experience du flcd rps en gestion durable des terres (gdt) · 2011-09-19 · atelier vulgarisation...

EXPERIENCE DU FLCD RPS EN EXPERIENCE DU FLCD RPS EN

FONDS ITALIEFONDS ITALIE--CILSS LUTTE CONTRE LA CILSS LUTTE CONTRE LA

DESERTIFICATION POUR LA REDUCTION DE LA DESERTIFICATION POUR LA REDUCTION DE LA

PAUVRETE AU SAHELPAUVRETE AU SAHEL

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FONDS ITALIEFONDS ITALIE--CILSS LUTTE CONTRE LA CILSS LUTTE CONTRE LA

DESERTIFICATION POUR LA REDUCTION DE LA DESERTIFICATION POUR LA REDUCTION DE LA

PAUVRETE AU SAHELPAUVRETE AU SAHEL

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Atelier vulgarisation des expériences en GDT au Sénégal / Dakar le 3 août 2010 1

EXPERIENCE DU FLCD RPS EN EXPERIENCE DU FLCD RPS EN

Gestion Durable des Terres (GDT)Gestion Durable des Terres (GDT)

PRESENTE PAR : ABDOUL AZIZ GUEYE / Coordonnateur de l’IAC

PLAN DE L’EXPOSEI – INFORMATIONS GENERALES SUR LE FLCD RPS

• Contexte

• Objectifs (Général et Spécifique)

• Zone d’intervention

• Financement

• Durée d’exécution


• Organes de Pilotage

II – INFORMATIONS SUR L’EXECUTION DU FONDS• Approche utilisée

• Mutations opérées par le Projet

• Principales difficultées rencontrées

PLAN DE L’EXPOSEIII – EXPERIENCES DU FONDS EN GDT

• Niveau d’utilisation des connaissances locales en GDT

• Expériences antérieures dans la zone

• Liens avec d’autres Projets GDT

IV – INFORMATIONS SUR LA DURABILITE DU FONDS


IV – INFORMATIONS SUR LA DURABILITE DU FONDS• Dispositif pour assurer la durabilité

• Leçons tirées et leur systématisation

• Activités futures en GDT et similaires dans la zone

I - INFORMATIONS GENERALES SUR LE FLCD RPS

• Le Fonds Italie-CILSS Lutte Contre la désertification pour laRéduction de la Pauvreté au Sahel (FLCD RPS) répond à la volontédu Gouvernement Italien de contribuer à la réduction de la pauvretéet à l’amélioration du niveau de sécurité alimentaire, par le biais del’amélioration des conditions socio-économiques des populationsrurales de la sous région, dans un contexte de restauration et degestion durable des ressources naturelles

• Le FLCD RPS est un projet pilote qui intervient dans quatre pays du

Contexte

Atelier vulgarisation des expériences en GDT au Sénégal / Dakar le 3 août 2010

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• Le FLCD RPS est un projet pilote qui intervient dans quatre pays duSahel : Sénégal, Mali, Niger et Burkina Faso qui ont été identifié àcause de la vulnérabilité sociale et environnementale de certaineszones.

• Dans ces pays, le FLCD RPS appuie la mise en œuvre d’initiativeslocales visant à améliorer les capacités de production et à accroîtreles revenus des populations vulnérables ainsi que leur cadre de vie,en cohérence avec les SRP, les politiques sectorielles et les optionsdéfinies au niveau sous-régional.


• L’objectif global du Fonds est de contribuer à la réduction de lapauvreté des populations rurales, à travers la gestion rationnelle desressources naturelles et le renforcement du processus dedécentralisation, des stratégies adéquates de sécurité alimentaire etdes investissements efficaces pour le développement.

Objectif Général

Objectif Spécifique


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• L’objectif spécifique du Fonds est d’améliorer les conditions socio-économiques des populations rurales vulnérables dans des zonesspécifiques, à travers des investissements en leur faveur, quipermettent l’accès aux opportunités économiques et aux servicessociaux de base, et qui soient cohérents avec les priorités dudéveloppement local dans le cadre d’une gestion rationnelle etdurable des ressources naturelles.


• Au Sénégal les zones d’intervention sont choisies sur la base de lavulnérabilité sociale et environnementale et sont appelées ZARESE(Zone à Risques Environnemental et Social Elevés). Elles épousentles limites des départements de Matam, Louga et Bignona àl’intérieur desquelles sont choisies 3 unités d’interventions pardépartement comme les CR de Ogo, Dabia et Oréfondé pour Matam,

Zone d’intervention


département comme les CR de Ogo, Dabia et Oréfondé pour Matam,CR Léona, Mbédiène et Gandé pour Louga et CR Oulampane,Sindian et Kafountine pour Bignona.

Bakel

MatamLouga

St Louis

Podor

ThiésDiourbel

Mbacké

DAKAR

Ferlo

Sénégal

Lac de Guiers

Saloum

MAURITANIE

MALI

Tiangol Louguéré

Fatick

Touba

ZARESE DE

LOUGA

ZARESE DE

MATAM


7

Ziguinchor

Tambacound

a

KaolakKaffrine

DAKARSaloum

Gambie

Casamance

MALI

GUINEE BISSAU

GAMBIE

GUINEE

Parc national du

Niokolo-Koba

Falémé

Koumpentou

m

Fatick

Vélingara

SédhiouKolda

BANJUL

KédougouZARESE DE

BIGNONA


• démarré depuis août 2005, la fin du projet initialement fixée au 31décembre 2008, a été prorogé au 31 décembre 2010 pour consoliderl’approche programme, centrée sur la GRN et couplée avec desactivités de production tout en mettant l’accent sur le genre

Durée du Projet

Financement• le financement global pour les 4 pays est de 10 milliards de F CFA

dont 2,5 milliards par Pays soit environ 800 millions de F CFA parZARESE et l’UNOPS est l’Agence d’Exécution financière.


activités de production tout en mettant l’accent sur le genre

Les organes de pilotage

• les organes de pilotage sont le Comité Sous Régional de Pilotage(CSRP) avec son Secrétariat Technique (ST) basé au CILSS àOuaga, dans les pays: le Comité Nationale de Pilotage (CNP) et sonSecrétariat Opérationnel (SO) et les Comités ZARESE de Gestion duFonds (CZGF). La tutelle est assurée au Sénégal par le Ministèrechargé de l’Environnement

II - INFORMATIONS SUR L’EXECUTION DU FLCD RPS

• L’approche du projet est fondée sur une démarche dedéveloppement local dont les bénéficiaires (les communautés debase) assurent la maîtrise d’ouvrage de tout le processus depréparation et de mise en œuvre de leurs actions de développementavec l’assistance technique du projet et à travers l’expertise desservices déconcentrés de l’Etat, des prestataires privés et desintermédiaires d’appui-conseil.

Approche utilisée


• Cet appui se fait sur la base de conventions de développementsignées entre le projet, les partenaires et les bénéficiaires et lefinancement est versé directement aux bénéficiaires dans descomptes ouverts au niveau des institutions financières.

• Un intermédiaire appui-conseil est recruté pour accompagner tousles acteurs à la base (Comités ZARESE de gestion du Fonds,bénéficiaires, prestataires, etc.) à une meilleure appropriation duprojet .


• La mise en œuvre du projet est marquée par une première période(août 2005 à février 2008) basée sur une approche projet (village)pendant laquelle près de 197 microprojets ont été financés, liésessentiellement à des activités de développement communautaire,socio-économique et de GRN dans une moindre proportion;

• la réorientation des interventions du Fonds autour de la GRN suite

Mutations opérées par le Projet


aux recommandations de la 4ème réunion du Comité Sous Régionalde Pilotage tenue à Ouagadougou et à Florence en mars 2008;

• La deuxième période (avril 2008 à décembre 2010) basée sur uneapproche programme (terroir) et marquée par la formulation et lamise en œuvre de programmes de GRN couplés avec des activitésde production avec un accent sur l’aspect genre .


• Révision de l’approche du micro-projet (village) vers l’approcheprogramme (terroir) après 3 ans de mise en œuvre et la multiplicitédes acteurs;

• La mauvaise interprétation du rôle de certains acteurs commecertains PCR surtout dans le Bignona qui se traduit par une forteimmixtion dans la gestion opérationnelle des activités;

• L’absence dans l’organisation institutionnelle du projet d’un système

Principales difficultés rencontrées


• L’absence dans l’organisation institutionnelle du projet d’un systèmede suivi-évaluation bien structuré et d’un coordonnateur dès ledémarrage du projet ;

• La précarité des contrats de l’équipe d’appui-conseil se traduisant parune instabilité du personnel;

• Les longs délais de financement au niveau de l’UNOPS-système desnations unies, agence d’exécution financière;

• Certaines lenteurs dans l’exécution des microprojets.

III – EXPERIENCES DU FLCD RPS EN GDT

• Le choix des ZARESE est fait sur la base de critères liées au niveaude risque environnemental et social et l’identification des micro-projets financés durant la 1ère période était basée sur des enquêtes etdiagnostics liés à la pauvreté (EPP et EPB) et à l’environnement ;

• La formulation des programmes GRN s’est appesantie sur une largerevue de la documentation existante comme: PAN/LCD, le PAFR, lePAER, le PNAE, les PLD des Communautés Rurales, les documents

Niveau d’utilisation des connaissances locales en GD T


PAER, le PNAE, les PLD des Communautés Rurales, les documentsde diagnostic, etc... ;

• Toutes les actions mises en œuvre ont été identifiés par lesbénéficiaires organisés en comité de gestion sur la base de leursbesoins et priorités;

• Grâce aux diagnostiques participatifs conduits dans les zonesd’intervention les populations ont développés une prise deconscience assez élevée de la relation dégradation des terres –désertification – pauvreté;


• Les actions entreprises dans les ZARESE ont porté sur plusieursthématiques ayant un lien direct avec la lutte contre la pauvreté par lagestion durable des ressources naturelles

– L’éducation par la construction et l’équipement de nombreuses salles de classe (à la placedes abris provisoires );

– La santé humaine par la construction de cases de santé, de maternités et de laboratoired’analyse

– La maitrise de l’eau par le fonçage de nombreux puits et l’adduction d’eau pour améliorer ladisponibilité en eau potable et la réhabilitation de forages (usage pastoral, domestique etagricole);

– La création de vergers maraîchers et arboricoles, de système goutte-à-goutte de productions

Niveau d’utilisation des connaissances locales en GD T (suite)

– La création de vergers maraîchers et arboricoles, de système goutte-à-goutte de productionsagricoles, la promotion des foyers améliorés;

– La production de plants à usages multiples , l’agroforesterie, les plantations en blocs, lignes,les haies vives dans les PIV, les écoles, les périmètres maraîchers ;

– La lutte contre les feux de brousse, la création et l’équipement de comités de lutte contre lesfeux;

– La santé animale par l’érection de parcs à vaccination, le curage des mares pastorales;– L’amélioration de la fertilité des sols par le compostage et le phosphatage des sols, etc.– la régénération des sols par la mise en défens, la RNA, la création de bois de villages et de

forets communautaires, etc.– La mise en place d’équipements de transformation de céréales, de produits maraîchers, du

lait, des résidus des produits de la pêche, etc.– La mise en place d’étangs et l’aménagement et la végétalisation de mares piscicoles



• Le Service Forestier à travers notamment les projets dedéveloppement a eu à entreprendre beaucoup d’actions dans ledomaine de la GDT:– Fixation des dunes contre l’envahissement des cuvettes;– L’aménagement des points d’eau et la gestion de parcours de

bétail;– L’ouverture de pare-feu et la lutte contre les feux de brousse;

Expériences antérieures en GDT dans la Zone


– L’ouverture de pare-feu et la lutte contre les feux de brousse;– La Création de réserves naturelles communautaires;– La conservation de la biodiversité;– La régénération naturelle assistée, la mise en défens et les

plantations;– Les systèmes agro forestiers et la foresterie rurale;– La Conservation des Eaux et des Sols et /ou la DRS, etc.;


• Dans la ZARESE de Matam un partenariat avait été établi entre leFonds et le Projet Biodiversité (BIO SEN RIM)au niveau du site deLambango;

• Un début de collaboration est établie entre le Fonds et l’Agence de laGrande Muraille Verte dans la ZARESE de Louga pour la production deplants dans nos pépinières et la fourniture de grillage de protection;

• Dans un futur proche, le Fonds Italie-CILSS pourrait participer dansl’édification de la GMV à travers des projets de boisement/reboisement

Lien avec d’autres projets de GDT


l’édification de la GMV à travers des projets de boisement/reboisementMDP avec la participation des communautés de base;

• D’autres projets tels que le PROGERT (Projet de Gestion et deRestauration des Terres Dégradées dans le Bassin Arachidier)interviennent aussi dans la ZARESE de Louga;

• Mais le Fonds Italie-CILSS travaille aussi en symbiose avec les ONGItaliennes (COSPE, CISV) dans l’exécution des activités et la plateformepaysanne (CNCR, ASPRODEB) ;

IV – INFORMATIONS SUR LA DURABILITE DU FLCD RPS

• La durabilité du Fonds était une préoccupation prise en compte dès laformulation du projet, basée sur une approche participative où lesbénéficiaires ont assuré la maîtrise d’ouvrage de tout le processusd’élaboration et de mise en œuvre de leurs actions (identification du besoin,élaboration du projet, passation des marchés de travaux , de bien et/ouservices, exécution et suivi-évaluation) avec une participation effective enespèce et en nature.

• Appui technique et financier du projet ainsi que des services déconcentrésde l’Etat qui ont joué le rôle d’Ingénieur-conseil, de l’appui-conseil dont les

Dispositif pour assurer la durabilité du Fonds


de l’Etat qui ont joué le rôle d’Ingénieur-conseil, de l’appui-conseil dont lesanimateurs sont issues des organisations paysannes ainsi que desprestataires privés qui ont pu nouer des relations de partenariat avec lesbénéficiaires;

• Le Chef de Secteur des Eaux et Forets dans chaque département était lesecrétaire du Comité ZARESE de Gestion des Fonds donc mémoire duProjet;

• À la fin de la mission de l’IAC, le projet prévoit un accompagnementcontractuel des services déconcentré s de l’Etat

IV – INFORMATION SUR LA DURABILITE DU FLCD RPS

• Forte adhésion des populations bénéficiaires qui ont jugé le projet assezinnovants avec une meilleure traçabilité des actions;

• Bonne participation et meilleure implication des services déconcentrésde l’Etat avec un bon partenariat et une bonne cohabitation avec lesbénéficiaires;

• Très bonne représentation du Ministère de tutelle à travers lacoordination ancrée dans la Direction des Eaux et Forets, le cabinet duMinistre dont le Directeur de Cabinet assurait la présidence du CNP, la

Leçons tirées et leur systématisation


Ministre dont le Directeur de Cabinet assurait la présidence du CNP, laCellule Etude, Planification et Suivi (CEPS) membre du SecrétariatOpérationnel ;

• L’appui conseil était assurée dans le cadre d’un partenariat ASPRODEB,CNCR et GA/ONG italiennes au Sénégal ;

• Le projet envisage de faire des études et séminaires sur la capitalisationdes acquis avant la clôture;

• La formulation et la mise en œuvre de projets structurants de GRN/ SAdans la phase d’extension 2009-2010 dans deux ZARESE,

IV – INFORMATION SUR LA DURABILITE DU FLCD RPS

• Promotion d’activités agro sylvopastorales génératricesde revenus;

• La restauration et la conservation des sols;• La maitrise de l’eau;• L’amélioration des productions agricoles;• Le renforcement de l’éducation des jeunes et la santé

Activités futures en GDT et similaires dans la zone


• Le renforcement de l’éducation des jeunes et la santédes populations comme mesures d’accompagnement;

• Nouveaux projets MDP de boisement / reboisement;

experience du flcd rps en gestion durable des terres (gdt) · 2011-09-19 · atelier vulgarisation...

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