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Meccano a établi pour Nol une s&ie de nouveautés qui feront la joie des jeunes gns. Les Boiies Meccano

cnt éé consid&ablement augmentées; de nDuvdlles pièces sont mises en venie, de nuveaux Manuels et unlivre paicnnant: Les Men’cillcs du Cnc Chil vous procureront des heures eL des heures de plaisir

et d’amusement. Vous pouvez vous procurer Les Mcrveillcs du Génc Clvii chez votre four&sreur, au prix

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LE MOIS PROCHAIN: L’HISTOIRE DES AUTOMOBILES’ PARAITRA LE 1°’ JANVIER (Prix: 75 C.)

Rédaction7 8-80 rue Rébeval

Paris (xlxe)Voi. V No 12Décembre 1928

O N dit que l’attente d’un plaisir oud’un bonheur est beaucoup plusagréable que leur réalisation. C’est

un peu ce qui arrive avec les vacances. Onles attend avec impatience, en comptant lesjours. en se promettant des joies épatantes... et un se sent un peu dàpaysé lorsqiiele grancl jour de liberté arrive On ne doitplus aller à l’école le matin, on n’a plus(le leons à apprendre, p1us de devoirs àfaire... Quelle ressource reste-t-il au jeunebomme désauvré? Lire, jouer, s’amuser?C’est très bien, mais lire quoi,jouer avec quoi, s’amuser àquoi? Le jeune Meccano n’apas à se préoccuper de ceci —

il lit le Meccano Magazine,construit des modèles, faitmaneuvrer des trains Ilornby.Ivlais il resto encore du ternpslibre, Comment l’employer?Mais en participant à nos concours, vous en trouverez justement plusieurs dans notrenuméro de Nol.

Nous parlerons un peude tout. D’ti-

ne nouvelle machine géantepour la pose des blocs de ciment, de nouveaux modèlesMeccano, de l’histoire des dirigeables et notamment duCovitc-Zcp15e?in, des dernièresdécouvertes de la science, duvoyage de M. Hornby autourdu monde, et de beaucoupd’autres choses.

desCes articles, qui paraissentdans notre revue pendant l’année, malgréla diversité de leurs sujets, suivent un programme déterminé, ce qui fait des collections du MJI. des livres intéressants, ms—tructifs et utiles à conserver. Combien dejeunes gens, ayant perdu quelques-uns deleurs anciens numéros, me demandent de lesleur envoyer, afin de compléter la collectionqu’ils possèdent! Et, malheureusement, ilne m’est pas toujours possible de les contenter, les anciens numéros du M.M. devenant rapidement une rareté bibliographique.Aussi, je donne à tous nos lecteurs un trèsbon conseil: conservez précieusement vos

MM., faites les relier à la fin de l’année ouachetez notre relieur automatique.

Tous les lecteurs de noFreparez-vous

tre revue devraient prendrea coflcourzr «part a nos concours. En le

faisant ils ont non seulement la chance degagner un beau prix, mais encore le plaisirde construire un modèle intéressant, de deviner un problàme amusant, d’envoyer unejolie photo qui paraitra dans le M.M. J’attire tout particulièrement l’attention des jeunes meccanos sur notre concours de ce rtiois:

Tout le monde peut y participer, possesseursde boites ou de pièces détachées. Voci uneoccasion unique de manifester toute la richesse de votre imagination, Mais nous nenous arréterons pas là, A partir du prochain numéro je commencerai une série denouveaux concours: d’erreurs, de timbresposte, de génie civil, etc,.,

Notre association proN oublzons pas

G7dgresse toujours et envisaa i é. ge l’époque très prochaine

où chaque jeune meccano sera indispensablement membre de la Gilde. Et mème maintenant, si tous les jeunes gens manifestaient

autant d’initiative que certains d’entre eux,toute la Franco serait déjà couverte de clubsMeccano jusqu’au dernier village le plusperdu.

A tous ceux des jeunes meccanos quis’adressent à moi pour me demander conseil sur la formation ou la direction d’unClub, je ne saurais meux faire que de leurconseiller encore et toujours de suivre attentivement notre rubrique de la Gilde, parexemple celle (le ce mois.

Voici un sujet bien difficile! Je ne saissur laquelle deA os Nouveautcsnos nombreu

/‘ovr A od,ses nouveau

tés je dois arrter l’attentionde nos lecteurs. On a yéritablement l’embarras du choix!Parlerai-je de nos nouvellesboites, contenant un plusgrand nombre de pièces? oude nos nouveaux Manuelsd’Instructions, qui permettentde colistruire une quantitéheaucoup plus grande de modèles qu’auparavant? Ou denos nouvelles pièces dontl’emploi donne maintenant despossibilités de constructionpresque illimitées? Ou de nosnouveaux trains? Ou de labelle collection de feuillesd’instruction que nous venonsde faire paraitre? Ou de nosljvres et brochures: c LesMerveilles du Génie Civilet Comment s’amuser avecun train en miniature i? Toutceci est également intéressant

pour les jeunes gens et, ce que je leur souhaite, c’est que Nol leur apporte à la foiset une nouvelle Boite et un nouveau Train,et de nouvelles pièces et de beaux livres!

MECCANOMAGAZINE

Notes Éditoriales

De quoiparlcrons-nons?

Cette Loco qui a été conatruite avee des déchets de métal,morceaux de bois, ete., ne manque pas d’une certaine originalité.

VOYEZ I’ÌOTRE

I NOUVEAU CONCOURS Ipage 190

L A remarquabie performance du dirigeable allemand CointeZeppelin a attiré de nouveau l’attention publique sur les appareils plus légers que l’air. On sait que i’on peut vaincre la

loi de la pesanteur par des appareils dont le poids est inférieur aupoids du volume d’air déplacé par lui et qui subirait alors la loid’Archimède: Tout corps plongé dans un fluide subit de la part(le celui-ci une poussée verticale, drigée de hai en haut, égale aupoids du volume du fluide déplacé. » Ces aérostats affectent uneforme sphérique et, remplis de gaz, peuvent s’élever à une hauteur considérable et. pcussés par le veni. effectuer des traversées (leplusieurs centaines de kilomètres.

Mai,s il est évident qu’un aérostat ou ballon ne pettt rendre quel—que service que s’il est entrainé par un vent favorable; et encore,m€me alors, les aéronautes ne sont jamais maitres de la direction deleur appareil. On a donc cherché à concilier le principe du plusléger que l’air avec le principe d’une direction i;tdépendanle dt vent,pour constituer unnouvel appareil aérieti dirigeable.

Le premier inventeur qui ait euune exacte notiondu principe des di—rigeables fut le

lieutenant chi géniefrapeais Meusnier,qui exposa dès187T sei idées dansu n remarquablcrapport à l’Académie des Sciencesde Paris. Son appareil (levait btre(le forme allongéeet clevait compren(Ire deux ballonsl’un dans l’autre, legrand gonflé d’hydrogène, le second,ou ballonnet, contenant de l’air at—mosphérique 5 0 U S

pression. Enfin, lapropulsion était assurée par dei rames tournantes ou hélices, actionnées par l’équipage. Un gouvernail arrière devait perinettre lastabilisation latérale, c’est-à-dire lei changements de direction dunavire aérien. Ces principes, dans leurs grandes lignes, sont ceuxdea dirigeables actuels, sauf l’invention des moteurs qui permirentde donner aux dirigeables la force nécessaire à leur propulsion.

Le 24 septembre 1852 I’ingénieur franais s’éleva de l’Hippodromede Paris sur dirigeable mfi par un petit moteur à vapeur de 3 CV,actionnant une hélice ò. trois branches. Le ballon, de forme allongée, contenait 2.500 mètres cubes de gaz d’éclairage. L’appareil secomporta parfaitement dans l’air et obéit son gouvernail, maissa vitesse propre de 3 mètres à la seconde était encore insuffisantepour lutter efficacement contre le vent. Remarquons qu’on appellevitesse propre d’un ballon sa vitesse par rapport à l’air. et sa vitesserelative celle qui est constituée à la fois par sa vitesse propre et lavitesse de l’air qui l’entraine.

Citons, parmi les projets dérivant de celui de Meusnier, l’appareilimaginé par un inventeur franiais, M. David. Son dirigeable consistait en un ballon allongé recouvert d’un filet; un chàssis de boisétait suspendu au filet et soutenait lui-méme la nacelle. Deux hé

lices, à l’avant et à l’arrière du dirigeable, devaient assurer sa propulsion, tandis que deux autres hélices, placées (le chaque còté dudirigeable, dans une position perpendiculaire aux deux premières,étaient destinées à maintenir la stabilité de l’appareil contre le vent.

Parmi les appareils effectivement réalisés et qui donnèrent debons résultats, il faut mentionner celui dei frères Tissandier, danslequel le moteur ò. vapeur fut reinplacé pàr un moteur électriquequi permit au dirigeable d’atteindre une vitesse propre de 4 mètresà la seconde.

Enfin, en 1882, le capitaine Charles Renard, aidé du capitaineDrehs, étahlit les plans d’un dirigeable de dimensions pus importantes, pour la construction duquel il obtint du gouvernement franais lei crédits nécessaires. L’appareil mesurait 50 mètres de long,8 mètres de diamètre et cubait i.86o mètres. Un moteur électriquede 8 1/2 CV, actionnant une hélice, placée à l’avant du dirigeable.Les expériences pendant lesquelles l’appareil exécuta le premier

voyage aérien encircuit fermé, soulev&ent l’enthousiasme et on putcroire l’air définitivement vaincu.

M a i s, malheureusement, il n’enétait rien. Ni lemoteur à vapeur,ni le moteur électrique, trop lourdspour lcur puissance, n’étaient capables cl’assurer uneclirection efficacedei ballons, doiitIes meilleures performances ne pouvaient réussir quepar tempi calme.

C’est alors qu’onessaya d’appliqueraux dirigeables unnouveau moteur,créé par les besoins de l’automo

bilisme: le moteur à pétrole. Le premier essai en fut fait en Allemagne en 1897, par le docteur Wmlfert qui construisit un dirigeable,le Deutschland, muni d’un moteur Daimler de 8 CV. Cet essai nefut pas heureux, car le hallon prit feu et s’écrasa sur le sol, tuantses deux passagers. Un ballon autrichien, également muni d’unmoteur à explosion, subit le méme sort. Pourtant l’idée ne fut pasabandonnée, et c’est le moteur à pétrole qui permit tous lei succèsultérieurs de l’aéronautique.

Jusqu’à cette époque la France tenait sans conteste le premierrang dans l’invention des dirigeables. Mais à ce moment apparaitun nouveau et redautable concurrent qui devait porter la construction de ces appareils au plus haut degré de perfectionnement, Maisavant de parler du ròle de l’Allemagne, disons quelques mots surles conditions auxquelles un dirigeable doit satisfaire. Le dirigeable,qui affecte la forme d’un fuseau pour vaincre plus facilement larésistance de l’air, doit pouvoir conserver cette forme à n’importequelle attitude et quels que soient les mouvements qu’il exécute, Or,un ballon a une tendance à se déformer par suite de la différencede ps’ession de l’air aux diverses altitudes auxquelles il évolue. Comment faire pour ohvier à cet inconvénient? Un des procédés dont

I 7 MECCANcJ MAQAZINE

I Les Transatlantiques de l’AirHistoire des Dirigeables

t

LE DIRIGEABLE DE M. DAVID

MECCANO MACAZINE

nous avons paflé plus haut, consiste à disposer à i’intérieur duballon un c ballonnet » qu’on remplira d’air, afin de compensertoute contraetion de gaz dans le ballon. Ce procédé est celui qui estcmplové pour les dirigeables à enveloppes souples. Mais on peut également assurer d’indéformabilité de l’appareil par une envelopperigide, à l’intérieur de laquelle sont disposés les ballons contenantle gaz. C’est le système du dirigeable rigide dont le type le pluscélèbre est le zeppeiin. 1,’aéronautique frangaise poursuivit eneorelongtemps sesexpériences avec différentsdirigeables detypes souples;il faudrait par1cr ici, si nouscii avions lapiace, des magnifiques performances deSantos - Duniònt et des appareils le Lebandy, La Viile - de - Paris,le Ciément -

Bis vard et d’anires. Mais l’enthousiasme quavaient provoqué d’abord les dirigeablesse transforma peu à peu en un scepticisme quelque peu exagéré etc’est vers l’aviation que se dirigèrent principalement les effurts desinventeurs et des constructeurs franvais.

Et pendant ce temps, l’aéronautique allemande (aisait d’immensesprogrès et distanvait de très loin tous les autres pays.

L’Aliemagne s’était essayée dans la construction de dirigeables dedeux types: souples et rigides. Parmi les premiers il faut citercelui qui fut construit d’après les plans du major Parseval, Ce dirigeable avait plus de Ro mètres de long, environ i mètres de diamètre à l’endroit le pìuslarge et une eapacitéd’environ 116.500 m3. Ilétait muni de deux machines Kortling de 200

CV chacune, et pouvaitatteindre une vitesse de68 1cm. sì l’heure.

Deux petits ballons sìair étaient placés dansl’enveloppe du dirigeable, l’ms sì l’avant, l’autre sì l’arrière, C’est enmanipulant ces ballonsciu’on comrnandait lamontée ou la descentedu dirigeabie. En emplissant d’air le ballonsitué sì l’arrière on alourdissait cette partiedu dirigeable et la dilatation de ce ballon envoyait une partie du gazsì i’avant, ce qui ‘e faisait monter.

En emplissant d’airle ballon sì l’avant, onobtenait le résultat opposé, ce qui faisait descendre le dirigeable. Cedirigeable n’avait qu’une naceile qui était suspendue sì des cordagesattachés sì différentes parties de l’enveloppe afin de répartir le poidsd’une faion égale. A l’arrière se tronvait un grand plan verticalservant de gouvernail, ainsi que deux plans horizontaux.

Mais ce fut certainement dans le type rigide que l’aéronautiqueallemande se distingua particuiièrement.

‘79

En s8g5 le générai comte Ferdinand von Zeppelin prit un brevetpour l’invention d’un dirigeable rigide sì carcasse d’aluminium, Cinqans plus tard on put apercevoir évoluer au-dessus du lac de Conslance un drigeable de forme cylindrique très allongée, formé parcies poutres et un treillis d’aluminium, d’une longueur de 127 mètreset d’un diamètre de Ir m. 50. Deux nacelles, contenant chacune unnioteur de s6 CV, étaient suspendues presque en contact avec ledirigeahle. De perfectionnement en perfectionnement les Zeppeiins

arrivèrent sìbattre tous Iesrecords de dùriSe et de dstance avec lalus grande

quantité de passagers.

il est intéressaiit de rappe—1cr le sort desZe/’/’e/ins construits sì ce jour.Sur 25 appareils construitsde 1900 msqu’au 1er aoùt1914: 15 furent

détruits. Il en restait io sì la mobilisation, auxquels s’en ajoutèrent87 fahriqués pendant les iiostiités, soit 97, sur lesquels 90 furentdétruits, Les 7 qui échappèrent aux calamités de la guerre et atteignirent l’armistice ne furent pas plus heureux: 2 furent donnés enpartie sì la ,Belgique et ali Japin le L-6, livré sì l’Italic, se brisasì l’atterrissage 2 furent remis sì l’Angleterre qui les laissa pourrir; i fut démonté en France le L..-Z 120 fut démoli en Italie,pendant les manuvres de dégnnflement.

Depuis 1918, cinq ont été construits : le Di.runide, après avoirbatto le record de durée avec 122 heures 41 pone 7.200 kilomètres,

se perdit corps et biensavec 51 passagers; —

le L-Z. 120 (Bodeuseeiaprès une magnifiquesérie de voyages —

(52.000 km. cii 533 heures de voi, do 24 avrilau br décembre 1919)

— fnt livré sì l’Italie,qui ne l’utilisa pas ; —

le Méditer,’anée a étédémonté; — le Los-Angeles a volsì de Friedrichshafen sì New-York en 8o heures, do12 an 15 octobre 1924,

et, depuis quatre ans,n’a fait que cinq voyages; — le L.-Z. 127

(Conite-Ze/’peiin) vientd’accomplir la traverséeque l’en sait.

Le L.-Z. 127 a étécunstruit pour le service des passagers et docnurrier sur les longuesdistances. Il est destinéau trafic Sévilie-Répuhiique Argentine qui,selon les projets, de

vrait commencer cette année mais subira peut ètre quelque retard.Cinq moteurs Maybach, type VI, 2, chacun de 350 CV, action

nent ce géant aérieii, Ils sont placés chacun dans une nacelle (2

paires de nacelies latérales, une nacelle centrale),Le L.-Z. 127 cube 105,000 mètres, Il a 235 mètres de iong, 30 m.

50 de diamètre, 33 in. 50 de haut. Sa vitesse maximum est de

L’APPAREIL DU MAJOR PERSEVAL

LE ZEPPELIN 127 EN PLEIN VOL

128 kilomètres, sa vitesse de croisière est de 157 kilomètres à l’heure.La charge utile est de 15.000 kilos; le rayon d’action de inooo km.

Le combustible employé est un mélange gazeux d’une densité égaleà celle de l’air.

Une nacele à l’avan’t, reliée (le favon rigide au ballon, renfermeles postes de navigation, de conduite et les emplacements pour lesp ssagers. Derrière se trouve la chambre du navigateur et le postede T. S. F. Puis, le salon des passagen, le restaurant ( mètres

carrés) et dix compartiments pour la nuit avec deux couchettes chacun.

Le drigcab!e traversa l’Océan aler et retour, ce (lui peut ètreconsidéré comine un exploit véritablernent remarquable.

Le Conzie-Zc/’/’elin quitta son hangar de Friedrichshafen le jeudisI octohre et arriva à Lakehurst le lundi s octobre, en retard surle temps prévu.

Au total son séjour dans l’espace dura sio h.

Le voyage commenqa dans d’excellentes conditions. Mais hientòtle dirigeable eut à lutter contre le vent et signala qu’une déchirurese serait prodlnte à la partie gauche du stabilisateur à la suitcd’une rafale verticae qui provoqua la rupture des commandes inférieures. Il fallut boucher cette ouverture qui constituait un grandpéril. Pendant trois heures le Zeppelin alla à la dérive et avait envain demandé des secours. Il prévint qu’il avait réparé et qu’ilcontinuait sa route sans incident, mais sa vitesse avait été forcément réduite. Pour éviter l’ouragan qui lui était signalé, il louvoyaet fit i8o kilomètres seueinent en ii heures. Enfin, il put reprendrcsa marche normale. malgré sa sérieuse blessure et termina sonvoyage qui avait été fort mouvementé.

Pas plus qu’à l’aller, le voyage de retour du Comnte-Zeh/c1iu nefut favorisé par les conditions météorologiques Parti de Lakehurst le 29 octobre à i h. 8 (heure américaine, c’est-à-dire 6 h. 58à Paris) le dirigeable atterrit à Priedrichshafen le 0r novembre,à 6 h. 8’ (heure de Paris), au milieu d’un enthousiasme indescriptible. Cette deuxième traversée fut effectuée en 75 li, io.

Le type Zcppcliu est certainement susceptible d’améliorations considérahles. Mais déjà il risque d’étre dépassé par d’autres appareilsdune puissance beaucoup plus importante. Ainsi, en ce moment,l’Angleterre construit, à Howden et à Cardington, deux nouveauxdirigeables qui seront les navires aériens les plus gigantesques dumonde: le R-soo et le R-ios.

Ces deux appareils seront du type rigide. L’acier entrera pour lequart dans le poids de la carcasse.

Le R-sno aura une longueur totale de 215 mètres, un diamètreau maitre-couple de 39 mètres; un déplacement de 540.000 mètrescubes; une force ascensionnclle de s6 tonnes. Six moteurs RolIRoyce de 700 CV permettront une vitesse maximuiu de 530 km.heure.

La nacelle principale comportera trois étages : au rez-de-chausséesera logé l’équipage.

Au premier, deux ponts-promenades de mètres de large. unrestaurant pour cinquante personnes et des cabines pour autant. Ausecond, encore des cahines pour cinquante passagers, par deux ouquatre couchettes, et un fumoir avec balcons. La cuisine sera faiteà l’électricité.

En dehors des cent passagers possibles, le dirigeable pourraemporter Io à 12 tonnes de fret. Son combustible de 30 tonnelui feurnira un rayon d’action de 6.ooo km. (en so heures).

Le R-soo est prévu pour un traflc régulier sans escale LondresEgypte. mais le commander-député Burnev. le père » en quelquesorte do mastodonte, voudrait l’affecter à une ligne Londres-Montréal-New-York-Londres, pour l’exploitation de laquelle il s’efforcede constituer une société anglo-américaine.

Londres serait alors à deux jours de New-York.

Clsaque dirigeable coùtera au moins la bagatelle de 400.000 livres

(so mfllions de nos pauvres francs). On a calculé qu’un prix deoo dollars (so.ooo francs) pour le passage Londres-New-Yorkdonnerait un résultat flnancer acceptab!e.

180 MECCANO MAGAZINE

. .iS -—

C’liché) Le « Camte-Zeppelin » au moment de san départ pour la Traversée de l’Atlantique (de l’Air

MECCANO MAGAZINE I81

Application de 1’Électricité à MeccanoUn Moteur Electrique Original

U N moteur électnque qui peut tre construit neo qu’avec despièces Standard Meccano intéressera, sans doute, tnus lesjeunes Meccanos. Si lei balais et lei autres parties sont bien

ajustées, l’induit tournera très vite, quoique, naturellement, la puissance du moteur ne sera pas très grande. La cnnstruction en estextrèmement intéressante et sert de très bonne démonstration deiprincipes élémentaires du moteur électrique.

L’induit et les aimants inducteurs sont formés de simples RandesMeceano; 6 vrai dire, ces parties

dii moteur devraient étre faites defer mou, mais lei bandei en acierferont aussi bien notre affaire.

On commencera la construction dumodèle en préparant l’aimant d’induction i. Le noyau de cet aimantconsiste de quatre bandes de ii cm.et demi posées ies unes sur les autres et passées 6 travers deux Jouesde Bobines (pièce N° 309). On en—tourera le noyau d’environ 500 toursde 61 26 5. XV. O. et on ponrra recouvrir cette bobine de papier, afinde donner au modèle une apparencepIni soignée. Chaque membrelatéral de l’aimant inducteurconsiste en quatre Bandes decm., 2 et de deux Bandes de5 cm., 3 liées ensembie pardes Boulons de 19 milI. Lesextrémités supénieures de cesBandes sont écartées pan desRondelles placées sur les BouIoni de i mili., tandis queleurs extr6mités inféi-ieuressont insérfes entre sept Bandei Incurv6es 6 petit rayon de6 cm., 4. Les deux séries deBandes Incurvées 4 constituent le tunnel dans lequel tourne l’induit 5.

L’induit est composé de deux Bandes courbées de 6o X 25 mill. posées dos à dos et de laTningle de TI cm. et demi, 6, fixée au milieu entreelles. Cn aura soin d’entourer lei Bandei de ruban gommé ou degrns papier gommé afin de ies retenir en piace et d’empécher leuribordi d’endommager l’isolation de l’enroulement de l’induit. Pourl’enroulement de l’induit on prendra deux mètres de 61 23 5. XV. O.ct on le pliera en deux pour trouver son milieu. Alors on le poseraen diagonale au milieu de 1’nduit, de faon à ce que les hopts do 61

dei deux còtés soient égaux. Puis 00 en enrouiera une moitié autour d’un còté de l’induit et, l’antre moitié, autour de l’autre.

On enroulera une bande de papier enduit de gomme autour de latige de l’indnit de fagon 6 former un manchon d’environ 3 miii.d’épaisseur autour de la Tringle 6. Ceci correspond au collecteur.Les bonti librei de l’enroulement de l’induit seront alors découverts, recourbés et ajustés au manchon de papier, comme on levoit sur la fig. 2. Les deux bonti recourbés du 61 constituent lei

segments du colleeteur.L’induit est maintenu en piace sur la Trin

gle 6 6 l’aide de 2 Ronei de Champ de iqmiii., 7, qui pressent avec force des deux còtés Ies Bandei Incurvées. Lei extrémités desbandei incurvées sont arrondies (voir notreimage), gràce 6 quoi elies peuvent tournerhbrement dani le tunnel de i’induit.

Les balais 9 sont formés d’esses de 61découvert 23, piiées en dcux afin d’augmenter leur souplesse.

Chaque balai est en communication avecune borne isolée io et est arrangé 6 presserlégèrement sur lei segments opposés du coilecteur. Il faut bien veiller à ce que lei p0-sitions relativei de I’indnit et des segmentidu coliecteur soient justes.

Si le moteur ne fonctionne pai

7_6 conime il faut, c’est que ces posi

tioni sont faussei et 00 devra tourner l’induit en retenant en piace la

Tningie 6 et le coilccteur, jusqu’à ce que lei positiOlli re

lativei de cei parties aisurentle fonctionnement du moteur.

Il ne reste pini qu’à mettre

‘3. - en communication lei extré- mitéi de l’aimant d’induction i avec lei

9 deux bornei io qui iont isoiées de lapiaque de base au moyen de Rondellei et

de Bagues isolatnices. Les fili venant de l’Accumulateur iont ausii attachés 6 cei bornes. Le moteur étant du type de deux pòles il faudra, probablement, pour le mettre en marche, tourner la

Tningie 6 avec lei doigti. Si l’on veut, 00 peut placer entre leibornei io et l’Accumuiateur, un interrupteur. Le Moteur, dont nouiavoni fait paraitre la descniption doni notne numéro précédent, avivement intéressé noi iecteurs et nous a valu de nombneuses iettnei.Nous espérons qu.e ce nouveau Moteur, facile i conitruire, aj.jnale mème succès.

3

4—

4::

Moteun EleotriqueMeceano

182 MECCANO MAGAZINE

vais espritS.Les moyens de transport sont moins primitifs à Sbanghai que

dans les autres villes de Chine et on y voit beaucoup de voitureseuropéennes à còté de véhicules indigènes, tels que les brouettes àhras qui ont une seule roue au milieu d’une grande plate-fornie.Les passagers, ou les fardeaux, se placent des cleux còtés de la roueet un seul coolie peut transporter cles poids énormes à l’aide decette brouette; j’ai vu des coolies pousser gaiement devant eux deshrouettes, sur lesquelles s’étaient installées des famulles entièresavec une partie de leur avoir.

A Shanghai le m’emharquai pour Hongkong. Le pont du paquebot était entouré de barres de fer, comme on levoit sur la photo, ce quinous donnait l’illusiondetTe dans une cage demnagerie.

Etant frappé de la pràence de ces barres deFer, je m’informai deleur destination et apprisqu’elles étaient faitespnur protéger le bateaudes attaques possibles desnr’tes qui, à ce qu’il parait, avaient choisi cettena’tie de la mer pour l’arne de leur activité nuisi1le, dont les centresn’i’cinaux étaient ShanghaT et Canton.

Les pirates procèdentavec beauconn de r1i rt

finesse. Une certainequantité de pirates s’embarquent comme passagers d’entrepont sur le bateau qu’ils ont l’intention de piller et au premier moment favorable ils attaquent lesoffìciers et l’équipage.

Cette ruse leur a réussi pendant longtemps, jusqu’à ce que desmesures de précautions spéciales furent prises, car les piratespouvaient se faufiler facilenient sur le paquebot parmi la foule deschinois qui remplissaient toujours l’entrepont.

Un autre procédé des pirates consiste à forcer les officiers dediriger le bateau à un endroit où leurs camarades, d’autres pirates,attendent, ou à leurs quartiers généraux, comnle Bias Bay qui estun repère notoire de pirates entre Shanghai et Hongkong. Là, ilspillent de fond en combie tout le bateau, tandis que les passagersriches ou en vue qui se trouvent à hord sont faits captifs, et laliberté ne leur est rendue qu’au prix d’une ranqon considérable. Souvent ces attaques s’acconipagnent de carnages, car les pirates fontpreuve du mépris chinois de la vie humaine poussé à l’extrme.

Ce ‘n’est que récemment qu’on a commencé à prendre des mesurestendant è. éliminer, autant que possible, ce danger pour les passagerset l’équipage des navires. C’est è. cette fin que l’entrepont est isoléè. l’aide d’une grille de fer du reste du bateau.

I,es pirates attrapés par les chinois sont iinmédiatement exécutés,soit décapités, soit coupés en morceaux avec un couteau, l’un desplus atroces supplices chinois.

Le moyen le plus efficace de lutte contre les pirates est d’allerles attaquer dans leurs forts, ce qui, d’ailleurs, a été fait par laflotte britannique, qui, è. deux reprises a fait des incursions è. BiasBay et y a détruit les hahitations des pirates. Néanmoins, les mesures qui ont été prises ne semblent pas àtre sufflsantes car neoque quelques jours avant mon arnivée è. Shanghai, un vapeur partide cette ville devint la proie de 40 pirates qui s’étaient embarqués è.Anioy comme passagers cl’entrepont.

Aussi, ressentis-je un vrai soulagement, quand, après une traversée sans événements de cegenre, nous entràmesdans le détroit qui séparele continent chinois del’ile de Hongkong. Cettecolotue Anglaise, qui aune surface d’environ 48kilomètres carrés, est trèsmontagneuse. La ilushaute cime, le Mont-Victonia, atteint e n v i r O O

2.400 mètres de haut.Cest au pied de cettemontagne que se trouvela seule Ville de cette ile,Victoria, où je descends.

La partie résidentiellede cette ville est situéesur les terrasses des collines qui encadrent leport. Un funiculaire trèsescarpé monte au sommetde la colline. La ville,qui est très animée, pos

sède de belles larges rues et les bàtisses publiques peuvent trecomparées è. celles que l’on voit dans les grandes villes d’Europe.

Le climat de Hongkong est très doux de novembre è. mars, mais,pan contre, pendant la saison chaude qui dure d’avril è. octobre,toute l’ile est plongée dans le brouillard. L’air est si humide pendant cette saison qu’on est obligé de faire sécher chaque soir lesvétements qu’on a portés dans la journée, dans une chambre-séchoirspéciale qui existe dans toutes les maisons. Les cyclones périodiques forment un autre inconvénient du climat, qui est beaucoupplus grave, car ces cyclones causent toujours beaucoup de dégàts.

On voit dans les rues de Honglcong beaucoup de chaises è. porteurs portées par deux coolies. C’est le moyen de transport indigènele plus commode et mème le seul praticable sur les collines escarlées qui se trouvent dans la ville mè.me, aussi bien qu’à sesenvirans.

Tout comme è. Shanghai, il y a è. Hongkong, è. càté des véhicules

Lmaisons de thé dans la ville chinoise sont très pittoresques.

J’en ai visité une qui était située au milieu d’un grand étanget qui était reliée aux bords par une série de ponts en zig

zags. Ce, genre de ponts en zigzags est très répandu en Chine, carles chinois croient qu’ils ont le don de déjouer l’approche des mau

VICTORIA, HON&KONGDerrière la Ville on voit la Colline avec le Funiculaire

MECCANO MAGAZINE p 183

chiuois, beaucoup de voitures européenues et d’autos. Les habitantschinois de Hongkong semblent vivre daus les rues, ce qui donuebeaucoup d’intérèt aux promenades dans les quartiers indigènes.Les petitls boutiques (lui bordeut les rues sout uiunies d’euseignesverticales eu bois laquéavee cles inseriptiOus en

caractères rouges ou do

Je profitai de mon séjour à Hongkong pourvisiter Macao, uue petitepresqu’ile rocheuse situéeà une cinquantaine de kilomètres de Hongkong,qui appartient aux Portugais. Les Chinois leuren ont fait cadeau en1557, pour les remercierd’avoir débarrassé la còte cliinoise des pirates. Acette époque, toute la contrée était terrorisée pareux et menacée de la blocade de la rivière desPerles. Malgré le tempsqui s’est écoulé depuislors la traversée de larner à cet endroit est restée daugereuse jusqu’à présent. Aiusi, le capitaine me dit du ton leplus naturel qu’il espérait que cette fois la traversée allait sepasser sans iucideuts mais qu’en tout eas il avait à bord six hommesarmés, prts à défeudre le bateau en cas d’attaque.

Avant de quitter Hougkoug, je me reudisper ruer à Cauton. Le voyage dura quel—ques heures peudant lesquelles notre paquebot se fraya le passage entre de uombreuses iles. L’une d’eutre elles, Lintiu, de uosjours presque déserte, fut, jadis, un endroitde commerce très actif. C’était l’endroit, où,au temps où les ports chiuois u’étaient pasencere ouverts pour le eommerce extérieur,les commervauts Anglais et Hollandais reneoutraieut les harques (junks) ehiuoises quileur apportaient dii lhé, de la soie et d’autres preduits indigènes.

C’était, en somme, un lieu de contrebaude,car ce geure de commerce était défendu.

Après avoir passé cette ile historique, lepaquebot entra dans la rivière des Perles,large, mais boueuse. Cette rivière forme àson embouchure un détroit nommé Bouclic de Tigre », qui est beaucoup plus étroitque la rivière daus le reste de son cours.Cet endroit fut le théàtre de batailles lorsdes guerres anglo-chinoises en ‘845 et i85.

Les rives du fleuve sont des plaines dontla population s’occupc de la culture du riz.Enfin, nous arrivàmes à Canton qui est située à peu près à 130 km. de la mer.

Tout le flcuve à Cauton, sur l’étendue deplusieurs kilomètres est couvert de barqueschinoises ( Sampaus »), qui forment unevéritable ville flottante, où habitent quelqueseentaines de mille de chinois qui y sont nés, y psssent toute leurvie, sans presque jamais mettre pied à terre, jusqu’à leur mort.

Le « Sampan » est couvert au milieu d’un baldaquin ct, malgréses petites dimensioni, il sert de logis à toute une famille chinoise,souvent avec un ou deux locataires et avec une quautité d’animauxdomestiques. Les objets qui ne se placent pas dans la barque flottent derrière elle dans des paniers en osier ou des fllets, jetés àl’eau et attachés à la poupe.

Certains Sainpans » sont trés proprcts ct coquets et servent àtrausporter des passagers d’une rive à l’autre. Cc sont généralemeut des femmes avec leues enfants au dos qui rameut. Quand illleut, dIci revétent des manteaux jaunes en feuilles de bambou et

des eliapeaux ronds pointus.

A la tombée de la nuitles « Sampans » se rangent le long des rives ets’illuminent des feux deleurs cuisiues. On apercoit parmi eux de grandes harques fleuries. Cesont lei célèbres « bateaux fleuris », lei mai-sons de jeu flottautes oùles jcux sont aécompagnés de la musique ensorcelée cbinoise.

On y voit aussi dei« juuks » de mer avecleurs poupes élevées etleurs voiles carrées ennattes de bambou.

Je puis dire que cetteville flottante de Cantenest la chose la plus pittoresque que j’aie jamais

vue, et rien au monde ne peut ètre comparé à la vue de la Rivièredes Perles à cet endroit.

La vue de celle ville flottante n’est pas la seule chose intéressanteà Cauton. La ville elle-mème est très pittoresque. Pour visiter les

quartiers indigènes de la ville je pris pIacesur uue chaise à porteuri. Je tue félicted’avoir pris eette précaution, car autremeutj’aurais été obligé de patauger dans la sakté formidable de ces quartiers.

Lei rues, dont la largeur permet à peinede passer à deux chaises à porteurs, sonttraversées par dci fossés et des égouts ouverts. Des décbets de toutes sortes, voire descadavres d’animaux. trainent partout dausles rues et dans lei fossés.

La vue et l’odorat de ceux qui vicnnent àCautou et ont l’intentiou de visiter lei quariers chinois, doivent étre préparés aux pi

res épreuves.Les devantures et les enseignes des ma

gasins sont hariolées en rouge et en or.Les rues sout toujours pleines de monde, lapepulation de cette ville étant de plus dedeux millions et étant agglomérée sur unesurface qui, daus aucuu coin du mende, n’ataut d’habitants.

En voyaut la misère et la saleté daus leiquelles sout condamnés à ‘i’re lei babitantide Canton, on se rend comnte que ceux quipasseut leur vie dani les « Sampaus » dela ville flottante, vivent dans des couditiousbeaucoup plus hygiéniques et agréables queleurs concitovens de la terre ferme.

La main-d’ceuvre chiuoise est la meilleurmarché du monde. Les coolies chinois se

ceuteutent de salaires qui ne leur permettent que de mener laplus triste des existences, en travaillant toute la jouruée et en paisant la nuit dans de sales et misérables habitatieus ou à la belleéteile, dans lei rues.

En passaut la uuit dans les rucs de ces quartiers de misère, ori

rìsque de heurter du pied lei corpi dei chiuois dormanti, étenduspar terre.

(A suivi’e.)

rés.

Chaise à porteurs employée à Hong]cong. Ce xnoyen de transport est rendunécessaire par lei routes accideutées de l’ile.

UN SOUVENIR DESAGREABLE!Cette Grille nous protégeait eontre lei Pirates.

184 9 MECCANO MACJAZINE

LA Guerre de l’avenir Quelle étrange, quelle terriblecombinaison de mots Peut-on parler encore de cesmassacres en masse au siècle de la Science, des décou

vertes les plus surprenantes, des inventions du génie de

UNE SAISISSANTE EVOCATIONUn Tank anglais dont lee condueteurs sont munis de Masques à gaz

l’homme, du triomphe de l’esprit sur la matière ? HélasIl faut bien penser à ces éventualités, ne fusse que pourapprendre à se défendre, car la guerre de l’avenir seraune guerre d extermination d’autant plus dévastatrice(lu’elle sortira justement du laboratoire des savants.

De l’avis unanime de toutes les autorités dans les questions militaires, la prochaine guerre utilisera largementles gaz toxiques dont on a déjà vu les terribles effetspendant la Grande Guerre. Mais leur emploi sera perfectionné, de mème que leur puissance nocive augmenteradans des proportions fantastiques. Nous avons parlé dansle M. M. de l’étrange histoire arrivée près de Hambourgune fuite de phosqè;ze faisant plusieurs victimes. Or, cegaz est d’une toxicité telle, qu’il aurait pu anéantir tousles hahitants de Hambourg, s’il avait été porté par levent vers cette ville.

L’opinion puhlique s’était émue alors mais déjà bienavant, la Conférence internationale de la Croix-Rouge,réunie en 1925 à Genève, avait envisagé l’interdiction dela guerre chimique ainsi qu’une série de mesures destinéesà protéger la population civile.

Ce qui rend cette tàche particulièrement difficile, c’estla capacité d’infiltration des gaz contre lesquels les barrières mécaniques qu’on oppose aux obus ne suffisentplus à moins d’une fermeture complètement hermétique.Dautre part les gaz ont la particularité d’imprégner l’eau,les aliments, les vétements et jusqu’aux pavés en bois etde les rendre toxiques à leur tour. De cette faqon il ne s’agitplus seulement de se protéger contre une attaque, un bomhardement qui. aussi terribles qu’ils soient, ne durept qu’un

teinps relativeinent court, mais contre l’air qu’on respire, lesaliments qu’on inange, le veston qu’on endosse, le pavé surlequel on pose le pied, et qui, tous, se transorment en ennemis sournois et implacables.

Le soldat devra étre protégé d’une manière tout à faituouvelle pour pouvoir accomplir son devoir. C’est dansce hut que l’emploi des masques antigaz, que l’on avaitdéjà utilisés pendant la guerre, reqoivent actuellement, danstoutes les années, un plus large emploi. L’armée frangaiseest munie du masque A. R. 5. ; de récentes mantrvres enRussie soviétique out montré que la préparation de laguerre chimique, ainsi que l’usage du masque y ont atteintun grand développement. De méme pendant les grandesmanteuvres mécaniques qui se sont déroulées dernièrementen Augleterre, l’emploi du inasque à gaz a été général.Mais c’est peut-étre en Allemagne, la véritable patrie dela guerre chimique, que la protection de l’armée a atteintsa perfection. Non seulement les militaires, mais également les chiens, employés à l’armée, sont protégés par desmaques spéciaux

Qu’on se figure d’après nos illustrations l’aspect étrangeet terrifiant que présentera, à l’avenir, une armée enmarche. Ccs formidables chars d’assaut, tout en acier,montés par des étres de cauchemar, n’ayant, c’est le casde le dire, pas figure humaine

D’autre part, la population civile sera également muniede masques, qu’on finira par s’habituer à porter pendanttoute la durée de la guerre. Les rues des villes, lesthéàtres1 les cinémas seront pleins d’une foule de personnes dont la figure sera remplacée par une sorte degroin.

Lt le seul avantage d’une guerre qui amenerait toutes

LA DEFENSE CONTRE L’AVIATION ENNEMIESeène des dernières Grandee Mannuvres aaglaises

les populations des états belligérants à une situation aussipénible, c’est que l’humanité assagie finirait par supprimercomplèteinent la guerre.

I La Guerre de l’Avenir iL Gare aux Gaz!!

MECCANO MACAZINE 185

Le plus grand Télescope du Monde

L‘INsTITUT technologique de Californievient de recevoir dii Comité d’Instruction Internationale de New—York, un

dn très considérahie pour l’établissementd’un télescope grandiose. Cet instrument,ci nt le réflecteur mesure mètres de diai ètre, aura une puissance dix fois supérieure à celle de plus grands téiescopesactuels. Notons qu’à ce jour le plus grandde ces instruments était le télescope établi sur le Mont-Wilson; son diamètre estde 2 m. 50; les travaux pour la construction d’un instrument de cette importanee seront forts longs. Et ceci veutdire que le seul réflectcnr de l’observamire du Mont-XVilson a nécessité anspour ètre terminé.

Le nouveau télescope, d’après les raIculs des astronomes, permettra de photographier un demi inillìard de nouvellesetoiles en plus du milliard et demi d’a;tres qui ont été pliotographiés par lesastronomes du Mont-\Vilson.

L’anglais d’Arcy Craiga volé à 555 kil, à l’heure!

Le record du monde de vitesse en hydravion, détenu officiellement par le major italien de Bernardi, avec la vitesse de512 kilomètres i l’heure, a été battu officieusensent par le lieutenant anglaisd’Arcy Craig, qui a volé i 345 milles,soit environ kilomètres i l’beure.

C’est au cours d’un essai, qui a durivngt-deux minutes, effectué au large deSouthampton, que le lieutenant d’ArcyCraig, qui, depuis plusieurs semaines, seprépare en vue du record du monde, aaccompli ce vertigineux exploit.

L’appareil est un hydravion c SuperMarine N. 220 .

Les Trésors de l’ArmadaOn va procéder i une nouvelie tenta

tive pour récupérer les trésors dii gallionespagnol A1;nirante de florcnda, qui faisaitpartie de l’Invincible Armada, détruite eni :88. Le gaillion avait été coulé dans la baiede Tobermory, ile de MulI, i l’ouest descotes de l’Ecosse.

C’est le colonel K. M. Foss qui va diriger les opérations de renflouement du bateau, ou du moins de ce qui reste de cedernier.

Ce sont deux femmes, lady F’ox-Pitt etMme Leask de Dumchurch, dans le comtéde Kent, qui financent l’entreprise.

2

Les recherches se feront grice i une énorme cloche i plongeur, munie de carreauxen verre et de projecteurs uiectriques puissants.

Les entrepreneurs seiublent certains dedécouvrir les trésors.

Une nouvelle Invention pour lesauvetage des Sous-Marins

Les récentes catastrophes arrivées i dessous-marins ont de nouveau attiri l’attention sur la possibilité pour l’équipage de

quitter le navire naufragi. On sait que ceciprésente des difficultés presque insurmontables, aussi la nouvelie invention du lieutenant américain ‘I’ibayl, destinée ì faciliterce sauvetage, est-eile des plus intéressantes.

L’appareil de Tibayi consiste en un masque que l’on met sur la bouche et sur le nezet relié par deux tubes en caoutchouc i unballon contenant de l’oxygène comprimé. Undispositif spécial permet d’exhaier l’air utilisé et. aprìs l’avoir filtri au moyen desoude caustique, de le renvoyer en partie

pour une nouveile aspiration. En présence denombreux experts, le lieutenant Tibayl réussit, grice i son appareil, i sortir d’une doche i piongeur noyée i une profondeùr deprès de so mitres et i remonter i la surfaceen s’aidant d’une corde et en s’arritant detemps en temps, ce qui le flt rester sousl’eau pendant so minutes et demi. D’autres

personnes qui répétìrent ces expériencesne ba’tirent pas le record de Tibayl, maisréussirent néanmoins i rester sous l’eaude 5 i 8 minutes. Ces expiriences furentsi concluantes que l’Amirauté Amiricainepassa immédiatement une commande importante de ces appareils.

Dos Navires qui... roulentOn a inventi des bateaux glisseurs,

des bateaux sautenrs, comme la Purede Mer », et voilì maintenant qu’onpréconise la construction de bateauxronlcnrs.

11. Claudius Condemine, qui depuislongtemps étudie la question de la navigation touristique sur le Rhòne, a fatun rapport, au Deuxième Congrès desRhodanicns », tenu i Avignon, du 56 aus8 juin, sur les caractiristiques que devraient remplir des bateaux ligers et rapides susceptibies de satisfaire les pas—sagers. Ces bateaux devraient pouvoirfaire au minimum 40 ì 50 km.-h., en remonte cosnme en descente, et contenir aumoins 6o ì 120 passagers.

Un c hydro-rouleur i’ avec des « rouessusten-propulsives semble capable deremplir les conditions voulues.

Le principe en est s!mple: il consistei élever tout d’abord le bateau léger unpeu au-dessus de l’eau; alors trouvantmoins de résistance i l’avancement dansl’air que dans l’eau, il devient beaucoupmoins cofsteux de le propulser i une vi-tesse relativement élevée.

Ce dispositif nouveau s’applique principalement ì des bateaux légers, munis demoteurs relativement puissants, qui actionnent, i des vitesses périphiriques él-vées,des roues spiciales portant de nombreuseslames, qui agissent d’abord pour soulever,puis pour propu!ser. Alors que par le glissement de leurs ailes les hydravions atteignant parfois un poids de o tonnes, peuvents’ilever dans l’atmosphìre i une Vitesse des6o km.-h., il est possible de surilever de20 ou 30 cm. un bateau de 20 i 25 tonnes,

(Snite /‘age 191.)

UNE AUTO-GRUECette Grue roulante se déplace comme me auto;elle est snannuvrée par un seul homme et, malgréses petites diniensions, peut soulever dos chargesassez considérsbles, tornino tette fioche pesant

près de 1.000 kilos,

186 MECCANO MAGAZINE

N ous croyons que le modèle du tracteur, décrit ci-dessous,

aura l’un des plus grands succès parmi ceux de tous les

modèles Meccano qui ont été inventés jusqu’à présent. Ce

modèle, qui produit un effet de réalisme frappant, est extrmement

puissant. L’illustration de cette page nous montre le modèle traìnant

une charge plus de dix fois supérieure à son propre poids. Tout

jeune Meccano de poids moycn pourrait faire une promenade, comme

ce garcon, trainé par un tracteur construit par lui-mème. La machine

marchera très bien étant mue par un accumulateur Meccano de

4 volts, 8 ampères-heure qu’on pourra placer daris la soute à charbon.

Les tracteurs à vapeur, ou les locomotives routières intéressent

les jeunes gens presque autant que les locomotives de chemins de

fer, qui sont pius imposantes.Ils sont capables de trainer de très grandes charges et on peut en

voir souvent sur les grandes routes remorquant deux ou trois voitures très chargées.

En outre des travaux de remorquage, les tracteurs à vapeur sont

employés pour actionner des machines agricoles de tous genres,

telles que batteuses, charrues, herses, etc. Souvent iis sont munis

d’une dynamo montée è. l’avant de la chaudière et arrangée de faon

è pouvoir ètre mise en marche rien qu’en réunissant par une courroie l’une des roues sur l’armature et le volant de la machine. Lesforains ambulants qui possèdent parfois de très beaux tracteurs,

se servent souvent de dynamo comme source de force motrice, aussibien que pour illuniiner leurs manèges et autres attractions.

Détails de la Manuvre

l’aide du volant 4 (fig. i. La poignée commande une frein extéricur qui serre ou relè.che l’axe arrière. Sur notre image on voitjuste sous ce levier la poignée, au moyen de laquelle le moteurélectrique est mis en marche, arrèté ou renversé, tandis qu’èdroite de celle-ci se trouve une poignée è l’aide de laquelle on peutmettre en marche chacune des vitesses de la transmission. Ces deuxpoignées sont numérotées 71 et 72 (fig. 3).

Nous attirons particulièrement l’attention de nos lecteurs sur la

faon dont le Moteur Electrique est placé dans le modèle, S’adap

tant aux lignes générales de la niachine, le Moteur occupe le minimuin d’emplacement, en laissarit beaucoup de piace au mécanisme

Tracteur à VapeurLI Nouveau beau Modèle Meccano

Vue du Traeteur Meccanotrainant sa charge

et è l’accumuiateur.Afin d’augmenter le réalisrne du modèle, on y ajoute un bloc de

cyiindre en miniature avec une boite de soupape, un arbre demanivelle, etc., ce dernier étant actionné par le moteur électrique.

Toutes ies poignées de commande du modèle sont placées de faon En outre, on piace une imitation de dynamo è l’avant de la chau

è pouvoir ètre manlées commodément. La direction, qui, colnme dière.

dans les véritabies machincs, consiste en un engrenage è vis sans Chaque détail de cette machine est conu de faon è ce que le

fin Ct une chaine cominuniquatit avec l’axe avant, est actionnée è modèle puisse ètre construit section par section et nous avons eu

Fig. i.2’

Uno générale duIracteur, aveo la courroiepassée autour du Volantpour actjonner la dynamo.

MECCANO MAGAZINE 187

soin d’établir uue série d’illustrations détaillées quimontrent la construction de chaque partie de ce 57—-

modèle. En suivant attentivement nos instructions, chaque jeuneMeccano pourra construire un modèle exactement identique 6 celuiqm est représenté ici et le faire marcher avec succès.

Construction du Modèle: La Chaudière et le MoteurLa construction de cette partie, qui contient les engrenages prin-

rcipaux commandant le roulement du modèle, est représentée endétail sur la fig. 2. Deux Cornières de g cm. s, boulonnées auxrebords du Moteur Electrique. forment les supports par lesquelscette partie du tracteur, une fois complète, sera fixée à la partiede derrière du modèle.

Une Chaudière avec une plaque 6 l’avant est boulonnée auxCornières 57 et porte sur sa surface supérieure le bioc de cylindre8, qui est formé de six Poutrelles plates de 38 mill., huit équerresde 12 x 12 milI., deux Cornières de 33 milI. et deux Bandes courbées de 8 x 12 mli. Les còtés du bloc sont connectés au cylindrepar des Equerres, tandis que le couvercle (cousistant en deux Pontrelles plates de 33 mill.) est attaché aux còtés 6 l’aide des Cornières de 38 mill. Le bloc entier est lixé 6 la partie supérieurede la Chaudière au moyen de deux Bandes Courbées de 38 mill.qui sont boulonnées aux bords inférieurs des Poutrelles Plateslatérales, ainsi que de deux Equerres.

Le couvercle du bloc de cylindre porte à son intérieuréquerre 59, par le trou de laquelle est passéel’une des Tringles de 5 cm., 54. Cette tringlereprésente la tringle de piston et porte un Accouplement de tringle auquel est pivotée l’extrémité d’une bande de 5 cm. 6 l’aide d’un boubn et d’un écrou. L’autre extrémité de la Bandeest pivotée à la cheville de l’arbre de manivelle43, Celui-ci est formé de la fagon suivante: deux Accouplements 55 sontfixés 6 des angles droits 6 deux tringles de 5 cm., 43. On fixera ces Accouplements très forternent 6 leurs tringles respectives en employaut deux Chevilles taraudées dans chaque Accouplement, et un Bonlon de 19 milI. est passé6 travers leurs derniers trous afin deformer le bouton de manivelle. L’arbrede manivelle est passé 6 travers les pla- 65-’ques latérales du Moteur, au milieu dela rangée supérieure de trous.

La Tringle de soupape est formée par l’autre Tringle de 5 cm., 54passant par le couver

de du bloc, ainsi que par une Equerre flxée parun Boulon s8 A 6 l’une des Cornières de 38 mill.du bloc de cylindre s8. Cette trngle porte un Accouplement de Tringle qui est attaché rigidementpar un écrou et un boulon 6 une Equerre renverséed4 12 milI. qui, 6 son tour, est pivotée 6 l’aided’un boulon et de deux écrous voir le MécanismeStandard N° 262), à un Excentrique à un rayon

- 44 52 se trouvant 6 l’extrémité de l’arbre de maniveNe.

Une « soupape de sfìreté s, composée de deux

@ ) Accouplements portant des Trngles de 38__C45 (flg. i), peut 6 présent ètre montée sur le bloc

de cylindre.46 La Cheminée est composée de trois Manchons,

celui du milieu recouvrant les deux autres48 de 9 millimètres et demi. Une tringie de

9 centimètres passant .6 l’intérieur au centredes trois Manchons. porte à un bout une Roue6 Boudin de tg mll. qui forme le haut de lacheminée. Les Manchons supérièur et inférieur sonttenus en piace par des bouions passés 6 traverseux et insér&s dans les trous de coiliers nouveaustyle se trouvant sur la tringie de 9 cm.

La dynamo est montée sur deux Bandes decm. as urées 6 deux Equerres n (fig. 2). Elle consiste en deux

Roues Barillets, chacune portant sept Equerres auxquelles sontflxées des Bandes de 38 milI. Une Tringle de 6 cm. traversant lesdeux Roues bariliet porte deux Roues 6 boudin de 19 miii., 6, unede chaque eòté de la dynamo. Une poulie libre de 12 mill. est également placée 6. un hout de la Tringle et est éeartée de la Roue 6Boudin par deux Coliiers, tandis qu’un autre Collier, flxé à laTringie 6 l’extérieur de la Peulie de 12 mml., tient celle-ci en piace.Le croeliet de levage de la dynamo est formé d’un support deRampe flxé 6 l’une des Bandes de 38 mill.

Chàssis prineipal, Soute au charbon, eto.Le ch6ssis de la partie de derrière (flg. 3), contient

Fig. 2. Vue dela Chsudière etdu Moteur.

ad’lI I 65 I”67A15 66 67

-32

Fig. 3. Le Chàssisprincipal aveo leepoignées de commande, l’aze arriò

39 re, etc.

les leviers de eommande, l’axe arrière, lasoute au charbon, etc., ainsi que l’Accumulateur de 4 volts qui fournit le courantélectrique. (Sitite agc i8g.)

188 MECCANO MAC1AZJNE

Navons parlé à plusieurs reprises

dans le M.M. des machines géantesdestinées soulever de lourdes char

ges; nos lecteurs connaissent égalemeut la

brochure d’instruction que nous avons fait

paraitre sur la grue à soulever les blocs de

ciment utilisée pour la construction desports. Nous sommes donc certains dinté

resser tous les jeunes Meccanos eri leur don

nant maintenant la description d’un appareil

dont la puissance dépasse celle des plus for

midables rnachines que nous avons décrites

à ce jour!Cette machine, construite par les Etablis—

sements Schneider et Cie, est empoyée ac

tuellement aux travaux d’agrandissement du

port d’Aiger. Ces travauxcomprenaient, entre autre, la

construction de cleux jetées,

l’une de 1.200 mètres, l’autrede 839 mètres de long. La jetée du nouveau bassin, ac

tuellement en construction, estbasée sur le principe des di

gues verticales », qui résistentaux tempétes dans des conditions particulièrement favorables; mais l’exécution d’unpareil ouvrage soulève desproblèmes délicats et se beurte à de grosses difficultés, quise traduisent parfois par desdéboires sérieux. Un grandprogrs a été réalisé dans laconstruction des digues verticales, lorsque l’on a comnlencé à utiliser de gros blocs debéton de forme géométriquesimple; mais à l’époque où les D’aprèsfravaux du bassin Mustapha furent décidés,les plus gros b:ocs emplovés ne dépassaientguère 200 tonnes. I.’entreprise des travauxd’extension du port d’Alger n’a pas héstécependant . prévoir des blocs d’un tonnagebeaucoup plus considérable, atteignant 450tonnes; ce poids énorme résulte de ce faitque les blocs ont pour longueur la largeurtotale de la jetée: si mètres, et que leursautres dimensions sont proportionnées detelle sorte qu’ils ne risquent pas de se bnser sous leur propre poids pendant ies cliverses manutentions.

La construction de cette jetée consistedonc essentiellenient en un empilage méthodique de blocs de très grandes dimensions,qui s’emhoitent les uns dans les autres, desorte que le travail en mer se trouve considérablement simplifié et peut s’effectuerdans des conditions de rapidité et d’économie remarquables.

Mais l’exécution et la mise en piace detels blocs nécessitent un outillage extrmement puissant. Le chantier de fabrication

des bocs cornporte des engins de bardageet de chargenient dune force exceptionnelle,pour pouvoir transporter les blocs et lescharger sur des chalands dits porteblocs », lesquels les amènent à l’emplacenlent de travail où se trouve l’engin mouilleur de blocs, qui fait spécialement l’objetde la présente étude.

Ce mouilleur de blocs est d’un type entièrement nouveau, à superstructure pivotanteCt sans aucun porte à faux, de sorte que lebloc reste pratiquernnt dans l’axe de l’appareil pendant les différentes manceuvres etpeut itre orienté à volonté, sans que le système flottant proprement dit participe auinouvement.

Le Portique poeant un Bloc de BétonCe dispositif présente des avantages sur

les autres types de mouilleurs de blocs, quimanceuvrent toujours avec charge en porte

à faux, par consequent avec bande variabe », et’ ne peuvent onienter les blocsque par des rotations de l’ensembie flottant,OpérationS longues et peu précises.

Avec le nouvel appareil d’Alger, les différentes lnanceuvres de présentation et demouillage (leS biocs s’effectuent, au contraire, sans aucun titornìement et avec toutela précision nécessaire à un travail aussidélicat.

Lappareil se compose de deux pontonsjunielés, supportant une charpente métallique robuste qui les relie soiidement et quiprésente la forme d’un portique; l’écartenient des chalands est suffisant pour permettre le libre passage des chalands porteblocs, ainsi que l’orientation des plus grandsblocs.

Chacun des chalands est pourvu desaccessoires de coque nécessaires aux manceuvres, ainsi que de deux cabestans

[in outre, l’un des chalands est aménagépour recevoir une centrale électrique, quicomporte une chaudière Du Tempie, unemachine à vapeur Larbodière accouplée àune génératrice Schneider, un condenseur, ungroupe auxiliaire de circulation, une installation d’épuisement par pompe électriquecentrifuge, et tout l’appareillage nécessaire

l’alimentation des moteuns des divers mécanisnies. Enfin, le mme chaland contieniégalement tous ies emménagements nécessaires au personnel de conduite et d’entretien de l’appareil.

Sur la partie supérieure du portique estflxé un chemin de roulenlent circulaire, destiné recevoir un grand chàssis tournant. Le

chàssis tournant suppoiste àson tour deux cbaniots rouIants identiques, auxquels sontsuspendus les dispositifs deprise des blocs.

Cbaque chariot comporteLiii treuil de levage, un treuiide commande des iouves, etson propre mécanisme de di-rection, combiné de telle sortequ’on puisse déplacer les dianiots, soit isolément, soit si—multanément, et manceuvrerainsi des blocs de différentesgrandeurs, exigeant des écartements de louves vaniables (à 7 mètres).

Lei mécanismes sont actionnés par des moteurs électniques.

Le mouvement de levagecomponte deux treuils com

(LTn Dcssin mandés individuellement parun moteur éiectrique. Le fneinage en des

cente s’effectue au potentiomètre », ce quidonne une sécurité parfaite, et permet des

mancenvnes extniniement précises; d’autrepant, un fnein électromagnétique immobilise

la charge au nepos, ou à toute internuptionde counant. De plus, un frein de secourspeut ètre déclenché instantanément, en cas

de nécessité, ou encore tre utilisé à bras,

en cas d’avarie d’ordre électrique: un dé

bnayage est prévu à cet efTet.La prise d’un bloc de b&on à souleven

s’effectue à l’aide de quatre louves suspendues deux par deux à dei palonniers parl’intermédiaire de balanciers.

Chaque louve se compose essentiellementde deux gniffes articulées à laide de bielleset susceptibles de s’effacer derrière deuxforts houcliers. Un contrepoids vient, dèsqu’on le libère, novoquer l’écartement desgriffes et les inaintenir’ en prise avec lebloc.

Les boucliers facilitent le fonctionnement(Suite page 189).

Un Appareil qui soulève 450 tonnes ! ILe Portique flottant du Port d’Alger

MECCANO MACZAZINE 189

Nouveau Modèle Mecoano (Snitc) (flg. 2), à la partie de derrière du modèle(flg. ), au moyen de boulons passés dansles Cornières 57 de la partie dii Moteur eties trous des Plaques 62 du chàssis (fig. 3).La .iointure de ces deux parties est visiblesur la fìg. i au point c D ». La surface inférieure de la chaudière est boulonnée à l’Equerre 66A (flg. 3). Ainsi les deux partiesdu Tracteur sont solidement jointes.

Le reste des instructions concernant laconstruction de ce modèle paraitra dans no-tre prochain numéro.

Pièces nécessaires à la constructiondii Traeteur Meccano:

Deux Plaques sans rebords de 14 X 9 cm..62, se recouvrant de quatre trous et boulonnées ensemble constituent les deux còtdsduo chàssis principal. La paroi de derrièreest formée de deux Plaques sans Rebordsde 6 X 6 cm. se recouvrant de quatre trouset boulonnées à des Cornières fixées aux pIa-ques 62. Deux Cornières de 14 cm., 64 sontboulonnées aux bords inférieurs des PIaques 62 et sont embrassées par deux cornières de 7 cm. et demi, 39.

2 Plaques sans Rebords de 14 X 6 cm.sont fixées aux Cornières 64, Ces Plaques.constituent le plancher, ou le fond, et supportent l’Accumulateur 13 (fig. i).

Deux Plaques sans rebords de 6 X 6 cm.,63, boulonnées aux extrémités de devant desPlaques 62 (fig. 3), portent deux Cornièresde 6 cm., auxqueiles sont bouionnés desSupports triangulaires 6 connectés au milieu par la Plaque Triangulaire de 25 mili.,66 qui porte l’Equerre 66a. La constructionde la boite à instruments 70 (fig. 3), ne dei-nande pas d’explication étant évidente surnutre image.

Une Tringle de i6 cm. et demi, 31, passepar les Piaques latérales 62 et par les Poulies de 38 miii. 37, qui sont flxées aux còtésintérieurs dei Plaques afin de renforcer lessupporti de la Tringle. Cette Tringle sertd’axe aux roues motrices de derrière et esttenue eri piace par des Colliers placés contreles bagues des Poulies 37. Le tambour defreinage 30 est une Poulie de 7 cm. et demiflxée à la Tringle 3! qui, en outre, porte(à son extréniité opposée), une roue dentée

de 9 cm., 12, p!acée de faon à engrener avecune roue dentée de 2 milI., 24. Celle-ci setrouve sur une triugle de 5 cm. passant parune Plaque Iatérale dn chàssis et une autrePoulie de 38 miii., 3$, boulonnée 6 la Plaque.Cette Tringie de cm. est tenue en placepar un Collier flxé contre la bague de laPoulie de 3$ mill. Elle porte, en outre, uneRoue de 5 dents 23 qui engrène avec le Pignori de 12 miii. 22 (fig. i) de la partie duMoteur. La Roue Dentée 23 est écartéede la Plaque 62 par sa bosse et plusieursRondelles aliti de laisser l’espace nécessaireà la tringle de direction n.

Frein Extérieur

Une cheville fiietée 5 (llg. 3) est flxéedans un Coilier sur une tringie de 38 mii.et cette dernière est passée par le bout d’unAccouplement qui porte une tige filetée de9 cm. A passée par deux supports Doubies qui sont, 6 leur tour, boulonnés auxPlaques du chàssis. La Tige filetée porte unraccord fileté entre lei Supports Doubles, etest retenue en piace par un Collier fixé 6son extrémité inférieure.

Il est 6 noter que le Raccord fileté estlibr sur la Tige A. La corde du freinest attachée à un boulon sur le chàssis (fig.3), puis passée autour du tambour de freinage 30 et attachée au Raccord fileté .placésur la Tige filetée A.

En tournant la poignée 5, ori serre lacorde contre le tamh2ur de freinage, ou, aucontraire, on libère celui-ci, suivant le sensde rotation de la poignée 4.

Cisc fois arrivé à ce point de la construction, on peut joindre la partie du Moteur

4duN° III

6—4I

— 56—6

‘3 — 6t2— 94 — 902 — pc4 — 90

4 — 9116 — ‘o6 — ‘I

33 — 12

I — 13A

I—

14

I—

15

9 —

i —

6—

3 —

i — ,8a2 — 19A

I — 1911

3 — 2011

3 du N° 21

5 — 24

2 — 25

3 — 26

I — 26.1I — 27

4 — 27.1

I — 2711

3 — 3’I — 32

248— 37

6 — 37A

IS —. 3703’ — 38

I— 45

4 — 487 — 52

7 — s828

— 59I’ — 63

I — 64, — 72

3 — 77

i du N° 80.1‘8

—

I— 95

I — 103D

2 — 1030

6 — 10311

1—109

I — III

Io — Inc

2 — 114

5 — ‘‘5I — ii64 — n8I — 125

4 — ‘332 — 136I — ‘37I — 162

3 — i6I — i6i —

2 — ‘66I — 170

Le Portique flottant du Port d’Alger

i Moteur Electrique de 4 vcdtsi Accumulateur de 4 volts, 8 amp.

(Suite)

dei griffes et leur introduction dan lei aivéoles des blocs ils en limitent l’ouverture,de sorte qu’aucune poussée latérale, due àl’action du contrepoids, ne peut étre transmise au hloc. L’ensemble peut d’ailleui s s’incliier dans deux sens perpendiculaires, aisurant de ce fait une bonne répartition dela charge, quelle que soit l’inclinaison duhloc.

Chaque balaucier de louves est muri dedeux héquilles qui viennent prendre appui6 la partie sopérieure des blocs, afin depermettre le libre fonctionnemnet dei griffei 6 l’intérieur dei alvéoies.

Pour permettre l’introduction dei louvesdoni lei alvéoles, et ensuite leur est raction,il faut effectuer la fermeture des louves.Cette opération se fait ulectriquement 6 l’aide de deux treuuls affectés 6 cette manceuvre.Lorsque la fermeture est complète, ies càNei 6 soulever lei palonniers, créant ainsiune surcharge importante, laquelle est utihsée pour actionner un dispositif de diclenclsement, qui provoque l’arrèt du mouvement et l’extinction des lampes de signalisation. L’ouverture des louves s’effectuepar gravité sous l’action de contrepoids quisont libérus lorsqu’on fait dévirer lei treuils¶les lnuves.

Pendant le fonctionnement des treuilsde levage en montée et eri descente, les moteuri dei treuils de lnuves sont constamment maintenus sous courant, afin de régulariser le mou de leuri càbles qui viennents’enrouler sur dei tambour, auxiliairei actionnés par les tamhours principaux de le—vage, et tournant synchroniqeenwnt aveceux.

L’orientation du chflsiis tournant estcommandée par deux treuils électriques qui,par l’intermédiaire de limiteurs d’efforts etde réductenrs convenablei, actionnent deuxpignons engrenant avec une crémaillère circulaire 6 fuseaux, solidaire du portique.

Le ch6ssii repose sur une couronne degalets i axe horizoutal et est centri par unautre système de galets 6 axe vertical intercalui entre lei premiers.

Le déplacement dei cliariots s’effectue 6-lectriquement sur roulementi 6 rouleaux, 6l’aide de deux rnécanismes de direction 6 pignoni et crémaillères. Dui que lei chariotsviennent au voisinage l’un de l’autre ou 6proximité dei extrémitus du chàisii tournant, dei mécanismes de fin de course entrent en jeu et arrétent immédiatement leInouvement.

Le poste de manteuvre est suspendu auchissii tournant et s’oriente avec lui. Unseul opérateur suffit pour effectuer tontei les

nianceuvrei, et la visibilité est telle qu’ilpeut suivre lei diveries opérations avec laplui grande facilité.

La cabine contient lei appareils de commande et de contròle nécessairei: tableaud’arrivée et de signaliiation, combinateurs etpanneaux de contacteuri ou de sécurité pourlei différenti mouvements, diipoiitif i d’enclenchementi évitant toute fausse manceuvre, etc.

Le courant d’alimentation fourni par lacentrale du bord, est ameni i une prise decourant 6 baguei située i la partie supérieure du portique: dei frotteurs en charbonfixui iur le cliàssii tournant assurent lecontact avec cci baguei, et deux baguei supplémentairei sont privuei en vue de imitailation ‘iventuelle d’une Iiaiion téléphoniqueentre lei icaphandriers qui surveillent la pose dei bloci et l’opérateur.

Lei chalands et lei charpentes du portiqueflottant ont été construits i Bordeaux et leipartiei mécaniquei et électriques i Champagne-sur-Seine. Lei chalands ont été remorquéi juiqu’à Alger où s’est fait le montage complet.

Lei esiaii du portique flottant effectuiii Alger ont confirmi lei préviiioni dii projet: lei manceuvrei se iont réy&lées d’megrande iouplesse et leqr précision a été reconnue parfaite,

(Suite age 194.)

190 MECCANO MAGAZINE

FI Nos Nouveaux Grands Concours FII de Modèles MeccanoI Hors Sérje Pour toutes les Boites avec la Boite Inventeur I

Nous avons établ cette anne une série de nouvell es pièces contenues pour la plupart dans la Botte I nventeur et qui permettent de construire des modèles beaucoup plus intéressants qu’auparavant. Voici une excel-lente occasion pour les jeunes gens de montrer ce qu’ils sont capables de créer avec les éléments queleur donne Meccano! Ainsi, voicj les conditions de notre nouveau Concours: construisez vos modèles avec

n’importe quelle Botte, pourvu que vous employiez ou plusieurs de nos nouvelles pièces.

TROIS SECTIONSLe présent concours est diyis en trois

sections suivantes:

SECTION A: Pour concurrents agés depliis de i6 ans;

SECTION B: Pour concurrents gés del’los de 12 ans el de ,noinsde t6 ans;

SECTION C: Pour co’wurrents agés de,noins de 12 ans.

LISTE DES PRIXIl est attribué à chacune des trois sections

mentionnées A, B et C les prix sui’vants:

Premierprix: i Sofr, d’ariio à choi,ir,,,r no., c,HIouesSecondprir: 100 » » J i

Troisimeprix:5o i » i i »

De plus, il sera attribué ceux des concurrents qui n’auront pas obtenu l’un des troispremiers prix, 6 prix de consolation pourchaque section.

Les envois doivent nous parvenir au i”mars au plus tard.

JIIIllhIIIIIIIIIIIIIIIIIIJIIII1IIIIIIIIIII

IIIIIIIIIIIIJJIIIIIIJIIIIHIIIII1IIIIII1III

LA BOITE INVENTEUR

AVIS IMPORTANT

L.es coflcUrrents doivent présenter soit les

photographies nettes, soit des desins ciairs

et soigllés de leurs modèles, ainsi qu’une

description brève et compréhensibie. Il est

inutile de présenter le rnodèle lui-rnime.

Au dos de chacun de ces documents, le

concurrent doit écrire très lisiblement son

nom, son àge, son adresse, le titre du con

cours (par exernple: Concours de modèles

de décemhrc 1928) et la section à laquelie

le concurrent appartient. Le totit doit tre

adressé sotis enveloppe, à Meccano (Franco)

Ltd, Service des concours, 78-80, rue Rébe

vai, Paris (19’)

Toutes les photographies des inodèles pri

rnés cieviennent la propriété de Meccano

(France) Ltd.

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11111111111111111111 I Il I Il liii Il Il Il Il I III

2%ECCANO

MECCANO MAGAZINE 191

C’EST

avec un sentinient de profondesatisfaction que je constate les progrès de la Gilde pendant l’année écou

lée. Le, nombre de menibres de notre association a considérablement augmenté, deméme que la quantité d’adhérents de chaque club. J’envisage maintenant l’époque ouchaque jeune Meccano et, par conséquence,chaque jeune garon, considérera -comme un devoir de participer à laGilde et à un club. ou, s’il n’en existepas dans sa localité — d’en fonderun. Le but de Meccano ne consistepas uniquement à apprendre la construction de modèles. t.es jeunesMeccanos doivent encore mani fester beaucoup d’autres qualités, dontla première est la persévérance, Etvraiment, quoi de plus simple: onvous a offert une boite Meccano;pourquoi vous confinerez-vous dansla construction des modèles dontvous trouverez la description dansles manuels d’instruction? A peinevotre boite ouverte, vous devez nousécrire, sans tarder pour vous abonner au Meccano Magazine et adhérer à la Gilde. Croyez-moi: sanslire notre revue et sans participerft notre association, vous ne recevrez pas de Meccano la moitié d’amusement qu’il peut vous procurer!

Et maintenant, passons aux rapports des Clubs Meccano.

Club de ParisCe Ciub continue à prospérer et à voir

tous les jours s’accroitre le nombre de sesmembres. Il a le projet d’organiser une sé-

ne de concours mensuels destinés aux boites d’un certain numéro. Ainsi, au moisd’octobre, il a été institué un concours pourles boites O et I, au mois de novembre pourles boites 2 et 3, le concours de décemhresera consacré à la boite n° 4 et ainsi desuite. Il sera, en outre, organisé une exposition des modèles de ces deux concours,

exposition qui aura lieti pendant les fétes.M. Loiseau, président du Club, me fait

part des résultats des concours de dessinset de photos, organisés par ce Club. Concours de dessins: premier prix: Loiseau;

second prix: Hoviguan. Conicours de photo:premier prix: Besson; second prix: Pouillaut.

J’ai le plaisir d’annoncer que M. Loiseau devient ainsj titulaire d’une médaillede mérite de la Gilde.

Club de MulhouseCe Club est également en pleine pros

pénité et le nombre de ses adhérents a atteint 30. Pendant le courant de décemhre, il sera organiséune exposition à laquelle chaquemembre présentera son modèle et,de plus, un modèle sera construitavec des pièces mises en commun.Le Bureau du Club est constituémaintenant comme suit: présdent,Pierrot; secrétaire: E. Lichtenste—ger; trésorier: G. Hugel ; impninieur: F. Grether.

Club de CarrareCe Club a organisé en novembre

une excursion aux carnières de marbre de Carrare. Le secrétaire duClub me fait parvenir mie description de ces carrières célèbres dansle monde entier, ainsi que des photos extrémément intéressantes que jefais para’itre dans le M.M. De plus,le Club a décidé d’organiser pourNoèl, un concours de modèles dontj’espère recevoir les résultats.

Club de l’Institut de GlayLe Club de Glay vient de réorganiser son

bureau: président, Lévy Honu, comme auparavant; secréta’-e, D. Roth, en remplacement de R. Vceltzel; trésorier, Y. Lautot,en remplacement de E. Casaubon.

Chronique scientifique (Suite)

au moyen des roues précitées, agissant directement sur l’eau, qui offre un appui beaucoup plus dense que l’air, Des ingénieursspécialistes, MM. Richard frères, ont calculé qu’il ne faudrait que 30 35 ch. partOnne pour soulever et propulser les hydrorouleurs.Locomotive à turbine type Ljungstrom,

de 2 000 cliovauxLe Bulletin de l’Association internatio

nae du Congrès des Chemins de Fei, dejuin, contient la description de cette locomotive construite en Angleterre pour lec London-Midland and Scottish Railway ,

En service, cette machine a remorqué des

trains à la vitesse de 122 km.-h.; elle peutfacilement atteindre 128 km.-h.

Elle a une longueur hors tampons de22 m. 53. Avec sa charge complète, 6 tonnesde combustible et 8 m. 86 d’eau, elle pèse145 t. 3 et son poids adhérent dépasse 54 t.Elle peut développer un effort de plus dei8 tonnes sur la barre d’attelage.

La locomotive complète consiste en deuxvéhicules accouplés, ayant à peu près le mème empattement. Le véhicule d’avant porte lachaudière, tandis que la turbine, les engrenages réducteurs et le condenseur sont mstallés sur le véhicule arrière, qui est montésur trois essieux moteurs et un bogie àquatre roues à l’arrière.

La chaudière, du type Belpaire, est tim

brée 21 kg. Elle a 2 m. 9! entro plaquestubulaires.

Les tubes sont en acier; ils ont 63 mill. 5de diamètre extérieur et forment une surface de chauffe totale de 137 m2 , à la-quelle s’ajoutent 13 m2 de surface de chauffe du foyer. La surface de surchauffe estde près de 6o m2. Le surchauffeur est constitué par des tubes de 20 mill. 6 de diamètreextérieur.

L’enveloppe du foyer est en t6le d’acier dei, milI. La surface de la gnilie eet de 2 m28o.

La vitesse normale de la turbine est de28.000 30.000 t.-mn, et des engrenagesréducte.urs entrainent le ventilateur à raisonde 6.ooo t.-mn.

L. CLUB IIECCANO

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GILDE MECCANO

ÀCdrte de Membr.

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da la GILDE MECCANÒ

LA

Gilde Meccano La ol,a da O.,4,La Malllaar. da la S.a,laa

— I CXIa M. ,4,.

E, •..a..*—

NOTRE CONCOURS DE PITOTOG1AP1ITE

Dans los Fiords NorvégiensEni,oi de L. GHUYSSAERT. (Premier Prix.)

192 MECCANO MACSAZINE

LES SUPER-MODÈLES

MECCANONoa spécialiates oni tab1j une série de auper moc1Jes Meccano qui dépazsent tout ce qui a été conatruit avec

Meccano à ce jour. Ces modèles aont si importants qua nous en avona confié la descripticn dea ingénieurset que

dea feuilles spéciales, énumérées ci-dessous, ont été étabjies pour chacun d’eux. Voua pouvez obtenir ces brochurea

chez votre dépositaire ou en nous écrivant: MECCANO (FRANCE), 7 8-80, r. Rébeval, PARIS.XIXC.

Un choix de cee brochurea est représenté sur cette page.

N° 1. Ch&scis Automobile Meccano, — Ce modèle roule trs bienéiant musii d’un moteur ci d’un accumulateur Meccano. Dcc mo&lec dece genre coni utilisc dans lei écoles techniquec pour faciliter aux élèvesleurs études. Prx de la brochure Fra. 1.50

> N° 2. Clcargeur à Charbon à grande Vitesse. — Ce modèle reproduir bus lei mouvemenhs d’un vériiable chargeur ‘a charbon avec uneexacte prci,ion ci de la manière la plus raIisie.

Prix de la brochure Frs. 1.50.

N° 3. Motocyclette ci Sidecar. — Ce modèle est un tmoignage&latani de la faculié d’adaptation du cystème Meccano. Il est muni delanternea, de come, de tuyau d’échappement, dc...

Prix de la brochure Fra. 1.00

N° 5. Drague. — Un magniftque modèle qui peut tre uti1ia con

joiniemeni avec le chemin de fer Hornby. Il excute troic mouvementsdistincta: tranclatjon de l’ensemble, moni& et descente du bras de ladrague ci mouvemeni de la chaine ‘a godets.

Prix de la brochure Frc. 1.00

N° 6. Derrick ‘a Pied Rigide. — Ce modèle a beaucoup de snouvements, comme la leve, le pivotement, dc., qui coni commands pardei Ieviers appropris. Prjx de la brochure Fra. 1.00

N° 7. Balance ‘a Plate-Forme Meccano. — Ce modèle, muni d’un

cuppori en couteau, accurani un équilibre très sensible ci d’un rglage

‘a vic, enregistre exactement le poids disposé cur n’imporle quelle partie

de la plate-forme. On peul peser avec ce modle avec dcc poids depuis

15 gr. jusqu’à 2 kgs. Prix de la brochure Frs. 1.00

X N° 8. Manège Meccano. — Avec plate-forme ci cuperciructure pivoianlec. voiture, ioumanec, chevaux galopanis, dc., fonctionnant auto

matiquemeni. Prix de la brochure Frs 1.00

N° 9. Table Bagatelle Meccano. — Table de jeu ‘a manmuvre entiè

remeni automatique. Ce modèle procurera dea heurea d’amusemeni ‘a sec

constructeurs, Prix de la brochure Fra. 1.00

N° 10. Scie ‘a Billots. — La scie de ce modèle est anime d’un

mouvemeni rapide de va-ct-vieni, tandia que la table pousse les billots

vera la scie, Prix de la brochure Frs 1.00

N° 11. Machine ‘a Vapeur horizontale. — Modèle muni d’un vilebre

quin compens, dune glissire, d’un régulateur centrifuge, dc. Ce modèle

donne une dmonstration interessante dcc principes d’une simple machine

‘a vapeur. Prjx de la brochure Frs. 1.00

N° 12. Maclaine ‘a ccier la pierre. — Modèle pouvani sire actionn,

soi par un moteur lectrique, soit par un moteur ‘a mouvement d’hor

logerie. En se servant d’une vraie lame de scie, 00 peut l’utiliser pra

tiquemeni. Prix de la brochure Fra. 1.00

N° 13. Meccanographe. On peut faire avec cet appareil des

ceniaines de magnifiques dessins. Prix de la brochure Frs. 1.50

N° 14. L’Horloge du Grand’Père. — Un exemple pratique de l’ap

plication du cystme Meccano. Ceite horloge indique l’heure avec une

exaciitude remarquable. Prix de la brochure Fr,. 1.50

N° 16. Méiier ‘a Ticaer. — Mod’ale merveilleux qui lisce de vrais

rubans de chapeaux, des cravates. etc. Le procdé de tissage est enhière

meni automatique. Prix de la brochure Fra 150

N° 17. Raboteuse. — Modèle de machine-ouiil ‘a marche arrière

rapide. Ce modèle contient les principales caractéristiquec dcc machine,

employes dans la pratique moderne. Prix de la broc.hure . .Frc. 1.00

N° 18. Grue Pivotante. — Ce modèle est muni d’un engrenage de

levage, simple, mais puissani. On peut faire dcc exp&iences très inté

ressantec en adaptant ‘a ce niodèle un leciro-aimant.Prix de la brochure Frs. 1.00

N° 19. Excavateur à Vapeur. — Ce modèle prcente un immense

intért, en reproduisani tous lei mouvementc d’un excavateur v&iiable.

Toutes lec manuvres de cette machine sont produites par un moteur

iecrique. Prix de la brochure Fra. 1.00

N° 21. Poni Transbordeur. — Le chariot avance ci recuie auto

maliquemeni pendani bui le tempc de la marche du moteur, cii s’arr&tacit

pendant quelques cecondes ‘a chaque extrmit du poni.

Prix de la brochure Fra. 1.00

N° 22. Tracteur. — Modèle extrmement puissani ci d’un ralisme

étonnant. Tout jeune Meccano peut faire une promenade, trainé par

un tracleur construit par lui-mme. Prix de la brochure . . . . Frs. 1.00

N° 23. Scie ‘a Billotc Verticale. — Modèle prsentant automatique

meni lei billots aux sciec en mouvement.Pmix de la brochume Fms. 1.00

N’ 24. Poni Roulant. — Mod’ale reproduisant exactensent les mou

vementa d’un vritable poni roulant. Prix de la brochure . . . Fr,. 1 00

N° 25. Grue Hydraulique. — Modèle tmès ralicte, où le bélier

hydmaulique est remplacé pam un engmenage puissani.Prix mie la brochure Fra. 1.00N° 26. Harmonographe Elliptique Jaimel. — Appameil, ‘a l’aide du

quel on peul faime de merveilleux dessins. Prix de la bmochume Fra. 1.00

Grue ,t—a,,te l’oar S,»,Iei tr lei ficusle ciicccit —

-.-.-—-“‘-------—.---

Le Nocuequ Neceancc

Motocvcltte et Sic1ec:r

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Chassii A;rcc.,!.k Meccano

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Reims (Marne)

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E. MALLET, Optìcien4, passage St-PierreVersailles (S.-et-O.).

Le Portique flottant du Port d’Alger

(Suite)

Depuis le moment où le portique a étéutilsé en travail effectif, plus de 150 blocsd’un poids variant de 390 à 415 tonnes, ontété posés dans d’excellentes conditions. Fartemps calme, la rapidité de pose est de l’ordre d’un bloc à l’heure. La moyenne mensuelle ne peut évidemment correspondre àcette caclence, car l’état de la mer ne permet pas de travailler tous les jours. Aucours du mois de juillet où le temps a ététrès favorable, on a pu poser 42 blocs.

Et pourtant, cet appareil qui nous paraitsi formidable aujourd’liui sembiera bien petit et bien priinitif aux ingénieurs de demain. Telle est la loi du progrès qui ne permet aucun arrét dans l’évolution créatricedu génie bumain.

Chemin de Fer à ChienaLe chemin de fer que nous allons dé

crire et qui se trouve en Alasca, est sùrement l’un des plus remarquables au monde.Cette voie ferrée part de Nome et traversela presqu’iie de Seward en couvrant unedistance d’environ 130 km.

La locomotive est remplacée sur cette voiepar des chiens. Six chiens peuvent trainerune voiture avec deux personnes à raison de6-8o km. par jour.

La voie ferrée est de la largeur habituelle des chemins de fer à voie étroite etfut construite entre 1900 et 19G6 afin defaciliter le trarsport entre Nome et lesmines d’or situées au nord de la presqu’ile. Au début, le service sur cette ligneétait effectué par de vrais trains avec deslocomotives ò. vapeur, mais depuis que la

193

plupart des mines d’or furent épuisées, leslocomotives et les wagons, dont on n’avaitplue besoin, furent condamnés à rouiller(lans l’inactivité, sur des lignes de garage.

C’est alors que les habitants commencèrent à suivre la voie du cliemin de fer, enmunissant de roues à boudin leurs voiturestrainées par des chiens. Le succès de laligne dans ce genre de communication futtel que le gouvernement territorial achetarécemment la ligne et est en train de la réparer pour les attelages de chiens.

Nouvelle Applicationdu Pantographe Meccano

Modèle N° 1.163Manuel d’inslructions A’Ieccano

Les applicaiions des Modèlcs Meccano sontinnombrables, surtout pour un jeune garion unCU dbrouillard. Voici un moyen ds plus amuan’s d’utiliser le Pantographe Meccano.

Frocurez-vous un écran form d’un carreaude verre dépoli muni de suppor’s permeuant dele placer verticalemeni sur un guridon. (Cnpourra faire ces supports avec des pièces Meccano).

Placez la personne, doni vous voulez prendrela silhouette entre cci &ran ci une bougie (quidoit seule éclairer la pièce servani d’atelier) defacon à obtenir sur l’écran une ombre nettede son profil. L’opérateur se placera de l’autrectd de l’cran el tracera soigneusemeni l’aided’un crayon sur la surface ddpolie de l’écran,les contours du profli-ombre.

Cette opération termine, il s’agit de transporter, en les diminuani de dimensions à l’aided’un Pantographe Meccano (Manuel d’instructions, Modèle N° 1.163), les contours du profilobtenu sur la plaque de verre sur une. feuillede papier noir (Il est prdférable de se servirde papier noir à l’envers blanc, afln de pouvoirobienir le desin diminu sur le cté blanc).Ceci fait, l’opérateur dcoupera le profli dupapier noir en suivant soigneusement ses contours, el, en collant ce profil c1dcoup sur unefeuille de papier ou un morceau de canonhlanc, obtiendra une belle ci prdcise silhouettede la personne qui aura pos devant I’dcran.

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Au Magasin— Vous désirez, Monsieur ?— Une paire de bretelles, Madeinoiselle.— Voici I et avec a, Monsieur ?...— Avec a ?... Eh bien, je ferai tenir mon

pinta bn.Charles JENS.. de Versailles.

Une’ belle GaffeUne dame recoil la visite d’un pasteur et lui

dit qu’elle lit quelques pages de la Bible chaquejour Le pasteur ayant manifest le désir devoir ce manuscrii, la bonne va le chercher cirevient en nani.

La Majlres.se. — Qu’avez-vous donc, Julie ?La bonne. — Ah, Madame, clic est bien

bonne celle-là ! J’ai retrouvé dans le livre lesluncttes que Madame cherchait depuis quatremois I...

Paul Di.) MAs, de Caliors.

Au GonfessionnalUn homme se con fesse ‘a un brave abb&Le Péniienl. — fai voli une corde, mon

Père.Le Conferscur. — Ce n’est neo.Le Pni1en1, — Qui, mais il y avait une

vache au bout.Paul ru MAs, de Cahors.

Demandez ‘a quelqu’unI.) En quelle anne tes-vous né ?2.) Quel ‘age avez-vous3.) En quelle anne vous tes-vous manié )4.) Depuis combien de temps vous tes-vous

marié ?Ei dites, sans calculer, le nombre que donne

l’addi’ion dea 4 nombres..Explicaiion :Le nombre est pour 1928 toujours 3856,

c’esi-’a-dire le double du nombre désignant l’anne otì l’on faii les questions. En effet unepersonne est née en 1900 cile a maintenant28 ans. Elle s’est mariée en 1920 et il y a8 ana qu’elle est manie. Total dea chiffres:1900 ‘-)- 28 + 1920 + 8 3856 (1928X2)

Alberi PETOT,de I3eaune (C6te-d’On).

Pitou OrdonnanceRosalie (la cuisinière, ‘a Pitou, le nouveau

brosseur du colonel). — Alors, la colonelle ?Pilou. — Un peu folle, je crois.Rosalie, —Pitou — Folle que je te dia I Ainsi, dana

la salle ‘a manger, iii n’étaient que deux, cileci le patron. Eh bien, cile m’a dii de parler àla troiei’ame p.rsonnc i

Aux Courses cyclistesUn spectateur voyant un coureur rainasser une

pelle.« Commeni voulez-vous qu’il gagne la coupe

s’il ne peut pas conserver son assiette ?

BIENFAISANCE

Le mendiani. — Je n’ai plus mangci depuishuii joura,

La dame. — Continuez, mon brave homme.Vous finirez par baitre le record.

Les Ponts de Kmnigsberg, en 1759.

Voici le problème invent par Eiler en1759

Dans la ville de Kmnigsberg, en Pom&anie,il y a une iie nomme Kneiphof. La riviàrefait deux brai des deux c6ts de celle ile. 7ponts, a, b, e, d, e, f, g. (voir le dessin)relient le nivage ‘a Vile. La ques’ion ‘a résoudreest : peut-on fame une promenade en passant

pan toUs les ponts aans, toutefois, en travenseraucun plus d’une foia.

e C’est possible I a diront lei una.« Non, c’est impossible I e diront d’autres.

Mais coinment prouver qui aura raison ?Ea apparence, le plua aisnple proc&i de

solution est d’essayer toutes les pronienades possibles, c’er-’a-dire numérer bus Ies cheminspossibles, puis de voir lesquelles de ces promenades répondent aux conditions ilrposées ‘a lasolution. Cependani, il est évident que, mmeavec 7 ponts il faudrait faire trop d’essais, Sion augmentait le nombre de ponts, la solutionpan ce procd serait renclue compliement impossibie. Le problme varie non seulement avecle changement du nombre dei ponti, mais aussiavec le changemen de leur disposition. Donc,il faut tcouver un autre procdé plus sir.

Bob dans le MondeBob (‘a la fille de la maison). — Vous ne

chantez donc pius, Mademoiseile ?La demoiselle. — Je chantais beaucoup au

trefois, mais uson m&lecin me l’a défendu.l3ob. — Il habitait donc tout près ?

Scrup ule— fai oublié mon porte-monnaie... comme a

m’ennuie de ne pouvoir rien donner ‘a ce pauvreaveUgle...

— Bali I ma tante, il ne te voit 55 I— Ei si c’étail un faux aveugie 1...

DEVINETTE

Un fermier avai’ un certain nombre de vaches ci de poulets. Un ami lui demanda combien il en avait en bui. Il répondit: e J en ai200 ttes et 656 piedi. e Combien de vaches ci

de poulets avait-il ?

Il voyait doubleLatrempette, titubant sur le trottoir, bouscule

un vieux monsieur. Celui-ci, bourru— Vous ne me voyez donc pas ?Latrempette, s’appuyant sue le mur— Comment I Vous :es seul ?— Qui I— Tiens, c’est dr6ie I J’ai voulu passer en’re

vous deux.

Un Duel burlesquePour une futilité, deux acteurs en vinrent

aux mains. On les spara, mais tous lei deuxvoulurent absolument aller sur le terrain.

Le lendemain, iii se rendireni, accosnpagnésde leurs lémoins, dans un bois voisin de laville,

Là, tous lei deux se mireni en bras de che-mise. L’un des deux dueilistes était maignecon-me un clou, l’autre étaii affligé d’une fà’cheuse obésité.

Le pnemier, pnenant un morceau de craie,s’approcha de soli adversaire, lui fu un rondsur le venire ci d&lana

— Je trouve, moi, en toute équiié, qu’il fautégalisen les chances. Ce qui est en dehons necomp’c pas.

Le duel n’alla psi plus loin ci lei deiixennemis se néconcilirent su milieu de l’hilarit

génénale.

MECCANO MAGAZINE 195

196 MECCANO MAGLAZINE

NOTRE SAC POSTAL

Pii. Veys, à Vlamerti’ghe (Belgique). — Voustes vraiment un ai Des succès au collège,quatre articles que vous me promettez pour leM. M. et dei recrues pour la Gilde Votrelettre est très gentille et je regrette que vous

153 ez été obligé de l’interrompre pour aller« bouffer i coinme vous dites.

P. Giry, à Unieux. — « Lei Merveilles du Giiie Civil » n’est pas une revue,

c’est un petit livre qui résume les prlflCipaUX

succìs de l’art de l’ingénieur et qui a été com

posi spécialement pour les jeunes meccanos.

J. Tréfel, à Lille. — « Je suis désormais diicidii à vous écrire souvent pour la bonne raisonque j’aiine recevoir de vous de bonnes et bngues lettres qui me causent grand plaisir... »Soyez assuré, clier ami, que lei vdtres me procurent un paisir au moins égal et qu’elles neme dérangent nulleinent, comme vous semblezle croire. Ilien ali contraire, c’est un véritabledélassement pour inni (le lire ce que ns’écriveritines jeunes correspondants et (le répondre ‘aleurs question. Je comprends votre clésir d’entrer en relations avec le iuvstérieux inCornuqui parait dani notre « Sac Postal » sous lesinitiales (le M. N. ‘a Lambersart. Mais... jestia tenu ‘a la discrétion envers ines corresponlanta et si M. N., qui lira certainement ceslinea, consent li vous dévoiler son incognito,j’en serai tout ‘a fait content.

G. Onden, à Alger. — Merci de votre aiinab’e lettre ; je mis très heureux de savoir quevous lisce le M. M. avec plaisir et rniirne avecbeaucoup (l’attention, ‘a en juger par les suggestions que vous na’envoyez. Nous avioni euilans le M. M. une série (l’artjcles sur les derrìres iiinissiops de timbres-poste, mais toninoi lecteurs n’iitant pas dei collectionneurs enragéi, nous avoni remplacii cci notes un pelispéciales par (lei articles sur les tiinbres d’unintérit plus général. Vous trouverez iigalemerit,le vomhretix artic!es sur lei (Iivers tvpei denavirea, sur leur conitruction, etc. dans noscollections dei années préciidentes.

A. Novieley, à Laneville. — Puisque vuoiivez été inalade, cher petit anii, vous ètes toute-scsi de ne rai m’avoir tierit cei tempi-ci.Mais j’espère que vous ites conipltement ritabli mainteraiit C’est très cliic (le votre partde vous itre occupi de vos arbres fruitiers.« Nos mirabellei devinrent très belles >5, ierivez-vous. C’est presque un vers, dont justei-ent vous avez priservé voi fruits. Vous ètesbien gentil (le vouloir me faire goùter la bonneeaii-de-vie que vous faites, mais hélas je nebois que de l’eau Ecrivez-moi plus souvent.

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