fashion show 2012 / clippings

REVUE DE PRESSE DEFILE DESIGN MODE 2012

Revue de presse

1. Nouvelles technologies A la conférence Lift, viens avec une idée, repars avec un prototype, Tribune de

Genève, 4 février 2011 2. Rapport final Monte Verità Réaction du Réseau Cinéma CH, Ciné-Bulletin, 4 février 2011 3. Carine Bigot, étudiante, Le Temps, 5 février 2011 4. Vendredi 11 La Haute Ecole d'art et de design, Tribune de Genève, 7 février 2011 5. Culture, gros sous et colère à la rts, L'Hebdo, 10 février 2011 6. La Head inaugure son bâtiment Prairie. Il est provisoire et vert, Tribune de Genève, 11 février 2011 7. Haute Ecole d'art, Tribune de Genève, 12 février 2011 8. La Head s'agrandit, Le Courrier, 12 février 2011 9. Jean-Pierre Greff, BILAN, 16 février 2011 10. Les confessions de Jean-Pierre Greff directeur de la Haute Ecole d'art et de design - Geneve , BILAN,

16 février 2011 11. Les confessions de Jean-Pierre Greff directeur de la Haute Ecole d'art et de design - Geneve,

www.bilan.ch , 16 février 2011 12. Jean-Pierre Greff, www.bilan.ch, 16 février 2011 13. Gnève Allan Sekula, Le Temps, 17 février 2011 14. Se former à la cuisine de demain, Propriété, 19 février 2011

Date: 05.10.2012

Tamedia Publications Romandes1211 Genève 11022/ 322 40 00www.tdg.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Presse journ./hebd.

Tirage: 51'487Parution: 6x/semaine

Page: 1Surface: 5'691 mm²

Observation des médiasAnalyse des médiasGestion de l'informationServices linguistiques

ARGUS der Presse AGRüdigerstrasse 15, case postale, 8027 ZurichTél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01www.argus.ch

Réf. Argus: 47503015Coupure Page: 1/1

Alors que certains de sesétudiants préparent leur

défilé, la Haute Ecole d'artet de design (HEAD) se

réjouit de la reconnaissancede son master en mode et

vise une place dans le top 5européen.

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Rapport page: 140/155

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Date: 05.10.2012








Formation

Genève lancele premier masteren mode de SuisseA l'approche du défilé de la HEAD, explications sur la filièrelb g

Christiane Luible, dans la salle dévolue aux étudiants du premier master en mode de Suisse. LAURENT GU IRAUD

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Date: 05.10.2012








Anna VaucherAu mur de cette salle fort lumi-neuse, encore un peu vide, unephrase est griffonnée au feutrebleu sur une grande feuille de pa-pier: «Vous n'êtes pas né designer.Vous êtes en chemin et c'est là queréside la beauté.» Une verrièreremplace ici le plafond de la pièce,certainement la plus belle du bâti-ment James-Fazy qui abrite, àquelques pas de Cornavin, la sec-tion design industriel de la HEAD(Haute Ecole d'art et de design).

Choyés par l'institution, les dixnouveaux étudiants qui viennentd'en recevoir les clés ont entrepriscet automne le premier master deSuisse en design, orientationmode et accessoires, très attendupar la HEAD. «Nous travaillons àsa mise en place depuis mon arri-vée, il y a quatre ans», préciseChristiane Luible, responsable dela filière design industriel et deproduits. L'autorisation pourcette formation sur deux ans a étédélivrée en avril par l'Office fédé-ral de la formation professionnelle(OFFT). L'organisation s'est faitesur les chapeaux de roues, maispeu importe, «c'était un trèsgrand soulagement».Top 5 des écoles en EuropeA un unique master général endesign, pour lequel Bâle a opté, laSuisse romande a préféré la miseen place, en 2009, d'un masterspécialisé, avec orientations àchoix, conjointement entrel'ECAL à Lausanne et la HEAD.

L'OFFT avait alors validé qua-tre spécialisations, refusant l'op-tion mode. «Il était indispensablepour obtenir cette autorisation demettre en place des projets de re-cherche et de développer desmandats professionnels. La philo-sophie des HES est de collaboreravec les entreprises pour assurerune cohérence entre l'éducationet la réalité professionnelle.» L'ac-cent a donc été mis là-dessus; entémoignent les partenariats avec

la marque de chaussures Melissaou les uniformes réalisés pour lesemployés des Bains de Vals.

Jean-Pierre Greff, directeur dela HEAD, ajoute: «Berne n'étaitpas convaincu de la nécessité d'untel master. Mais cela correspond àun vrai besoin, d'une part parceque la mode est une filière emblé-matique de l'école et d'autre partparce qu'aujourd'hui, on ne peutplus être crédible sur un champ deformation qui s'arrête au bache-lor. Notre ambition est de nousimposer parmi les cinq meilleuresécoles de mode en Europe. Lemaster est un élément indispensa-ble pour y parvenir.»

Le développement de la filièrea été spectaculaire. En 2008, unequarantaine d'étudiants concou-raient à l'entrée en bachelor. En2012, ils étaient plus de cent vingt,pour une vingtaine de candidatsretenus.

Culture de la modeAu-delà du prestige, la nouvelleformation a pour but «d'appro-fondir le langage créatif des élè-ves, poursuit Christiane Luible.Trois ans d'études ne suffisent pasà monter un véritable projet, sur-tout lorsqu'il s'agit de lancer sapropre marque.»

Ici? Pourquoi pas. «La scène sedéveloppe et certains parlentmême d'une Semaine de la modeà Genève!» On y est presque, entrele défilé annuel de l'école, qui alieu jeudi prochain à la Halle Sé-cheron, le Showroom Edelweiss àl'Hôtel Tiffany du 12 au 14 octobreet, simultanément, le premierévénement Mode Suisse à Genève,inauguré à Zurich au printempsdernier. «Si la culture du designest très forte en Suisse, celle de lamode a souffert d'un déficit. C'esten train de se modifier. Notre vo-lonté est de contribuer à ce chan-gement et à créer cette culture-là»,conclut le directeur de la HEAD.

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Date: 11.10.2012

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Helvetic'Arts1211 Genève 28022/ 796 23 61www.murmures.info

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Head - Genève (Arts)

DesignDéfilé Design Mode 2012Suivi de la Mysterious PartyPhoto Daniel Grazina / Mannequin Karl Von Hammerstein / Veste Vanessa Schindler / Casquette Xénia Laffely /Graphisme GVA Studio

L'événement phare de la filière Design Mode: la présentation des collections Bachelors de ses diplômé-e-s 2012,suivi de la remise du PRIX HEAD FASHION ANGELS 2012 décerné par BONGENIE — BRUNSCHWIG GROUP,récompensant la collection la plus marquante des lauréat-e-s Bachelor 2012.

La Head — Genève vous invite à célébrer les lauréat-e-s Bachelor 2012 lors de la MYSTERIOUS PARTY qui suivra ledéfilé de 21h00 à minuit.

Défilé jeudi 11 octobre à 18h et 20h (sur réservation)The Mysterious Party à 21hHalle Sécheron, 14, Avenue de Sécheron, 1202 Genèvehttp://head.hesge.ch/-Defile-design-mode-2012Design ModeLa Head – Genève présente au Showroom Edelweiss dans deux chambres avec vue sur la mode et les accessoires

Avec des travaux de: Laffely Xénia, Schindler Vanessa, Kunz Camille, Niloufar Esfandiary, Ewa Fontaine, CécileGuenat, Kumiko Kuwabara, Coralie Nacht, Luisa Schwarz et Arnaud Zill.

Du 12 au 14 octobreHôtel Tiffany, rue de l'Arquebuse 20, 1204 Genèvehttp://head.hesge.ch/-Showroom-EdelweissDesign ModeLa Head – Genève à Mode Suisse à Genève et à ZürichAvec les travaux de:A Genève: Safia Semlali, Florent Tosi, Camille Kunz et Xénia Laffely.A Zürich: Safia Semlali, Florent Tosi, Camille Kunz, Vanessa Schindler et Xénia Laffely.Mode Suisse GenèveSamedi 13 octobrePavillon Sicli, 45 route des Acacias, 1227 Les Acacias Genève

Mode Suisse ZurichVendredi 19 octobreKunsthaus Zürich, Auditorium et Villa Toblerhttp://head.hesge.ch/-Deuxieme-edition-de-Mode-Suisse-aArts visuelsEditions Hard CopyLa Head – Genève à la New York Art Book Fair 2012Sept étudiant-e-s en Arts visuels (Pauline Beaudemont, Vianney Fivel, Adrien Guillet, Anne-Sylvie Henchoz, Anne LeTrotter, Suzanne Perrin et Maya Rochat) ont réalisé chacun un projet éditorial avec la collaboration d'un designergraphique sélectionné suite à un appel à participation international. La New-York Art Book Fair, l'un des plusimportants événements au monde dédié au livre d'art, fondée par l'artiste AA Bronson et sa librairie culte PrintedMatter, a sélectionné Hard Copy pour être présenté dans les espaces du Moma / PS1 du 28 au 30 septembre.




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The NY Art Book Fair, 28 et 29 septembreMoMA PS1, 22-25 Jackson Avenue at 46th Avenue Long Island City, New Yorkhttp://nyartbookfair.comCinéma/cinéma du réelMasterclass Abi FeijóChangement de programme : la Masterclass Andreas Hykade est annulée et remplacée par une Masterclass dédiéeau réalisateur portugais Abi Feijó.

Pour des raisons personnelles, le cinéaste Andreas Hykade doit malheureusement annuler sa venue à Genève pourla Masterclass qui devait lui être consacrée le 9 octobre 2012 à la HEAD – Genève. En collaboration avec leFestival Animatou 2012, le Département Cinéma/cinéma du réel et la Filière Communication Visuelle de la HEAD –Genève auront cependant le plaisir d'accueillir pour le remplacer une autre figure importante de l'animationcontemporaine, le réalisateur portugais Abi Feijó.

Mardi 9 octobre de 10h à 16hHead – Genève, salle de projection, rue du Général-Dufour 2, 1205 Genèvehttp://head.hesge.ch/-MasterclassTalking HeadsJimmie DurhamEn discussion avec Yann Chateigné, critique, curateur, responsable du Département Arts visuels de la Head –Genève.

Mercredi 17 octobre à 19hHead – Genève, boulevard James-Fazy 15, 1201 Genève, auditoirehttp://head.hesge.ch/-talking-heads-Jimmie-Durham[Klay]communiqué11 octobre 2012 à 11:03:45

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Genève

Show défilé de mode des étudiants de la HEAD à Sécheron

2200 invités étaient présents hier soir au défilé annuel de la Haute Ecole d'Art et de Design genevoise.

Image: Laurent Guiraud/Tribune de GenèvePartager & CommenterL’intitulé du travail de diplôme de Florent Tosi, seul homme de sa volée, était révélateur de l’ambiance qui habitaithier soir la Halle Sécheron: « Ce qui est beau est toujours bizarre ». Parce que le contraire ne se vérifie pas, c’est à laHaute école d’art et de design (Head) qu’incombe la délicate tâche de mener ses étudiants en design de mode sur lavoix de ce dogme, perméable puisque créatif. Lors du défilé annuel de l’institution, qui a rassemblé 2200 invités, lesdiplômés — huit cette année — présentaient leur collection finale. L’événement est aussi l’occasion de découvrir lestravaux des élèves des degrés inférieurs, et de percevoir ainsi l’évolution qui s’opère en trois ans.

Au diplôme, les recherches sur le volume, qui rassemblent des tissus parfois maladroitement matelassés, ne sont quesouvenirs. Ce qui est «bizarre» devient plus juste, la recherche des matériaux davantage aboutie, les coupes quimodifient la posture du corps plus réfléchies. Il ressort de l’ensemble une nette impression futuriste, généralisée àtous les degrés, dont il émane davantage de bizarrerie que de beauté. Tant mieux, puisque le travail d’un étudiantconsiste avant tout à la dépasser, afin de parvenir à imaginer de nouvelles formes esthétiques. Pas celles que l’onverra dans les vitrines demain. Mais celles qui ont leur place dans une école devant servir, avant la vieprofessionnelle, à expérimenter.(TDG)

Créé: 11.10.2012, 23h47




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http://www.tdg.ch/culture/show-defile-mode-etudiants-head-secheron/story/14044917

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Mode: huit diplômésde la HEAD font leur show

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Date: 12.10.2012








Les étudiants ont fatleur show à Sécheron

2200 invités étaient présents hier soir au défilé annuel de la HEAD

Anna Vaucher TextesPierre Albouy PhotosL'intitulé du travail de diplôme deFlorent Tosi, seul homme de savolée, était révélateur de l'am-biance qui habitait hier soir laHalle Sécheron: Ce qui est beau esttoujours bizarre. Parce que le con-traire ne se vérifie pas, c'est à laHaute Ecole d'art et de design(HEAD) qu'incombe la délicate tâ-che de mener ses étudiants en de-sign de mode sur la voix de cedogme, perméable puisque créa-

tif. Lors du défilé annuel de l'insti-tution, qui a rassemblé 2200 invi-tés, les diplômés - huit cette année- présentaient leur collection fi-nale. L'événement est aussi l'occa-sion de découvrir les travaux desélèves des degrés inférieurs et depercevoir ainsi l'évolution quis'opère en trois ans.

Au diplôme, les recherches surle volume, qui rassemblent destissus parfois maladroitement ma-

telassés, ne sont que souvenirs. Cequi est «bizarre» devient plusjuste, la recherche des matériauxdavantage aboutie, les coupes quimodifient la posture du corps plusréfléchies. Il ressort de l'ensembleune nette impression fleuriste, gé-néralisée à tous les degrés, dont ilémane davantage de bizarrerieque de beauté. Tant mieux, puis-que le travail d'un étudiant con-siste avant tout à la dépasser, afin

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de parvenir à imaginer de nouvel-les formes esthétiques. Pas cellesque l'on verra dans les vitrinesdemain. Mais celles qui ont leurplace dans une école devant ser-vir, avant la vie professionnelle, àexpérimenter.

Week-end modeTrois événements mode ont lieuà Genève ce week-end, àcommencer par l'annuelShowroom Edelweiss, qui expose

Trois diplômés commentent leur collection

Xenia Laffely, 27 ans. Sa collection? «jetrouve fascinant et émouvant d'habiller leshommes. J'ai imaginé une nouvelle trinité,dans laquelle j'ai construit le personnage dufils. C'est une icône nouvelle, qui mecorrespond. Elle est le résultat d'un mélangede la figure du père et de la religion, qui mehantent et m'inspirent. J'ai dessiné les motifsen réinterprétant la structure des lainages decostumes masculins et l'ornement religieuxdes tenues orthodoxes. J'ai aussi dessiné dela barbe sur mes imprimés. Je n'en voulaispas sur mes mannequins, alors je l'ai misedans mes habits!» Que signifie ce défilé?«C'est très émouvant, c'est la première foisque mon travail est montré publiquement.Et ça clôture ces trois ans d'études, que j'aidu mal à laisser partir.» Le stage rêvé?«Chez Givenchy Homme ou chez agi & sam,une petite marque londonienne. Après unan de stage, j'aimerais faire un master,peut-être celui de Genève.» A.V.

40 labels suisses de vendredi àdimanche au Tiffany(www.edelweissmag.ch).ModeSuisse est un nouvel arrivé, dontla première édition a eu lieu enmars à Zurich. Il occupera samedil'usine Sicli avec un showroomouvert au public, présentant unequinzaine de designers helvéti-ques. La HEAD y est représentéepar Safia Semlali et Florent Tosi(lire ci-contre). «Nous avons reçudes dizaines de dossiers mais

Florent Tosi, 23 ans. Sa collection? «Jetravaille sur l'homme, parce que j'aime lemystère qui tourne autour de son vestiaire,très référencé. Ses codes historiques sontintéressants à réinterpréter. Je me suisconcentré sur le tailleur masculin, que j'aimêlé à un travail de drapé. J'ai déconstruit cecostume, qui devient hybride. C'est fascinantde travailler sur la manière dont le tissutombe sur le corps. Le côté sensuel du drapéapporte une féminité à cette référence trèsmasculine. Depuis le début de mes études, jem'interroge sur la manière dont on peutconstruire une certaine forme d'élégance.»Que signifie ce défilé? «C'est le momentque l'on attend depuis trois ans! Et c'est lapremière fois que l'on est confronté à un avisexterne, à un retour qui sorte du cadrescolaire. C'est l'occasion d'établir descontacts pour la suite.» Le stage rêvé? «ChezLanvin Homme. Je me mettrai à faire despostulations dès le mois de novembre.» A.V.

nous recherchons la qualité avantla quantité, du côté des jeunescréateurs comme des marquesétablies», explique le cofondateurYannick Aellen. Le but? Proposerune plate-forme professionnelleleur permettant de montrer leurtravail aux acheteurs (www.mo-desuisse.com). Et puisqu'il en fautpour tous les goûts, la modeéthique défilera ce soir auPalladium (www.ethicalfashion-days.ch).A.V.

Sana Semlali, 22 ans. Sa collection? «Jesuis partie d'une réflexion sur l'identité et leréflexe imitatif, c'est-à-dire la manière donton s'approprie des éléments de tiercespersonnes pour créer sa propre identité. J'aiconstruit mes tenues en accumulant descouches de vêtements quotidiens et fami-liers, qui représentent ces bribes de person-nalités. Par un travail de coupe, je les aifusionnées, pour qu'elles ne deviennentqu'un seul vêtement. J'ai aussi travaillé surune nouvelle féminité. L'idée est d'y arriverPar la transparence et par la coupe, et nonpas par les matériaux.» Que signifie cedéfilé? «J'appréhende toujours le momentoù je dois montrer mon travail. C'est d'autantplus le cas ici, puisque c'est la première foisque je le montre publiquement. C'est difficileparce qu'au travers de ses créations, on sedévoile énormément.» Le stage rêvé? «ChezChalayan, Margiela ou Damir Doma. J'aime-rais ensuite faire un master à l'étranger.» A.V.

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Date: 12.10.2012

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Le Temps SA1211 Genève 2022/ 888 58 58www.letemps.ch



Design samedi13 octobre 2012

Camille Kunz, talent à la mode

Stéphane Bonvin

(SandraPointet)

La jeune designer suisse remporte le prix HEAD décerné jeudi à Genève. Où la mode prend ses quartiers ce week-endPublicité

Elle n’a pas 25 ans, elle est actuellement en stage à Paris chez le créateur Bernhard Willhelm. Elle vient de bouclerson bachelor de designer de mode à la HEAD, la Haute Ecole d’art de design de Genève. Toute débutante qu’ellesoit encore, elle dessine déjà des collections pour une marque de sport suisse haut de gamme. Elle est née à Cully,est passée par Londres et Amsterdam.C’est elle, Camille Kunz, qui a remporté, jeudi, le prix décerné par le Bon Génie à la meilleure collection de savolée. Cela au terme d’une soirée de défilés qui s’affirme comme l’un des événements artistico-mondano-politiquesde la rentrée genevoise.

Hommes verts

Matières, codes et imprimés. C’est ce qui a séduit le jury (auquel le soussigné appartenait) dans la collection pourhommes de Camille Kunz. Par exemple, sa façon de transformer des souvenirs d’adolescence («les vêtements de mesgrands frères et l’envie que j’avais de m’habiller comme eux») en vestes de soie floquées recouvertes de silicone vert.Un travail mature sur les hybrides – manteau à col de blouson et épaules de bomber, pull-over recouvert pour moitiéd’une surface laquée, etc. Des détournements de poches et de pinces. Mais des coupes nettes. Une reformulationfine des codes du masculin et du féminin, du street-wear et du plus casual. Une palette étrange mais moderne, entreturquoise apaisé et motifs évoquant la minéralité graphique des sols marbrés.

A noter que Genève vit ce week-end au rythme de la mode. Le magazineEdelweissy ouvre son incontournable showroom avec une quarantaine de créateurs (dont Camille Kunz)1. Alors qu’un nouveau rendez-vous 2spécialisé s’y tient avant Zurich.

1.Showroom Edelweiss.Genève, Hôtel Tiffany, rue de l’Arquebuse.

Sa 10-20h. Di 11-19h. Entrée libre.




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2.Mode Suisse.Genève, Pavillon Sicli, 45, rte des Acacias, sa 13, dès 16h. Puis à Zurich le ve 19.www.modesuisse.com

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Camille Kunztalent à

> Designcréatricele Prix de

Elle n'a pas 25 ans, elle est actuel-lement en stage à Paris chez le créa-teur Bernhard Willhelm. Elle vientde boucler son bachelor de desi-gner de mode à la HEAD, la HauteEcole d'art de design de Genève.Toute débutante qu'elle soit en-core, elle dessine déjà des collec-tions pour une marque de sportsuisse haut de gamme. Elle est née àCully, est passée par Londres etAmsterdam. C'est elle, CamilleKunz, qui a remporté, jeudi, le prixdécerné par le Bon Génie à lameilleure collection de sa volée.Cela au terme d'une soirée de défi-lés qui s'affirme comme l'un desévénements artistico-mondano-politiques de la rentrée genevoise.

Hommes vertsMatières, codes et imprimés.

C'est ce qui a séduit le jury (auquelle soussigné appartenait) dans lacollection pour hommes de Ca-mille Kunz. Par exemple, sa façonde transformer des souvenirs d'ado-lescence («les vêtements de mesgrands frères et l'envie que j'avais dem'habiller comme eux») en vestesde soie floquées recouvertes de sili-

la modeLa jeuneremportela HEADcone vert. Un travail mature sur leshybrides - manteau à col de blou-son et épaules de bomber, pull-overrecouvert pour moitié d'une surfacelaquée, etc. Des détournements depoches et de pinces. Mais des cou-pes nettes. Une reformulation finedes codes du masculin et du fémi-nin, du street-wear et du plus ca-sual. Une palette étrange mais mo-derne, entre turquoise apaisé etmotifs évoquant la minéralité gra-phique des sols marbrés.

A noter que Genève vit ce week-end au rythme de la mode. Le ma-gazine Edelweiss y ouvre son incon-tournable showroom avec unequarantaine de créateurs (dont Ca-mille Kunz) 1. Alors qu'un nouveaurendez-vous 2 spécialisé s'y tientavant Zurich. Stéphane Bonvin

Showroom Edelweiss. Genève,Hôtel Tiffany, rue de l'Arquebuse.Sa 10-20h. Di 11-19h. Entrée libre.www.edelweissmag.ch

Mode Suisse. Genève, PavillonSicli, 45, rte des Acacias, sa 13, dès16h. Puis à Zurich le ve 19.www.modesuisse.com

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Date: 14.10.2012

Le Matin Dimanche1001 Lausanne021/ 349 49 49www.lematin.ch


Tirage: 175'951Parution: hebdomadaire





La Haute Ecole d'art et de design a faitdéfiler les créations de ses étudiantsMODE 2200 spectateursont assisté au show à la halleSécheron de Genève. La créationla plus prometteuse a étéprimée.Le défilé de mode annuel de la HauteEcole d'art et de design (HEAD) de Ge-nève a eulieu jeudi soir à la Halle Séche -ron, devant un parterre de 2200 spec-tateurs, selon les organisateurs. Unesélection de 100 projets les plus emblé-matiques des étudiants «Design Modeet Bijou», ainsi que huit collections dediplômés Bachelor ont été présentées.Ces dernières étaient en lice pour le PrixHEAD Fashion Angels, qui a été remis àCamille Kunz, une étudiante originairede Cully (VD). La récompense, dotée de

5000 francs, était offerte par Bon Gé-nie - Brunschwig Group.

Nouvelle orientationParmi les membres du jury, composéd'experts dans ce domaine, se trouvaitnotamment Claudia Huidobro, icônede la mode des années 1980 et égérie deJean-Paul Gaultier, et Stéphane Bon-vin, journaliste au Temps. Les specta-teurs présents ont en outre pu voir dé-filer le mannequin Xenia Tchoumit -cheva, ancienne finaliste de MissSuisse, qui portait une des créations is-sue d'un workshop portant sur les bi-joux de tête. Elle est actuellementl'ambassadrice de la marque Visilab,partenaire principal du défilé ainsi qued'un projet éducatif au sein de l'école.

Le mannequin Xenia Tchoumitcheva, ancienne finaliste de Miss Suisse, a défilé jeudisoir avec une création issue d'un workshop sur les bijoux de tête. Baptiste Coulon/HEAD Genève

Depuis le mois de septembre, laHEAD propose une nouvelle orienta-tion dans le cadre du master of ArtsHES - SO en Design pour les domainesde la mode et de l'accessoire. Selonl'école, «ce projet de master unique enSuisse, soutenu de longue date par laHEAD, permet d'élever le niveau decréativité et de professionnalisme de laformation mode et accessoires, dansun secteur particulièrement complexeet exigeant. L'ouverture de ce masterpropose ainsi un nouveau cadre pourles étudiants, qui leur permettra de dé-velopper leurs projets créatifs tout enpositionnant l'école comme une réfé-rence parmi les formations en designmode et accessoires d'aujourd'hui etde demain.» C. K.

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Date: 14.10.2012

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Création lundi15 octobre 2012

«Redonner à la mode une forme de sincérité»

Stéphane Bonvin

(Véronique Botteron)

Le défilé de la HEAD, la Haute Ecole d’art et de design de Genève, avait lieu jeudi. Beaucoup de vêtementsmasculins, entre expérimentation et basiques modernisés. Trois bachelors présentent une de leurs tenues et les visionsqu’elles portentPublicité

Les hommes rituels de Xénia Laffely

Qui êtes-vous?

«J’ai un bachelor en lettres. Je suis diplômée de la HEAD. Je travaille parfois comme illustratrice, notamment auTemps.Je vais dessiner les imprimés de la marqueSix Lee, lancée par un ancien d’Anvers installé à Hongkong. Nous ne nous sommes jamais rencontrés, il est tombé sur mesdessins en faisant des recherches sur le Net. Je sors d’un entretien chezGivenchy,




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Date: 14.10.2012

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où j’ai des chances de faire un stage, côté imprimés masculins. Mardi, je pars à Londres pour d’autres entretiensavec des marques masculines, chezAgi & Sam, etc.»

La silhouette en photo?

«Une veste tailleur masculine au buste marqué. Une écharpe revisitant une étole orthodoxe, et une longue chemise.J’ai dessiné puis colorisé au stabilo les imprimés. Deux motifs s’y mêlent: le premier s’inspire de la trame d’une vestepour homme; le second reprend des motifs orthodoxes.»

Que dit-elle de vous?

«Ma fascination pour les archétypes masculins forts. Et mon émancipation de ceux-ci. Ma passion pour le dessin.Mon intérêt pour la richesse des motifs religieux (je suis allé à l’église russe tous les dimanches de mon enfance).»

Que dit-elle du monde ou de la mode d’aujourd’hui?

«Il y a quelques années, parler de soi, c’était kitsch. Ou on le faisait avec cynisme. Ma collection parle de figuresmasculines avec distance, mais aussi avec admiration et sincérité. C’est en cela, me semble-t-il, qu’elle estd’aujourd’hui. Face au grandes marques, les jeunes cherchent à émouvoir, ils n’ont plus peur de parler d’eux. Dansles écoles, les designers retrouvent une forme de sincérité.»

www.xenialaffely.com

Les corps miroirs d’Ando R.

Qui êtes-vous?

«Je m’appelle Ando Ramanantsoa, je viens d’obtenir mon bachelor de designer de mode à la HEAD de Genève.Mon objectif est de lancer mon label en partant de Genève, une marque qui réalise des pièces singulières etuniques, des vêtements qui soient développés pour être plus facilement endossables que celui qui figure en photo ci-dessus. Le rêve serait que ces vêtements soient portés plutôt qu’achetés à titre d’objets décoratifs ou artistiques. Je




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prépare aussi plusieurs concours, comme les Bourses fédérales du design, le concours du festival deHyères, le prix de la Fondation Wilsdorf et le concours de San Francisco.»Page précédente1 2 Page suivante




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Camille Kunz, lauréate du Prix HEAD FASHION ANGELS 2012

14.10.2012 - 13:03

Le Prix Head Fashion Angels 2012 a été remis à Camille Kunz, diplômée Bachelor 2012, à l'occasion du défilé demode de la Head – Genève, qui s'est déroulé jeudi soir à la Halle Sécheron de Genève devant un parterre de 2'200personnes.

Camille Kunz, lauréate du Prix Head Fashion Angels 2012, entourée du Jury. Photographie: Rebecca Bowring.

Le Prix Head Fashion Angels récompense la collection la plus marquante, mais aussi la plus prometteuse, parmi lesprojets des lauréat-e-s Bachelor présentés lors du défilé Design Mode de la Haute école d'art et de design – Genève.Le prix de l'édition 2012 a été offert par BonGénie pour la deuxième année consécutive et a été remis par Jean-Marc Brunschwig, membre du jury.

Chaque année, les membres des Head Fashion Angels, passionnés de mode et animés du désir de soutenir lespremiers pas d'un-e lauréat-e Bachelor en Design Mode dans la vie professionnelle, invitent un jury internationalconstitué d'expert-e-s de la mode. Cette année, le Jury était composé de :Bruno-Roland Bernard - directeur Communication Groupe LVMH, Président du JuryStéphane Bonvin - Le Temps,Maxime Büchi - directeur artistique et éditeur des magazines Sang-Bleu et Novembre,Valentina Caviglia - boutique Appolinaire,Rosanna Gangemi - rédactrice en chef de DROME magazine,Claudia Huidobro - artiste, mannequin égérie de Jean-Paul Gautier,Jean-Marc Brunschwig - associé Bongénie.

Comptant pour une voix dans la décision finale, les membres des Head Fashion Angels ont également participé auxdélibérations : Anne-Shelton Aaron, Renate Cornu, Sophie Cramer, Manuella Denogent, Cynthia Odier et BarbaraPolla.




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Camille Kunz, diplômée en Design Mode de la Head – Genève, originaire de Cully (Vaud), a séduit le jury du PrixHead Fashion Angels 2012 avec sa collection « The Boy Vanishes ». C'est une collection pour l'homme qui parle deses frères et aussi d'elle-même, qui aurait aimé être un homme, peut-être, une fois.

La décision du jury de récompenser Camille Kunz s'appuie sur deux points principaux : le potentiel et l'originalité desa collection. « The Boy Vanishes » est une collection équilibrée et très prometteuse, composée de nombreuxéléments intéressants qui s'avèrent d'une grande richesse pour son futur parcours professionnel. Camille a égalementimpressionné le jury avec sa nouvelle technique de « Dipping » : un silicone qu'elle applique sur certaines pièces desa collection pour effacer ou modifier certaines parties du vêtement.

Rappelons que le défilé a été l'occasion de présenter les collections des diplômé-e-s Bachelor qui était en lice pourle Prix Head Fashion Angels, mais aussi de découvrir une sélection des travaux d'étudiant-e-s de première etdeuxième année de la filière Design Mode, Accessoire et Bijou. On a ainsi eu le plaisir de voir défiler XeniaTchoumitcheva, égérie de la marque VISILAB, qui portait l'une des créations issue d'un workshop portant sur lesparures de tête. Partenaire principal du défilé, VISILAB s'implique en effet également dans un projet créatif au sein dela Head – Genève.

Plus d'infos:HEAD - Genève




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«Redonner à la mode une forme de sincérité»> Création Le défilé de la HEAD, la Haute Ecole d'art et de design de Genève, avait lieu jeudi. Beaucoup de vêtements masculins, entre

expérimentation et basiques modernisés. Trois bachelors présentent une de leurs tenues et les visions qu'elles portent Par Stéphane Bonvin

Qui êtes-vous?«J'ai un bache-lor en lettres. Jesuis diplôméede la HEAD. Jetravaille par-fois comme illustratrice, notam-ment au Temps. Je vais dessiner lesimprimés de la marque Six Lee,lancée par un ancien d'Anvers ins-tallé à Hongkong. Nous ne noussommes jamais rencontrés, il esttombé sur mes dessins en faisantdes recherches sur le Net. Je sorsd'un entretien chez Givenchy, oùj'ai des chances de faire un stage,côté imprimés masculins. Mardi, je

Les hommes rituels de Xénia Laffelypars à Londres pour d'autres entre-tiens avec des marques masculi-nes, chez Agi gr Sam, etc.»

La silhouette en photo?«Une veste tailleur masculine aubuste marqué. Une écharpe revisi-tant une étole orthodoxe, et unelongue chemise. J'ai dessiné puiscolorisé au stabilo les imprimés.Deux motifs s'y mêlent: le premiers'inspire de la trame d'une vestepour homme; le second reprenddes motifs orthodoxes.»

Que dit-elle de vous?«Ma fascination pour les archéty-pes masculins forts. Et mon éman-cipation de ceux-ci. Ma passionpour le dessin. Mon intérêt pour la

richesse des motifs religieux (jesuis allé à l'église russe tous les di-manches de mon enfance).»

Que dit-elle du monde ou dela mode d'aujourd'hui?«Il y a quelques années, parler desoi, c'était kitsch. Ou on le faisaitavec cynisme. Ma collection parlede figures masculines avec dis-tance, mais aussi avec admirationet sincérité. C'est en cela, me sem-ble-t-il, qu'elle est d'aujourd'hui.Face au grandes marques, les jeu-nes cherchent à émouvoir, ilsn'ont plus peur de parler d'eux.Dans les écoles, les designers re-trouvent une forme de sincérité.»* www.xenialaffely.com

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Qui êtes-vous?«Je m'appelleAndo Rama-nantso a, jeviens d'obtenirmon bachelorde designer de mode à la HEAD deGenève. Mon objectif est de lancermon label en partant de Genève,une marque qui réalise des piècessingulières et uniques, des vête-ments qui soient développés pourêtre plus facilement endossablesque celui qui figure en photoci-dessus. Le rêve serait que cesvêtements soient portés plutôtqu'achetés à titre d'objets décora-

Les corps mi roirs d'Ando R

k.

Qui êtes-vous?«J'ai grandi àBulle, je suisentrée à laHEAD aprèsma matu. Encours d'études, je suis partie unsemestre à San Francisco, j'ai aussitravaillé dans l'atelier féminin surmesure de Natacha Malanitchev, àGenève. Actuellement, je postuleun peu partout pour obtenir desstages auprès de différentes mar-ques de menswear. Mon rêve seraitde travailler chez Henrik Vibskov,parce que ses vêtements sontétudiés pour être très portables

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tifs ou artistiques. Je prépare aussiplusieurs concours, comme lesBourses fédérales du design, leconcours du festival de Hyères, leprix de la Fondation Wilsdorf et leconcours de San Francisco.»

La silhouette en photo?«C'est la pièce maîtresse de ma col-lection de diplôme. Elle donne leton de ce que j'aimerais faire. C'estune combinaison faite de mor-ceaux de miroirs souples et réflé-chissants, dont certains sont re-couverts d'un film hologrammequi modifie les couleurs réflé-chies. Ces centaines de petites pla-quettes ont été découpées, assem-blées à même le corps, puis

mais que ses défilés et ses accessoi-res sont plus expérimentaux ousculpturaux.»

La silhouette en photo?«C'est la première tenue de ma col-lection de diplôme. Tout, la veste,les shorts et les chaussures, esttaillé dans une peau de vache ourecouvert par elle. Plusieurs dé-tails, comme le rabat des poches,sont constitués de morceaux debois de construction jaune. Et, biensûr, à l'intérieur de la veste, il y a unbâton qui déséquilibre complète-ment la silhouette.»

Que dit-elle de vous?«Mon intérêt pour le vêtement por-table et pour l'expérimentation.

Les totems de Vanessa Schindler

cousues à la main avec du fil ny-lon. Le tout est fermé dans le dos,avec des crochets de lingerie.»

Que dit-elle de vous?«Elle reflète ma passion pour deuxaspects très différents de la mode.Le premier est très concret, c'est lecôté artisanal, le «fait main». Lesecond, c'est le pouvoir qu'a le vê-tement d'interagir avec le corps,de le transformer.»

Que dit-elle de la mode ou dumonde d'aujourd'hui?«Le besoin d'inconnu, le désird'oublier les limites connues.L'usage d'un matériau très con-temporain pour créer une formequi soit intemporelle.»

Mon goût sincère, aussi, pour lesmatériaux populaires, ces matièresqu'on trouve en grande surface ouau rayon bricolage et qui peuplentnotre payage visuel.»

Et du monde ou de la moded'aujourd'hui?«C'est une manière humoristiquede représenter les hommes d'au-jourd'hui. Et un regard hyperboli-que porté sur le total-look mis enscène par la mode actuelle...»

>> Sur InternetLes coulisses du défilé de la HEAD

www.letem ps.c h

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14 octobre 2012. Jeudi 10 octobre, Genève, Halle de Sécheron. Le traditionnel défilé de la Haute Ecole d’Art et deDesign palpite. En coulisses, on répète, on stresse, on attend. Flashes d’avance.

Le défilé de la Head, côté coulisses

dimanche 1/1

Miniatures

Deux demi-perruques avant la répétition. Chaque mannequin dispose d'un portant métallique où sont indiqués sesmensurations et les vêtements qui lui ont été attribués. (Véronique Botteron) «Redonner à la mode une forme desincérité»

Plusieurs ateliers de l'école familiarisent les étudiants avec le travail des volumes. Ici, une ample robe constituée debandes de papier. (Véronique Botteron) «Redonner à la mode une forme de sincérité»




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Les deux bachelors dont les collections ont été les plus applaudies. A gauche, Camille Kunz, qui obtiendra le prix dela soirée. A sa droite, avec le collier de perles, Xenia Laffely, meilleur diplôme de sa volée. (Véronique Botteron) «Redonner à la mode une forme de sincérité»

Les coulisses d'un défilé sont un lieu étrange où se mêlent curieusement l'attente interminable et le stress, l'excitationet l'ennui. (Véronique Botteron) «Redonner à la mode une forme de sincérité»




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Un élément que l'on retrouve dans tous les fashionshows de la planète: le grand synospis qui donne le déroulé dudéfilé, avec les noms des mannequins et les tenues que chacun est censé montrer, photographiées au polaroid.(Véronique Botteron) «Redonner à la mode une forme de sincérité»

Une tenue théâtrale venue de l'école de mode bruxelloise La Cambre, invitée au défilé de la Head genevoise. Dansquelques heures, les costumes très spectaculaires des étudiants belges constitueront le clou du show. (VéroniqueBotteron) «Redonner à la mode une forme de sincérité»




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Un autre modèle de la Cambre bruxelloise, pas totalement enfilé. (Véronique Botteron) «Redonner à la mode uneforme de sincérité»

Essayages. (Véronique Botteron) «Redonner à la mode une forme de sincérité»




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Extraits du défilé de la HEAD

Défilés! 16 octobre 2012

Bruna Lacerda

Le défilé de la Haute Ecole d’Art et de Design est devenu incontournable. Toujours très attendu, c’est un concentréd’expérimentations réalisées par les étudiants, pendant leurs différents projets d’atelier, au cours de l’annéeprécédente. Mais c’est aussi le moment pour les étudiants de dernière année de présenter leur collection de diplômeau public. Comme depuis quelque temps, beaucoup de collections masculines, mais beaucoup d’audace.Découvrez trois collections qui ont retenu notre attention, celle de Vanessa Schindler et son projet intitulé «Oui, c’estdu renne au bord de la route.», Xenia Laffely «Tu n’auras pas d’autre icône que moi et tu mangeras ton père» etFlorent Tosi avec «Ce qui est beau est toujours bizarre».

Florent Tosi «Ce qui est beau est toujours bizarre» © Sandra Pointet




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Xenia Laffely «Tu n’auras pas d’autre icône que moi et tu mangeras ton père» © Sandra Pointet





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Vanessa Schindler «Oui, c’est du renne au bord de la route.» © Sandra Pointet




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Vanessa Schindler «Oui, c’est du renne au bord de la route.» © Sandra Pointet« PrécédenteSuivante »




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Lauréate du Prix Head Fashion Angels 2012

Camille Kunz, lauréate du Prix Head Fashion Angels 2012, entourée du Jury. Photographie: Rebecca Bowring.Le Prix Head Fashion Angels récompense la collection la plus marquante, mais aussi la plus prometteuse, parmi lesprojets des lauréat-e-s Bachelor présentés lors du défilé Design Mode de la Haute école d'art et de design – Genève.Le prix de l'édition 2012 a été offert par BonGénie pour la deuxième année consécutive et a été remis par Jean-Marc Brunschwig, membre du jury.

Camille Kunz, diplômée en Design Mode de la Head – Genève, originaire de Cully (Vaud), a séduit le jury du PrixHead Fashion Angels 2012 avec sa collection « The Boy Vanishes ». C'est une collection pour l'homme qui parle deses frères et aussi d'elle-même, qui aurait aimé être un homme, peut-être, une fois.

La décision du jury de récompenser Camille Kunz s'appuie sur deux points principaux : le potentiel et l'originalité desa collection. « The Boy Vanishes » est une collection équilibrée et très prometteuse, composée de nombreuxéléments intéressants qui s'avèrent d'une grande richesse pour son futur parcours professionnel. Camille a égalementimpressionné le jury avec sa nouvelle technique de « Dipping » : un silicone qu'elle applique sur certaines pièces desa collection pour effacer ou modifier certaines parties du vêtement.

Rappelons que le défilé a été l'occasion de présenter les collections des diplômé-e-s Bachelor qui était en lice pourle Prix Head Fashion Angels, mais aussi de découvrir une sélection des travaux d'étudiant-e-s de première etdeuxième année de la filière Design Mode, Accessoire et Bijou. On a ainsi eu le plaisir de voir défiler XeniaTchoumitcheva, égérie de la marque VISILAB, qui portait l'une des créations issue d'un workshop portant sur lesparures de tête. Partenaire principal du défilé, VISILAB s'implique en effet également dans un projet créatif au sein dela Head – Genève.

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Nouvelle ère de créateurs suissesLa collection «The BoyVanishes» de CamilleKunz a été récompenséepar le jury. -PHOTOS S. POINTET/A.

PALACIOS/C. BREITLER/MADEMOISELLE L/

ZURICH. L'un des grands événements modedu pays a lieu ce soir. Découvrez six

labels qui collent à l'air du temps.Mode Suisse prendra ses quartiers à

, Zurich ce soir, pour la deuxième an-née consécutive. On y verra une

vingtaine de marques de Suisseromande et alémanique, lors dedéfilés et d'un showroom, enprésence des designers. L'évé-nement est le plus importantdu genre et constitue un réeltremplin pour les acteurs dela mode helvétique. «Lorsdes défilés samedi, j'ai pudécouvrir de jeunes stylis-tes de grand talent et por-teurs d'espoir, re-

lève le Neuchâtelois Jorge Guerreiro, créateur du bloglifestyle jsbg.me. Les choses semblent bouger, car deplus en plus de griffes trouvent un créneau, malgré unmarché local petit et fractionné.»

Au sortir des études, les designers en herbe tententtoutes les transgressions possibles et prônent la «bi-zarritude» (à l'image de Florent Tosi, ci-contre), maiss'assagissent par la suite, et proposent des lignes pluscommerciales. Existe-t-il un style propre au designsuisse? La semaine dernière à Genève, nous avons notéune majorité de pièces simples et bien coupées, maistoujours avec une touche d'originalité. De quoi faire le

bonheur d'un public en quête de sensa-tions visuelles. Nous partons à la dé-couverte de ces talents prometteurs,parmi lesquels se cache peut-être lastar de demain... -MARINE GUILLAIN

Mode SuisseCe soir dès 18h à la Kunsthaus de Zurich.4 www.modesuisse.com

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Des projets persoen perspective«Je ne m'y attendais pas dutout, c'est un vrai honneur!»s'exclame Camille Kunz. Le11 octobre, la pétillante Vau-doise de 23 ans s'est vu re-mettre le prestigieux prix HEADFashion Angels, à l'issue du dé-filé de la HEAD (Haute écoled'art et de design de Genève).Fraîchement diplômée, elle aentamé un stage chez BernhardWillhelm à Paris il y a deuxmois. Celle qui joue avec le ves-tiaire masculin avoue avoir hâtede créer une nouvelle ligne.Son rêve? «Travailler chez DriesVan Noten ou Raf Simons!»

«Activeet citadine»«C'est un peu lemarathon de lamode en ce mo-ment», plaisanteLaurence lmstepfFuentes (en bas), àl'origine de la griffeMademoiselle L.Mode Suisse, défiléde la HEAD, Show-room «Edelweiss»et lauréate du PrixLily, la Genevoise de38 ans basée àVersoix ne s'arrêteplus! Ses vêtementssont destinés auxfemmes «actives,citadines, avec uneâme un peurock'n'roll. On peuts'amuser avec lessuperpositions,mais aussi décom-poser certains lookset les rendre plusaccessibles», ra-conte la demoiselle.

DAVANTAGE D'IN FOS

D'autres designers suissessont à découvrir sur notre

site: 4 www.20minutes.ch

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SensualitéambiguëLa collection de Ba-chelor «Ce qui estbeau est toujoursbizarre» de FlorentTosi (en bas) a reçules faveurs des criti-ques, après sa pré-sentation au défiléde la HEAD. Le jeunehomme de 23 anssemble en bonnevoie pour suivre lestraces de MaximeRappaz. Diplômél'année passée, cedernier a accumuléles récompenseset travaille actuel-lement à Florence,dans les ateliersde Roberto Cavalli.

Seulementdes robes

Eliane Diethelm etJoanna Skoczylasont fondé leur labelLittle Black Dressen 2009. Elles sesont inspirées de

1 la fameuse «petiterobe noire», popula-risée par Coco Cha-nel. «Nous avonsdes robes pour cha-que occasion, ennoir ou en couleurs,explique Joanna (enbas, à g.). Pour letravail, une virée enville, un cocktail...»Les jeunes femmesviennent de lancerune ligne «white»,pour les mariages.

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Un succèsextra muresLana Del Rey (à g.)et Fergie adorentleur marque. Lachanteuse a mêmeporté une de leurscréations aux Euroc-kéennes de Belfort.Léonie et Marius (enbas), stylistes deMal-Aimée, ont suse faire une place àl'international. Ils sesont connus dansles ateliers de laHEAD et travaillentensemble à Parisdepuis leur passagechez Nina Ricci.Leurs vêtementssont en vente à Pa-ris, à Moscou et enArabie saoudite.

ImprimésgraphiquesA l'image de Made-moiselle L, de LittleBlack Dress et desétudiants de laHEAD, la griffe bâ-loise Peter Müller,fondée en 2006 parNicole Müller etCornelia Peter, faitpartie de ModeSuisse. Cornelia Pe-ter (ci-dessous) tra-vaille actuellementseule. «Nous es-sayons de varier etd'expérimenter dif-férentes techniquesd'impression. Nousfaisons beaucoupde choses nous-mêmes», expliquela spécialiste.

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zurich19 octobre 2012 10:28; Act: 19.10.2012 11:27

Nouvelle vague de créateurs suisses

par Marine Guillain- L’un des plus grands événements fashion du pays a lieu ce soir. L'occasion de découvrir huit labels qui collentfurieusement à l’air du temps.Voir le diaporama en grand »

1!30«Je ne m'y attendais pas du tout, c'est un vrai honneur!» s'exclameCamille Kunz. Le 11 octobre, la pétillante Vaudoise de 23 ans s'est vu remettre le prestigieux prix HEAD Fashion Angels, à l'issuedu défilé de la HEAD (Haute école d'art et de design de Genève).plus...«Je ne m'y attendais pas du tout, c'est un vrai honneur!» s'exclame Camille Kunz . Le 11 octobre, la pétillante Vaudoise de 23 ans s'est vu remettre le prestigieux prix HEAD Fashion Angels, à l'issue du défilé de la HEAD (Hauteécole d'art et de design de Genève). plus... Revoir le diaporama Lecteur reporterPhoto: dr«Je ne m'y attendais pas du tout, c'est un vrai honneur!» s'exclame Camille Kunz . Le 11 octobre, la pétillante Vaudoise de 23 ans s'est vu remettre le prestigieux prix HEAD Fashion Angels, à l'issue du défilé de la HEAD (Hauteécole d'art et de design de Genève). plus...«Je ne m'y attendais pas du tout, c'est un vrai honneur!» s'exclame . Le 11 octobre, la pétillante Vaudoise de 23 ans




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s'est vu remettre le prestigieux prix HEAD Fashion Angels, à l'issue du défilé de la HEAD (Haute école d'art et dedesign de Genève). Fraîchement diplômée, elle a entamé un stage chez Bernhard Willhelm à Paris il y a deux mois.Celle qui joue avec le vestiaire masculin avoue avoir hâte de créer une nouvelle ligne. Son rêve? «Travailler chezDries Van Noten ou Raf Simons!»

«C'est un peu le marathon de la mode en ce moment», plaisante Laurence Imstepf Fuentes, à l'origine de la griffe .Mode Suisse, défilé de la HEAD, Show-room «Edelweiss» et lauréate du Prix Lily, la Genevoise de 38 ans basée àVersoix ne s'arrête plus! Ses vêtements sont destinés aux femmes «actives, citadines, avec une âme un peu rock'n'roll.On peut s'amuser avec les superpositions, mais aussi décomposer certains looks et les rendre plus accessibles», raconte la demoiselle.

crée des vêtements qui se veulent intemporels: «Ils sont assez épurés, de bonne qualité, et peuvent être portés dedifférentes manières afin que l'on ne s'en lasse pas et qu'ils puissent traverser les années», explique la créatrice.Plusieurs pièces de Laure Paschoud sont actuellement exposées au Mudac à Lausanne, dans le cadre de l'expoTOUCH! Celle-ci se poursuit encore jusqu'au 28 octobre.

Où trouver ses créations? Chez «Globus», «Bottega Ethica» et «Sortie de Secours» à Lausanne, chez «Au Temps PourMoi» à Carouge (Genève) et chez «Et pis c'est tout» à Fribourg.

Laure Paschoud

La collection de Bachelor «Ce qui est beau est toujours bizarre» (ci-dessus) de a reçu les faveurs des critiques, aprèssa présentation au défilé de la HEAD. «J'aime mélanger le masculin et le féminin, révèle Florent Tosi. Je travaillebeaucoup sur le tailleur, qui est un élément masculin, et sur le drapé, qui représente plutôt la sensualité féminine.Sinon j'aime ce qui est très graphique, comme les lignes structurées et le noir/blanc.»

En novembre, le jeune homme postulera pour des stages chez plusieurs maisons à Paris et Londres, en espérantobtenir une place chez Lanvin.

Le Genevois de 23 ans (ci dessus) semble en bonne voie pour suivre les traces de son prédécesseur Maxime Rappaz.Diplômé l'année passée, a accumulé les récompenses et travaille actuellement à Florence, dans les ateliers deRoberto Cavalli.

Au printemps dernier, il a été sélectionné pour le prestigieux Festival International de Mode & de Photographie deHyères, où il a présenté sa collection de Bachelor retravaillée (ci-dessus). «C'était un moment inoubliable, qui m'apermis d'obtenir de nombreux contacts, raconte l'artiste. C'est en plus très positif dans mon CV!»

Maxime Rappaz

Eliane Diethelm et Joanna Skoczylas ont fondé leur label en 2009. Elles se sont inspirées de la fameuse «petite robenoire», popularisée par Coco Chanel et le film «Breakfast at Tiffany's». «Nous avons des robes pour chaqueoccasion, en noir ou en couleurs, explique Joanna. Pour le travail, une virée en ville, un cocktail...» Les jeunesfemmes viennent de lancer une ligne «white», pour les mariages, qu'elles présenteront prochainement à Zurich.

Joanna Skoczylas (à gauche) et Eliane Diethelm (à droite).

A limage de Mademoiselle L, de Little Black Dress et des étudiants de la HEAD, la griffe bâloise , fondée en 2006par Nicole Müller et Cornelia Peter, fait partie de Mode Suisse.

Cornelia Peter travaille actuellement seule. «Nous essayons de varier et d'expérimenter différentes techniques




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d'impression. Nous faisons beaucoup de choses nous-mêmes», explique la spécialiste. Cornelia Peter salue le publicaprès la présentation de sa collection à Mode Suisse Genève.

, ont su se faire une place à l'international. Ils se sont connus dans les ateliers de la HEAD et travaillent ensemble àParis depuis leur passage chez Nina Ricci. Leurs vêtements sont en vente à Paris, à Moscou et en Arabie saoudite.

Léonie et Marius.

Découvrez dans notre diaporama, les dernières collections des jeunes stylistes suisses qui font l'actu.onoffiMode Suisse prendra ses quartiers à Zurich ce soir, pour la deuxième année consécutive. On y verra une vingtainede marques de Suisse romande et alémanique, lors de défilés et d’un showroom, en présence des designers.L’événement est le plus important du genre pour les professionnels, et constitue un réel tremplin pour les acteurs dela mode helvétique. «Lors des défilés samedi (à la première édition de Mode Suisse à Genève, ndlr), j’ai pu découvrirde jeunes stylistes de grand talent et porteurs d’espoir, relève le Neuchâtelois Jorge Guerreiro, créateur du bloglifestylejsbg.me. Les choses semblent bouger, car de plus en plus de griffes trouvent un créneau, malgré un marché local petit etfractionné.»Diaporama

Lété 2013 sera chic mais classiqueÉlégance du Nord ou vitalité du Sud?Fashion Week de LondresFashion Week de MilanFashion Week de ParisFashion Week de Paris - partie 2Un grand cru pour la mode française

Au sortir des études, les designers en herbe tentent toutes les transgressions possibles et prônent la «bizarritude» (àl’image de Florent Tosi, voir notre diaporama). Mais ils s’assagissent par la suite, et proposent des lignes pluscommerciales. Existe-t-il un style propre au design suisse?La semaine dernière à Genève, nous avons noté une majorité de pièces simples et bien coupées, mais toujours avec une touche d’originalité. Dequoi faire le bonheur d’un public en quête de sensations visuelles. Nous partons à la découverte de ces talentsprometteurs, parmi lesquels se cache peut-être la star de demain...

Mode SuisseCe soir dès 18 h à la Kunsthaus de Zurich.




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