a dénoncé cette pratiqued a n s l ’ a r m é ecomme un des ré-sultats de la guerreen Tchétchénie.Les officiers reve-

llee bbiizzuuttaaggee ddee ll’’aarrmmééee rruusssseeffaaiitt pplluuss ddee 33000000 vviiccttiimmeess

nus du front, où la torture et lemeurtre sont normalisés, les prati-quent désormais dans les casernes

sonniers.Les bizuts sont d’ailleurs aussi ap-pelés les « soldats-esclaves ». Lescommandants obligent les bizuts àtravailler pour eux, à leurconstruire des maisons secon-daires, à cultiver leur potager. Il ar-

rive qu’ils revendent les soldats àd’autres commandants ou leséchangent contre une nouvellepaire de bottes. Les soldats formentaussi une main d’œuvre gratuite quitravaille dans l'industrie du bâti-ment. A Saint-Pétersbourg, le pa-lais Constantin où Poutineaccueille ses homologues, a étéconstruit par des soldats-esclaves;

Il n’y a qu’un pas à faire pour com-prendre que la jeunesse russe tenteaujourd’hui par tous les moyensd’échapper au service militaire obli-gatoire. « Déclaré inapte » est un sé-same très dur à obtenir !

En effet pour éviter une grave pé-nurie de recrues aptes la police faitdes rafles dans les facultés, la rue, lemétro et embarque tout les jeunesen âge de servir, autrement dit tousceux qui semblent avoir au moins17 ans. Ces jeunes sont emmenés,sans passage par la maison pour ré-cupérer des affaires, sans avertisse-ments préalables, la famille est miseau courant quelques jours plustard.

Andrei Sytchev a été amputé desdeux jambes et des parties géni-tales suite à un bizutage en 2006

«« »»

avec leurs nouveaux « subordonnés». Mais ce système a débuté encoreavant, dans les années cinquante,quand les gardiens des Goulagssont arrivés dans les casernes et onreproduit les humiliations et lescruautés qu’ils infligeaient aux pri-

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OOppiinniioonn

La saison de la chasse à l’hommebat son plein au mois de juin, sur-tout pour les jeunes en fin d’étudesqui deviennent les cibles privilé-giées.

Témoignage de Katia, volontairedans l’organisation des Mères desoldats :« Je me souviens être allée avec unami chercher son diplôme de find’étude d’ingénieur. Il savait qu’ilétait recherché et se tenait sur sesgardes. Nous nous promenionsdans les couloirs de l’université à la

quête de documents quand sou-dain il me prend par le bras, “vite,on dégage d’ici’. Il avait reconnu àtemps les représentants du bureaude recrutement qui l’attendait où ilétait censé récupérer son diplôme.Depuis nous nous cachons d’appar-tements en caves, ne dévoilant ja-mais notre vraie identité. »

La violence est donc connue, maistue. Quand on en arrive à ce point,les seules qui osent encore montrerles crocs pour défendre leur progé-

niture sont les Mères des soldats.L'organisation des Mères de soldatsde Saint-Pétersbourg est créée en1991, cette organisation non-gou-vernementale lutte pour la défensedes droitsd e sconscrits,des jeunesappelés et

LLaa ssaaiissoonn ddee llaa cchhaassssee àà ll’’hhoommmmeebbaatt ssoonn pplleeiinn aauu mmooiiss ddee jjuuiinn

de leur famille.Ella Polyakova, connue en Russiepour défendre activement ces sol-dats, en est actuellement la prési-dente.

L’organisa-tion subie del o u r d e spre ss i ons ,des menacesq u o t i -diennes etne jouied ’ a u c u n sstatuts re-connus enRussie. Lesseuls appuisdes Mères

des Soldats de Saint-Pétersbourgsont ceux d’organismes européensde défense des droits de l’homme etde particuliers étrangers qui leurfournissent des financements.

Il y a peu d’espoirs de changementsde procédure dans l’armée, car enRussie les civils et les militaires vi-vent dans deux mondes différentset séparés. Les lois du monde civil(respect des droits de l’homme,Constitution, etc …) ne s’appli-quent pas dans les casernes, lasphère militaire obéit à ses propres

règles et n’a de compte à rendre niaux organisations civiles, ni au gou-vernement.Toutefois depuis 2006, un mouve-ment de contestation nait dans les

hautes sphères militaires. Une pre-mière mesure en 2008 réduit le ser-vice militaire de deux à un an, maisréduit aussi les chances d’y échap-per… Et contre la pratique du bi-zutage même ? Rien.

Un célèbre monsieur a dit “Lemonde est dangereux à vivre! Nonpas tant à cause de ceux qui font lemal, mais à cause de ceux qui re-gardent et laissent faire.” Einstein.Méditons…

Céline Sandrin

Coups de bottes... un geste trivial ?

«« »»

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OOppiinniioonn

PPoouurrqquuooii rreennttrreerr eennééccoollee ddee ccoommmmeerrccee??

Cette question, tout le monde se l’estdéjà posée. Pourtant, combien il estdifficile d’y répondre avant d’y être !

On peut regarder les salairesgénéralement plus élevésdes ESCiens, le réseau des

anciens élèves, les soirées, etc. pourse rassurer. Mais il y a d’autres fa-cettes auxquelles on pense moins.Voici donc les vraies bonnes rai-sons de rentrer en école de com-merce :

GEM a dû vous rabâcher qu’elledispose du plus grand couloir asso-ciatif. Et bien cela prend une im-portance que personne nesoupçonnait en venant ici. La sé-lection lors des oraux a forcémentjoué : le jury essayant de recruterles personnes les plus dynamiques,les écoles de commerces sont géné-ralement peuplées d’étudiants quifourmillent d’idées, qui ont soifd’action. Chaque personne étantpassées par la fac pourra l’affirmer: ici, les gens se BOUGENT !

Les locaux : les conditions de tra-vail sont tout autre ici. Allez faireun tour sur le campus, et faites unepetite comparaison.

La communauté : non pas le réseaudes anciens élèves, mais la commu-

nauté des ESC à l’intérieure del’école. Même si tous un jourou l’autre, nous en avons eumarre de rester qu’entre nous,il faut avouer que cela est bienconfortable : l’école deviens lecentre de notre vie, nous allonsa des soirées entre nous, tra-vaillons entre nous, partici-pons à des asso entre nous, etc.C’est sans doute critiquable,mais il est toujours agréable d’allerdans des soirées ou l’on passe 80%de notre temps à dire bonjours àtoutes les personnes que l’onconnait !

Les professeurs… Qui penseraitqu’il est possible qu’un professeurvous inonde de mails pour être sûrque vous ayez compris un point ducours ? Que ce soit par mail ou surmoodle, il est agréable de savoirque ses professeurs sont disponi-bles.

Notre mot à dire : que ce soit autravers des questionnaires vis-à-visdes professeurs, des délégués, ougrâce à ce journal, les étudiants nese gênent pas pour faire connaitreleurs mécontentement à l’adminis-tration. (si vous avez la moindre re-marque ou question ; passez aulocal pour qu’elle soit publiée dansle journal, avec la réponse de l’ad-ministration).

Il paraît évident que lorsque l’onpaye le prix fort pour n’importequel service, on attend un juste re-tour sur investissement. Avec9000€ de frais de scolarité contre150€ pour l’université, les condi-tions de travail doivent être au top.Nous sommes étudiants, certes,mais également client d’une forma-tion, et nos exigences doivent êtrerespectées. C’est là tout l’art degérer une école : être au service desentreprises, de la CCI, et des étu-diants.

Pour conclure, il paraît importantde dire que l’on dispose d’énormesressources ici, et qu’il convient deles exploiter. Beaucoup de chosespeuvent être faites dans cette écolepour l’améliorer (plus de contactsavec les étrangers, recyclages despapiers, plus d’international, etc.)et l’avantage d’être dans cette école,c’est de se dire : c’est possible !

Swann FERRAND

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iinnssoolliittee

IIll eesstt ll’’hheeuurree ddeess iinnssoolliitteess !!

Lors d'une vente aux enchèresorganisée à Dallas, une mèche decheveux d'Ernesto Che Guevaraa été vendue 120 000 $. Dom-mage pour toi Bernard Laporte,tu as loupé le filon…

Un employé du gaz au Bangladesh a réussi à amasser,en 12 ans de carrière, 145 millions $ de pots-de-vin,alors que son salaire mensuel était de 100 $ environ.

Avis aux 3A sortant de l’école et qui galèrent à trouver unCDI.

EEtt ddaannss ll’’ééccoollee,, qquuooii ddee 99 ??

Alors que le nombre d’élève en 1A s’élève désormais à plus de 600, lenombre de place dans l’amphi se limite à environ 550. PONCTUALITEsera le maitre mot.

00 :: le salaire moyen que nous, honorables stagiaires, nous avons touchédurant l’été… hors ESCapade…

00 bis : le prix de la cotiz à X’pression. Au niveau des autres assos, ça sepasse comment ?

Pour finir en beauté: plus de 27 000: intéressant… que cela peut-il bienêtre ? et bien je vous le donne dans le mille : le prix de notre scolarité,aka le prix du Bonheur ??? Christelle Lebrun

Qui parle de crise? 1000 euros leplein pour un yatch!!

Un Européen utilise en moyenne13 kg de papier toilette par an.Imossel VS Dulcolax, Dulcolaxgagne.

Les Français passent quoti-diennement 3 heures 27 de-vant leur télévision. Top

Chrono : Je me lève, Foudre, jemange, Attention à la Marche, jedigère, Les Feux de l’Amour, je parsà la plage, je rentre Secret Story (ouC dans l’air quand je suis d’humeurintellectuelle), je mange, Plus Bellela Vie, je pars boire un coup, je re-viens, Faites entrer l’accusé…

Usain, you’re the

best : 9,58!

BBrreesstt--LL

oonnddrreess :: 00

,, 9999 cceenn--

ttiimmeess!!!!

FFllyy ((mmaayy))BBee,, oouu

ccoommmmeenntt êêttrree rraassssuu

rréé……

A la résidence de la Lanterneà Versailles : 45 minutes,temps maximum de footingpour Mr le Président, ensuiteon appelle le SAMU

Et tout ça sans trucages!!

LLeess IInnssoolliittee eenn CChhiiffffrreess::

9999%% de chance d’avoir la grippe A, 1% la chance d’avoir une dose de Ta-miflu. On se lève tous pour Roselyne.

4422 degrés, telle a été la température moyenne à Grenoble pendant l’été…21 degrés, telle a été la température moyenne en Bretagne pendant l’été…et on s’étonne qu’il y ait des Bretons indépendantistes !

1133 aannss, l’âge du plus jeune bachelier (Waouhh), 187, sa taille en cm(trop fort ), mais 0, le nombre de mention qu’il a obtenu au bac (ça, c’esttrès petit par contre)

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1188

JJDDAAAAvviiss aauuxx aarrttiisstteess!!

CCrreesscceennddoo ss’’iinnvviittee ssuurrllee ddeevvaanntt ddee llaa ssccèènnee

Une voix sélève entre lesmurs de pierre, piano etchant se mêlent à la res-

piration mal retenue de l’assem-blée. Des notes se dessinent dansl’air entourant légerement la mé-lodie qui s’échappent de la jeunefille au centre de la scène.Une représentation de l’Opéra deVienne ? Eh non, nous noustrouvons en réalité à Grenoblepour un spectacle d’une grandequalité menée par les étudiants deCrescendo. La voix est celled’une étudiante, la pianiste unautre de ses compatriotes gé-miens et le public des gémienséberlués de se voir tant apprécierune musique classique !

Crescendo est une porte ouvertesur une musique trop souvent as-sociée à une culture élitiste. Découvre avec l’équipe de Cres-cendo le Classique réinventé sousles doigts de tes camarades.Crescendo organise en Janvier2010 un grand concert inter-étu-diant, si tu es motivé pour y par-ticiper ou simplement curieux,viens vite nous voir à la Zone Art.

Crescendo remet la musique clas-sique à l’honneur, néophyte etconnaisseurs mélangés en un seulpublic pour s’immerger dans un ré-pertoire de grande qualité.

AAvveecc aaLLiivvee,, llaa ZZoonnee AArrtt ss’’eennggaaggeeddaannss llaa lluuttttee ccoonnttrree llee ssiiddaa !!

Cette année, la Zone Art vous faitdécouvrir son dernier né apres lafin des Nuits Unplugged , Alive.C’est en musique que la nouvelleéquipe espère collecter des fondset ainsi soutenir son partenaireofficiel, le Sidaction.

Apartir d’octobre unconcert aura lieu chaquemois, sous des formes

diverses : aerwork à la K-fêtpour vous relaxer après lescours, scènes ouvertes à la dé-

couverte de la chaleur des barsgrenoblois, concerts en extérieuret surtout un concert évenementà Grenoble le 10 février avec desartistes de renommée nationale!

Lors de ces évènements, près de10.000 préservatifs seront distri-bués pour encourager les Gre-noblois à se protéger.

N' oublions pas non plus qu'Alive organisera également unegrande journée de sensibilisa-tion le 1er décembre à l’occasion

de la Journéemondiale de luttecontre le sida...alors sortez cou-verts et en mu-sique !

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1199

JJDDAA

AArrttaaggeemm rréévveeiillllee ll’’aarrtt qquuii ggeemm eenn ttooii !!

Avis aux Artistes et aux fans de Pho-tos : Artagem recrute et expose !!

BBee FFaasshhiioonn,, BBee OOnnee,,BBee AAvvaanntt--GGaarrddiissttee

Arrttaaggeemm ?? Le pole art plas-tique –photo de la ZoneArt.

Le but est de faire partager les artsplastiques sous toutes ses formes(peinture, sculpture, dessin, photo-graphie, BD, graff…) aux étudiantsde l’ESC ainsi qu’à la populationgrenobloise dans son ensemble.Font quoi d’autre eux ? Deux concours photo, une expopluridisciplinaire, des sorties aumusée, des ateliers photos et autressi personnes motivées…

Tu as vu dix fois le Diables’habille en Prada et tu rêvesquand même de bosser pour

Anna Wintour, tu te dis que tu de-vrais vraiment songer à arrêter d’al-ler dévaliser Zara toutes lessemaines, tu as fait de Glamour taBible, ou si tu es tout simplement

UUnnee eexxppoo ?? Cette année Artagem veut permet-tre à des étudiants de s’exposercomme de vrais pros (une sorte detremplin artistique). Le but de cetteexposition est non seulement defaire participer autant les jeunescréateurs que les artistes confirmésmais aussi de regrouper autourd'un même thème le maximum dedisciplines : photo, peinture, sculp-ture, dessin, BD, vidéo, graff, per-formance... Plus d’infos ? Tu veux partici-per/aider/former ? Alors passe au local et demandeAwa ou écris un mail à:[email protected]

la mode du vu et revu, costard pleinles rues et petit tailleur chanel dansles couloirs ... il ne faut pas croire lesmédisants et autres mauvaises foies,la mode c’est de l’art, un art guerrierqui se veut toujours à l’avant garde.

TToouuss ddeerrrriièèrree vvooss OObbjjeeccttiiff !! !!Pour la première fois Artagemlance un concours photo intra-gem. En effet, en respectant le thème «il est interdit de… » Laissez allervotre imagination et vos appa-reils. Les photos sélectionnéesiront en finale et un jury profes-sionnel les départagera. Outre leslots, c’est l’occasion de boire unverre en parlant Art et photo.On vous invite donc à participer.

Contacter Christina Bergstromau local de Xpression.

attiré(e) par le milieu du luxe et dela mode et envisage d’emprunterune carrière professionnelle danscet univers, il n’y a plus de doute tues un Avant Gardiste. Avant Gardec’est le pôle mode & Luxe de laZone Art. On organise (entre au-tres) un séjour à Milan pendant laFashion Week, des ateliers deconseil en image, des conférences

sur la mode et lestendances, unsalon du luxe, desventes privées etshowrooms, unconcours dejeunes créateurset bien sûr un dé-filé… Une date àretenir : le 20 oc-

tobre 2009, jour béni au coursduquel nous recruterons nos fu-turs Avant Gardistes.

La Com’Mode

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2200

MMuussiiccWWhheenn MMoonnkkeeyyss ppllaayy rroocckk

Un vent de nostalgie a soufflé surnos oreilles cet été : la mort de Mi-chael Jackson, les 40 ans de Woods-tock… J’imagine que je n’ai pasbesoin d’en rajouter. Je vais doncvous parler d’un des groupes les plusreprésentatifs de notre génération :les Arctic Monkeys.

Les prolifiques jeunes singes (3albums en 4 ans plus l’albumdes Last Shadow Puppet

pour Alex Tuner) ont décidé cettefois de faire appel à Josh Homme(Queen of e Stone) pour les pro-duire, dans un désir de musclerleur jeu. L’influence se fait sentirdès le premier titre. Le son est plussombre, plus lourd que sur les al-bums précédents, mais les arrange-ments sont aussi plus sophistiquéset diversifiés (notamment au ni-veau des guitares et des claviers).Malgré de belles mélodies (Fire ande ud) et des refrains accro-cheurs, il manque à cette album devéritables singles. Malgré cela, ledisque Humbug est le plus aboutides Arctic Monkeys.

Cet été nous avons aussi retrouvédeux figures emblématiques durock indépendant américain, Eelset Sparklehorse. Si le premier signeun disque assez inégal, HombreLobo, surtout convaincant sur lesballades, le second nous livre undisque magnifique (e DarkNight Of the Soul).L’album allie lesqualités d’écritures de Sparklehorseaux arrangements modernes et ori-ginaux du producteur Danger-mouse. Le concept : tous les

morceaux sont chantés pardes interprètes différents. Nous entendons ainsi Ju-lian Casablancas (eStrokes), Iggy Pop, NinaPersson (Cardigans),Franck Black (Pixies),James Mercer (eShins)…De manière assezmiraculeuse l’album estparfaitement homogène. Anoter la présence de DavidLynch pour l’aspect visuel du pro-jet.

Changeons de style et penchonsnous sur Daptone Records. Ce labelindépendant est tenu par unebande de musiciens fous de Soul,de Funk et d’Afrobeat, ayant no-tamment participé à l’enregistre-ment de l’album Back to Blackd’Amy Winehouse. L’année der-nière le label s’était fait remarqueren publiant l’album 1.000 Nights dela Soul Sister Sharon Jones et sesDap-Kings rivalisant sans peineavec l’Amy. Cette année le label aconfirmé son excellent goût. Toutd’abord est sorti en début d’annéeMaking e Road By Walking duMenahan Street Band, album ins-trumental mêlant soul-funk rappe-lant les BO de Blaxploitation ou lesmorceaux de Cymande, jazz cool àla Horace Silver et inspirations afri-caines. Ensuite le label est partichercher des vieilles « gloires».Tout D’abord, Naomi Shelton &e Gospel Queens avec son albumWhat Have You Done My Brother.Au menu soul de la moitié des an-nées 60, chœurs gospel et orgue

Hammond…Et enfin Lee Fields &e Expressions dont l’album MyWorld est tout simplement le meil-leur album Soul de 2009 (et il au-rait pu être celui de 1971d’ailleurs).Lee Fields est un parfaitpetit James Brown de poche et lesarrangements, rappelant par exem-ple ceux du label Invictus en sontemps, sont sublimes.Si vous êtes conquis, je vousconseille, sur ce même label, les al-bums du Budos Band, d’El MichelAffair, des Poets Of e Rythm, desSugarmen 3 et des Whitefield Bro-thers.

Toujours dans un esprit soul maisplus proche des l’univers des GirlGroup des années 60 (tel que lesShangri-Las, les Ronnettes, LesCrystals, Les Supremes) : l’albumNow ! du groupe espagnol e Pep-per Pots. Si vous vous souvenez desPipettes et que vous aimiez, vousrisquez de fortement apprécier,parce que c’est bien mieux réussi.

Louis Quignon

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CCiinnéémmaa

FFuullll MMeettaall JJaacckkeettPour cette rubrique nous avonslaissé la parole aux professionnels del’école…place au 7e art, place au 7eboulevard !

C’était pas ma guerre !» Il nes’agit pas d’une parodie deRambo, mais la phrase sied

comme une sulfateuse à Full MetalJacket de Stanley Kubrick. Le vé-néré réalisateur avait toujoursnourri l’envie de faireun film de guerre ;chose faite en 1987 avecce long-métrage quinous brûle comme unbidon de napalm parun propos explosif : laGuerre du Vietnam.Comme le dit le ser-gent-instructeur Hart-man : «Vous n'êtes quedu branlomane végéta-tif, des paquets demerde d'amphibiens,de la chiasse !», et cen’est que le début pournos pauvres soldatsaméricains.Les soldats justement !La première partie sedéroule dans un camp d’entraîne-ment pour GI’s où une unité dejeunes recrues va apprendre ce mé-tier comme le conçoit le sergent-instructeur en face duquel mêmeles permanents de GEM les plushais passeraient pour des enfantsde cœur. Au fil de l’entraînement,

fait d’humiliations et de répri-mandes, c’est à un conditionne-ment en machine de mort auquelon assiste et dont tous ne sortirontpas indemnes. Très drôle, cette pre-mière partie nous laisse cependantau travers des tripes une balle deplomb. Et du plomb, il y en aura !Full Metal Jacket est d’ailleurs leseul film traitant de la Guerre duVietnam à montrer des combats

urbains, très rares au cours duconflit, les villes dévastées offrant àKubrick un décor brutal où lesmurs renvoient encore un peumieux les échos des coups de feu.La seconde partie montre donc lescombats comme les vit le soldatJoker (Matthew Modine). Corres-

pondant de guerre, il est chargé decouvrir les combats suivant l’offen-sive du Têt. Kubrick profite de cetteoccasion, au passage d’une scèneacide, pour décrire les consignespropagandistes données par l’état-major américain. Joker sera amenéau plus proche des combats et severra confronté aux réalités d’unconflit qui a traumatisé la plusgrande nation du monde.

Le film a connu avecl’Irak un cruel regaind’actualité. C’est à se de-mander si l’armée améri-caine apprendra un jourde ses erreurs. Mais laprise de conscience esttoujours possible pour-rait-on espérer. Heureu-sement, des films chocscomme Full Metal Jacketsont là pour nous faireréagir. Il parvient avecbrio à nous identifier àces soldats et à envisagerla guerre autrement. Ceciafin qu’elle ne détruise àsa suite l’âme et l’esprit deceux qui la mènent.

DDiiffffuusséé ppaarr 77eeBBoouulleevv’’AArrtt llee MMaarrddii66 OOccttoobbrree àà 2200hh3300 eenn VVOO aauu ccii--nnéémmaa LLee CClluubb,, GGrreennoobbllee

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BBooookk’’iinn

LLee GGeemmiieenn àà ll’’aannccrree

L’été, rien n’est plus normal que derêver de voyages. Particulièrementlorsque l’on se retrouve en stage,coincé entre une photocopieuse etune machine à café. Cependant,faute de temps et d’argent (conven-tion de stage oblige), on est souventobligé de trouver un substitut auvoyage. C’est ce qui m’a poussé à lireCher amour.

Quand l’on connaît BernardGiraudeau, on sait qu’il al’âme d’un voyageur. Il a 16

ans en 1963, quand il entre dans laMarine Nationale. Deux tours dumonde plus tard, il débute sa car-rière de comédien avant de se lan-cer dans le cinéma. Comme acteurpuis comme réalisateur. En 2000,atteint d’un cancer, il est obligé deralentir son activité. Il en profitepour écrire et nous faire partagerses expériences de voyages.Dans Marin à l’ancre l’auteurs’adressait à un ami handicapé enlui décrivant des voyages qu’il nepouvait malheureusement pasvivre. Ici, il s’adresse à la femmequ’il aime mais qu’il ne connaît pasencore. Il l’espère, la devine et luiparle, sans savoir si elle existe ou lelira un jour. Pourtant, il est sou-cieux de lui faire partager ses aven-tures et plus encore, de la séduire.Grâce à ses récits, il l’emmène enAmazonie, au Chili, au Cambodgeet à Djibouti. Armé de sa caméra etde son stylo, il parcourt le monde.Il ne revient à Paris, son « port d’at-

tache », que parce que sa professionde comédien l’exige. Son métierd’acteur le pousse aussi à voyager.Après chaque représentation dethéâtre, il retourne sur ses lieux detournage. A l’autre bout du monde.Dès les premières pages, on ne peutque constater une évidence : Gi-raudeau a un style. Lorsque l’on re-ferme son livre, sa poésie et sesdescriptions passionnées résonnentencore dans notre tête. Les expé-riences qu’ilnous rap-porte n’ontpas été inven-tées. Il a réel-lement connula déforesta-tion en Ama-zonie, lesd é c h a r g e saux Philip-pines et lesmines duChili. S’ilnous parlebeaucoup dethéâtre, on nesaura riend’un tour-nage : « Jem’abstiendraide vous dé-crire une at-mosphère dep l a t e a u ,b e a u c o u pl’ont déjà faitet c’est trèsennuyeux ».

Vos vacances sont finies ? Raisonde plus pour lire Cher amour. Celivre vous permettra d’effectuer ceque l’auteur appelle un « voyageimmobile » : la lecture d’aventures àdéfaut d’aventures …

Cher amourBernard GiraudeauEd. Metailié, 272 p., 17€

Robin Vanlerberghe

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MMOODDEEUUnn pphhéénnoommèènnee iinntteemmppoorreell

-Ca vous fait rire ?-Non, non c’est rien je trouve que les deux ceintures sont parfaitementidentiques mais vous savez j’ai encore beaucoup à apprendre sur lesfringues.-Sur…sur les fringues ?! ha je vois, vous croyez que tout ça n’a rien à voiravec vous. Vous regardez dans votre placard et vous choisissez, tiens cepauvre vieux pull over par exemple parce que vous voulez signifier auxautres que vous vous prenez trop au sérieux pour vous intéressez aux vê-tements que vous devez mettre mais ce que vous ignorez c’est que ce pulln’est pas simplement bleu, n’est pas turquoise, il n’est pas lapis, en fait il estbleu céruléen, et vous êtes aussi parfaitement inconsciente du fait qu’en2002 Oscar de la Renta a créer une collection de robe bleu céruléen et jecrois que c’est Yves Saint Laurent n’est ce pas qui a créer les vestes mili-taires bleues céruléens. [...] Bref, ce bleu céruléen représente des millionsde dollars et un nombre incalculable d’emplois et je trouve assez amusantque vous pensiez avoir fait un choix qui n’a pas été édicté par l’industriede la mode alors qu’en fait, vous portez un vêtement qui a été choisi pourvous par les personnes qui se trouve dans ce bureau au beau milieu d’untas de « fringues ».

(Extrait du Diable s’habille en Prada)

La mode paraît être un sujetsuperficiel et pourtant soninfluence est considérable.

Même les personnes qui ne suiventpas son actualité et/ou celles qui lajugent futile et accessoire y sonttoutefois inconsciemment confron-tées. Nous évoluons dans la société duparaitre. Nous nous pavanons, ha-billés chaque jour différemment,arborant fièrement des vêtementsreflet de notre personnalité. Maisce qui est intéressant ce n’est pas deconstater que la mode est omnipré-

sente, ce n’est pas non plusde voir que même les plusréticents sont inconsciem-ment touchés par les phé-nomènes de modes. Ce quiest intéressant c’est de voircomment le paraitre prendle pas sur l’être. Le vêtementpermet à la fois la différen-ciation mais il est égale-ment un moyend’identification à ungroupe.

La personnalité, l’origina-lité, être différent ! Les pro-pagandes modernes nous incitent àla différenciation. Aussi, les per-sonnalités ne se créent pas naturel-lement mais en réponse à ce besoind’originalité. Ce qui importe pourbeaucoup d’individus en quête deconfiance en soi, c’est le regard des

Une nouvelle rubrique mérite uneintroduction, cet article en fera of-fice. Notre but sera, au fil des diffé-rents numéros, de découdre lesmultiples pièces de ce large sujetqu’est la mode.

autres. Il faut donc paraitre : parla tenue vestimentaire, par le lan-gage, par les faits et gestes, les ac-tivités,… car la mode n’est pasqu’une affaire de « fringues »,c’est un tout. La mode n’est pas un sujet super-ficiel car elle peut influer sur lesmœurs d’une population. Elleévolue, elle disparait, réapparaitet crée donc un lien entre les gé-nérations. Elle crée un passé, unfutur et donc une histoire. Lamode possède sa propre histoire.C’est un art mais également uneéconomie. Une économie quivoie défiler des personnalitésdont les noms resteront à jamaisassociés à des marques, à desstyles,…

Les lumières se tamisent, unemusique rythmée et enivranteprend possession des lieux etnous plonge dans un univers deluxe et de paillettes. Les yeuxscintillants, c’est avec une eupho-rie certaine que nous nous délec-tons du show...

Mélody Banquet

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Toute l’année, Millési’Mets consa-crera cette rubrique à la découverte: nouvelles recettes, nouvelles saveurs! Lecteurs gourmands, nous vousprésentons pour la rentrée une ver-sion revisitée du Grenoblois, le gâ-teau aux noix typique de la région,qui devrait être apprécié des ama-teurs de chocolat.

IInnggrrééddiieennttss

-3 œufs-9 cuillères à soupe de farine-6 cuillères à soupe de sucre-2 cuillères à soupe de chocolat enpoudre-1 sachet de levure-1 tasse de noix en poudre-Des raisins secs (plus ou moins,selon vos goûts)

Il y a une question qui nemanque jamais d’être posée unefois de retour dans la demeure

familiale, que ce soit par votre ten-dre grand-mère ou votre charmantvoisin. « Alors, qu’est-ce qu’on t’ap-prend dans ton école ? ».

Cette fois, plutôt que de parlermarketing, comptabilité ouMQAD, nous vous proposons uneexplication concrète : à GEM, onapprend aussi à cuisiner (ou pas).Et la recette de ce mois-ci a deuxpoints forts : succulente, elle estaussi extrêmement simple et rapideà réaliser (cela dit, soyons clairs : sivous n’aimez ni les noix, ni le cho-colat, vous risquez de ne pas l’ap-précier à sa juste valeur). Desarguments de choc pour répandrel’esprit grenoblois partout enFrance pendant les vacances.

Parlons peu, parlons bien, il esttemps de commencer avec la listedes ingrédients (ingrédients qu’ontrouvera aisément, que ce soit dansle placard pour les étudiants quicuisinent, ou dans le supermarchéle plus proche pour les autres). Etpas d’inquiétude : on se débrouillesans balance.

Maintenant qu’on atout mis sur la table,qu’est-ce qu’on en fait ?

Pensez d’abord à fairepréchauffer le four à180 degrés (à adapterselon votre four et seshabitudes de cuisson,certains sont capri-cieux !). Puis mélan-gez dans un plat lesœufs et le sucre. Ajou-tez ensuite le reste : fa-rine, poudre de noix,chocolat, raisins et le-

vure. On mélange, on met dans unmoule, et au chaud pour 45 mi-nutes... C’est tout ! Difficile de faireplus simple, n’est-ce pas ?

N’hésitez pas à venir nous fairepart de vos expériences culinairesau local.

LLee GGrreennoobbllooiiss eenn ccuuiissiinnee

BBoonn AAppppeettiitt!!

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DDaahhuu

LLee mmooiiss ddee SSeepptteemmbbrreevvuu ppaarr llee DDaahhuuChers Gémiens, après des vacancesbien méritées pour les 1A et desstages facebook pour les 2A, il esttemps de vous détendre dans votrebelle ville.

C’est pourquoi le Dahu, vouspropose en exclusivité unepetite sélection des lieux et

évènements à ne pas louper cetterentrée. Gémiens, ne faites passemblant d’être surbookés, dutemps, vous en avez ! (n’est-ce pasles parcours asso)Samedi 12H30.Il est temps de se lever ! Rien de

déguster œufs bio, pain au levain etcafé dans un grand bol en surfanten Wifi sur assoces.com, au coude àcoude avec vos voisins (eh oui, icitout le monde mange sur une seulegrande table en bois). C’est bon,c’est chaud et c’est bio, parfait pourun gémien au foie abîmé.

1155HH0000::Un peu de culture ne vous fera pasde mal, car tout le monde sait quevous n’êtes allés qu’une seule fois auLouvre (et c’était avec votre classede CE2), alors direction le Muséede Grenoble, 5 Place Lavalette, oùse tient actuellement une rétros-

dîner à La Petite Table, charmantrestaurant au 16 rue Barnave, enplein centre ville, où vous déguste-rez une cuisine traditionnelle dequalité à des prix raisonnables. Neratez pas le magret de canard aumiel de romarin.

2222HH3300::Vous attendiez ce moment depuisle début de la journée : boire unverre avec vos potes au TordBoyaux! On oublie le dîner auxchandelles et on goûte à toutessortes de breuvages alcoolisés (oupas, mais c’est quand même mieux): vins aromatisés, planteurs… Il faitchaud, on est serré, on ressort plusou moins en bon état, et c’est pourça qu’on y retourne. Pour la suite des évènements, jelaisse libre cours à votre imagina-tion. Rendez vous en Novembrepour une nouvelle sélection !

Antoine Vigé Hélie

CC’’eesstt ppoouurrqquuooii llee DDaahhuu,, vvoouuss pprrooppoossee eenneexxcclluussiivviittéé uunnee ppeettiittee sséélleeccttiioonn ddeess lliieeuuxx eettéévvèènneemmeennttss àà nnee ppaass lloouuppeerr cceettttee rreennttrrééee..

«« »»

mieux qu’un petit brunch pourfaire taire votre ventre. DirectionPain et Compagnie (Le Pain Quo-tidien), au 1 Rue Lafayette, pour

pective sur l’artisteaméricain AlexKatz. Associé auPop Art dans lesannées 60, il a pré-féré se tenir écarté

du mouvement mais impossible dene pas penser à Warhol ou à Lich-tenstein. Ses peintures, très figura-tives, comportent de nombreuxportraits, de sa femme notamment,et sont clairement influencées parla photo et le cinéma. Ne ratez pasdeux chefs d’œuvre : Purple Windet Luna Park. (expo jusqu’au 27septembre)

2200HH3300::Ayant rencontré une charmantepersonne devant un tableau, vousvous sentez obligés de l’inviter aurestaurant. Vous n’aurez pas beau-coup de chemin à faire en allantUne exposition grenobloise !

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PPoossttEESSCC

DDee GGeemm aauu SSttaarr CCaafféé......

Yannick Châtelain est responsabledu DFR département des Enseigne-ments Appliqués mais c’est égale-ment une forte personnalité del’école. Tous les 2A connaissent sesmitaines, ses lunettes de soleil ou en-core son fort penchant au bavar-dage…

GGeemm IInn WWaayy:: QQuueell aa ééttéé vvoottrree ppaarr--ccoouurrss ssccoollaaiirree ??

YYaannnniicckk CChhââtteellaaiinn:: J’ai fais un BTScommunication puis j’ai intégré leprogramme Forma cadre de l’écoleen 1994 en admission parallèle en2e année. Forma cadre est un pro-gramme pour les professionnel carj’avais travaillé une dizaine d’annéeavant.J’ai travaillé en agence de pub, àFun radio, à Stratégie magazinedonc j’étais dans les médias. J’ai parla suite obtenu un doctorat busi-ness of administration à l’universitéde Newcastle Upon Tyne dansmon domaine d’expertise sur l’inté-gration des logique hackers dansles business models.

GGIIWW:: PPoouurrqquuooii aavveezz--vvoouuss ddéécciiddééddee rreepprreennddrree vvooss ééttuuddeess eett dd’’iinnttéé--ggrreerr ll’’EESSCC ??

YY..CC:: J’ai voulu faire sup de co pouravoir un diplôme qui appuie monexpérience car il arrive un momenten entreprise où si vous n’avez pasle diplôme qui va avec votre savoir,vos acquis professionnels, vous êtes

bloqué, vous ne pouvez pas évoluer.Moi j’étais chef de groupe à straté-gie mais avoir un diplôme de l’ESCouvre des portes.Je ne savais pas ce que je voulaisfaire en entrant dans l’école mais lediplôme était nécessaire.Le savoir que les professionnels ontcompense les déficits de savoir sco-laire.

GGIIWW:: CCoommmmeenntt eenn êêtteess vvoouuss aarrrriivvééàà ddeevveenniirr pprrooffeesssseeuurr àà GGEEMM ??

YY..CC:: Ils avaient besoin de quelqu’unen bureautique et avec mon expé-rience en recherche dans l’internetet mon doctorat in business admi-nistration je correspondais au pro-fil.Mais je préfère avoir eu une expé-rience professionnel avant de fairele doctorat et d’enseigner plutôt quede faire le cursus classique de la facpar exemple où les enseignants ar-rivent avec juste le diplôme et unpeu moins d’expérience de terrain.

GGIIWW:: CCoommmmeenntt ééttaaiitt ll’’ééccoollee àà cceetttteeééppooqquuee ??

YY..CC:: Il y avait un effet d’annoncetrès fort par rapport à la réalité.L’école s’est organisée depuis, je di-rais qu’elle a rattrapée ses préten-tions. Il y a eu des ajustements aufils des ans, on passe par des fric-tions constructives, comme cetteannée pour le parcours associatif.La principale évolution c’est cettecapacité d’organisation et de tou-

jours conserver cette proximitéavec les élèves qui est pour moi leplus important par rapport à l’en-seignement universitaire où il y estsimplement dispensé du savoir.Faire des cours magistraux sans in-teraction n’est pas notre vocation.Moi ce que je recherche et qui est laclé dans cette école c’est cette proxi-mité avec les élèves, c’est vital pourmoi, c’est mon oxygène. Et puis sur-tout dans le parcours associatif, oùnous sommes très fiers de nosélèves, on ne fait jamais la mêmechose, il y a plein de projets. Ce dy-namisme est quelque chose de vrai-ment enrichissant. J’ai la chancedans mon travail de ne jamais fairela même chose, mon cours n’est ja-mais le même, la philosophie d’in-ternet ne change pas mais le monded’internet évolue à une vitesseconsidérable.

GGIIWW:: VVoouuss aavviieezz uunnee aassssoocciiaattiioonnpplluuss jjeeuunnee ?? PPoouurrqquuooii ccee ppoossttee ??

YY..CC:: Non je n’avais pas d’asso maisune opportunité s’est présentée àmoi. La personne qui s’en occupaits’est détachée de son poste pour seconsacrer à autre chose. J’ai passéun an à comprendre le fonctionne-ment des asso, à toutes les connaî-tre. Il a fallu et il faut encorestructurer les associations, ainsique les relations qui les lient à l’ad-ministration. Il faut qu’elles soientprofessionnelles, ce qui ne veut pasdire qu’elles n’ont pas droit de faired’erreur.

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PPoossttEESSCC

Le parcours associatif n’existait pasinitialement, il a été mis en place ily a 5 ans environ et c’est pourquoion se cherche encore et qu’il y a denombreux ajustements à faire.

GGIIWW:: VVoouuss vvooyyeezz vvoouuss éévvoolluueerrddaannss ll’’ééccoollee ??

YY..CC:: Je suis très bien la où je suis,dans ma profession en tant que res-ponsable de DEA. Et j’ai d’autresactivités qui me permettent dem’épanouir. Qui plus est, en tant que chercheurvous avez des papiers, des livres àécrire, être à l’écoute de l’environ-nement en permanence, un cer-tains nombre de colloques àfaire…Mais c’est vrai que beaucoupde personnes ne se rendent pascompte de ce qu’est notre profes-sion. On lit un livre quel qu’il soit,on se demande comment on vapouvoir l’utiliser. Mon travail estégalement de mettre les gens en re-lation. On rencontre des gens et cequi est intéressant c’est de voir en

quoi ils peuvent être utileles uns aux autres. Le rôle de l’enseignant estde vous faire comprendreque des enseignementsqui ne vous semblent pasintéressants pour le mo-ment vous serviront plustard. Mais il faut toujoursplacer l’élève dans la situa-tion d’élève, ce n’est paspour moi un client maisun individu avec qui jepeux échanger sinon onest plus dans une relationsaine.

GGIIWW:: CCoommmmeenntt vvoouussvvooyyeezz cceettttee nnoouuvveellllee aannnnééee ??

YY..CC:: Je pense qu’on a fait le bonchoix. On avait fait une erreurquantitative, on était dans unemasse informe, on était tombé dansun système qui opposait les gens del’administration aux élèves du par-cours associatif. Là 160 c’est géra-ble, c’est un volume avec lequel onpeut échanger. L’année ne va pasêtre facile il ne faut pas se voiler laface, au niveau des sponsors sur-tout. Mais par contre, le point posi-tif c’est que pour trouver desfinancements il va falloir travaillerplus, être plus créatifs, trouver denouvelles idées. GEM met enœuvre de gros moyens humains,organisationnels pour avoir uncouloir associatif de qualité. Au-trefois II m’est arrivé avec des col-lègues de regarder bêtement avecenvie la CCE mais finalement, laCCE canibalise le couloir associatifde l’EDHEC. Alors qu’à GEM, vouspouvez demander à des gens d’au-tres école qui connaissent le milieuassociatif, ils pourront vous citer

AG, la JAI, la zone art, planètesqui est régulièrement solliciterpour des productions d’autresécoles et l’ensemble de nos autresassoces, qui savent s’illustrer etporter les couleurs de l’école en ex-terne.Toutefois, il ne faut pas se rendre «malade » pour les associations nimettre en péril sa scolarité, l’objetc’est d’avoir son diplôme.Réussir à gérer l’asso et les cours jepense que c’est une formation par-ticulièrement efficace mais la prio-rité reste la scolarité.Le problème reste encore que cer-taines personnes n’ont pas la cul-ture ESC et ne reconnaissent pas letravail associatif. Si les gens n’ontpas la curiosité d’aller au-delà despréjugés et de l’image de fêtardsqu’on les associations et qui est ren-voyé par les médias c’est dommage,mais la responsabilité de fairechanger cette image incombe aucouloir associatif.

GGIIWW:: UUnn ddeerrnniieerr mmoott ??

YY..CC:: Le parcours associatif, les gensdu parcours associatif forgent lacréativité de l’école. C’est un labo-ratoire d’expérience. Vous êtes trèsdemandeurs auprès de l’institution,parfois ça en est agaçant mais c’estcela qui fait avancer les chosescomme chaque année chaqueélèves à quelque chose à apporter.

Interview réalisée parMélody Banquet

Yannick Châtelain

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