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full circle magazine n° 1 35 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 1 35 - Juillet 201 8

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn '' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

CCRRYYPPTTEERR VVOOSS DDOONNNNÉÉEESSAVEC CRYPTOMATOR

Photo

:Julio

Martínez

(Flickr.com)

full circle magazine n° 1 35 2 sommaire ^

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous devezdistribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.

Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Crypter vos données p.22

Freeplane p.1 9

Python p.1 7

p.XX

Tutoriels

Q. ET R. p.40

Command & Conquer p.1 5

Inkscape p.24

p.XXCourriers p.39

Jeux Ubuntu p.42

Mon histoire p.34

Actus Linux p.04

Faire des recherches avecLinux p.28

Mon opinion p.XX

Jeux Ubuntu p.44

Graphismes

Critique p.37

Périphériques Ubuntu p.32

Ubuntu au quotidien p.30

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DUMAGAZINEFULLCIRCLE

C omme toujours, nous avons Python, Freeplane, Inkscape, mais, malheureusement, pas de Great CowBasic pour vous ce mois-ci. En remplacement de ce dernier, nous avons un article sur le cryptage de

vos données avec Cryptomator. Mieux vaut prévenir que guérir.

Comme vous vous en souvenez peut-être, depuis le mois dernier, Gord est incapable de poursuivre sarubrique régulière Q. ET R. EriktheUnready (du groupe extraordinaire de Telegram) s'est manifesté et vafaire un essai avec Q. ET R. Alors, applaudissements pour Erik. Q. ET R. est probablement l'une desrubriques les plus populaires du FCM. Pas de pression, Erik.

Nous avons un reportage spécial sur UBports (anciennement Ubuntu) Touch. Ils ont lancé le processuspour l'avenir en créant une fondation. Ce futur contient également une mise à jour de l'ancien 1 4.x Touchvers le nouveau 1 5.x Touch sur lequel ils ont travaillé. Long à venir, cela apporte de grands changements.Ils implémentent également la compatibilité Android. Cela signifie que votre appareil UBports Touch seracapable d'exécuter des applications Android. C'est énorme. Non, ÉNORME. Le manque d'applications estsouvent ce qui empêche les gens d'adopter Touch. Maintenant, il n'y a plus aucune excuse. Vous pouvezvraiment avoir le meilleur des deuxmondes avec Touch.

Amitiés et restons en contact !Ronnie

[email protected]

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AACCTTUUSS

SUSELINUXVENDU POUR

2,535MILLIARDS DE DOLLARS

L a société britannique Micro FocusInternational vend son logiciel Open

Source SUSE au groupe suédois EQTPartners. Cet accord à 2,535 milliardsde dollars fait monter l'action de 6 %.

SUSE Linux était entre les mains deMicro Focus International depuis 201 4et elle a fonctionné comme une divi-sion largement indépendante, en con-currence directe avec Ubuntu, Red Hatet similaires. Son acquisition par EQTPartners signifie que plus de dévelop-peurs et d'ingénieurs seront embau-chés pour travailler sur le produit.

SUSE est le système d'exploitationpréféré pour beaucoup d'activités éco-nomiques, ainsi que pour des banqueset des gouvernements. Les nouveauxpropriétaires pensent que l'injectionde liquidités, et le fait de ne pas êtrebasé aux USA, jouera très fortementen faveur de SUSE…

Micro Focus dit que le prix payé parEQT est « hautement attractif », révé-lant que SUSE a généré un revenu de303 millions de dollars et un bénéfice

opérationnel corrigé de 98,7 millionsde dollars pour l'année se terminanten avril 201 7.

Source :https://betanews.com/201 8/07/03/suse-linux-sold/

PUBLICATION DEMONGODB4.0

M ongoDB est l'une des bases dedonnées appelées « NoSQL » (Not

only SQL - pas que SQL), qui, au bé-néfice de la performance, renonce àcertaines propriétés des systèmes debases de données relationnelles, com-me, par exemple, les schémas, les mé-canismes de verrouillage ou les re-quêtes dynamiques. MongoDB, sansschémas, sauvegarde les données dansdes structures BSON (binary JSON -binaire JSON), supporte la réplicationet se prête bien aux objets de grandetaille comme les vidéos et les grandesimages. Elle est implémentée princi-palement en C++ et distribuée souslicence Apache 2.0 ou sous Affero Ge-neral Public Licence (AGPL) 1 .0.

Les bases de données NoSQL pro-mettent un paramétrage beaucoup plus

rapide, une meilleure mise à l'échelle,une réplication facilitée, et des chan-gements plus rapides des structuresde données afférentes aux bases dedonnées relationnelles. Elles sont doncmieux adaptées aux services Web àfort trafic, qui doivent être toujoursdisponibles. C'est aussi la base dusuccès de MongoDB, qui jouit d'unecertaine popularité.

MongoDB 4.0 étend la base dedonnées avec des transactions, desconversions de type et une intégra-tion dans Kubernetes. La possibilitéde générer des transactions le rendcapable pour la première fois de mo-difier en même temps plusieurs docu-ments de manière cohérente et des'assurer que, soit tous ces documentssous leur forme modifiée ont tous étémis sous contrôle permanent, soit au-cun. Cette assurance couvre aussi lesrépliques de l'instance de la base dedonnées.

Source :https://www.prolinux.de/news/1 /26055/mongodb-40-erschienen.html

Soumises par Arnfried Walbrecht

http://bit.ly/fcm201 8

ENQUÊTE2018 DU FULLCIRCLE

C'est à nouveau la périodede l'année où nous vous de-mandons ce que vous pensezdu FCM, d'Ubuntu et de Linux.

Certaines questions sontobligatoires, d'autres peuventêtre omises si elles ne vousconcernent pas.

Vos réponses aideront à fa-çonner le Full Circle pour l'an-née à venir, alors, s'il vous plaît,utilisez votre sens critique defaçon constructive. Si vous nenous dites pas ce que vouspensez, ou ce que nous faisonsmal, nous ne le saurons pas.

URL de l'enquête :

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ACTUSLABÊTAD'ELEMENTARYOS5.0ETCENTOS6.10 SONT SORTIES

Après beaucoup d'attente, les dé-veloppeurs d'elementary OS ont

livré la première bêta de leur pro-chaine publication, « Juno ». Appelée« Developper Preview » (Aperçu pourdéveloppeur), elle cible les dévelop-peurs de sociétés tierces et d'autresutilisateurs qui sont intéressés par letest des nouvelles fonctionnalités.

Ce cycle de publication aspire prin-cipalement à délivrer une meilleureexpérience en incorporant différentesaméliorations de conception et d'UX.Les concepteurs ont travaillé dur surles icônes et ont modifié environ 1 000fichiers d'icônes. Il y a aussi eu un sautde Gtk+ 3.1 8 à Gtk+ 3.22, entraînantune réécriture complète des feuillesde style.

Elementary OS 5.0 a été mis à jouravec un nouveau jeu de papiers peintspar défaut, des nouveaux effets so-nores, la fonctionnalité d'éclairage noc-turne et une meilleure procédure d'ins-tallation. Il y a aussi des quantitésd'autres améliorations « sous le capot »,ainsi que des correctifs de bogues.

Dérivé des sources de RHEL ren-dues disponibles librement par Red

Hat, CentOS est connu pour sa capa-cité à être utilisée comme serveurtout aussi bien que sur des ordina-teurs de bureau.

La dernière publication, CentOS 6.1 0,arrive lestée de beaucoup de chan-gements en comparaison de CentOS6.0. Toutes les mises à jour depuis lapublication 6.1 0 en amont ont étéaussi rendues disponibles dans les mi-roirs de CentOS.

Source :https://fossbytes.com/centos-6-1 0-elementary-os-juno-beta-released/

CE NOUVEAU MALICIEL DOUBLEPLATEFORME CIBLE ÀLAFOIS LES

SYSTÈMESWINDOWS ETLINUX

U ne des raisons souvent répétéesd'utiliser des systèmes d'exploi-

tation alternatifs est la suggestion queles alternatives à Windows sont plussécurisées, car les maliciels ne sont pasproduits pour ces systèmes minori-taires - en fait, un argument en faveurde la sécurité par le petit nombre.Pour une quantité de raisons, c'est unenotion erronée. La prolifération desattaques à partir du Web, qui, parconception, sont indépendantes desplateformes, car elles dépendent plus

des navigateurs que de l'OS sous-jacentsous lequel elles tournent, édenteplutôt cet argument.

En regardant plus en détail les exé-cutables réels, les maliciels basés surJava tels que McRAT ont proliféré dansle passé, quoique Java sur le bureausoit pratiquement inédit sur les ordi-nateurs des consommateurs en 201 8.De même, comme les entreprises évitentd'installer Java SE sur les stations detravail, la viabilité de cette approches'est réduite. Cependant, Golang deGoogle - qui supporte la compilationcroisée pour tourner sur de nom-breux systèmes d'exploitation - estmaintenant utilisé par les assaillantspour cibler les stations de travail sousWindows et Linux.

D'après un rapport de JPCERT, lemaliciel WellMess peut opérer surWinPE (Windows Preinstallation Envi-ronment - Environnement de pré-ins-tallation de Windows) et sur Linux viaELF (Executable et Linkable Format -Format exécutable et liable). Le mali-ciel donne à l'assaillant à distance lapossibilité d'exécuter des commandesarbitraires ainsi que de téléverser ettélécharger des fichiers, ou de lancerdes scripts Powershell pour automa-tiser les tâches. Les commandes sonttransférées au matériel infecté via desrequêtes « RC6 HTTP POST » cryptées,

avec une transmission des résultatsdes commandes exécutées au serveurde contrôle-commande via les cookies.

Source :https://www.techrepublic.com/article/this-new-dual-platform-malware-targets-both-windows-and-linux-systems/

UN BOGUE DANSUBUNTUPERMETÀQUICONQUEAVECUN

ACCÈS PHYSIQUE D'OUTREPASSERVOTRE ÉCRAN DEVERROUILLAGE

U n bogue répertorié dans Launch-pad d'Ubuntu en juin vient seu-

lement d'être rendu public. Ce défautsemble permettre à toute personneavec un accès physique à un ordina-teur d'outrepasser l'écran de verrouil-lage en enlevant simplement le disquedur. Le défaut a été testé sur Ubuntu1 6.04.4 et il n'est pas clair qu'il affected'autres versions d'Ubuntu ou d'autresdistributions, mais il y a de bonneschances qu'il touche d'autres distribu-tions basées sur Ubuntu 1 6.04 telleque LinuxMint 1 8.

L'attaque fonctionne de la manièresuivante : un utilisateur démarre Linuxet ouvre ses programmes et fichiers,puis la machine est mise en veille et

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ACTUSelle se met en mode économique etécrit l'état de la machine dans la mé-moire. À ce moment-là, un assaillantpeut enlever le disque dur et réveillerle système ; puis, il verra l'écran deverrouillage et pourra saisir n'importequel mot de passe pour avoir l'accès.Il pourrait essayer le mot de passe etvoir l'accès refusé, au quel cas il pour-rait faire un appui rapide sur le bou-ton d'arrêt du matériel et obtenir l'ac-cès, ou aucun écran de verrouillagen’apparaîtrait ; à la place, l'écran seranoir et les étapes précédentes peuventêtre tentées.

Source :https://www.neowin.net/news/ubuntu-bug-allows-anyone-with-physical-access-to-bypass-your-lock-screen

UN MALICIEL TROUVÉDANS LE

DÉPÔTUTILISATEURAURD'ARCH

A rch affiche la mise en garde sui-vante sur son site : « Les paquets

AUR sont des contenus personnalisés.

L'utilisation des fichiers fournis est à

vos risques et périls. » L'avertissementdoit être pris au sérieux et les fichiersPKGBUILD dans l'AUR, le dépôt Archdont les paquets sont créés et main-tenus par les utilisateurs, devraient

être toujours vérifiés avant l'installa-tion, sauf si le créateur est de con-fiance, la preuve en est une menacede maliciel pendant le week-end. Lecode est dans le paquet acroread. Unutilisateur attentif a fait état du paquet.Ce que voulait faire le créateur, on nepeut que le supposer.

Le paquet compromis qui a étéorphelin pendant un moment a été prisen charge par un utilisateur surnom-mé « xeactor ». Il a inséré un script quicrée un service systemd qui collecteles données techniques du systèmeinfecté et les envoie sur pastebin. Ce-pendant, « xeactor » a fait une erreurcar son script ne fonctionne pas commeprévu. Deux autres paquets ont étécompromis de la même manière. Tousles paquets concernés ont été retiréset « xeactor » a été bloqué.

Source :http://www.prolinux.de/news/1 /26074/malware-im-arch-user-repository-aur-gefunden.html

MINIMALUBUNTU POUR LESCONTENEURS ET LE NUAGE

P ar défaut, Linux vient avec toutun tas d'extras. En général, c'est

une bonne chose. Mais, parfois, vous

ne voulez que le minimum vital pourvotre serveur, vos conteneurs ou pourle nuage. C'est là que la dernière pa-rution d'Ubuntu de Canonical, Mini-mal Ubuntu, entre en scène.

Quand Canonical dit « Minimal »,elle dit bien minimal. Ne pesant qu'unmaigre 29 Mo pour l'image Dockerd'Ubuntu 1 8.04, Minimal Ubuntu peuttenir sur un CD où il restera des cen-taines de Mégaoctets libres.

Ce n'est pas la première fois queCanonical propose un Ubuntu de faibleencombrement. L'image ISO d'UbuntuMinimal, d'environ 40 Mo, est conçuepour des gens qui téléchargent lespaquets à partir d'archives en lignelors de l'installation.

Alors que cette publication est utileprincipalement pour les amateurs, Mi-nimal Ubuntu 1 8.04 à support à longterme (LTS) sert comme un excellentsystème d'exploitation pour conteneurs.Il permet au développeurs de dé-ployer et de démarrer plus rapidementdes applications en conteneur dansdes nuages multiples. L'image d'Ubun-tu minimal est déjà utilisée commeimage standard de Docker Hub Ubun-tu 1 8.04 LTS.

Comme l'a dit Paul Nash, le res-ponsable produit du Google Cloud

Group : « La petite taille de Minimal

Ubuntu, quand elle est déployée avec

une VM rapide fournie parGCE, aide à

livrer des temps de démarrage cons-

idérablement améliorés, faisant d'eux

un excellent choix pour les dévelop-

peurs cherchant à construire leurs ap-

plications sur la plateforme Google

Cloud. »

Ce n'est pas seulement vrai pourGoogle Cloud. Ces avantages fonc-tionnent sur n'importe quel nuage. Ilest disponible pour Amazon EC2,Google Compute Engine (GCE), LXDet KVM/OpenStack.

Source :https://www.zdnet.com/article/minimal-ubuntu-for-containers-and-clouds/

LADISTRIBUTION LINUXDEBIAN«STRETCH »9.5 ESTDISPONIBLEAU TÉLÉCHARGEMENT

D ebian « Stretch » 9 a été publiéeil y a plus d'un an - le temps passe

vraiment vite ! Depuis, la très popu-laire distribution Linux a été téléchargéeparun nombre incalculable d'utilisateurs.

Aujourd'hui, la cinquième publica-tion ponctuelle est disponible. En d'au-

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ACTUStres termes, Debian Linux « Stretch »a connu une étape majeure, la versionstable 9.5. Le système d'exploitations'améliore en permanence, avec desmises à jour de sécurité et des ré-solutions de problèmes, et la 9.5 nefait pas exception. En fait, elle com-prend un correctif pour Spectre V2.Autre point significatif, l'installeur deDebian a reçu une mise à jour.

« Le projet Debian est heureux de

vousannoncerla cinquièmemise à jour

de sadistribution stableDebian 9 (nom

de code « Stretch »). Cette publication

ponctuelle ajoute principalement des

corrections pour des défauts de sécu-

rité, ainsi que quelques ajustements

pour des problèmes sérieux. Les notes

d'information sur la sécurité ont déjà

été publiées séparément et sont réfé-

rencées là où elles sontdisponibles », aindiqué le projet Debian.

Le projet continue, « Merci de

noter que la publication ponctuelle ne

constitue pas une nouvelle version de

Debian 9, mais seulement des mises à

jourde certains de ses paquets. Il n'est

pas nécessaire de supprimer le media

“Stretch”ancien. Après installation, les

paquets peuvent être mis à jour aux

versions en cours en utilisant un miroir

Debian à jour. Ceux qui installent fré-

quemment les mises à jour à partir de

security.debian.org n'auront pas àmet-

tre à jour beaucoup de paquets et la

plupart de ces mises à jour sont com-

prisesdanscettepublicationponctuelle. »

Source :https://betanews.com/201 8/07/1 4/debian-linux-stretch-95-download/

LARAM DE L'ATARIVCSDOUBLÉE À8GO ; ELLE SERALIVRÉE AVEC LADISTRIB.«ATARIOS»BASÉE SURLINUX

Après l'organisation de la campagnede financement participatif de

l'Atari VCS pour récolter de l'argentet créer le battage publicitaire autourde la prochaine console Atari VCS, laconsole a reçu une mise à jour ma-jeure de son matériel.

Par comparaison aux 4 Go annon-cés précédemment, qui la faisait res-sembler quelque peu à n'importe quelleconsole du coin, l'architecte systèmedu projet Atari VCS, Rob Wyatt, aannoncé que la console serait livréeavec 8 Go de RAM DDR4.

Dans un message sur un blog dequestions/réponses sur Medium, Rob,qui est aussi l'un des hommes impor-tants derrière le système Xbox origi-nal, a annoncé l'augmentation de la

mémoire en donnant quelques autresaperçus de la console.

Comme la société s'approche duprocessus de développement, la nou-velle annonce a fait grimper les es-poirs des amateurs de jeux.

À propos des contrôleurs, le Joy-stick Atari Classic et le contrôleurAtari Modern sont les dispositifs d'en-trée classiques. De plus, AtariOS, l'OSpersonnalisé basé sur Linux, aura unsupport de contrôleur standardisé avecun outil intégré de redéfinition ducontrôleur qui permettra aux utilisa-teurs de redéfinir les boutons phy-siques du contrôleur comme des bou-tons logiques standardisés.

Expliquant les détails de AtariOS, ila dit, « Le cœur de notre architecture

comprendl'hyperviseursécurisé Atari et

un noyau Linux profondément modifié

appelé AtariOS. Tout ceci est sur mé-

moire flash, et avant que AtariOS se

charge, tous les dispositifs de stockage

externes sont vérifiés ; si un dispositif

de lancement est trouvé, L'OS de ce

dispositifestlancéàlaplace. »

Cette séparation entre AtariOS etun autre OS entraînera un refus d'ac-céder aux services d'Atari quand l'au-tre OS tournera.

Il est prévu que l'Atari VCS soitprêt à livrer en juillet 201 9.

Source :https://fossbytes.com/atari-vcs-ram-atarios-linux-distro/

CORRECTIFS CONTRESPECTREV4 ET LES FAILLES DU LAZYFPU, POURREDHAT

ENTERPRISELINUX6 ET

CENTOS6

L es utilisateurs des séries de sys-tèmes d'exploitation Red Hat Enter-

prise Linux 6 et CentOS Linux 6 ontreçu d'importantes mises à jour de sé-curité du noyau qui corrigent certainesvulnérabilités découvertes récemment.

Maintenant que les séries de sys-tèmes d'exploitation Red Hat Enter-prise Linux 7 et CentOS Linux 7 ont étécorrigées contre la variante 4 de lavulnérabilité de sécurité Spectre (CVE-201 8-3639), ainsi que la faille du pro-cesseur appelée Lazy Point State flot-tant Save/Restore, c'est le momentpour Red Hat Enterprise Linux 6 etCentOS Linux 6 de recevoir ces im-portantes mises à jour de sécurité,que les utilisateurs peuvent actuelle-ment installer sur leurs ordinateurs.

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ACTUSComme prévu, la correction la plus

importante est celle de la variante 4de Spectre, une faille du processeurgénéralisée à toute l'industrie micro-électronique qui affecte de nombreuxprocesseurs modernes utilisant uneoptimisation de performance classiqueconnue comme l'exécution spéculativedes instructions Load & Store, qui peutpermettre à un assaillant sans privi-lèges de lire une mémoire avec pri-vilèges via des attaques ciblées parcanal latéral. Les correctifs sont main-tenant disponibles pour les proces-seurs Intel x86 et AMD.

La faille Lazy Point State flottantSave/Restore (CVE-201 8-3665) a étécorrigée aussi dans cette dernièremise à jour de sécurité du noyau pourles séries de systèmes d'exploitationRed Hat Enterprise Linux 6 et CentOSLinux 6, qui pouvait conduire à unefuite des informations de l'état duFPU (processeur de calcul en virguleflottante). De plus, les nouvelles misesà jour de sécurité résolvent aussi unevulnérabilité d'utilisation après libéra-tion dans la fonction mm/mempoli-cy.c:do_get_mempolicy (CVE-201 8-1 0675), qui peut conduire à des at-taques locales par déni de service.

Résolue aussi, une erreur du noyaudans la gestion des exceptions (régres-sion CVE-201 8-8897 et CVE-201 8-

1 0872), qui pouvait conduire de mêmeà des attaques par déni de service.Les utilisateurs de Red Hat EnterpriseLinux 6 sont instamment priés demettre à jour leurs installations dèsque possible et les utilisateurs deCentOS Linux 6 devront mettre à jourleurs systèmes vers kernel-2.6.32-754.2.1 .el6.i686.rpm pour les 32-bit etkernel-2.6.32-754.2.1 .el6.x86_64.rpmpour les 64-bit.

Source :https://news.softpedia.com/news/red-hat-enterprise-linux-6-centos-6-patched-against-spectre-v4-lazy-fpu-flaws-521 965.shtml

25 ANS D'ACTIVITÉ POURSLACKWARE, LAPLUS VIEILLEDISTRIBUTION LINUXACTIVE

L e 23 juillet 1 993, la distributionSlackware Linux fut officiellement

publiée. Basée entièrement sur le sys-tème Softlanding Linux System (SLS),elle était conçue pour les machinesavec des disquettes 3,5”. Au cours deces 25 dernières années, Slackware s'estavérée être l'une des distrib. Linux lesplus influentes.

Les toutes premières publicationsde SUSE Linux et d'autres pionniers

de l'Open Source étaient basées surSlackware ; son influence s'est aussivue sur d'autres systèmes d'exploi-tation avec la philosophie « faites-le

vous-même».

Pour beaucoup d'amateurs de Linux,elle s'est avérée être le point de dé-part de leur voyage avec Linux. Dufait de son expérience douce et deses offres de personnalisation mini-males, elle a donné lieu à un véritableculte. Le site Web du projet l'appelleun effort pour produire la distributionla plus proche d'UNIX avec les « ob-

jectifs jumeaux prioritaires : la facilité

d'utilisationetlastabilité. »

Aujourd'hui, on note que Slack-ware a vu plus de 30 versions et qu'ellereste une distribution active. La der-nière publication, Slackware 1 4.2, aété livrée en 201 6 ; elle offre le choixentre Xfce et KDE comme environne-ments de bureau.

Source :https://fossbytes.com/slackware-birthday-25-oldest-active-linux-distro/

PINGUYOSMET L'ACCENT SURUN VISAGE PLUS JOYEUXDE

GNOME3

P inguy OS 1 8.04 est une distri-bution basée sur Ubuntu qui pro-

pose un environnement de bureauGNOME non standard dans le butd'être plus accessible aux nouveauxutilisateurs de Linux.

Cette distrib. est un OS Linux cos-taud qui met l'accent sur une utilisa-bilité simple et directe pour l'utilisa-teur non-geek de PC de bureau. Sivous n'aimez pas bricoler les para-mètres ou avoir de nombreuses ani-mations amusantes dévoreuses depuissance, Pinguy OS pourrait être unbon choix.

Le bureau GNOME est la seule op-tion d'interface utilisateur, mais ledéveloppeur de Pinguy OS, AntoniNorman, a ajusté l'environnement debureau avec des options logiciellesdifférentes qui ne sont pas habituel-lement incorporées dans GNOME.

Son refus de se contenter deslogiciels ordinaires typiques choisispar GNOME est l'une des plus fortesfonctionnalités de cette distrib. Le dé-veloppeur vous donne les meilleuresoptions d'applications pour créer la

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ACTUSmeilleure expérience utilisateur avecl'environnement GNOMEmodifié.

Pinguy OS est un choix judicieuxpour les utilisateurs débutant sousLinux, car elle est facile à utiliser etoffre une expérience satisfaisante.Cette plateforme informatique claireet réfléchie convient aussi aux utili-sateurs avancés de Linux qui veulentun bureau GNOME plus logique.

Pinguy OS arrive avec des amé-liorations conviviales et un support in-tégré pour les codecs multimédias etles modules internes des navigateurs.L'interface utilisateur modifiée deGNOME a des menus, des panneaux etdes docks améliorés. Elle inclut unesélection des applications de bureaupopulaires triées sur le volet pour beau-coupde tâches informatiquesclassiques.

Pinguy OS pourrait ne pas satis-faire les utilisateurs expérimentés quiaiment contrôler la navigation avecdes raccourcis clavier et des para-mètres systèmes avancés. Cependant,si vous voulez juste que votre sys-tème fonctionne dès la mise en route,PinguyOSa bien des avantages pour lui.

Source :https://www.linuxinsider.com/story/Pinguy-OS-Puts-On-a-Happier-GNOME-3-Face-85439.html

LE NOYAU OPTIMISÉ DECLEARLINUXMAINTENANTDISPONIBLEPOURFEDORA28 ETFEDORARAWHIDE

U n récent fil de discussion de dé-veloppeurs pour la distrib. Linux

Fedora a fait mention des optimi-sations de Clear Linux, qui pourraitêtre intéressantes dans le futur pourles développeurs de Fedora. Il étaitprécisé que Clear Linux d'Intel mon-trait des gains notables en perfor-mance par rapport à Xubuntu.

C'est intéressant pour les dévelop-peurs de Fedora, car actuellement il ya un débat pour savoir si les noyauxClear Linux améliorent vraiment laperformance de façon significative,ou si c'est complètement négligeable.Par exemple, quand Phoronix a essayéle noyau Clear Linux pour Ubuntu,tout ce qu'ils ont réussi à obtenir cesont des temps de démarrage pluscourts, mais à peu près tous les autrestests ont montré des gains minus-cules en comparaison des noyaux habi-tuels d'Ubuntu.

Aussi, il est important de se rap-peler que les noyaux bien ajustés nesont qu'une petite partie du puzzleglobal. Il y a de nombreux autres ré-glages concernés, particulièrement par-

mi l'équipe de développement d'Inteltravaillant sur Clear Linux, où ils ap-pliquent des paquets divers au noyau,et quelques composants vitaux telsque Glibc, GSS et des optimisationsdu compilateur tournant autour deLTO, FMV et PGO.

Néanmoins, que le noyau ClearLinux pour Fedora apporte ou non desaméliorations drastiques de perfor-mance, le potentiel est ce qui compte.

Source :https://appuals.com/optimized-clear-linux-kernel-now-available-for-fedora-28-and-fedora-rawhide/

GOOGLEMET EN PLACE DES

CÂBLES SOUS-MARINS ENTRE LESUSA ET L'EUROPE

G oogle a engagé le spécialiste TESubcom pour repositionner un

câble sous-marin de la côte de la Vir-ginie jusqu'à la côte atlantique fran-çaise.

Le projet de câble sous-marin estnommé Dunant, d'après le vainqueurdu prix de la Paix et créateur de laCroix-Rouge, Henry Dunant. Le câbleà quatre fibres s'étend sur une lon-gueur de 6 400 km d'après TE Subcom

et il est destiné à fournir des capa-cités supplémentaires au réseau globalde Google. La communication annonceaussi que des liaisons à d'autres câ-bles sous-marins dans la région serontfaites. Les coûts du projet ne sont pasmentionnés. Google espère une miseen service en 2020. Un câble sous-marin a une durée de vie entre 1 5 et25 ans, d'après Google.

Google investit déjà dans son trei-zième projet de câble avec le projetDunant. La plupart d'entre eux ont étédémarrés par Google avec des consor-tiums d'autres sociétés. Pour le projetCurie, pour connecter le Chili à Los An-geles, Google apparaissait au départêtre un client privé. La fin de Curie estplanifiée pour 201 9. L'investissementprivé s'applique aussi à Dunant.

Source :http://www.linuxmagazin.de/news/google-laesst-seekabel-von-den-usa-nach-europa-verlegen/

SUSE LANCE UN NOUVEAU

LINUXENTERPRISE POURAIDERÀPASSERÀUNE INFRASTRUCTURE

DÉFINIE PAR LOGICIEL

Les entreprises font de plus en plustourner un mélange d'infrastruc-

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ACTUStures traditionnelles et de celles dé-finies par logiciel ; le lancement deSUSE Linux Enterprise 1 5 a pour butde combler le vide entre les deux.

C'est un système d'exploitation mo-dulaire qui aide à rendre une archi-tecture informatique traditionnelle plusefficace et fournit une plateformeattrayante pour les développeurs. Elleaide aussi à intégrer des plateformesbasées dans le nuage dans les sys-tèmes des sociétés, fusionner le déve-loppement en conteneurs avec le dé-veloppement traditionnel et conjuguerdes anciennes applications avec lesmicro-services.

Cette approche « multimodale » si-gnifie que les organisations peuventfacilement déployer et convertir descharges de travail critiques pour lesactivités dans des environnements tantsur site que dans le nuage public. Pourfaciliter cela, elle utilise une base decode commune pour assurer la mobi-lité des applications.

Enterprise 1 5 comprend des pro-grammes BYOS (Bring-Your-Own-Sub-scription - Acheter votre propre abonne-ment) pour rationaliser l'usage de, oule passage à, Amazon Web Services,Google Cloud Platform ou MicrosoftAzure. Il y a aussi un noyau aux ré-glages personnalisés pour les charges

de travail sur Microsoft Azure pour per-mettre de plus grandes vitesses dedémarrage avec une emprise mémoiremoindre.

De plus, une nouvelle architectureModular+ fait un module de chaqueélément de l'OS. Cela signifie que SUSEpeut livrer des mises à jour du produitet des correctifs plus fréquemment.L'approche modulaire permet aux clientsd'installer uniquement les fonctionna-lités dont ils ont besoin, rendant leurplanification plus facile et réduisantles risques. Elle est aussi conçue pours'intégrer dans des méthodologies mo-dernes de développement telles queDevOps et CI/CD.

Le portefeuille de produits com-prend des versions serveur pour lessystèmes Intel, ARM et POWER, unserveur pour les applications SAP, desversions de bureau et pour stations detravail, et plus encore.

Source :https://betanews.com/201 8/07/1 9/suse-linux-enterprise-1 5/

LES DÉVELOPPEURS DELINUXMINT PRÉVOIENTDES GROSSES

AMÉLIORATIONS DANS

CINNAMON 4.0

L inux Mint est l'un des systèmesd'exploitation les plus populaires

pour une simple raison : il est vraimentbon. En s'appuyant sur Ubuntu, qui estexcellent comme base, et en offrantune expérience utilisateur de premierordre, le succès est largement garanti.

Alors que la distribution se focaliseprincipalement sur deux environne-ments de bureau (DE), Mate et Cin-namon, ce dernier est vraiment la ve-dette. Cinnamon est bon, car il utiliseune interface WIMP (Windows, Icons,Menus and Pointers - Fenêtres,icônes,menus et pointeurs) classique que lesutilisateurs apprécient, tout en sem-blant moderne. Avec Cinnamon 3.8,l'équipe de Linux Mint s'est concen-trée sur l'amélioration de l'interfacedu DE et, aujourd'hui, l'équipe annonceque cette mission continue avec leprochain 4.0. En particulier, l'équipe sefocalise sur Vsync.

Il faut dire qu'il est réconfortant devoir que, pour Cinnamon 4.0, l'équipede Linux Mint se concentre sur la per-formance et les améliorations « sous

http://bit.ly/fcm201 8

ENQUÊTE2018 DU FULLCIRCLE

C'est à nouveau la périodede l'année où nous vous de-mandons ce que vous pensezdu FCM, d'Ubuntu et de Linux.

Certaines questions sontobligatoires, d'autres peuventêtre omises si elles ne vousconcernent pas.

Vos réponses aideront à fa-çonner le Full Circle pour l'an-née à venir, alors, s'il vous plaît,utilisez votre sens critique defaçon constructive. Si vous nenous dites pas ce que vouspensez, ou ce que nous faisonsmal, nous ne le saurons pas.

URL de l'enquête :

full circle magazine n° 1 35 1 1 sommaire ^

ACTUSle capot ». Très franchement, les fonc-tions de l'environnement de bureausont déjà pratiquement toutes pré-sentes et c'est un plaisir à utiliser.Non, on ne dit pas que l'interface estparfaite et que le superflu doit êtreignoré, mais, pour le moment, ce n'estpas la priorité. Les développeurs sontvraiment sur la bonne voie avec Cin-namon 4.0.

Source :https://betanews.com/201 8/07/20/linux-mint-cinnamon-4/

LE DERNIEROSNEPTUNE5.4APPORTE BEAUCOUP

D'AMÉLIORATIONS AUXAPPLICATIONS ETDE

RÉSOLUTIONS DE PROBLÈMES

L a distrib. Linux Neptune OS, baséesur Debian, a annoncé récemment

une mise à jour complète vers Nep-tune OS V5.4, qui apporte de très nom-breuses améliorations et mises à jour.

Pour commencer, l'interface utili-sateur graphique (GUI) a reçu une re-fonte complète avec un paquet appe-lé Neptune Dark, qui comprend unpaquet d'icônes modifié appelé FaenzaDark, qui est fabriqué avec des thèmes

sombres en tête.

Le support matériel a aussi étéaugmenté par une mise à jour dunoyau à la version 4.1 6.1 6, qui devraitremédier au manque de certains pi-lotes pour résoudre des problèmes.D'autres mises à jour notables danscette dernière version comprennentla mise à jour de KDE Frameworks à laversion 5.48 et celle de KDE Appli-cations à la version 1 8.04.3. Cepen-dant, parce que la nouvelle version deKF5 est incompatible avec Qt 5.7, lesdéveloppeurs de Neptune OS devaientramener ses correctifs à la version 5.45.

Pour les mises à jour des logicielset des applications, VLC a été passéen version 3.0.3, qui devrait être engénéral plus rapide, avec beaucoupde résolutions de problèmes. Thunder-bird 52.9 devrait résoudre les pro-blèmes avec les mails encryptés HTMLTet le nouveau menu Excalibur est dis-ponible dans sa version 2.7, ce quirésout les problèmes d'activités mul-tiples et les désordres dans les favoris.

Le gestionnaire de fenêtres pardéfaut pour Plasma, nommé KWin, aété mis à jour à la version 5.1 2.5 quiétait réglée pour être compilée avecQt 5.7 ; ainsi, les utilisateurs devraientvoir des améliorations de perfor-mances vérifiables tout comme de plus

jolis effets d'écran et un meilleur sup-port global du matériel.

LibreOffice est passé en version6.0.6 et les développeurs de NeptuneOS ont résolu un bogue avec MTP quicausait des problèmes quand il es-sayait de partager des fichiers avecdes dispositifs Android à travers uneconnexion MTP.

Enfin, Enlightenment 22 a été rendudisponible en version 0.22.3, conjoin-tement avec Terminology 1 .2.1 .

Source :https://appuals.com/latest-neptune-os-5-4-brings-many-application-improvements-and-bugfixes/

SLAX9.5.0, BASÉ SURDEBIAN,PUBLIÉ ETDISPONIBLE

MAINTENANT SURDES CLÉSUSBÀENCRYPTAGEMATÉRIEL

D epuis qu'il a été rebasé sur lesystème d'exploitation GNU/Linux

Debian, Slack a vu deux publications,les versions 9.3.0 et 9.4.0, qui intro-duisaient de nombreuses améliora-tions et des nouvelles fonctionnalités,dont les lanceurs avec installation enun clic, le support de différents dis-positifs WiFi, ceux de EXT4 et NTFS et

le support de la persistance activéepar défaut en cas de démarrage à par-tir de disques flash par USB.

Avec la publication de la 9.5.0, quiincorpore tous les derniers correctifsde sécurité et mises à jour des logi-ciels du système d'exploitation DebianGNU/Linux 9.5 « Stretch », le déve-loppeur a aussi annoncé la disponi-bilité d'une clé USB pré-installée avecSlax et disposant du cryptage AESbasé sur le matériel, qui peut êtreachetée sur le site Web officiel, maisseulement avec des Bitcoins.

D'après le développeur, le disposi-tif USB est utilisable universellementgrâce à son encryptage AES (Advan-ced Encryption Standard - Norme decryptage étendu) basé sur le matériel,qui est fait directement par le disquelui-même via des clés et sans aucunlogiciel. Quand elle est retirée, la clés'auto-verrouille automatiquement.

Ainsi, si vous réussissez à acheterla nouvelle clé USB cryptée avec Slaxpré-installé, vous serez capable d'utili-ser ce petit système d'exploitationbasé sur Linux tel qu'il était prévud'être utilisé depuis le tout début, àl'époque où il était basé sur Slack-ware plutôt que sur Debian.

full circle magazine n° 1 35 1 2 sommaire ^

ACTUSSource :https://news.softpedia.com/news/debian-based-slax-9-5-0-released-with-usb-key-with-hardware-based-aes-encryption-522072.shtml

CANONICALRÉSOUTDES ÉCHECSDE DÉMARRAGE SURUBUNTU18.04LTS ET 16.04LTS.ÀMETTREÀ JOURMAINTENANT

I l y a deux semaines, Canonical a cor-rigé une régression qui pouvait con-duire à des échecs de démarrage surcertaines machines AMD utilisant la sé-rie des systèmes d'exploitation Ubuntu1 4.04 LTS et qui était causée par unemise à jour du microcode du firmwarepour processeurs AMD, laquelle étaitsupposée mitiger la bien connue Spec-tre, vulnérabilité de sécurité par canallatéral sur les microprocesseurs.

Plus tôt ce mois-ci, le 2 juillet, Ca-nonical a publié une mise à jour desécurité du noyau pour les utilisa-teurs d'Ubuntu 1 8.04 (Bionic Beaver),résolvant un total de six vulnérabi-lités de sécurité, dont une introduisaitune régression causant aussi des échecsde démarrage, qui n'apparaît pas li-mitée aux seuls processeurs AMD,mais aussi aux machines Intel.

Comme Canonical permet aux uti-lisateurs des versions Ubuntu LTS (àsupport à long terme) précédentesd'utiliser le noyau Linux des plus ré-centes versions LTS, le correctif deladite régression causant des échecsau démarrage est aussi disponible pourles utilisateurs d'Ubuntu 1 6.04.4 LTS(Xenial Xerus) qui ont le noyau HWE(Hardware Enablement - activationmatérielle) d'Ubuntu 1 8.04 LTS (BionicBeaver) installé par défaut.

Tous les utilisateurs d'Ubuntu 1 8.04LTS et Ubuntu 1 6.04 LTS doivent met-tre à jour dès que possible leurs ins-tallations aux nouvelles versions dunoyau qui sont disponibles dans lesdépôts principaux et redémarrer leursordinateurs après une installation ter-minée avec succès.

Source :https://news.softpedia.com/news/canonical-fixes-boot-failures-on-ubuntu-1 8-04-lts-and-1 6-04-4-lts-update-now-522073.shtml

LINUX4.18-RC6APPORTE DES

CORRECTIFS AUXPROBLÈMES DE

RÉSEAU ETDE PILOTES, YCOMPRIS UNE SOLUTION ÀSA

RÉPERCUSSION SUR LAVM EN

32-BIT

L es utilisateurs de Linux peuventmaintenant évaluer la sixième pu-

blication hebdomadaire de test dunoyau Linux 4.1 8, intitulé Linux 4.1 8-RC6. Cette livraison fournit beaucoupde solutions à des problèmes de ré-seau et résout d'autres défauts despublications précédentes, car l'équipese concentre sur la publication en ver-sion stable dans un proche avenir.

La plupart des changements dansLinux 4.1 8-RC6 tournent autour dessolutions aux problèmes de réseau,mais aussi des mises à jour des piloteset des architectures, et d'une poignéed'autres améliorations. Celles-ci com-prennent des solutions aux problèmesdes pilotes GPU, les SCSI, NVMA, PCI,Pin-CTRL, des mises à jour d'architec-ture pour Arc, x86, NDS32, PowerPCet d'autres solutions à des problèmesvariés sur les fichiers d'en-tête, la VMet le bruit de FS.

La liste des changements est plu-tôt longue avec beaucoup de « com-

mits » de différents testeurs et déve-loppeurs ; aussi, lisez la liste des chan-gements sur la liste mail du noyau sivous voulez avoir une vue complètede ce qui a été mis à jour.

Le bug de la VM dans les publi-cations précédentes a été résolu dansla dernière RC, il semblerait, toutefois,qu'il y ait quelques retombées pourles 32-bit dans la solution ; ainsi, lesproblèmes émergeaient encore dansla RC5. Cependant, les développeursont espoir que la RC6 ait complète-ment éliminé ces problèmes.

Si tout se passe comme prévu parl'équipe, Linux 4.1 8-RC7 sera la dernièrepré-version, suivie par Linux 4.1 8.0une semaine plus tard, le 5 août, et ilse peut que nous voyions le véritablenoyau stable sortir le 1 2 août. Croi-sons les doigts.

Source :https://appuals.com/linux-4-1 8-rc6-brings-network-and-driver-fixes-including-32-bit-vm-fallout-fix/

full circle magazine n° 1 35 1 3 sommaire ^

ACTUSLES ROBOTS SOUSLINUXCOMPTENTPOUR95 POURCENT

DES ATTAQUESDDOS, CARLESASSAILLANTS SE TOURNENTVERS

LE PASSÉ

Les cybercriminels fouillent le passépour lancer des attaques basées

sur quelques très anciennes vulnéra-bilités, d'après le plus récent rapportde Kaspersky Lab, et ils utilisent Linuxpour le faire.

Dans le second trimestre de 201 8,les experts ont fait état des attaquesDDoS utilisant une vulnérabilité dansle protocole Universel Plug-and-Play,connue depuis 2001 . L'équipe de pro-tection du Kaspersky Lab a égalementobservé une attaque organisée en uti-lisant une vulnérabilité dans le pro-tocole GARGEN qui a été décrite il y alongtemps, en 1 983.

Dans les 1 0 premiers pays qui ac-cueillent les serveurs de contrôle-com-mande (C&C) les plus actifs, les USAsont en tête, comptant pour presquela moitié (45 %) de tous les serveursactifs de botnet C&C au deuxième tri-mestre. Dans le même temps, le Viet-nam a rejoint la liste alors que HongKong en est sortie.

Une des méthodes les plus popu-laires pour monétiser les attaquesDDoS reste le ciblage des cryptomon-naies et les échanges monétaires. Audeuxième trimestre, la cryptomonnaieVerge a souffert d'une attaque surcertaines équipes de minage pendantplusieurs heures, avec, pour résultat,le vol de XVG valant 35 millions dedollars dans la confusion qui a suivi.

Les plateformes de jeu continuentaussi à être des cibles, particulièrementpendant les tournois de eSport. D'aprèsle Kaspersky Lab, les attaques DDoSaffectent non seulement les serveursde jeu (ce qui est souvent fait pourextorquer une rançon en échange dene pas perturber la compétition), maisaussi les joueurs eux-mêmes qui seconnectent à partir de leurs propresplateformes. Une attaque DDoS orga-nisée sur les joueurs-clés d'une équipepeut facilement entraîner la perte decette équipe et son élimination dutournoi. Les cybercriminels utilisent destactiques similaires pour monétiserdes attaques sur les canaux diffusantle flux des jeux vidéo. La compétitiondans ce segment est intense et, parles attaques DDoS, les cybercriminelspeuvent perturber les diffusions enligne et, par conséquent, les revenusd'un diffuseur.

Source :https://betanews.com/201 8/07/24/linux-ddos-attacks/

BASE DE DONNÉESORACLE 18 :MAINTENANTDANS UNE SAVEUR

LINUXTÉLÉCHARGEABLE

L a base de données Oracle estmaintenant disponible sur site au

téléchargement pour Linux, d'aprèsun type bavard et senior d'Oracle.

Mike Dietrich, responsable produitprincipal pour les montées de versionset les migrations chez Big Red, a ditque les utilisateurs peuvent téléchar-ger la 1 8.3 à partir du site d'Oraclesous la forme pratique d'un fichier.ZIP de 4,3 Go.

En plus, les amateurs des bases dedonnées peuvent aussi récupérer lesversions pour les clients Windows (64-bit et 32-bit). Elle est libre d'usage sousles termes de la licence OTN, mais vousdevez vous inscrire sur oracle.com.

« Le téléchargementvousdonne un

fichier zip, mais pas de rpm (Gestion-

naire de paquets de Red Hat). Avoir

celui-ci pourrait prendre quelques se-

maines pourdes raisons inconnues », aécrit Dietrich.

Comme nous l'avions rapporté l'andernier, Oracle a modifié ses incré-ments de numérotation des publica-tions pour des incréments basés surl'année. Ainsi, la base de donnéesOracle 1 8 était précédemment connuecomme la base de données Oracle1 2.2.0.2. Cette société qui fait del'argent (elle a publié 1 3,7 milliards dedollars de profit pour un revenu de39,8 milliards de dollars sur l'annéefiscale 201 7), est passée maintenant àun rythme trimestriel de publication.

Alors que son service pour le nuageet le revenu des licences a grimpé de8 pour cent d'une année sur l'autre,son entreprise tristement célèbre delicences a plongé de 5 pour cent.L'époque est intéressante pour BigRed, particulièrement parce que sonproduit de base de données autonomese fait une place sur le marché.

Source :https://www.theregister.co.uk/201 8/07/25/oracle_database_1 8_downloadable/

full circle magazine n° 1 35 1 4 sommaire ^

ACTUSLESGOOGLEGLASS SONTDERETOUR,MAINTENANTAVECDEL'INTELLIGENCEARTIFICIELLE

L es Google Glass sont vivantes, etelle deviennent plus intelligentes.

Mardi, la société israélienne de lo-giciels Plataine a démontré une nou-velle application pour le gadget placésur le visage. Ciblant les travailleursde l'industrie, elle comprend le lan-gage parlé et offre des réponses ver-bales. Pensez à un Alexa d'Amazonpour l'atelier.

L'appli de Plataine vise un futur oùles Glass seront améliorées avec del'intelligence artificielle (IA), les rendantplus fonctionnelles et faciles à utili-ser. Avec des clients comme GE, Boeinget Airbus, Plataine travaille pour ajou-ter aussi des capacités de reconnais-sance d'image à son appli.

La société a présenté sa techniquepour les Glass lors d'une conférence àSan Francisco dédiée au marché de l'in-formatique dans le nuage de Google.L'appli de Plataine a été construite enutilisant les services d'IA fournis par ladivision « cloud » de Google, et avecle support du géant de la recherche.Google parie qu'en faisant payer d'au-tres sociétés pour qu'elles puissent

exploiter la technologie de l'IA déve-loppée pour son propre usage, celapeut aider à éloigner les clients dumarché de l'informatique des nuagesde ses rivaux, Amazon et Microsoft.

La réunion a eu lieu environ un anaprès que Google a abandonné sonespoir de convaincre les consomma-teurs d'acheter des Glass, avec la ca-méra et l'affichage à hauteur des yeux,ce qui était sujet à controverse du faitdes soucis de vie privée. À la place,Google a relancé le gadget comme unoutil professionnel appelé Google GlassEnterprise Edition. Des travailleurs deBoeing ont été intégrés dans desprojets pilotes en utilisant des Glasssur les lignes de production d'hélicop-tères, et des médecins les ont portésen salles d'examen.

Source :https://www.wired.com/story/google-glass-is-backnow-with-artificial-intelligence/

LEBULLETINHEBDOMADAIRE

DU FULLCIRCLE

Une petite baladodiffusion(< 1 0 mn) avec juste des infor-mations. Pas de blabla. Pas deperte de temps. Seules les der-nières informations traitant deFOSS (logiciels libres OpenSource) /Linux/Ubuntu.

RSS : http://fullcirclemagazine.org/feed/podcast

full circle magazine n° 1 35 1 5 sommaire ^

J 'utilise l'accalmie qui dure depuisun mois pour lire tous les articles

que j'avais stockés et regarder lesvidéos que j'ai ajoutées à ma liste « àregarder plus tard ». Dans cet article,je pense partager certaines applica-tions que j'ai découvertes au cours demes lectures, ainsi que quelques révé-lations générales.

CANTATA

Je suis le genre de personne quitravaille mieux avec un peu de mu-sique en arrière plan. Habituellement,le lecteur de musique que je préfèreétait NCMPCPP et MPD (Music PlayerDaemon). Toutefois, lorsque je parta-geais mon dossier de musique entremon ordinateur portable et NUC, j'aidécidé que j'avais besoin d'une appli-cation que je pouvais utiliser pour re-nommer des fichiers et, généralement,pour organiser le dossier. C'est alorsque Cantata est entrée en scène. C'estune interface graphique pour MPD, cequi signifie que je pouvais toujours uti-liser mes listes de lecture et NCMPCPPquand je voulais. Elle vous permet éga-lement de télécharger la pochette del'album, trouver des renseignementsdessus lors du ripage d'un CD, et

créer des listes de lecture dynamiques.Globalement, l'application fait beaucoupplus que ce dont j'ai besoin, mais faitégalement exactement ce que je veuxquand il s'agit d'organisermes fichiers.

Si vous utilisez MPD et voulez uneinterface graphique qui convient, Can-tata devrait faire partie de la courteliste d'applications à essayer. Ne serait-ce que parce qu'elle semble être l'unedes rares qui sont toujours en déve-loppement actif.

HUGO-REVEAL

Reveal.js est une bibliothèque pourla création de diaporamas en HTML,que j'utilise de temps en temps. Hugoest un générateur de site statiqueque j'ai incorporé dans mon travail.Aussi, j'ai été agréablement surprisquand j'ai découvert un article (dontle lien se trouve dans la section Pouraller plus loin, ci-dessous) qui traite unthème pour Hugo utilisant Reveal.js àtrès bon escient. Essentiellement, ilest possible de transformer votre GSSen générateur de présentation. Le sitestatique qui en résulte peut alors êtrehébergé presque n'importe où (GitHubPages, Netlify, votre propre hébergeur,

localement, etc.), selon vos désirs. Jen'ai pas encore, ni investigué lesdiverses options, ni essayé de faire uneprésentation thématique. Toutefois, sivous cherchez une façon relativementfacile et rapide de commencer avecReveal.js (ou si vous cherchez, tout sim-plement une alternative plus rapidepour quelque chose comme Powerpointou Good Slides), je vous recommandefortement de l'essayer. L'utilisation deMarkdown pour formater ou façonnerles diapositives est beaucoup plus ra-pide qu'une approche typique avecinterface graphique et souris.

LARAVELHOMESTEAD

L'une des séries vidéos que j'aicommencé à regarder était « BuildingSponsorShip » de Adam Wathan (l'undes créateurs de Tailwind CSS) où ildémontre en streaming live le pro-cessus du développement d'une appliLaravel avec Tailwind CSS. La série estune excellente introduction à l'utilisa-tion de Laravel via TDD (test-drivendevelopment ou développement pilotépar les tests, en français), en traitantégalement certains aspects de TailwindCSS. Cela m'a incité à installer Laravelsur mon propre ordinateur. Au départ,

je m'attendais à ce qu'il soit aussi aga-çant à installer et à maintenir à côtéde mes autres applications PHP qued'habitude. En fait, j'ai découvert qu'ilsproposent Homestead - un conteneurvirtuel Vagrant prêt à exécuter et àtester vos projets. Ce serait sympad'avoir une option légère aussi, mais,en revanche, Homestead est extrême-ment robuste. Il serait peut-être pos-sible de trouver un conteneur Dockerqui propose des fonctions similaires,mais la facilité de l'installation et laconfiguration de Homestead compenseles avantages de Docker.

Si vous envisagez d'utiliser Laravel,je recommande fortement de com-mencer avec Homestead comme pointde départ. Si vous êtes développeursur macOS, ils proposent une pluspetite option appelée Valet.

TEST-DRIVEN DEVELOPMENT

La série vidéo mentionnée ci-des-sus m'a également fait comprendre lagrande utilité de TDD, le cas échéant.Je le connais bien, mais je l'utiliseprincipalement avec des trucs commeExercism, où vous recevez un lot detests pour lesquels vous devez écrire

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

AAppppllii ccaattiioonnss rreemmaarrqquuaabblleess

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COMMAND&CONQUERla véritable application. J'écris destests de temps en temps, mais jamaispour des applications Web quand je tra-vaille avec Rails. J'ai donc décidé deprendre le temps d'apprendre au moinsles bases de TDD pour Rails, Laravelet Python, en général, mes troislangages principaux. Cela devrait mepermettre de découvrir les simi-larités des bibliothèques de tests.

Si vous êtes un nouveau program-meur, commencez avec TDD dès quepossible ! Je sais que c'est un sujet quirevient souvent quand des sociétésveulent engager de nouveaux déve-loppeurs. Il peut également vous aiderà apprendre la « mentalité du program-meur ». Si vous êtes un développeurexpérimenté, vous pourriez avoir plusde mal à transformer le flux de votretravail pour inclure TDD, mais laplupart des programmeurs devraientle faire. Je ne veux pas dire qu'ilfaudrait utiliser TDD pour tous lesprojets - si vous écrivez 1 5 lignes decode, vous ne devriez pas avoirbesoin d'écrire des tests. Cependant,pour tout projet plus gros ou quevous maintiendrez pendant quelquetemps, TDD portera ses fruits trèsrapidement.

NOTION

Enfin - la plus intéressante appli-cation de toutes. Une qui prend desnotes ! Notion est une application Webqui donne aux utilisateurs la capacitéde faire des notes de tout genre : deslistes de tâches, des listes à puces,des tables, des bases de données, etc.Elle est sur mon radar depuis long-temps maintenant (en fait, depuis queChris Coyier en a parlé sur Shop-Talk),mais j'ai attendu la création d'uneappli Android. Il manquait à l'appliWeb quelques fonctions dont j'avaisbesoin sur mon mobile (comme desnotifications de rappels).

Précédemment, je m'étais servi deTrello et/ou de Google Keep poursuivre de petites notes. Pour des trucsplus grands, j'ouvrirais un documentsur Google Drive. Maintenant, il mesuffit d'ouvrir Notion et de choisir lemodèle qui convient le mieux sur le

moment. Par exemple, j'utilise leurmodèle Tasks pour créer des listes detâches similaires à celles de Trello (sur3 colonnes et je transfère les élé-ments de l'une à l'autre selon leurstatut). Vous pouvez aussi assignerdes utilisateurs à des tâches.

Si vous cherchez une applicationde prise de notes qui peut faire beau-coup plus que des listes à puces, jevous recommande fortement d'essayerNotion. Si vous n'avez pas envie decréer encore un autre compte à suivre,vous pouvez utiliser tout simplementvotre compte Google pour vous con-necter.

CONCLUSION

Les logiciels dont j'ai parlé ci-dessus ont déjà transformé (ou trans-formeront bientôt) ma façon de tra-vailler et de m'organiser. J'espère qu'ilspourront faire la même chose pour

vous. Si des programmeurs parmi meslecteurs ont de bonnes suggestionssur comment aborder TDD, je vousprie de bien vouloir me les commu-niquer ! Comme toujours, vous pou-vezm'écrire à [email protected]'hésitez pas à m'écrire aussi avecdes suggestions d'article, des questionsou des commentaires !

POURALLERPLUS LOIN

https://forestry.io/blog/harness-the-power-of-static-to-create-presentations/ - L'article sur commentutiliser Reveal.js avec Hugo.

https://youtu.be/NaTcbDbSPu4 -Le premier livestream de « BuildingSponsorship » de Adam Wathan.

https://laravel.com/docs/5.6/homestead - La documentation sur Lara-vel Homestead.

Lucas a appris tout ce qu'il sait en en-dommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

full circle magazine n° 1 35 1 7 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPyytthhoonn ddaannss llee mmoonnddee rrééeell -- PP.. 8855

Q uand je rencontre un autre pro-grammeur pour la première fois,

il me demande habituellement les lan-gages que j'utilise pour écrire mes pro-grammes. Généralement, en deuxièmelieu, il demande dans quel logicielj'écris mon code : dans Emacs, VIM, unéditeur de texte ou un EDI (environ-nement de développement intégré).Je surprends la plupart des program-meurs avec ma réponse : Geany.

Une des choses qui rendent (etgardent) un programmeur productif estun EDI efficace. Depuis des années,

j'essaie beaucoup d'applications EDIet d'éditeurs de code différents, et jereviens toujours à Geany. Bien queGeany ne soit pas « officiellement »un EDI, il fait le travail, puisqu'il vouspermet d'écrire du code et d'appelerun processus de compilation (pourdes langages comme C/C++).

Au premier regard, ce n'est pastrès tape-à-l'œil, mais plutôt austèreet terne. Cependant, quand vous com-mencez à travailler avec, le manqued'une apparence tapageuse n'est pasune mauvaise chose. Avec une excep-

tion, Geany a tout ce qu'un program-meur en Python (ou la plupart desautres programmeurs) voudrait. Cetteseule exception, c'est le débogage, cequi n'est pas si grave que ça, pour cequi me concerne.

Examinons Geany en détail.

Comme tout EDI moderne, Geanycomporte de multiples onglets d'édi-tion, ce qui rend facile le traitementde la plupart des gros projets. Il offreaussi le support pour des fenêtres di-visées, soit côte-à-côte, soit empilées.

Ainsi, il est très facile pour moi devoir la définition d'une fonction pour

laquelle je crée un appel, car je peuxconnaître tous les paramètres que jedois fournir et leur ordre.

Un des éléments qui me plaisent

full circle magazine n° 1 35 1 8 sommaire ^

TUTORIEL -PYTHONle plus chez Geany est la barre la-térale « symbols ».

Celle-ci montre toutes les fonc-tions du programme actuel ainsi quele numéro de la ligne où elles sontdéfinies. À nouveau, pour moi c'est unaide-mémoire fantastique.

Bien entendu, Geany propose aussides thèmes, de très sombre à trèsclair et à peu près tout ce qu'il y aentre les deux, avec plus de 30 thèmesprédéfinis différents. Ils sont dispo-nibles sous forme de paquets d'exten-sion.

Une autre chose que pas mal d'EDIfournissent de nos jours est le sup-port des extraits de code, ce sont despetits bouts de code pré-établis quipeuvent être insérés en tapant unmot-clé, puis en appuyant sur la tou-che Tab. En haut à droite, se trouveun exemple de quelques extraits decode prédéfinis.

Ainsi, si vous vouliez démarrer uneboucle for en Python, tout ce qu'ilfaut faire est de taper :

for

…puis d'appuyer sur la touche Tab(avant de taper l'espace après) et vousaurez :

for i in xrange(_):

…avec le curseur à l'intérieur des pa-renthèses qui attend que vous com-plétiez la ligne. Ceci fonctionne aussiavec des blocs de lignes multiples.Puisque j'aime « décorer » mon codeavec beaucoup de commentaires, j'enai paramétré un que j'appelle « boîte ».Quand je l'utilise, Geany insère :

#============================

# _#============================

Il me suffit de remplir l'espaceavec ce dont j'ai besoin à ce momentprécis.

Bien entendu, puisque Geany gèrede multiples langages de programma-tion, les extraits de code dépendentdu langage ; aussi il faut, soit sauve-garder le fichier comme un fichier « .py »avant d'utiliser la fonctionnalité desextraits de code, soit utiliser l'optiondu menu Document|Définir le type defichier|Langage de script|Fichier sourcePython.

Geany fourmille de raccourcis cla-vier qui correspondent à beaucoup demes méthodes de travail. Pendant queje suis au milieu d'un programme, jedécide parfois d'ajouter quelque choseauquel je n'avais pas pensé quand j'aifait la conception initialement. Plu-sieurs fois, par exemple, je décide à

mi-chemin d'entourer un bloc de codeavec un Try|Except, ce qui nécessiteque le code existant soit indenté. Lebloc est indenté avec un simple <ctrl>Iet, si je change d'avis, un <ctrl>U (Upour unindent) le désindentera. Com-menter des blocs de code est toutaussi simple : <ctrl>E commentera unbloc de code et, au besoin, enlèvera lecommentaire aussi.

Un autre truc génial chez Geanyest que je peux lancer mon code di-rectement à partir de l'éditeur en cli-quant sur l'icône « Exécuter » ou enappuyant sur <F5>. Actuellement, pardéfaut, je l'ai configuré pour utiliserPython 2.x. Si je veux que ce soit sousPython 3.x, il me suffit d'utiliser lesoptions du menu Construire et de sé-lectionner l'option que j'ai paramétréepour l'utilisation de Python 3. Encoreune fois, beaucoup d'éditeurs/EDI per-mettent ceci.

Oui, il est vrai que beaucoup desmeilleurs EDI modernes proposent la

plupart, pour ne pas dire l'intégralité,des fonctionnalités que j'ai présen-tées ici, mais je trouve qu'il est plusfacile de les déployer avec Geany quandj'en ai besoin. Qui plus est, Geany estgratuit, disponible pour la plupart dessystèmes d'exploitation et Open Sour-ce ; je peux être productif sous n'im-porte quel environnement que j'utilise.Veuillez comprendre que tous mescommentaires reflètent mes propresopinions et concernent uniquementmes préférences.

À la prochaine fois ; passez unexcellent mois.

[Python]utf8=#-*- coding: utf-8 -*-\n# vim:fileencoding=utf-8for=for i in xrange(%cursor%):\n\tdoc=""" %cursor% """\nelif=elif %cursor%:\n\telse=else:\n\t%cursor%if=if %cursor%:\n\tfrom=from %cursor% import \nmain=if __name__ == '__main__':\n\t%cursor%

Greg est un programmeur à la retraitevivant dans le centre du Texas, aux États-Unis. Il est programmeur depuis 1 972et, dans ses temps libres, il est auteur,photographe amateur, luthier, musiciencorrect et un bon cuisinier. Il est toujoursle propriétaire de RainyDaySolutions, unesociété de conseil, et il passe le plusclair de son temps à écrire des articlespour FCM et des tutoriels. Son site webest www.thedesignatedgeek.xyz

full circle magazine n° 1 35 1 9 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry FFrreeeeppllaannee -- PP.. 66

J 'ai mentionné dans des articles pré-cédents la possibilité de dévelop-

per un système de codage pour voscartes mentales. La mise en œuvred'un système de codage peut se ré-véler laborieux. Mais Freeplane vouspermet de créer des styles pour voscartes. En utilisant les styles, vouscréez le style une seule fois et vousl'utilisez aussi souvent que néces-saire. Vous pouvez prendre quelquesminutes pour réfléchir à, et créer, les

styles dont vous avez besoin pourvotre système de codage de couleurset d'icônes. Une fois les styles créés,vous les sélectionnez dans une listedéroulante pour les appliquer auxnœuds.

L'ÉDITEURDE STYLE

L'éditeur de style est la zone oùvous créez les styles. Il ressemble àune version réduite de la fenêtre prin-

cipale. Pour ouvrir l'éditeur à traversles menus, sélectionnez Mise en forme> Styles > Gérer les styles… Vous pou-vez également utiliser le raccourci cla-vier CTRL + F1 1 .

STYLES PARDÉFAUT

Le modèle par défaut est livré avecun ensemble de styles par défautdans 3 catégories.

LES STYLES PRÉDÉFINIS

Les styles prédéfinis sont les stylessystème. Vous ne pouvez pas ajouterou supprimer des styles dans cetteliste. Vous pouvez toutefois modifierl'apparence de ces styles :••La valeur par défaut est le style at-tribué aux nouveaux nœuds lorsquevous n'utilisez pas de style automa-tique.••« Détails » est le style pour les dé-tails du nœud.••Les attributs sont des balises défi-nies par l'utilisateur. J'expliquerai lesattributs dans un prochain article.••« Note » est le style de la fenêtrecontextuelle de la note qui apparaîtlorsque vous passez au-dessus d'unnœud avec des notes.

••« Nœud libre » est le style pour toutnœud libre (ou flottant).

LES STYLES UTILISATEUR

Les styles définis par l'utilisateursont là où vous ajoutez vos propresstyles. Vous pouvez ajouter et suppri-mer des styles dans cette liste. Lemodèle par défaut propose quelquesstyles définis pour vous. Vous pouvezles modifier ou les supprimer. L'as-tuce est d'en ajouter de nouveaux quifonctionnent pour votre système decodage.

LES STYLES AUTOMATIQUES PAR

NIVEAU

Les styles de niveau sont un en-semble spécial. Vous pouvez automa-tiser les styles de niveau en sélec-tionnant l'une des mises en pageautomatiques. Le style de premier ni-veau se nomme Racine. Vous pouvezmodifier le style Racine, mais vous nepouvez pas le supprimer. La Racine estle nœud central de toutes les cartes.Par défaut, vous avez 1 1 niveaux.Vous pouvez ajouter et supprimer desniveaux selon vos besoins. Vous pou-

full circle magazine n° 1 35 20 sommaire ^

TUTORIEL - FREEPLANEvez modifier les nœuds pour lesadapter à votre système de codage.

MODIFIER LES STYLES

Pour modifier un style, sélection-nez-le et utilisez le panneau d'outilssur le côté droit de la fenêtre. Cepanneau est le même que celui duprogramme principal. Vous pouvez dé-finir les couleurs, le style du bord, etmême créer un style avec un nuage.Le nœud libre par défaut est entouréd'un nuage rectangulaire. Vous pou-vez également ajouter des icônes auxstyles. Ouvrez la barre d'icônes encliquant sur la flèche de la barre laté-rale sur le côté gauche de la fenêtre.Ou vous pouvez l'ouvrir à travers lesmenus Affichage > Contrôles > Barred'Icônes. Cliquez sur une icône pourl'ajouter au style sélectionné.

L'affichage des styles est une carteen soi, mais vous ne pouvez pas créerd'enfants. Vous pouvez ajouter et sup-primer des frères et sœurs aux stylesutilisateur et aux styles de niveau. Lesfrères et sœurs ne sont pas ajoutésde la même manière que dans la fenê-treprincipale, commedétaillé ci-dessous.

AJOUTERDES STYLES

Lors de l'ajout d'un nouveau style

défini par l'utilisateur, le style com-mence comme une copie d'un styleexistant. Vous pouvez créer un nou-veau style défini par l'utilisateur à par-tir de n'importe quel style, y comprisles styles prédéfinis et de niveaux.Après avoir sélectionné le style quevous souhaitez comme point de dé-part, utilisez les menus Mise en forme> Styles > Créer un style à partir de cenœud. Vous pouvez également cli-quer avec le bouton droit de la sourissur le style et sélectionner Nouveaustyle dans le menu déroulant. Uneboîte de dialogue vous demande unnom pour le nouveau style. Entrez lenom et cliquez sur le bouton OK. Lenouveau style s'affichera dans legroupe Styles définis par l'utilisateur.

Les styles de niveau fonctionnentun peu différemment. Lorsque vousajoutez un niveau, il s'ajoute à la finde la liste des niveaux. Pour ajouterun nouveau niveau, cliquez avec lebouton droit de la souris sur n'im-porte quel style et sélectionnez Ajou-ter un style de niveau. Vous pouvezajouter des niveaux dans les menusMise en forme > Styles > Créer unstyle automatique de niveau. Lorsquevous ajoutez un niveau en cliquantavec le bouton droit de la souris, leformat du style sur lequel vous avezcliqué n'est pas copié dans le nouveauniveau. Les nouveaux niveaux reçoivent

le formatage du style par défaut.

SUPPRIMERDES STYLES

Vous pouvez supprimer un styledéfini par l'utilisateur qui n'est plusnécessaire. Tous les nœuds auxquelsle style est appliqué auront le for-matage du style supprimé. Pour sup-primer un style défini par l'utilisateur,cliquez avec le bouton droit de lasouris sur le style et sélectionnez Sup-primer le style défini par l'utilisateur.Vous pouvez également supprimer unstyle en le sélectionnant et en utili-sant les menus Mise en forme > Styles> Supprimer le style défini par l'utili-sateur.

Lorsque vous supprimez un stylede niveau, Freeplane supprime le ni-veau numéroté le plus élevé. Commepour les styles définis par l'utilisateur,tous les nœuds auxquels le style estappliqué auront le formatage de stylesupprimé. Pour supprimer un style deniveau, utilisez les menus Mise enforme > Styles > Supprimer le dernierstyle automatique de niveau. Ou vouspouvez cliquer avec le bouton droitde la souris sur n'importe quel style etsélectionner Supprimer le style deniveau.

Une fois que vous avez fini demodifier les styles, cliquez sur le bou-

ton Valider pour enregistrer vos para-mètres. Si vous souhaitez quitter l'édi-tion sans enregistrer vos modifications,cliquez sur le bouton X.

APPLIQUERDES STYLES AUXNŒUDS

La façon la plus simple d'appliquerun style est d'utiliser la liste dérou-lante de la barre d'outils principale.Les styles s'affichent dans le mêmeordre que dans l'éditeur de style. Vouspouvez obtenir la même liste en uti-lisant les menus Mise en forme >Appliquer un style. Après avoir sélec-tionné le style, Freeplane applique lestyle à tous les nœuds sélectionnés.Si vous sélectionnez un autre style,vous supprimez le style courant etappliquez le style sélectionné. Il estpossible d'appliquer plus d'un stylepar le biais de styles conditionnels. Jeparlerai des styles conditionnels dansmon prochain article.

L'utilisation des styles de niveaufonctionne un peu différemment. Lesstyles de niveau sont appliqués par laposition du nœud sur la branche. Pourappliquer des styles de niveau, utili-sez le menu Mise en forme > Styleautomatique. Vous pouvez appliquerles niveaux à tous les nœuds en sé-lectionnant Pour tous les niveaux.

full circle magazine n° 1 35 21 sommaire ^

TUTORIEL - FREEPLANEAppliquez les niveaux à tous les nœudssauf ceux de la fin en sélectionnantSauf pour les derniers niveaux. Pardéfaut, Désactivé est sélectionné. Dé-sactivé supprime tout formatage destyle de niveau.

AUTRES OPTIONS DE STYLE

Parfois, vous changerez un nœudauquel un style est appliqué et vousvoulez appliquer ces changements austyle. Utilisez les menus Mise en forme> Styles > Enregistrer la mise en formeactuelle dans le style. Ceci ajoute leschangements de style et met à jourtous les nœuds avec ce style. Vouspouvez également utiliser le raccourciclavier ALT + R.

À d'autres moments, vous changezun nœud et décidez de revenir au for-matage du style. Utilisez les menusMise en forme > Styles > Supprimer lamise en forme.

Avez-vous créé le meilleur ensem-ble de styles et voulez-vous l'utiliserdans une nouvelle carte ? Dans la nou-velle carte, utilisez Mise en forme >Gérer les styles > Copier la mise enforme de… pour importer le style d'uneautre carte. Vous pouvez égalementle faire avec le raccourci clavier CTRL+ SHIFT + O.

EXEMPLE DE STYLE

Lorsque je crée une carte pour lebrainstorming d'un projet d'écriture,je me retrouve avec une liste ou une

ébauche. Parfois, je commence, maisje n'y reviens pas avant des jours oudes semaines. Pour savoir où j'en suisdans le projet, je crée un style TODOet un style Done.

Le style TODO a un fond rougeclair et une icône de case à cocher vide.J'applique ce style à toutes les sec-tions qui ne sont pas réalisées. Pour lestyle Done, j'applique un fond vert clairet une icône de case à cocher cochée.Quand une section est terminée, jepasse du style TODO à Done.

Les styles vous permettent deconcevoir votre système de codage encréant un style une seule fois et enl'utilisant plusieurs fois. Grâce à l'utili-sation de styles, vous pouvez déve-lopper et modifier votre système decodage. La prochaine fois, je vous mon-trerai comment créer des styles condi-tionnels qui vous permettent d'appli-quer plus d'un style à un nœud. Jevais aussi vous montrer comment sau-vegarder un modèle avec tous vosstyles, pour que vous puissiez les uti-liser encore et encore.

Elmer Perry est un représentant du sup-port technique pour une société inter-nationale d'accès sans clé. Il aime écrire,travailler le bois et la technologie. Il vità Leicester, NC avec sa femme.

full circle magazine n° 1 35 22 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par John Bijnens CCrryypptteerr ddeess ddoonnnnééeess aavveecc CCrryyppttoommaattoorr

Lorsque vous copiez des donnéessur une clé USB et que vous per-

dez la clé, vos données peuvent êtrelues par quiconque la retrouve. Quandvous gardez des données dans le nuage,vos données peuvent être lues etanalysées à des fins commerciales, parexemple pour vous proposer des pu-blicités personnalisées.

La solution est de crypter vos don-nées. Cela devrait être aussi facileque possible et indépendant du sys-tème d'exploitation et de la plate-forme que vous utilisez, pour que vousn'ayez aucun prétexte de ne pas lefaire.

Cryptomator est le paquet logicielqui répond à toutes ces exigences. Ilne faut que quelques secondes pourl'installer. C'est écrit en Java et ladernière version au moment où j'écrisces lignes est la 1 .3.2. Les utilisateursd'Ubuntu (et ses dérivés comme LinuxMint) peuvent l'installer de deux fa-çons, au choix : en installant le paquetdeb ou en l'installant à partir des dé-pôts. Puisque cette dernière permetdes mises à jour automatiques, c'estcette façon que je décrirai au cours dede cet article. Tous mes exemples

viennent d'une installation de LinuxMint 1 8.3 Cinnamon.

La première chose qu'il faut faireest d'ajouter le dépôt. Ouvrez unterminal et tapez les commandes sui-vantes pour ajouter le dépôt et ins-taller le logiciel.

sudo add-apt-repositoryppa:sebastian-stenzel/cryptomator

sudo apt-get update

sudo apt-get installcryptomator

Cela créera aussi une icône du pro-gramme pour faciliter le lancementdu logiciel.

Quand vous lancez Cryptomator,une fenêtre de dialogue s'affiche oùvous pouvez gérer des soi-disant cof-fres (ou, en anglais, vaults).

Dans notre exemple, nous allonsgarder un dossier appelé « Secrets »placé dans un dossier « Documents »dans un nouveau coffre appelé « De-moVault ».

Cliquez sur le bouton + pour af-fecter un nouveau coffre crypté à undossier précis.

Puis sélectionnez le dossier Secretset entrez le nom DemoVault (commedans l'image suivante).

Pour terminer, il vous faut spé-cifier un mot de passe. Le mot depasse peut contenir un mélange dechiffres et de lettres ; le mot de passeidéal est une phrase, pas un mot. Nel'oubliez pas, car il n'est pas possiblede le retrouver. Au besoin, vous pou-vez vous servir d'un gestionnaire demots de passe comme KeePass2.

Vous venez de créer votre premiercoffre. Quand vous cliquez sur le bou-ton « More Options » (autres options),vous pouvez préciser que le coffresera monté vers le dossier « Demo-Vault » et que ce dossier s'ouvrira

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TUTORIEL - CRYPTER DES DONNÉES AVEC CRYPTOMATORautomatiquement (image ci-dessous).Pour l'ouvrir, cliquez sur le bouton « Un-lock Vault » (déverrouiller le coffre).

Selon la configuration de votre sys-tème Linux, vous pourriez rencontrerdes problèmes quand vous écrivez/ sau-vegardez vers un coffre déverrouillé.Ces problèmes viennent de la façondont est géré un mount webdav parvotre système Linux. Les développeursde Cryptomator utilisent gvfs pourmonter un disque webdav et cela peutengendrer des problèmes sur certainssystèmes. La solution est d'utiliser davfsque vous pouvez installer en ouvrantun terminal et en saisissant

sudo apt-get install davfs2

Une fois cela fait, il faut décocherl'option « Mount Drive » (monter ledisque). Ensuite il faut déterminer l'URLde webdav. Déverrouillez le coffreavec votre mot de passe. Cliquez surle bouton à côté de « Lock Vault » etchoisissez l'option « Copy WebDAVURL » (copier l'URL de webdav).

Créez un document texte nommé« mount_vault.sh » et entrez les deuxlignes suivantes (la ligne qui commencepar sudo est une seule ligne).

#!/bin/bash

sudo mount -t davfshttp://localhost:42427/2BerFJngQY2v/DemoVault/home/john/Documents/Personal/DemoVault -ousername=john,rw,uid=john,gid=john,file_mode=700,dir_mode=700

Notes :

http://localhost:42427/2BerFJngQY2v/DemoVault (C'est l'URL de votreWebDAV)

/home/john/Documents/Personal/DemoVault (C'est un dossier existant oùvous voulez monter le coffre).

De la même façon, créez un docu-ment texte nommé « umount_vault.sh »et entrez les deux lignes suivantes(celle commençant par sudo est uneseule ligne).

#!/bin/bash

sudo umount/home/john/Documents/Personal/DemoVault

Il faut maintenant rendre les deuxfichiers exécutables avec les com-mandes :

chmod u+x ./mount_vault.sh

chmod u+x ./umount_vault.sh

Vous pouvez maintenant vous ser-vir de ./mount_vault.sh pour monterle coffre après l'avoir déverrouillé, etde ./unmount_vault.sh pour le démon-ter. Après cela, il suffit de le ver-rouiller. Pour le moment, c'est un con-tournement du problème constaté surdes systèmes qui n'aiment pas gvfs.

Cryptomator est gratuit et OpenSource. S'il vous plaît et si vous voulezcontribuer à son développement, vouspouvez faire un don sur leur site Web.Comme cela, les développeurs saventque leur dur labeur est bien apprécié.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 7755

Ayant regardé les quatre façons prin-cipales d'inclure un fichier SVG

dans une page Web, nous allons com-mencer à examiner ce que vous pou-vez faire avec ces fichiers SVG et quevous ne pouvez pas faire avec desimples fichiers raster (bitmap).

À propos des images graphiquessimples raster, c'est la première desquatre manières d'inclure une image,et c'en est une que nous allons écar-ter immédiatement. Une fois que vo-tre SVG est converti en image raster,que ce soit en png, jpeg ou gif, il n'estplus différent d'une photo venantd'un appareil numérique. Vous pouvezl'afficher dans votre page Web, maisc'est tout. Bien sûr, avec les mo-dernes CSS et Javascript, vous pouvezlui faire répondre aux évènements dela souris, et vous pouvez utiliser destechniques de style SVG tels que lemasquage, la découpe et le filtrage(basique), mais aucune de ces possibi-lités ne vient avec l'image elle-même.Votre image raster est en gros unrectangle qui peut seulement êtremodifié comme une entité unique, enperdant toute notion des objets indivi-duels de votre fichier SVG original.

Aussi, passons à la deuxième fa-çon d'inclure une image : en se reliantdirectement au fichier SVG. Pour cetexemple, nous allons utiliser la simplepage HTML suivante, qui contient justeun lien vers notre fichier SVG dansune balise <tag> :

<!DOCTYPE html>

<html><head>

<title>SVG in HTML</title></head>

<body><img

src="square.svg"></img></body></html>

Quant au fichier SVG, ce n'est qu'un

simple carré, dessiné dans Inkscape etcentré dans une page carrée.

Je vais intervenir pour ajouter unpeu de CSS à la main dans ce fichier ;aussi, pour plus de clarté (pour ne pasciter l'espace), j'ai sauvegardé l'imagecomme SVG optimisé. Tout ce que jevais faire fonctionnerait aussi avec unSVG d'Inkscape, mais, si vous n'êtespas habitué à la modification des fi-chiers XML, c'est probablement mieuxd'utiliser des fichiers optimisés, au moinsau début, afin d'éviter toute une charged'éléments et d'espaces nommés sup-plémentaires qui vous gênent. Monfichier optimisé ressemble au code mon-tré ci-dessous (avec quelques retoursà la ligne pour la clarté car ils n'ont pasd'effet sur l'image).

Une version codée à la main decette image pourrait même être pluspetite, il n'y aurait aucun besoin d'un<g> avec une transformation si lescoordonnées x et y du <rect> peuventêtre ajustées directement. Mais, aprèstout, c'est un article sur Inkscape ;aussi, je travaillerai avec la sortie qu'ilme donne.

Mon fichier SVG étant créé et sau-vegardé dans le même répertoire quele document HTML, charger ce dernierdans un navigateur Web donne exac-tement le résultat auquel vous vousattendez : une page Web avec un car-ré dedans. Pour l'instant, nous n'avonspas vraiment gagné grand chose parrapport à l'utilisation d'un bitmap.Oui, techniquement, il conserve unemeilleure qualité lors d'un change-

<svg width="360" height="360"version="1.1"viewBox="0 0 95 95"xmlns="http://www.w3.org/2000/svg">

<g transform="translate(-7.6 -5.2)"><rect x="29" y="27"

width="53" height="53"style="color:#000000;fill:#f00;paint-order:stroke fill markers;stroke-width:8;stroke:#800000"/>

</g></svg>

full circle magazine n° 1 35 25 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEment d'échelle, et les fichiers SVG sontsouvent (mais pas toujours) plus petitsque leurs équivalents en raster, mais,dans beaucoup de cas, ce sont au mieuxde petits gains.

Mais, même lors d'une utilisationdans un <img>, il y a des choses quenous pouvons faire avec un fichierSVG qui ne peuvent pas être réaliséesavec une image raster. Contrairementà celle-ci, un fichier SVG peut inclureson propre code CSS. Commençonspar rendre bleu notre carré rouge(notez que j'ai abrégé l'élément <svg>pour gagner de la place ; en pratique,le fichier contient encore l'élémentcomplet de l'exemple précédent). Lecode est présenté en haut à droite.

Si vous n'êtes pas habitué au CSS,voici donc ce nous avons fait : d'abord,il y a une paire d'éléments <style> ou-vrants et fermants. Le code CSS seracontenu à l'intérieur. Le code CSS lui-même consiste en un sélecteur quiidentifie quels sont les éléments d'unepage auxquels sont appliquées lesrègles. Dans notre cas, nous avonsutilisé un simple élément sélecteur :en gros, si vous utilisez simplement lenom d'un élément (ici, « rect »), lesrègles seront appliquées à chaque ins-tance de cet élément. Comme nousn'avons mis qu'un <rect> dans notrefichier, nous savons que la règle n'af-

fectera pas autre chose.

Après le sélecteur viennent les rè-gles, dans un bloc entre deux acco-lades (les caractères « { » et « } »).Nous n'y avons mis qu'une seule règlepour l'instant : rendre bleu le remplis-sage (en utilisant la syntaxe RGB hexa-décimale pour la couleur). Aussi, re-chargeons la page et jetons un œil ànotre carré… rouge.

Comme vous le savez peut-être déjà,CSS veut dire « Cascading Style Sheets »(Feuilles de style en cascade) et c'estla partie « en cascade » qui a interféréavec nos projets. Sans rentrer dans lesdétails, il est possible d'avoir plus d'unesource de règles CSS qui affectent unélément, et les détails de la cascadedictent quelle règle aura la préséancesur les autres. Dans presque tous lescas, s'il y a une règle placée directe-ment sur un élément en utilisant unattribut « style », elle gagnera. Dans

notre cas, si nous retirons simplementle « fill:#f00 » de l'attribut de style de<rect>, la règle que nous avons ajou-tée au bloc <style> gagnera à la place.Cette fois, si nous rechargeons lapage…, notre carré est bleu.

Tout cela est bel et bien, mais, jus-que-là, nous n'avons pas vraiment réa-lisé quelque chose qui ne pourrait pasêtre fait en dessinant un carré bleutout de suite. Mais ce que nous avonsfait a été de déplacer la règle qui gou-verne la couleur du carré de l'élément<rect> (où nous ne pouvons pas faci-lement l'abroger) vers un bloc de CSSséparé (où nous le pouvons). Nos op-tions pour comment l'abroger sontcependant plutôt limitées. C'est justeune image dans notre page Web ;ainsi, aucun événement de la sourisn'est propagé dans le fichier lui-même.Ça signifie qu'aucune couleur ne changesur un clic ou lors d'un survol de

l'image avec la souris. En fait, il n'y aqu'une chose que nous pouvons fairepour modifier l'image dans cette si-tuation : l'animer. Et ceci nécessiteplus de CSS.

Pour commencer, nous devons éten-dre notre jeu de règles existant pourinclure aussi des informations surl'animation que nous voulons utiliser.Au minimum, nous devons créer unnom pour l'animation (afin de pouvoiren avoir plus d'une dans un fichier), etdire combien de temps doit durerl'animation. Ceci veut dire que notresélecteur rect ressemble maintenantà ceci :

rect {fill: #00f;animation-name:

myAnimation;animation-duration: 3s;

}

<svg ...><style>rect { fill: #00f; }</style>

<g transform="translate(-7.6 -5.2)"><rect x="29" y="27"

width="53" height="53"style="color:#000000;fill:#f00;

paint-order:stroke fill markers;stroke-width:8;stroke:#800000"/>

</g></svg>

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TUTORIEL - INKSCAPEVous avez le choix du nom de l'ani-

mation, mais il doit correspondre aunom que vous utilisez dans la sectionsuivante. C'est là que nous définissonsles « keyframes » (trames-clés), pointsspécifiques de l'animation où nous ré-glons les valeurs que le CSS doitprendre. Voici un exemple simple d'ani-mation du remplissage du rouge aubleu :

@keyframes myAnimation {0% { fill: #f00; }100% { fill: #00f; }

}

La syntaxe est assez simple. D'abord,nous commençons par la chaîne «@key-frames » pour indiquer que c'est unensemble de trames-clés, suivies immé-diatement par le nom que nous avonsdéfini précédemment. Ensuite, dansun bloc de code entre accolades, nousaffichons les entrées individuelles dechaque trame-clé.

La saisie d'une trame-clé est lamême que pour n'importe quel blocde CSS, sauf que le sélecteur est rem-placé par un pourcentage représentantle moment de l'animation auquel cebloc devra s'appliquer. Presque à cha-que fois, vous aurez au moins besoind'un bloc au début de l'animation (0 %)et un à la fin (1 00 %), mais vous pou-vez en ajouter d'autres au milieu si vousvoulez. Comme les animations avec

seulement deux trames-clés sont trèsclassiques, vous pouvez aussi utiliserles mots « from » et « to » à la placede 0 % et 1 00 %, ce qui rend le codepeut-être un peu plus lisible.

Aussi, en prenant ensemble les deuxblocs ci-dessus, nous avons dit en gros« créez un ensemble de trames-clés

appelées « myAnimation » et faites-les

tourner sur le <rect> pendant une du-

rée de 3 s. Au début, la couleurde rem-

plissage doit être #f00 (rouge), à la fin,

elledoitêtre#00f(bleu). »

Il y a un petit avertissement à pren-dre en compte : notez qu'une valeurde remplissage sur le bloc de CSS rectexiste toujours. À la fin de l'animation,le CSS « normal » de l'élément entreen vigueur ; ainsi, si nous ne le ren-dons pas bleu ici, le remplissage de-viendra noir. Ce comportement estparfois souhaité : vous voulez que lestyle revienne à la valeur par défautquand l'animation est finie. Mais, plussouvent, vous voulez que le style defin d'animation soit persistant.

Comme alternative à la duplicationdes règles de fin pour l'élément, nouspouvons fixer le dernier style en ajou-tant la règle « animation-fill-mode »dans le bloc rect. Le comportementque nous voyons s'assimile à le réglerà « none » (rien), mais vous pouvez

également utiliser « forwards » pourfaire en sorte que l'élément continueà utiliser le style de la dernière trame-clé. Il y a aussi « backwards » qui faitde même avec la première trame-clépour les animations jouées à l'envers,ou « both » qui fonctionne dans lesdeux sens et qui est habituellement lechoix d'option le plus simple.

Quand vous avez décidé dans quelsens votre animation fonctionnera, vouspourriez vouloir déterminer aussi com-bien de fois elle sera jouée. Pour ça,nous avons « animation-iteration-count »qui peut prendre la valeur « infinite »pour que l'animation tourne sans arrêt,ou un nombre, pour spécifier un nom-bre particulier de cycles. Notez quechaque cycle va de 0 % à 1 00 % (oul'inverse) ; ainsi, si vous réglez « ani-mation-direction » à « alternate » ou à« alternate-reverse », vous devrez met-tre le compte à 2 plutôt qu'à 1 pourafficher les deux moitiés de l'anima-tion. Avec ces valeurs, tout nombreimpair terminera à la fin de l'animation,alors qu'un nombre pair vous ramè-nera au début de l'animation. C'estaussi pourquoi il est habituellementmieux de régler « animation-fill-mode »à « both », vous pouvez alors changerle comptage de l'animation sans avoirà vous soucier d'un changement sou-dain de style, que ce soit avec un nom-bre pair ou impair de cycles.

Rassemblons le tout et ajoutonsune autre trame-clé pour faire bonnemesure. J'ai aussi mis un « animation-delay », de sorte qu'il y a une courtepause entre le chargement du fichieret le début de l'animation. Notre bloc<style> ressemble maintenant à quel-que chose comme le texte présenté àla page suivante, en haut à droite.

Jusqu'ici, nous n'avons animé qu'unepropriété à la fois. Mais, parce que cha-que trame-clé porte un bloc de CSS, ilest possible d'animer plus d'une pro-priété sur un objet. Ici, j'ai aussi animéla couleur du contour et sa largeurpour changer fortement mon carré pen-dant la durée de l'animation. Le codeest présenté sur la page suivante, enbas à droite.

Les résultats, capturés à 2 s (ladurée du retard, juste quand l'anima-tion commence), 3,5 s (à mi-cheminde l'animation) et 5 s (à la fin de l'ani-mation), ressemble à ceci, bien que,évidemment, la réalité ne soit pas unesérie de trois images, mais une simpleimage qui passe par ces trois états :

full circle magazine n° 1 35 27 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEEn pratique, le compte d'itération

à 3 et le sens « alternate » signifientque, après un retard de 2 s, le carréprogresse à travers ces trois états (ité-ration 1 ), puis revient dans le sensopposé (itération 2), puis, enfin, encoreune fois dans le sens normal (itéra-tion 3). À la fin de l'animation, le carréreste bleu avec son contour épais, dufait de la présence de animation-fill-mode: both.

Comme vous pouvez le voir, l'ani-mation d'une image SVG permet despossibilités qui ne sont pas vraiment àla portée des images raster, du moins,pas d'une façon hautement qualitativequi fonctionne avec la plupart desnavigateurs. La prochaine fois, nousétendrons ces possibilités pour pous-ser nos animations des SVG encoreplus loin.

<style>rect {

animation-name: myAnimation;animation-duration: 3s;animation-fill-mode: both;animation-direction: alternate;animation-iteration-count: 3;animation-delay: 2s;

}

@keyframes myAnimation {0% { fill: #f00; }50% {fill: purple; }100% { fill: #00f; }

}

</style>

@keyframes myAnimation {0% {fill: #f00;stroke: #800;stroke-width: 8;

}

50% {fill: purple;stroke: #f00;stroke-width: 16;

}

100% {fill: #00f;stroke: #008;stroke-width: 40;

}}

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à http://www.peppertop.com/

full circle magazine n° 1 35 28 sommaire ^

FFAAIIRREE DDEESS RREECCHHEERRCCHHEESS AAVVEECC LLII NNUUXXÉcrit par S. J. Webb RR--SSttuudd iioo eett GGnnuupplloott PP..11

J 'ai un programme R dédié pour letraitement de données. J'ai donc

téléchargé R, ainsi que R-studio, pourmon ordinateur portable au travail. R-studio, une interface graphique pourR, est divisé en quatre fenêtres. Enhaut à gauche, il y a le programme Rque vous pouvez importer à partir deLeafpad. En bas à gauche, le véritabletraitement des commandes s'afficheen temps réel. En haut à droite, vousverrez les droits pour les résultats sta-tistiques et les tables pour des ré-sumés d'articles. Les tables créées setrouvent en bas à droite.

R peut créer une appli Shiny, quiest une solution en ligne pour les pro-grammes R que vous utilisez. Actuel-lement, on peut se connecter à sesprogrammes R au moyen d'un naviga-teur Web. L'appli Shiny remplace unprogramme Perl Batch précédent. Leprogramme par lots (batch) nécessi-tait 2 heures, alors que l'appli Shinyabat la même quantité de travail en20 minutes.

Ensuite, l'appli Shiny génère un PDFdes graphiques des ondes (en bas àdroite) et les points critiques associés.L'appli Shiny fonctionne bien, mais il y

a quelques « bogues » dans le code duR écrit par mon biostatisticien et l'ap-pli n'est donc pas parfaite ; toutefois,il me fait gagner du temps et enlèveles biais des techniciens dans le trai-tement des données. Et pourtant, ilaccomplit un travail extraordinaire engénérant les feuilles de calcul desdonnées pour les ensembles de tensionet de données de mouvements né-

cessaires. Un exemple de feuille decalcul se trouve à la page suivante.

Passons maintenant à Gnuplot.

J'ai lu les premières pages concer-nant un sujet assez aride : les statis-tiques. Il y a deux avant-propos dedéveloppeurs de logiciels, une présen-tation du livre, 1 5 chapitres et un ap-

pendice. Les paragraphes initiaux con-tiennent des informations de base ethistoriques concernant Gnuplot. Pour-tant, la vérité est omise. Je me suislancé dans le premier chapitre, qui estassez léger avec seulement 1 5 pages.

Heureusement, Gnuplot figure dansles dépôts de RPM et de Debian. Entant que root, j'ai installé Gnuplot avec

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FAIRE DES RECHERCHES AVEC LINUXun terminal, un processus incroyable-ment fluide. J'ai cherché dans les me-nus sans voir d'icône d'appli. J'ai redé-marré, fait un clic droit et lancé leterminal avec Gnuplot. Le livre parlede Gnuplot 4.0, pas de la 5.0, et jemise sur l'idée que Gnuplot est relative-ment statique et que les commandessont fiables.

Le premier chapitre ne donne qu'unaperçu de la portée et des capacitésde Gnuplot. Les 1 5 pages sont simples

et donnent de petits descriptifs descommandes. Les auteurs utilisent l'exem-ple de la planification d'un marathonmatinal et des problèmes de person-nel. Essentiellement, ils essayaient d'uti-liser des statistiques bimodales poursouligner le besoin d'avoir deux dé-parts de coureurs : les professionnelset les amateurs. Le personnel devraitêtre présent à un départ matinal, di-sons 1 0 h du matin, puis 1 1 heures et1 3 heures. Les professionnels termi-neraient à 1 1 h, alors que les ama-

teurs ne finiraient qu'à 1 3 h. Il y auraitde lourds besoins de personnel à cesmoments-là. À la fin de ce chapitre, lesauteurs préviennent que chaque cha-pitre supposera que le lecteur est unnouvel utilisateur. Je crois que le mes-sage final est que Gnuplot « illumi-nera » la vérité présente dans desdonnées statistiques.

SJ Webb est passionné de Linux etcoordonnateur de recherche. Il aime pê-cher, conduire des bolides et passer dutemps avec ses enfants et sa femme. Ilremercie Mike Ferrari pour son men-torat.

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UUBBUUNNTTUU AAUU QQUUOOTTIIDDII EENNÉcrit par Richard Adams MMiissee àà jjoouurr eett mmiissee àà nn iivveeaauu

P our pouvoir rester à jour sous Li-nux, vous devrez mettre à jour et

pouvez choisir de mettre à niveau lorsde l'arrivée d'une nouvelle version im-portante. Vous voudrez sans doute met-tre à jour vos applications de temps entemps. Ce mois-ci, nous regarderonscomment faire ses travaux de mainte-nance essentiels.

Des mises à jour régulières se fontau moyen du Gestionnaire de mises àjour, que vous trouverez sur le Dash, ouvous pouvez vous servir du HUD -Heads-Up Display ou Affichage têtehaute :

••Vous lancez le Dash en cliquant surl'icône de roue Ubuntu (la première sur

le Lançeur).••Vous appelez le HUD en appuyant surla touche ALT du clavier.

Dans l'un ou l'autre cas, faites unerecherche (« UPD », les premières let-tres de update, mise à jour, devront fairel'affaire) pour trouver le Gestionnairedes mises à jour. Ou faites-le d'unefaçon plus difficile, mais, je l'avoue, plusintuitive, et allez au Dash, cliquez sur leA en bas pour Applications, cliquez surInstallées, puis défilez vers le bas jus-qu'au gestionnaire de mises à jour (imageen bas à gauche).

Le gestionnaire de mise à jour cher-chera des mises à jour dans tous lesdépôts que vous avez paramétrés (pour

plus de détails sur les dépôts, voyezUbuntu au quotidien dans le FCM n° 1 30).Une fois terminé, il affiche une liste desmises à jour trouvées. Vous voudrez sansdoute tout accepter, mais vous pouvezen décocher une ou plusieurs selon vosdésirs (image en bas).

Il faut vous authentifier avec vosidentifiants sudo ou administrateur.

Le gestionnaire de mise à jour com-

mencera alors le téléchargement desmises à jour disponibles (page suivante).

Vous pouvez aussi faire des mises àjour avec l'outil en ligne de commandeapt-get (plus de détails se trouvent dansla rubrique Ubuntu au Quotidien dansle FCM N° 1 30). Dans ce cas, lancez leTerminal et la commande sera :

sudo apt-get update

Souvenez-vous : sudo est l'abrévia-

full circle magazine n° 1 35 31 sommaire ^

UBUNTUAUQUOTIDIEN

tion de SuperUser DO (le super utilisa-teur le fait), utilisé pour permettre àl'utilisateur « normal » d'agir temporai-rement comme administrateur, ou « Su-per utilisateur ». Vous voudrez peut-êtrevous acheter un tee-shirt avec un gros Srouge imprimé dessus pour les jours oùvous vous sentez dans la peau d'un superutilisateur. Bien entendu, je ne feraisJAMAIS quelque chose d'aussi ridicule…De toutes les façons, la commande « apt-get update » fait exactement ce qu'elledit : elle installe des mises à jour. Vouspouvez également utiliser apt-get avecun « -f » à la fin, pour dire à apt-get deréparer (« fix ») toute application cassée :

sudo apt-get -f install

(Cette commande peut enlever desapplications cassées ou partiellementinstallées, alors faites attention.)

De temps en temps, vous pouvezvraiment vouloir mettre à niveau vers uneversion toute nouvelle et toute belled'Ubuntu et cela est devenu beaucoupplus facile que dans le passé. Cliquezsur l'icône d'un engrenage en haut àdroite de votre écran et allez à Para-mètres système, puis cliquez sur Logi-ciels et mises à jour. Cliquez sur l'onglet

Mises à jour. Si l'option de « Me notifieren cas d'une nouvelle version d'Ubuntu »(tout en bas) est réglée sur n'importequoi d'autre que « pour toute nouvelleversion », modifiez-la pour « pour toutenouvelle version ». Fermez et le ges-tionnaire de mises à jour devrait affi-cher un message si une version plusrécente que celle que vous utilisez ac-tuellement est disponible. Cliquez sur«  Mettre à niveau » pour démarrer leprocessus de mise à niveau en place,puis allez vous faire un sandwich pen-dant que vous attendez la toute nou-velle, toute belle Ubuntu - AstonishingAnteater ou Spectacular Spider-Monkeyou qu'importe l'adjectif animal de cettefois-ci. Après un certain temps, vouspourrez revenir à vos affaires, mais avecles nouvelles fonctionnalités de cettedernière version, disponibles grâce àCanonical.

Parfois, le gestionnaire de mise àjour ne trouvera ni ne reconnaîtra lesmises à niveau disponibles, mais pas depanique, l'interface en ligne de com-mande peut à nouveau venir à notresecours. Ouvrez un terminal et tapez :

sudo apt-get upgrade

puis saisissez vos identifiants et lestéléchargement et installation de la miseà niveau devraient démarrer.

APT-GETREVUE

Un de mes correspondants, MarcGrossé de France, propose une astuceintéressante concernant l'utilisation d'apt-get : il est possible de concaténer plu-sieurs arguments après le commutateur« install ». Marc l'utilise pour réinstallerde multiples applications facilement avecune seule commande lors de la réins-tallation de Linux ou quand vous l'ins-tallez sur une nouvelle machine. Vouspouvez ouvrir un éditeur de texte Linuxet saisir ce qui suit :

sudo apt-get install njamsynaptic burgerspace dosbox

en remplaçant la chaîne « njam synap-tic burgerspace dosbox » par la liste desapplications que vous utilisez, avec uneespace entre chacune. Sauvegardez lefichier. Puis, quand vous êtes prêt à toutréinstaller ensemble, ouvrez l'éditeur detexte à nouveau, surlignez votre texteet faites Édition > Copier. Ensuite, ou-vrez le terminal et utilisez Édition >Coller pour y mettre la chaîne. Quandvous appuyez sur ENTRÉE, Linux com-mencera à installer les applications sansque vous ayez à retaper la partie « sudoapt-get install » de multiples fois. Vouspouvez sauvegarder le fichier en tantque fichier texte, le mettre sur une clé

USB et l'utiliser également sur une ma-chine qui vient d'être configurée. Re-merciements à Marc pour une astuceutile qui fait gagner pas mal de temps.

La prochaine fois : apprendre àconnaître le Dash.

Je serais ravi de recevoir vos com-mentaires et vos idées sur commentmieux faire les choses. N'hésitez pas àm'écrire à acer1 1 [email protected] partager vos réactions avec moi.Cela me ferait très plaisir.

NOTE DE L'ÉQUIPE FRANÇAISE :sudo apt update

met à jour la table des paquets à mettreà jour et des dépendances , alors quesudo apt upgrade

(sans s à la fin d'upgrade) exécute la miseà jour (téléchargement et installation).On peut faire les deux en même temps,ce qui est bien commode, avec :sudo apt update && sudo apt upgrade

Enfin, la mise à niveau à la dernière ver-sion se fait par :sudo apt dist-upgrade

Richard 'Flash' Adams a passé environ 20 ansà s'occuper des systèmes d'informatiqueen entreprise. Il habite aux États-Unis, dansune région rurale au nord-ouest de la Géor-gie, avec son « fils » adoptif, une perruchecalopsitte nommée Baby.

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PPÉÉRRIIPPHHÉÉRRIIQQUUEESS UUBBUUNNTTUUÉcrit par l'équipe d'UBports MarketingTeam

MMiissee àà jjoouurr dd''UUBBppoorrttss TToouucchh

L'OFFICIALISATION DE

L'UBPORTSFOUNDATION

Les dernières étapes pour devenirune fondation officielle

E n avril 201 7, la UBports Commu-nity a accepté la responsabilité

pleine et entière du développementet de la maintenance du système d'ex-ploitation mobile Ubuntu Touch. Enconséquence, la communauté a énor-mément grandi. Afin de répondre auxbesoins croissants de la communautéet de soutenir leur ambition de con-tinuer le développement sain d'Ubun-tu Touch et de son écosystème, uneentité juridique officielle, sous desdirigeants convenables, serait néces-saire. Ainsi, le travail de création d'unefondation démarra. Étant donné notreposition actuelle, environ une annéeplus tard, nous continuons à avanceret sommes déjà arrivés aux étapes fi-nales du long processus légal/bureau-cratique de la création de l'UBportsFoundation. Nous avons soumis toutela documentation demandée et nousattendons patiemment la décision desautorités.

Ubuntu Touch est construit par lacommunauté pour tous les gens pourqui le droit de choisir est important.Créer une fondation officielle est unobjectif à long terme pour UBports.Nous y approchons de très près ; nousnous attendons à ce que l'UBports Foun-dation officielle soit établie en aoûtou septembre 201 8.

UN PEU D'HISTOIRE

L'idée de créer une fondation a évo-lué au cours du temps. Nous aime-rions illuminer quelque peu l'histoiredu projet et l'implication de la struc-ture d'UBports.

LE COMMENCEMENT

En 201 5, une idée accapara MariusGripsgård ; il avait le sentiment que leprojet Ubuntu Touch (à cette époque,il était maintenu et développé par Ca-nonical) devrait être disponible à toutle monde. Il s'est obligé alors à com-mencer à porter l'OS sur un « dispo-sitif secret ». Au cours de cette pé-riode, il y a eu un premier contact avecdes sponsors intéressés. UBports estné peu de temps après.

DES FORCES COMMUNES

En novembre 201 6, à Ubucon -Essen, le projet devint plus sérieux.Marius a présenté ses idées à un plusgrand public et a réussi à convaincreun sponsor de rendre disponibles desressources financières dans le but d'éta-blir une fondation. Toutefois, le timingd'une telle démarche n'était pas judi-cieux, car Ubuntu Touch était tou-jours supporté et développé par Ca-nonical.

Quelques mois plus tard, une équipequi comprenait Marius, fut invitée dese joindre à Canonical au Mobile WorldCongress 201 7. À partir de là, le rêveprenait forme ! Nous étions prêts àcollaborer et à déterminer commentfaire avancer le portage d'Ubuntu versles dispositifs mobiles.

LE LÂCHER D'UNE BOMBE ET UN

NOUVEAU POINT DE DÉPART

Peu de temps après, Canonical lâchaune nouvelle étonnante. En avril 201 7,ils annoncèrent qu'ils ne développe-raient plus ni Ubuntu Touch ni Unity 8  -son « shell téléphone et convergence ».

Unity 8 était au centre des efforts deCanonical pour avoir une seule inter-face utilisateur sur tous les dispositifs.À cette époque, un petit groupe decontributeurs a commencé à explorerla possibilité de redémarrer le déve-loppement d'Ubuntu sur des disposi-tifs mobiles. UBports a fait ses pre-miers pas en préparant la création d'une« branche » d'Ubuntu Touch. Commevous le savez tousmaintenant, la marqueUbuntu Touch est née et, à ce jour,elle s'appelle toujours Ubuntu Touch.

FONCTIONNEMENT EN TANT

QUE COMMUNAUTÉ UBPORTS

Depuis que la communauté UBPortsa repris le développement completd'Ubuntu Touch, de nouvelles étapesdevaient être entreprises. Pour queUBports atteigne pleinement son po-tentiel, on croyait (et on croit tou-jours) qu'il serait nécessaire d'établirune entité juridique officielle sousforme d'une fondation pour maintenirles intérêts de la communauté.

Jan Sprinz et Ewald Pierre ontassumé la tâche de préparation desdocuments nécessaires et de la struc-

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PÉRIPHÉRIQUESUBUNTUture de la fondation. Pour le fairecorrectement, une première visite futrendue à un comptable le 28 juin201 7. De leur côté, des avocats sesont occupés des documents légaux,y compris une définition de l'utilisa-tion correcte de la marque (le logo, lenom, les signes distinctifs, etc…) etl'officialisation des documents de lafondation. Sur demande, un partenaireexpérimenté (LibreOffice) nous a aidés.

Entre-temps, la croissance de lacommunauté derrière Ubuntu Touchs'est beaucoup accélérée. De nouveauxsponsors se sont impliqués dans leprojet et UBports est devenu un groupebien structuré avec actuellement bienplus de 1 600 membres.

L'OFFICIALISATION DE LA

UBPORTSFOUNDATION

C'est avec joie que le Conseil d'ad-ministration d'UBports annonce que,le 1 9 juin 201 8, UBports a officielle-ment soumis sa demande d'approba-tion au gouvernement local à Berlin.Nous sommes fiers que toutes lesétapes nécessaires pour devenir unefondation officielle soient maintenantachevées et nous nous attendons à ceque l'UBports Foundation officiellesoit établie au plus tard en août/sep-tembre. Les bénéfices d'une telle fon-

dation pour le projet sont, notam-ment, plus de structures et de nou-velles occasions de financement et decommercialisation.

Pour que notre projet réussisse,nous avons besoin de votre aide : re-joignez-nous et participez à notre en-thousiasme.

Ubuntu Touch avance. Les dévelop-pements du système d'exploitation s'ap-prochent également de plus en plusde la très importante publication (la1 6.04). La première pré-publicationest sortie il y a quelques semaines. Sile développement d'Ubuntu Touch vousintéresse, vous pouvez en apprendredavantage, ainsi que sur la commu-nauté UBports, à www.ubports.com.

Construite sur le respect, la pas-sion et la diversité, UBports est unecommunauté dans laquelle tous lesmembres, ainsi que leurs contribu-tions, sont très appréciés. Vous pou-vez trouver une place dans l'un desComités directeurs (Steering Commit-tees - SC) ou groupes de réflexion.Outre des questions techniques sti-mulantes, il y a beaucoup d'occasionsnon-techniques où vos contributionsseront accueillies. Toute l'aide que vouspourrez apporter pour que la nou-velle fondation soit efficace et réussienous sera précieuse. Quels que soient

vos talents, vous serez accueillis lesbras ouverts dans notre communauté !

Explorez les opportunités àhttps://ubports.com/join-us!

full circle magazine n° 1 35 34 sommaire ^

C ourt récapitulatif jusqu'à présent.J'ai écrit un programme pour

entrer des informations de tri dansRhythmbox plus facilement que de lefaire manuellement, piste après piste.Je l'ai fait pour répondre à un besoin :changer quelque chose que Rhythm-box ne faisait pas comme j'aurais vouluet, aussi, parfaire mes capacités deprogrammation tout en apprenant Py-thon. Puisque les résultats me satis-font, j'ai décidé que la prochaine étapeserait d'essayer de l'améliorer.

Le programme que vous avez vu lemois dernier fait ce qu'il dit, mais il estlourd et c'est le moins qu'on puisseen dire. Il se lance à partir de la lignede commande, qui n'est pas connuepour sa convivialité, et ne peut traiterqu'un album à la fois. Aussi, je voulaisécrire une interface graphique par-dessus et, dans mon élan, commencerà utiliser un meilleur EDI.

De quoi s'agit-il ? EDI est l'abré-viation d'Environnement de Dévelop-pement Intégré (plus de détails àhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement_de_développement).

Jusqu'ici, j'utilisais des outils distincts,

grrrr, en fait un seul : gnome texteditor. C'était l'éditeur que je préfé-rais pour du code source, car il estsimple, efficace et peut afficher lecode en couleurs. En plus, il reconnaîtle langage automatiquement !

Quand vous développez des appli-cations graphiques sous Ubuntu (ou,d'ailleurs, sous Linux), vous pouveztirer partie de bibliothèques et d'en-vironnements existants : les deux plusutilisés sont sans doute QT et GTK+.J'ai choisi ce dernier et, ainsi, j'ai ap-pelé la nouvelle application fixrhygtk.La dernière partie sur laquelle jedevais travailler était comment con-cevoir l'interface utilisateur de l'appli-cation. J'avais le choix entre écrire lecode à partir de zéro ou utiliser unoutil, et l'option outil était préférable.Je n'avais besoin ni d'un code léger, nide vitesse, alors pourquoi gaspiller dutemps à écrire beaucoup de lignespour tout simplement décrire un bou-ton dans une fenêtre quand un outilcomme Glade pouvait le faire à maplace. Vous pouvez en apprendre da-vantage sur https://glade.gnome.org/En un mot, Glade est un éditeur visuelavec lequel vous pouvez concevoirvotre interface utilisateur (les fenêtres,

les boîtes de dialogue, les menus,etc.) sur l'écran en vous servant devotre souris comme dans une applica-tion de dessin. Quand vous avez ter-miné le processus, vous pouvez sau-vegarder un fichier XML qui peut êtrechargé dans votre application et, àpartir de là, avec quelques lignes decode, afficher vos objets à l'écran etinteragir avec. L'installation de Gladeest aussi facile que celle de Geany :vous pouvez le rechercher dans leCentre de logiciels Ubuntu (bientôtremplacé par le Centre de Gnome) oule faire en ligne de commande avec :

sudo apt install glade

Avant de parler du code même,que nous examinerons dans le prochainnuméro, j'aimerais vous signaler deuxchoses. D'abord, j'ai été obligé de fairedes recherches pour comprendre lastructure de base d'une applicationPython GTK+. Si vous faites une re-cherche dans Google avec ces motsclés, il y a de très nombreux résultatset je vous suggère fortement de re-garder quelques programmes « Helloworld » pour vous familiariser avec sesprincipes de base. Vous voudriez sansdoute également comprendre le rôleque jouent des conteneurs dans la

mise en page graphique d'une appli-cation GTK+. Pour ce qui me con-cerne, le Python GTK+ 3 Tutorial m'adonné une introduction à certainsconcepts et, plus tard, est devenu unguide de référence quand j'écrivais ducode. Il se trouve ici : http://python-gtk-3-tutorial.readthe-docs.io/en/la-test/basics.html [Ndt : malheureuse-ment, il ne semble pas y avoir de versionfrançaise]. Il me paraissait importantde lire les introduction aux chapitres2, 3, 5, 20, 21 et 22.

Pendant mon travail de prépara-tion, je me suis rendu compte qu'ilétait plus facile pour moi d'écrire unprogramme autonome, avec les connais-sances acquises lors du codage defixrhy, plutôt que d'écrire une inter-face graphique qui se servirait du pro-gramme en ligne de commande pourexécuter les modifications. Ainsi, s'ilfallait changer 7 albums différents, jedevais lancer la version CLI 7 fois pouranalyser la base de données sept fois.Cela n'est pas du tout efficace ;j'aurais pu amender fixrhy pour qu'ilaccepte de multiples albums diffé-rents, mais cela aurait fait beaucouptrop de travail. Il était bien plus facilede faire tout le traitement dans l'ap-

MMOONN HH II SSTTOOIIRREEÉcrit par Paolo Pelloni

PPaarrttiiee 44

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MONHISTOIREplication, comme nous le verrons laprochaine fois.

B rian Douglass a créé une appli fan-tastique pour les appareils Ubuntu

Touch, qui vous permettra de voir lesnuméros actuels et les numéros plusanciens, et de les télécharger et les liresur votre téléphone/tablette UbuntuTouch.

INSTALLATIONSoit vous cherchez « full circle » dans lemagasin Ubuntu Touch et vous cliquezsur Installer, soit vous affichez l'URL ci-dessous sur votre appareil et vous cli-quez sur Installer pour être transférésur la page des téléchargements.

https://uappexplorer.com/app/fullcircle.bhdouglass

L'APPLICATION OFFICIELLE FULL CIRCLE POUR UBUNTU TOUCH

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shake-speare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

full circle magazine n° 1 35 37 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par EriktheUnready

nnnnnn

S i vous utilisez souvent le terminalou un gestionnaire de fenêtre en

mosaïque, vous avez peut-être enten-du parler de Noice.

Noice is Not Noice, une branchede noicer.

Depuis le Readme.md, de la ver-sion 1 .7.1 , on peut lire : « nnn est sans

doute l'explorateur de fichiers le plus

rapide et le plus adapté aux ressources

(avec toutes ses capacités) que vous

ayez jamais utilisé. Il est aussi extrê-

mementflexible ; il s'intègreàvotreen-

vironnement de bureau et à vos utili-

taires préférés en interface graphique,

fonctionne avec le démarreur du bu-

reau, supporte lesmarque-pages, a des

raccourcis de navigation intelligents, un

modenaviguer-en-tapant, unmodeana-

lyseur d'utilisation du disque, des dé-

tails complets sur les fichiers, et bien

plus encore. Au départ, nnn était une

branche de noice, mais il en est très

différentaujourd'hui. »

Sous Ubuntu, nnn s'installe toutsimplement avec :

sudo apt install nnn

Ni PPA à ajouter, ni rien de tout ça.

Pour lancer nnn, ouvrez une fe-nêtre de terminal ou utilisez un ter-minal TTY.

L'affirmation sur l'utilisation des res-sources est vraie, nnn ne s'enregistremême pas sur le radar.

La première fois que vous lanceznnn, vous savez tout de suite ce qui sepasse. Pour quitter, il suffit d'appuyersur q.

La seule chose qui manque est un

guide sur comment le conduire :••Il est piloté avec les touches flé-chées haut/bas/gauche/droite.••Début et Fin sont explicites.••Pour ouvrir un fichier ou un dossier,appuyez sur Entrée, ou, pour aller enarrière, appuyez sur la touche Retour-arrière.••Pour aller dans votre dossier home :tilde (~), tout comme bash.••Créez un nouveau fichier ou dossieren appuyant sur n.••Vous avez fait une erreur ? Renom-mer se fait avec CTRL+r.••Besoin de voir des fichiers cachés ?Appuyez sur la touche point (.).

ASTUCE : Si vous avez besoin d'aide, àn'importe quel moment, appuyez surle point d'interrogation (?), puis sur qpour sortir de l'aide.

Ici, il n'y a pas de bizarreries façonVi. On peut vraiment dire que nnn estintuitif.

Examinons quelques-unes des fonc-tions les plus impressionnantes et utiles :

••nnn peut mettre un signet où vousvoulez. Si vous travaillez souvent dansun répertoire, pourquoi ne pas ymettre un signet ? C'est aussi simple

full circle magazine n° 1 35 38 sommaire ^

CRITIQUEque - vous l'aurez deviné - b (pour « book-mark »). Pour aller dans le répertoireauquel vous avez mis un signet, ap-puyez sur CTRL+v.••S'il vous faut d'avantage de détailsconcernant un fichier, la touche est d.Il vous suffit d'appuyer à nouveau surla touche d pour quitter l'affichagedétaillé. Ceci est également très utilesi le nom d'un fichier est trop longpour votre écran.••Si vous avez besoin de détails con-cernant un fichier, disons un mp3 oùle débit ou les permissions sont im-portants, vous utilisez un D majus-cule. Pour quitter cette vue, appuyezsur q.••À propos de fichiers mp3, il y a unemise en garde : nnn est conçu pours'intégrer à votre environnement debureau. Un appui sur la flèche droiteou sur Entrée n'ouvrira pas MOC s'ilest installé. Cela ouvrira le lecteur demusique par défaut paramétré sousUbuntu.••Si vous avez une multiplicité de fi-chiers et voulez voir la taille de cha-cun, appuyez sur S majuscule (S poursize - taille).••Un petit s triera vos fichiers du plusgrand au plus petit ou, en appuyantsur s à nouveau, du plus petit au plusgrand.••Si vous avez besoin d'un shell dansle fichier actuel, il suffit d'appuyer surle point d'exclamation (!), alias pling

ou bang en anglais.••Il y a des commandes qui ne fonc-tionnent pas dès l'installation, ainsi one fera rien tant que vous ne lui direzpas d'ouvrir votre gestionnaire de fi-chiers. En exportant les variables devotre environnement, vous pouvezrégler les défauts, par exemple :export NNN_DE_FILE_MANAGER = nau-tilus et maintenant Nautilus s'ouvriradans le dossier où vous vous trouvezquand vous appuyez sur o.••La touche e est paramétrée de fa-çon à ouvrir vi comme votre éditeurpar défaut, et non nano. Ce n'est pasque Vi soit un mauvais éditeur, maisles débutants ne le trouveront pas con-vivial.••De même, la touche r. Cela dit… elleest configurable ! Exportez votre variabled'environnement et il en sera ainsi !

En avant toute, Mr. Sulu. nnn peutfaciliter et accélérer un max vos ex-périences du terminal. Je vous recom-mande de regarder la page man dennn, car c'est l'une des meilleures.

AVANTAGES :••Rapide.••Intuitif.••S'intègre bien à n'importe quel

environnement de bureau.

INCONVÉNIENTS :••Il se peut qu'un peu de para-

métrage soit nécessaire.

Globalement, nnn est très utile,facile à personnaliser et agréable à uti-liser. Je n'y trouve aucun défaut etl'estime indispensable pour la naviga-tion du contenu de dossiers d'un ser-

veur Web quand il n'y a qu'un ter-minal à votre disposition. Je le re-commande sans réserve à quiconquese sert d'un terminal.

B rian Douglass a créé une appli fan-tastique pour les appareils Ubuntu

Touch, qui vous permettra de voir lesnuméros actuels et les numéros plusanciens, et de les télécharger et les liresur votre téléphone/tablette UbuntuTouch.

INSTALLATIONSoit vous cherchez « full circle » dans lemagasin Ubuntu Touch et vous cliquezsur Installer, soit vous affichez l'URL ci-dessous sur votre appareil et vous cli-quez sur Installer pour être transférésur la page des téléchargements.

https://uappexplorer.com/app/fullcircle.bhdouglass

L'APPLICATION OFFICIELLE FULL CIRCLE POUR UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 1 35 39 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte oudes compliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettrespeuvent être modifiées par manque de place.

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ENQUÊTE2018 DU FULLCIRCLE

C'est à nouveau la périodede l'année où nous vous de-mandons ce que vous pensezdu FCM, d'Ubuntu et de Linux.

Certaines questions sontobligatoires, d'autres peuventêtre omises si elles ne vousconcernent pas.

Vos réponses aideront à fa-çonner le Full Circle pour l'an-née à venir, alors, s'il vous plaît,utilisez votre sens critique defaçon constructive. Si vous nenous dites pas ce que vouspensez, ou ce que nous faisonsmal, nous ne le saurons pas.

URL de l'enquête :

LEFULLCIRCLE ABESOIN

DEVOUS !

Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne se-

rait qu'un fichier PDF vide (qui, àmon avis, n'intéresserait personne).Nous cherchons toujours des ar-ticles, des critiques, n'importe quoi !Même des petits trucs comme deslettres et des écrans de bureauaident à remplir le magazine.

Lisez Écrire pour le FCM dansce numéro pour suivre nos lignesdirectrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

full circle magazine n° 1 35 40 sommaire ^

QQ.. EETT RR..Compilé par EriktheUnready

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et nous y répondrons dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Bonjour aux lecteurs du FCM. QuandRonnie m'a demandé si je repren-drais la rubrique Q. ET R., j'ai pensé :« Aucun problème ; il y a une TONNEde questions et de réponses [dans labase de données de mon travail]. »Puis j'ai regardé la base de données.Les techniciens sont, pour le moins,des êtres bizarres. Écrire ce que vousavez fait la veille peut vous faireoublier ce que vous avez fait. Et c'estalors que le robinet de la créativitécommence à s'ouvrir. Je vais com-mencer avec des trucs marrants avantde passer aux choses sérieuses.

Q Chaque fois que j'entre monmot de passe dans Ubuntu, c'est

généralement un échec et je suis cer-tain que je le saisis correctement. Jedois faire plusieurs essais chaque fois.

R Le client est à l'hôpital après unaccident et son ordinateur por-

table repose sur sa poitrine. Quandson bras droit va vers le côté gauchedu clavier pour taper 1 23, son avant-bras frôle la touche Entrée sur le pavénumérique.

Q Le dock de la nouvelle Ubuntu1 8.04 refuse de minimiser ou de

maximiser ma fenêtre.

R Le « dock » est en fait une barrede favoris. Vous pouvez l'enlever

en :

1 . Installant Gnome Tweaks.

2. Installant l'extension dash to dockdisponible à https://extensions.gno-me.org/extension/307/dash-to-dock/

3. Sous extensions, désactiver Ubuntudock.

4. Utilisez ctrl+alt+t pour ouvrir unterminal et tapez :sudo apt install docky

ou :sudo apt install plank

Q Je n'aime pas l'apparence d'Ubun-tu 1 8.04. Comment activer le re-

tour en arrière comme avec les versionsprécédentes ?

R Ouvrez un terminal et tapez :

sudo apt update

sudo apt install gnome-session-flashback

Quand vous vous connectez, cli-quez sur l'icône de l'engrenage à côtéde « se connecter » et sélectionnez«  GnomeFlashback » avant de vousconnecter.

Q Après avoir installé DNScryptsous Ubuntu 1 8.04 et redémarré,

je n'arrive pas à accéder à l'Internet.

R Réglez votre DNS manuellementen ouvrant l'application Paramè-

tres, WiFi, et en cliquant sur l'icône del'engrenage à côté du nom de votreréseau. Cliquez sur IP4 et désactiverDNS automatique. Insérer un serveurde DNS dans la zone fournie. Main-tenant, cliquez sur appliquer. Cela de-vrait fonctionner tout de suite.

Q Gnome ne me plaît pas du tout.Comme récupérer Unity ?

R Ouvrez un terminal et tapez :

sudo apt install ubuntu-unity-desktop

À l'invite, sélectionnez lightdm.

Redémarrez.

Cliquez sur l'icône d'un engrenageà côté de la zone de connexion etsélectionnez « Unity » avant de vousconnecter.

Q Avez-vous une idée pourquoi, siXRDP est installé sur mon

Raspberry Pi, je n'ai qu'un écran videquand je m'y connecte à partir de Win1 0 ?

R Cela semble être un problèmefréquent, et les forums suggèrent

que l'on utilise Tiger VNC. Avec RealVNC, https://www.realvnc.com/en/con-nect/download/viewer/linux/, la partieVNC fonctionne.

Q J'ai configuré un nouveau serveuravec une clé SSH que j'ai générée

via PuTTyGen et j'ai créé le serveur enutilisant la clé publique. Lorsque j'essaiede me connecter avec PuTTy et enutilisant ma clé privée, j'ai le messaged'erreur :

Le serveur a refusé la clé

full circle magazine n° 1 35 41 sommaire ^

Q.ETR.

R Faites un copier-coller de la clévenant de PuTTyGen, n'utilisez pas

le contenu du fichier de la clé pu-blique.

QUESTIONS LES PLUSPOPULAIRES SURASKUBUNTU

Q Ayant installé Ubuntu 1 8.04 endouble amorçage avec Windows

1 0, se connecter au WiFi est très lent.La carte WiFi est un adaptateur ré-seau Broadcom BCM431 3 802.1 1 bgn.

R Sous Logiciels et mises à jour,sélectionnez Pilotes additionnels

et installez le pilote propriétaire deBroadcom.

Q ElementaryOS est installé surmonDell Optiplex 790. Quand je le

mets sur mon nouveau Dell Optiplex990, j'ai ALERT ! UUID=dd53f4a2-d5af-87c8-9b3e-eb074a7849fbf doesnot exist (n'existe pas). Dropping to ashell. (Une interface en ligne de com-mande va ouvrir.)

R Le paramétrage du BIOS est trèsimportant. L'UEFI et l'ancien forme

de démarrage ne sont pas compa-tibles. Par défaut, le BIOS de Dell esten « Raid on ». https://askubun-

tu.com/questions/1 001 351 /uuid-xxx-does-not-exist-dropping-to-a-shell

Q Je ne trouve aucune documen-tation sur l'installation et la con-

figuration de codeigniter sous Ubun-tu 1 6.04. Merci beaucoup pour votreaide.

R Veuillez regarder : https://www.li-nuxhelp.com/how-to-install-

codeigniter-in-ubuntu/

Q Comment faire en sorte qu'un uti-lisateur sftp ne puisse pas accé-

der aux fichiers cachés ?

R Utilisez chown et chmod commeavec n'importe quel autre fichier.

Q Toute la journée, j'ai eu des pro-blèmes, car des sites tombent en

panne. J'utilise PUTTY sur Windowspour accéder au serveur.

Pour faire une mise à jour, j'utilise :

sudo apt-get update && sudoapt-get dist-upgrade

Cela semble fonctionner. [Ndt : ladernière partie de la commande feraiten fait une montée en version et pasune simple mise à jour.]

Quelqu'un pourrait-il m'indiquer cequ'il faut faire ensuite ?

Je pense qu'il faut redémarrer leserveur ou Apache, mais cela ne marchetoujours pas. Putty ne cesse de melaisser tomber et/ou les sites sonttoujours en panne.

R Après avoir fait une mise à niveauqui installe une nouvelle version

du noyau, vous devez redémarrer pourque le nouveau noyau soit chargé.Vous pouvez le faire à partir de PuTTYavec :

sudo reboot

Une fois le redémarrage fait, si vossites sont toujours en panne, vouspouvez essayer de démarrer Apachemanuellement avec :

sudo service apache2 start

Si le service ne démarre pas, véri-fiez le fichier du journal d'erreurs d'Apa-che dans /var/log/apache2/error.logoù les détails de toutes les erreursrencontrées serontenregistrées.

Q J'essaie de configurer Nginxdans Ubuntu 1 6.04 à partir d'un

tutoriel et tout va bien, mais quand jelance la commande :

sudo ufw status

le résultat est « inactive ».

Qu'est-ce qui ne va pas ?

R Essayez avec :

sudo ufw enable (activer)

Q Pouvez-vous me dire commentinstallerMariadb ? Pour l'amour du

ciel ne me dites pas d'utiliser mySQL.

R Tapez :

sudo apt install mariadb-server

Q Quelqu'un peut-il m'expliquercomment vérifier les journaux de

demandes Web sur Ubuntu Serveravec wordpress sur Apache ?

R Avec Apache, les fichiers du jour-nal d'erreurs se trouvent à :

/var/log/apache2/access.loget /var/log/apache2/error.log.

Erik travaille dans le domaine infor-matique depuis plus de 30 ans. Il a vu latechnologie aller et venir. De la répa-ration de disques durs de la taille d'unemachine à laver avec des multimètres etdes oscilloscopes, à la pose de câbles etla mise à l'échelle des tours 3G, il a toutfait.

full circle magazine n° 1 35 42 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera WWaarrccrraafftt II II II -- PP.. 22

P oursuivant la présentation de War-craft III commencée le mois der-

nier, où nous avons vu comment l'ins-taller et l'exécuter sous Ubuntu 1 8.04,ce mois-ci je ferai une critique du jeului-même. Comme indiqué le moisdernier, veuillez vous souvenir que,pour lancer le jeu, vous devez d'abordtaper ce qui suit (comme une seuleligne/commande) dans un terminal :

wine ~/.wine/drive_c/Program\Files\ \(x86\)/Warcraft\III/War3.exe -opengl-nativefullscreen

Si vous oubliez de lancer cettecommande, il est assurément impos-sible de jouer au jeu (il peut com-mencer, mais, quand vous choisirez vo-tre mission, le jeu tombera en panne).

Une fois que le jeu tourne nor-malement, y jouer est vraiment trèstrès sympa. Jusqu'à présent, j'ai pu yjouer pendant beaucoup de tempssans rencontrer de problèmes. Il sejoue dans la fluidité. Pour jouer àWarcraft III, vous devez utiliser unesouris et un clavier, car, au départ, sesconcepteurs pensaient PC.

Étant donné que ce jeu a plus

d'une décennie, vous devrez admet-tre que les graphismes sont assezdésuets et, selon les normes d'aujour-d'hui, pas géniaux.

Sorti au départ en 2002, WarcraftIII est le troisième jeu de la sérieWarcraft. The Frozen Throne (Le Trônede glace), un pack d'expansion, futpublié l'année suivante en 2003. Vouspouvez acheter Warcraft III directe-ment auprès de la boutique battle.net

de Blizzard pour 9,99 $ (environ 8,65 €),si vous achetez le jeu seul, sans lepack d'expansion. Ce jeu connaît unetelle popularité depuis de nombreusesannées que Blizzard continue active-ment à le mettre à jour. Le derniercorrectif (la version 1 .29) pour War-craft III est en fait sortie en avril 201 8,ce qui est vraiment impressionnantpour un jeu qui a 1 6 ans. J'ai eu lachance de trouver Warcraft III BattleChest sur Amazon pour le prix bas de

6,99 $ (un peu moins de 6 euros) dansun très bon état (condition « neuve »).Le Battle Chest comprend le CD War-craft III: Reign of Chaos et le CD War-craft III Expansion: The Frozen Throneavec en prime deux guides destratégies de Brady Games. J'ai puinstaller le jeu à partir de ces CD.

Vous pourriez être en train de vousdemander, pourquoi Warcraft III ? Ildoit bien y avoir des jeux plus récentsauxquels jouer, non ? Et vous avez toutà fait raison et dans des prochainsarticles, on reviendra à une publica-tion plus récente sous Linux, maisWarcraft III est un jeu important pourplusieurs raisons et c'est pourquoi j'aidécidé de l'installer, y jouer et en faireune critique.

Pour ceux d'entre vous qui peuventne pas connaître la série de jeuxWarcraft, et sans entrer dans trop dedétail de la série entière des War-crafts, permettez-moi d'expliquer l'im-portance de Warcraft III. Dans lemonde du jeu aujourd'hui, les deuxnoms qui représentent vraiment desjeux en ligne à succès sont DotA 2 etWorld of Warcraft et les racines desdeux se trouvent dans Warcraft III.

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JEUXUBUNTUPermettez-moi de vous le démontrer…

D'abord pour le plus évident desdeux : World of Warcraft. La série desjeux Warcraft existe depuis plus d'unedécennie. Le premier jeu vidéo decette série qui fut publié fut Warcraft:Orcs & Humans en 1 996. Puis, il y a euWarcraft II: Tides of Darkness et en-suite Warcraft III: Reign of Chaos estsorti. Enfin, World of Warcraft futpublié en 2004.

Pour ce qui concerne DotA 2, iln'est sans doute pas aussi facile devoir le rapport si vous ne jouez pas àDotA, mais je vais approfondir mespensées. Il y a un mode disponiblepour Warcraft III et c'est ce mode quipermettait le développement de l'ori-ginal Defense of the Ancients (DotA).Warcraft III comporte un éditeur decartes qui donne au joueur la pos-sibilité de créer des cartes et des jeuxpersonnalisés. C'est en passant parWarcraft III et en utilisant l'éditeur decartes, que Icefrog a pu développeret publier le premier Defense of theAncients. Après quelque temps, Valve(la société derrière le moteur de jeuSteam) a engagé Icefrog et quelquesautres développeurs de jeux et leur aconfié le développement d'un nouveaujeu basé sur DotA. Le résultat finalétait DotA 2. Vous pouvez toujoursjouer au premier DotA, mais pour ce

faire, il faut avoir installé Warcraft III.

Quant au jeu lui-même, il se joueextrêmement bien. Puisque ce jeu estsorti il y a pas mal de temps, vouspourriez vous attendre à ce qu'il fonc-tionne sans problème sur le matérielactuel, et c'est bien le cas. Cependant,étant donné que de nouvelles mises àjour du jeu paraissent régulièrement,son développement n'est pas encoreterminé et, à cause de cela, les genschez Wine essaient toujours active-ment de faire fonctionner le jeu sousLinux sans heurts. Et ils font un ex-cellent boulot.

Si vous avez le goût de la nos-talgie, ou si vous voulez jouer au jeuqui était le précurseur de votre jeupréféré aujourd'hui, quoi qu'il en soit,vous ne regretterez pas de vous êtreembêté avec l'installation d'un jeunon Linuxien. Warcraft III est le pre-mier jeu dont j'ai fait la critique pourle magazine Full Circle pour lequel ilme fallait installer et exécuter Wineet je suis heureux de pouvoir vousdire que c'était une vraie réussite. Lejeu se joue avec fluidité, sans petitsouci ou problème majeur. Toutefois,faire fonctionner l'éditeur de cartes sous

Linux est un autre casse-tête dont jen'ai pas encore voulu supporter lessouffrances. Ainsi, je ne peux pas toutà fait faire des commentaires sur sonutilisation ou sur comment lancer etjouer à Defense of the Ancients ori-ginal, mais, si jamais je le fais, vouspouvez parier que je vous le racon-terai dans un article ici-même. Je ne leferai sans doute pas, mais on ne saitjamais !

Oscar, diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : https://twitter.com/reso-nant7hand ou par email à : [email protected]

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker FFaa ii tteess MMiinneetteesstt ccoommmmee MMiinneeccrraafftt

NOTE : toutes les captures d'écransde cet article (page suivante) sontissues du jeu Mineclone2. PAS de Mi-necraft.

I l y a de cela plusieurs numéros, j'aiexaminé un jeu gratuit appelé Mine-

test, basé sur le célèbre Minecraft. Sonapparence est très similaire, pixeliséeet très basique, mais il manque lesépisodes où vous devez échapper àdes lianes carnivores, des zombies, etainsi de suite. Figurez-vous que Mine-test a maintenant une extension ap-pelée Mineclone2 qui rend Minetesttrès similaire à Minecraft, lianes carni-vores et zombies compris.

INSTALLATION

Tout d'abord, il faut installer Mine-test. Vous pouvez le télécharger àpartir du site Minetest (https://www.mi-netest.net) et l'installer, ou, mieux en-core, utilisez le gestionnaire de pa-quets de votre distribution.

Une fois Minetest installé, vousdevez installer Mineclone2. Téléchar-gez la dernière version (la 0.39.0, pourMinetest 0.4.1 6 au moment où j'écrisces lignes) à partir de https://fo-

rum.minetest.net/viewto-pic.php?t=1 6407

Vous obtiendrez un fichier ZIP quevous pouvez ouvrir, soit en double-cliquant dessus, soit en faisant un clicdroit et en sélectionnant « ouvrez avecle gestionnaire d'archives », selon votreenvironnement de bureau.

Maintenant, dans votre gestionnairede fichiers, cherchez un dossier appelé.minetest dans votre répertoire /home.Il sera sans doute masqué et vous de-vrez afficher les fichiers cachés. DansUbuntu, cela se fait avec le menu de lafenêtre ci-dessous, puis en choisis-sant « afficher les fichiers cachés ».

Une fois dans le dossier .minetest,créez un dossier nommé « jeux ». Puisallez dans le dossier .minetest/jeux.

Glissez le dossier Mineclone2 dugestionnaire d'archives jusqu'au dossier.minetest/jeux et déposez-le dedans.C'est tout ! Mineclone2 est maintenantajouté à Minetest.

EXÉCUTION

Maintenant, comme d'habitude, lan-cez Minetest.

Pour pouvoir utiliser Mineclone2,il faut cliquer sur les deux petits blocsde « poussière ou boue » en bas àgauche de la zone ombrée, ce qui indi-quera à Minetest d'utiliser l'extensionMineclone2.

COMMENCER UN NOUVEAU JEU

Démarrer un jeu dans Mineclone2se fait exactement comme dans Mine-test. Vous choisissez « New ». Nom-mez le monde et donnez-lui une graine

full circle magazine n° 1 35 45 sommaire ^

JEUXUBUNTUunique. Je me sers de Mapgen v7, carje trouve que les mondes paraissentplus habituels. Ah, oui ! Et assurez-vous que Mineclone2 est sélectionnéavant de cliquer sur « Create ».

Enfin, choisissez votre jeu et cli-quez sur « Play Game ».

MINETESTCRAFTCLONE

Je pense que vous serez d'accordavec moi quand je dis que le déve-loppeur de Mineclone2 a fait un bou-lot génial en rendant l'apparence deMinetest comme celle de Minecraft.D'accord, il y a des trucs qui ne fi-gurent pas encore dans Mineclone2,mais c'est le travail d'un seul hommeet ça semble être le genre de déve-loppeur qui ajoute et ajuste des ex-tensions sans cesse pour que ce soitparfait.

Tous les éléments de base y sont :l'excavation, l'artisanat, les animaux,les ennemis et la mort à répétition.

Mais attention aux lianes carnivores,car elles sont encore plus létales icique dans Minecraft !

full circle magazine n° 1 35 46 sommaire ^

MMÉÉCCÈÈNNEESSDONSMENSUELS

2016 - Present:Bill BerninghausenJackMcMahonLinda PRemke SchuurmansNorman PhillipsTom RausnerCharles BattersbyTom BellOscar RiveraAlex CrabtreeRay SpainRichard UnderwoodCharles AndersonRicardo CoallaChris GiltnaneWilliam von HagenMark ShuttleworthJuan OrtizJoe GuliziaKevin RaulinsDoug BrucePekka NiemiRob FitzgeraldBrian M MurrayRoyMilnerBrian BogdanScott MackDennis MackJohn Helmers

JTElizabeth K. JosephVincent JobardJoao Cantinho LopesJohn Andrews

2017 - Present:Matt HopperJay PeeBrian KellyJ.J. van Kampen

2018 - Present:John HelmersKevin O'BrienKevin RaulinsCarl AndersenCharles StewartDave NelsonBrian BogdanDennis Shimer

DONS

2018:Yvo GeensGraig PearenCarlo PuglisiJames A CarnriteJohn HolmanP G SchmittRobert Cannon

Thomas A LawellRonald Le BlancLuis Eduardo HermanGlenn HeatonPeter SwentzelAlain MalletteChristophe CaronLinda PrinsenRonald EikeAnthony CooperLouis W Adams JrJoseph TongRobert G. WellsRobert KasparThomas GambierPeter FitzsimonsTerry O'NeillBrian Kelly

Le site actuel du Full Circle Magazine futcréé grâce à Lucas Westermann (MonsieurCommand & Conquer) qui s'est attaqué àla reconstruction entière du site et desscripts à partir de zéro, pendant ses loisirs.

La page Patreon (Mécènes) existe pour aiderà payer les frais du domaine et de l'héber-gement. L'objectif annuel fut rapidementatteint grâce à ceux dont le nom figure surcette page. L'argent contribue aussi à lanouvelle liste de diffusion que j'ai créé.

Parce que plusieurs personnes ont demandéune option PayPal (pour un don ponctuel),j'ai ajouté un bouton sur le côté droit dusite Web.

De très sincères remerciements à tous ceuxqui ont utilisé Patreon et le bouton PayPal.Leurs dons m'aident ÉNORMÉMENT.

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https://paypal.me/ronnietucker

https://donorbox.org/recurring-monthly-donation

full circle magazine n° 1 35 47 sommaire ^

CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRFCM n° 1 36Date limite :Dimanche 1 2 août 201 8.Date de parution :Vendredi 31 août 201 8.

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportentun lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Sivous avez des problèmes, vous pouvez envoyer un courriel à :[email protected]

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Rédacteur en chef - Ronnie [email protected]

Webmaster - Lucas [email protected]

Correction et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred, JimDyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entier et àThorsten Wilms pour le logo du FCM.

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