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jardin DU 28 ET 29 NOVEMBRE 2015 N° 186 LES NOCTURNES DU SABLON © ARCHIVES CARTIER PARIS - PHOTO : ALBAN, COURTESY BRUXELLES, ARCHIVES DU PALAIS ROYAL Diadème Attitude Style Prince Charles Street Food

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Essentielle Focus du 28 novembre 2015

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jardinDU 28 ET 29

NOVEMBRE 2015

N° 186

LES NOCTURNESDU SABLON©

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Diadème Attitude Style Prince Charles Street Food

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w w w. p l d w. b e

A N V E R S B R U X E L L E S H A S S E LT L I È G E M E I S E N A M U R S I N T- M A RT E N S - L AT E M WA R E G E M

EXPERTISE RECONNUEET SOLIDITÉ DÉMONTRÉELA BANQUE PRIVÉE QUI INTÈGRE LE CONSEIL EN ART

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Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail   : [email protected]  /  Ont colla boré à ce numéro  : Raoul Buyle, Pierre Dragomirov, Olympe Pélissier.  /  Direction artistique et mise en page mpointproduction (Jonathan Prêteux) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected] / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey / Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

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C’est beau une ville la nuit

Si ce soir on disait qu’on avait douze ans et qu’on jouait à la princesse. Comme Sissi on mettrait sa plus belle robe pour aller au bal et un diadème sur la tête. Un bijou léger fait pour se poser sans peser, qui revient sur le devant de la scène, pour sa courbe gracieuse, sa subtilité, son art de cou-ronner un événement dont toutes les princesses rêvent de devenir un jour l’héroïne joaillière. Et quitte à rêver autant le faire franchement ! Pour-quoi ne pas porter un bijou précieux lors des Nocturnes du Sablon ? Un quartier mythique de Bruxelles qui a le chic de chaque fois se réin-venter. C’est Noël avant Noël ! Le quartier s’élec-trise, s’illumine, se glamourise, se met sur son

31 et devient gourmand. Dopés au charme, aux nouveautés et à l’énergie positive, les commer-çants, sans rien renier de leurs fondamentaux, démontrent, vitrines et petits fours à l’appui, qu’il fait bon se balader dans les rues du Sablon. L’idée des Nocturnes ? Capitaliser sur des valeurs com-munes que sont l’artisanat, la tradition et la créa-tivité. Le travail des mains et de l’esprit qui per-pétue des gestes ancestraux, certes, mais en les nourrissant de découvertes et en leur donnant un tour nouveau. Une certaine idée du luxe…sur fond de plaisirs gourmands. Venez nombreux dégus-ter les « finger foods » de quelques-uns des plus grands chefs du royaume. Des mini parts gastro-

nomiques aux saveurs insoupçonnées. D’avance on se régale dans l’ambiance qui sied le mieux à l’humeur du moment.

–Par Raoul Buyle

édito

sOMMaiRe 03 Edito04 Patrick Mestdagh 06 Nocturnes du Sablon 08 BIG against breast cancer 10 Fooding créatif 12 Eric Boschman 14 Hugues-Jean Lamy 16 Notre-Dame du Sablon 18 Elisabeth de Belgique 20 Style Prince Charles 22 Licia Mattioli 24 Dinh Van 26 Lunetier Ludovic 28 Senza Nome au Sablon 30 Pêle-Mêle

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Patrick MestdaghcOMité dU saBLON

dites-nous

Thema Sablon Nouvelle édition de « Thema Sablon » ou l’occasion de (re)découvrir les galeries spécialisées de ce quartier historique de Bruxelles – le premier d’Europe en termes de concentration de lieux consacrés aux arts premiers. L’enjeu de Thema ? Donner un sens à un territoire réel et imaginaire – celui de l’art. C’est une promenade « slow art » à laquelle sont conviés les collectionneurs et amateurs d’art. Prendre le temps d’aller à la rencontre des œuvres, avoir des échanges avec les galeristes.Du 26 au 29 novembre, de 11h à 21h

BambouC’est le thème de l’exposition organisée dans la galerie de Patrick Mestdagh dans le cadre de Thema Sablon. Une cinquantaine d’objets très « nature », la plupart très anciens, forcément eth-niques, qui rendent hommage à un prodige de la nature – le bambou - qui inspire et sert l’être humain depuis des millénaires. Et cela sur tous les continents de la planète, sauf l’Antarctique. Instrument de peintre ou bâtisseur de cathé-drales, il est également une base alimentaire pour les uns et outil, ornement voir source d’inspiration pour les autres. C’est un voyage fait de surprises et d’étonnements qui s’ouvre à nous.29 Rue des Minimes à 1000 Bruxelles - www.patrickmestdagh.be

Depuis 5 ans, l’antiquaire Patrick Mestdagh et le maître-chocolatier Pierre Marcolini président au Comité du Sablon. Ensemble ils ont la volonté de faire vivre ce « Quartier des Arts et du Com-merce » très orienté également vers les « métiers de bouche ». Surtout veillent-ils à ne pas tomber dans une « muséification » du Sablon. Il s’agit avant tout d’un lieu commerçant, dynamique, en phase avec son époque. Sans être résidentiel, il y a aussi des gens qui vivent ici. Disons que c’est un quartier vivant plus qu’un quartier de vie, précise Patrick Mestdagh. Quel est le rôle du Comité du Sablon ? Patrick Mestdagh : Ce Comité est formé de la majorité des commerçants qui animent les rues et la place de ce quartier. Un quartier « Art de vivre » à forte identité dans lequel se retrouvent des métiers très différents. Des antiquaires, des galeristes, des restaurateurs, des chocolatiers, mais aussi des artisans, des enseignes de luxe, et viennent de s’installer tout récemment rue Ernest Allard un jeune lunetier haut de gamme (Ludovic) qui travaille sur mesure et le barbier Bayer & Bayer rue Stevens. Le quartier réputé

(à tort) plutôt conservateur, attire également de nouveaux petits commerces branchés comme Pistolet Original ou cette nouvelle boutique (My Be Pop) située rue de Rollebeek qui propose une trentaine de pop-corn différents. Décliné en blanc, camel, noir avec une touche d’or, le charme de ce nouveau concept-store s’inscrit parfaitement dans la tradition du Sablon où qua-lité et élégance sont les maître-mots. Notre rôle est d’assurer le développement de ces maisons en intervenant en tant qu’interlocuteur privilégié, notamment auprès des pouvoirs publics. Qu’en est-il du prestige de ce quartier réputé « haut de gamme » ? Quand Armani a quitté le Sablon, on a cru au déclin du quartier… On avait tort ! Ceux qui sont partis ont été remplacés par des enseignes aussi prestigieuses. Certes, la Rue Joseph Stevens et la Rue de Rollebeek sont actuellement « en cherche d’identité », dirons-nous. Mais cela évolue favorablement avec notamment l’arrivée prévue du maître-chocolatier liégeois Darcis. Tout juste constate-t-on que le flux piétonnier a un peu diminué au Sablon, alors qu’il a augmenté dans le haut de la Ville.

Il partage avec son épouse Ondine (qui fait des bijoux magnifiques) l’une

des plus jolies galeries du Sablon. Antiquaire, spécialisé en armes, bijoux

et ethnographie des continents non-européens, il est aussi co-Président du

Comité du Sablon et s’enthousiasme quand il parle de son quartier. Sa

mission ? Elaborer une stratégie collective complémentaire de la stratégie individuelle

de chacun. —

Par Raoul Buyle

Galerie Patrick et Ondine Mestdagh

Avez-vous à vous battre contre l’invasion des boutiques de souvenirs et autre fastfoods ? Très honnêtement, non. Même si nous n’avons pas le pouvoir d’interdire telle ou telle marque de s’ins-taller au Sablon, nous sommes plutôt à l’abri de ce genre de vitrines racoleuses et des néons de la grande distribution low cost. D’abord parce que ce n’est pas le genre du quartier et que les proprié-taires n’ont aucun intérêt à dénaturer le Sablon en louant leur pas de porte à ce genre de marques, ce qui reviendrait à dévaluer leurs biens. Et puis, ici, la « masse critique » n’est pas assez importante pour ce type de commerce, pas assez de passage grand public…même si nous ouvrons le dimanche. On privilégie la qualité pas la quantité. Qu’en est-il du projet de parking ? Rien n’est envisagé à terme. Le paradoxe est que, si en effet le parking actuel en surface n’embellit pas la Place du Sablon, les commerçants militent néanmoins pour son maintien. Car engager de gros travaux à long terme (pour augmenter la capacité de parking de 10 à 15%) pourrait être très domma-geable, économiquement parlant j’entends, pour les petits commerces (indépendants) du quartier.

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event

Du jeudi 26 novembre au dimanche 29 novembre inclus, l’Association du « Quartier des Arts et du Commerce » présente ses désormais mythiques Nocturnes (organisées en association avec Culinaria Agency). Au programme de ces jours de fête : délicates décorations lumineuses, guirlandes dans les arbres, calèches, tapis rouges, champagne et animations colorées un peu partout dans le quartier. Les quelque 150 commerçants, antiquaires et galeries d’art ouvrent leurs portes jusqu’à 23h pour offrir au public la chance de partager avec eux un moment convivial et décontracté, mais également de profiter pleinement d’un quartier historique au charme indéniable. Ainsi chaque commerçant fait une proposition festive ces soirs-là, et des « points satellites » servent de pause agrémentée d’une bière et d’un roadbook sur le parcours.

A découvrir également quelques-uns des plus beaux « Belgian Designers Christmas Trees » créés pour l’Association BIG against breast cancer. Ainsi vous pourrez admirer (et peut-être proposer préalablement une enchère) le sapin de Noël créé par Clio Goldbrenner dans la nouvelle boutique du jeune lunetier Ludivic. La Galerie de Patrick et Ondine Mestdagh accueille la création de l’architecte Glenn Sestig, Costermans celui de Stella McCartney, Dinh Van celui créé par Edith Dekyndt. Chez My Be Pop (nouvelle boutique de popcorn gourmet sans OGM aux saveurs multiples) celui d’Elvis Pompilio, dans la Galerie Lebeau celui du plasticien Hans Op De Beeck et chez le joaillier Leysen celui de l’orfèvre anversoise Nedda El-Asmar. Ce weekend, entre art et gastronomie, le quartier brillera de mille feux.

Chez WittamerPour les Nocturnes, Wittamer, en sa qualité de pionnier sur la place du Grand Sablon (depuis 1910), propose un atelier de décoration de pièce montée encadré par Michaël Lewis-Anderson, son chef pâtissier-décorateur. 2 ateliers par soir (les 26, 27 et 28 novembre) de 19h30 à 20h et de 20h30 à 21h. Cette création collective sera offerte à la famille Royale en guise de cadeau (Inscription sur place).

A The Mercedes HouseDu jeudi au dimanche : Concert jazzy de 19h à 21h (jeudi Urban Colours, vendredi trio Xamafra, samedi Léo Nocta). Samedi : Welcome 2016 by Henri PFR (20h–23h). Dimanche : Welcome kids avec des animations gratuites pour les enfants en présence de Saint-Nicolas (13h-17h). Avec cocktails exclusifs et Pop-Up Shop (bjoux Ole Lyngaard, Melissa Kandiyoti, vêtements La Dress, design Architexture-Carton, Christopher Coppers).

Chez Marcolini Séance de dédicace du livre « Cacao » en présence de Pierre Marcolini, samedi 28 novembre de 14h à 17h. Le maître-chocolatier sera présent le dimanche 29 novembre entre 14h et 15h à la Manufacture, pour un atelier / dégustation des recettes de son dernier livre.

Chez HolemansEmblème précieux de la joaillerie belge depuis près d’un siècle, Holemans réécrit son histoire au Sablon. Une Maison qui reste fidèle à ce qui a fait sa bonne réputation : le travail d’atelier et le style Art déco. Depuis décembre dernier, Holemans a retrouvé un écrin digne de sa réputation, au 4 Place du Grand Sablon. Un anniversaire à célébrer lors des Nocturnes…

A La Bonne Heure Recherchez la bicyclette DoDo (Pomellato) sur le parcours des Nocturnes et vous découvrirez où elle vous portera. Surprise ! Venez également découvrir la collection de joaillerie danois Ole Lynggaard Copenhague à La Bonne Heure, mais aussi à The Mercedes House où une expo est installée.

Venez nombreux durant ce weekend aux Nocturnes du Sablon ! 4 jours de fête avant

les Fêtes durant lesquels les meilleurs chefs du pays vous proposeront un programme gastronomique haut en couleur, sous une

formule de « walking restaurant ». Des « roadbooks powered by Audi A4 » sont mis

à votre disposition et proposent plusieurs itinéraires et surprises pour vous guider dans les ruelles du Sablon. Une belle occasion de (re)découvrir le quartier, ses commerçants et

son histoire, tout en vous imprégnant de cette atmosphère festive.

— Par Pierre Dragomirov

Quoi de neuf ?Les nocturnes du sabLon !

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philanthropie

180.000 EUR ! C’est la somme d’argent récoltée au cours des deux premières éditions des Belgian Designers Christmas Trees au profi t de BIG against breast cancer. Cet argent sert à faire avancer la recherche contre le cancer du sein mais aussi à améliorer la qualité de vie des patientes et renforcer la coopération médicale et scientifi que à travers le monde, s’enthousiasme le Professeur Martine Pic-cart, Oncologue Belge de renommée internationale, Chercheuse et Présidente de l’Association BIG against breast cancer. Sur une idée originale de Marie-Christiane Marek, éminente journaliste de mode parisienne, The Belgian Designers Christmas Trees réunit pour la 3e année consécutive les plus grands noms de la mode, du design mais aussi de l’Art contemporain made-in-Belgium pour réinterpréter le traditionnel sapin de Noël selon leur vision et leur univers créa-tif. Des personnalités belges dont le talent a large-

Lutter contre le cancer du sein est une cause qui nous concerne tous. La recherche scientifi que est donc essen-tielle pour trouver de meilleurs traitements et réduire très favorablement le risque de mortalité. Et qui dit recherches, dit moyens nécessaires. –Par Raoul Buyle

Le sapin selon Elvis Pompilio

3 questions à Elvis Pompilio La raison de votreparticipation ? Je connais beaucoup de femmes qui luttent contre cette maladie. Cela me touche. Je les sou-tiens. Et BIG against breast cancer (dont le siège social est à Bruxelles) est le plus grand réseau mondial de recherche.Le sapin de Noël ? Une jolie tradition, surtout pour les enfants.Votre création ? Un sapin plein de surprises et de cadeaux ; il est constitué de boites à chapeaux empilables comme une poupée russe…qui contiennent chacune un couvre-chef.

ment dépassé nos frontières. Ont répondu présent : le styliste Raf Simons, le modiste Elvis Pompilio, la designer Nedda El Asmar, le plasticien Hans Op de Beeck, l’architecte Glen Sestig, les créateurs A.F.Vandevorst, Clio Goldbrenner, Edith Dekyndt, Kœn Vanmechelen, Maison Ullens, Muller van Severen, Oli-B, Olivier Dwek, Somey…et, en Spe-cial Guest, Stella McCartney dont on connait l’impli-cation depuis toujours dans la lutte contre le cancer du sein, une maladie qui a emporté sa maman, la chanteuse Linda McCartney. Leurs œuvres originales sont à découvrir du 20 au 27 novembre 2015 à la Galerie RIVOLI, 690 Chaussée de Waterloo à Uccle (Bascule), ainsi que du 26 au 29 novembre durants les Nocturnes dans certaines galeries et boutiques du Sablon. Ainsi chez le Lunetier Ludovic vous pouvez admirer le sapin de Clio Goldbrenner, chez Patrick Mestdagh celui de l’architecte Glenn Sestig, chez Costermans

celui de Stella McCartney, chez Dinh Van celui créé par Edith Dekyndt, chez My Be Pop celui d’Elvis Pompilio, dans la Galerie Lebeau celui de Hans Op De Beeck et chez Leysen celui de Nedda El-Asmar. Avec la possibilité de proposer préalablement une enchère pour acquérir l’œuvre de votre choix.

BELGIAN DESIGNERS CHRISTMASTREES

Professeur Martine Piccart : « Les recherches d’hier contre le cancer du sein ont donné naissance aux traite-ments d’aujourd’hui et conduiront aux remèdes de demain. »

Le sapin selon Stella McCartney

Les « sapins » seront vendus aux enchères le lundi 30 novembre 2015, lors d’une soirée de Gala à The Hotel Brussels. Cette soirée débu-tera sous le signe de la gastronomie belge par un « dîner à 6 mains » réalisé par des chefs étoi-lés tels que Stéphanie Thunus (Au gré du vent à Seneffe, une étoile), Pierre Balthazar (The Restaurant à Bruxelles), Viki Geunes (‘t Zilte au MAS d’Anvers, deux étoiles), sans oublier Marc Ducobu, maître pâtissier à Waterloo et l’un des meilleurs ambassadeurs du chocolat belge. Infos www.BIGagainstbreastcancer.org

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fooding

Les Nocturnes du Sablon ce sont aussi les plai-sirs épicuriens du bien manger. Nommée au Ministère des Affaires culinaires : l’asbl Culinaria. Parce que manger ensemble est la seule vraie communication qui compte, les chefs (belges) vous invitent à leur table en interprétant pour vous le haut de gamme de l’abondance, du jus, du mœlleux, du croustillant, de la générosité et de la convivialité. L’idée : chaque jour, quatre chefs, certains étoi-lés d’autres pas, invitent les gourmands et les gourmets sur la place du Sablon à déguster de bons petits plats et découvrir leurs dernières créations en version « finger food ». Un moment festif et convivial, ouvert à tout le monde. Entre Culinaria et ses chefs, il y a la volonté affichée de faire découvrir le panorama singulier de la cuisine belge d’aujourd’hui, nous dit Janine

Andrieu Delille (dans son livre « La Cuisine Belge de Terroir » aux Editions de L’Octogone). Au plus proche du goût de notre époque, Culi-naria fait la promotion du nouveau dynamisme de la cuisine belge en créant, avec ses chefs, le « premier foyer d’agitation culinaire », terre wal-lonne et terroir flamand confondus, réunissant en un seul lieu les grandes figures et les jeunes talents, porte-drapeau d’une nouvelle identité gastronomique belge. Les chefs se donnent carte blanche pour repousser les limites de leurs talents, réinterpréter en version mini les plats populaires avec des herbes et des jus méconnus, innover avec la quintessence des produits de nos artisans, Ardennes voisines, Pajottenland d’à côté ou Polders d’en face, réin-venter la recette du Nord qui a son équivalent au Sud et réciproquement.

A propos d’Alex JosephAlex Joseph est originaire de Californie. A 30 ans, il vient d’être élu Meilleur jeune chef du Benelux en remportant la finale belge du San Pellegrino Young Chef 2015. Il affrontera en juin à l’Exposition Universelle de Milan les vainqueurs des autres régions. Il arrive chez Rouge Tomate en 2009 et y restera. Alex apprécie les producteurs passionnés qu’il rencontre chez nous et dit de la Belgique qu’elle a de la chance d’avoir une gastronomie « qui vit ». Sa cuisine se veut contemporaine et saisonnière, et met en avant les fruits, les légumes et les produits de la mer.

Dites-nous Bart De Pooter « Mes parents cultivaient des légumes dans leur jardin et abattaient eux-mêmes leurs bêtes. Lorsque j’avais 7 ans, j’ai abattu un porc avec mon oncle. J’ai aussi appris très jeune à plumer des poulets. Bien manger était donc une évidence avec ces superbes produits sous la main. » Saveurs et émotions, ce sont les maîtres-mots de la cuisine de Bart De Pooter. C’est certainement sa curiosité, son hyper créativité, sa « faim de nouveauté » et l’apprentissage continu qui lui ont valu sa deuxième étoile. Nommé chef de l’année 2012 par le guide Gault & Millau Benelux.

Qui est Brœs Tavernier ? Brœs Tavrenier est le fils du ministre « vert » Jef Tavernier. Son éducation en hôtellerie classique, ses spécialisations en chocolat et pâtisserie et ses passages dans de nombreuses maisons, dont les célèbres De Karmeliet et Hof Van Cleve, ont fait de lui un exceptionnel travailleur, passionné, voué cœur et âme à la cuisine des produits locaux et de saison.

Au Sablon, il n’y a pas que les antiquaires et les galeries d’art, il y aussi tous les métiers de bouche, restaurants, terrasses à la mode, chocolatiers, pâtissiers. Sur place, durant les Nocturnes, des dégustations de quelques-uns des plus grands chefs du pays vous sont proposées (à 9€/plat). Nous vous conseillons vivement de venir profiter de l’événement dès les heures d’ouvertures ! Les tic-kets « dégustation » sont disponibles à la foodbank ou en prévente. Petite faim ou grande fringale ? Budget réduit ou dîner faste ? Cuisine bourgeoise ou envie d’ailleurs ? Qu’importe, passons à table !

—Par Pierre Dragomirov et Olympe Pélissier

ce soir chic,

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Un petit camion transformé en cuisine (pro-fessionnelle) nomade : le concept du food truck est une nouvelle alternative gourmande sur laquelle on compte. On aime, mieux, on dévore ! Au volant de leur véhicule, des chefs sillonnent les villes et proposent aux passants des spécialités avec des produits frais pour un repas équilibré, rapide et peu cher…ce qui n’est pas antinomique. À Bruxelles, ces restau-rants ambulants sont déjà une poignée à rouler leur bosse sur les places et les marchés. Tour de piste de ces pros de la gastronomie mobile. Nos préférés : El Camion, le premier gourmet food truck bruxellois, sillonne les rues de la capitale depuis 7 ans. Le concept ? De la gas-tronomie ambulante vantant des produits bio, locaux et de saison à bord d’un ancien cabinet dentaire ambulant. Le chef Joël Geismar (à la

La Bonne Nouvelle C’est un rendez-vous qui se tiendra à Bruxelles, dans la vitrine du 4 Place De Brouckère, du 5 au 16 décembre prochain. Organisé conjointement par MAD Brussels, le Studio La Bouche et le Master Food Design, ce concept s’articule autour de workshops, installations, tables rondes et rencontres avec des artisans et des experts issus du secteur du Food Design. Durant 12 jours, “La Bonne Nouvelle“ ques-tionnera comment design, sciences, technologie et art peuvent se rencontrer et donner un éclairage nouveau sur la cuisine, conjuguée au futur comme au passé. Un vrai plongeon dans la cuisine du futur, version « total respect » pour la Terre et pour l’homme.Infos & Programme www.madbrussels.be - www.studiolabouche.com

Boco Bistrot Presto Nouveau à Bruxelles. L’idée ? Un repas de chefs étoilés…en bocaux. Tout est né de la volonté des frères Vincent et Simon Ferniot de créer une forme de restauration nouvelle qui réponde avant tout à leurs propres exigences de qualité et de goût. Une restauration « fast food » de saison, savoureuse, équilibrée et abordable, servie dans de jolis bocaux de verre transparent, à consommer sur place ou à emporter au boulot ou chez soi. Le prix moyen d’un repas complet (entrée-plat-boisson ou plat-dessert-boisson) se situe autour de 15 euros. Les recettes Boco sont créées par une sélectiown de grands chefs français et chefs-pâtissiers. Viennent de rejoindre la « bande à Boco » les Belges Pierre Wynants et Lionel Rigolet de Comme Chez Soi et Paul Wittamer himself. Boco Bruxelles, 521 avenue Louise www.boco-be.com

Boco

tête de la nouvelle it-cantine ixelloise « Garage à Manger ») élabore des grands classiques « fait camion » : bocadillo d’agneau confit, cocotte de cochon fermier, pain perdu frit mozza bio et tartufata, Chien Chaud à la mayo aux cèpes et asperges. Et Il Sapore Della Dolce Vita, le food truck bruxellois les plus girly du moment. Tout a commencé il y a deux ans, quand Clara et Eliza-betta, les deux italiennes à l’origine de ce bar à Piadina, décident de troquer leur CDI à Bologne contre une vie de bohème à bord d’un camion jaune poussin. Au menu : du transalpin pur jus, pour toutes les heures de la journée. Ce repaire joliment bobo sillonne les principaux marchés du sud de Bruxelles dont celui de la Place van Mee-nen à Saint-Gilles et le samedi matin à Flageywww.elcamion.bewww.facebook.com/ilSaporeDellaDolceVita

SAMEDI 28 NOVEMBRE de 12h à 23hLes Chefs présents :– Gilles Joye du Restaurant Marcus* – Bart De Pooter du Restaurant Pastorale**– Pierre Balthazar de The Hotel– Alex Joseph de Rouge Tomate DIMANCHE 29 NOVEMBRE de 12h à 17hLes Chefs présents : – Clément Petitjean & Monia Aouini du

Restaurant La Grappe d’Or *– Brœs Tavernier du Restaurant ‘T Vijfde Seizœn– Carl Gillain du Restaurant L’Agathopède– Giovanni Bruno du Senzanome*

PRÉVENTES Pour 35 EUR (+ 1 EUR de frais de réservation), le passeport permettra aux plus gourmands d’entre vous de vivre pleinement l’expérience gastronomique. Ce dernier comprend :– Un apéritif proposé par Leffe avec une

dégustation de fromages– 4 dégustations gastronomiques proposées

par nos chefs

www.culinariasquare.com/tickets

on dîne au Sablon !

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spectacle

Eric Boschman

WinE man shoW

Le Goût des Belges Eric Boschman est également écrivain. Ses digressions littéraires à propos de la blanquette de veau, du vol-au-vent et des chokotoff valent les meilleurs éditoriaux du monde. Dans son livre Le Goût Des Belges (tome 1 et 2), l’auteur nous de gastronomie belge, fut-elle « industrielle ». Non, la cuisine belge ne se limite pas aux moules-frites et au waterzooi. Il y a aussi les chicons au gratin, les boulettes sauce lapin, le stoemp-saucisse, le potjesvlees, les oiseaux sans tête, les speculoos, les Tuc ou le Pastador. « Puisque, paraît-il, plus rien n’unit les Belges, il fallait trouver ce qui nous réunit encore : les Chokotoff, les gaufres, les mellocakes, les couques suisses, le filet américain… Car Le Goût Des Belges, ce sont d’abord des souvenirs, des odeurs, des goûts dont les belges (qui ont été enfants avant d’être des flamands ou des wallons) se souviennent. »

Making ofDavid Ghysels (Hakuna Matata) est à l’initiative de cette mémo-rable photo réalisée par Serge Anton à la demande des Châteaux & Domaines Castel (dont on peut discerner quelques bouteilles de Château Barreyres et de Château Tour Prignac jonchant le sol) pour les 50 ans d’Éric Boschman. Le shooting ne s’est pas fait sur la scène du Théâtre Le Public comme prévu mais dans le showroom Aquamas qui a mis l’une de ses baignoires à dispo-sition. Une « Dip » remplie de vin rouge… et d’eau tiède pour éviter l’hypothermie. Et Éric de préciser qu’il fume un cigare millésimé, un Behike 1952 de Cohiba, sans doute le meilleur cigare du monde.

Figure emblématique du paysage gourmand bruxellois, sommelier reconnu, il représente la vague alternative de l’œnologie moderne. Mieux, Eric Boschman nourrit un amour fou et com-municatif pour le divin breuvage. Un homme-orchestre capable de vous parler d’un vin avec emphase et enthousiasme, à vous expliquer ce qu’il y a vraiment dans votre assiette, à vous séduire avec une culture étonnante, à vous raconter une blague (salace) tout en faisant réfé-rence à la dernière expo qu’il a vue, au livre qu’il a lu ou à la conférence qu’il a donnée. Un bon vivant, un Rabelaisien, un vrai clown, diront ses nombreux amis. Un homme sensible et raffiné,

vous confieront ceux qui le connaissent un peu mieux. Drôle, il l’est assurément. Irrévérencieux, sans aucun doute. Corrosif voire provocateur, certainement, mais jamais méchant. Sa devise : In vino veritas. « Dans le vin la vérité », une locu-tion latine attribuée à Pline l’Ancien qui aurait muté d’une culture à l’autre. En chinois ne dit-on pas que « Après le vin, la parole vraie », et dans le Talmud babylonien on trouve la maxime, « Vient le vin, sort le secret ». C’est également dans l’Histoire des hommes qu’Éric Boschman puise les bases de son « Wine Man Show », un savant mélange de stand up, de dégustation et de conférence. De faits histo-

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riques en anecdotes personnelles, à travers ses divagations et ses fulgurances, l’auteur nous fait voyager – avec humour - dans les origines du vin, de la Grèce au Liban, en faisant un léger détour par les vignobles du Chili ou d’Argen-tine (ce qui permettra au spectateur, le verre à la main, découvrir des vins de cépages exotiques) et revenir ensuite en Europe. De dégustations en dégustations, le divin breuvage envahit dou-cement nos âmes et nous emporte avec lui dans ses mystères.

Ni Dieux ni Maîtres mais du rouge : la messe est dite ! En cette période trou-blée où l’obscurantisme et le fanatisme tentent de déstabiliser notre société, venez nombreux vous ouvrir l’esprit et vous rafraichir à la source du spectacle d’Éric Boschman. On rit, on s’amuse même beaucoup, on apprend, on se pose des questions, on déguste, au sens propre comme au sens figuré, et on part à la rencontre d’un monde fasci-nant, celui du vin. —Par Raoul Buyle

Où ? Au Théâtre Le Public à Saint-Josse, les 10, 11, 12, 17, 18, 19, 26 et 31 décembre 2015 à 19h www.theatrelepublic.be - www.ericboschman.be

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Parce qu’on voulait un vrai bar, des bandes de copains, des cadres sans cravate, des artistes en plein doute, des rugbymans, des hockeyeurs, des fashion victims, des amis djs ...

Parce que l’on voulait un rendez-vous cosmopolite pour y amener tes copines, ton boss, tes collègues, ton prof de gym, ta secrétaire ...Parce qu’on voulait des burgers de fou, des tapas, pouvoir manger sans allerau resto ...

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un métier, une passion

Le saviez-vous ? La Chambre Royale des Antiquaires de Belgique est la plus ancienne chambre d’antiquaires du monde. Fondée en 1919, elle regroupe tous ceux qui pratiquent leur métier dans le respect d’un code éthique offrant aux collectionneurs et aux acheteurs un label de qualité et toutes les garanties nécessaires lors de leurs achats ou ventes. Par ailleurs la Chambre vise à donner à la Belgique la place qu’elle mérite dans le négoce international. Elle fut à la base de la création, en 1935, de la Confédération Internationale des Négociants en Œuvres d’Art (CINOA) à laquelle appartiennent une vingtaine de pays européens mais aussi les USA, l’Afrique du Sud, le Nouvelle-Zélande. www.antiques-chamber.be – www.cinoa.org

La première question que tout le monde se pose : pourquoi une telle concentration d’antiquaires dans le quartier du Sablon ? A l’origine, le Sablon est une colline sablonneuse située au sud des remparts de Bruxelles. Tout au long de son his-toire, ce quartier, concentré autour d’une grande place rectangulaire, connaitra de nombreux mar-chés. Un marché aux chevaux, suivi d’un marché au foin (qui donna son nom à la rue de la Paille), un marché aux chiffons et même un marché aux légumes. Mais c’est avec la création du marché des antiquaires, en 1960, que le Sablon prend sa véritable dimension. 1958, l’antiquaire Georges Van de Weghe demande au curé de Notre-Dame du Sablon la permission d’étaler ses gravures à la sortie de la messe. Le curé lui propose de grouper plusieurs marchands d’antiquités. Après des mois de démarches, l’autorisation des Autorités arrive

enfin. Le dimanche 3 avril 1960, sous un soleil radieux, 17 pionniers inaugurent le premier marché des antiquités du Sablon. Succès ! Quelles sont les qualités à posséder pour devenir antiquaire ?Hugues-Jean Lamy : La passion, l’intuition, la rigueur, l’exigence, si possible dans une spécialité bien précise. Il faut savoir se rendre « incontour-nable » sur le marché. Précisons que ma vision du marché n’est pas une vision belgo-belge, elle est internationale. La qualité indispensable également est la connaissance. D’où la fréquentation assi-due des bibliothèques, musées, mais aussi des brocantes, des « déballages », des salles de vente. Partout où il y a possibilité de « toucher » l’objet. Il ne faut pas compter ses heures, certains mar-chés commencent à 3h du matin ! Il ne s’agit pas d’une qualité mais il est important aussi d’avoir une réserve d’argent car, contrairement aux autres commerçants, nous accumulons un stock que nous ne sommes pas certains de vendre. Et si nous ne vendons pas, nous ne pouvons plus acheter. Parfois, cela va prendre des années pour vendre une antiquité. Vous parlez de « spécialités », vos acheteurs sont-ils aussi très spécialisés ? En effet. L’anti-quaire doit rechercher le client qui recherche l’ob-jet. Par exemple, une très belle faïence chinoise datant du XIIe siècle, à vendre plus de 500.000 euros, ne peut s’adresser qu’à un amateur de cette période, capable de comprendre que c’est un modèle unique. Sans doute se comptent-ils

De lui, on ne sait finalement pas grand-chose. Hugues-Jean Lamy est un homme réservé, un sinologue distingué qui pousse l’élégance jusqu’à la discrétion. Tout juste sait-on qu’il vient d’être nommé à la Présidence de la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique. Rencontre. —Par Raoul Buyle

sur les doigts d’une seule main… Raison pour laquelle notre marché, c’est la planète ! Quelles sont les principales revendications des antiquaires du Sablon ? Notre métier est en grande mutation, il se mondialise. Aussi atten-dons-nous un soutien de la Ville qui soit plus pré-sent, notamment en matière de sécurité et d’ac-cessibilité. Il faut aussi que les Autorités belges prennent bien conscience que le marché de l’art est un marché mondial et que l’enjeu économique est important. Nous sommes en pleine crise et les goûts des clients ont changé. Comment vous adaptez-vous à ce changement ? Avec la crise, on fait très attention à ce qu’on achète, car l’antiquaire finance lui-même son stock. Peut-être évitera-t-il les œuvres trop classiques et recherchera-t-il des objets plus décoratifs ou des objets vraiment exceptionnels, uniques. Heureusement, en matière de goût, les antiquaires du Sablon proposent une marchandise vraiment très diversifiée, ils ont un éventail très large…ce qui étonne tous ceux qui découvrent ce quartier pour la première fois. L’effet positif des Nocturnes du Sablon ? Il est certain que les retombées économiques ne sont pas les mêmes pour un chocolatier que pour un antiquaire. Mais j’ai la conviction que parmi tout ce monde, enthousiasmé par cette fête, beau-coup vont regarder les vitrines, et certains revien-dront ultérieurement et prendront le temps. Et, alors là, peut-être l’un d’entre eux nous achètera une œuvre d’art ou un meuble ancien.

L’esprit sabLonHugues-Jean Lamy

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Arrivage d’antiquités d’Angleterre, de France, de Belgique et de Suède

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patrimoine

Romane, gothique, néo-gothique, Art déco, moderniste…les églises de Bruxelles se déclinent à choix multiple. Parmi les plus belles, Notre-Dame du Sablon est dédiée à la Vierge (miracu-leuse). Son style gothique flirte avec la flamboyance et, aujourd’hui encore, le bâtiment superbement rénové reste le point de départ de la partie religieuse de l’Ommegang. Visite guidée. —Par Pierre Dragomirov

C’est mon église préférée à Bruxelles, il y a une lumière exceptionnelle qui lui donne une ambiance (presque) mystique, surtout que la pierre est blanche et que jaillissent les rayons du soleil. Ce précieux exemple de l’épanouissement de l’Art ogival flamboyant en Belgique doit sa beauté à la gilde des arbalétriers de Bruxelles qui la bâtit au XVe siècle. Elle s’élève à l’emplacement d’un ora-toire beaucoup plus ancien construit à cause d’une « légende ». L’histoire met en scène une fileuse de laine, la dénommée Beatrice (Bæt) Sœtkens, une sorte de « Jeanne d’Arc bien de chez nous », qui entendit des voix. En 1348, la dévote vit apparaître la Sainte Vierge lui intimant de faire le nécessaire pour transporter sa statue (en bois) de la cathé-drale d’Anvers à Bruxelles où les fidèles devraient être plus empressés à son égard. Béatrice alla donc dérober l’objet précieux à la barbe du sacris-tain qui en voulant la poursuivre fut changé en sta-tue de sel. Protégée par la Vierge, Beatrice charge la statue sur une barque et remonte l’Escaut, puis la Senne jusqu’au port de Bruxelles. La nouvelle

A voir L’église abrite deux chapelles construites en 1651 ; elles se situent de part et d’autre du chœur. La chapelle de droite est dédiée à Saint Maclou et, celle de gauche, à Sainte Ursule. L’accès de ces deux chapelles est somptueusement décoré par différentes sculptures exécutées en marbre par les plus grands artistes de l’époque, Luc Fayd’herbe et Gabriel Grupello. Au centre de la nef, nous découvrons une chaire de vérité due au ciseau du maître Marc de Vos, sculpteur bruxel-lois (1697). A sa base, les symboles des 4

évangélistes. Ils portent la Tribune ornée d’un médaillon de la Vierge et l’Enfant entouré de ceux de St Thomas d’Aquin et de St Thomas de Villeneuve. De chaque côté, deux statues de St Paul, à gauche, et St Augustin à droite. A proximité de la chaire, une plaque en marbre rappelle que Paul Claudel venait chaque jour prier à cet endroit alors qu’il était en poste diplomatique à Bruxelles en 1930. L’église abrite aussi de nombreux monuments funé-raires de très grande qualité notamment celui de Flaminio Garnier, véritable chef-d’œuvre de la Renaissance.

Les vitraux Les vitraux de l’église du Sablon sont de toute beauté. Ils furent détruits une première fois lors d’une tempête de grêle le 25 mai 1513, puis une nouvelle fois en 1763. Le plus beau se trouve dans le chœur de l’abside et représente les armoi-ries des archiducs Albert et Isabelle qui furent les protecteurs de l’église au cours de leur règne. On attribue quelques vitraux actuels (1861) à un vitrailleur brugeois. D’autres datent du XXe siècle comme le vitrail consacré à la guerre 14-18 attribué à Ganton-Dufouin.

L’orgue JacquesNotre-Dame du Sablon donne un nouvel élan à ses activités musi-cales, notamment lors des litur-gies. Des petits groupes et/ou des solistes vocaux et instrumentaux se produisent aux offices et aux concerts. Et la Fabrique d’église a fait construire un deuxième orgue entre deux colonnes de la nef, ce qui assure aux musiciens un excellent rendu acoustique, et à l’assistance une plus grande proximité.

Heures d’ouverture La messe est célébrée tous les jours à 18h. Samedi et dimanche, à 18h, la messe est chantée (orgue + soliste) avec une messe supplémentaire le dimanche à 12h. Schola grégorienne le premier dimanche du mois. Sacre-ment de réconciliation : tous les jours de 16h30 à 17h45. L’église se visite tous les jours de 9h à 18h30 (19h samedi et dimanche).

La Légende de

se propagea rapidement à Bruxelles. Béatrice fut reçue en grande pompe par le Duc Jean III de Bra-bant en personne et les magistrats de l’époque. Les arbalétriers, des gens de guerre de la ville, furent chargés d’installer le précieux butin dans la chapelle du Sablon. La chapelle fut transformée en église beaucoup plus importante pour accueillir les pèlerins. La Vierge Miraculeuse du Sablon devint, tout comme Saint Michel en était le défenseur, la grande protectrice de la ville de Bruxelles et devint la sentinelle de la cité contre les périls du dehors et la gardienne de son autonomie. De là naquit une procession lustrale menée chaque année par les arbalétriers qui se transformera en « Ommegang », impressionnant cortège historique qui se perpétue encore de nos jour et qui part toujours de Notre-Dame des Victoires du Sablon. Construite au débit du XIV siècle, l’église prend des dimensions majes-tueuses grâce à ses superbes vitraux. On y trouve le tombeau familial de la famille Turn und Tassis (Tours & Taxis), princes originaire de Bergame et maîtres des Postes dans l’empire des Habsbourg, qui en a financé la construction.

notre-dame du SabLon

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hommage

Platine pratique Le platine permettait de fabriquer des montures et des sertissures aussi minces que solides, voire quasi invisibles. Cette discrétion de l’armature du bijou assurait aux diamants l’intégralité de leur éclat, ce qui n’était le cas ni de l’argent ni de l’or.

Style guirlande Entre 1900 et 1914, le style guirlande est une création majeure de Cartier et c’est par son rayonnement que la réputation de la Maison va se construire. Louis et ses frères vont ainsi créer une succursale à Londres en 1902, puis à New York en 1909. En 10 ans, Cartier acquiert une réputation unique, couronnée par l’obtention de plus de 15 brevets de fournisseur offi ciel des cours d’Europe.

Dans un monde où, jusqu’à la Première Guerre mondiale, la monarchie est le système le plus naturel de gouvernement, colliers, broches et diadèmes affi rment le prestige, la richesse et la puissance d’une dynastie régnante. Le diadème à rinceaux d’Elisabeth, reine des Belges, née duchesse en Bavière, est un exemple magnifi que de ces joyaux créés spécialement pour les têtes couronnées. Pour alléger les bijoux en diamant, Cartier sera le premier à utiliser le platine pour ses montures. Une vraie petite révolution tant d’un point de vue technique que stylistique ! Créé par Louis Cartier en 1910, ce bijou en dentelle de diamants taille brillant est très représentatif du style « guirlande », véritable estampille de la mai-son. Attiré davantage par la tradition que par l’Art Nouveau, très à la mode à cette époque, Cartier va s’évertuer à mettre le diamant en valeur, s’atta-chant à diminuer l’importance de la monture et des accroches, et étudiant d’autres méthodes de sertissage afi n d’alléger ses bijoux. Cette tech-

nique pionnière dans les années 1900 permet une extrême fi nesse d’exécution, avec des créations d’une grande délicatesse, donnant une impres-sion de légèreté inédite. Ce bijou historique a été acquis par la reine Eli-sabeth un an après son accession au trône. Elle le portera souvent, tantôt de façon classique, tantôt de façon plus moderne, en bandeau, sur le front, selon la mode des années 20. On la verra ainsi parée lors du mariage de son fi ls ainé Léopold avec la princesse Astrid de Suède ainsi que, bien des années plus tard, en 1960, lors du bal orga-nisé pour le mariage de son petit-fi ls Baudouin avec doña Fabiola de Mora y Aragon. Au décès de la souveraine, en 1965, le joyau sera hérité par son fi ls ainé l’ex-roi Léopold III et ne rejoindra donc pas la cassette royale de la reine Fabiola. Dès lors le bijou n’apparaîtra presque plus en public sauf à des occasions privées, porté par la princesse de Réthy lors d’un bal en Allemagne donné pour les fi ançailles d’une princesse de Prusse. Quelques

Il y a 50 ans s’éteignait la plus anticonformiste des reines d’Europe. Se souvient-on encore du diadème Cartier, emblématique du style guirlande du joaillier parisien, que la souveraine aimait porter. Un bijou royal, fabuleux, qui connaitra un destin pour le moins contrasté. —Par Raoul Buyle

années après le décès de son époux, la princesse Lilian décide de vendre le précieux diadème lors d’une vente aux enchères chez Christie’s à Genève en 1987 ; il sera racheté par Cartier pour intégrer sa collection privée. Depuis il est réguliè-rement montré lors d’expositions.

LE DIADÈME D’ÉLISABETH, REINE DES BELGES

Diadème « Rinceaux » en platine, un diamant de

forme coussin, diamants ronds de taille ancienne,

serti millegrain, réalisé par Cartier Paris en 1910

pour la reine Élisabeth ; Collection Cartier.

nique pionnière dans les années 1900 permet une extrême fi nesse d’exécution, avec des créations d’une grande délicatesse, donnant une impres-

Ce bijou historique a été acquis par la reine Eli-sabeth un an après son accession au trône. Elle le portera souvent, tantôt de façon classique, tantôt

années après le décès de son époux, la princesse Lilian décide de vendre le précieux diadème lors d’une vente aux enchères chez Christie’s à Genève en 1987 ; il sera racheté par Cartier pour intégrer sa collection privée. Depuis il est réguliè-rement montré lors d’expositions.

D’ÉLISABETH, D’ÉLISABETH, DES BELGES

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Info ou intox ? Dans le quotidien « La Capi-tale », le journaliste Pierre Nizet affi rme que le diadème aurait été volé par les Nazis lors de la guerre 40-45 et se serait retrouvé dans le coffre d’une banque à Berlin. Un général sovié-tique l’aurait ensuite ramené à Moscou et l’au-rait remis à Nikita Khrouchtchev qui le restitua à la reine Elisabeth pour qui il avait de la sym-pathie. A la fi n de sa vie, Elisabeth de Belgique avait effectué plusieurs voyages en Pologne, Union Soviétique, Yougoslavie et Chine, ce qui lui avait valu le surnom de « Reine rouge »…au grand dam du gouvernement belge.

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Neutralisez toute concurrence…

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style

Vestiaire princierDes ensembles coordonnés blazer et pantalon de flanelle grise, cos-tumes à rayures tennis, prince-de-galles, tweed et gabardine beige. Pas de costumes en lin, trop froissable à son goût, mais du coton d’Egypte en été. Des chaussettes assorties au pantalon, non aux chaussures. Des caleçons, pas de slips. Quant aux chemises, uniquement de la popeline de coton, avec cols italiens parfaite-ment repassé qui ne rebiquent pas.

Tie of Wales Pour les cravates, le prince aime les motifs et les nœuds discrets (jamais le « nœud Windsor »), sauf lorsqu’il s’agit des cravates de ses vieux régiments ou de ses clubs. La plus courante est celle de Buckingham, à grandes bandes rouge et bleu entre-coupées d’un filet jaune bouton d’or. Ses montres : une Rolex Bubbleback en or, une Cartier Santos sur cuir ou une Patek Philippe Calatrava.

Royal bathroom Charles se rase à l’ancienne avec un blaireau et du savon à barbe de chez Trumpers, utilise un after-shave « Woods of Windsor » ou « Hammam Bouquet » de Penhaligon’s, s’asperge d’eau de toilette n°89 de Floris, discipline et fait briller ses cheveux avec la lotion Coronis de Trumpers. Même ses pyjamas bleus sont confectionnés sur mesure par Turnbull and Asser.

Il semble avoir reçu le « chic » en héritage. Accusé tour à tour d’être vêtu comme un « curé de cam-pagne » et d’être l’homme le mieux habillé du monde, le prince Charles compte parmi ses ancêtres deux rois du dandysme, Edouard VII et le Duc de Wind-sor. Mais est-il réellement un homme élégant ? Le drame de l’élégance britannique c’est d’être furieusement à la mode. Aussi faut-il affirmer d’emblée, au risque de dénoncer les faux dévots : une certaine anglomanie, de retour en Belgique parmi les bcbg (l’équivalent des Sloane Rangers anglais) est parfois un détournement, voire une corruption de ce que porte un véritable élégant d’Outre-Manche. Il faut donc se méfier de ce qu’on croit être anglais, tant il est vrai que le ber-ceau du dandysme a exporté le meilleur et le pire : le bon goût sans âge et des déguisements aléa-toires. Au demeurant, le look branché fait d’excen-tricités chromatiques et de motifs emphatiques destinés à hyperboliser la tradition s’est (définiti-vement ?) insinué dans le paysage occidental. Un univers cher à Sir Paul Smith (anobli par la Reine depuis 2001) et récemment encensé par le Bri-tish Fashion Council. Etre classique, sobre et un rien foufou, semble être la devise des nouveaux « british dandys ». Comme si le Prince Charles et le « djeune » de base de Carnaby Street avaient trouvé un gentleman agreement…avec la modes-tie et le flegme (britannique) qu’on lui connaît.

Eloge de la fleur à la boutonnière. Comme His Royal

Highness nous revient l’envie d’accrocher une fleur (fraîche) au revers de son veston. Une petite excentricité so british bienvenue

en ces temps de coquetterie assumée. Etre à la fois dandy

et gentleman farmer, c’est ça le « style Prince Charles ».

—Par Pierre Dragomirov

My tailor is rich

LE STyLE PRinCE CHARLES Peut-être est-il nécessaire de préciser que Charles ne suit pas la mode, il possède son propre style, simple et traditionnel. En un mot, terriblement british. Pourtant, prisonnier de son rôle, il a su, peu à peu, se construire une image plus désinvolte, suivant en cela l’exemple de son modèle, Lord Mounbatten qui fut aussi son grand-oncle. Ce dernier lui a fait découvrir ses bonnes adresses londoniennes entre Savile Row et Jermyn Street, lui apprenant comment choisir une popeline chez Turnbull and Asser ou appré-cier les cashmeres que lui présente son tailleur Peter Johns. Chez Johns and Pegg ou chez Gieves and Hawkes, les deux maisons qui ont le label de « fournisseur du prince de Galles », Charles commande (sur mesure) des costumes croisés, coupés plutôt près du corps, carrés aux épaules et dotés de grandes poches renforcées dans lesquelles il a la curieuse manie de toujours fourrer ses mains (quand il ne les croise pas der-rière le dos). Seule fantaisie princière, Charles exige cinq boutons sur la manche frappés de son « cimier », trois plumes d’autruche, qu’il porte éga-lement sur sa chevalière à l’auriculaire gauche, autrement dit le petit doigt…jamais en l’air quand il boit le thé !

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bijoux

A propos de Howards Dans le quartier du Sablon se trouve l’ambassadeur du style italien en matière de joaillerie, bijouterie et accessoires à Bruxelles. Depuis des siècles, l’Italie est reconnue comme un grand pays d’orfèvrerie et de joaillerie, où les artisans sont passés maîtres dans la confection du bijou. Toute l’audace, la création et l’originalité des grandes maisons de joaillerie sont mises en lumière dans un écrin harmonieux et accueillant. La maison Howards vous séduira avec des bijoux d’une grande originalité, parfois exceptionnels car uniques, mais toujours de bon goût et d’une grande féminité. La créativité et le style des bijoux de Mattioli, Marco Bicego, Centoventuno, Casato, Moraglione et de nombreuses autres maisons seront les meilleurs antidotes à la monotonie de la vie quotidienne.

Femme d’action La réussite de Mattioli a donné naissance à d’importants partenariats notamment avec Cartier, Tiffany ou Gucci. Mère de deux enfants, Licia Mattioli a été nommée à la Présidence de l’Unione Industriale de Turin, elle est Présidente de la Federorafi (Fédération Italienne des Orfèvres, Argentiers, Bijoutiers et Fabricants). Elle a également ouvert une Galerie d’Art, à Turin, pour promouvoir le travail de jeunes artistes italiens, peintres, plasticiens et designers.

L’or est à la base de ses créations. Licia Mattioli aime voir ses bijoux vivre et bouger, ravir et sur-prendre. Raison pour laquelle ils s’agrémentent souvent d’une touche d’exotisme raffi née : nacre, bois d’ébène, corail ou de pierres semi-pré-cieuses. Inutile de chercher la faille, Licia, avo-cate de formation, entrepreneur par vocation, dirige à la suite de son père la marque joaillière éponyme et a été nommé Présidente de la Fédé-ration Italienne des Orfèvres, Argentiers, Bijou-tiers et Fabricants (Federorafi ). Autant dire que la belle Milanaise ne chôme pas ! Depuis presque 20 ans elle a choisi de démo-cratiser l’or et le diamant sans jamais leur faire perdre leur aura de glamour. Séduire, jouer de sa féminité, illuminer un regard. Voilà comment Licia conçoit le rôle d’un bijou. « Mattioli », du nom de ses

3 QUESTIONS À LICIA MATTIOLIQuels est le concept des bijoux Mattioli ? Ce sont des bijoux de créateurs ; ils sont à la

fois précieux et très portables. Mes bijoux

sont faits pour être portés, pas pour rester

dans un coffre !Le style Mattioli ? Du

haut de gamme artisanal et créatif sur fond de

culture « Less is more ». La tendance actuelle

étant un retour aux bijoux italiens des années 80.

Existe-t-il une « femme Mattioli » ? Moi ! Plus

sérieusement, nous n’avons jamais voulu

d’icône, ni d’égérie. La « femme Mattioli », c’est

toutes les femmes. Nous avons toujours

eu cette mentalité de l’accessibilité à tous.

Collection Rugiada Chalcedony

Derrière les bijoux Mattioli il y a l’incandescente Licia. Une italienne dynamique, pleine de talents, qui aime créer de joyaux portables pour elle et pour les autres femmes. Elle s’inspire de l’art, de l’histoire et de la nature, et dessine des créations qu’on aimerait toutes porter. A découvrir durant les Nocturnes du Sablon chez Howards.—Par Olympe Pélissier

propriétaires Luciano Mattioli et sa fi lle Licia, prend naissance en 2000, suite au rachat en 1995 de la société joaillière Antica Ditta Marcchisio créée en 1860, à Turin, qui reçut des autorités de la ville le fameux poinçon « 1 TO » (un gage de qualité et d’ancienneté). La marque s’inscrit donc dans l’illustre lignée de la tradition joaillière italienne tout en se démarquant d’un classicisme trop clin-quant grâce à une gestion (familiale) audacieuse et un processus continu d’innovations techniques. Aujourd’hui, à Turin, les ateliers Mattioli (où l’on travaille l’or depuis la fusion du lingot jusqu’à la pièce fi nie) sont devenus une référence du genre. La marque vend ses créations un peu partout en Europe, aux Etats Unis et en Asie. Rien qu’en Belgique, elle compte une quinzaine de points de vente, dont Howards Jewelers au Sablon.

D’UNE FEMME À UNE AUTRE

LICIA MATTIOLI Collection Puzzle

Collection Yin Yang

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Depuis 1922, la Maison Holemans célèbre l’Art Joaillier à travers des collections précieuses fabriquées dans la plus pure tradition joaillière. Depuis un an, au 4 Place du Grand Sablon, l’Atelier s’expose au regard des visiteurs…

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La collection Gabrielle exprime le lien éternel que l’amour tisse entre deux êtres grâce à une élégante maille pavée

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Les Essentiels rassemblent des pièces élégantes faites pour illuminer le quotidien. De l’or, des diamants, quelques pierres fines se posent sur la peau et révèlent leur charme gracieux.

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4 Place du Grand Sablon | 1000 Bruxelles | +32 (0) 2 538 83 11 | [email protected] | www.holemans.com

Depuis 1922, la Maison Holemans célèbre l’Art Joaillier à travers des collections précieuses fabriquées dans la plus pure tradition joaillière. Depuis un an, au 4 Place du Grand Sablon, l’Atelier s’expose au regard des visiteurs…

A l’heure où la ville scintille, la Joaillerie Holemans célèbre le premier anniversaire de son nouvel écrin à grand coup de carats.

Art Déco Pendentif serti d’un saphir et de diamants, 7500€

Gabrielle Bague « Vintage » sertie d’un saphir et de diamants, 7200€

Les Essentiels Boucles d’oreilles « à la folie » en diamants, 3100€Bagues « à la folie » en diamants, 2000€ et 1700€

La collection Art Déco s’inspire du célèbre mouvement éponyme. La matière est travaillée tout en légèreté grâce à des découpes symétriques. En résulte une série de bijoux graphiques à l’élégance intemporelle.

La collection Gabrielle exprime le lien éternel que l’amour tisse entre deux êtres grâce à une élégante maille pavée

de diamants qui se décline au fil des inspirations.

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jubilé

50 ans de création ! Métissé d’un père vietna-mien et d’une maman bretonne, Jean Dinh Van (88 ans) entre chez Cartier en 1946, où pen-dant 10 ans il apprend dans la grande tradition le métier d’artisan joaillier. Début des années 60, la mode change. Courrèges décline la mini-jupe à l’infi ni, Cardin crée la première ligne de vêtements unisexes et Yves Saint-Laurent invente le prêt-à-porter de luxe. La femme s’af-franchit de certains carcans et Jean Dinh Van rêve d’autre chose. Si la mode descend dans la rue pourquoi la joaillerie ne sortirait-elle pas des coffres ? Le trublion immortalise ses pre-mières idées en 1965. S’éloignant du dessin traditionnel pour privilégier l’approche épurée du design, il réinvente le bijou précieux et s’af-fi rme du même coup comme l’esprit libre de la joaillerie. Son premier succès ? Une bague en or jaune à la silhouette carrée où s’inscrivent côte à côte deux perles de couleurs diffé-rentes. Créé pour Pierre Cardin, le modèle est distribué dans les magasins du couturier. Le style Dinh Van est né.Le concept du fermoir « menottes » naitra d’un porte-clefs, en 1976. Jean Dinh Van, toujours à la recherche du bijou simple et facile à por-ter, fl irte avec l’astuce en créant « le porte-clefs menottes », fondé sur le principe de la sépara-tion en un tour de main d’un jeu de clés. Il saura ensuite transformer cet heureux hasard en une réussite puisqu’il va faire de ce fermoir un bijou à part entière qui est encore un « best-seller » de la maison. Loin d’une joaillerie d’apparat, il propose un luxe intime et spirituel et insuffl e un profond renouveau dans le monde de la joaillerie. Il opère alors une véritable rupture en travaillant des pierres ornementales et en créant des bijoux aux formes épurées, simples et dépouillées, avec cette ingénieuse capacité à faire sortir un objet de valeur de la matière brute. Les créations Dinh Van répondent à une double logique : celle de la simplicité et de l’ex-ceptionnel. Ainsi, le bijou sort de son carcan traditionnel et poussiéreux, du cadeau osten-tatoire et précieux. Un luxe intimiste, un luxe pour soi.www.dinhvan.com

3 QUESTIONS À THIERRY VASSEUR, DG DE DINH VANComment expli-quez-vous le suc-cès de Dinh Van ? Un juste équilibre entre audace et dis-crétion. Et la volonté permanente de

surprendre, de penser différemment, de ne pas faire comme les autres.Comment Dinh Van écrit son histoire aujourd’hui ? La maison a été fondée sur l’idée de faire des-cendre le bijou dans la rue. Nous n’allons pas nous mettre à

la Haute joaillerie aujourd’hui ! La pré-cieuse simplicité de nos bijoux a su traver-ser les générations.Quels sont les projets à venir ? Dinh Van poursuit son déploiement en Europe, notamment en Espagne, et ouvre des boutiques

au Moyen-Orient. 2016 sera marqué par les 40 ans des « Menottes » et le lancement d’un nou-veau design. Et nous continuerons l’explo-ration de nouveaux matériaux au-delà de l’or, de l’argent et du carbone que nous travaillons déjà.

SUR LES TRACESDE JEAN DINH VANAnnées 60, Dinh Van fait fi gure de précurseur. Sa bague à deux perles, blanche et noire, stigmatise une nouvelle philosophie dans le luxe : des bijoux précieux dépourvus de tout artifice superfétatoire. Un souffl e jeune qui réveille l’univers compassé de la joaillerie et donnera naissance à la mythique « menotte » en or fi n. Success story.—Par Raoul Buyle

Précieuse punaise En 1970 Dinh Van fait un cadeau à son meilleur ami graphiste. Doté d’autant de fantaisie que de sens pratique, il a l’idée de décliner une simple punaise (en fer blanc) en or, gravant en son nom au centre. La collection punaise est née ! Elle se pare aujourd’hui d’un diamant.

Bijou sur cordonDinh Van sera le premier à proposer un bijou en or porté sur un simple cordon en coton ou un lacet en cuir. Véritable phénomène, le bracelet sur cordon sera repris par tous les autres joailliers.

Pi créatif Dans les années 2000, Dinh Van invite deux esprits libres a réinterpréter le Pi Chinois. Milan Vukmirovic (co-fondeur de Colette) associe l’onyx et l’agate à ce disque mythique. Et Lapo Elkann (héritier Fiat) choisit la fi bre de carbone et le diamant noir pour sublimer le Pi.

Bague Deux Perles ; 1965

Pendentif Pi Chinois sur cordon en cuir

Chaînette (de lavabo ) en or avec menottes.

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Vente, Montage & Restauration de luminaires

16, rue de la tulipe - 1050 BXL - Tél. (02) 512.47.63 - www.art-et-lumiere.com - PARKING CLIENTÈLEOUVERTURE : du mardi au vendredi de 10h à 18h30. Samedi de 10h à 16h. Fermé le lundi

Située à Bruxelles, rue de la Tulipe, Art et Lumière, maison fondée en 1927, vous propose la vente de tous types de luminaires. Nous disposons d’un atelier de fabrication pour vous permettre de créer sur mesure votre abat-jour et de restaurer tous vos luminaires: Lustres, Appliques, Lanternes, Liseuses, Eclairage de tableaux, Eclairage extérieur...

Un choix en magasin que vous ne trouverez nulle part ailleurs: couleurs, tissus, matières, tout est fait selon vos envies, pour harmoniser vos luminaires avec votre intérieur.

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La rentrée littéraire en live !

Une Foire unique en son genre consacrée aux auteurs et éditeurs belges. Une centaine d’auteurs belges en interview et dédicaces, dont 25 Prix littéraires, 30 maisons d’édition et des milliers de livres et BD vous y attendent ! Une foire pour tous les âges et pour tous les goûts !

Thème: L’Audace… dynamique, créative, courageuse, amoureuse, ludique…C’est ce que cette 13ème Foire du Livre Belge se propose d’illustrer. A travers l’actualité littéraire de nos auteurs, on parlera d’histoire, de politique, d’art, d’amour, d’architecture, d’internet, de musique, de polar, de poésie, de théâtre, de héros de romans comme de résistants, d’humour comme de cuisine, de cinéma comme de BD, d’Europe, de Congo et de Belgique bien sûr et les jeunes ne seront pas oubliés.

Il sera question des Nobel féminins, de Christophe Colomb, de Thomas More, de Benoît Poelvoorde, d’Edith Cavell, des splendeurs de Marly, de ville verticale, de Germain et nous etc. Pour vous en parler : les auteurs que vous aimez, des Prix littéraires ou des stars de la BD, dont la Princesse Esmeralda, Didier Reynders, Jean-Pol Baras, Jacques De Decker, Jean-Baptiste Baronian, Jean-Marie Piemme, Alain Berenboom, Valentine de le Court, Thierry Bosquet, Philippe Samyn, Michèle Goslar, Marc Ysaye, Barbara Abel, Hugh Boudin, Emmanuel Debruyne, Geneviève Damas, Jean Jauniaux, Daniel Charneux, Véronique Biefnot, Francis Dannemark, Corine Jamar, Valérie Cohen, Françoise Lalande, Daniel Charneux, Juan d’Oultremont, Jérôme Colin, Alain De Kuyssche, Gérald Watelet, Hugues Dayez, Alain Poncelet, JacPé, Fred duBus, Jacques Sondron, Frédéric Jannin et tant d’autres…

Les débats porteront sur l’audace d’éditer, l’édition pour les jeunes, la traduction des lettres belges et leur exportation. Un rendez-vous pour tous à ne pas manquer.

Jacqueline RousseauxPrésidente de la Foire

Horaires: Vendredi 27/11 de 17h à 21h30:17h. Ouverture des stands.18h30. Séance d’inauguration.Soirée des Prix littéraires. Remise du Prix Cognito.25 auteurs primés s’adressent à vous.

Samedi 28 et dimanche 29/11 de 10h à 18h30: Interviews d’auteurs, dédicaces, débats.

Programme complet sur www.ccu.beCentre Culturel d’Uccle

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Avec la collaboration des libraires

et le soutien de

WE 27-28-29 Novembre 2015BelgeFoire Livredu

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—26—

artisanSans doute est-il le dernier lunetier

sur mesure de Bruxelles. Tout récemment installé au Sablon, Ludovic

(Elens) perpétue un savoir-faire très ancien, gardien d’une tradition en Haute Lunetterie lui ayant conféré

le titre de « Maitre d’art ». Durant les Nocturnes, il nous ouvre

(en musique !) les portes de son atelier qui gagne à être vu.

—Par Raoul Buyle

Lunetier Ludovic

l’écart temporal et le massif crânien, de même que la saillance des joues et l’écart pupillaire, sont aussi analysés pour permettre un confort absolu. Pris en compte, ces traits naturels ins-pirent une forme singulière de monture, la vôtre. Suite à cela Ludovic dessine d’abord le modèle à la main, procède à la « mise à visage » et, suite à votre acceptation, il le fabrique dans son atelier de la rue Ernest Allard. À l’instar d’un grand cou-turier, chaque paire de lunettes est le fruit de la rencontre entre le client et l’artisan. Tout le façonnage est effectué à la main de telle sorte que chaque monture « prenne la lumière » avec une profondeur inégalable. Ludovic travaille la matière pour mieux adapter l’épaisseur, les effets de couleur afin d’obtenir la finition vou-lue. Puis chaque paire de lunettes est polie à la main, au tampon, en respectant un à un chaque biseau et facette de l’objet. Comptez entre 6 et 30 heures de travail manuel consacré à chaque mon-ture. Pour la livraison, un délai variable selon le modèle créé est à prévoir entre 5 et 12 semaines. Entre autres avantages : un service après-vente garanti à vie et votre nom gravé dans la branche de vos montures. Pour les essayages Ludovic compte deux ou trois rendez-vous. Le premier est le plus long, il comprend aussi le contrôle de vue et le choix des verres. Le second comprend la « mise à visage ». Le troisième prévoit les derniers ajustements et la livraison.www.lunetierludovic.be

voir et etre vuPas de signe ostentatoire et pourtant elles sont reconnaissables. Les lunettes sur mesure de Ludovic (Elens) ont ce je-ne-sais-quoi d’origi-nalité et de précision qui souligne parfaitement le regard et rehausse la personnalité du visage. Forcément ce sont des lunettes qui vous vont bien ! Ici, tout est possible, mais rien n’est laissé au hasard. Vous êtes libre de vous laisser guider parmi les standards de la maison ou vous pou-vez vous faire réaliser des lunettes à votre (dé)mesure dans la matière et la couleur de votre choix. Principalement en acétate (de cellulose) ou en corne (de buffle). L’écaille de tortue ? Non, précise Ludovic, d’abord parce qu’il faut une for-mation très particulière « d’écailliste » que je n’ai pas et puis la vraie écaille de tortue est deve-nue un matériau très rare et très précieux qui nécessite des autorisations spéciales. Précisons qu’après des études à Anvers en optique et en optométrie, Ludovic a reçu une formation (type compagnonnage) de « Meilleur Ouvrier de France Lunetier » à Morez, dans le Jura. Une fois le modèle et la matière choisis, il convient de prendre les mesures du visage de chaque client selon un processus précis. En effet chausser l’anatomie d’un visage est le métier de base d’un lunetier. Ludovic travaille souvent sur base d’une photo de votre visage. Celui-ci est passé au crible, reprenant la ligne de sourcil naturellement mais aussi la moindre ride sous l’œil qui « durcit » le regard. Les angles du nez,

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Directeur : David Michels

Théâtre Royal des Galeries

LA REVUE des Galeries

DU 2 DÉCEMBRE 2015 AU 24 JANVIER 2016

Mise en scène : Bernard Lefrancq et David Michels

Décors : Francesco Deleo

Costumes : Ludwig Moreau et Fabienne Miessen

Lumières : Laurent Comiant

Chorégraphies : Kylian Campbell

Réalisation musicale : Bernard Wrincq

Bernard LefrancqMarc De Roy

Angélique LeleuxPierre Pigeolet

Anne ChantraineMaïté Van Deursen

Perrine Delers Marie-Sylvie Hubot

Frédéric CeliniKylian Campbell

etFabian Le Castel

TRG-Revue2016_235xH160.indd 1 24/11/15 14:37

Page 28: Essf 20151128 essf full

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restaurant

Manger est l’occasion d’une fête. Une fête gour-mande, riche et généreuse, qui se conjugue avec le verbe « mieux être » et les saveurs du marché. Au Senzanome, c’est l’Italie, la Sicile en particulier, que l’on vient retrouver jusque dans ses pastas. Une table de famille (Giovanni et sa sœur Nadia) en version raffinée, aux parfums de basilic, d’herbes fraîches et d’huile d’olive. Sobriété, subtilité et tradition, légèreté et inventivité, sont à la carte de ce restaurant étoilé (un macaron au guide Miche-lin et distingué « Meilleur italien de l’année 2012 » au Gault&Millau) qui vient de quitter les Halles de Schærbeek (où il était installé depuis 25 ans) pour ouvrir Place du Petit Sablon. Sous la houlette du décorateur Pierre Bourgeois, Giovanni fait de cette ancienne maison de maître (du XVIIe siècle) un petit bijou au décor épuré et élégant, où il peut exprimer tout son talent dans une nouvelle cuisine, que dis-je, un laboratoire conçu à sa (dé)mesure. Au service de l’essence de la cuisine transalpine, si franche et si simple, Giovanni laisse le produit, rien que le beau produit occuper le devant de la scène.Cuisine italienne ou cuisine Sicilienne ? Giovanni Bruno : Ma cuisine est à la fois person-nelle et faite de grands classiques de notre cuisine familiale d’origine sicilienne et des produits qu’on trouve là-bas. Beaucoup de plats empruntés à la gastronomie italienne, du Nord au Sud, des plats revisités et adaptés au goût du jour et à ma façon de faire, s’inspire de ce que nous faisons en Sicile et de ses produits. Ma cuisine s’inscrit dans un certain respect de la tradition sans jamais craindre l’audace. Parlez-nous de la « meilleure huile d’olives (bio) du monde ».Les olives de mon domaine de Caltanissetta, en Sicile, sont des « offrandes de la Nature ». Et donnent en effet la meilleure huile ! Pour un restaurateur bien se fournir est une ques-tion de volonté. J’ai du mal à entendre les argu-ments de ceux qui parlent de pénurie. Un cuisinier qui est soucieux de qualité finit toujours par trouver tout ce qu’il veut. La vraie cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont. Si vous deviez inviter un ami à déjeuner, que lui proposeriez-vous ? Quelques-unes des recettes qui ont fait la réputation du Senza-nome. Un Spaghetti alla Bottarga (œufs de thon

Salsiccia moda CiprianiPlusieurs fois dans l’année, Valérie Lepla de Pistolet Original (au Sablon) invite un chef de renom à revisiter une recette pour ce petit pain si belge. Dernier en date : Giovanni Bruno de Senzanome. Au menu, un pistolet fourré à la « sal-siccia » simplement poêlée (sau-cisse pur porc maturée parfumée aux graines de fenouil) avec de la roquette, quelques copeaux de Grana Panado, une pincée de fleur de sel et de la sauce Cipriani faite maison. Un vrai délice…à savourer avec les doigts. www.pistolet-original.be

Moderato cantabileSeul l’homme d’esprit sait man-ger ! A deux ou entre amis, papo-ter, palabrer, refaire le monde, l’assiette pleine d’idéal et le verre à la main. Un verre de vin italien. Ici, pas moins de 500 grands crus dont les cépages riment avec Gaja, Sassiscaia, Brunello, Chianti, sans oublier les vins de Montepul-ciano, d’Ombrie et de Sicile. Un cave d’excellente maison et les coups de cœur du patron.

pressés en saumure), aglio, olio et peperoncino, par exemple, ou, mieux encore, un filet de bar cuit au four, tomates de Pachino et câpres de Pantel-leria. Et, pour commencer, tout simplement, une Caprese à ma façon, avec de la mozzarella di buf-fala que je fais venir directement de chez un petit producteur bio en Campanie, servie avec un coulis et un sorbet de tomates, des grappoli Corbarino, gorgées du soleil de ma Sicile natale.

Le bonheur

Fraîchement réinstallé au n°1 Place du Petit Sablon, Senzanome, l’une des meilleures tables (étoilées) italiennes de Bruxelles, fait partie de nos adresses coup de cœur. Il faut dire que Giovanni Bruno, c’est la générosité même venue de Sicile, l’esprit de famille… et le plus savoureux risotto de la ville !—Par Olympe Pélissier

des produits vrais

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pêle-mêle

Après 30 ans de métier, le fauteuil Montana, le bureau Shaker ou la table Architecte sont devenus des « classiques » de Flamant, comme les lettres d’un alphabet avec lesquelles le fabricant (belge) de meubles compose ses décors. A découvrir : la nouvelle édition inspirée de 17 ambiances inspirées de l’indéniable ADN de la marque. www.fl amant.com

C’est le thème fondateur de la nouvelle expo de

Delphine (Boël), à découvrir à l’Espace 75 (Galerie Francis Noël) à Liège (Guillemins). Jusqu’au

12 décembre 2015.www.galeriefrancisnœl.be

Quel est le point commun entre Johnny, le prince Laurent et Farah Diba ? Tous sont fan de lui ! Le peintre belge Thierry Poncelet (69 ans) expose (pour la dernière fois, dit-il) chez WM Gallery à Anvers, jusqu’au 27 décembre 2015. Des portraits « d’aristochiens » qui ont fait le tour du monde. www.wmgallery.be.

A découvrir : « Infi nitude », la nouvelle série photo d’Édouard Janssens inspirée par l’Art génératif. L’informatique au service de l’abstraction et de la beauté formelle, on adore ! Pop-Up Expo « Sablon d’Art » (avec d’autres artistes), 2 Place du Grand Sablon, jusque fi n décembre. www.edouardjanssens.com

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Architexture-Carton et The Mercedes House s’associent en créant une lampe de table TED, en carton recyclé et écologique, créée tout spécialement pour Les Nocturnes du Sablon. En édition limitée. A commander via [email protected] ou sur place à The Mercedes House

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Exposition CID - Grand-Hornu

4 octobre 2015 - 10 janvier 2016

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h.www.cid-grand-hornu.be

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