feu le general £ec«mte - chronicling america · 2017. 12. 16. · ouvert jour et nuit. chauffé...

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J Î^OEMt ANNEE L SP|SPil8Si^Pl^«B5SB ÎSSSS5Ç» 35S ssssss , - •» , •* -r»» , w,iw '/> N- < f t~ y w «• , - ' i 1 *** * ; MINNEAPOLIS MINN.. VINDHFIDL. 10 AOUT 1013 Hirtorioal society of Minn J NUMÉRO SIL ECHO DE L'OUEST Journal Hebdomadaire Abonnement: $1.00 par Ânnce Payable d'Avance Europe et Canada $1.50 Toutes lettres, correspondances, Etc. loiveut être adressées directement à /ECHO OK L'OUEST, Minneapolis, Minn. MINNESOTA HISTORICAL SOCIETY. I jfate ce que bote aîwienne que pourra ANNONCES: Tarif des annonces donr* sur apph cation. Demandes d'emploi—demande de do mestiques ou d'emloyés—annonces pour chambre ou pension annonces pour objets perdus on trouvés. Au taux de UN CENT du mot Nous enverions un numéro spécimen du journal à toute personne qui en fera a demande A. H. DEMEULES, GERANT Bureaux: 305 Avenue Centrale H. A. ScRivEK,Prés. W. P. DECKER V. Prés. J. E. YVARE, Caissier St. Anthony Falls Bank Captai $2oo,ooo Surplus $100,ooo Ressources totales $2, 000,000 Nous vous invitons cordialement à placer votre argent chez nous, que le montant soit petit ou grand, comme tase de future croissance. Notre département d'E- pargnes paie 3$ p. c. (nterets composes Qua- tre fois par annee. DR. A. L. LALIBERTE B. S. B. M. Bureau 303 Avenue Centrale Résidence 626 Adams Street N. E. .. radué de l'Université Laval. Elève des hôpitaux de Paris et de Londres SPÉCIALITÉS: MALADIES DES FEMMES ET CIIIHCRGIE HEURES DE CONSULTATION: 10 à 12 A. M. 2 à 4 et 7 à 8 P. M TELEPHONES: Bureau: N. W. East 569 T. S. Spruce 109 Résidence: N. W. East 917 T. S. Spruce 756 DR. C. A. LAPIERRE Medecin Chirurgien Bureau 303 Avenue Centrale Résidence 319 Ave. Université N. E. Heures de Consultation: 11 à 12 A. M., 2 à 4 et 7 à 8 P. M. Dimanche: 12 à 1 A. M. TELEPHONES: bureau Résidence: T. S. Spruce 109 T. S. Spruce 176 N. W. East 569 N. W. East 142 DR. A. A. LAURENT M. D., C. M. 203-204-205 DONALDSON BLDG. (7ème et Nicollet) Résidence: 36 Spruce Place Tél: T. S. Center 44 1 ? ^ 11 A. M. a 1. P. Heures } v 3 à î) P. M. Téléphones: N. W. Main 277; T. S. Ctitfci S56 Paynesville Hospital Fondé en 1897 tfn charge de la ''Paynesville Hospital Association" Chirurgien, DR C. P. PILON TELEPHONES: Bureau N. W. Main 232 Résidence N. W. East 1098 N. A. L'HERAULT AVOCAT ET NOTAIRE 729 Patace Building Market Hotel CHAS. FBANE, Prop. Ouvert jour et nuit. Chauffé à la vapeur Accommodations de première classe 30 1ère rue nord. §1.00 par jour Ecur'e en connection. R. T. DÏBB ments Toutes sortes de travaux- pour cime- tière 1025 avenue Centrale Tel: T. S. Spruce 484 LA PRIERE DE LA FEMME "Seigneur! Bénissez, conservez l'homme cher que vous m'avez don- pour mari. "Accordez-lui une vie longue, sainte et sans troubles domesti- ques. Faites que je lui sois une aide qui le fortifie, qui partage ses joies, le console dans ses tristesses, dans les vicissitudes de ce monde. Rendez-moi toujours aimables à ses yeux. Faites que je lui sois toujours chère. "Unissez, Seigneur, son cœur à mon cœur, cians un amour très pro- fond et très saint. Unissez mon cœur au sien, dans une charité pleine de douceur et de complai- sance. "Préservez-moi de tout mécon- tentement de toute acrimonie. Fai- tes que je sois toujours raisonna- ble, sans écart de passion et d'hu- meur. "Rendez-moi humble, obéissan- te, utile à mon mari, circonspecte, sage et prudente. "Faites que nous vivions ensem- ble en paix, de bon accord, comme l'ordonne Votre divine parole! Que tous deux nous puissions nous ré- jouir en Vous Seigneur! que nous puissions partager ensemble l'a- mour dans le service de Dieu, pour toujours. Ainsi-soit-il!" L'auteur de cette originale et belle prière, si appropriée à notre époque, le féminisme égalitaire, anti-social est mis à la mode par la circulation de sophismes et de mensonges, est un célèbre et popu- laire prédicateur anglais, le Père Jésuite Vaughan. La prière fait sensation, même dans la presse protestante—au lendemain des ex- ploits insensés auxquels sont li- vrées les suffragettes émancipées ^-en proie au féminisme hystéri- que, au délirium tremens de l'into- xication émancipatrice. Le Père Vaughan a résumé ma- gistralement la morale infaillible de l'Evangile, des apôtres, du Christ, de saint Paul notamment la morale essentiellement chrétien- ne, catholique, fondée sur la natu- re humaine régénérée, sur la cons- titution hiérarchique de la famille, sur l'histoire de l'humanité, sur la vraie doctrine traditionnelle et sainte des droits et des devoirs mu- tuels de l'homme et de la femme, d'autant des origines sacrées de la société humaine. Open Day and Night. Steam Heat First Class Accomodations 30 1st St. N. $1.00 per day Li very Barn in Connection U. C. F. C. Cercle Ste Anne, réunions le 2e et 4e lundis du mois, salle A. O U. W., 310 Avenue Centrale. Mme Deslauriers Sec.-Fin., 1123 5e rue N. E. Honneur aux Nôtres "Washington—La première bour- se scolaire du fond Pam pour l'U- niversité Catholique de Washing- ton, a été attribuée par Sa Gran- deur Mgr Kelley, président de la Extension Society, au diocèse de Dallas, Texas. Mgr Lynch, évêque de Dallas, a accordé cette bourse à un prêtre franco-américain, M. l'abbé J. R. Allard, son secrétaire, qui était il y a quelque temps aumônier à l'hôpital militaire de Fort Worth. M. l'abbé Allard va entrer à l'U- niversité Catholique cet automne. Tous les évêqubs américains 11e sont pas aussi libéraux envers no- tre élément que Mgr Lynch, et il convient de l'en féliciter. Ca paie d'annoncer dans 1 Erno DE L'OUEST feu le General £ec«mte La mort tragique du Général Lecomte, président de la petite mais turbulente république nègre d'Haïti, qui est passée presque inaperçue, devrait cependant ins- pirer aux journalistes d'assez inté- ressants commentaires. Plus "chanceux" que la majeure partie de ses prédécesseurs, Le- comte n'est pas mort en exil. Il a succombé dans son propre palais. Sa fin n'a pas été, nous le recon- naissons, aussi calme que le serait celle du Président Trft s'il mourait avant l'expiration de soft mandat, mais enfin, connaissant le tempé- ramment si facilement irascible du peuple haïtien, il ne faut pas se montrer trop exigeant. Nous laisserons donc de côté la cause de la mort de Lecomte, nous bornant à constater simplement que ce dernier est décédé chez lui, dans sa capital, au milieu du peu- ple qu'il gouvernait. Le Général Lecomte présidait aux destinées de la République d'Haïti depuis le 20 août 1911. Il était arrivé à la première magis- trature de son pays après avoir renversé et chassé son prédéces- seur, le Général Simon—tout le monde est * général à Haïti—qui, lui-même n'était devenu président qu'après avoir joué le même tour au Général Nord Alexis. Si Lecomte n'avait pas eu la gé- niale idée de s'ensevelir presque comme un martyr, sous les ruines de la bicoque qu'à Haïti on déco- rait pompeusement de palais, il est fort probable qu'il se serait fait dégommer bientôt lui aussi. Le poste de président de la république Haïtienne n'est pas, comme dirait certaine gens "une job steady". Depuis, l'époque où. Ile d'Haïti —découverte le 6 décembre 1492 par Christophe Colomb lui-même est passée sous la domination es- pagnole, ses habitants n'ont cessé de vivre dans de continuelles et sanglantes révoltes. Haïti, qui possède aujourd'hui près d'un milion et demi d'habi- tants, fut tyrannisée par les Espa- gnols. Cette tyrannie provoqua un grand soulèvement à la suite duquel les Indiens, habitants pri- mitifs de l'île, furent persécutés et remplacés par des nègres; ces der- niers ne tardèrent pas è devenir aussi remuants que leurs devan- ciers. Vers 1625, des émigrants français s'établirent au nord et à l'ouest de 1 île et le territoire occu- par eux fut reconnu comme co- lonie française au traité de Rys- wick ( 1697). Au XVIIIème siècle, la colonie, couverte de plantations d'indigo et de cannes à sucre, était particulièrement prospère; toute 1 î e était devenue française. La grande révolution de 1793 eut sa répercussion à Haïti et provoqua une lutte acharnée entre les diffé- rentes classes: les planteurs aris- tocrates, les bourgeois de race blanche, les artisans, les mulâtres et les esclaves. Malgré le décret de la Convention qui donnait l'é- galité politique aux noirs, la guer- re se poursivit avec fureur. En 1795, Toussaint Louverture, chef noir, s'imposa comme dictateur, mais il fut pris par le Général Le- clerc, mari de Pauline Bonaparte, sœur du premier consul. Louver- ture fut emmené en France on lui prodigua d'ailleurs les plus vifs égards. Dessalines, autre chef nè- gre, parvint plus tard à se rendre maître de 11 o; il proclama l'indé- pendance d'Haïti et se fit nommer empereur sous le nom de Jacques 1er (180^)' Après lui, la rivalité du nègre Christophe, qui se fit proclamer roi dans le nord, et du mulâtre Pétion qui établit une république dans le sud, partagea 1 î e en deux Etats rivaux. La France rentra finale- ment en possession de son ancien- ne colonie mais elle lui donna son indépendance, en 1825, en échan- ge d'une indemnité de soixante millions de francs. Depuis 1825, Haïti a toujours été en ébulition. Tous ses présidents ou ses souverains sont dégringolés tragiquement du pouvoir. La langue officielle du peuple haïtien est le français; le catholi- cisme est la religion d'Etat de ce peuple. Le Président Lecomte piassait pour n'être ^uère catholique que de nom; on le représentait en outre comme un être très sanguinaire. Pendant qu'il faisait partie, en qualité :1e ministre de l'intérieur, du cabinet de Nord Alexis il fit un jour fusiller sommairement dix gé- néraux rebelles. A —L'Opinion Publique. Le Premier Eveatie Acadien On confirme officiellement la très heureuse nouvelle de l'éléva- tion de M. l'abbé E. A. Leblanc, curé de St Bernard de Weymouth, dans la nouvelle-Ecosse, au siège épiscopal de St Jean, N. B. "Le joyeux message» dit 1'"Ac- tion Spciale", qui apportait de Ro- me à la chère Acadie la nouvelle de l'élévation d'un do ses enfants les plus distingués à la dignité épiscopale, a faite tressaillir d'allégresse et de fierté tous les cœurs acadiens. "La grande, l'héroïque famille acadienne, si belle dans sa fidélité séculaire à la foi des ancêtres, si exemplaire dans l'épreuve, si pro- fondément soumise au Souverain Pontife, qui aima mieux souffrir l'exil le plus atroce que de renier un seul des articles de la sainte et immuable doctrine catholique, l'héroïque famille acadienne a droit de voir dans cet épiscop&t nouveau comme l'aurore de jours plus brillants encore, l'on verra cette race bénie de Dieu, fille ai- mante de l'Eglise catholique, éten- dre de plus en plus en notre pays, le royaume de Jésus-Christ". Mgr Edouard Alfred Leblanc, est à Weymouth, dans la Nou- velle-Ecosse, le 15 octobre 1872, de Luc Leblanc, culticateur, et de Julie Belliveau. Le nouveau pré- lat a fait ses études à Memram- cook, à Church Point et à Halifax, il fut ordonné prêtre par Mgr O'Brien le 29 juin 1898. Vicaire à Météghan, 1898-1901; curé de Caledonia, 1901-1906, il a bâti un presbytère dès 1901, puis de Salmon-River, 1906-1907, il était à la tête de la paroisse St Bernard de Weymouth depuis 1907. C'est que la confiance du Souverain Pontife est venu le chercher pour l'élever au siège épiscopaL de St . Je^,.NvBu . _ _ Le diocèse de St Jean, Nouveau- Brunswick, a été érigé le 30 sep- tembre 1849. Il comprend toute la partie du sud du Nouveau-Bruns- wick, c'est-à-dire, les comtés d'Al- bert, de Carlton, de Charlotte, de Kent, de Kings, de Queens, de St Jean, de Westmoreland et de York. Il compte un collège, neuf cou- vents, quatre-vingt treize églises et trente-huit paroisses. Les ca- tholiques sont aujourd'hui au nom- bre de 58,000,—d'après "Le Cana- da Ecclésiastique".—Nous croyons intéresser nos lecteurs en donnant aussi les chiffres suivants, cueillis dans "La race française en Améri- que", de MM, les abbés Desrosiers et Fournet: "Diocèse de St Jean, N. B. 1901. Cathol. de langue anglaise 29,629 Cathol. de langue française, 29,- 871, Pertes des catholiques de langue anglaise, de 1881 à 1901, 6,363; Gains des catholiques de langue française, de 1881 à 1901, 5,127. Canada UN DISCOURS DU CARDI- NAL BOURNE Londres.—Le cardinal Bourne, archevêque de Westminster, vient de prononcer un discours appelé à créer quelque sensation dans cer- tains milieux. Son Eminence pré- sidait la conférence catholique ro- maine dans notre ville. Il dit qu'il n'était pas certain que l'Angleter- re puisse réclamer la première pla- ce dans le travail d'évangélisation du monde par le moyen de la lan- gue anglaise. C'est sur le Canada qu'on jetait les yeux pour voir le lien qui unirait tous les Anglais au service de l'Eglise. Le Canada possède déjà les anciennes tradi- tions de l'Eglise de France, si in- timement unie à l'Eglise Catholi- que d'Angleterre. Lorsque la pro- tection civile de la France leur échappa, au moment même elle a r "ait pu devenir préjudiciable à le r foi et à leur morale, les Cana- diens-français gardèrent, sous un autre gouvernement, la liberté de leur culte, celle d'un gouvernement religieux, et les possibilités d'une culture intellectuelle telle que les catholiques n'en eurent jamais de semblable dans aucune partie de l'Empire britannique. Le Canada d'aujourd'hui n'est pas le Canada même d'il y a quelques années, dé- clara le distingué prélat. La religion seule fera une nation grande, et la religion catholique possède cette puissance d'unifica- tion. Durant les mois de juillet et août, la Cour L'Etoile du Nord, W. C. O. F., n'aura qu'une ' séance par mois, le 3e lundi du mois. :/ Avis aux membres, Léda Malbœuf, Sec.-Aich; s Ottawa.—Tous les droits de douane ont été enlevés sur les pro- visions, vêtements et autres effets envoyés aux sinistrés de Régina entre le 30 juin et le 31 août. Ottawa.—Du premier avril au 30 juin, il est venu au Canada 175, 341 immigrants, dont 121,998 d Eu- rope et 53,343 des Etats-Unis. Valley field.—Un terrible incen- die qui s'est déclaré ici qui a dé- truit de fonds en eomble les écu- ries et étables de la compagnie Dominion Cotton. Vingt chevaux, cent porcs et cents vaches ont péri dans Jes flammes. Québec.—Un M. Joseph Poulin charretier a vu la mort de proche, quand, croyant ingurgiter un re- mède il a avalé le contenu d'un flocon rempli d'un composé dont on se sert pour le nettoyage des métaux. Un médecin appelé im- médiatement lui sauva la vie, en lui administrant un violent émé- tique. Québec.—On annonce que Paul Savard, âgé de 8 ans, de Cum- mings Bridge, a été miraculeuse- ment guéri à Sainte-Anne de Beaupré. Paul Savard ne pouvait marcher sans béquille. La guéri- son est complète. Le garçonnet était au nombre des pèlerins venus de Hull. Québec.—Zeli Laforest, une pe- tite fille de la Baie St-Paul,, qui vint à Québec il y a environ un mois pour subir une opération à l'hôtel Dieu, a disparu dans de très mystérieuses circonstances. Alors que les sœurs la cher- chaient dans l'hôpital on s'aperçut que son lit était vide. Edmonton i. Alta—Colin Fraser, un trappeur accompagné de quin- ze de ses hommes est arrivé à Al- berta et déclare que la saison l'an- née dernière a été meilleure que les années précédentes. Il a attra- pour une valeur de $30,003 à $35,000 de fourrures, dont plu- sieurs magnifiques peaux de re- nard noir et argenté. Victoria.—Une pinnace montée par les marins canadiens sous les ordres du lieuteuant Moore du croiseur canadiens Rainbow, a été détachée pour surveiller la pêche du saumon au sud de l'île de Van- couver, ces pêcheries ayant été ré- cemment la proie des pirates amé- ricains. Les marins sont armés de canons maxim. Ottawa.—Samedi dernier, il n'y eut que 20 nouveaux cas de ty- phoïde à Ottawa. Evidemment l'épidémie tend à disparaître. Les analyses montrent que l'eau est exempte de microbe nœifs. Le projet du contrôleur Wilson, qui préconise le creusage de puits artésiens pour fournir de l'eau pu- re à la population d'Ottawa, ne semble pas jouir d'une grande fa- veur auprès de autorités. Contrecœur.—Le fleuve vient de faire une autre victime. Deux jeunes gens, MM. Lachance et Ilector Hétu. étaient venus, de La- valtrie en chaloupe. Après un court séjour à Contrecœur, ils dé- cidèrent de retourner chez eux. Vers le milieu du fleuve, l'un deux, ayant fait un faux mouvement, fit chavirer leur embarcation. Le jeune Lachance put se sauver; mais son compagnon s'est noyé. St-Jean, N. B.—Une certaine partiç de la population catholique du diocèse de St-Jean est mécon- tente de la nomination de Mgr Le- blanc, de Digby, N. E., au siège laissé vacant par la nomination de Mgr Casey, comme archevêque de Vancouver. L'ordre des" Ancient Order Hibernians" s'adresse aux autorités eccléciastiques pour leur demander de reconsidérer la déci- sion prise en nommant uu évêque canadiens-francais, et on parle mê- me d'une manifestation populaire de protestation. Québec.—Une autre améliora- tion que le déparlement des tra- vaux publics entend pousser acti- vement est l'agrandissement du bureau de poste de Québec. L'in- génieur du district vient de rece- voir instruction de procéder à la préparation des plans et dévis. Pour 1 exécution de cette entre- prise, il faudra acquérir une lisiè- re de terrain en arrière du bureau de poste. Le département a or- donné de s'enquérir du nom du propriétaire et de faire l'arpentage du terrain fin que, sans retard on puisse en faire l'acquisition et commencer le travaux de la nou- velle aile. Bismarck et le Pape Revenu d'e l'erreur qui l'avait fait entrer en lutte avec le Pape, Bismark le chancelier de fer, di- sait: Gomme ou femme Une revue anglaise, le "Forget 4;t> i *1 1 , me not", a cherché à savoir si les 1 n ne peu e re p us- so que j femmes en général étaient satisfai- tes de leur sexe. Sur dix person- de me considérer comme un enne- mi du siège romain. Pour moi. le Pape est, en première ligne, une figure politique, et j'ai un respect inné pour toutes les forces et tou- tes les puissances réelles. Un homme qui dispose de la conscien- ce de 200 millions d'hommes est pour moi un gros monarque, et je 11e prendrais pas le moindre om- brage, le cas échéant, à l'idée de provoquer, dans des choses politi- ques, l'entremise du Pape, et mê- me son arbirage." Et, avec sa rude éloquence, ce- lui qui a fait si rudement sentir à la France l'énergie de sa politique, donnait les raisons qui lui avaient fait alors abandonner la lutte: "Si j'ai aller à Canosa, c'est que le Pape n'a plus de pouvoir temporel, qu'il est tout spirituel, tout spiri- tualisé. Il eut fallut soutenir con- tre lui la utte de Jacob contre l'ange; me battre les pieds attachés au sol contre un être dont les pieds ne se reposent, ne touchent nulle part, et qui, chaque fois que j'au- rais essayé de l'atteindre, se serait élevé d'un coup d'aile au-delà et au-dessus de mes prises." matérialisme 6ros$ier Dernièrement se tenait à Lon- dres, un congrès tout spécial, qui portait le nom de "Eugenics Con- gress" c'est-à dire un congrès pour l'embellissement de" l'amélioration de la race humaine. Jusqu'ici nous savions que dés éleveurs émérites s'occupaient du perfectionnement des races bovi- nes, chevalines, ovines ou porci- nes. Nos braves ancêtres croyaient qu'à Dieu seul revenait le droit de s'occuper de son chef-d'œuvre qui est l'homme, mais nous avons fait des progrès ( ?) On va maintenant faire de beaux spécimens d'huma- nité: des hommes et des femmes aux formes impeccables, et pour cela on ira choisir de beaux types de reproduction. Ce serait à mou- rir de rire, si ce n'était aussi dé- goûtant. Le divin sacrement de mariage, le choix des âmes sous l'œil de Dieu serait remplacé selon la nou- velle doctrine par une sélection ^.'individus, ou plutôt de mâles et de femelles. Et voilà comment le matérialisme, au milieu d'une civilisation à outrance, nous ramè- ne directement à la barbarie. Les Romains qui, eux aussi, fu- rent civilisés, les plus civilisés avec les Grecs, pendant les temps an- ciens, avaient une loi autorisant le père à tuer son enfant, si le pauvre petit n'était pas conformé selon les règles de l'esthétique. Après le "Eugenic Congress", uous ne se- rions nullement étonnés de voir quelques-uns de ces beaux mes- sieurs, adorateurs de la beauté de la chair, se lever pour demander qu'on tue les enfants bossus ou boiteux. allons-nous, Seigneur? Des journaux racontent comme quelque chose d'extraordinaire, que le cardinal Gibbons est oppo- aux théories du congrès de Lon- dres .... Pourrait-il en être autre- ment? A en croire ces journaux, le cardinal s'opposerait seulement à la sélection des individus parce que la loi qu'il faudrait adopter à ce sujet ne serait pas pratique et surtout contraire à la liberté. Nous sommes convaincu que le grand archevêque de Baltimore, comme tous les catholiques, du haut en bas de l'échelle, réprouve la mons- trueuse théorie nouvelle, surtout parce qu'elle serait le triomphe du matérialisme. W. C. 'O. F. nés interrogées, voici le résultat obtenu: Deux ont déitari catégorique- ment que pour rien au monde elles ne voudraient être hommes. Une d'elles aurait accepté d'être homme, si la toilette de ces der- niers était restée celle des siècles passés; pourpoint de couleur, den- telles, jabots. Une autre aimerait à être hom- me pour aller et venir comme bon lui semble. Une autre encore aime tant les chevaux qu'elle aurait voulu être homme, parfois, pour faire le joc- key. La sixième aimerait à être hom- me afin de gagner le double du sa- laire donné à une femme, pour un travail égal. La septième aimerait bien être homme pour savoir ce que c'est! La huitième serait bien aise d'ê- tre homme un moment, parce qu'el- le serait si heureuse de reprendre ensuite son sexe primitif. La neuvième voudrait être un homme de façon à pouvoir raccom- moder son ' auto", lorsqu'il se cas- se en route. Et la dixième serait contente d'être homme pour pouvoir traiter les employés de son sexe comme un gentleman doit le faire. L'auteur d'un livre écrit en 1737 donne l'opinion suivante concer- nant les vieilles filles: "Une vieille fille est de nos jours envisagée comme une malédiction, comme la plus grande calamité de la nature. La modestie et l'obéis- sance que l'on demande à toutes les femmes sont exigées à un de- plus élevé chez lés célibataires. »eur air, leurs discours, toute leur attitude devrait indiquer le peu de confiance qu'elles ont en elles-mê- mes". Le "Forget-me not" ne dit pas à quelle nationalité appartient cet ennemi de, la vieille fille. Nous savons, en revanche, qu'un auteur polonais, W. Zukowoski, a dit au cours d'un de ses romans, en parlant d'une femme restée célè- bre: "Elle avait eu le talent, ou plu- tôt l'intelligence de ne pas devenir maniaque et de faire abnégation d'elle-même, à tel point qu'il sem- blait que le fait de vivre n'existât pas pour elle. Toujours soucieuse du bien-être de tous, toujours sou- riante, gaie, de bonne humeur, elle mettait de l'entrain dans tous les milieux, riant avec les jeunes, dis- sertant avec les vieux. Son esprit cultivé, son talent remarquable de musicienne l'aidaient amplement à remplir sa vie et à écarter d'elle le ridicule qui s'attache à l'épithête de vieille fille." Et l'auteur continue: "Certes, si la destinée de la femq me est plutôt de se marier,.de créer une famille, il est absurde de faire un grief à celle qui reste célibatai- re de ne pas avoir contracté maria- ge. Les raisons qu'elle peut avoir sont multiples et généralement res- pectables, souvent même elles sont dictées par des circonstances d'un ordre très délicat dont nul n'a le droit de rire. "La vieille fille aimable, avenan- te, aura toujours plus d'attrait quoi qu'on en dise, que la femme mariée et irritable." L'opinion de ces deux auteurs à soixante-quinze ans de distance, était curieuse à relever. Il semble que de nos jours le grand souffle de la liberté qui passe s'étende à tout et à tous. La création humaine demande de plus en plus à s'épa- nouir au soleil comme elle l'entend et la société semble acquiescer chaque jour d'avantage à ce besoin qu'elle encourage d'ailleurs par une indulgence qui va toujours en marche. Alors ceux qui fabriquent des bombes pour la reformer de- vraient bien reconnaître l'inanité de leurs.efforts. 'Les membres des Cours canadi- j ennes-françaises des Daines Fores-1 tières Catholiques, sont notifiées j que les cotisations suivantes son appelées pour le mois d'Août. Classe A No. 196 .86 , B No. 164 1.60 ' •' AA No. 38 . 30 U i Faiix Billet Mme Corriveau: T. S. Spruce 1380 Mme Eva Corriveau, Sec.-Fin., de la Cour Notre-Dame de Lour- des, 330 4e rue N. E. Séances sal- le I. O. O. F. coin Central et 4e rue, les 1er et 2e lundis du mç>js. *' " Washington.—Les agents de la police secrète ont découvert qu'un billet de banque contrefait de $20. i^ de 1908, vient d être mis en circulation et les banques ont été mises sur leurs gardes. L'effigie (le Washington est tel- lement médiocre qu'il est facile de le billet est con- s apercevoir que tre;ait. Ce billet porte la lettre "D", planche No. 147 et les signatures de W. T. Veinon ^t Charles H. LXreat. v , * * * •..-.t. - ^ y? *&; V;.yi .i M

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Bureau 303 Avenue Centrale

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DR. C. A. LAPIERRE Medecin Chirurgien

Bureau 303 Avenue Centrale Résidence 319 Ave. Université N. E.

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Résidence: 36 Spruce Place Tél: T. S. Center 441?

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Paynesville Hospital Fondé en 1897

tfn charge de la ''Paynesville Hospital Association"

Chirurgien, DR C. P. PILON

TELEPHONES: Bureau N. W. Main 232 Résidence N. W. East 1098

N. A. L'HERAULT AVOCAT ET NOTAIRE

729 Patace Building

Market Hotel CHAS. FBANE, Prop.

Ouvert jour et nuit. Chauffé à la vapeur Accommodations de première classe

30 1ère rue nord. §1.00 par jour Ecur'e en connection.

R. T. DÏBB

ments Toutes sortes de travaux-pour cime­

tière

1025 avenue Centrale Tel: T. S. Spruce 484

LA PRIERE DE LA FEMME

"Seigneur! Bénissez, conservez l'homme cher que vous m'avez don­né pour mari.

"Accordez-lui une vie longue, sainte et sans troubles domesti­ques. Faites que je lui sois une aide qui le fortifie, qui partage ses joies, le console dans ses tristesses, dans les vicissitudes de ce monde. Rendez-moi toujours aimables à ses yeux. Faites que je lui sois toujours chère.

"Unissez, Seigneur, son cœur à mon cœur, cians un amour très pro­fond et très saint. Unissez mon cœur au sien, dans une charité pleine de douceur et de complai­sance.

"Préservez-moi de tout mécon­tentement de toute acrimonie. Fai­tes que je sois toujours raisonna­ble, sans écart de passion et d'hu­meur.

"Rendez-moi humble, obéissan­te, utile à mon mari, circonspecte, sage et prudente.

"Faites que nous vivions ensem­ble en paix, de bon accord, comme l'ordonne Votre divine parole! Que tous deux nous puissions nous ré­jouir en Vous Seigneur! que nous puissions partager ensemble l'a­mour dans le service de Dieu, pour toujours. Ainsi-soit-il!"

L'auteur de cette originale et belle prière, si appropriée à notre époque, où le féminisme égalitaire, anti-social est mis à la mode par la circulation de sophismes et de mensonges, est un célèbre et popu­laire prédicateur anglais, le Père Jésuite Vaughan. La prière fait sensation, même dans la presse protestante—au lendemain des ex­ploits insensés auxquels sont li­vrées les suffragettes émancipées ^-en proie au féminisme hystéri­que, au délirium tremens de l'into­xication émancipatrice.

Le Père Vaughan a résumé ma­gistralement la morale infaillible de l'Evangile, des apôtres, du Christ, de saint Paul notamment la morale essentiellement chrétien­ne, catholique, fondée sur la natu­re humaine régénérée, sur la cons­titution hiérarchique de la famille, sur l'histoire de l'humanité, sur la vraie doctrine traditionnelle et sainte des droits et des devoirs mu­tuels de l'homme et de la femme, d'autant des origines sacrées de la société humaine.

Open Day and Night. Steam Heat

First Class Accomodations

30 1st St. N. $1.00 per day Li very Barn in Connection

U. C. F. C. Cercle Ste Anne, réunions le

2e et 4e lundis du mois, salle A. O U. W., 310 Avenue Centrale. Mme Deslauriers Sec.-Fin., 1123 5e rue N. E.

Honneur aux Nôtres "Washington—La première bour­

se scolaire du fond Pam pour l'U­niversité Catholique de Washing­ton, a été attribuée par Sa Gran­deur Mgr Kelley, président de la Extension Society, au diocèse de Dallas, Texas.

Mgr Lynch, évêque de Dallas, a accordé cette bourse à un prêtre franco-américain, M. l'abbé J. R. Allard, son secrétaire, qui était il y a quelque temps aumônier à l'hôpital militaire de Fort Worth.

M. l'abbé Allard va entrer à l'U­niversité Catholique cet automne.

Tous les évêqubs américains 11e sont pas aussi libéraux envers no­tre élément que Mgr Lynch, et il convient de l'en féliciter.

Ca paie d'annoncer dans 1 Erno DE L'OUEST

feu le General £ec«mte

La mort tragique du Général Lecomte, président de la petite mais turbulente république nègre d'Haïti, qui est passée presque inaperçue, devrait cependant ins­pirer aux journalistes d'assez inté­ressants commentaires.

Plus "chanceux" que la majeure partie de ses prédécesseurs, Le­comte n'est pas mort en exil. Il a succombé dans son propre palais.

Sa fin n'a pas été, nous le recon­naissons, aussi calme que le serait celle du Président Trft s'il mourait avant l'expiration de soft mandat, mais enfin, connaissant le tempé-ramment si facilement irascible du peuple haïtien, il ne faut pas se montrer trop exigeant.

Nous laisserons donc de côté la cause de la mort de Lecomte, nous bornant à constater simplement que ce dernier est décédé chez lui, dans sa capital, au milieu du peu­ple qu'il gouvernait.

Le Général Lecomte présidait aux destinées de la République d'Haïti depuis le 20 août 1911. Il était arrivé à la première magis­trature de son pays après avoir renversé et chassé son prédéces­seur, le Général Simon—tout le monde est * général à Haïti—qui, lui-même n'était devenu président qu'après avoir joué le même tour au Général Nord Alexis.

Si Lecomte n'avait pas eu la gé­niale idée de s'ensevelir presque comme un martyr, sous les ruines de la bicoque qu'à Haïti on déco­rait pompeusement de palais, il est fort probable qu'il se serait fait dégommer bientôt lui aussi. Le poste de président de la république Haïtienne n'est pas, comme dirait certaine gens "une job steady".

Depuis, l'époque où. Ile d'Haïti —découverte le 6 décembre 1492 par Christophe Colomb lui-même — est passée sous la domination es­pagnole, ses habitants n'ont cessé de vivre dans de continuelles et sanglantes révoltes.

Haïti, qui possède aujourd'hui près d'un milion et demi d'habi­tants, fut tyrannisée par les Espa­gnols. Cette tyrannie provoqua un grand soulèvement à la suite duquel les Indiens, habitants pri­mitifs de l'île, furent persécutés et remplacés par des nègres; ces der­niers ne tardèrent pas è devenir aussi remuants que leurs devan­ciers. Vers 1625, des émigrants français s'établirent au nord et à l'ouest de 1 île et le territoire occu­pé par eux fut reconnu comme co­lonie française au traité de Rys-wick ( 1697). Au XVIIIème siècle, la colonie, couverte de plantations d'indigo et de cannes à sucre, était particulièrement prospère; toute 1 î e était devenue française. La grande révolution de 1793 eut sa répercussion à Haïti et provoqua une lutte acharnée entre les diffé­rentes classes: les planteurs aris­tocrates, les bourgeois de race blanche, les artisans, les mulâtres et les esclaves. Malgré le décret de la Convention qui donnait l'é­galité politique aux noirs, la guer­re se poursivit avec fureur. En 1795, Toussaint Louverture, chef noir, s'imposa comme dictateur, mais il fut pris par le Général Le-clerc, mari de Pauline Bonaparte, sœur du premier consul. Louver­ture fut emmené en France où on lui prodigua d'ailleurs les plus vifs égards. Dessalines, autre chef nè­gre, parvint plus tard à se rendre maître de 11 o; il proclama l'indé­pendance d'Haïti et se fit nommer empereur sous le nom de Jacques 1er (180^)'

Après lui, la rivalité du nègre Christophe, qui se fit proclamer roi dans le nord, et du mulâtre Pétion qui établit une république dans le sud, partagea 1 î e en deux Etats rivaux. La France rentra finale­ment en possession de son ancien­ne colonie mais elle lui donna son indépendance, en 1825, en échan­ge d'une indemnité de soixante millions de francs.

Depuis 1825, Haïti a toujours été en ébulition. Tous ses présidents ou ses souverains sont dégringolés tragiquement du pouvoir.

La langue officielle du peuple haïtien est le français; le catholi­cisme est la religion d'Etat de ce peuple.

Le Président Lecomte piassait pour n'être ^uère catholique que de nom; on le représentait en outre comme un être très sanguinaire. Pendant qu'il faisait partie, en qualité :1e ministre de l'intérieur, du cabinet de Nord Alexis il fit un jour fusiller sommairement dix gé­néraux rebelles.

A —L'Opinion Publique.

Le Premier Eveatie Acadien

On confirme officiellement la très heureuse nouvelle de l'éléva­tion de M. l'abbé E. A. Leblanc, curé de St Bernard de Weymouth, dans la nouvelle-Ecosse, au siège épiscopal de St Jean, N. B.

"Le joyeux message» dit 1'"Ac­tion Spciale", qui apportait de Ro­me à la chère Acadie la nouvelle de l'élévation d'un do ses enfants les plus distingués à la dignité épiscopale, a dû faite tressaillir d'allégresse et de fierté tous les cœurs acadiens.

"La grande, l'héroïque famille acadienne, si belle dans sa fidélité séculaire à la foi des ancêtres, si exemplaire dans l'épreuve, si pro­fondément soumise au Souverain Pontife, qui aima mieux souffrir l'exil le plus atroce que de renier un seul des articles de la sainte et immuable doctrine catholique, l'héroïque famille acadienne a droit de voir dans cet épiscop&t nouveau comme l'aurore de jours plus brillants encore, où l'on verra cette race bénie de Dieu, fille ai­mante de l'Eglise catholique, éten­dre de plus en plus en notre pays, le royaume de Jésus-Christ".

Mgr Edouard Alfred Leblanc, est né à Weymouth, dans la Nou­velle-Ecosse, le 15 octobre 1872, de Luc Leblanc, culticateur, et de Julie Belliveau. Le nouveau pré­lat a fait ses études à Memram-cook, à Church Point et à Halifax, où il fut ordonné prêtre par Mgr O'Brien le 29 juin 1898. Vicaire à Météghan, 1898-1901; curé de Caledonia, 1901-1906, où il a bâti un presbytère dès 1901, puis de Salmon-River, 1906-1907, il était à la tête de la paroisse St Bernard de Weymouth depuis 1907. C'est là que la confiance du Souverain Pontife est venu le chercher pour l'élever au siège épiscopaL de St

. Je^,.NvBu . _ _ Le diocèse de St Jean, Nouveau-

Brunswick, a été érigé le 30 sep­tembre 1849. Il comprend toute la partie du sud du Nouveau-Bruns-wick, c'est-à-dire, les comtés d'Al­bert, de Carlton, de Charlotte, de Kent, de Kings, de Queens, de St Jean, de Westmoreland et de York. Il compte un collège, neuf cou­vents, quatre-vingt treize églises et trente-huit paroisses. Les ca­tholiques sont aujourd'hui au nom­bre de 58,000,—d'après "Le Cana­da Ecclésiastique".—Nous croyons intéresser nos lecteurs en donnant aussi les chiffres suivants, cueillis dans "La race française en Améri­que", de MM, les abbés Desrosiers et Fournet:

"Diocèse de St Jean, N. B. 1901. Cathol. de langue anglaise 29,629 Cathol. de langue française, 29,-

871, Pertes des catholiques de langue

anglaise, de 1881 à 1901, 6,363; Gains des catholiques de langue

française, de 1881 à 1901, 5,127.

Canada

UN DISCOURS DU CARDI­NAL BOURNE

Londres.—Le cardinal Bourne, archevêque de Westminster, vient de prononcer un discours appelé à créer quelque sensation dans cer­tains milieux. Son Eminence pré­sidait la conférence catholique ro­maine dans notre ville. Il dit qu'il n'était pas certain que l'Angleter­re puisse réclamer la première pla­ce dans le travail d'évangélisation du monde par le moyen de la lan­gue anglaise. C'est sur le Canada qu'on jetait les yeux pour voir le lien qui unirait tous les Anglais au service de l'Eglise. Le Canada possède déjà les anciennes tradi­tions de l'Eglise de France, si in­timement unie à l'Eglise Catholi­que d'Angleterre. Lorsque la pro­tection civile de la France leur échappa, au moment même où elle a r "ait pu devenir préjudiciable à le r foi et à leur morale, les Cana­diens-français gardèrent, sous un autre gouvernement, la liberté de leur culte, celle d'un gouvernement religieux, et les possibilités d'une culture intellectuelle telle que les catholiques n'en eurent jamais de semblable dans aucune partie de l'Empire britannique. Le Canada d'aujourd'hui n'est pas le Canada même d'il y a quelques années, dé­clara le distingué prélat.

La religion seule fera une nation grande, et la religion catholique possède cette puissance d'unifica­tion.

Durant les mois de juillet et août, la Cour L'Etoile du Nord, W. C. O. F., n'aura qu'une ' séance par mois, le 3e lundi du mois. :/

Avis aux membres, Léda Malbœuf, Sec.-Aich; s

Ottawa.—Tous les droits de douane ont été enlevés sur les pro­visions, vêtements et autres effets envoyés aux sinistrés de Régina entre le 30 juin et le 31 août.

Ottawa.—Du premier avril au 30 juin, il est venu au Canada 175, 341 immigrants, dont 121,998 d Eu­rope et 53,343 des Etats-Unis.

Valley field.—Un terrible incen­die qui s'est déclaré ici qui a dé­truit de fonds en eomble les écu­ries et étables de la compagnie Dominion Cotton. Vingt chevaux, cent porcs et cents vaches ont péri dans Jes flammes.

Québec.—Un M. Joseph Poulin charretier a vu la mort de proche, quand, croyant ingurgiter un re­mède il a avalé le contenu d'un flocon rempli d'un composé dont on se sert pour le nettoyage des métaux. Un médecin appelé im­médiatement lui sauva la vie, en lui administrant un violent émé-tique.

Québec.—On annonce que Paul Savard, âgé de 8 ans, de Cum-mings Bridge, a été miraculeuse­ment guéri à Sainte-Anne de Beaupré. Paul Savard ne pouvait marcher sans béquille. La guéri-son est complète. Le garçonnet était au nombre des pèlerins venus de Hull.

Québec.—Zeli Laforest, une pe­tite fille de la Baie St-Paul,, qui vint à Québec il y a environ un mois pour subir une opération à l'hôtel Dieu, a disparu dans de très mystérieuses circonstances.

Alors que les sœurs la cher­chaient dans l'hôpital on s'aperçut que son lit était vide.

Edmonton i. Alta—Colin Fraser, un trappeur accompagné de quin­ze de ses hommes est arrivé à Al­berta et déclare que la saison l'an­née dernière a été meilleure que les années précédentes. Il a attra­pé pour une valeur de $30,003 à $35,000 de fourrures, dont plu­sieurs magnifiques peaux de re­nard noir et argenté.

Victoria.—Une pinnace montée par les marins canadiens sous les ordres du lieuteuant Moore du croiseur canadiens Rainbow, a été détachée pour surveiller la pêche du saumon au sud de l'île de Van­couver, ces pêcheries ayant été ré­cemment la proie des pirates amé­ricains. Les marins sont armés de canons maxim.

Ottawa.—Samedi dernier, il n'y eut que 20 nouveaux cas de ty­phoïde à Ottawa. Evidemment l'épidémie tend à disparaître. Les analyses montrent que l'eau est exempte de microbe nœifs.

Le projet du contrôleur Wilson, qui préconise le creusage de puits artésiens pour fournir de l'eau pu­re à la population d'Ottawa, ne semble pas jouir d'une grande fa­veur auprès de autorités.

Contrecœur.—Le fleuve vient de faire une autre victime. Deux jeunes gens, MM. Lachance et Ilector Hétu. étaient venus, de La-valtrie en chaloupe. Après un court séjour à Contrecœur, ils dé­cidèrent de retourner chez eux. Vers le milieu du fleuve, l'un deux, ayant fait un faux mouvement, fit chavirer leur embarcation. Le jeune Lachance put se sauver; mais son compagnon s'est noyé.

St-Jean, N. B.—Une certaine partiç de la population catholique du diocèse de St-Jean est mécon­tente de la nomination de Mgr Le­blanc, de Digby, N. E., au siège laissé vacant par la nomination de Mgr Casey, comme archevêque de Vancouver. L'ordre des" Ancient Order Hibernians" s'adresse aux autorités eccléciastiques pour leur demander de reconsidérer la déci­sion prise en nommant uu évêque canadiens-francais, et on parle mê­me d'une manifestation populaire de protestation.

Québec.—Une autre améliora­tion que le déparlement des tra­vaux publics entend pousser acti­vement est l'agrandissement du bureau de poste de Québec. L'in­génieur du district vient de rece­voir instruction de procéder à la préparation des plans et dévis.

Pour 1 exécution de cette entre­prise, il faudra acquérir une lisiè­re de terrain en arrière du bureau de poste. Le département a or­donné de s'enquérir du nom du propriétaire et de faire l'arpentage du terrain fin que, sans retard on puisse en faire l'acquisition et commencer le travaux de la nou­velle aile.

Bismarck et le Pape Revenu d'e l'erreur qui l'avait

fait entrer en lutte avec le Pape, Bismark le chancelier de fer, di­sait:

Gomme ou femme Une revue anglaise, le "Forget

4;t> • i *1 1 , me not", a cherché à savoir si les 1 n ne peu e re p us- so que j femmes en général étaient satisfai­

tes de leur sexe. Sur dix person-de me considérer comme un enne­mi du siège romain. Pour moi. le Pape est, en première ligne, une figure politique, et j'ai un respect inné pour toutes les forces et tou­tes les puissances réelles. Un homme qui dispose de la conscien­ce de 200 millions d'hommes est pour moi un gros monarque, et je 11e prendrais pas le moindre om­brage, le cas échéant, à l'idée de provoquer, dans des choses politi­ques, l'entremise du Pape, et mê­me son arbirage."

Et, avec sa rude éloquence, ce­lui qui a fait si rudement sentir à la France l'énergie de sa politique, donnait les raisons qui lui avaient fait alors abandonner la lutte: "Si j'ai dû aller à Canosa, c'est que le Pape n'a plus de pouvoir temporel, qu'il est tout spirituel, tout spiri-tualisé. Il eut fallut soutenir con­tre lui la utte de Jacob contre l'ange; me battre les pieds attachés au sol contre un être dont les pieds ne se reposent, ne touchent nulle part, et qui, chaque fois que j'au­rais essayé de l'atteindre, se serait élevé d'un coup d'aile au-delà et au-dessus de mes prises."

matérialisme 6ros$ier

Dernièrement se tenait à Lon­dres, un congrès tout spécial, qui portait le nom de "Eugenics Con­gress" c'est-à dire un congrès pour l'embellissement de" l'amélioration de la race humaine.

Jusqu'ici nous savions que dés éleveurs émérites s'occupaient du perfectionnement des races bovi­nes, chevalines, ovines ou porci­nes. Nos braves ancêtres croyaient qu'à Dieu seul revenait le droit de s'occuper de son chef-d'œuvre qui est l'homme, mais nous avons fait des progrès ( ?) On va maintenant faire de beaux spécimens d'huma­nité: des hommes et des femmes aux formes impeccables, et pour cela on ira choisir de beaux types de reproduction. Ce serait à mou­rir de rire, si ce n'était aussi dé­goûtant.

Le divin sacrement de mariage, le choix des âmes sous l'œil de Dieu serait remplacé selon la nou­velle doctrine par une sélection ^.'individus, ou plutôt de mâles et de femelles. Et voilà comment le matérialisme, au milieu d'une civilisation à outrance, nous ramè­ne directement à la barbarie.

Les Romains qui, eux aussi, fu­rent civilisés, les plus civilisés avec les Grecs, pendant les temps an­ciens, avaient une loi autorisant le père à tuer son enfant, si le pauvre petit n'était pas conformé selon les règles de l'esthétique. Après le "Eugenic Congress", uous ne se­rions nullement étonnés de voir quelques-uns de ces beaux mes­sieurs, adorateurs de la beauté de la chair, se lever pour demander qu'on tue les enfants bossus ou boiteux.

Où allons-nous, Seigneur? Des journaux racontent comme

quelque chose d'extraordinaire, que le cardinal Gibbons est oppo­sé aux théories du congrès de Lon­dres .... Pourrait-il en être autre­ment? A en croire ces journaux, le cardinal s'opposerait seulement à la sélection des individus parce que la loi qu'il faudrait adopter à ce sujet ne serait pas pratique et surtout contraire à la liberté. Nous sommes convaincu que le grand archevêque de Baltimore, comme tous les catholiques, du haut en bas de l'échelle, réprouve la mons­trueuse théorie nouvelle, surtout parce qu'elle serait le triomphe du matérialisme.

W. C. 'O. F.

nés interrogées, voici le résultat obtenu:

Deux ont déitari catégorique­ment que pour rien au monde elles ne voudraient être hommes.

Une d'elles aurait accepté d'être homme, si la toilette de ces der­niers était restée celle des siècles passés; pourpoint de couleur, den­telles, jabots.

Une autre aimerait à être hom­me pour aller et venir comme bon lui semble.

Une autre encore aime tant les chevaux qu'elle aurait voulu être homme, parfois, pour faire le joc-key.

La sixième aimerait à être hom­me afin de gagner le double du sa­laire donné à une femme, pour un travail égal.

La septième aimerait bien être homme pour savoir ce que c'est!

La huitième serait bien aise d'ê­tre homme un moment, parce qu'el­le serait si heureuse de reprendre ensuite son sexe primitif.

La neuvième voudrait être un homme de façon à pouvoir raccom­moder son ' auto", lorsqu'il se cas­se en route.

Et la dixième serait contente d'être homme pour pouvoir traiter les employés de son sexe comme un gentleman doit le faire.

L'auteur d'un livre écrit en 1737 donne l'opinion suivante concer­nant les vieilles filles:

"Une vieille fille est de nos jours envisagée comme une malédiction, comme la plus grande calamité de la nature. La modestie et l'obéis­sance que l'on demande à toutes les femmes sont exigées à un de-

ré plus élevé chez lés célibataires. »eur air, leurs discours, toute leur

attitude devrait indiquer le peu de confiance qu'elles ont en elles-mê­mes".

Le "Forget-me not" ne dit pas à quelle nationalité appartient cet ennemi de, la vieille fille.

Nous savons, en revanche, qu'un auteur polonais, W. Zukowoski, a dit au cours d'un de ses romans, en parlant d'une femme restée célè­bre:

"Elle avait eu le talent, ou plu­tôt l'intelligence de ne pas devenir maniaque et de faire abnégation d'elle-même, à tel point qu'il sem­blait que le fait de vivre n'existât pas pour elle. Toujours soucieuse du bien-être de tous, toujours sou­riante, gaie, de bonne humeur, elle mettait de l'entrain dans tous les milieux, riant avec les jeunes, dis­sertant avec les vieux. Son esprit cultivé, son talent remarquable de musicienne l'aidaient amplement à remplir sa vie et à écarter d'elle le ridicule qui s'attache à l'épithête de vieille fille."

Et l'auteur continue: "Certes, si la destinée de la femq

me est plutôt de se marier,.de créer une famille, il est absurde de faire un grief à celle qui reste célibatai­re de ne pas avoir contracté maria­ge. Les raisons qu'elle peut avoir sont multiples et généralement res­pectables, souvent même elles sont dictées par des circonstances d'un ordre très délicat dont nul n'a le droit de rire.

"La vieille fille aimable, avenan­te, aura toujours plus d'attrait quoi qu'on en dise, que la femme mariée et irritable."

L'opinion de ces deux auteurs à soixante-quinze ans de distance, était curieuse à relever. Il semble que de nos jours le grand souffle de la liberté qui passe s'étende à tout et à tous. La création humaine demande de plus en plus à s'épa­nouir au soleil comme elle l'entend et la société semble acquiescer chaque jour d'avantage à ce besoin qu'elle encourage d'ailleurs par une indulgence qui va toujours en marche. Alors ceux qui fabriquent des bombes pour la reformer de­vraient bien reconnaître l'inanité de leurs.efforts.

'Les membres des Cours canadi- j ennes-françaises des Daines Fores-1 tières Catholiques, sont notifiées j que les cotisations suivantes son appelées pour le mois d'Août.

Classe A No. 196 .86 , B No. 164 1.60 '

•' AA No. 38 . 30

U i Faiix Bil le t

Mme Corriveau: T. S. Spruce 1380 Mme Eva Corriveau, Sec.-Fin.,

de la Cour Notre-Dame de Lour­des, 330 4e rue N. E. Séances sal­le I. O. O. F. coin Central et 4e rue, les 1er et 2e lundis du mç>js.

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Washington.—Les agents de la police secrète ont découvert qu'un billet de banque contrefait de $20. sé i^ de 1908, vient d être mis en circulation et les banques ont été mises sur leurs gardes.

L'effigie (le Washington est tel­lement médiocre qu'il est facile de

le billet est con-s apercevoir que tre;ait.

Ce billet porte la lettre "D", planche No. 147 et les signatures de W. T. Veinon ^t Charles H.

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