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Direction des Opérations Laboratoire Environnement Littoral et Ressources Aquacoles du Languedoc -Roussillon O. Serais, G. Messiaen, I. Amouroux, D. Claisse, E. Quenot, P. Alonso, T. Laugier. Juin 2010 - RST/LER.LR/10.003

Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole

Départements : Aude et Pyrénées-Orientales Résultats REMI 2007-2008-2009 et ROCCH 2009 Edition 2010

Prélèvement de palourdes en plongée en apnée ©P2A Développement

Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole

Départements : Aude et Pyrénées-Orientales Résultats REMI 2007-2008-2009 et ROCCH 2009 Edition 2010

Fiche documentaire

Numéro d'identification du rapport : RST/LER/LR/10.003 Diffusion : libre : restreinte : interdite : Validé par : Isabelle Amouroux et Thierry Laugier Adresse électronique : [email protected], isabelle.amouroux@ifremer.

date de publication : Juin 2010 nombre de pages : 61 annexe 0 bibliographie : Oui illustration(s) : 15 tableaux, 13 cartes, 2 figures langue du rapport : F

Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole. Départements : Aude et Pyrénées-Orientales. Résultats REMI 2007-2008-2009 et ROCCH 2009. Edition 2010 Contrat no Rapport intermédiaire Rapport définitif Auteur(s) principal(aux) : O. Serais, G. Messiaen, I. Amouroux, D. Claisse, E. Quenot, P. Alonso, T. Laugier.

Organisme / Direction / Service, laboratoire Ifremer/ DOP/LER/ LER/LR

Encadrement(s) : /

Cadre de la recherche : Réseau de contrôle microbiologique REMI Destinataire : Services de l’Etat, professionnels de la pêche de coquillage et de la conchyliculture

Résumé En 2009, 32 classements sanitaires en A, B ou C de zones de production de coquillages étaient définis par arrêtés préfectoraux dans les départements de l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Les informations disponibles sur l’exploitation de ces zones, permettent d’estimer la production annuelle en 2009 à 350 tonnes d’huîtres, 400 tonnes de moules, 7,2 tonnes de palourdes et 7,5 tonnes de tellines. En 2009, 20 points de prélèvements de coquillages filtreurs répartis dans 19 zones de production classées ont été suivis dans l’Aude et des Pyrénées-Orientales dans le cadre du réseau de contrôle microbiologique REMI. Les résultats acquis sur la période 2007-2008-2009 permettent d’estimer la qualité microbiologique selon les seuils microbiologiques définis par le règlement européen (CE) n°854/2004, modifié par le règlement (CE) 1021/2008, en B pour 16 zones, en C pour 2 zones et en D pour 1 zone. Ces estimations sont conformes aux classement sanitaires pour 5 des 11 zones suivies. En 2009, les teneurs en métaux réglementés suivis dans le cadre du réseau d'observation de la contamination chimique (ROCCH sanitaire), en 9 points de prélèvements représentatifs de ces zones de production, sont inférieures aux seuils fixés par le règlement (CE) n°1881/2006. Mots-clés 2009, Réseau de contrôle microbiologique (REMI), réseau d'observation de la contamination chimique (ROCCH sanitaire), Aude et Pyrénées-Orientales, zones de production, qualité microbiologique.

Sommaire

Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales Edition 2010

1. Le réseau REMI__________________________________________________________ 1 1.1. Organisation _______________________________________________________________ 1 1.2. Principes techniques du REMI ________________________________________________ 2 1.3. Evaluation de la qualité microbiologique d’une zone et de l’évolution des niveaux de contamination__________________________________________________________________ 4 1.4. Bilan national REMI ________________________________________________________ 5

2. Le réseau ROCCH ________________________________________________________ 9 2.1. Principes et organisation du réseau ROCCH_____________________________________ 9 2.2. Evaluation de la contamination chimique de la zone et de l’évolution _______________ 10

3. Situation de la production conchylicole dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude ________________________________________________________________ 12

3.1. L'élevage _________________________________________________________________ 12 3.2. La pêche__________________________________________________________________ 12

4. Le réseau REMI dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude _______ 15 4.1. Programme de suivi des zones classées pour le groupe 1 __________________________ 16 4.2. Programme de suivi des zones classées pour le groupe 2 __________________________ 19 4.3. Programme de suivi des zones classées pour le groupe 3 __________________________ 22

5. Le réseau ROCCH dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude _____ 25

6. Bilan REMI et ROCCH dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude _ 26 6.1. Bilan de la surveillance REMI en 2009 _________________________________________ 26 6.2. Résultats REMI 2007-2008-2009 ______________________________________________ 30 6.3. Résultats ROCCH sanitaire en 2009 ___________________________________________ 50 6.4. Evaluation de la qualité des zones classées ______________________________________ 50 6.5. Evolution de la qualité des zones classées _______________________________________ 50

7. Discussion _____________________________________________________________ 53 7.1. Classements sanitaires et bilan des zones classées / suivies / exploitées _______________ 53 7.2. Programme d’études de zones ________________________________________________ 54 7.3. Qualité microbiologique et chimique des zones de production de l’Aude et des Pyrénées-Orientales ____________________________________________________________________ 54 7.4. Evolution des fréquences et des points de suivi des zones en 2010. __________________ 57

Conclusion _______________________________________________________________ 59

Références bibliographiques _________________________________________________ 61

1


Introduction

Créé en 1989, le REMI, réseau de contrôle microbiologique des zones de production de coquillages, a pour objet d’effectuer la surveillance sanitaire des zones classées A, B et C dans les conditions prévues par la réglementation; la finalité étant de vérifier la pérennité des caractéristiques ayant fondé le classement des zones.

Sur la base du dénombrement dans les coquillages vivants des bactéries Escherichia coli (E. coli), bactéries communes du système digestif, recherchées comme indicateurs de contamination fécale, le REMI a pour objectifs :

d’évaluer les niveaux de contamination microbiologique dans les coquillages et de suivre leurs évolutions,

de détecter et suivre les épisodes de contamination.

1. Le réseau REMI

1.1. Organisation

Le réseau est mis en œuvre par huit Laboratoires Environnement Ressources (LER) Ifremer répartis dans 12 implantations (Boulogne, Normandie – Port-en-Bessin, Finistère Bretagne Nord sites de Dinard et Concarneau, Morbihan Pays de Loire sites de La Trinité-sur-Mer et Nantes, Pertuis Charentais sites de La Rochelle et La Tremblade, Arcachon, Languedoc Roussillon – Sète, Provence Azur Corse sites Toulon et Bastia), qui opèrent, en 2009, le suivi sur 347 points REMI. Les laboratoires interviennent dans les prélèvements, les analyses, le traitement des données et la diffusion des résultats.

Les sources de contamination microbiologique http://wwz.ifremer.fr/envlit/

Le milieu littoral est soumis à de multiples sources de contamination d'origine humaine ou animale : eaux usées urbaines, ruissellement des eaux de pluie sur des zones agricoles, faune sauvage (figure ci-contre). En filtrant l’eau, les coquillages concentrent les microorganismes présents dans l’eau. Aussi, la présence dans les eaux de bactéries ou virus potentiellement pathogènes pour l’homme (Salmonella, Vibrio spp, norovirus, virus de l’hépatite A) peut constituer un risque sanitaire lors de la consommation de coquillages (gastro-entérites, hépatites virales).

2


Tous les laboratoires sont engagés dans une démarche d’assurance qualité. Ceux réalisant des analyses de dénombrement des E. coli dans les coquillages vivants (quatre LER, laboratoires départementaux ou privés) sont agréés par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.

Les modalités d’intervention de l’Ifremer dans le cadre du REMI sont définies dans les documents de prescription.

Le Cahier REMI (cahier des spécifications techniques et méthodologiques REMI) définit les principes généraux et les modalités pratiques de mise en œuvre opérationnelle de la surveillance sanitaire des zones de production et de reparcage. Il définit notamment la stratégie d’échantillonnage (localisation, fréquence de prélèvement), les modalités de réalisation des prélèvements, des analyses, les règles de traitement et de diffusion des données. La bancarisation des données dans la base de données nationale Quadrige, ainsi que les modalités de contrôle des données avant mise à disposition du public sont définies dans une procédure spécifique.

L’inventaire cartographique des points de prélèvement et des listes des zones classées et surveillées présente la position géographique de l’ensemble des points de prélèvement REMI et les listes des zones classées pour chaque LER par département avec l’indication du classement sanitaire défini par arrêté préfectoral, des points de surveillance, de leur fréquence de prélèvement respective et du coquillage prélevé.

1.2. Principes techniques du REMI

Le REMI s’articule en deux volets : la surveillance régulière et la surveillance en alerte.

Surveillance régulière des zones classées A, B et C

Les prélèvements de coquillages s’effectuent sur des points pérennes, dont les coordonnées sont définies géographiquement. Ces points sont jugés représentatifs de la contamination dans les zones de production classées (en général un point de suivi est défini par zone classée). Ce point doit être placé de telle sorte qu’il permette la mise en alerte sur la zone : il est donc situé dans un secteur exposé à un risque d’insalubrité dû à un éventuel apport contaminant. L’espèce de coquillage prélevée est définie pour chaque zone classée et suivie. Rappelons ici que sur la base de l’arrêté du 21 mai 1999, une zone peut être classée pour 3 groupes de coquillages distincts en regard de leur physiologie :

o groupe1 : les gastéropodes, échinodermes et tuniciers o groupe 2 : les bivalves fouisseurs, o groupe 3 : les bivalves non fouisseurs.

La fréquence de base du suivi est mensuelle, dans certains cas, la fréquence peut être bimestrielle. La détermination de la fréquence d’échantillonnage est basée sur une approche statistique de la répartition des résultats acquis durant les trois dernières années calendaires. La fréquence peut être bimestrielle lorsqu’il n’existe pas de risque significatif de conclure à tort sur la qualité de la zone, et inversement, la fréquence est mensuelle lorsqu’il existe un risque significatif de conclure à tort sur la qualité estimée de la zone. La fréquence est par conséquent adaptée au classement, au risque de dégradation épisodique de la qualité sanitaire de la zone classée. L’approche statistique permet d’aboutir à une grille de lecture (Tableau 1) permettant suivant la moyenne géométrique des résultats obtenus en surveillance régulière pour la zone, d’identifier la fréquence de suivi sur la zone.

3


x G 13 40 200 750

A AB BCB C

B M MB13 40 200 750

A AB BCB C

B M MB B

Qualité

Fréquence x G x G 13 40 200 750

A AB BCB C

B M MB13 40 200 750

A AB BCB C

B M MB B

Qualité

Fréquence x G

Tableau 1: Détermination de la fréquence d’échantillonnage en fonction de la qualité de la zone et de la moyenne géométrique (XG) des résultats.

Si la zone n’est exploitée qu’une partie de l’année (cas notamment des gisements naturels classés administrativement), la fréquence peut être adaptée à la période d’exploitation. Afin que la surveillance puisse être la plus efficace possible, l’administration informe le laboratoire Ifremer des périodes d’ouverture et de fermeture des gisements.

L’évaluation de la contamination, basée sur la recherche des bactéries Escherichia coli, est exprimée par le nombre de germes cultivables dans 100 g de chair et de liquide intervalvaire (CLI).

Les résultats obtenus sont saisis dans la base de données Quadrige. A l’issue des contrôles qualité, ces données sont mises en ligne et directement téléchargeables depuis le site Ifremer Environnement : www.ifremer.fr/envlit/ surveillance.

Surveillance en alerte

Organisé en niveau d’alerte, le dispositif peut être déclenché de façon préventive en cas de risque de contamination (niveau 0), ou en cas de contamination détectée, par exemple en cas de résultat supérieur au seuil d’alerte dans le cadre de la surveillance régulière (niveau 1), et peut être maintenu en cas de contamination persistante (niveau 2). Des seuils de mise en alerte sont définis pour chaque classe :

o Zone A ≥ 1 000 E. coli/100 g CLI o Zone B ≥ 4 600 E. coli/100 g CLI o Zone C ≥ 46 000 E. coli/100 g CLI

Le déclenchement du dispositif d’alerte (niveau 0 ou 1) se traduit par :

- l’émission immédiate d’un bulletin d’alerte (niveau 0 ou 1) vers une liste définie de destinataires comprenant notamment des administrations (Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture, Direction Générale de l’Alimentation, Préfecture, Direction Départementale (Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP)) de façon à ce que l’autorité compétente puisse prendre les mesures adaptées en terme de protection de la santé des consommateurs ;

- la réalisation dans les 48 h de prélèvement sur le ou les points de suivi de la zone concernée (sous réserve de possibilité d’accès aux points).

Si le résultat (ou la série de résultats si la zone comporte plusieurs points de suivi) est inférieur au seuil d’alerte, le dispositif d’alerte est levé, s’il est supérieur au seuil et qu’il y a persistance de la contamination (niveau 2), cela se traduit par l’émission immédiate d’un bulletin d’alerte vers une liste définie de destinataires comprenant, en plus des destinataires précédemment cités, des administrations centrales : Direction Générale de la Santé, Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes. La surveillance est renforcée, la fréquence de suivi des points de la zone est hebdomadaire (sous réserve de

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possibilité d’accès aux points), jusqu’à la levée de l’alerte qui intervient suite à deux séries consécutives de résultat inférieur au seuil d’alerte.

Un dispositif complémentaire est mis en place pour les zones classées A. Ce dispositif prévoit l’envoi d’un bulletin d’information pour tout résultat obtenu entre 230 et 1000 E. coli/100 g CLI vers la liste définie pour les alertes niveaux 0 et 1.

L’efficacité du dispositif d’alerte peut être significativement améliorée par des informations préventives transmises par les partenaires des services administratifs intervenants sur le littoral (Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP)), ainsi que par les professionnels de la conchyliculture. Il s’agit en particulier de toute information sur des circonstances pouvant conduire à une augmentation du risque sanitaire (rejets polluants, incident sur un réseau d’assainissement, événement météorologique, épidémie constatée ou présumée d’origine coquillière).

1.3. Evaluation de la qualité microbiologique d’une zone et de l’évolution des niveaux de contamination

Chaque année, le laboratoire vérifie la conformité des résultats obtenus par rapport au classement de la zone et transmet ces informations à l’Administration.

Evaluation de la qualité microbiologique

L’estimation de la qualité microbiologique de la zone utilise les données acquises en surveillance régulière REMI sur des périodes de trois années consécutives (année calendaire). L’interprétation des données se fait par rapport aux seuils microbiologiques en vigueur (règlement (CE) n° 854/2004i complété des dispositions du code rural (Figure 1).

Classement

Groupe de coquillages 4 classes Seuils microbiologiques

1 : gastéropode 2 : bivalves fouisseurs (coque, palourde…) 3 : bivalves non fouisseurs (huître, moule)

A

Mesure de gestion avant mise sur le marché

B

C

D

100 % des résultats < 230 E. coli/100 g C.L.I.

90 % des résultats < 4 600 et 100 % < 46 000 E. coli/100 g C.L.I.

100 % des résultats < 46 000 E. coli/100 g C.L.I.

si les critères du C ne sont pas respectés

Aucune

Purification ou reparcage3

Reparcage l ongue durée3

Exploitation des coquillages interdite

Figure 1 : exigences réglementaires microbiologique du classement de zone (Règlement (CE) n° 854/2004, arrêté du 21/05/1999ii). Note : Les coquillages vivants issus des zones classées B et C, qui n’ont pas été soumis à un traitement de purification ou à un reparcage, peuvent être envoyés dans un établissement pour y subir un traitement destiné à éliminer les micro-organismes pathogènes (traitement thermique …)- règlement (CE) n°853/2004iii.

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Evolution des niveaux de contamination microbiologique par point sur les 10 dernières années

L'évolution des niveaux de contamination par point est basée sur une analyse de tendance. Cette analyse prend en compte les données acquises sur une période de 10 ans et s’appuie sur le test non paramétrique de Mann Kendall. Ce choix permet d'éviter l'influence d'une brève modification due, par exemple, à des circonstances climatiques particulières.

1.4. Bilan national REMI

1.4.1. Bilan de la surveillance régulière et des classements de zone

Au cours de l’année 2009, la surveillance régulière s’est appuyée sur 347 points de prélèvement qui ont permis d’assurer la surveillance sur 299 zones classées, dont 202 zones classées pour les non fouisseurs et 94 zones classées pour les fouisseurs. La carte 1 précise le nombre de points et de zones classées dans les différentes catégories. Quatre arrêtés préfectoraux de classement de zone sont parus en 2009 pour les départements du Finistère, de Loire Atlantique, de Vendée et de Charente-Maritime.

Au total 468 zones sont classées pour les groupes 1, 2 ou 3. Les zones A représentent 40 % (188 zones) des classements en 2009, les zones classées B : 48 % (223 zones), les zones classées C : 8 % (37 zones) et les zones classées provisoirement : 4 % (20 zones).

6


Boulogne

NormandieFinistère Bretagne Nord

Morbihan Pays de Loire

Pertuis Charentais

Arcachon

Languedoc Roussillon

Provence Azur Corse

41

18

106

73

45

20

37 7

REMI 20098 LERLaboratoires Environnement Ressources

347 points de surveillance

Zones classées

56

18

58112

83

30

13

79

19

468

Boulogne



Pertuis Charentais

Arcachon


Provence Azur Corse

41

18

106

73

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37 7

Boulogne



Pertuis Charentais

Arcachon


Provence Azur Corse

41

18

106

73

45

20

37 7

REMI 20098 LERLaboratoires Environnement Ressources

347 points de surveillance

Zones classées

56

18

58112

83

30

13

79

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56

18

58112

83

30

13

79

19

468

Carte 1 : Répartition des points de suivi par laboratoire Ifremer et des zones classées

1.4.2. Bilan de la surveillance en alerte

En 2009, 197 alertes REMI ont été déclenchées soit une remontée à un niveau d’alerte élevé, après la baisse importante observée en 2008 (130 alertes), le niveau avoisine le record observé en 2007 avec 212 alertes déclenchées. Parmi celles-ci, 20 alertes de niveau 2 ont été suivies (carte 2). En cas d’alerte REMI, l’information immédiate des administrations locales permet la prise de mesures adéquates pour la protection des consommateurs.

Les alertes déclenchées préventivement représentent une part importante des alertes : 40% des alertes, soit une part en constante augmentation sur les dernières années. Parmi les 197 alertes déclenchées, 20 alertes ont permis de suivre des épisodes persistants de contamination. Ces alertes ont concerné les zones de production situées sur les côtes du Languedoc Roussillon, de Morbihan Pays de Loire, de Poitou Charente et Normandie.

7


Caractéristiques des

alertes

Info Zone A : 92

Carte 2 : Alertes REMI 2009

Motifs de déclenchement des alertes

Niveau 0 : 78 risque de contamination Niveau 1 : 99 contamination détectée Niveau 2 : 20 contamination persistante

1.4.3. Qualité microbiologique des zones de production conchylicoles

Le traitement des données acquises en surveillance régulière sur les trois dernières années calendaires permet d’évaluer la qualité microbiologique des zones par rapport aux critères réglementaires. Au niveau national, seules 4 zones présentent une qualité de niveau A, 205 une qualité de niveau B, 21 une qualité de niveau C et 12 une qualité de niveau D (carte 3). Les zones concernant les fouisseurs présentent des profils de contamination plus dégradés que les zones concernant les non fouisseurs, comme en témoigne la figure 2.

11

34

1

583

1

2

19

3

2817

5

1

9

4

1

36

16

6

0

2

11

14

50

46

223

-27-

0 Nb d’alertes déclenchées

-49- Nb d’alertes 2008

-0-

-6--28-

-23-

-35-

-8-

-3-

niveau 040%

niveau 150%

niveau 210%

niveau 0 niveau 1 niveau 2

11

34

1

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1

2

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3

2817

5

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2

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46

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-27-





-0-

-6--28-

-23-

-35-

-8-

-3-

niveau 040%

niveau 150%

niveau 210%

niveau 0 niveau 1 niveau 2

8


fouisseurs (groupe 2) non fouisseurs (groupe 3) Figure 2 : qualité microbiologique des zones

La carte 3 présente la qualité microbiologique de chaque point de suivi REMI.

Carte 3 : Qualité microbiologique des points de surveillance REMI (données 2007-2009)

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2. Le réseau ROCCH

2.1. Principes et organisation du réseau ROCCH

La surveillance chimique des zones conchylicoles s’appuyaient, jusqu'à présent, sur les résultats du RNO concernant les trois métaux lourds réglementés : le plomb (Pb), le cadmium (Cd) et le mercure (Hg). En 2008, la mise en œuvre de la DCE s'est accompagnée du remplacement du RNO par le ROCCH (Réseau d'observation de la contamination chimique) et a modifié les fréquences de prélèvements de coquillages pour les métaux : initialement menés en février et novembre, depuis 2008, les prélèvements ont lieu uniquement en automne.

Or, les variations saisonnières entraînent une variabilité importante des teneurs en métaux dans les coquillages selon les saisons, phénomène bien connu pour les moules et les huîtres : le maximum se situe autour de février, le minimum autour de novembre. L'amplitude de ces variations peut atteindre des facteurs élevés (de 2 à 4 pour le cadmium par exemple) : l'abandon du prélèvement de février entraînerait, sur le plan sanitaire, une grave lacune dans le suivi.

La DPMA, puis la DGAL, ont donc souhaité le maintien d'un programme de prélèvement spécifiquement orienté vers la surveillance sanitaire en février. Après concertation avec les laboratoires LER de l'Ifremer, afin de mieux couvrir les zones de production et les espèces commercialisées, il a été ajouté 53 points à la couverture habituelle du RNO. Pour l'année 2010, 16 points ont encore été ajoutés afin de perfectionner le système de surveillance. Les prélèvements ont lieu en février. Sur certains points la liste des espèces prises en compte a été augmentée.

Le cahier de prescription du RNO concernant les conditions de prélèvements des coquillages et de traitement des échantillons a été remis à jour pour la partie spécifiquement sanitaire.

Les cinétiques de contamination/décontamination par les métaux étant beaucoup plus lentes que pour les micro-organismes ou les phycotoxines (de l'ordre de quelques mois), il est primordial de s'assurer que le temps de séjour des coquillages sur le site de prélèvement soit suffisant pour refléter le niveau de contamination de la zone. En outre, la capacité de bioaccumulation des bivalves évoluant également au cours de la vie de ceux-ci (les individus très jeune ou proche de la sénescence sont des "super-accumulateurs"), la surveillance s'appuie de préférence sur des gisement sauvages et n'utilise que des animaux adultes, en excluant les individus trop jeunes ou trop vieux.

Chaque LER est chargé de réaliser le programme d’échantillonnage défini dans sa zone de compétence géographique. Lorsque les prélèvements sur des points ne peuvent techniquement être réalisés par les agents du LER ou qu’ils nécessitent des moyens nautiques, le LER peut les externaliser ou les sous-traiter, notamment auprès des professionnels.

Les échantillons sont transmis par les LER au centre Ifremer de Nantes, qui les prépare et réalise les analyses. La saisie des données dans Quadrige est assurée par la coordination du ROCCH, à Nantes.

Les analyses sont réalisées par le laboratoire BE/CM de l'Ifremer, à Nantes. Ce laboratoire participe systématiquement à des EIL internationaux ou européens. Le plus souvent, ceux

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organisés dans le cadre de QUASIMEME (Quality Assurance for Information from Marine Environmental Monitoring in Europe) ou par l'AIEA.

Chaque série analytique inclue un ou plusieurs matériaux de référence certifiés (CRM), le plus souvent provenant du BCR (Bureau Communautaire de Référence).

Pour le mercure, la méthode utilisée a été publiée par Ifremer dans le cadre du RNO : COSSA D. et al., 2002. Dosage du mercure total et du monométhylmercure dans les organismes et les sédiments marins. Editions de l'Ifremer. 27 p. ISBN 2-84433-105-X.

Pour le cadmium et le plomb, la méthode utilisée jusqu'ici et publiée (Absorption atomique) a depuis évolué vers la technique par ICP/MS.

2.2. Evaluation de la contamination chimique de la zone et de l’évolution

L’évaluation du niveau de contamination chimique d’une zone est basée sur la contamination moyenne en mercure total, cadmium et plomb, exprimée en milligramme par kilogramme de chair humide de coquillage. En matière de chimie, seul deux classements sont possibles : consommation autorisée (A, B ou C) ou consommation interdite (D). Pour être classées A, B, C ou D d’après les critères microbiologiques, les zones classées pour les mollusques doivent respecter les critères chimiques suivants :

Métal Seuil (mg/kg, poids humide)

Groupe 2 et 3

(Règlement CE 1881/2006)

Groupe 1

(Arrêté du 21 mai 1999)

Plomb 1.5 2.0

Cadmium 1.0 2.0

Mercure 0.5 0.5

En cas de dépassement de l’un de ces critères chimiques, l’estimation de la qualité de la zone est D.

Un point ROCCH même situé hors délimitation de la zone, s’il n’en est pas trop distant, est considéré comme représentatif de la contamination chimique de cette zone. Les niveaux de contamination chimique du milieu marin évoluent très lentement et les éventuelles tendances temporelles ne sont décelables que sur plusieurs années. Les données de l'année précédente peuvent donc être utilisées sans inconvénient.

Cadmium (Cd)

Les principales utilisations du cadmium sont les traitements de surface (cadmiage), les industries électriques et électroniques et la production de pigments colorés surtout destinés aux matières plastiques. A noter que les pigments cadmiés sont désormais prohibés dans les plastiques alimentaires. Dans l’environnement, les autres sources de cadmium sont la combustion du pétrole ainsi que l’utilisation de certains engrais chimiques où il est présent à l’état d’impureté.

11


Le renforcement des réglementations de l’usage du cadmium et l’arrêt de certaines activités notoirement polluantes se sont traduits par une baisse générale des niveaux de présence observés.

Mercure (Hg)

Seul métal volatil, le mercure, naturel ou anthropique, peut être transporté en grandes quantités par l’atmosphère. Les sources naturelles sont le dégazage de l’écorce terrestre, les feux de forêt, le volcanisme et le lessivage des sols. Les sources anthropiques sont constituées par les processus de combustion (charbon, pétrole, ordures ménagères, etc.), de la fabrication de la soude et du chlore ainsi que de l’orpaillage. Sa très forte toxicité fait qu’il est soumis à de nombreuses réglementations d’utilisation et de rejet.

Plomb (Pb)

Depuis l’abandon de l’usage du plomb-tétraéthyle comme antidétonant dans les essences, les usages principaux de ce métal restent la fabrication d’accumulateurs et l’industrie chimique. Son cycle atmosphérique est très important et constitue une source majeure d’apport à l’environnement.

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3. Situation de la production conchylicole dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude

En Languedoc-Roussillon, la production conchylicole s'appuie essentiellement :

- sur l'élevage pour les huîtres et les moules. L’élevage est pratiqué dans les lagunes de Thau, Leucate et Prévost en "suspendu" sous des tables ostréicoles, ainsi que sur les filières, localisées au large en mer, des lotissements conchylicoles des Aresquiers et Sète-Marseillan dans l'Hérault et de Fleury-d'Aude et Gruissan dans l'Aude,

- sur l'exploitation par la pêche de gisements naturels pour les palourdes, tellines, murex et naissain de moules.

La production des différents sites du Languedoc-Roussillon est difficile à estimer car peu de données sont disponibles. Les données de production indiquées dans ce rapport correspondent :

- pour l’élevage, à des estimations réalisées par la Section Régionale Conchylicole de Méditerranée (SRCM),

- pour la pêche de palourdes, tellines et moules, aux tonnages annuels indiqués sur les fiches statistiques transmises par les pêcheurs professionnels aux Directions Départementales des Territoires de la Mer de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, en vue du renouvellement de leur permis de pêche (les fiches statistiques mensuelles n’étant que très peu renseignées). Les données de production pour la pêche des coquillages du groupe 1 ne nous ont pas été communiquées.

3.1. L'élevage

Une trentaine d'entreprises exploitent les tables ostréicoles de l'étang de Leucate. Consécutivement aux épisodes de surmortalité printanière des naissains d’huîtres, la production conchylicole dans la lagune de Leucate en 2009 est significativement en baisse par rapport aux années précédentes, elle est estimée à 300 tonnes d'huîtres creuses et 150 tonnes de moules, contre 800 tonnes d’huîtres et 200 tonnes de moules pour une année normale.

Tables ostréicoles de la lagune de Leucate, en arrière plan le Mont Canigou, ©Ifremer

Dans l’Aude, trois entreprises exploitent les filières en mer de Gruissan et de Fleury-d'Aude, essentiellement pour l’élevage de moules. La production 2009 est estimée sur ces deux filières respectivement à 54 et 200 tonnes de moules, et 9 et 40 tonnes d’huîtres.

3.2. La pêche

La pêche est pratiquée en Languedoc-Roussillon par des "petits métiers" dont les acteurs sont le plus généralement polyvalents, exerçant leur activité aussi bien en étang qu'en mer et aussi bien sur la ressource coquillière que sur celle des poissons.

13


Six techniques de pêche des coquillages sont utilisées dans la région suivant les sites et espèces exploitées. Sur la bande côtière où les tellines prédominent, la pêche est pratiquée au râteau ou drague manuelle. Dans la zone des 3 milles pour l'exploitation des escargots ou murex et celle des moules, la plongée ou la pêche à la drague remorquée sont utilisées. Les murex sont parfois pêchés en mer comme en étang aux filets (maillant, trémail, radasse). Enfin la pêche à pied, la plongée en apnée ou la technique particulière à l'arseillère sont utilisées pour la pêche des palourdes en étang.

Les patrons pêcheurs sont rattachés à des Prud'homies, groupements issus du moyen âge et régis par un décret impérial de 1859. Jouissant d'une forte autorité morale, elles jouent un rôle essentiel dans la profession et la gestion des ressources halieutiques et sont des interlocuteurs reconnus des Administrations. Elles se partagent géographiquement le littoral Méditerranéen (Tableau 2).

Les prud'homies sont regroupées en Comités locaux eux mêmes rattachés à un Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM).

Afin de mieux gérer les stocks de gisements naturels de tellines et de palourdes, les prud’homies délivrent des nombres limités de licences de pêche et certaines ont recours à des fermetures saisonnières des zones.

Tableau 2 : Prud'homies et Comités locaux des pêches du Languedoc-Roussillon.

Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins - Languedoc-Roussillon

Comité Local de Port-Vendres

Comité Local de Sète Comité Local du Grau-du-Roi

Prud'homies Prud'homies Prud'homies

Collioure / Saint-Cyprien Valras Le Grau-du-Roi

Saint-Laurent-de-la-Salanque / Le Barcarès

Agde

Leucate Etang de Thau

Bages-Sigean / Port-la-Nouvelle Sète-Môle

Gruissan Frontignan

Palavas

Environ 7,2 tonnes de palourdes, 7,5 tonnes de tellines et moins d’une tonne de moules ont été pêchées par les « petits-métiers » en 2009 sur les gisements naturels du département de l’Aude. Dans les Pyrénées-Orientales, la pêche de coquillages est négligeable, la production annuelle est estimée à 60 kg, exclusivement de moules issues du Sud de la lagune de Salses-Leucate (Tableau 3 ) La répartition du nombre de licences attribuées en 2009 dans ces zones de production, et pour les différentes espèces de coquillages exploitées, est présentée sur le Tableau 4.

Seuls les étangs audois de Gruissan, Grazel et Ayrolle, sont exploités pour la palourde, potentiellement par une trentaine de petits métiers.

14


La pêche de tellines se concentre sur la bande littorale audoise localisée au Nord de Port-La-Nouvelle, qui dépend également de la prud’homie de Gruissan. Plus de 20 pêcheurs sont détenteurs d’une licence pour la pêche de tellines dans cette zone. La bande littorale de Port la Nouvelle à la limite des départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales est plus faiblement exploitée, la production annuelle étant inférieure à 1 tonnes dans ce secteur.

Les gisements naturels de moules du littoral sont peu exploités par les pêcheurs professionnels, la production la plus importante est enregistrée en 2009 dans la lagune de l’Ayrolle, où une pêcheur professionnel aurait prélevé moins d’une tonne de moules dans l’année.

Tableau 3 : Production 2009 (en tonnes) de coquillages pêchés sur les gisements naturels des zones de production classées de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. .

N° zone Nom de la zone Moules Palourdes Tellines 11.05 Etang du Grazel 0.4 11.06 Etang de Gruissan 2.4 11.11 Etang de l'Ayrolle 0.7 4.4 11.18 Etang de Leucate 11.19 Port Leucate - Avant Port 11.20 Bande littorale Nord de Port-la-Nouvelle 6.7 11.21 Bande littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui 0.6 11.24 Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département 0.2 66.01 Etang de Salses 0.06 66.04 Etang de l’Angle 66.09 Port de Saint-Cyprien : Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans 66.17 Bande Littorale de la limite départementale à Argeles sur Mer

Tableau 4 : Nombre de licences attribuées en 2009 aux pêcheurs aux petits métiers dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

N° zone Nom de la zone Moules Palourdes Tellines 11.05 Etang du Grazel 32 11.06 Etang de Gruissan 30 11.11 Etang de l'Ayrolle 1 15 11.18 Etang de Leucate 9 11.19 Port Leucate - Avant Port 3 9 11.20 Bande littorale Nord de Port-la-Nouvelle 28 11.21 Bande littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui 20 11.24 Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département 6 66.01 Etang de Salses 2 3 66.04 Etang de l’Angle 2 3 66.09 Port de Saint-Cyprien : Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans 8 66.17 Bande Littorale de la limite départementale à Argeles sur Mer 9

15


4. Le réseau REMI dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude

Les cartes présentées dans ce rapport ont été réalisées par le Laboratoire Environnement Ressources du Languedoc-Roussillon, sous ArcGis en projection Lambert II étendu, à partir des données disponibles dans les arrêtés préfectoraux :

- n°2003-2913 du 11/09/2003 portant classement de salubrité des zones de production et des zones de reparcage des coquillages vivants sur le littoral du département des Pyrénées-Orientales,

- n°2003-0989 du 23/04/2003 portant classement de salubrité des zones de production et des zones de reparcage des coquillages vivants sur le littoral du département de l’Aude,

- n°2007-11-0780 du 29/03/2007 portant modification du classement de salubrité des zones de production et des zones de reparcage des coquillages vivants sur le littoral du département de l’Aude.

L’arrêté n°2009-11-2336 du 23/07/2009 portant modification du classement de salubrité des zones de reparcage des coquillages vivants sur le littoral de l’Aude, qui introduit la création de la zone n°11.26 – Site saunier de l’Ile Saint Martin à Gruissan classé en A provisoire pour le groupe 3, n’est pas pris en compte dans ces cartes.

16


4.1. Programme de suivi des zones classées pour le groupe 1

Les gastéropodes, les échinodermes et les tuniciers (groupe 1) dans les zones classées de l’Aude et des Pyrénées-Orientales ne sont pas suivis.

Carte 4: délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 1 dans les Pyrénées-Orientales, du Cap Cerbère à l’embouchure de l’Agouille de l’Auque.

17


Carte 5 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 1 dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, de l’embouchure de l’Agouille de l’Auque au grau de La Franqui.

18


Carte 6 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 1 dans l’Aude, du grau de La Franqui à l’embouchure de l’Aude.

19



Tableau 5 : Programme de suivi des zones classées pour le groupe 2 dans les Pyrénées-Orientales, du Cap Cerbère à l’embouchure de l’Agouille de l’Auque.

N° Zone Nom de la Zone Nom du point Coquillage suivi

Fréquence de prélèvement

66.09 Port de Saint Cyprien - Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans

Etang des Capellans Mensuelle

66.17 Bande Littorale de la limite départementale à Argelès-sur-Mer

Bande Littorale PO Mensuelle

Carte 7 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 2 dans les Pyrénées-Orientales, du Cap Cerbère à l’embouchure de l’Agouille de l’Auque et localisation des points de suivi REMI.

20


Tableau 6 : Programme de suivi des zones classées pour le groupe 2 dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, de l’embouchure de l’Agouille de l’Auque au grau de La Franqui.



11.18 Etang de Leucate Etang de Leucate Bimestrielle

11.19 Port de Leucate - Avant Port Avant port de Leucate Bimestrielle

11.24 Bande Littorale de Cap Leucate à la limite départementale

Bande Littorale Aude - Leucate Mensuelle

66.01 Etang de Salses Salses-Presqu’île Mensuelle

66.04 Etang de l'Angle Etang de l’Angle Mensuelle

Carte 8 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 2 dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, de l’embouchure de l’Agouille de l’Auque au grau de La Franqui et localisation des points de suivi REMI.

21


Tableau 7 : programme de suivi des zones classées pour le groupe 2 dans l’Aude, du grau de La Franqui à l’embouchure de l’Aude.



11.05 Etang du Grazel Etang du Grazel Mensuelle

11.06 Etang de Gruissan Etang de Gruissan - Ouest Mensuelle

11.11 Etang de l'Ayrolle Etang de l'Ayrolle Mensuelle

11.20 Bande Littorale - Nord de Port la Nouvelle

Bande littorale Aude - Nord de Port La Nouvelle Mensuelle

11.21 Bande littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui

Bande Littorale Aude - Sud de Port La Nouvelle Mensuelle

Carte 9 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 2 dans l’Aude, du grau de La Franqui à l’embouchure de l’Aude et localisation des points de suivi REMI.

22



Carte 10 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 3 dans les Pyrénées-Orientales, du Cap Cerbère à l’embouchure de l’Agouille de l’Auque et localisation des points de suivi REMI.

23


Tableau 8 : programme de suivi des zones classées pour le groupe 3 dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, de l’embouchure de l’Agouille de l’Auque au grau de La Franqui.



11.14 Etang de Leucate Parcs ostréicoles

Parc Leucate 2

Grau Leucate

Bimestrielle

Bimestrielle

11.19 Port de Leucate - Avant Port Avant Port de Leucate - moules Mensuelle

66.01 Etang de Salses Salses-Presqu’île Mensuelle

66.01 Etang de Salses Salses-Leucate Mensuelle

66.04 Etang de l'Angle Etang de l’Angle Mensuelle

Carte 11 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 3 dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude, de l’embouchure de l’Agouille de l’Auque au Grau de La Franqui et localisation des points de suivi REMI.

24


Tableau 9 : programme de suivi des zones classées pour le groupe 3 dans l’Aude, du grau de La Franqui à l’embouchure de l’Aude.



11.01 Lotissement conchylicole de Fleury d'Aude

Filières de Fleury d'Aude Bimestrielle

11.02 Lotissement conchylicole de Gruissan

Filières de Gruissan Bimestrielle

11.11 Etang de l'Ayrolle Etang de l'Ayrolle Mensuelle

Carte 12 : délimitations géographiques et classements sanitaires des zones de pêche et d’élevage des coquillages du groupe 3 dans l’Aude, du grau de La Franqui à l’embouchure de l’Aude et localisation des points de suivi REMI.

25


5. Le réseau ROCCH dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude

Neuf points de prélèvement répartis dans les différentes zones de production classées de l’Aude et des Pyrénées-Orientales sont échantillonnés une fois par an, en février dans le cadre du ROCCH.

Carte 13 : localisation des points de surveillance ROCCH et des espèces suivies dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales

26


6. Bilan REMI et ROCCH dans les départements des Pyrénées-Orientales et de l'Aude

6.1. Bilan de la surveillance REMI en 2009

En 2009, les prélèvements de coquillages ont été réalisés :

o à partir d’embarcations, par l’Ifremer dans la zone d’élevage de la lagune de Leucate et par les professionnels exploitant les filières en mer de Gruissan et Fleury d’Aude,

o en pêche à pied et en plongée en apnée ou en bouteille, par la société P2A Développement pour l’échantillonnage des moules et palourdes dans les zones de pêche lagunaires,

o à l’aide d’un tellinier, par la société P2A Développement pour l’échantillonnage des tellines des bandes côtières.

Figure 3 : prélèvements d’huîtres à partir d’une embarcation Ifremer (à gauche), de tellines à l’aide d’un tellinier (centre), et de palourdes en plongée en apnée (droite).

Les analyses de coquillages ont été réalisées au Laboratoire de Microbiologie du LER/LR accrédité par le COFRAC et agrée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pour le dénombrement des Escherichia coli dans les coquillages marins vivants.

Bilan de la surveillance régulière

En 2009, 193 prélèvements et analyses de coquillages ont été réalisés dans le cadre de la surveillance régulière REMI dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, sur les 204 programmés. Les causes de non réalisation des 11 prélèvements manquants sont :

- une ressource en palourdes de taille commerciale insuffisante au point « Salses Presqu’île» et inaccessible en raison du développement d'algues rouges en janvier, avril à août et décembre,

- une ressource en palourdes de taille commerciale insuffisante au point « Etang de l’Angle » et inaccessible en raison du développement d'algues rouges en août, septembre et octobre,

- la non mise à disposition de moules par le professionnel exploitant les filières de Gruissan en mars et avril,

27


- l’absence de coquillages de taille commerciale en décembre au point « Avant port de Leucate – Nord ».

La majorité des gisements naturels ne sont exploités qu’une partie de l’année par les professionnels, mais sont cependant échantillonnés dans le cadre du REMI tout au long de l’année. La restriction de la surveillance aux périodes de réelle exploitation permettrait d’optimiser significativement la surveillance des zones de pêche. Cela implique la mise en place préalable d’une gestion des périodes d’ouverture de ces zones par l’Administration.

Bilan de la surveillance en alerte

En 2009, 27 alertes ont été déclenchées dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales : 19 en raison d’un risque de contamination des zones induit par des épisodes orageux pluvieux de forte intensité et 8 suite à des contaminations détectées dans le cadre de la surveillance régulière.

Une des 7 alertes de niveau 1 déclenchées consécutivement à la détection de pics de pollution en surveillance régulière a été confirmée. Parmi les 18 alertes de niveau 0 déclenchées suite à un risque de pollution, 5 ont donné lieu à des alertes de niveau 1, confirmées en niveau 2 pour 2 d’entres-elles

Ces alertes ont donné lieu à 34 prélèvements et analyses supplémentaires et à l’émission par le laboratoire de 36 bulletins d’information vers les administrations locales et les partenaires (suivant les listes de diffusion définies). Suite à ces alertes, l’Administration a interdit temporairement la pêche, le ramassage et la mise sur le marché des coquillages dans 4 zones de production de l’Aude et les Pyrénées-Orientales par arrêté préfectoral, en vue de la protection des consommateurs.

La localisation de ces alertes, leur durée, leur niveau et le motif de déclenchement sont décrits dans le Tableau 10 et le Tableau 11.

28


Tableau 10 : Description des alertes microbiologiques déclenchées du 01/01 au 06/04/2009

Date début

Date levée Motif Niveau

d'alerte N° zone Nom de la zone Groupe Classement

17/12/08 12/01/09 Pluviométrie 0 puis 1 puis 2 66.09

Port de Saint-Cyprien-Avant-Port, chenal et plan d'eau des Capellans

2 B

17/12/08 12/01/09 Pluviométrie 0 puis 1 puis 2 66.17

Bande littorale de la limite départementale à Argelès sur Mer

2 B

02/02/09 06/02/09 0 11.11 Etang de l'Ayrolle 2 B 02/02/09 06/02/09 0 11.11 Etang de l'Ayrolle 3 B

02/02/09 12/02/09 0 11.01 Lotissement conchylicole de Fleury d'Aude

3 A

02/02/09 12/02/09 0 11.02 Lotissement conchylicole de Gruissan

3 A

02/02/09 zone fermée 0 puis 1 11.05 Etang du Grazel 2 B

02/02/09 06/02/09 0 11.06 Etang de Gruissan 2 B

02/02/09 06/02/09 0 11.20 Bande Littorale Nord de Port-la-Nouvelle

2 B

02/02/09 06/02/09

Pluviométrie : risque de contamination induit par l'épisode pluvieux du 30/01 au 01/02/09. Le cumul enregistré à la station Météo France de Narbonne est de 49.6 mm.

0 puis 1 11.21 Bande Littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui

2 B

26/02/09 27/02/09

Contamination : pic de pollution (5 600 E.coli/100 g CLI) observé le 25/02/09 au point palourdes "Etang du Grazel"

1 11.05 Etang du Grazel 2 B

06/04/09 07/04/09

Contamination : pic de pollution (20 000 E.coli/100 g CLI) observé le 02/04/09 au point palourdes "Etang du Grazel"

1 11.05 Etang du Grazel 2 B

29


Tableau 11 : Description des alertes microbiologiques déclenchées du 06/04 au 31/12/2009.

Date début

Date levée Motif Niveau

d'alerte N° zone Nom de la zone Groupe Classement

06/04/09 07/04/09

Contamination : pic de pollution (5 300 E.coli/100 g CLI) observé le 02/04/2009 au point palourdes "Etang de Gruissan-Ouest"

1 11.06 Etang de Gruissan 2 B

14/04/09 16/04/09 0 11.05 Etang du Grazel 2 B

14/04/09 16/04/09 0 11.06 Etang de Gruissan 2 B

14/04/09 16/04/09 0 11.11 Etang de l'Ayrolle 2 B

14/04/09 16/04/09

Pluviométrie : risque de contamination induit par l'épisode pluvieux du 10 au 12/04/09. Le cumul enregistré à la station Météo France de Narbonne est de 57.8 mm. 0 11.11 Etang de

l'Ayrolle 3 B

14/04/09 22/04/09

Pluviométrie : risque de contamination induit par l'épisode pluvieux du 10 au 12/04/09. Le cumul enregistré à la station Météo France de Perpignan est de 54.6 mm.

0 puis 1 66.09

Port de Saint-Cyprien-Avant-Port, chenal et plan d'eau des Capellans

2 B

26/05/09 17/07/09

Contamination : pic de pollution (27 000 E.coli/100 g CLI) observé le 25/05/09 au point palourdes "Etang de Gruissan-Ouest". Aucune information communiquée par la DDAM ou la Mairie de Gruissan sur l'origine de la pollution

1 puis 2 11.06 Etang de Gruissan 2 B

16/06/09 18/06/09

Contamination : pic de pollution (22 000 E.coli/100 g CLI) observé le 08/06/09 au point palourdes "Etang du Grazel". Aucune information communiquée par la DDAM ou la Mairie de Gruissan sur l'origine de la pollution.

1 11.05 Etang de Grazel 2 B

17/07/09 21/07/09

Contamination : pic de pollution (2 200 E.coli/100g de C.L.I) observé au point huîtres "Parc Leucate 2". Pas d’incident de réseau communiqué par l’Administration .

1 11.14 Etang de Leucate - Parcs ostréicoles

3 B

23/07/09 27/07/09

Contamination : pic de pollution (16 000 E.coli/100g de C.L.I) observé au point palourdes "Etang de Leucate". Pas d’incident de réseau communiqué par l’Administration .

1 11.18 Etang de Leucate 2 B

22/10/09 18/11/09 0 puis 1 puis 2 11.05 Etang du Grazel 2 B

22/10/09 18/11/09 0 puis 1 puis 2 11.06 Etang de

Gruissan 2 B

22/10/09 29/10/09 0 11.11 Etang de l'Ayrolle 2 B

22/10/09 26/10/09

Pluviométrie : risque de contamination induit par l'épisode pluvieux du 20 au 21/10/09. Le cumul enregistré à la station Météo France de Narbonne est de 58 mm. 0 11.20

Bande Littorale Nord de Port-la-Nouvelle

2 B

09/12/09 10/12/09

Contamination : pic de pollution (4 600 E.coli/100 g CLI) observé sur le prélèvement du 07/12/09 au point palourdes "Etang de Gruissan - Ouest"

1 11.06 Etang de Gruissan 2 B

30


6.2. Résultats REMI 2007-2008-2009

Les résultats sont présentés pour chaque zone de production classée et suivie. Ces résultats se composent de trois parties :

Un premier graphe présente les résultats bactériologiques obtenus durant les trois dernières années calendaires sur l’ensemble des points de suivi de la zone (pour le groupe considéré), chacun étant identifié par son nom. Sur ce premier graphe, les données obtenues dans le cadre de la surveillance régulière (symbole rond) sont prises en compte dans le cadre de l’estimation de la qualité.

Les données liées à des prélèvements supplémentaires (dispositif d’alerte - symbole étoile) sont indiqués.

Les symboles (ronds ou étoiles) qui apparaissent encerclés en noir permettent de visualiser les dates pour lesquelles la concentration en E. coli est concomitante à de fortes précipitations. Un cumul des pluies de deux jours consécutifs est considérée comme « fort » s’il dépasse le quantile 90%1, estimé sur les données de pluviométrie de la période considérée, en excluant les valeurs nulles.

Les symboles (ronds ou étoiles) qui apparaissent encerclés en rouge permettent de visualiser les dates pour lesquelles la concentration en E. coli est concomitante à l’événement pluviométrique majeur (cumul des pluies de deux jours consécutifs) enregistré au cours des 5 dernières années.

La deuxième partie résume sous forme d'un tableau la répartition des résultats bactériologiques obtenus sur les trois dernières années par tranche de valeurs en nombre et en pourcentage. La valeur maximale de contamination sur cette période est indiquée, ainsi que la moyenne géométrique des données de surveillance régulière.

A partir de ce tableau de répartition des résultats, la qualité est estimée à partir de l’interprétation des données suivant les seuils microbiologiques définis par le règlement (CE) n°854/2004 modifié par le règlement (CE) n° 1021/2008.

En dernière partie, un graphe présente les données mensuelles de pluviométrie pour la station météorologique la plus représentative de la zone de production. Le mode de représentation permet de visualiser les différences entre mois ; en particulier des mois atypiques pourraient ainsi être identifiés.

1 Le quantile 90 est la valeur pour laquelle 90% des données lui sont inférieures.

31


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Bande Littorale Aude - Leucate - TellinePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)

2007 2008 2009J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

230

1000

4600

Tableau des résultats : effectif et pourcentage par classe sur 3 ans (2007-2009)______________________________________________________________________________________________N <230 230-1000 1000-4600 4600-46000 >=46000 Max Moy Geo

______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

31 26

83.9

1

3.2

4

12.9

0

0

0

0

3300 26

Les prélèvements supplémentaires sont figurés sur le graphe mais ne sont pas pris en compte dans le tableau des résultats.

ESTIMATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE- Suivant le Règlement CE 854/2004 : B- Fréquence : MensuelleQualité et Fréquence sont des propositions déduites directement des résultats.

Commentaires : en 2009, la zone était classée B par Arrêté Préfectoral. La fréquence de suivi des points de la zone était mensuelle.

L'évènement pluviométrique majeur sur 2005-2009 représente un cumul de 95.8 mm sur les 2 jours précédents le 15/11/2005.

mm


0

20

40

60

80

100

Station météo de Leucate - Distribution mensuelle de la pluviométrie

Source/Copyright REMI-Ifremer, banque Quadrige / Météo France

Zone 11.24Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département

Groupe 2Surv eillance régulière Prélèv ements supplémentaires Prélèv ements après f ortes

pluies (12 mm) sur 2007-2009

32


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Filières de Fleury d'Aude - MoulePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

25 23

92

2

8

0

0

0

0

0

0

520 14



Commentaires : en 2009, la zone était classée A par Arrêté Préfectoral. La fréquence de suivi des points de la zone était bimestrielle.


mm


0

20

40

60

80

100

120

140

Station météo de Narbonne - Distribution mensuelle de la pluviométrie


Zone 11.01 Lotissement conchylicole de Fleury d'Aude


pluies (20 mm) sur 2007-2009

33


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Filières de Gruissan - MoulePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

27 26

96.3

1

3.7

0

0

0

0

0

0

270 13



Commentaires : en 2009, la zone était classée A par Arrêté Préfectoral. La fréquence de suivi des points de la zone était bimestrielle.


mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.02 Lotissement conchylicole de Gruissan


pluies (20 mm) sur 2007-2009

34


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang du Grazel - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

35 15

42.9

6

17.1

6

17.1

8

22.9

0

0

22000 268


ESTIMATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE- Suivant le Règlement CE 854/2004 : C- Fréquence : MensuelleQualité et Fréquence sont des propositions déduites directement des résultats.



mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.05 Etang du Grazel


pluies (20 mm) sur 2007-2009

35


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang de Gruissan - Ouest - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

33 14

42.4

6

18.2

6

18.2

5

15.2

2

6.1

1e+05 290


ESTIMATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE- Suivant le Règlement CE 854/2004 : D- Fréquence : MensuelleQualité et Fréquence sont des propositions déduites directement des résultats.



mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.06 Etang de Gruissan


pluies (20 mm) sur 2007-2009

36


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang de l'Ay rolle - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

35 25

71.4

6

17.1

3

8.6

1

2.9

0

0

33000 63


ESTIMATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE- Suivant le Règlement CE 854/2004 : B- Fréquence : BimestrielleQualité et Fréquence sont des propositions déduites directement des résultats.



mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.11 Etang de l'Ayrolle


pluies (20 mm) sur 2007-2009

37


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang de l'Ay rolle - MoulePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

35 31

88.6

4

11.4

0

0

0

0

0

0

650 18





mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.11 Etang de l'Ayrolle


pluies (20 mm) sur 2007-2009

38


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Parc Leucate 2 - Huître creuse Grau Leucate - Huître creusePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

36 21

58.3

9

25

4

11.1

2

5.6

0

0

22000 107



Commentaires : en 2009, la zone était classée B par Arrêté Préfectoral. La fréquence de suivi des points de la zone était bimestrielle.


mm


0

20

40

60

80

100



Zone 11.14 Etang de Leucate - Parcs ostréicoles


pluies (12 mm) sur 2007-2009

39


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang de Leucate - Est - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

27 9

33.3

11

40.7

4

14.8

3

11.1

0

0

16000 317


ESTIMATION DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE- Suivant le Règlement CE 854/2004 : C- Fréquence : MensuelleQualité et Fréquence sont des propositions déduites directement des résultats.



mm


0

20

40

60

80

100



Zone 11.18 Etang de Leucate


pluies (12 mm) sur 2007-2009

40


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Av ant port de Leucate - Sud - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

26 13

50

8

30.8

5

19.2

0

0

0

0

2900 98





mm


0

20

40

60

80

100



Zone 11.19 Port Leucate - Avant Port


pluies (12 mm) sur 2007-2009

41


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Av ant port de Leucate - Nord - MoulePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

31 30

96.8

1

3.2

0

0

0

0

0

0

280 11





mm


0

20

40

60

80

100



Zone 11.19 Port Leucate - Avant Port


pluies (12 mm) sur 2007-2009

42


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Bande Littorale Aude - Nord de Port La Nouv elle - TellinePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

35 28

80

6

17.1

0

0

1

2.9

0

0

9100 24





mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.20 Bande littorale Nord de Port-la-Nouvelle


pluies (20 mm) sur 2007-2009

43


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Bande Littorale Aude - Sud de Port La Nouv elle - TellinePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

12 9

75

2

16.7

0

0

1

8.3

0

0

12000 44



Commentaires : en 2009, la zone était classée B provisoire par Arrêté Préfectoral. La fréquence de suivi des points de la zone était mensuelle.


mm


0

20

40

60

80

100

120

140



Zone 11.21Bande littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui


pluies (20 mm) sur 2007-2009

44


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Salses - Presqu'île - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

19 12

63.2

3

15.8

4

21.1

0

0

0

0

3600 79





mm


0

20

40

60

80

100



Zone 66.01 Etang de Salses


pluies (12 mm) sur 2007-2009

45


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Salses-Leucate - Moule Salses - Presqu'île - MoulePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

34 30

88.2

3

8.8

1

2.9

0

0

0

0

1000 24





mm


0

20

40

60

80

100



Zone 66.01 Etang de Salses


pluies (12 mm) sur 2007-2009

46


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang de l'Angle - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

24 19

79.2

4

16.7

1

4.2

0

0

0

0

4000 33





mm


0

20

40

60

80

100



Zone 66.04 Etang de l’Angle


pluies (12 mm) sur 2007-2009

47


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang de l'Angle - MoulePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

27 26

96.3

1

3.7

0

0

0

0

0

0

430 11





mm


0

20

40

60

80

100



Zone 66.04 Etang de l’Angle


pluies (12 mm) sur 2007-2009

48


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Bande littorale Py rénées-Orientales - TellinePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

31 24

77.4

4

12.9

1

3.2

2

6.5

0

0

17000 31



Commentaires : en 2009, la zone était classée B provisoire par Arrêté Préfectoral. La fréquence de suivi des points de la zone était mensuelle.


mm


0

50

100

150

200

Station météo de Perpignan - Distribution mensuelle de la pluviométrie


Zone 66.17Bande Littorale de la limite départementale à Argeles sur Mer


pluies (15 mm) sur 2007-2009

49


E. c

oli

/ 10

0 g

C.L

.I.

Nature du suivi

Etang des Capellans - PalourdePoint(s) et coquillage(s) suivi(s)


230

1000

4600

46000


______________________________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________________

n

%

31 3

9.7

11

35.5

15

48.4

2

6.5

0

0

27000 860





mm


0

50

100

150

200

Station météo de Perpignan - Distribution mensuelle de la pluviométrie


Zone 66.09 Port de Saint-Cyprien : Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans


pluies (15 mm) sur 2007-2009

50


6.3. Résultats ROCCH sanitaire en 2009

Tableau 12: Résultats obtenus en 2009 dans le cadre du ROCCH sanitaire sur les paramètres chimiques : Cadmium (Cd), Plomb (Pb) et Mercure total (Hg), et seuils réglementaires.

Nom du point Espèce Cd Pb Hg % matière sèche Cd Pb Hg

mg/kg sec mg/kg frais Banyuls - Labo Arago Moule 0.74 1.9 0.106 20 0.15 0.38 0.021Etang des Capellans Palourde 0.27 1.4 0.052 23 0.06 0.33 0.012Bande Littorale - Port La Nouvelle Sud Telline 0.06 1.2 0.087 21 0.01 0.27 0.019Etang de Leucate Moule 1.17 0.5 0.111 18 0.21 0.09 0.020Etang de Bages Moule Prélèvement non réalisé Etang du Grazel Palourde 0.25 1.6 0.057 21 0.05 0.33 0.012Etang de Gruissan Palourde Prélèvement non réalisé Etang de l'Ayrolle Moule 0.59 4.3 0.122 20 0.12 0.88 0.025Etang de l'Ayrolle Palourde 0.26 1.4 0.075 21 0.06 0.29 0.016Seuils réglementaires 1 1.5 0.5

Tous les résultats acquis dans le cadre du ROCCH sanitaire en 2009 en 7 points représentatifs des zones de production de l’Aude et des Pyrénées-Orientales sont inférieurs aux seuils réglementaires (Tableau 12). Les prélèvements aux points moule de l’étang de Bages et palourde de l’Etang de Gruissan n’ont pas pu être effectués.

6.4. Evaluation de la qualité des zones classées

Le tableau de synthèse (Tableau 13) reprend l’ensemble des zones classées et suivies, le nombre de résultats obtenus en surveillance régulière. Il permet de vérifier l’adéquation du classement actuel par rapport à la qualité microbiologique estimée de la zone suivant les seuils actuellement en vigueur à savoir ceux définis par le règlement (CE) n°854/2004.

6.5. Evolution de la qualité des zones classées

Le Tableau 14 présente les résultats des évaluations de la qualité de l’ensemble des zones classées et suivies dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales au cours des dix dernières années (2000-2009).

51

Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales

Tableau 13: Evaluation de la qualité microbiologique des zones de production classées et suivies dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

Période 2007-09 (pourcentage de résultats par classe) N°

Zone Nom de la zone Grou

pe

Nombre de

données <230 230-1 000 1 000-

4 600 4 600-46 000 >46000

Classement

Qualité estimée

11.01 Lotissement conchylicole de Fleury d'Aude 3 25 92 8 0 0 0 A B

11.02 Lotissement conchylicole de Gruissan 3 27 96.3 3.7 0 0 0 A B

11.05 Etang du Grazel 2 35 42.9 17.1 17.1 22.9 0 B C

11.06 Etang de Gruissan 2 33 42.4 18.2 18.2 15.2 6.1 B D

11.11 Etang de l'Ayrolle 2 35 71.4 17.1 8.6 2.9 0 B B

11.11 Etang de l'Ayrolle 3 35 88.6 11.4 0 0 0 B B

11.14 Etang de Leucate - Parcs ostréicoles 3 36 58.3 25 11.1 5.6 0 B B

11.18 Etang de Leucate 2 27 33.3 40.7 14.8 11.1 0 B C

11.19 Port Leucate - Avant Port 2 26 50 30.8 19.2 0 0 B B

11.19 Port Leucate - Avant Port 3 31 96.8 3.2 0 0 0 B B

11.20 Bande littorale Nord de Port-la-Nouvelle 2 35 80 17.1 0 2.9 0 B B

11.21 Bande littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui 2 12 75 16.7 0 8.3 0 B provisoire B

11.24 Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département 2 31 83.9 3.2 12.9 0 0 B B

66.01 Etang de Salses 2 19 63.2 15.8 21.1 0 0 B B

66.01 Etang de Salses 3 34 88.2 8.8 2.9 0 0 B B

66.04 Etang de l’Angle 2 24 79.2 16.7 4.2 0 0 B B

66.04 Etang de l’Angle 3 27 96.3 3.7 0 0 0 B B

66.09 Port de Saint-Cyprien : Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans 2 31 9.7 35.5 48.4 6.5 0 B B

66.17 Bande Littorale de la limite départementale à Argeles sur Mer 2 31 77.4 12.9 3.2 6.5 0 B provisoire B

52


Tableau 14: évolution des évaluations de la qualité microbiologique des zones de production classées et surveillées dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales réalisées entre chaque année entre 2002 et 2009, sur des périodes glissantes de 3 années calendaires consécutives.

N°Zone Zone Production Groupe 2000 2001 2002

2001 2002 2003

2002 2003 2004

2003 2004 2005

2004 2005 2006

2005 2006 2007

2006 2007 2008

2007 2008 2009

11.01 Lotissement conchylicole de Fleury d'Aude Elevage 3 B B B B B B B B

11.02 Lotissement conchylicole de Gruissan Elevage 3 B B B B B B B B

11.03 Etang des Ayguades Pêche 2 11.04 Etang de Mateille Pêche 2

11.05 Etang du Grazel Pêche 2 ND ND C C C C

11.06 Etang de Gruissan Pêche 2 ND ND B B D D

11.11 Etang de l'Ayrolle Pêche 2 ND ND B B B

11.11 Etang de l'Ayrolle Pêche 3 ND ND B B B

11.14 Etang de Leucate - Parcs ostréicoles Elevage 3 B B B B B B B B

11.18 Etang de Leucate Pêche 2 ND ND ND B C

11.19 Port Leucate - Avant Port Pêche 2 ND ND ND B B

11.19 Port Leucate - Avant Port Pêche 3 ND ND ND B B

11.20 Bande littorale Nord de Port-la-Nouvelle Pêche 2 ND ND ND B B

11.21 Bande littorale de Port-la-Nouvelle au Grau de la Franqui Pêche 2 B B

11.24 Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département Pêche 2 ND ND B B

66.01 Etang de Salses Pêche 3 B B B B B B B B

66.01 Etang de Salses Pêche 2 ND ND ND B

66.04 Etang de l’Angle Pêche 2 ND ND ND B

66.04 Etang de l’Angle Pêche 3 ND ND ND B

66.09 Port de Saint-Cyprien : Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans Pêche 2 ND ND B B

66.17 Bande Littorale de la limite départementale à Argeles sur Mer Pêche 2 ND ND B B

* ND = nombre de données acquis au cours des 3 dernières années insuffisant pour permettre une estimation des la qualité microbiologique de la zone. * = Etude de zone

53


7. Discussion

7.1. Classements sanitaires et bilan des zones classées / suivies / exploitées

Dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, 18 zones de production, faisant l’objet de 32 classements, sont définies par arrêtés préfectoraux (Tableau 15). En 2009, 19 couples « zones/groupes » classés ont été suivis dans le cadre du REMI. Selon les données de production connues des services de l’état ou des représentants des professionnels, seuls 11 des 19 couples « zones/groupes » suivis feraient l’objet d’une exploitation effective.

Tableau 15: nombre de zones classées en A, B ou C par groupe de coquillage dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales. P=provisoire.

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Total A 5 3 8

Ap 1 1 B 12 9 21

Bp 2 2 C ou Cp

Total 5 14 13 32

Les zones pour lesquelles aucune preuve d’une réelle exploitation n’est disponible en 2009 (bons de transport), ayant bénéficié d’une surveillance REMI en 2009 sont les suivantes :

- n°11.19 « Port de Leucate – avant Port » groupes 2 et 3,

- n°66.01 « Etang de Salses » groupe 2,

- n°66.04 « Etang de l’Angle » groupes 2 et 3,

- n°66.09 « Port de Saint-Cyprien : Avant-port, chenal et plan d'eau des Capellans » groupe 2,

- et n°66.17 « Bande Littorale de la limite départementale à Argelès sur Mer ».

Parmi les 32 couples « zones/groupes » classés, 13 ne sont pas suivis dans le cadre du REMI :

- pour le groupe 1 : les zones n°11.25 « Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département », 11.24 « Bande littorale du Cap Leucate à la limite du département », 11.05 « Etang du Grazel », 11.19 « Port de Leucate – avant Port », 66.18 « Zone large du littoral du département des Pyrénées-Orientales ». Ces cinq zones classées en A pour le groupe 1 (cartes 1, 2, 3) ont été classées en A par l’Administration sur la base des résultats acquis pour les autres groupes de coquillages et du faible risque de contamination microbiologique inhérent à leur physiologie. Les données de production de ces zones ne sont pas disponibles,

- pour le groupe 2 : les zones n°11.14 « Etang de Leucate – Parcs ostréicoles », n°11.25, classées en B et non exploitées,

- pour le groupe 3 : les zones n°11.25 et n°11.26 « Site saunier de l’Ile de Saint martin de Gruissan » classées respectivement en A et Ap, les zones n°11.24, n°11.05, n°11.18 « Etang de Leucate » et n°66.18, classées en B. La surveillance de la zone n°11.26, privée, est à la

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charge du propriétaire. Pour les autres zones, aucune preuve d’une réelle exploitation n’est disponible.

Une réflexion sera menée en 2010 par l’Administration dans le cadre de la révision des arrêtés préfectoraux de classement afin de ne classer que les zones présentant un potentiel de pêche, et de restreindre la surveillance aux zones réellement exploitées et aux périodes de pêche.

7.2. Programme d’études de zones

Depuis la fin du programme d’études de zones financé en 2001 par la Région Languedoc-Roussillon, trois nouvelles études de zones ont été conduites par Ifremer à la demande de l’Administration et des Professionnels, pour étendre les classements sanitaires à l’ensemble des zones présentant un potentiel de pêche.

L’échantillonnage de tellines dans la zone de production conchylicole n°11.21 « Bande Littorale de Port la Nouvelle à la Franqui », achevé en décembre 2008, a permis d’estimer en B la qualité microbiologique de cette zone.

Afin de se préparer à un éventuel déclassement des zones de pêche de la commune de Gruissan, la prud’homie a demandé dès 2007, le classement sanitaire des zones n°11.03 « Etang des Ayguades » et n°11.04 « Etang de Mateille » pour le groupe 2. Les études sanitaires conduites de mars 2008 à mars 2009 ont permis le repérage et le suivi de gisements importants de palourdes de taille commerciale, productifs tout au long de l’année dans ces deux lagunes. Le traitement des données acquises permet d’estimer en B la qualité microbiologique de la partie Est de la lagune de Mateille, et en C celle de la partie Ouest de la lagune de Mateille et de la lagune des Ayguades, pour le groupe 2. Les résultats des analyses chimiques sont compatibles avec ces estimations de la qualité (Ifremer, 2009). Lors de la révision des classements sanitaires du département, le Préfet de l’Aude prendra en compte ces résultats pour le classement des lagunes des Ayguades et de Mateille.

7.3. Qualité microbiologique et chimique des zones de production de l’Aude et des Pyrénées-Orientales

Dans la partie suivante concernant la qualité microbiologique des zones et la conformité des classements, les commentaires se limitent à la qualité déterminée suivant les seuils réglementaires en vigueur, à savoir ceux définis par le Règlement (CE) n° 854/2004 et complétés des dispositions du Code Rural. Pour la partie chimie, les résultats sont interprétés par rapport aux seuils réglementaires fixés par le règlement (CE) n°1881/2006.

Zones n°11.01 et 11.02 - Lotissements conchylicoles de Fleury d’Aude et de Gruissan.

Comme les années précédentes, les points de prélèvement des moules des concessions conchylicoles en mer de « Gruissan » et « Fleury d’Aude » présentent en 2009 une bonne qualité microbiologique, tous les résultats sont inférieurs à 230 E. coli/100 g CLI. Ces filières en mer sont relativement éloignées des sources de contamination fécale d’origine urbaine ou agricole du littoral audois.

Les teneurs en cadmium, mercure total et plomb des moules des points « Embouchure de l’Hérault » et « Banyuls », considérés comme représentatifs de ces zones, sont inférieures aux seuils réglementaires en 2009 (Tableau 12).

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La qualité microbiologique de ces deux zones de production, estimée en B pour le groupe des coquillages filtreurs non fouisseurs (groupe 3), est stable depuis 2002, et ne correspond pas au classement administratif en A.

Zones n°11.14 – « Parcs ostréicoles de Leucate »,

Les niveaux de contamination microbiologique d’origine fécale mesurés en 2009 dans cette zone d’élevage sont comparables à ceux des années précédentes (Figure 3. 4). La zone présente des niveaux moyens de contamination, se maintenant dans la majorité des cas en dessous du seuil de mise en alerte de 4 600 E. coli / 100 g de CLI pour une zone classée B.

En 2009, un pic de pollution de 22 000 E. coli / 100 g de CLI est mis en évidence le 15/07 au point « Parc Leucate 2 », localisé dans le Sud de la zone des parcs ostréicoles. Les investigations menées par la Direction Régionale de l’Equipement (DRE/CQEL) n’ont pas permis d’identifier l’origine de la pollution. Aucun dysfonctionnement des stations d’épuration de Fitou, Leucate et Port-Leucate n’a été déclaré par les exploitants les jours précédents le prélèvement. La seconde série de prélèvement réalisée le 20/07, signe un retour à la normale.

Sur la période 2007-2008-2009, la qualité microbiologique estimée de la zone des parcs ostréicoles est B pour le groupe 3. Cette estimation est conforme au classement actuel de la zone.

L’analyse de tendance sur les données obtenues pour la stratégie de surveillance régulière (hors alerte) au niveau des deux points de suivi « huitre » de la zone d’élevage ne met pas en évidence de tendance générale significative sur la période 2000-2009.

Les teneurs en cadmium, mercure total et plomb des moules du point « Leucate » mesurés en 2009 sont inférieures aux seuils réglementaires (Tableau 12).

Zones de pêche de la lagune de Leucate : n°66.04 « Etang de l’Angle », n°66.01 « Etang de Salses », n°11.18 « Etang de Leucate » et n°11.19 « Avant Port de Leucate »

La société P2A Développement chargée de la réalisation des prélèvements REMI de coquillages en apnée dans les zones de pêche du Languedoc-Roussillon a rencontré en 2009 des difficultés d’échantillonnage des palourdes dans la lagune de Leucate en raison de la raréfaction de la ressource et plus particulièrement dans le Sud, du développement d’algues rouges.

Les résultats acquis en 2009 dans les zones n°66.01 « Etang de Salses » et n°66.04 « Etang de l’Angle » et dans le Sud de la lagune, zone n°11.18 « Etang de Leucate » et n°11.19 « Port de Leucate – avant Port » dans le Nord, sont comparables à ceux observés les années précédentes.

Les moules présentent une bonne qualité microbiologique, la majorité des résultats se situe en dessous du seuil de 230 E. coli / 100 g de CLI . Les trois dépassements de ce seuil enregistrés en 2009 sont de faible amplitude, la valeur maximale de contamination des moules atteint 430 E. coli / 100 g de CLI au point « Etang de l’Angle » en avril par temps sec.

Les profils de contamination des palourdes prélevées simultanément aux moules dans les mêmes secteurs sont plus dégradés. Ces résultats corroborent ceux des années précédentes, et témoignent des différences physiologiques de ces espèces.

Les coquillages fouisseurs du Nord de la lagune ont été impacté en juillet 2009 par la pollution fécale à l’origine de la dégradation de la qualité des huîtres en élevage. Le niveau de

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contamination des palourdes au point « Etang de Leucate » atteint 16 000 E. coli / 100 g de CLI le 22/07.

Sur la période 2007-2008-2009, la qualité microbiologique estimée des zones de production n°11.19 «Port de Leucate – avant Port», n°66.01 « Etang de Salses » et n°66.01 «Etang de l’Angle » est B pour les groupes 2 et 3. Ces estimations de la qualité microbiologique sont conformes au classement actuel en B de ces zones de pêche.

La qualité microbiologique estimée de la zone n°11.18 « Etang de Leucate » pour le groupe 2 est C car plus de 10% (11,1%) des résultats acquis en surveillance régulière dépassent le seuil de 4 600 E. coli / 100 g de CLI. Cette qualité estimée étant plus défavorable que le classement actuel en B de cette zone.

Zone de pêche n°66.09 « Plan d’eau des Capellans »

En 2009, les palourdes du Plan d’eau des Capellans n°66.09, présentent un profil dégradé de leur niveau de contamination microbiologique, deux dépassements du seuil d’alerte d’une zone B de 4 600 E. coli / 100 g de CLI ont été détectés, en janvier plus de 10 jours après un épisode pluvieux exceptionnel (cumul sur deux jours de 185 mm à la station Météo France de Perpignan) et en avril deux jours après la fin d’un épisode pluvieux représentant un cumul de 58 mm.

Sur la période 2007-2008-2009, la qualité microbiologique estimée de cette zone de production est conforme à son classement actuel en B pour le groupe 2.

Les teneurs en cadmium, mercure total et plomb des palourdes prélevées en février 2009 dans cette zone de production sont inférieures aux seuils réglementaires (Tableau 12).

Zones de pêche du complexe des étangs Gruissanais - Zones n°11.05 « Etang du Grazel », n°11.06 « Etang de Gruissan», n°11.11 « Etang de l’Ayrolle »

En 2009, comme en 2008, les zones de pêche n°11.06 « Etang de Gruissan » et n°11.05 « Etang du Grazel » ont été impactées par des épisodes récurrents de dégradation de la qualité microbiologique des palourdes, enregistrés consécutivement à des épisodes pluvieux et à des périodes sèches. Le seuil d’alerte d’une zone B de 4 600 E. coli /100 g de CLI a été dépassé dix fois dans la zone n°11.06 et 6 fois dans la zone n°11.05. Sept de ces dépassements sont enregistrés en surveillance régulière et par conséquent sont pris en compte pour l’estimation de la qualité de ces zones. Ces pollutions fécales des coquillages ont conduit le Préfet de l’Aude à interdire provisoirement la pêche, le ramassage et la mise sur le marché des palourdes pendant 75 jours dans la zone n°11.06 et 24 jours dans la zone n°11.05.

Sur la période 2007-2008-2009, la qualité microbiologique estimée des zones de pêche n°11.06 «Etang de Gruissan » et n°11.05 « Etang du Grazel » est respectivement D et C pour les coquillages du groupe 2.Le classement actuel de ces zones en B n’est pas conforme à ces estimations de la qualité.

En 2009, la commune de Gruissan a engagé une étude sur la qualité des eaux en milieu urbain afin de localiser dans la ville de Gruissan les principales sources de pollution microbiologique d’origine fécale des eaux de baignades et des zones de production conchylicole et d’établir un programme d’actions et de travaux visant à réduire les flux de pollution (Azur environnement, 2009). Les investigations et les campagnes de terrain menées dans le cadre de cette étude, complétées des résultats acquis par la commune sur le réseau d’eaux pluviales en 2006 et 2007,

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ont mis en évidence des niveaux élevés de contamination des eaux urbaines par temps pluvieux et par temps sec dans de nombreux secteurs de la ville. Deux hypothèses de contamination des eaux urbaines se dégagent de cette étude : i) des raccordements illicites d’eaux usées vers le réseau d’eau pluviale, ii) une prolifération bactérienne dans les eaux de pluie strictes lessivées et contaminées par des déjections animales, au niveau de réservoirs d’eaux stagnantes localisés dans les réseaux d’eaux pluviales. Les deux axes prioritaires d’actions proposés dans l’étude et inscrits au budget de la commune en 2010, visent à identifier et éliminer les points d’entrée d’eaux usées et les réservoirs de développement bactérien dans le réseau pluvial. Dans une seconde étape, des actions plus lourdes telles que le traitement des eaux pluviales avant leur rejet dans le milieu marin, sont envisagées.

Les profils de contamination microbiologique des palourdes et des moules de la zone de pêche n°11.11 « Etang de l’Ayrolle » sont comparables à ceux des années précédentes. Les niveaux de contamination sont significativement plus faibles dans les moules que dans les palourdes prélevées simultanément. Sur la période 2007-2008-2009, la qualité microbiologique estimée de cette zone de pêche est B pour les coquillages des groupes 2 et 3. Si la fréquence des pics de pollutions d’origine fécale, auxquels sont assujettis les coquillages de la lagune de l’Ayrolle, ne remet pas en cause le classement sanitaire actuel de la zone, il n’en demeure pas moins indispensable pour garantir la pérennité de l’activité de pêche dans cette lagune, sans fermeture épisodique, d’identifier et maîtriser les sources de pollution de ce secteur.

Zones de pêche de tellines en mer

Les quatre zones de pêche de tellines en mer classées et exploitées dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales sont suivies dans le cadre du REMI : zones n°11.20 « Bande Littorale – Nord de Port la Nouvelle, n°11.21 « Bande Littorale de Port la Nouvelle au Grau de la Franqui », n°11.24 « Bande Littorale du Cap Leucate à la limite départementale » et n°66.17 « Bande Littorale des Pyrénées-Orientales».

Ces zones présentent des niveaux de contamination faibles à moyens, se maintenant dans la majorité des cas en dessous du seuil de mise en alerte de 4 600 E.coli / 100 g de CLI pour une zone classée B. En 2009, deux dépassements de ce seuil sont enregistrés :

- en janvier dans la zone n°66.17, plus de 10 jours après un épisode pluvieux exceptionnel (cumul sur deux jours de 185 mm à la station Météo France de Perpignan),

- en février dans la zone n°11.21, par temps sec. La valeur de contamination atteint 12 000 E.coli / 100 g de CLI.

La qualité microbiologique estimée pour ces quatre bandes littorales en 2008 et 2009, respectivement sur les périodes 2006-2007-2008 et 2007-2008-2009, est B pour le groupe 2. Ces estimations de la qualité sont conformes aux classements actuels de ces zones.

En 2009, les teneurs en cadmium, mercure total et plomb ont été mesurées dans les tellines, au niveau du point « Bande Littorale - Port La Nouvelle Sud » dans le cadre du ROCCH sanitaire, les résultats sont inférieurs aux seuils réglementaires (Tableau 12).

7.4. Evolution des fréquences et des points de suivi des zones en 2010.

La fréquence de prélèvement des coquillages est adaptée au classement sanitaire (A, B ou C) de la zone et aux risques de dégradation épisodique de la qualité bactériologique de la zone classée,

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c'est-à-dire au caractère plus au moins stable de la contamination bactériologique. La méthode de détermination de la fréquence d’échantillonnage pour l’année 2010 est basée sur une approche statistique et sur la comparaison des résultats des estimations de la qualité aux classements des zones.

Les fréquences d’échantillonnage évoluent pour 3 des 15 zones suivies dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Les zones n°11.01 « Lotissement conchylicole de Fleury d’Aude », n°11.02 « Lotissement conchylicole de Gruissan, et n°11.18 « Etang de Leucate », feront l’objet d’un suivi mensuel en 2010.

Les deux points « palourdes », « Etang de Mateille - Winds » et « Etang des Ayguades - Ciné », échantillonnés dans le cadre des études de zones 2008-2009, seront suivis mensuellement en surveillance régulière REMI dès janvier 2010.

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Conclusion

Peu de données fiables sont disponibles sur la production de coquillages en Languedoc-Roussillon. Les informations récoltées auprès des organisations professionnelles et de l’Administration conduisent à une estimation de la production annuelle dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales en 2009 à 350 tonnes d’huîtres, 400 tonnes de moules, 7.2 tonnes de palourdes et 7.5 tonnes de tellines. Selon ces données, seuls 11 des 32 couples « zones/groupes » classés en A, B ou C par arrêtés préfectoraux feraient l’objet d’une exploitation effective.

En 2009, 20 points de prélèvements de coquillages filtreurs, répartis dans 19 zones de production, dont 3 zones d’élevage d’huîtres et de moules et 16 zones de pêche de moules, palourdes ou tellines, ont été échantillonnés dans l’Aude et des Pyrénées-Orientales. En 2005, seules les 3 zones d’élevage et 1 zone de pêche de moules étaient suivies. La surveillance s’est étendue progressivement à l’ensemble des zones de pêche de ces départements consécutivement i) au classement de ces zones en 2003 et 2004 par l’administration, ii) à la mise en place d’une sous-traitance de l’échantillonnage des coquillages pêchés en plongée en lagune et à l’aide d’un tellinier sur les bandes côtières. Néanmoins, malgré une amélioration de la surveillance, des difficultés persistent liées à la disponibilité de la ressource. La restriction de la surveillance aux zones présentant un potentiel de pêche et aux périodes d’exploitation effective permettrait d’optimiser de manière significative la surveillance.

Au total, 220 prélèvements et analyses ont été réalisés en surveillance régulière et en alerte dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales en 2009. Les données acquises au cours de la période 2007-2008-2009 en surveillance régulière permettent d’évaluer la qualité microbiologique des 19 zones de production suivies. La qualité microbiologique est stable pour 18 d’entres-elles, seule la zone n°11.18 « Etang de Leucate » présente une qualité estimée C pour le groupe 2 en 2009 (calculée sur la période 2007-2008-2009) alors qu’elle était en B en 2008 (calculée sur la période 2006-2007-2008). La majorité des zones est de qualité B (16/19), 2 zones sont de qualité C et 1 de qualité D. Les estimations de la qualité microbiologique réalisées selon les seuils microbiologiques définis par le règlement européen (CE) n°854/2004, sont :

o conformes aux classement sanitaires pour 14 des 19 zones suivies, à noter cependant que les zones n°66.17 « Bande Littorale de la limite départementale à Argelès-sur-Mer» et n°11.21 « Bande Littorale de Port la Nouvelle à la Franqui » sont classées en B provisoire alors que leur qualité B est confirmée depuis deux ans,

o ne sont pas conformes aux classements sanitaires pour 5 des 11 zones suivies : - n°11.01 « Lotissement conchylicole de Fleury d'Aude » et n°11.02 « Lotissement

conchylicole de Gruissan » de qualité B et classées A pour le groupe 3, - n°11.05 « Etang du Grazel » et n°11.18 « Etang de Leucate » de qualité C et classées

en B pour le groupe 2, - n°11.06 « Etang de Gruissan » de qualité D et classée en B pour le groupe 2.

Les études sanitaires des palourdes des zones n°11.03 « Etang des Ayguades » et n°11.04 « Etang de Mateille », achevées en mars 2009, ont permis le repérage et le suivi de gisements importants de palourdes de taille commerciale, productifs tout au long de l’année dans ces deux lagunes. Le traitement des données acquises permet d’estimer en B la qualité microbiologique de la partie Est de la lagune de Mateille, et en C celle de la partie Ouest de la lagune de Mateille et de la lagune des Ayguades, pour le groupe 2.

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Afin d’étendre la surveillance des métaux réglementés (cadmium, mercure total et plomb) à l’ensemble des zones de production et aux espèces réellement exploitées, quatre points de coquillages du groupe 2 ont été échantillonnés en février 2009 à la demande de la DGAL, en complément des cinq points « moule » suivis dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales dans le cadre du ROCCH. Les teneurs en métaux réglementés en 2009 sont inférieures aux seuils fixés par le règlement modifié (CE) n° n°1881/2006.

Les alertes mettent en évidence les risques de contamination ou les contaminations inhabituelles détectées sur une zone. En 2009, 27 alertes ont été déclenchées dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, dont la majorité à titre préventif. L’information immédiate adressée aux administrations locales permet la prise de mesures adaptées pour la protection des consommateurs. Quatre mesures de gestion des zones de production de coquillages ont été prises dans ce cadre par le Préfet de l’Aude, conduisant à des interdictions temporaires de la pêche, ramassage et de la mise sur le marché des coquillages de durées totales 1, 48 et 53 de jours, respectivement dans les zones n°11.21« Bande Littorale de Port la Nouvelle à la Franqui », n°11.05 « Etang du Grazel » et n°11.06 « Etang de Gruissan ».

Les zones de pêche de pêche de Gruissan et de Grazel présentent les profils les plus dégradés de contamination du Languedoc-Roussillon, leur exploitation est régulièrement impactée par des mesures de gestion et leur classement n’est pas conforme à leur qualité; la mise à jour des arrêtés de classement par le Préfet de l’Aude pourrait par conséquent conduire à un déclassement de ces zones. Un plan d’action a été mis en place en 2009 par la mairie de Gruissan pour reconquérir la qualité microbiologique de ces secteurs. Une attention particulière devra être également portée à l’évolution de la qualité microbiologique de la zone n°11.18 en 2010, menacée par un déclassement de B en C. Enfin, les professionnels exploitant les filières en mer de Gruissan et Fleury d’Aude devront s’équiper en bassins de purification pour s’adapter aux évolutions réglementaires.

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Références bibliographiques i Règlement (CE) n° 854/2004 du Parlement Européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d’organisation des contrôles officiels concernant les produits d’origine animale destinés à la consommation humaine. ii Arrêté du 21 mai 1999 relatif au classement de salubrité et à la surveillance des zones de production et des zones de reparcage des coquillages vivants. iii Règlement CE n°853/2004 du parlement européen et du conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale. Ifremer, 2009. Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole. Départements : Aude et Pyrénées-Orientales. Edition 2009. RST/LER.LR/09-005. 60p. Ifremer, 2009. Etude sanitaire des zones de production conchylicoles n°11.03 « Etang des Ayguades » et n°11.04 « Etang de Mateille ». Décembre 2009. RST.DOP.LER/LER/09.011 - 51p. Azur Environnement, novembre 2009. Ville de Gruissan. Etude pour la qualité des eaux en milieu Urbain. Rapport final.

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