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Habitat Une 6 e opération programmée d’amélioration de l’habitat commence cette année. p. 11 Insertion La cellule locale d’insertion aménage 25 boulevard Clemenceau. p. 15 INFORMATIONS MUNICIPALES www.ville-arles.fr JANVIER 2004 • N° 78 P a t r i m o i n e e t m o d e r n i t é p . 1 9 Dossier spécial inondation pages 3 à 9 Supinfocom Les étudiants de l’école supérieure d’infographie rejoignent les ateliers SNCF. p. 20 La formidable solidarité La formidable solidarité

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HabitatUne 6e opération programméed’amélioration de l’habitatcommence cette année. p. 11

InsertionLa cellule locale d’insertionaménage 25 boulevardClemenceau. p. 15

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Dossier spécial inondationpages 3 à 9

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sommaire2

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page 3

page 12

Dossier inondation ..........................................3 à 9 et 24Entretien avec le sous-préfet d’Arles ............................................3

Chronologie ..................................................................................4

Entretien avec le lieutenant-colonel des pompiers ........................7

Redémarrer l’économie..................................................................8

Entretien avec le maire d’Arles : la solidarité entre Arlésiens..........9

Les secours et la solidarité en images ........................................24

La circulation automobile dans les villages ..................10

Centre-ville : comment augmenterle nombre de logements ..............................................11

Tribunes politiques ......................................................12

Contacts ......................................................................13

Reportage au service nettoiement................................14

Collège Mistral : les plans du nouvel établissement ......15

La cellule d’insertion, la PMI, l’aide sociale à l’enfances’installent boulevard Clemenceau ..............................15

Transports urbains :nouveaux véhicules et mobilier urbain ........................16

La ville en photos ........................................................17

Auguste Véran, une monographiede l’architecte arlésien ................................................18

La basilique chrétienne,le maire et les experts expliquent ................................19

Antérioscope : le grand bureau de tabac ......................19

Les étudiants de Supinfocom vont aux ateliers ............20

Page enfants................................................................21

Bloc-notes ..................................................................22

actualité

Magazined’informationde la Ville d’Arles

� Directeur de la publicationZani Koukas

� Rédacteur en chefAlain Othnin-Girard

� RédactionMélanie Vallat-Cristianini,Françoise Maurette,Jean-Pierre Autheman,Christophe Cachera

� PhotosDaniel Bounias,Valérie Farine,Robert Ricci,Hervé Hôte,Annick Fizet,Pauline Daniel,Françoise Galeron,Lionel Roux,Olivia Moura,DR.

� Création maquetteNicole Bousquet

� Mise en page et photogravureGraphistes associés

� ImpressionTrulli (Vence)

Dépôt légal : 7 mai 2003ISSN : 1283 5900

RédactionTél. 0490493790Fax 0490493721e-mail : [email protected]

Direction de la communicationet des relations publiquesHôtel de ville,BP 196,13637 Arles cedex.Tél. 0490493696Fax 0490498548Site Internet : www.ville-arles.fr

services

loisirs

N°78 - janvier 2004

page 17

Des sujets à traiter, des opinions à partager ?Votre avis nous intéresse.

Arles informations municipales — Tél. 04 90 49 37 [email protected]

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3 inondation

Éditorial du maire

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Quel sens donner à l’action politique quandnous sommes face à des événements tra-

giques et difficiles ? Faut-il ne retenir que cetélan extraordinaire qui spontanément seconstruit et qui mobilise une force européennede sécurité civile, les dons petits et gros quiparviennent, le nettoyage des maisons qui as-socient policiers, pompiers, jeunes arlésiens oumarseillais, le Noël des enfants, la soirée deNoël ou du nouvel An de tous ceux qui vivent àl’hôtel? Faut-il oublier les souffrances de celleset de ceux qui ont perdu leurs souvenirs, leuroutil de travail, leur travail, leurs biens, leur in-timité et leur tranquillité qui auraient dû êtrejoyeuses pour les fêtes de Noël et du nouvelan?

Sans doute, ne faut-il rien omettre des deuxsentiments qui marquent la vie des arlésiens.Ne rien oublier des mots d’encouragement etde colère ou de tristesse qui se succèdent sansordre. Dire, à l’un et l’autre, combien le poli-tique est dans son rôle et à sa place quand ilécoute. Rien oublier non plus des quelquesheures terribles de la nuit, toujours, où se suc-cèdent les informations qui laissent de moinsen moins de place à une issue.

Ne pas passer sous silence le soutien de Chris-tian Lacroix ou de Michel Drucker avant la ren-contre à Matignon, où le Premier ministre af-firme la solidarité de la Nation comme l’ont faitspontanément le Conseil général des Bouches-du-Rhône et le Conseil régional. Ne pas omettreles services de l’Etat, des pompiers et de laChambre de commerce et d’industrie du Paysd’Arles et derrière les mots des hommes, lepréfet Frémont, le colonel Pascal ou le prési-dent Guillot et les agents de la commune.Rappelons-nous aussi les mots des églises,d’un prêtre, d’un évêque à la Sainte-Famille,d’un pasteur au temple.Le soutien pour faire face à la crise et aux souf-frances humaines, c’est cela.

L’avenir, c’est l’espoir que fonde tout citoyendans la cité. Parce que la cité a plus de forceque ces éléments qualifiés de naturels. C’estsans doute cela l’espoir. A l’inondation a ré-pondu la solidarité. C’est aussi cela le destinde cette cité d’Arles qui a valeur d’exemple.

Hervé SchiavettiMaire d’Arles

A peine entré dans vos fonc-tions de sous-préfet d’Arles,vous avez connu une inon-dation sans précédent.C’est vrai ! Peu de tempsavant l’inondation, j’avais sur-volé en hélicoptère le dispo-sitif des digues du Rhône, encompagnie du lieutenant-co-lonel Gilbert Pascal des sa-peurs-pompiers. Nous nousétions arrêtés à des pointscruciaux : les travaux sur lesquais, le déversoir, etc. Cequi m’a permis d’avoir unevision d’ensemble du systèmehydraulique du pays d’Arles.Mais j’étais à cent lieues deme douter que trois ouquatre jours plus tard, je se-rai confronté à une crue mil-lénale.

Les services de l’État ont été critiqués,notamment parce que le plan Orsec n’apas été déclenché…L’ensemble des services de l’État a été mo-bilisé. L’armée est intervenue. Le plan Orsec aurait été parfaitement inutile. Il nefaut pas croire que le mot Orsec soit uneformule magique. C’est un dispositif ré-glementaire d’organisation des secours quidate de 1956 et qui implique beaucoupde paperasses, de bureaucratie. A Arles, iln’aurait eu aucun impact… à part de nousfaire perdre du temps.

Les critiques ont aussi porté sur l’absenced’ordre d’évacuation.Notre responsabilité est de protéger lespersonnes et donc de ne pas prendre demesures qui les mettent en danger. Le bi-lan de l’inondation à Arles s’élève à unepersonne décédée. Un mort, c’est toujoursun mort de trop mais je ne suis pas sûrque le bilan aurait été aussi faible si nousavions décidé d’évacuer la population.10 000 personnes, ce n’est pas le villagede Fourques! J’assume cette décision priseen conscience, en fonction des informa-tions dont je disposais à ce moment-là.

On a aussi parlé de vols, de pillages dansles quartiers sinistrés.C’est aussi une contre-vérité totale. En toutet pour tout, cinq plaintes pour vols ontété déposées pendant toute la période de

crise. Les CRS et la Légionont protégé les biens. La ca-tastrophe a déclenché chezles sinistrés un sentimentd’insécurité, compréhensible,mais en décalage avec la réa-lité. Par exemple, l’eau de lacrue a fait voler en éclatquelques vitrines que la ru-meur a transformées en cam-briolages. Alors que grâceaux forces déployées, il y amême eu moins de délin-quance qu’en temps normal.

Ne pouvait-on pas prévoircette inondation et mieuxs’en protéger ?Par définition, il est difficilede prévoir un événement quin’a jamais eu lieu par le

passé. Le scénario d’une inondation dunord d’Arles à cause des trémies de la voieSNCF n’avait été envisagé par personne.Aucun Arlésien, ni aucun spécialiste n’aété averti d’un tel risque. Cela dit, il estcertain que la vocation de la SNCF est defaire rouler des trains et qu’elle doit confierla surveillance de ses digues à un orga-nisme spécialisé.

Quels enseignements tirez-vous de cetteépreuve ?La crise n’est pas encore terminée et il esttrop tôt pour en tirer un bilan. Ce sera faitcourant janvier avec le préfet de Région.Mais il est sûr que, face à des évènementsclimatiques exceptionnels, il faut tout fairepour éviter des conséquences dramatiques.Par exemple, le réseau d’évacuation descanaux est dans un état lamentable aprèscette inondation. Il faut prendre des me-sures d’urgence. Et le système de gestiondes digues du Rhône n’est plus adapté, ilfaut le repenser.

Le coût de l’inondation est énorme pourArles. Quel rôle l’État jouera-t-il dans leredressement de la ville ?Cette catastrophe intervient dans uncontexte financier déjà difficile pour Arles.Une mission d’évaluation va chiffrer lesdégâts qui sont impossibles encore à esti-mer. L’État a déjà pris des mesures d’aided’urgence. Les pouvoirs publics ne laisse-ront pas tomber Arles et vont aider la villeà surmonter cette épreuve.

« J’assume les décisionsen conscience »Un entretien avec le sous-préfet d’Arles Jean-Luc Fabre

“Notreresponsabilité

est de protégerles personnes”

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� DIMANCHE 30 NOVEMBREMétéo France annonce des pluies intensessur plusieurs départements du sud-est dela France. Une alerte de niveau orange estannoncée pour au moins 48 heures. Lesintempéries affectent le pays d’Arles maisaussi les départements situés en amont dudelta du Rhône.

� LUNDI 1er DÉCEMBRELes fortes pluies grossissent les affluentsdu Rhône qui monte rapidement. A Arles,le débit du fleuve dépasse les 4000m3/se-conde dans l’après-midi et continue demonter dans la nuit. Rhône et canaux sontmis sous surveillance permanente.

� MARDI 2 DÉCEMBREA 7 h du matin, la cote du Rhône est de7600m3/s à Tarascon (où sont effectuéesles mesures valables pour Arles) et grimpeà 8900 m3/s à 10h. La cellule de crise estaussitôt réunie en mairie avec les admi-nistrations concernées conformément auPlan d’alerte et de secours. Les servicesmunicipaux, départementaux et de l’Étatse répartissent les tâches. La surveillancedes digues et canaux est effectuée notam-ment par les agents du Symadrem. La Sé-curité civile lance de premières interven-tions et se prépare à l’organisation dessecours tandis que les associations huma-nitaires (Croix-Rouge) sont mobilisées au-tour du CCAS. Le Rhône continue à mon-ter pour atteindre 9 540m3/s à 14h et latendance est toujours à la hausse. Lesécoles et collèges ferment à la mi-journée.Les martellières des quais sont rehausséeset renforcées.

� MERCREDI 3 DÉCEMBRELe Rhône monte encore dans la nuit et at-teint la cote de 10000m3/s à l’aube. Il at-teint 11 900m3/s à 11h et 12 600 à 15h(chiffres Infos Rhône). Le risque est ren-forcé par un fort vent de sud qui empêchele fleuve de bien se déverser en mer. LeRhône déborde sur les quais des quartiersde la Roquette et de Trinquetaille. Lespompiers installent des pompes. Des éva-cuations préventives sont proposées auxhabitants des quais.Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, etRoselyne Bachelot, ministre de l’Environ-nement, effectuent une visite éclair sur lesquais d’Arles. La mairie met en place plusieurs numérosd’urgence, communiqués à la presse pourque les Arlésiens puissent appeler en casd’urgence, de besoin, et d’information(dont le 0800 31 43 45 pour les per-sonnes isolées). Le CCAS a ouvert deuxgymnases pour l’accueil des habitants quiont déjà dû évacuer leurs logements. Il aouvert un guichet d’accueil des famillespour lesquelles des propositions de loge-ments spécifiques sont faites (hébergementen hôtel). Le CCAS en liaison avec la Di-rection de la vie scolaire a aussi veillé à laconfection de repas. La Maison de la vie

� Le Rhône et ses multiples organismesDe la gare d’Arles à la mer, les digues de la rive gauche du Rhône sont gérées par le Syndicat mixte desdigues du Rhône et de la mer (Symadrem) créée en 1999. Présidée par Michel Vauzelle et dirigée parAlain-Pierre Romac, cette structure est chargée des travaux mais aussi de la surveillance des digueslors des crues. Ses investissements sont financés à 40% par l’État, 30% par le Conseil général et 25%par le Conseil général, les 5 % restant étant à la charge de la commune où sont effectués ces travaux(Arles, les Saintes-Maries, Port-Saint-Louis). Aucune des digues gérées par le Symadrem n’a lâché pen-dant cette crue exceptionnelle.Sur la rive droite, c’est le syndicat mixte communal qui est chargé des digues gardoises. Au nord de la gare d’Arles, c’est la SNCF qui en a la responsabilité. De Vallabrègues à Lyon, c’est laCompagnie nationale du Rhône. En amont, les Voies navigables de France prennent le relais. Sans comp-ter les responsables des affluents du Rhône que sont l’Isère, la Durance, la Cèze, etc. Au total, septmaîtres d’ouvrages se partagent la responsabilité des digues.Les élus locaux réclament depuis plusieurs années la création d’un outil unique pour la zone dont dé-pend le delta au sens large. Le 19 décembre, le gouvernement a accédé à leur demande en décidantla création d’un syndicat mixte unique et interrégional.

Chronologie de la crue et de l’inondation… Chro

Situation des deux brèches dans la digue SNCFqui ont provoqué l’inondation du nord d’Arles

inondation

Infograp

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associative est sollicitée pour recevoir lesdemandes d’hébergement. Les sinistrés se-ront orientés. Les associations Croix-Rougeet Secours populaire participent directe-ment au secours des personnes (appuipsychologique).A Fourques, la population a été évacuéesur Nîmes en raison de la montée rapidedu Rhône qui a d’ailleurs été suivie parune brèche sur le petit Rhône. Les liaisonsentre Arles et Nîmes sont coupées : laRN113 et l’autoroute A56 sont inondées.Infos Rhône indique une tendance à la dé-crue dans la journée du jeudi. Mais vers21h, le conseiller municipal Pierre Raviolalerte la cellule de crise : deux voies sontouvertes dans les passages (« trémies »)

qui permettent de traverser la digue de lavoie ferrée au nord d’Arles sur le territoire

de la commune de Tarascon. La SNCF estalertée mais annonce vers une heure dumatin son impuissance à colmater les deuxvoies d’eau, les deux sites n’étant plus ac-cessibles par la route.

� JEUDI 4 DÉCEMBREA deux heures du matin, la mairie envoieun fax pour alerter les entreprises de la ZInord. A quatre heures du matin, le pic decrue est atteint avec un débit record de13014m3/s, puis le Rhône entame sa dé-crue. Dès le lever du jour à 8h, des héli-coptères militaires Puma larguent des «bigbags » pour essayer de colmater lesbrèches. Les voies d’eau sont telles quel’opération échoue. Un communiqué dela mairie pour informer les habitants desquartiers concernés est distribué en fin dematinée ; la voiture sonorisée passe à14h30. 16 millions de m3 d’eau se déversent,d’abord en ZI nord, puis dans les quar-tiers du Trébon et de Monplaisir. 7 000personnes sont sinistrées, ainsi que 70 à80% des entreprises. De nombreuses personnes sont évacuées vers les pointsd’accueil puis orientées vers les sites desecours : gymnases Fournier, Louis-Brunet Morel. La plus grande partie trouve re-fuge dans les familles arlésiennes qui pro-posent spontanément leur aide.

onologie de la crue et de l’inondation… Chronol

� Les canaux en dangerLes canaux du pays d’Arles ont été soumis à rude épreuve pendant l’inondation. La berge droite du Vigueirat s’est effondrée à partir du pont aux Moines. La berge nord de la Roubine du Roy est très endommagée. Des dégâts importants ont été constatés sur les siphons de Flèche et de Quenin. Cettesituation représente un danger. C’est pourquoi le maire Hervé Schiavetti a décidé des travaux d’urgenceque le gestionnaire (l’Association de dessèchement des marais d’Arles) n’a pas les moyens techniqueset financiers de réaliser. Grâce à une procédure accélérée, ces travaux démarreront en début d’année.Leur coût est estimé à 22 millions d’euros. L’Etat s’est engagé à prendre en charge 40% du coût.Au-delà de ces travaux d’urgence, c’est l’ensemble des canaux du pays d’Arles, tous reliés entre eux,qu’il faut revoir et renforcer. Les associations agricoles gestionnaires des ouvrages ne sont plus adap-tées à la situation actuelle. Comme en témoigne l’état du canal de la vallée des Baux, du canal des Alpines septentrionales ou du canal de Craponne. C’est pourquoi la municipalité propose la créationd’un outil unique pour les canaux, sur le mode du Symadrem, avec un financement similaire (Conseilgénéral, Conseil régional, État).

Photo satellite Spot Image de l’inondation prise le 7 décembre

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� VENDREDI 5 DÉCEMBREDans la nuit, le colmatage des brèches surla voie ferrée a été terminé. En décrue ra-pide, le Rhône retrouve un débit de6000m3/s. Les conditions météorologiquessont bonnes. Les opérations de pompagecommencent mais la tâche est énorme.Des renforts civils et militaires convergentvers la ville pour participer aux opérationsde pompage et de nettoyage. Parallèle-ment, un élan de solidarité se met en placepour venir en aide aux sinistrés : héber-gement d’urgence, distributions de repas,don de vêtements, soutien psychologique,aides financières, etc. Outre les profes-sionnels des secours et les employés mu-nicipaux, des centaines de bénévoles sontà l’œuvre pour tenter de soulager les per-sonnes en difficulté.La prison centrale d’Arles est évacuée.Le président du Conseil général desBouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini,annonce le déblocage d’un fonds d’ur-gence de 15 millions d’euros pour lescommunes sinistrées.

� SAMEDI 6 DÉCEMBRELes renforts arrivent à Arles. 800 pompiersallemands de la THW installent leurspompes. De même la Sécurité civile belgea dépêché une équipe et des pompes su-per-puissantes. Des pompiers italiens ettchèques complètent le dispositif ainsi que350 pompiers français venus des dépar-tements du Midi. Des CRS et des militaires de la Légionétrangère se déploient dans les quartierssinistrés afin de renforcer les effectifs dela police nationale pour prévenir vols etpillages.

� LUNDI 8 DÉCEMBRE80 pompes sont en action. Les drains po-sés vers la Roubine du Roy et le Vigueiratpermettent aussi l’écoulement de l’eau pargravitation. Le niveau de l’eau commenceà baisser de façon importante.

Le Conseil régional présidé par MichelVauzelle vote à l’unanimité, le déblocaged’une aide régionale d’urgence de 20 mil-lions d’euros pour les sinistrés.

� MARDI 9 DÉCEMBRELe ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozyest de retour à Arles où il annonce des me-sures supplémentaires en faveur d’Arles,notamment le percement de deux canauxde dérivation pour accélérer l’évacuationdes eaux, ainsi que la mise à dispositionde mobile homes pour reloger les sinistrés.

� JEUDI 11 DECEMBRELe nettoyage commence dans les zones oùl’eau a été évacuée. Des kits de nettoyagesont distribués. Les opérations sont me-nées par les pompiers. Les habitants sontégalement aidés par de nombreux béné-voles. L’arrêté de catastrophe naturelle estpublié au Journal officiel concernant 1005communes dont Arles.

� DIMANCHE 14 DECEMBREAvec plusieurs jours d’avance sur les pré-visions, la quasi-totalité de l’eau de la ZINord, du Trébon et de Monplaisir a étéévacuée, même s’il subsiste encorequelques poches inondées. Des opérationsde nettoyage d’envergure sont en courspour les entreprises et les habitations si-nistrées.

� VENDREDI 19 DECEMBREJean-Pierre Raffarin réunit à Matignon lespréfets et les élus des zones sinistrées, dontHervé Schiavetti, Jean-Noël Guérini et Mi-chel Vauzelle. Il annonce une aide de l’É-tat de 250 millions d’euros. Il est aussi dé-cidé la création d’un syndicat unique pourla gestion des digues du grand delta duRhône, comme le demandaient les élus lo-caux, et d’un financement de 40% parl’Etat pour les berges et les canaux. LeConseil régional participe à hauteur de35%, le Conseil général, de 25%.

Chronologie de la crue et de l’inondation… Chron

inondation

Vue aérienne de la campagne inondée avec le canal du Vigueirat en arrière plan

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7

Comment analysez-vous la catastrophe?Il faut comprendre que nous avons subiune conjonction de facteurs. Le Rhône estentré en crue alors que de fortes pluiestombaient aussi sur les versants des Al-pilles. Ce qui a grossi le Vigueirat et le ca-nal de la Vallée des Baux qui arrivent àArles. Nous avions déjà commencé àprendre en charge les secteurs de Grave-son, Maillane, Saint-Etienne-du-Grès, Font-vieille. Puis c’est la zone de Boulbon, deMézoargues, Vallabrègues qui a été inon-dée par l’action du déversoir du Rhône.Au plus fort de la crue, les quartiers de laRoquette et de Trinquetaille ont été me-nacés sans oublier Fourques. Nous avonsinstallé des pompes et recommandé la miseen sécurité des habitants qui le souhai-taient. La décrue était amorcée quand lesdeux voies d’eau ont été ouvertes sous leballast de la voie SNCF (Arles/Tarascon).Parce qu’en plus d’un débit record, nousavions un fort vent contraire qui empê-chait le Rhône de s’écouler. L’eau a doncutilisé des passages qui avaient tenu lorsdes crues précédentes.

Quelles sont les mesures qui ont été prisesà ce moment ?Nous avons alerté immédiatement laSNCF et le 4 décembre dès la levée dujour, les hélicoptères Puma de l’armée ontlâché des sacs, les « big bags » pour es-sayer de boucher les brèches. Mais l’opé-ration n’a pas été déterminante. L’eaus’écoulait à 120m3/seconde par lesbrèches, soit l’équivalent de deux Viguei-rat. C’est ce qui a inondé en quelquesheures les quartiers du Trébon et de Mon-plaisir.

Les secours ont-ils bien fonctionné ?Le plan de prévention des risques natu-rels a permis d’organiser les secours trèsrapidement sur le plan de la commune

d’Arles comme sur l’arrondissement. Nousavons installé un PC pour centraliser l’en-semble des actions dans le pays d’Arles.Tous les moyens ont été mobilisés dansdes conditions extrêmement difficiles. Ilfaut savoir que, par exemple, le Servicedépartemental a enregistré 50 véhiculesde secours détériorés gravement pendantcette inondation. Nous avons mené defront plusieurs opérations lourdes. Commeévacuer des habitants qui le souhaitaient,traiter en urgence des personnes qui ontfait des malaises, ravitailler ceux qui sontrestés chez eux, etc. Le tout sans ambu-lances, avec des embarcations, parfois denuit avec des obstacles dans les rues etl’inertie de l’eau. Dans ces difficultés, nousn’avons relevé que cinq blessés légersparmi les secouristes.

Ensuite, des pompiers d’autres régions oud’autres pays sont arrivés en renfort…Oui, au plus fort de la crise, 1 510 pom-piers et secouristes ont été mobilisés avec300 véhicules de secours, dont une co-lonne complète de 811 techniciens alle-mands mais aussi la protection civile belge,des Italiens, des Tchèques. Il a fallu cen-traliser et organiser la logistique ainsi queles opérations. Par exemple, il fallait choi-sir les lieux les plus efficaces pour instal-ler les pompes alors que les berges du Vi-gueirat étaient trop fragiles. Pendant dixjours, on a retiré en moyenne 1,5 million

de m3 d’eau par jour. Nous avons terminéavec plusieurs jours d’avance sur les pré-visions. Et simultanément, nous avonscommencé les opérations de nettoyage quenous n’avons arrêtées que lorsque l’en-semble des entreprises et des habitationssinistrées ont été nettoyées. Dès que l’eaureculait, nous avancions pour ne pas lais-ser trop de place à l’attente et au désarroi.

Pendant la crise, quelles ont été vos re-lations avec les autorités de l’État et lesservices de la ville ?C’est l’autorité préfectorale qui nous aconfié l’organisation des secours et nousavons travaillé en liaison constante avecle PC crise de la sous-préfecture d’Arles.C’est grâce à leur confiance et celle desélus des communes que tout a fonctionné.Je n’ai pas l’habitude de passer la brosse àreluire mais je dois dire aussi que nousavons rencontré des cadres et des em-ployés municipaux extraordinaires de dis-ponibilité. Nous avons travaillé la maindans la main. Les précédentes inondationsde 1993/1994 ont laissé des traces danscette organisation.

Après cette catastrophe, le plan de pré-vention des risques va-t-il changer ?Le plan départemental et le plan commu-nal actuellement en vigueur, ont été misen place après les inondations de 1993-94. Et ils ont bien fonctionné dans l’orga-nisation des secours. Le pays d’Arles a ac-quis une culture du risque inondationmême lorsque l’on ne s’attendait pas à l’ar-rivée des eaux par le nord d’Arles. Toutétait cadré, jusqu’à l’emplacement des dif-férents postes de commandement, la sec-torisation des quartiers pour nos inter-ventions. Donc, nous n’allons pas lemodifier de fond en combles. Mais nousallons proposer de l’enrichir du vécu decette inondation pour l’améliorer.

« La main dans la main »Un entretien avec le lieutenant-colonel Gilbert Pascal du Service départemental d’incendieet de secours, commandant les opérations d’urgence.

Le lieutenant-colonel Pascal au poste de commandement

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8inondation

Juste après les secours, c’est l’accueil des sinis-trés qui est rapidement devenu la priorité. Le

problème à traiter était d’une ampleur sans précé-dent : 7000 personnes ont évacué leur habitationdans les heures ou les jours qui ont suivi la montéedes eaux. L’accueil d’urgence a été organisé dansles gymnases de la ville par les services municipauxavec les associations humanitaires. Une cellule d’aideà l’hébergement a été ouverte à la Maison de la vieassociative. Il a fallu rapidement trouver des solutions plus du-rables puisque la plupart des sinistrés n’ont reprispossession de leur habitation que des semainesaprès leur départ précipité. Pour certains, il faudrades mois. La solidarité a pleinement joué entre lesArlésiens. La grande majorité des sinistrés a été hé-bergée par des parents, des amis ou parfois des in-connus généreux. 344 sinistrés ont été accueillisdans des hôtels de la ville qui ont mis à dispositionun total de 168 chambres. Priorité a été donnée auxfamilles avec enfants et aux personnes âgées.Jusqu’au 31 janvier, ce type d’hébergement en hô-tel ne pose pas de problèmes, explique l’adjoint dé-légué à l’habitat et au logement David Grzyb qui pi-lote les opérations. Au-delà de cette date, d’autres

solutions seront mises en œuvre avec « pragma-tisme», précise-t-il. 257 dossiers de demandes derelogement ont été déposés à la fin décembre dont198 ont fait l’objet d’une expertise par l’associationLes architectes de l’urgence. Parmi les possibilités,le prêt de caravanes est à l’étude. Des familles pour-raient ainsi demeurer à proximité de leur maison.Autre solution : les mobile homes accordés par l’É-tat. Fin décembre, les premières unités étaient encours d’installation aux ateliers SNCF sur des par-celles viabilisées en un temps record par les ser-vices techniques de la ville. Une première tranchede 30 mobile homes sera habitable en tout débutd’année. Les installations vont se poursuivre, enfonction des besoins. 87 familles ne pourront pas

� Distribution des jouetsLundi 22 décembre, la mairie, les élus, notam-ment mesdames Tibaron, Chabrol et Mézy ontdistribué des jouets offerts en solidarité aux en-fants des familles du Trébon et de Monplaisir.

� La Maison de la vie associativeau cœur de l’entraidePendant quinze jours, dès le début de l’inonda-tion, de très nombreux bénévoles des associa-tions arlésiennes et des services municipaux sesont succédé pour accueillir, écouter, orienter etaider les sinistrés, à la Maison de la vie associa-tive et dans la salle des fêtes : conseil juridique,consultation médicale, aides aux démarches ad-ministratives et pour les assurances, distributionde repas, distribution de vêtements, aide finan-cière d’urgence, offres d’hébergements d’ur-gence, …

� Rythmes et toros pour la solidarité Depuis la mi-décembre, les idées se multiplientpour venir en aide aux sinistrés et récolter desfonds pour Arles Solidarité. Voici un aperçu desinitiatives annoncées :Samedi 10 janvier à 18h au théâtre d’Arles :Pastorale des santons de Provence. Artistes, techniciens du spectacle, associationset service culturel de la ville d’Arles se sont re-groupés pour organiser deux concerts excep-tionnels de soutien : vendredi 16 janvier à 21hau Patio de Camargue : Le Condor, Gérard et lesStars, Yves Jourdanet et Guy Chanut, Chico et lesGypsies. Samedi 17 janvier à 21h. au Patio deCamargue : Lo cor dau tipi, RIT, Oaï Star, KanjarOc, Fatche d’Eux, Sam Karpiena, Zephyrologie.Mardi 20 janvier à 20h30 à la chapelle du Mé-jean : Jean-Louis Trintignant lit Apollinaire. Dimanche 22 février à 14 h 30 aux arènesd’Arles : festival taurin organisé à l’initiative deJean-Baptiste Jalabert. Le cartel n’est pas en-core annoncé mais plusieurs figuras seront pré-sentes. Le couturier Christian Lacroix s’est pro-posé pour réaliser l’affiche. Le festival devrait êtresuivi d’une vente aux enchères d’objets taurins.

Une véritable « catastrophe économique », c’estainsi que Francis Guil lot, président de la

Chambre de commerce et d’industrie du Paysd’Arles, décrit la situation de la ville après l’inonda-tion qui a notamment frappé la ZI nord. Des usines,des concessionnaires automobiles, des gran des sur-faces, des entrepôts, des commerces, des bureaux,des ateliers ont été envahis par l’eau, parfois pen-dant une dizaine de jours. Les chiffres sont impressionnants : selon le dernierbilan publié à la mi-décembre, 319 entreprises sontsinistrées à Arles (414 pour le pays d’Arles tout en-tier). Tous les aspects de la vie économique sont af-fectés. Dans l’ensemble du pays d’Arles, 103 en-treprises du secteur commercial sont sinistrées, 57dans l’industrie, 218 dans les services, 24 dans letourisme ou la restauration. A quoi il faut ajouter troisexploitations agricoles et neuf entreprises non clas-sifiées.Les pertes sont évidemment considérables. Selonl’estimation de la CCI, elles atteignent 59 millionsd’euros en cumulant les pertes en immobilier, en

matériel, en stock perdu. Mais les chiffres définitifsseront bien plus élevés : la majorité des entreprisesn’ont pas encore pu estimer leurs pertes d’exploi-tation. Pour les salariés, les conséquences sont éga-lement très lourdes. 2840 personnes sont au chô-mage partiel, et il faut ajouter 85 apprentis. Face à cette situation, les réactions ont été rapideset multiples pour atténuer les conséquences de lacatastrophe et aider au redémarrage des entreprisesconcernées. Dans les heures qui ont suivi l’inonda-tion, la CCI a mis en place un dispositif pour veniren aide aux entrepreneurs concernés. Tous les as-pects ont été pris en compte. Les propositionsd’aides ont été centralisées ainsi que les offres deprestation de services. Un « kit inondation » a étéfourni. Ce dossier rassemble des formulaires admi-nistratifs, les différentes déclarations, des lettres-types (pour l’Urssaf, les Assedic ou le Trésor public)ainsi que des conseils.Pour assurer le redressement économique de la ville,des aides financières sont indispensables. Dès le 5décembre, Renaud Dutreil, secrétaire d’État aux Pe-tites et Moyennes Entreprises et au Commerce, aannoncé le déblocage de dispositifs d’aide aux en-treprises et aux commerçants. Le Conseil régionala mis en place un dispositif d’urgence. Seul repré-sentant du secteur privé, Francis Guillot a accom-pagné les élus locaux et régionaux lors de la réunionà Matignon le 19 décembre. Il a notamment obtenudu Premier ministre un report de trois mois deséchéances sociales et fiscales dues par les entre-prises. Un Fonds européen sera aussi sollicité pourles entreprises et les agriculteurs sinistrés.

Redémarrer l’économie de la ville

Hébergement :de l’urgence à la durée

Une expo photoLes Rencontres de la photographie ont eu l’idée derassembler des clichés réalisés par des profes-sionnels ou par des amateurs pendant l’inondationet de vendre des tirages au profit d’Arles Solida-rité. Une grande exposition sera donc organisée en cedébut d’année jusqu’à la Féria de Pâques. L’exposera ensuite reprise dans le programme des Ren-contres de juillet 2004.Les Rencontres lancent donc un appel aux photo-graphes pour qu’ils offrent leurs photos en solida-rité. Les originaux seront scannés et rendus à leursauteurs. Des tirages numériques non-signés au for-mat A4 seront exposés et vendus. Les amateurssont invités à proposer des images de la vie quo-tidienne pendant l’inondation. Ils peuvent accom-pagner leurs photos d’un court texte de témoignage.Renseignements et contact :Maison des Rencontres, 04 90 96 76 06ou site Internet : www.rencontres-arles.com

Les premiers mobile homes installés aux ateliers SNCF

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En tant que maire d’Arles, comment avez-vous vécu cette inondation ?Avec énormément de tristesse, bien sûr.Mes parents habitaient Monplaisir. Affec-tivement, je suis resté très proche de cequartier où j’ai grandi. D’ailleurs, desmembres de ma famille et beaucoup demes amis figurent parmi les sinistrés. Voirsouffrir les Arlésiens fait mal mais c’est lerôle du maire que d’être là. Car il y a dessituations individuelles terribles, aussi biensur le plan matériel que psychologique.Notamment des personnes âgées, isolées,mal assurées qui ont perdu les biens et lessouvenirs de toute une vie. C’est notre res-ponsabilité d’être présents auprès de lapopulation, pas seulement dans les cel-lules de crise. Ce rôle, c’est celui du poli-tique.

Qu’est-ce qui vous a semblé le plus diffi-cile dans cette crise ?D’abord l’inondation qui a été injuste pourArles. Certes, nous avons vécu une crued’une intensité exceptionnelle, probable-ment millénale. Le Rhône a dépassé le dé-bit de 13000m3/seconde. A ce niveau, lescapteurs ont sauté. Mais le Rhône a dé-passé le débit atteint lors des crues histo-riques de 1840 et de 1856. Et pourtant,les digues dont le Symadrem1 est respon-sable ont tenu. Les travaux de renforce-ment des quais de la Roquette effectuésl’été dernier ont probablement évité desproblèmes graves dans ce quartier. Maisles brèches se sont produites dans la diguedont la SNCF et Réseau ferré de Francesont gestionnaires et propriétaires, à deuxendroits situés sur le territoire de la com-mune de Tarascon.

Qu’est ce qui vous a vous le plus marquépendant cette catastrophe ?La solidarité ! Par exemple, sur les 7 000Arlésiens sinistrés, seuls 600 ont été hé-bergés par la collectivité. Ce qui signifie

que tous les autres ont été accueillis chezdes parents et des amis. J’ai été frappéaussi par la disponibilité des agents mu-nicipaux qui ont travaillé parfois nuit etjour, par le nombre de bénévoles qui ontproposé leur participation et par lenombre de pompiers volontaires françaisou étrangers qui sont venus nous aider. Ilne faut pas oublier les aides d’urgence quenous ont apportées le Conseil général desBouches-du-Rhône, le Conseil régionalPaca et l’État.

Quels enseignements en tirez-vous pourl’avenir ?D’abord que le risque zéro n’existe pas.Ériger des digues insubmersibles est unbut mais reste hypothétique, nous le sa-vons, les gestionnaires de l’eau le répètentà chaque occasion. Mais nous devons fairetout ce qui est en notre pouvoir pour nousprotéger. C’est pourquoi j’ai demandé augouvernement la création d’un syndicatunique pour gérer les digues du Rhône.C’est aussi pourquoi j’ai décidé du lance-ment de travaux sur le canal du Viguei-rat2. C’est ma responsabilité de prendrecette décision qui a un caractère d’urgencepour la sécurité des Arlésiens.1) Symadrem = Syndicat mixte des digues du Rhône et dela mer (voir encadré)2)Voir les décisions prises par le conseil municipalle 29 décembre (encadré ci-contre)

« La solidarité entre Arlésiens »Un entretien avec Hervé Schiavetti, maire d’Arles

Un conseil municipal extraordinairepour les travaux d’urgenceLe 29 décembre, Hervé Schiavetti réunissaitun conseil municipal extraordinaire pour vo-ter les travaux d’urgence et l’acquisition dematériels de pompage.

Délibérations adoptées :

• Réfection et mise en sécurité de la voirie com-munale dans la ZI nord, au Trébon et à Mon-plaisir ; à Gimeaux, Pont-de-Crau, Raphèle et Moulès.

• Réfection et mise en sécurité du réseau plu-vial dans les quartiers du Trébon, de Monplai-sir, et dans la ZI nord, sur les quais de Trin-quetaille, de La Roquette et du centre-ville.

• Achat fournitures et matériel pour remettre enservice les carrefours à feux ayant subi lesinondations.

• Achat de matériel d’éclairage public dans lesquartiers du Trébon, de Monplaisir et en ZINord.

• Travaux d’urgence sur le réseau pluvial ducontre-Vigueirat dans le quartier de Griffeuille(siphon de Mollard).

• Travaux d’urgence sur les berges du canal duVigueirat, la roubine du Roy, aux siphons deQuenin et de Flèche, remise en état despompes, des martelières. Maîtrise d’ouvragede ces travaux confiée à la Société du Canalde Provence et d’Aménagement de la Régionprovençale.

• Achat, location et maintenance de moyens depompage supplémentaires.

• Demande de subventions exceptionnelles pourles travaux d’urgence.

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10travaux

Recensement et élections� Recensement : une nouvelle méthodeIl se déroulera sur notre commune du 15 janvier au 2 février 2004. Pour la première fois, la collecte s’effec-tuera par sondage sur un échantillon d’adresses. Ce quisignifie que dans la même rue, certains peuvent être re-censés et d’autres pas. Chaque année d’autres foyersseront recensés permettant ainsi d’avoir en permanenceune estimation à jour.En pratique sur Arles, onze personnes munies d’une carted’agent recenseur déposent les questionnaires auprèsdes ménages à recenser et viennent les récupérer rem-plis. Ils se présenteront du lundi au samedi en journée etle soir jusqu’à 20h. Les questionnaires renseignés peu-vent aussi être renvoyés par courrier ou déposés en mairie.

� Elections régionales, cantonales et européennesLes 21 et 28 mars 2004, toute la France vote pour lesrégionales. Les mêmes dimanches, vote de la moitié descantons pour renouveller la moitié des conseillers géné-raux. Sur Arles, il s’agit du canton Ouest (Les Alyscamps,La Roquette, Barriol, Chabourlet-Bigot, Gimeaux, Plan-du-Bourg, Trinquetaille, Albaron, Gageron, Mas-Thibert,Le Sambuc, Salin-de-Giraud, Saliers). Aux élections européennes du 13 juin, les ressortissantsde l’Union européenne vivant sur Arles peuvent aussi vo-ter, s’ils sont inscrits sur les listes.

Dès dix-huit ans, on peut voter. Les jeunes qui auront18 ans entre le 1er et le 20 mars peuvent se faire inscriresur les listes électorales, jusqu’au 27 février, en mairiecentrale ou dans les mairies annexes, munis de leur carted’identité ou passeport et d’un justificatif de domicile.

Les Mas-Thibertais connaissent bien le pro-blème. Les automobilistes qui viennent deFos depuis la RN568 ne se rendent pas

compte qu’ils traversent un village quand ilsempruntent la RD24 pour rejoindre la RD35vers Port-Saint-Louis ou Arles. Ils franchissentparfois le premier pont sur le Vigueirat à100 km/h et découvrent alors les habitations.Le danger est quotidien. La Direction des routeset Arles ont donc planché sur un aménagement«afin que les conducteurs visualisent qu’ils entrentdans une zone urbanisée avant même le premierpont », comme l’explique Christian Schmidt,l’ingénieur qui suit le dossier pour la Ville. Unensemble de travaux évalué à 650 000 euros,selon la Direction des routes. L’aménagement secompose de plusieurs modifications de voiries :- d’abord, à l’entrée du village on indiquerait unniveau central pour séparer les deux voies ;

- puis un mini-giratoire installé à hauteur de larue du Château-d’eau (mini parce qu’un gira-toire complet n’est pas possible en raison desconvois militaires qui passent sur cette voie)

- l’aménagement d’une bande cyclable depuisle giratoire jusqu’à la RD 35 et d’une piste cy-clable entre le giratoire et le pont du Viguei-

rat sur l’ancienne voieroutière.

Le projet et lesplans ont été présen-tés en conseil de vil-lage en septembre. Asuivi une expositionpour enregistrer lesremarques des habi-tants afin d’améliorerle projet. Le 21 no-vembre, les techni-ciens ont rencontré la

population pour valider la version définitive.La phase suivante sera le bouclage du finance-ment entre la commune et la direction desroutes.

À Salin-de-GiraudUne consultation a aussi été organisée entre le20 octobre et le 7 novembre autour du projetd’aménagement de la RD 36, la voie qui tra-verse le village en direction des plages. Cettelongue ligne droite n’incite pas actuellement lesautomobilistes à lever le pied. Il y a là aussi ungros problème de sécurité urbaine. L’idée estd’installer des plates-formes surélevées (des ra-lentisseurs prolongés) qui indiqueraient claire-ment que l’on roule sur une partie urbaine decette route. Un aménagement évalué à un mil-lion d’euros.

Au SambucMême cause, même remède qu’à Salin. La di-rection des routes a dans ses cartons un schémade ralentisseurs… Pour faire comprendre quela traversée du Sambuc en bout de ligne droiten’est pas l’arrivée d’un sprint, mais au contraireun passage délicat dans un lieu habité à fran-chir avec prudence.

� Vœux à la populationLe conseil municipal invite la popu-lation au Palais des Congrès, jeudi22 janvier à 18 h 30 pour la tradi-tionnelle cérémonie des vœux.

� Conseil municipalLa prochaine séance publique del’assemblée communale est prévuele jeudi 29 janvier à 18h.

� Enquête INSEEDu 2 au 31 janvier, l’Insee effectueson enquête permanente sur lesconditions de vie, sous forme desondage auprès de ménages tirésau sort et avertis par courrier.

� Église des prêcheursLe bâtiment fait l’objet de répara-tions, essentiellement sur la toitureet les ouvertures (remplacement dela porte et des plexiglas aux fenêtres)ainsi que sur l’accès par l’escalier.La DRAC (Direction régionale des af-faires culturelles) avait déjà financéen 2002 la première tranche de tra-vaux (sol et mise en sécurité) . Les travaux qui s’achèvent clôturentce chantier de 150000€ au total.

� Provence PrestigeLe salon de l’art de vivre en Pro-vence a vu passer pour son dixièmeanniversaire 24 800 visiteurs, soit2000 de plus que l’an passé.

� Trois projetspour les Ateliers SNCFle 14 novembre dernier, le présidentde la Région Paca, Michel Vauzelle,invitait MM. Lion, Ferrier et Cheme-toff, architectes, à présenter leursprojets respectifs d’aménagementdes ateliers SNCF partie ouest, de-vant la population, à la chapelle duMéjan.

� Les chiffres du chômageen Provence-Alpes-Côte d’AzurLa direction régionale du travail, del’emploi et de la formation profes-sionnelle communique chaque moisles chiffres du chômage. En octobre,le taux de chômage en Paca est de11,8 % (9,7 % au niveau national).Il a augmenté de 2 % (7,2 % au ni-veau national).43 186 demandeurs d’emploi sesont inscrits à l’ANPE, 36 745 ensont sortis.

� Brèves Mas-Thibert, Salin-de-Giraud, Le Sambuc

Le pied sur le frein dans les villages

Aménagements de voirie prévus dans la traversée de Mas-Thibert

Infograp

hie DDE

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11 projet urbain

S i les aménagements structurants commela transformation des ateliers SNCF, laconstruction du Médiapole, ou l’exten-

sion de la zone portuaire mobilisent les éner-gies de la municipalité, le secteur sauvegardé,le centre ancien, lieu de vie, d’habitation, d’ac-tivité commerciale et d’attraction touristiquen’est pas oublié. Sa mise en valeur fait partie duprojet urbain dans son ensemble. Une opéra-tion programmée d’amélioration de l’habitat(OPAH) étalée sur cinq ans débute en janvier2004, sur le périmètre du secteur sauvegardé etles îlots Victor-Hugo, Emile-Combes, Craponneet Trinquetaille.

Comment inciter les propriétaires à louerDepuis 1986 cinq OPAH se sont succédé sur lecentre ancien. Elles ont permis de remettre surle marché plusieurs centaines logements va-cants, grâce aux aides financières publiques ac-cordées aux propriétaires pour réhabiliter leursimmeubles. «A Arles, comme dans de nombreuses villes duSud, nos concitoyens sont confrontés à une situa-tion de crise du logement. Quel que soit leur niveaude revenus et quelle que soit la composition de lafamille. Le nombre de ceux qui cherchent un loge-ment ne cesse d’augmenter. Pour répondre à cette

situation il faut continuer à construire des loge-ments sociaux, mais il faut aussi reconquérir du lo-gement dans le centre ancien. Selon nos estima-tions, malgré cinq OPAH sur seize ans, il resterait700 logements vacants dans le centre ancien. »,précise David Grzyb, adjoint à l’Habitat et auLogement, qui a persuadé l’Etat, l’Agence na-tionale pour l’amélioration de l’Habitat, de si-gner avec la commune une nouvelle OPAH jus-qu’en 2008. «Avec la nouvelle OPAH, nous voulons augmenterl’offre locative, continuer la lutte que nous menonsdepuis longtemps contre la vacance et éradiquerl’insalubrité. » Avec des objectifs chiffrés : 400logements dans l’ensemble du secteur couvertpar cette opération, soit le secteur sauvegardéet quatre îlots, boulevard Emile-Combes, ave-nue Victor-Hugo, boulevard de Craponne et àTrinquetaille. «Dans le détail, la convention pré-voit l’amélioration de 100 logements de proprié-taires occupants, et 300 logements locatifs, dont 35à loyers libres, 105 à loyers intermédiaires, 80 àloyers conventionnés, et 80 à loyers d’insertion».Le montant des aides publiques accordées peutvarier de 10 à 120%, selon le montant desloyers appliqués après travaux.

La redynamisation du centre-villeUn autre volet de l’OPAH porte sur la réhabili-tation des façades privées et les devanturescommerciales. «La revalorisation du patrimoine par des subven-tions accordées par la Ville, la lutte contre les ter-mites et d’autres actions d’accompagnement commela redynamisation du commerce sont conduites parla Ville et ses partenaires dans cet objectif : la re-conquête des places publiques dans le centre an-cien. » ajoute l’élu.

Où s’adresser?Au Service Habitat de la Ville, 5, rue Molière, 13200Arles. Tél : 04 90 18 59 14. Fax : 04 90 49 39 25.Email : [email protected]

Logementsla reconquête du centre-villeLa Ville, l’Etat et les collectivités territoriales signent une convention surcinq ans dans le but de remettre sur le marché 400 logements.

A quoi ont servi les cinq précédentes OPAHDepuis 1986 ce dispositif contractuel entre la commune,l’Etat, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat,a permis la réhabilitation de 1239 logements, dont 603étaient vacants avant travaux. 130 millions de francs (20millions d’euros) de travaux ont été effectués et 28 mil-lions de francs de subventions attribuées. 730 façadesont été ravalées pour un montant de 54 millions (8,2 mil-lions d’euros) de travaux effectués et 12 millions de francs(1,8 million d’euros) de subventions attribuées.

Habitat, logement…où trouver l’info?

A la demande de la ville, une per-manence de l’Agence départe-mentale d’information sur le loge-ment a ouvert à Arles, à la Maisonde la vie associative depuis le moisde septembre. Qu’il s’agisse de ré-parations, de règlement de lotis-sement, de soucis avec vos voi-sins, de demande de prêt, ou detoute autre question ayant trait àl’habitation, une juriste particuliè-rement qualifiée conseille les par-ticuliers, locataires propriétaires ouco-propriétaires, bailleurs privésou sociaux, associations… quiviennent lui soumettre leur pro-blème.

Service gratuit,neutre et personnaliséC’est un service de proximitérendu dans le cadre d’une missionde service public. Les ADIL fontpartie du réseau national ANIL créésur l’initiative de l’Etat et cofinancépar les collectivités locales, la Caf,et tous les partenaires du loge-ment. Outil d’éclairage sur lesquestions de logement, l’agencenationale a choisi de travailler avecde très jeunes juristes en forma-tion continue qui appréhendentavec facilité les nouvelles techno-logies. Le secteur du droit au lo-gement est sans cesse en mou-vement et le travail de conseilnécessite une mise à jour perma-nente.L’équipe ADIL des Bouches-du-Rhône est composée de huit per-sonnes.Marie Armenak reçoit le publicarlésien à la maison de la vieassociative, de 10h à 13h et de14 h à 17 h, les 2e et 4e mardisde chaque mois.Le site de l’ANIL est lui aussi unesource d’informations: www.anil.org

Se loger, un droit pour tousArles, ville de solidarité s’efforcede proposer des logements loca-tifs de qualité et du service deproximité dans un contexte immo-bilier rendu de plus en plus diffi-cile. Location ou accession à lapropriété, logement social oubailleur privé, tous doivent pouvoirtrouver une réponse adaptée. C’estla démarche qui a conduit la villeà réclamer une permanence del’ADIL

David Grzyb, adjoint à l’habitat, avec Martine Guerrinien charge du dossier OPAH devant une façade rénovée

6e OPAH, les secteurs concernés

Infograp

hie réalisée par

la D

CRP

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tribunes

Tribune du groupe Alliance Arlésienneélus UMP et DVD

Parlons avenir

Le dernier conseil municipal nous a révéléune fois de plus dans quelle misère se trou-vait l’habitat social arlésien. Bien! On a puconstater ainsi que de 1985 à 2003, au-cune évolution positive n’a eu lieu –Consternant ! On nous explique que lemanque de moyens structurels de la villeempêche toute évolution en ce sens. Heu-

reusement la loi Borloo survient à temps pour en diminuer les effets. Devrons-nous toujours tendre la main pour faire évoluer notre ville? Que deviendrons-nous si les mannes (régionales et générales) venaient à disparaître? Telle estla question.Deux points forts importants, insuffisamment exploités ou inexploités, exis-tent, tous deux générateurs d’emplois :le tourisme pas assez soutenu par la municipalitéle développement de l’économie par la municipalité.Idéalement placée au centre d’un contexte économique à fort développement(Montpellier, Nîmes, Marseille, etc.) en y ajoutant l’intercommunalité, Arlespour son avenir, se doit d’être présente avec un habitat de qualité pour re-cevoir une classe moyenne (qui lui fait tant défaut) générée par le boom éco-nomique environnant, à la recherche de logements. Car ce n’est pas seule-ment en économisant sur le personnel que la mairie retrouvera son équilibrebudgétaire, mais en injectant une population nouvelle, à pouvoir d’achat plusélevé que la moyenne actuelle de notre population.Actuellement, 59,4% de foyers fiscaux ne paient malheureusement pas d’im-pôts (source Centre Départemental des Impôts).Pour cela, il faut lever les lobbys qui paralysent, rencontrer les services, li-bérer les immeubles encombrés par ces mêmes services, se mettre en par-tenariat avec le privé, recréer des centres d’intérêts, … Bref, avoir un projetambitieux mais parfaitement réalisable si la volonté existe. Les conséquencessont énormes : relance du bâtiment, du commerce, donc d’emplois notam-ment de services, développement de la mixité. Avec le tourisme, voilà unepiste que nous suggérons à notre municipalité de suivre. Il y a urgence.A l’heure où la gravité des inondations se répète, les permis de construireseront extrêmement difficiles à obtenir, ce sujet est de pleine actualité.

Gilles CuizziConseiller Municipal

Les élus du Groupe Arles Plurielle

Nous croyons plus que jamais à l’avenir…

La fin de l’année 2003 a été particulièrement éprouvante. Eprouvante, avant tout pour tous ceux qui, envahis par les eaux, ontperdu non seulement leurs maisons, leurs mobiliers, leurs voitures, mais aussi et surtout leurs souvenirs, souvent ceux de touteune vie. De ce terrible mois de décembre, nous garderons en mémoire des images qui s’entrechoquent. Il y a ces images de détresseet de désarroi de ces milliers d’Arlésiens évacués, jour et nuit, dans l’urgence. Ces images d’enfants, de personnes âgées, defemmes et d’hommes abattus par l’adversité. Nous retiendrons la colère de ces habitants, colère légitime, quand ce qui est leplus cher, le plus précieux, –son intimité– est dévasté. Ces images sont celles de la douleur et de la peine. Mais ce ne sontpas ces seules images que nous conserverons de la catastrophe, même si très certainement ce seront les plus difficiles à ef-facer.

D’autres images nous interpellent. Les plus fortes sont celles liées au formidable élan de solidarité qui, le jour même, s’est manifesté. Des centaines d’Arlésiens,individus, familles, ou représentants du monde associatif et caritatif ont spontanément proposé leurs services pour venir en aide à leurs concitoyens. Aujourd’huiencore, ceux-ci sont à pied d’œuvre pour nous aider à accueillir, renseigner, réconforter, etc. Notre groupe adresse à tous ses plus sincères et chaleureux remer-ciements. Nous retiendrons également le courage et le professionnalisme de tous les services de sécurité publique (pompiers, militaires, policiers…). Ceux-ci ontreçu l’aide de leurs homologues européens, tchèques, belges, italiens et allemands. Leur présence a donné l’image d’une réelle et sincère solidarité européenne.Que tous soient félicités pour leur action, leur abnégation et leur détermination.Ces quelques images, forcément incomplètes, sont à la fois porteuses de détresse et de colère mais aussi formidablement porteuses d’espérance. Notre groupesouhaite que la nouvelle année privilégie l’espoir et la reconquête. Des tâches immenses nous attendent : repenser la gestion de notre système hydraulique, pré-venir les risques afin d’établir un développement durable de notre territoire. Mais, fort de l’immense solidarité dont tous les Arlésiens ont su faire la preuve, nouscroyons plus que jamais à l’avenir de notre ville. Comme le poète, nous pensons que: « les fleurs de demain sont dans les semences d’aujourd’hui. Ainsi sont lesvoies du destin en ce monde sévère. Assume ton destin. Derrière les soucis, le chagrin et la peur, tu découvriras alors l’extraordinaire bonheur qu’est la confianceen soi ». Alors, vive Arles, vive les Arlésiens et vive 2004!

David GrzybPrésident du groupe Arles Plurielle

Groupe Arles Ensemble

Unis pour faire faceà la catastrophe

De ce terrible mois de décembre, où lesinondations ont provoqué une immense ca-tastrophe humaine et économique pourArles, nous garderons le souvenir de l’unitéde tous les élus de la majorité et de l’op-position autour du Maire pour tenter d’agirau mieux dans l’intérêt de tous les Arlé-siens. C’est une chose suffisamment rare

et qui honore le sens de la mission des élus au service des citoyens pour nepas ne pas la remarquer.

Nous retiendrons aussi l’immense élan de solidarité des Arlésiens, des per-sonnels municipaux, des services de secours, des collectivités territoriales,de communes françaises ou étrangères, de très nombreuses associations etde citoyens de la France entière.Enfin, nous devrons tirer toutes les leçons de ces événements en termesd’équipement, de prévention, d’information et d’actualisation du plan de sé-curité. Car ne nous trompons pas, le risque, lorsque le Rhône est à plus de10000m3/s, existera toujours.S’équiper en moyens de pompage supplémentaires pour pouvoir intervenirimmédiatement.Prévenir c’est avant tout obtenir la création d’un opérateur public unique degestion des digues et des canaux, avec l’Etat faisant appliquer la police del’eau.Informer en cas de crise, c’est d’une part équiper la ville d’un outil perma-nent, un serveur vocal par exemple, pouvant informer plusieurs milliers depersonnes en quelques heures.Mais informer une population en cas de risque majeur reste un exercice com-plexe. Prévenir pour protéger en premier lieu les vies humaines et ne pasproduire d’effet de panique qui pourrait avoir les pires conséquences.Ce qui renvoie la nature de l’information à sa mise en cohérence avec unplan général de sécurité.Nous devons retrouver une culture et des pratiques adaptées à la situationd’une commune dont 80% du territoire est inondable.

Bernard Jourdan,président du groupeArles Ensemble

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contactsdu 31 octobre au 21 décembre

� NaissancesJulien Woivré, Immane El Bennouni, Rania Mounfarid,Nicolas Fournier, Giani Savo, Lou-Anne Delestre, LilianRey, Alexandre Gueydan, Arnaud Delahay, BastienLacor, Thibaut Segura, Wi’Am El Mestari, LouisaBoucif, Lisa Ramos, Esteban Perez, Enzo Michelino,Madyson Biscara, Noëlla Lafhil, Tristan Arcé, ValentinMontagne, Gabriel Chabert , Nicola Giangreco, AngèleTron, Marin Gory, Romain Cabasse, Hamza Tbarik,Youssef Chenaif, Mathilde Royet, Anlia Mhadjiri, NansManzon, Asma Madani, Adrien Mancip, MahaBenmamoune, Djonaël Makhlouf, Hedy Benaziza,Bastien Stefani, Emma Bayol, Faris Bouwedene,Constance Basmangi, Shaynes Nehari, Enzo Manca,Ethan Venture, Pablo Pelegrin, Ophylia Allenbach,Marius Guerin, Charlotte Escalera, Kawtar Rabia,Macéo Taam, Inès Karim, Anis Khaled, ClaudiaPeysselier, Thomas Milhem, Samarah Chteti, ManonVacquie, Ryane Hannou, Marine Risselin, AglaéSejalon, Justine Ambert, Jérôme Ambert, Marie VanMigom, Mohamed Moussaoui, Mengy Belatrache,Camilia El Harcha, Mattéo Aubert, Ayoub El Harrami,Khéran Campart, Ahmed Lachaal, Louka Fleuridas,Alexis Vernet, Clara Mouret, Mathilde Grougnard,Julien Crouzier, Lucian Clanet, Eléna Gomez, EmmaBru, Vanessa Salamone, Eva Arnoux, Maxime Carol,Amina Cruvelier, Kaïss Kaous, Robert Gasch, SélénaSava, Hamed Laouazi, Chloé Renaud, RayaneBennacer, Ryan Aakor, Alexa Kiersch-Vincent, NerimanZinouni, Pauline Le Gouze de Saint Seine, Youness EsSaïdy, Anaïs Tabucco, Reda Benmehdi, NawalChehlaoui, Anaïs Gobert, Manara Euvrard, ArthurBertrand, Fadi Soltani, Marwa El Monkich, LoanFranco, Rania Zrhidane, Bilal Dardouche, SarahCarriere, Lenny Victoire, Lisa-Jeanne Boissel, HamedYahya, Lotfi Berkoussi, Brice Journet, Lucy Loffredo,Enzo Gabarez, Chloé Pasquini, Manon Fernandez,Bastien Gronchi, Ludivine Aubert, Inès Abibsi, ThomasMonti, Wakanda chergui, Mélissa Djabelkhir, KarimKouiss, Matéo Charmasson, Imad Kalouaa, SahrinaHanda, Bilal Lakhlifi, Eva Gouix, Souila Hadef, OcéaneAqqaoui, Jasmine Amraoui, Ewa Kowalceuk-Fijalkowski, Malena Pagano, Flavien Goubeau.

� MariagesJean-Luc Rivier et Sandra Messaoud, Jérome Lehueet Sandrine Sirvent, Rachid Behamer et Malika AitAkka, David Barbaud et Audrey Girard, JérémieLillamand et Natacha Brahim, Héric Vargas et IsabelleMartin, Abdelaziz Asbaa et Fatima El Fannani,Hassane Boutehra et Samira Madkouk, StéphaneBiermann et Florence Astier, Julien Lachaise etMyriam Tobie, Michaël Gay et Karine Epaud, BernardNoël eet marie-Hélène Gonzalez, Dominique Solès etZakia Khiyi.

� DécèsElisa Pontier née Filippi (92 ans), Jean-Pierre Vacchier(74 ans), Pierrette Tournal née Antérieux (72 ans),Maryse Palomares née Tampon (68 ans), AntoinetteLe Rouzic née Lucas (85 ans), Virginie Locherer néeMaréchal (82 ans), Anna Cros née Gauthier (90 ans),Jean Boisset (73 ans), Marie-Antoinette Bailly néeGrillon (88 ans), Simone Barthélémy née Serre (87ans), Simone Arnaud née Souton (82 ans), ElisePluchard née Baulès (90 ans), Reine Caparros néeGrosso (75 ans), Yvonne Benkemoun née Achach (93ans), Paul Rensch (90 ans), Bernardina Biondina néeTurrini (95 ans), André Forbeaux (77 ans), AlbertOlivon (86 ans), Arlette Jolibois née Fossat (71 ans),Denise Jelinek née Deschamps (76 ans), AngeLanfranchi (80 ans), Jean-Charles Leblanc (51 ans),Victorine Hakkoun née Leblanc (91 ans), Andrée Blancnée Cavallier (65 ans), Jeanne Teitgen née Catanei (88ans), Jacques Mautaint (79 ans), Thérèse Serodes néeJulien (86 ans), Marie Caumon née Briole (103 ans),Albertine Rigal née Crebassa (83 ans), Silvio Cigic (44ans), Alice Girod née Roux (100 ans), Lucie Guiguenée Pauchon (86 ans), Armand Rivier (77 ans), HenriMiro (86 ans), Jacques Colléon (85 ans), LouiseBouchet née Chastanier (97 ans), Jean Gibert (75ans), André Baudoin (19 ans), Charles Saffioti (76ans), Pierre Murat (81 ans), Jeanne Castaing néeMimos (75 ans), Marcelle Boulon née Franc (83 ans),Henri Fliche (90 ans), Joseph Niccoli (90 ans), AntoniaCalderon née Valero ( 76 ans), Janine Loulier néeVivès (69 ans), Jean Genovesi (75 ans), MathildePerrin (71 ans), Jacques tourret (88 ans), LouisGauzargues (75 ans), Pedro Martinez (83 ans),Alphonse Breton (81 ans), Andrée Geller néeCourdurier (80 ans), Conception Vey née Bonventre(76 ans).

Mairie d’Arles� standard : 0490493636Mairie annexe de Salin-de-Giraud :� 0442868212Mairie annexe de Raphèle :� 0490984877Mairie annexe du Sambuc :� 0490972044Mairie annexe de Moulès :� 0490984418Mairie annexe de Mas-Thibert :� 0490987025Accueil cabinet du maireHôtel de ville, 2e étage,� 0490493600Accueil élus, Hôtel de ville, 1er étage,� 0490493604« Arles Ensemble » � 0490493612« Arles Plurielle » � 0490493549« Arles Passionnément » � 0490493936« Alliance arlésienne » � 0490493677État-civil, Hôtel de ville, rez-de-chaussée,� 0490493692 — 04904937670490493849

Affaires générales, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 0490493892Élections, Hôtel de ville,rez-de-chaussée, � 0490493653Cimetières, cour des Podestats,� 0490493762Urgences dimanches et fériés� 06 18 44 35 82CCAS, 2, rue Aristide Briand,� 0490184680Crèche collective Lou Pitchounet,15, rue du Docteur-Fanton,� 0490963212

Crèche familiale, rue Aristide Briand,� 0490184680Structure multiaccueilLa Souris verte, rue Marius Allard,� 0490936851Halte-garderiesLa Poule rousse, Barriol, � 0490937680Van-Gogh, place Felix-Rey,� 0490497029 Gribouille, 10 rue du docteur Schweitzer,� 0490963550Les Tuiles bleues, rue du Château-d’eau(Mas-Thibert), � 0490987332Antennes mairieTrinquetaille, 2, rue de la Verrerie, �0490962261Pont-de-Crau, rue Auguste Broussonet, �0490496389Griffeuille, 10 rue Jean Cocteau �0490968525Maisons de quartierGriffeuille, place V. Auriol, �0490189503Trinquetaille - � 0490962261Accompagnement scolaireATP- Ville d’Arles, 7, bd Salvador Allende,� 0490189634Antenne universitaireespace Van Gogh et ancien archevêché �0490493753Service des sports, rue F. de Lesseps,� 0490493685,Centre de formation des apprentisrue Lucien Guintoli — � 0490493681Maison de la Vie associative2, bd des Lices — � 0490935375Office de tourismeEsplanade Charles De Gaulle �0490184120

� État-civil

� Le maire, Hervé Schiavetti, reçoit surrendez-vous à l’Hôtel de ville.(04 90 49 36 00)� David Grzyb, adjoint au maire, déléguéà l’Habitat, reçoit sur RDV le vendredi matinau Service Habitat. (04 90 18 59 14)� Martial Roche, reçoit sur rendez-vous àl’Hôtel de ville. (04 90 49 59 88)� Lionel Schneider, adjoint au maire, dé-légué aux sports, reçoit sans rendez-vousles responsables sportifs, les premiers ettroisièmes mardis du mois, de 18h à 20h,dans son bureau (2e étage de l’Hôtel de ville).� Véronique Ponzé, adjointe aux politiquessociales, reçoit sur rendez-vous les deu -xièmes mardis du mois, de 13 h 30 à 16 h(04 90 49 59 97)� Claire Antognazza, adjointe à la culture,reçoit sur rendez-vous tous les jeudis, de15h à 18h. (04 90 49 59 97)� Bernard Jourdan, adjoint à l’enseigne-ment primaire et secondaire, reçoit sur ren-dez-vous. (04 90 49 36 12)� Henri Tisseyre, adjoint au personnel etau quartier du Trébon assure une perma-nence au centre social du Mas Clairanne, lemardi de 17h30 à 18 h 30 tous les quinzejours. � Nicolas Koukas, adjoint au maire, délé-gué à la propreté, aux anciens combattants,aux droits de l’homme, au devoir de mé-

moire, à la démocratie et au quartier de Trin-quetaille, tient sa permanence les lundis de10 h 15 à 12 h, à la maison de quartier deTrinquetaille.� Monique Tibaron, conseillère munici-pale, déléguée aux espaces verts, au fleu-rissement et à la prévention routière, reçoittous les jeudis de 9h à 11h, au centre so-cial Christian-Chèze, à Barriol. Les autresjours sauf le lundi sur rendez-vous à l’Hôtelde ville (04 90 49 35 77)� Ginette Chabrol, conseillère municipale,déléguée aux personnes âgées, le mercrediaprès-midi, à l’Hôtel de ville, de 14h à 17h(04 90 49 35 77)� Daniel Descout, conseiller municipal, dé-légué aux handicapés, le jeudi matin de 9hà 11h, le vendredi après-midi, de 14h à 16h(04 90 49 35 77)� Magali De Baere, conseillère municipale,déléguée à l’accès aux nouvelles technolo-gies, le samedi matin sur rendez-vous.(04 90 49 35 77)� Eliane Mézy, conseillère municipale, dé-léguée aux organismes humanitaires et auMusée de la Résistance, le lundi de 9 h à11h, les autres jours sur rendez-vous.(04 90 49 37 91).� Fabienne Bonnefoy, conseillère munici-pale, déléguée aux animaux dans la ville, lesamedi sur rendez-vous. (04 90 49 37 91)

� Jean-Yves Planell, adjoint spécial délé-gué à la Camargue Nord reçoit les mercre-dis de 16h à 18h. A Saliers (ancienne école)le premier mercredi de chaque mois, à Al-baron (école) le deuxième mercredi, à Ga-geron (maison du hameau) le troisième mer-credi et à Gimeaux (école) le quatrièmemercredi.� Daniel Richard, adjoint spécial de Raphèle reçoit le samedi de 9h à 11h à lamairie annexe. � Josette Pac, conseillère municipale dé-léguée à la petite enfance, reçoit les jeudisau local du CIQ des Alyscamps, et à l’Hôtelde ville sur rendez-vous. (04 90 49 36 12)� Philippe Martinez, adjoint de la Ca-margue Sud, reçoit en mairie annexe de Sa-lin-de-Giraud, sur rendez-vous.( 04 42 86 82 12)Reçoivent sur rendez-vous � Arlette Callet, 04 90 49 39 31� Patricia Montagnier, 04 90 49 59 83� Jacques Bachevalier, le mercredi ma-tin à la mairie annexe de Moulès,04 90 98 40 24� Jean-Marie Egidio, 04 90 98 70 25� Le groupe Alliance arlésienne,04 90 49 36 77 ou 04 90 49 39 59� Marguerite Arsac, le jeudi de 10 h à12h, 04 90 49 36 77 ou 04 90 49 39 59

Les permanences du maire, des adjoints et des conseillers municipaux

Les services municipauxLes servicesd’urgenceCentre de secours principald’Arles(pompiers) (administration)0490936295le 18 (Service départementald’interventions et de secours)Gendarmerie nationale,� 0490525060Commissariat de Police,� 0490184500

Centre hospitalier Joseph-Imbert,� 0490492929Urgences, � 0490492922SMUR, � 0490492999Clinique Jeanne d’Arc,� 0490993232Urgences, � 0490993233Clinique Jean-Paoli, �0490993400Urgences, � 0490993401Centre d’Information desDroits des Femmes et desFamilles� 0490934746 — 0490184349

EDF, � 0490951543ou 0810 084084- dépannage � 0810 333184GDF, � 0490893900ou 0810 084084- dépannage � 0810 893900Société des eaux d’Arles (SEA) � 0490496009- dépannage eau � 0490960737- dépannage assainissement

� 0490960673

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� Recherche d’emploiLe PLIE accueille les demandeursd’emploi au 15 rue de Verviers dansle quartier du Trébon. Depuis le moisd’octobre, six accompagnateurs sonten poste pour répondre aux de-mandes. Pour bénéficier de ce sou-tien il faut être inscrit dans ce dispositif.Renseignements au secrétariat :04 90 93 02 86 ou auprès de l’équipeopérationnelle : 04 90 49 36 10.

� Vacances au skipour les jeunes La ville propose des séjours à la mon-tagne pour les 10-16 ans, pendantles vacances scolaires de février : Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Pro-vence), pour les 10-13 ans, du 23 au28 février. Et, du 29 février au 6 mars Montgenèvre (Hautes-Alpes), pour les13-16 ans, Monetier (Hautes-Alpes),pour les 12-13 ans, Villeneuve(Hautes-Alpes), pour les 14-15 ans.Les tarifs de ces séjours sont calcu-lés en fonction du quotient familial.Inscriptions début janvier. Service va-cances loisirs 12 bis, bd Emile Zola –04 90 18 43 64 / 04 90 18 43 65.

� A la table du lycée PrivatLes élèves des sections «cuisine» et«service» du centre de formation mu-nicipal d’Arles accueillent le public aurestaurant d’application à midi dumardi au jeudi, et le vendredi en soi-rée. Trois menus au choix à 9, 11 et13€. Réservation obligatoire au04 90 96 75 64 ou 04 90 49 36 81.

� Aide à domicileL’association marseillaise EABF – loide 1901 – étend ses activités sur Arlesen proposant des aides familiales dansles domaines suivants : garde d’en-fants, travaux ménagers, aide aux re-traités et aux personnes âgées, aideaux personnes handicapées. Rensei-gnements et demande de devis enligne sur le site www.eabf.org.

� Jeune et libre de lireLa Région PACA propose à tous lesjeunes inscrits en lycée, CFA ou sui-vis par une mission locale de recevoir4 chèques-lecture d’une valeur de 7€chacun, à dépenser chez les librairesparticipant à l’opération. Demandeset renseignements sur www.cr-paca.fr ou au 0 800 017 000.

Le nettoiement : une soixantaine d’agentsLe service nettoiement est dirigé par Jacques Batailleavec six agents de maîtrise qui encadrent une cin-quantaine de balayeurs-chauffeurs. Le service est ac-tif du lundi au samedi à partir de 6 h30. Le dimanchematin une tournée de nettoyage est prévue. Dans les villages, le nettoiement est effectué pardes agents municipaux qui ont aussi d’autrestâches. Ils sont sous l’autorité d’un ingénieur enchef, directeur des mairies annexes.Le service du nettoiement fait partie du pôle Pro-preté et Espaces verts, dirigé par Eric Gatté. Il com-prend aussi, le ramassage des ordures ménagères,la gestion des déchets, les espaces verts et l’ate-lier de réparation des engins mécaniques.

service 14

Àchacun sa partition. Leurs loges c’est àcôté, rue Camille-Pelletan où le serviceNettoiement cotoie les ateliers commu-

naux.D’abord il y a la benne, qui avale les déchetsvolumineux, les cageots que les balayeuses nepeuvent aspirer. «Le mercredi, les ordures ména-gères nous en prête une qui arrive à 13h quand lesforains ont plié leurs étals. Samedi, sur les Lices ilen faut deux », explique Jacques Bataille, res-ponsable du service depuis sept ans. Téléphonemobile en main, il suit les opérations avec Mi-chel Barbé, agent de maîtrise.Au milieu de la large allée qui borde le boule-vard, l’équipe des balayeurs rassemble les dé-tritus et emballages divers et variés en une lignedroite insolite. Derrière eux d’autres agentséquipés de souffleurs et de balais, nettoient letour des arbres, des poteaux et du mobilier ur-bain, là où les engins ne peuvent passer. Ongagne ainsi du temps.

Le ballet des balais doit avoir cessé à 15h. Au loin on aperçoit deux agents du service dela Réglementation. Lorsque les forains ontquitté les lieux, ils veillent à ce que les auto-mobilistes n’en profitent pas pour se garer aus-sitôt. Il y a bien un arrêté, mais enfin, deuxagents sont plus dissuasifs !Les emballages dans la benne, le rang de dé-chets bien au centre, les abords dégagés, on yva ! La reine entre en scène, balayeuse devantl’Eternel qui dévore avec allégresse sa nourri-ture peu céleste.

Davantage de WC publicsDans la troupe il y a les balayeurs-chauffeurs etles nettoyeurs laveurs qui conduisent les en-gins. Leurs accessoires, ce sont des balais, dessacs verts, des panières, mais surtout la grandebalayeuse (celle que l’on prête aux villages),deux autres pour les rues ducentre, une grosse laveuse etdeux petites, un véhicule sur le-quel on peut monter un kar-cher (lavage haute-pression)ou un hydrogom-meur

remplis le matin. Sans oublier le véhicule quifait le tour des WC publics, équipé lui aussid’un karcher. Pendant la saison touristique, ilne chôme pas même si Arles n’en a que douze.Le maire a prévu d’en poser davantage. «On enmet un sur le marché au poisson, à la place duposte EDF», précise Jacques Bataille «et on a re-fait celui place de la mairie». En 2004, on devraiten placer un autre dans le périmètre arènes-théâtre antique.La grande lessive se poursuit. Les conducteursavancent à allure lente, un œil devant, l’autresur les rétroviseurs, un troisième sur la trappequi permet de voir si l’avaleur digère bien. «Çan’a pas l’air comme cela, mais la conduite de cesengins requiert beaucoup d’attention». Des enginsefficaces mais qui valent la bagatelle de150 000 euros pour la balayeuse sur porteurMercedes. L’équipe d’une douzaine d’agents remonte leboulevard. Là, les marchands de textiles ontlaissé des plastiques. «En principe, ils devraientrassembler leurs déchets. » Quand ils s’envolent,les nettoyeurs les retrouvent de l’autre côté dela chaussée, jusque dans les cafés.Il est 15 heures. Le boulevard est propre.

� Brèves Et le ballet commenceMercredi 13 heures. En bas du boulevard Émile-Combes, le scénario centfois répété du nettoyage du marché se déroule avec apparitionssuccessives ou simultanées des acteurs.

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� Une antenneprès de chez moiLa téléphonie mobile a besoin denombreuses antennes relais pour bienfonctionner car chacune ne relaiequ’une cinquantaine de communica-tion en simultané. Elles émettent desondes dites « radio » en moyenne1000 fois moins puissantes que cellesdes émetteurs radio ou TV. En avril2003, l’agence française de sécuritésanitaire environnementale a confirméune nouvelle fois « l’absence d’effetssanitaires qui seraient dus aux ondesémises par les stations de base.» Pouren savoir plus : www.anfr (agence na-tionale des fréquences) ou www.afom(Association française des opérateursmobiles).

� Réduc’ sur le transportLes salariés et les étudiants peuventcumuler les réductions en s’abonnanten même temps au train (réseau TER)et aux bus (Star à Arles, Rtm à Mar-seille). Cela s’appelle de la billettiquecombinée avec pour résultat un abon-nement mensuel TER+ pour Marseilleà 137,70€ (salarié) 93,60€ (élèveou étudiant). TER+ s’achète à la gareSncf d’Arles.

� Jobs pour étudiantsComme dans toutes les villes univer-sitaires, les étudiants d’Arles sont in-téressés par certains jobs qui vont leurpermettre de boucler leur budget. Ilssont naturellement plutôt libres le soiret les week-ends. Le bureau de la vieétudiante centralise les propositionset met ensuite les étudiants en contactavec les personnes qui se sont si-gnalées. Dans les prestations qu’ilspeuvent remplir, il y a bien sûr le baby-sitting, les cours particuliers, maisaussi le jardinage, les courses, desservices auprès des personnes âgées. Bureau de la vie étudiante:04 90 49 37 42.Fax: 04 90 49 99 21,email : [email protected]

� Appel à bénévolesDans la période d’hiver les associa-tions caritatives et humanitaires ontbesoin de bénévoles pour continuerde remplir leurs missions auprès despersonnes en situation précaire. LeSecours populaire français distribuedes repas chauds du 17 novembre au15 mars, place Lamartine. Vous pou-vez les aider.Contact : 04 90 93 37 79ou 04 90 96 91 54.

� BrèvesLe collège Mistral dominera le Rhône

Enseignement : un cahier d’activités pédagogiquesLa ville d’Arles a décidé de réunir en un seul document, le « cahier Ressources»,l’ensemble des offres portées sur Arles par le service public, toutes structures confondues.

La CLI prend les clésde l’ancien immeuble des notaires

Mis à la disposition de tous les enseignants de la com-mune des écoles primaires aux lycées, ce cahier présenteles possibilités d’activités pédagogiques détaillées ainsique les contacts, les noms des responsables et une fiched’inscription. « Le cahier ressources permet d’avoir une vision globalede tout ce qui est possible. C’est une excellente idée d’avoirprocédé à ce recensement. Moi qui suis en poste depuis19 ans, je sais à qui m’adresser, mais pour les nouveauxc’est vraiment un plus. Et la commune est tellement éten-due ! » commente Claude Suc, directeur de l’école élé-

mentaire de Raphèle. La présentation de cet annuaire parplusieurs services publics a été l’occasion pour les ensei-gnants de rencontrer leurs interlocuteurs et d’avoir en uneseule fois toutes les pistes sur les activités culturelles etsportives auxquelles inscrire leurs classes. Le cahier dé-crit une centaine d’actions proposées par onze structuresou dans le cadre du CEL (contrat éducatif local) dans undocument de 80 pages. Une vraie mine d’or !Quelques exemplaires sont en dépôt à la direction de l’ac-tion éducative et de la formation auprès de Nelly Martin(04 90 49 38 36).

La vieille maison arlésienne, au numéro 25du boulevard Clemenceau, a été entièrement

restaurée et ses deux niveaux, sur 900m2, amé-nagés avec des couleurs chaudes et du mobiliermoderne.

Les onze agents du Conseil général qui tra-vaillent à la cellule locale d’insertion (CLI) – ilsgèrent notamment les dossiers du RMI– occu-pent le rez-de-chaussée. A l’étage un autre ser-vice du Conseil général, le secteur d’Arles, re-groupe l’action sociale, la protection maternelleet infantile, la santé et l’aide sociale à l’enfance,soit 18 personnes. Les locaux seront aussi labase des 58 aides-maternelles du secteur et des

personnels en charge des mesures éducativespour l’enfance.

Les mairies sont propriétaires et responsablesdes écoles primaires et maternelles. Le

Conseil général tient le même rôle vis-à-vis descollèges de tout le département. Le 1er décembre lors de sa visite à Arles, le pré-sident du Conseil général a présenté aux pa-rents d’élèves et aux enseignants du collègeMistral les plans du futur collège qui seraconstruit entre la place Lamartine et la gareSNCF. L’établissement conçu pour 600 élèves,

500 pouvant y être demi-pensionnaires, s’éten-dra sur un terrain de 13 500m2. 7 200 m2 ac-cueilleront l’externat du collège et 6300 m2 leséquipements sportifs, pour des activités en salleou à l’extérieur. Le gymnase sera accessible aupublic, et les plateaux sportifs bénéficieront del’éclairage de nuit. Les locaux d’enseignementcomprendront 17 classes d’enseignement gé-néral, 7 classes scientifiques, d’autres dédiées àla technologie, l’informatique, les arts plas-tiques et l’éducation musicale et un CDI de370m2 ainsi qu’un amphithéâtre au fonction-nement indépendant.Suite au concours de maîtrise d’œuvre lancé endécembre 2002, le lauréat est le cabinet d’ar-chitecte Gaëlle Peneau et associés et le bureaud’études Beterem. La livraison est annoncéepour la rentrée scolaire 2006 pour un coût totalde 19200000 euros TTC. Jean-Noël Guerini avait auparavant visité le col-lège Morel où d’importants travaux viennentd’être réalisés : construction d’un préau et amé-nagement d’une cuisine.

Le président du Conseil général, Jean-Noël Guerini inaugure lesnouveaux locaux de la CLI.

La maquette du collège Mistral présentée le 1er décembre

aménagements

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service 16

20 novembre 2003, 35 questionsétaient à l’ordre du jour. Parmicelles-ci :Le projet urbain • Approbation du projet de zoned’aménagement concerté (Zac) surles terrains des Minimes, élémentdu projet urbain de structuration del’axe est-ouest depuis les boule-vards jusqu’au carrefour de la ro-cade.

• Approbation du projet de créationd’une zone d’aménagementconcer té (Zac) sur les terrains dits«Griotto» au nord de l’aggloméra-tion.

• Échange de terrain en vue d’uneréhabilitation de l’ancienne lépro-serie par la création d’une rési-dence notamment.

• Réhabilitation du secteur sauve-gardé. Approbation de la conven-tion Ville d’Arles-Etat-Anah d’une6e opération programmée d’amé-lioration de l’habitat (article p. 11).

• Protocole de transaction avecFrance Télécom suite à la pollutiondu puits d’eau potable de Saint-Hippolyte.

• Soutien à la création d’entreprises.Subvention accordée à la Plate-forme d’initiale locale d’Arles (PAIL)

• Participation communale à l’Asso-ciation pour la création du Paysd’Arles, des Alpilles, de la Ca-margue, de la Crau, du Comtat etVal de Durance.

• Actions dans les quartiers de Bar-riol et Griffeuille et du Trébon :convention de partenariat avec l’as-sociation «Mosaïque gitane».

• Approbation du projet de mise àdisposition des salles municipales.

Conseil municipaldu 17 décembre 2003• Retour sur les inondations. (pp. 3 à9) Remerciements pour la solida-rité dont ont fait preuve les familles,les hôteliers, les services publics,les collectivités territoriales, les as-sociations caritatives, les bénévoles,les services de secours français etétrangers, le personnel communalet la population arlésienne.

• Lancement des études sur l’amé-nagement de la place Lamartine envue de la construction du collègeMistral.

• Entretien des monuments ouvertsà la visite, reconduction de laconvention avec la régie de quar-tier «Regards»

I l circule aujourd’hui des bus de nouvelle gé-nération, plus propres et moins gourmands.Leur motorisation utilise en effet une double

énergie, le diesel et l’électricité. Un parti prisécologique pour moins de pollution et des éco-nomies de consommation. La Starlette, elle,roule au GPL (gaz de pétrole liquéfié).A l’intérieur des bus, de nouveaux sièges, unespace mieux utilisé et un accès facilité par unplancher rabaissé. Cette amélioration du trans-port en commun était voulue par la Ville, quil’a inscrite dans le contrat avec la Star renou-velé pour huit ans en mars 2003. Dans sa poli-tique de déplacements, la commune veut aussimieux faire apparaître les transports en com-mun dans la cité comme une alternative sédui-sante, afin que les Arlésiens soient plus enclinsà les utiliser. La Ville a revu aussi l’« habillage » des bus. Lemaire et Martial Roche, premier adjoint, délé-gué à la circulation et aux déplacements, ontchoisi un motif des tissus «Les Olivades». Lesbus blancs de la Star circulent enrubannés debandes adhésives provençales. On y remarqueaussi le nouveau logo de la Star dont l’étoile àcinq branches symbolise les cinq lignes de laville.

Un mobilier urbain plus efficaceDans le même esprit, après appel d’offres, l’af-fichage publicitaire sur le domaine public a étéconcédé à l’entreprise Decaux, en échange d’uncertain nombre de prestations pour la Ville. De-puis le mois dernier des équipes d’artisans ins-tallent de nouveaux abribus, sucettes et pan-neaux d’annonces.«Lorsque l’ensemble de ce mobilier urbain aura étéinstallé, nous aurons 49 abribus tout neufs dansl’agglomération et les villages, avec vitres, cadresd’horaires et supports publicitaires, 37 “sucettes”de 2x1m, 10 panneaux de 4x2m. L’espace publi-

citaire étant partagé entre l’entreprise sur une face,la Ville sur l’autre qui pourra ainsi annoncer sespropres manifestations», explique Martial Roche,premier adjoint, délégué aux Transports ur-bains. Decaux s’engage aussi à placer de nouveauxplans de la ville et des villages, ainsi que 50panneaux pour l’affichage libre dont 15 sursocles. A la fin du contrat, ces équipements de-viendront propriété de la commune.

Les déplacements urbains La Star est un service public que la Ville a misen place pour les déplacements urbains. Il n’estpas la seule réponse que la collectivité apporteaux besoins de la population pour organiser, fa-ciliter, améliorer le transport des personnes etla qualité de vie en zone urbaine en général. Lapolitique globale des déplacements (PGD) sefixe ainsi les objectifs suivants :- maîtriser la circulation automobile- améliorer les transports en commun- faciliter les autres modes de déplacements : àpied, en vélo,

- l’amélioration de la sécurité, notamment à lasortie des écoles, pour les handicapés

- développer l’usage combiné de plusieursmoyens de transport (intermodalité)

- veiller à la cohérence entre déplacements etdéveloppement urbain (par exemple dansl’aménagement en cours aux Ateliers SNCF,ou dans les projets de mise en valeur desquais du Rhône).

Le comité de pilotage du PGD réuni le 14 no-vembre a décidé le lancement d’une étude glo-bale : un état des lieux des déplacements ur-bains actuels, y compris les liaisons entre lesvillages et l’agglomération, et la collecte des at-tentes des habitants et des acteurs (pour le tra-vail, les loisirs, l’école, les commerces, etc.).

Transports publics

Bus plus écolos, abribus rajeunis Ces dernières semaines, les usagers de la Star ont pu remarquerle remplacement des abribus habituels par de nouveaux, à l’esthétiqueplus agréable. Un changement de mobilier urbain à rapprocher desaméliorations effectuées sur les cinq lignes de la Star et le circuit de laStarlette.

� Conseil municipal

Les nouveaux abribus installés dans toute la commune

Le nouvel “habillage” de la Starlette

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17 la ville en photos

Les Saliniers remettent un chèque à Arles-Solidarité �

Soirée de clôture de «Courants d’arts » chapelle Sainte-Anne�

Exposition Bessompierre à la chapelle Sainte-Anne�

A Raphèle, le foyer Croizat fête Noël�

Bourse aux jouets à Raphèle Trois projets d’architectes pour les Ateliers SNCF présentés à la chapelle du Méjan� �

Arrivée du nouveau sous-préfet Jean-Luc Fabre�

Premier conseil de quartier à Monplaisir�

Alain-Pierre Romac, directeur du Symadrem, explique aux ministres le fonctionnement des digues� �

Animation de Noël pour les enfants des sinistrés d’Arles

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18événement

� Une BD sur les usineset l’environnementCyprès, le centre d’information dupublic pour la prévention desrisques industriels et la protectionde l’environnement (ouf !) vientd’éditer une bande dessinée péda-gogique sur le fonctionnement desusines et les règles environnemen-tales auxquelles elles sont soumisesselon leur type d’activité. Cette BDest destinée aux élèves du primaireet du secondaire, les enseignantspouvant se faire le relais de cetteinformation. On peut se procurer laBD «Construire une usine, toute unehistoire… » à Cyprès, route de laVierge, 13500 Martigues.Tél. : 04 42 13 01 00.

� Centre interrégionalde conservation du livreDans sa lettre d’information n°2, leCICL rappelle les dégâts occasion-nés dans les collections par lesinondations en 2002. 100m3 de do-cuments avaient été confiés au CICLpour être séchés, désinfectés avantrestitution à leurs propriétaires. LeCICL explique qu’il vaudrait mieuxmettre en place des mesures pré-ventives pour protéger ce patri-moine. La Bibliothèque nationale et l’Insti-tut national d’art et d’histoire vien-nent de confier au CICL la numéri-sation de leurs manuscrits

� Mille chœurs pour un RegardDu 19 au 21 mars dans lesBouches-du-Rhône, de nombreuseschorales vont chanter bénévolementleur répertoire au bénéfice de la re-cherche en ophtalmologie. L’asso-ciation Rétina France qui récolte lesfonds de cette campagne nationalea pu soutenir l’an dernier 26 pro-grammes de recherche thérapeu-tique en ophtalmologie et attribuer12 bourses pour un montant de1470000 Euros. Le parrain 2004est Laurent Voulzy. Depuis neuf ans,Mille chœurs pour un Regard estdevenu le premier événement cho-ral du pays.Pour participer : 0 810 30 20 50 ouhttp://www.retina-france.asso.fr/mille.html

� Fèves et galettesLe CCAS organise son gâteau desrois à la salle des fêtes le mercredi21 janvier, après-midi.

� Brèves

La dernière publication des archives com-munales diffère sur la forme des précé-dentes (inventaires, recueils de paléogra-

phie, catalogues d’exposition…). En effet, ils’agit d’une première monographie, consacréeà Auguste Véran (1839-1927), architecte arlé-sien. Cartes, plans, dossiers,correspondances conservésaux archives municipales etdépartementales ainsi quedans les fonds patrimoniauxde la Médiathèque ont permisune étude détaillée de sonœuvre. «À travers ce person-nage, on voit défiler plus d’undemi siècle d’aménagements ur-bains » présente Sylvie Rebut-tini, responsable des archivescommunales.

Celui qui fut architecte dela ville (succédant à son père)et architecte des monumentshistoriques du département alaissé de nombreuses em-preintes dans notre patri-moine : L’Hôtel des Postes surla place de la République,l’usine des eaux, rue du Doc-teur Fanton (abritant aujourd’hui le servicecommunal d’hygiène et de santé), la façade del’église des Trinitaires, pour ne citer quequelques exemples.

Né dans une famille d’érudits, passionnésd’archéologie, de sciences et d’arts, AugusteVéran participe au dégagement des monumentsantiques : amphithéâtre, Théâtre antique,Thermes de Constantin en 1878. En 1909, il va

suivre la passionnante découverte des sub-structions du cirque romain. Contemporain deMistral, ils ont travaillé ensemble à l’aménage-ment de l’hôtel Laval-Castellane pour y instal-ler le Museon Arlaten. Premier président desAmis du Vieil Arles en 1903, il laisse de nom-

breux écrits sur ses travauxdans les bulletins de la société.

Fruit d’une collaborationentre le service des Archivescommunales, sous la directionde Sylvie Rebuttini, et BernardThaon, architecte et historien,le propos de cet essai est ausside replacer l’homme dans lecontexte arlésien de la secondepartie du XIXe siècle, époquecharnière marquée par le pro-grès et la révolution indus-trielle.

En 1998, les archivesconsacraient une exposition àcet architecte méconnu.

Cet ouvrage permettra auxspécialistes, curieux, arlésiensamoureux de leur ville, de seréapproprier une partie del’histoire de la cité et de porter

sur elle un autre regard… Cette publication éditée par Actes Sud, a été

financée grâce au concours de la DRAC, duConseil général, du Conseil régional et de laVille d’Arles.

Auguste Véran : un architecte arlésien au XIXe siècle(88 pages, 15€) : disponible aux Archivescommunales et dans les librairies Actes Sud etForum Harmonia Mundi.

Créée en 1992 par un collectif d’enseignants et de pa-rents d’élèves, la bibliothèque de Salin, installée depuis1996 dans les studios 15 et 16 du foyer François- Bernard,rue du Bois, ressent le besoin de se moderniser et d’of-frir de nouveaux services à ses usagers.En partenariat avec la Médiathèque d’Arles, les respon-sables de la bibliothèque associative vont donc modifierl’agencement du local, renouveler le mobilier, et propo-ser des prestations complémentaires à celles du Média-bus telles que travail sur place pour des recherches, ac-cès à Internet, abonnements à des revues, consultationsur place de CD ROM, DVD avec possibilité d’impression,etc. «Nous voudrions en faire un lieu agréable où pas-ser un bon moment » ajoute Renée Parra, Présidente del’association.

«Nous voulons lire » organise ainsi une réunion publique,au cours de laquelle le projet sera exposé. La populationest invitée à y exprimer ses souhaits, suggestions, et be-soins.Réunion à la bibliothèque le 29 janvier à 18h«Nous comptons sur la présence de tous ! » insiste ma-dame Parra.

La réorganisation de la bibliothèque«Nous voulons lire» ne modifie pas les relationsde Salin avec la Médiathèque. Le médiabus de laMédiathèque se rend à Salin quatre fois dans le mois. Horaires du Médiabus à Salin en janvierVendredi 9 et 23 de 8h30 à 12hSamedi 17 et 31 de 8h 30 à 12h

Salin-de-Giraud

La bibliothèque « Nous Voulons Lire » va faire peau neuve !

Publication des archives communales

Auguste Véranun architecte arlésien au XIXe siècle

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19

Àl’heure ou le gouvernement remet en ques-tion l’usage du tabac, entraînant les per-

turbations qu’on sait dans la production et ladistribution, on doit se souvenir qu’au milieudu XVIIIe siècle une manufacture était installée àArles. Elle était située à l’extrémité sud desquais de la Roquette. On l’appelait : Le grandbureau de tabac. Dans cette ville pauvre en in-dustries les emplois créés étaient très convoitéspar les Arlésiens. La manufacture faisait vivreune cinquantaine de familles.

Le 16 juillet 1782 un drame survint. Leplancher vermoulu où sont stockés les tabacss’effondre soudain sur les ouvriers. Le quartierdésemparé est en proie à la panique. On faitsonner le tocsin d’alarme aux Augustins (au-jourd’hui Saint-Césaire). Un religieux grandCarme du nom de frère Ange s’élance au milieudes décombres au mépris du danger. Il sauve

ainsi de nombreux blessés. Malheureusement,quatre hommes et une jeune fille seront re-trouvés morts.

Le frère Ange fut récompensé pour son cou-rage. Il ne demanda qu’une faveur : la mise enliberté d’une pauvre femme incarcérée pourcontrebande (de tabac sans doute).

Ce triste événement endeuilla toute la ville ;quant à la manufacture, elle ne s’en releva pas.La Révolution, très centralisatrice, déplaça laproduction vers le chef-lieu du département.Les Arlésiens, paraît-il reprirent à ce moment-là l’habitude de préparer eux-mêmes leur tabac.Dans chaque maison on disposait de la râpe etdu petit tamis en usage.Car souvenons nousqu’à l’époque le tabac ne se fumait pas. Il se pri-sait.

Au fait, est-ce que priser tue ?

Le grand bureau de tabac

P lus de 400 personnes ont répondu à l’ap-pel et écouté les explications des experts.Jean-Maurice Rouquette, conservateur

honoraire des musées d’Arles a donné sonpoint de vue d’historien émaillé d’anecdotespittoresques tandis que le maire, Hervé Schia-vetti précisait la ligne directrice des opérationsà venir : «Conduire le projet du médiapôle avec lesaides publiques obtenues et exploiter en mêmetemps les fouilles de la cathédrale pour la dévoilerau public et faire visiter les vestiges. »

Thierry Delestre du service régional d’ar-chéologie (ministère de la culture) : «Tout ex-ceptionnelle et importante soit-elle, cette découverteétait soupçonnée à l’ouverture du chantier du mé-diapôle. Elle classe Arles parmi les toutes premières

cités du territoire méditerranéen en terme de ri-chesse archéologique. Lier l’histoire de la ville avecla nécessité de vivre dans le monde contemporain,est le défi que nous nous fixons en tant que servicede l’Etat».

Jean-Paul Demoule pour l’INRAP (Institutnational de recherche archéologique préven-tive) : « Je ne suis pas certain que la même décou-verte aurait rassemblé autant de public dans uneautre ville. » L’INRAP avec ses 1 500 archéo-logues traite 2000 opérations par an dans toutela France pour éviter les destructions massives,comme celle des restes du port grec de Mar-seille pendant les années soixante par exemple.A Arles, c’est Frédéric Raynaud qui a cosigné lediagnostic avec Marc Heijmans du CNRS.

Jean-Maurice Rouquetterappelle la découverte de Fer-nand Benoît, son maître enhistoire, en 1943. «En creu-sant des tranchées de défensepassive – c’est la guerre –, iltombe sur un grand mur et unecolonne antique dans le jardindes religieuses de Saint-Césaire.Il pensait avoir trouvé les restesdu temple de Diane. Je suis per-suadé aujourd’hui que c’est lemur de la basilique qui part del’angle du transept vers la ruedu Grand couvent ! »

Patrimoine et modernité

La basilique paléochrétienne d’ArlesLe 2 décembre dernier, le maire invitait la population à une conférencesur la prestigieuse découverte archéologique.

� Gageron tire les roisLe comité d’intérêt de hameau in-vite tous les habitants autour du gâ-teau des rois le 18 janvier.

� RetrouvaillesDepuis dix mois que par l’intermé-diaire de notre magazine nos an-ciens scouts, guides et cheftainesde louveteaux ont renoué le contact,ils ont fait un sacré bout de chemin.Le nombre de participants à leurtroisième réunion avait doublé, tou-jours dans la bonne humeur. Uneamicale est née pour se rassembler,partager les souvenirs et continuerd’inventer une vie marquée parl’empreinte des mêmes valeurs.Pour les rejoindre, écrire ou télé-phoner à Fernand Galeron 04 9049 75 89 ou Jacques Bouffier, 24,rue de la Révolution, 13200 Arles,Tél. et Fax : 04 90 93 18 17.

� Parlons anglaisDès janvier, des cours de conver-sation animés par un professeur an-glais sont proposés tous les mardisde 16 h 30 à 18 h et de 18 h à19 h 30. Les étudiants intéresséspeuvent s’y inscrire pour 70euros/an jusqu’en juin. Contact au clubdes Jumelages, comité Arles-Wis-bech, place de la République, tél. :0490961557.

� RaphèleDans le n°77 de Arles Infos, nousavons évoqué le centre aéré destout-petits qui s’est tenu à Raphèlecet été. Il était accueilli à l’écoleLouis-Pergaud et non à l’écoleAlphonse -Daudet comme nousl’avions indiqué.

Vœux à la population- Albaron et Le Paty : samedi 10janvier à 18 h à l’école d’Albaron.

- Moulès : mercredi 14 janvier à18h30 à la mairie annexe.

- Mas-Thibert : vendredi 16 jan-vier à 18h30 à la mairie annexe.

- Raphèle : samedi 17 janvier à11h30 à la mairie annexe.

- Gimeaux et le Clos de Couvet :samedi 17 janvier à 17 h 30 àl’école de Gimeaux.

- Saliers : dimanche 18 janvier à12h à l’an cienne école.

- Gageron : dimanche 18 janvier à16h à la Maison du hameau.

- Sambuc : mardi 20 janvier à17h30 à la mairie annexe.

- Salin-de-Giraud : mardi 20 jan-vier à 19h à la mairie annexe.

� Brèves

Reconstitution en image de synthèse des fondationsde la basilique découverte sur le chantier du médiapole

Art gra

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culture

Installée depuis 2000 à Arles, l’école Supinfocom forme des infographistes etdes concepteurs multimedia. Provisoi-

rement hébergée dans les locaux duCentre de Formation Continue, elle vientde s’installer dans ses propres murs, surle site des anciens ateliers SNCF. Exceptionnellement cette année, les va-cances de Noël auront été très longuespour les étudiants de Supinfocom. Inon-dés le 4 décembre, ils ont du cesser touteactivité et commencer à déménager. L’eauest montée dans leurs locaux au niveaudes tables, laissant les ordinateurs horsd’eau, mais l’exposition prolongée à untaux d’humidité inhabituel crée desrisques de corrosion et tout le matériel estparti en observation. «Malgré les événe-ments, nous pourrons démarrer le 5 janvier

comme prévu. Nous avons la chance d’avoireu en cours une commande de matériel neufqui nous garantit un minimum d’équipementpour travailler» explique Anne Brotot, di-rectrice de l’école D’une superficie de 1 500m2, la structurepeut accueillir 200 étudiants, soit près dudouble des effectifs actuels. Elle com-prend des salles de classe équipées avecdu matériel informatique, des salles pourles enseignements spécifiques (dessin,projections, animations), un foyer don-nant sur l’extérieur. «Dès la rentrée 2004,on pourra augmenter les effectifs, notammentceux de la troisième année. Le nouveau bâti-ment renforce notre identité. » ajoute la di-rectrice.Les jardins seront aménagés par les ser-vices municipaux. Les bâtiments del’école seront inaugurés le 4 février pro-

chain. Les Arlésiens qui le souhaitentpourront également visiter Supinfocomlors de la journée portes ouvertes du 27mars.

Supinfocom partenairedu Forum des industries culturellesLes 30 et 31 janvier prochain, se dérou-lera à l’espace Van Gogh, le premierforum des industries culturelles. Organisépar la Ville d’Arles, coordonné par LucienVéran, en collaboration avec l’Ecole Na-tionale Supérieure de la Photographie,l’IUP Administration des Institutions Cul-turelles, l’Institut Universitaire de Tech-nologie et Supinfocom, ce forum abor-dera la notion des droits des créateurs etdes producteurs. «Nous sommes plusieursstructures sur Arles à proposer des forma-tions en relation avec la culture et la com-munication. Cela concerne quelque 450 étu-diants. Ce type de manifestation permet defédérer ces écoles. » précise la directrice deSupinfocom.

Les étudiants pourront suivre les conférencesqui les intéressentle vendredi 30 janvier- 14h : Droits des auteurs et producteurs de films.Un cinéma des auteurs ou des producteurs?

- 16h : Droits de la photographie. Est-on auteur dela réalité que l’on fixe?le samedi 31 janvier- 10h : La gestion et la protection des droits.

Haro sur Caramentran !Le 4 avril, le carnaval aura lieu sur le thème «Carnaval des Mondes ». En fin d’après-midi, selon la tradition, Caramen-tran sera jugé pour toutes les misères qu’il a fait subir l’année durant au bon peuple d’Arles. Les récriminations serontnombreuses : matches difficiles pour l’OM, canicule, inondations et …autres tracasseries.Pour que tous les maux, petits et grands dont il est responsable puissent lui être reprochés, le journal sollicite votre mé-moire collective. Ces quelques lignes sont à votre disposition pour exprimer votre colère vis-à-vis du gredin.

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Merci de déposer vos doléances avant fin janvier à l’accueil de l’hôtel de ville, dans les structures de quartier, à l’espace Arles Info + ou par courrier au «Service des interventions culturelles, Mairie d’Arles, BP 196, 13637 Arles cedex»

Supinfocom

Les étudiants investissent les ateliers Depuis qu’on en parle, la reconversion des ateliers SNCF seconcrétise… Les étudiants de Supinfocom deviennent en ce début

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Intérieur du nouveau bâtiment des ateliers SNCF

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Marie-HélèneLe Clan des Otori, de Lian Hearn, chezGallimard.Deux tomes « Le silence du rossignol » et« Les neiges de l’exil ». Un troisième volumeest à venir.Sans que l’on en parle jamais, on supposeque l’histoire se déroule au Japon. Dans unJapon mythique du Moyen-Âge. Le jeuneTakéo grandit au sein du clan desInvisibles, gens pacifiques, ennemis detoute violence. Mais le village va se fairemassacrer. Takéo se retrouve seul, adoptépar un autre clan, celui des Otori. Sonpère adoptif va se servir de lui pour sevenger d’un troisième clan. Comment ? Enutilisant le pouvoir des Invisibles. Au milieude ces aventures et de ces intrigues, il y aune histoire avec Kaede dont estamoureux le père adoptif de Takéo, etTakéo lui-même !A partir de 12 ans. Le livre est passionnantmais demande d’avoir déjà une bonneaisance de lecture.

MartineCélestine, de Danielle Marcotte, illustrationsde François Thisdale, éditions Les 400 coups,collection «Billochet »C’est le conte d’une jeune fille dont lamaman décide de fêter la naissance à samanière, sans mettre le couvert pourinviter une fée. Las ! une mauvaise fée seprésente et jette un sort à l’enfant. Le jourde ses 16 ans, elle se transformera enharfang des neiges (sorte de chouette),couverte de plumes ! Et lors du bal pourses 16 ans, la malédiction se réalise ! Lajeune fille-harfang se réfugie dans la forêt.Mais un jeune homme saura la délivrer dusort jeté grâce à sa déterminationfarouche, et déjouera les pièges tenduspar la sorcière.A partir de 7-8 ans

MoniqueIl faut sauver Saïd, par BrigitteSmadja, éditions L’Ecole des loisirs,collection «Neuf »Saïd vient de terminer brillammentson CM2. Mais l’entrée en 6e est unecatastrophe. Saïd, est bon élève maisfragile, complètement perdu aumilieu de l’arrogance et de laviolence des élèves. Ils font régner lapeur dans le collège, les enseignantssont dépassés. A la maison ce n’estpas mieux, son frère tourne à ladélinquance et ses parents sont dépassés.Saïd ne sait plus à qui se raccrocher etdéprime. C’est lui qui raconte sonhistoire. Un professeur, monsieurThéophile, saura lui tendre la main… et lesauver. En 2003 nous connaissons tousquelques petits Saïd.A partir de 12 ans

MaguyNassima, une enfance afghane, deMercié Rivas Torres, chez Flammarion,collection «Castor Poche». Traduit del’espagnol.Nassima a 10 ans et vit à Kaboul. Toute lafamille travaille à la fabrique de tapis deson père. Depuis l’arrivée des talibans,Nassima n’a plus le droit d’aller à l’école,ni de sortir. Le père décide de cacher safemme et sa fille dans des tapis pour lesfaire passer clandestinement au Pakistand’où elles pourront rejoindre Rome où vitson frère. Mais la veille du départ,Mohamed vient dire au revoir à Nassimaet ils décident d’aller faire ensemble unedernière excursion, malgré lesinterdictions. Et le cours des événementschange. La réalité de l’Afghanistan lesrattrape brutalement, avec ses mines, sesexécutions et les menaces de toutessortes. Nassima, rebelle, décide de resterdans son pays aider et soigner les femmesmalgré le danger. Mercé Rivas Torres estune journaliste espagnole et a étécorrespondante en Afghanistan deplusieurs journaux. A partir de 12 ans.

MathéA la brocante du cœur, de Robert Cormier,éditions l’Ecole des loisirs.Un thriller. Un jeune garçon solitaire,Jason, très intelligent, a pour ami unepetite fille passionnée de puzzles. Alice aun grand frère de 16 ans qui l’embêtesouvent. Une fois, elle se rebelle. Le jourmême on la découvre assassinée ! Il y aenquête pour découvrir l’assassin. Lespoliciers ne trouvent pas le criminel etfont appel à un enquêteur qui a laréputation de savoir obtenir des aveux dessuspects. Il est très, très habile. Ilsoupçonne Jason, le dernier à avoir vuAlice vivante. De questions aimables enpressions sournoises, il parvient à le faireavouer... Mais l’histoire n’est pas finie. Uneréflexion terrible sur les interrogatoires etle sentiment de culpabilité.A partir de 14 ans

FatimaEt si on comptait. C’est pas pareil. Dequelles couleurs ? Trois livres édités chezTourbillonDans le premier, avec de très bellesphotos qui interprètent les additions, lesenfants apprennent à compter jusqu’à 10.Le deuxième explique les contraires– lourd léger, en haut en bas– avec desphotos de Cartier-Bresson. Le troisièmeexplique les couleurs.A partir de 4 ans.

Le coup de wdes bibliothécairesLa Médiathèque d’Arles conserve plus de 400000 documents dans ses rayons, dont près de 100000 à labibliothèque jeunesse et dans les annexes. Chaque mois dans ce département, les bibliothécaires reçoivent enmoyenne 300 ouvrages. Elles en conservent à peu près la moitié. Parmi lesquels elles vous présentent ce mois-cileurs «coups de cœur». Des histoires à faire rêver et d’autres poignantes, reflets de la vie d’aujourd’hui.

enfants

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bloc notes 22

� Culture

Chapelle du Méjan

> Matinées et soirées musicalesd’ArlesWeek-end Quatuors :Sine Nomine - ManfredLe quatuor Sine Nomine - PatrickGenet (violon), François Gottraux(violon), Hans Egidi (alto), MarcJaermann (violoncelle) - et le quatuorManfred - Marie Bereau (violon), LuigiVecchioni (violon), Vinciane Béranger(alto), Christian Wolff (violoncelle) -interprètent Smetana, Dvorak etEnesco, vendredi 16 janvier à20h30, Mozart, Webern etMendelssohn, dimanche 18 janvier à11h.

> “Récital Apollinaire”par Jean-Louis Trintignant

L’association du Méjanorganise une soiréeexceptionnelle de soutienaux sinistrés desinondations grâce à laparticipation de Jean-

Louis Trintignant, accompagné parDaniel Mille à l’accordéon, mardi 20janvier à 20h30. Entrée 15 € minimum ou plus poursoutien. L’intégralité de la recette serareversée au profit des sinistrés.Réservations au 04 90 49 56 78

Cargo de Nuit

> Philharmonique de la Roquette,ciné-concert Buster Keaton, vendredi16 janvier à 22h (9,5€/ 6,5€).> Diego y su aguardiente (salsa),samedi 17 janvier à 22h (11€/ 8€).

> Sinclair (funk), mardi 20 janvier à22h (25€).> Dub incorporation (reggae dub),vendredi 23 janvier, 22h (9,5 /6,5€). > Poum Tchack (chanson swing),samedi 24 janvier, 22h (9,5 / 6,5€). > Yves Jourdanet (chanson folk),vendredi 30 janvier, 22h (9,5 / 6,5€).> La Gua Gua (salsa), samedi 31janvier à 22h (11€/ 8€).Renseignements : 04 90 49 55 99

Grenier à Sel

> Valérie Pérez Quintet, avec ValériePérez (vocal), Jean-François Bonnel(saxophones), Jean-Claude « Ticok »Proserpine (batterie), Joseph Crimi(contrebasse), Perrine Mansuy (piano),jeudi 15 janvier à 20h30. > Pourceaugnac, de Molière, miseen scène Fred Mulh, par les Carboni.Spectacle baroque où se mêlent lechant, la danse, la pantomine…vendredi 23 janvier à 20h30. Renseignements : 04 90 93 05 23

Théâtre d’Arles

> Danse : Le jardin, par le collectifPeeping Tom (Belgique), un spectaclegrinçant et jubilatoire, mélangeantvidéo, danse et théâtre, vendredi 9janvier à 20h30.> George Dandin ou le pardon dechaque côté de la porte, de Molière,mise en scène de Guy Pierre Couleau,farce cocasse et tragique,moralisatrice à la manière des fablesde la Fontaine : échappe-t-on à ce quel’on est ? vendredi 16 janvier à20h30.

> Les règles du savoir-vivre dansla société moderne, de Jean-LucLagarce, mise en scène FrançoisBerreur. Jean-Luc Lagarce décortiqueles codes d’une société bourgeoise etde ses conventions avec le regard aigude l’ethnologue, vendredi 23 janvierà 20h30.

Renseignements : 04 90 52 51 51

Théâtre de l’Entre-Texte

Situé à Monplaisir, rue Marc-Sangnier,le Théâtre de l’Entre-Texte a étégravement sinistré lors desinondations. La programmation estannulée jusqu’au mois d’Avril. L’équipedu Théâtre tient à remercier lesbénévoles qui les ont soutenus ainsi

que le Musée de l’Arles et de laProvence antiques qui met àdisposition une salle pour les coursdes enfants. La compagnie esttoujours à la recherche d’une sallepour les cours et répétitions du soir(tous les soirs de la semaine). Contact : 04 90 49 73 73

Museon Arlaten

> Exposition : «Bergers de Crau :au-delà de l’image»Jusqu’au 7 mars 2004. > Visites guidées de l’expositionDimanche 4 et mercredi 28décembre à 15h (entrée gratuite dumusée ces jours-là).Renseignements : 04 90 93 58 11

Musée Réattu

> Le corps mis en scène Présentation de la collectionphotographique du musée sur lethème du corps à travers les imagesd’une trentaine d’artistes : VascoAscolini, Cecil Beaton, Brassaï,Paolo Gioli, Jeanloup Sieff… jusqu’au23 janvier.> Hommage à Jean Dieuzaide Conservant 73 images de JeanDieuzaide, le musée rend hommageà l’œuvre du photographe disparu le18 septembre dernier, jusqu’ au11 janvier.Renseignements : 04 90 49 37 58

Musée de l’Arles et de la Provence antiques

> 7 lieux 7 matières Exposition de sculptures organisée parle Conseil général dans sept lieux dudépartement, et qui rassemblependant trois mois des œuvres venuesde toute l’Europe. A Arles, ce sont lesnouveaux matériaux qui sontprésentés : résine, composites dérivésdu pétrole ou du papier, jusqu’au 15janvier.> Les visites thématiquesTous les mercredis à 15h, découvrezun aspect du musée, les 7, 14, 21 et28 janvier.> Les visites guidées descollections permanentesTous les dimanches à 15h> Les déjeuners du musée Visite thématique suivi d’un déjeuner« romain », concocté par la TabernaRomana, pris dans la cafétéria dumusée en compagnie du conférencierChristophe Gilabert, archéologue : vie,mort et échanges au néolithique final(il y a 4500 ans), jeudi 22 janvier à12h15 (10€).Inscriptions : 04 90 18 89 08/04 90 18 89 11

Solidarité pour Arles : Deux concerts exceptionnelsDes Arlésiens, des artistes, des techniciens du spectacle, des associationsculturelles et le service culturel de la Ville d’Arles se sont regroupés pourorganiser deux concerts exceptionnels en soutien aux personnes sinistrées desinondations de décembre 2003, vendredi 16 et samedi 17 janvier à 21h auPatio de Camargue. > Le Condor, Gérard et les Stars, Yves Jourdanet et Guy Chanut, Chicoet les Gypsies, vendredi 16 janvier.> Lo cor dau tipi, RIT, Oaï Star, Kanjar Oc, Fatche d’Eux, Sam Karpiena,Zephyrologie, samedi 17 janvier.Renseignements : 04 90 49 37 40 ou 04 90 49 38 32.Tarif à partir de 20€, au bénéfice d’Arles-SolidaritéRéservations et billetterie : Musiques Arles, rue Réattu au 04 90 96 59 93

Cirque hors piste [27 janvier- 7 février]- Par le Boudu, Bonaventure Gacon,un grand méchant clown déjà rentréau panthéon comique, mardi 27janvier à 20h30.

- La veste, Compagnie du singulier,Vincent Berhault, quand un jongleurperd ses balles, les choses ne sontpas si simples, vendredi 30 janvierà 20h30.

- Bechtout’, Baro D’Evel CirkCompagnie, tout l’univers d’uncirque tsigane est là, avec unemusique endiablée, d’incroyablesacrobaties, du jonglage et même unmât chinois,mardi 3 février à20h30.

- Présents, interrogations sur lebonheur, Compagnie NÖ, JuttaKnödler évolue avec une grâceinfinie sur une corde lisse,accompagnée de deux danseurs,une comédienne et un musicien,vendredi 6 février à 20h30.

- Arbeit, Hinz und Kunz, CompagniePré-o-c-coupé, Nikolaus, entredanse, théâtre et jongle, ces deux«messieurs tout le monde» parlentde leur amitié, samedi 7 février à20h30.

> Pastorale des santons deProvence, Spectacle d’YvanAudouard, présenté par ProvenceLyrique, mise en scène de MichelGrisoni, joué au profit des sinistrés,au Théâtre d’Arles,samedi 10 janvier à 18h30.

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� Expositions

> Ludotypes à usage nonrestrictif, Photographies, vidéos etperformances : Aurore Valade, Asselin,Maïté Pouleur. Exposition organiséepar l’association l’artscène, EspaceVan Gogh (aile Sud), du 9 au 24janvier.Rencontres avec les artistes les 14 et21 janvier à 18h.> “Mémoires de Chine” Expositionde photographies dans le cadre del’année de la Chine en France, Abbayede Montmajour, jusqu’au 25 avril. Renseignements : 04 90 54 64 17

� Maison de la vie associative

> Conférence-débat : organisée parAttac Pays d’Arles, lundi 12 janvier à18h30.> Atelier d’écriture, organisé parl’association Ecriture mon Amie,samedi 17 et dimanche 18 janvierde 10h à 17h. > Conférence, organisée par Cheminde Vie, vendredi 23 janvier à 20h. > Assemblée générale d’Arles-Associations, dimanche 1er févrierà 10h.> Atelier de l’associationReneissenco, le costume en ruban(présentations de rubansd’arlésiennes, coiffure et montage dela chapelle), dimanche 1er février à10h.

� Salons, foires et marchés

> Salon international desSantonniers La 46e édition de cette manifestationaccueille 150 créateurs pour voir Noëlet l’art de la crèche autrement… LaCroatie est le pays invité cette année,hommages à Marcel Carbonel, JulienDevouassoux…, Cloître Saint-Trophime, jusqu’au 11 janvier de10h à 18h.

� Samedi 10 janvier> FootballACA/Lunel (CFA 2),Stade F. Fournier à 18h.> RugbyRCA/Martigues/Port-de-Bouc/ Gignac(cadets)Stade des Cités à 16h.> Volley-ballVBA : tournoi minimes, Gymnase F. Fournier à 14h.

� Dimanche 11 janvier> FootballAlliance Sport Culture/Port-de-Bouc,Stade V. Angelin à 15h.Olympique Arlésien/St-Pierre-les-Martigues,Stade Mailhan à 15h.> Hand-ballHBCA/Marseille (Honneur),Gymnase L. Brun à 11h.> RugbyRCA/Manosque (Seniors 1 et 2)Stade des Cités à 13h30 et 15h.

� Samedi 17 janvier> Hand-ballHBCA/ASPTT Gardanne(- de 14 ans filles), Gymnase Pôle Sportif à 15h.> Tennis de tableTTCA : Championnat départemental, Gymnase L. Brun à partir de 13h30.> Volley-ballVBA/CNVB (Nationale 2), Gymnase F. Fournier à 20h.

� Dimanche 18 janvier> Basket-ballBCA/Entressens (Seniors), Gymnase Pôle Sportif à 11h30.> FootballAlliance Sport Culture/St-Mitre-les-Remparts,Stade V. Angelin à 15h.AS Cocktail/AS Salon(- de 15 ans honneur),

AS Cocktail/Port-de-Bouc(- de 18 ans pré-excellence),Stade Mailhan à 9h30 et 11h15.AFA/AS Afro Antillais,Stade R. Morel à 15h.> Tennis de tableTTCA : championnat régional, Gymnase L. Brun à partir de 8h.

� Samedi 24 janvier> Hand-ballHBCA/Salon (- de 14 ans filles), HBCA/Roquevaire/Bouc Bel Air, Gymnase Louis Brun à 14h30 et15h30.> Volley-ballVBA/Aubagne (pré-nationale), VBA/Thiers (nationale 2), Gymnase F. Fournier à 18h et 20 h.

� Dimanche 25 janvier> BadmintonSports Loisirs Culture : tournoidépartemental de badminton, Gymnase J.-F. Lamour à partir de 8h.> FootballOlympique Arlésien/ASC 2001 Arles,Stade Mailhan à 15h.> RugbyRCA/Salon (Seniors 1 et 2)Stade des Cités à 13h30 et 15h.

� Samedi 31 janvier> EscrimeCercle d’escrime du Pays d’Arles :compétition interne au club, Gymnase J-F. Lamour à partir de9h30.> FootballACA/Castelnau-le-Cres (CFA 2),Stade F. Fournier à 18h.> RugbyRCA/Grasse (cadets)Stade des Cités à 16h.> Tennis de tableTTCA : championnat départemental, Gymnase L. Brun à partir de 13h30.

Les Rendez-vous des enfants

Médiathèqued L’heure du conte, pour les enfants à partir de 4 ans,mercredi 7 janvier à 15h30.

Théâtre d’Arlesd L’œil du loup, Fable de Daniel Pennac qui évoque la famille, parle de ladifférence, de la richesse des échanges, de la liberté, contée avecpoésie et humour par la marionnettiste Sylvie Osman(Compagnie Arketal), pour les enfants à partir de 7 ans, mardi13 janvier à 18 h 30 (8€/ 6€).

Musée de l’Arles et de la Provence antiquesdAtelier du mercredi, «les objets du quotidien : les jeuxromains», pour les 4-6 ans, mercredi 14 janvier à 15 h(6,10 €). dAtelier du mercredi, «La vie quotidienne à l’époqueromaine», pour les 7-12 ans. Cet atelier animé par unarchéopotier propose la fabrication de céramiques antiques,mercredi 28 janvier à 13h30 (6,10 €).Inscriptions : 04 90 18 89 11

� Sports et LoisirsVisites guidées «A la découverted’Arles»Visites thématiques en compagniede guides conférenciers, rendez-vous à 14h30 devant l’Office detourisme :- Le Forum d’Arles de l’Antiquitéà nos jours, le 3 janvier.

- La Rotonde et l’Hôtel de Ville,le 10 janvier.

- Van Gogh à Arles, le 17 janvier.- Les quais du Rhône : de la Tourde l’Ecorchoir à la Cavalerie, le24 janvier.

- Le mobilier de Saint-Trophime,le 31 janvier.

Renseignements : 04 90 18 41 22

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La Ville d’Arleset les Arlésiens remercient:

Les centaines de personnes, pompiersprofessionnels ou volontaires, et béné-voles qui ont participé aux secours ainsiqu’aux opérations de pompage et de net-toyage, sans ménager leur temps et leurpeine pendant une quinzaine de jours, lesnombreuses villes et collectivités territo-riales qui ont immédiatement débloquédes aides d’urgence.

De nombreuses associations, entreprises,et particuliers ont aussi participé à la so-lidarité envers les sinistrés.Il nous est impossible encore de dresserla liste complète de toutes les initiativesgénéreuses dont la ville a été témoin pen-dant et après la crise. Nous les remercionstous et nous publierons cette liste com-plète dans le prochain numéro du maga-zine municipal.

La solidarité continuePour tout renseignement,

demande ou proposition d’aide, un seul numéro vert en mairie :

0 800 058 058

Adressez vos dons àArles Solidarité

Maison de la vie associative,boulevard des Lices 13200 ArlesN° de compte : SMC 100.266.C

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MERCI… DANKE… GRAZIE… DEKUJI… MERCI… DANKE… GRAZIE… DEKUJI… MERCI… DANKE… GRAZIE…

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