entracte automne 2010

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Bulletin d’information officiel des membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec Official Journal of the Québec Musicians’ Guild Poste publications : Numéro de convention 40036364 Automne / Fall 2010 Catherine Major NORMES MINIMALES DROITS VOISINS TECHNIQUE ALEXANDER

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Revue de la Guilde des musiciens et musiciennes du Quebec

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Page 1: Entracte Automne 2010

Bulletin d’information officiel des membres de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec Official Journal of the Québec Musicians’ Guild

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Automne / Fall 2010

Catherine Major

Normes miNimalesDroits voisiNs techNique alexaNDer

Page 2: Entracte Automne 2010

l2w w w.gmmq.com l3 w w w.gmmq.com

dirigeantsluc Fortin, présidentGeneviève Plante, vice-présidente, montréalJacques Bourget, vice-président, est du québecÉric lefebvre, secrétaire-trésorier

Administrateursmuhammad abdul al-Khabyyr, Nicolas cousineau, Jean-luc Gagnon, richard Gagnon, Bernard leBlanc, Kristin molnar, roberto murray, myriam Pelletier, annie vanasse

Siège social505, boulevard rené-lévesque ouest Bureau 900, montréal (québec) h2Z 1Y7téléphone : 514-842-2866téléphone : 1-800-363-6688(sans frais de l’extérieur de montréal)télécopieur : 514-842-0917

Bureau de l’est du Québec580, Grande-allée est, bureau 10québec (québec) G1r 2K2téléphone : 418-523-0767 téléphone : 1-888-237-1722 (sans frais de l’extérieur de québec)télécopieur : 418-523-8700

heures d’ouverturelundi au jeudi, de 9 h à midi et de 13 h à 17 hvendredi, de 9 h à midi et de 13 h à 16 h le bureau est fermé entre midi et 13 h

Site internet : www.gmmq.com

Section locale 406 de la Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada

la Guilde des musiciens et musiciennes du québec assume l’entière responsabilité des articles et opinions publiés dans les pages d’Entracte, sauf avis contraire. la Guilde autorise toute citation ou réimpression des articles écrits par la rédaction à la condition expresse qu’une mention en indique la source et qu’au moins un exemplaire en soit expédié à la Guilde. Prenez note que cet avis ne s’applique pas aux articles qui ne sont pas écrits par la rédaction. le générique masculin est employé dans cette publication sans aucune discrimination de notre part dans le seul but d’alléger les textes.

Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du québec, quatrième trimestre 2010Poste publication : Numéro de convention 40036364issN : 0841-8160-B

Coordination : marie-France Garon Rédaction : réjean Beaucage, Jacques Bourget, Fabienne cabado, marc chénard, Nicolas cousineau, claude côté, luc Fortin, marie-France Garon, sophie marchand Révision : christine Dufresne Traduction anglaise : andrew Bulman-Fleming design graphique : Gilles Boulerice, stéphane olivier Photographies : valérie Blum, marco Borggreve, Federico ciminari, sébastien leblanc, michel Pineault en couverture : catherine major, photo de sébastien leblanc

Pour tous commentaires : [email protected]

Phot

o : F

eder

ico

Cim

inar

i

LA GMMQ UnIQUe AU CAnADA

Ray hair a été élu président et plusieurs membres de son équipe ont aussi été élus au conseil, ce qui met un terme au

règne du président sortant, tom lee, qui briguait un quatrième mandat consécutif. Bill skolnik a été très facilement réélu vice-président pour le canada pour un deuxième mandat. le président sortant présentait des prévisions budgétaires largement défi citai-res pour les trois prochaines années, même en prévoyant une hausse des cotisations. les délégués ont refusé toutes contributions additionnelles des membres, signifi ant ainsi au nouveau ieB qu’ils attendent bien plus de leurs dirigeants. l’aFm, qui comptait jusqu’à récemment 300 000 membres, n’en a plus que 72 000 et la tendance à la baisse se poursuit. il devient clair que cette fédération améri-caine, fondée en 1896, doit se réinventer, se moderniser et revoir en profondeur une structure politique et fi nancière que plu-sieurs trouvent trop centralisée, bureau-cratique et inéquitable.

Mot du présidentM

À la fi n du mois de juin se tenait le 98e congrès de l’American Fede-ration of Musicians (AFM) et, à cette occasion, les délégués ont élu un nouveau conseil exécutif international (International Executive Board ou IEB).

un des événements marquants de ce congrès a été la résolution proposée par la Gmmq et adoptée presque à l’unanimité qui permet que l’aFm fasse désormais affaire au canada sous le nom de canadian Federation of musi-cians/Fédération canadienne des musiciens (cFm-Fcm). l’aFm accepte ainsi que ses asso-ciations canadiennes de musiciens se regrou-pent sous une appellation distincte afi n de mieux se défi nir dans leurs représentations politiques fédérales et provinciales. l’aFm ayant reconnu cette spécifi cité canadienne, il lui faudra dorénavant tenir compte de l’ex-ception culturelle et juridique de la Gmmq. Par exemple, les bureaux canadien ou amé-ricain ne peuvent offrir aux francophones les mêmes services qu’aux anglophones, alors que nous payons à la fédération les mêmes cotisations que tout le monde. la loi provinciale sur le statut de l’artiste nous accorde le mandat exclusif de représenter tous les musiciens professionnels sur le ter-ritoire québécois et le pouvoir d’obliger les

producteurs à négocier des ententes collec-tives. la Gmmq est la seule association de l’aFm dans cette situation. c’est pour cela que la Gmmq doit faire appliquer des dizaines d’ententes collectives qui lui sont propres, en plus d’en négocier de nouvelles et de rené-gocier celles qui viennent à échéance. Notre industrie musicale est diversifi ée et fl oris-sante. il y a des milliers de spectacles à cou-vrir sur un vaste territoire et nous sommes les seuls à maintenir deux places d’affaires (montréal et québec). la Gmmq a besoin de ressources proportionnellement bien plus importantes que les autres sections loca-les, mais contribue à la Fédération au même taux que ces dernières. question d’équité, nous devrons faire reconnaître notre statut particulier et obtenir une sérieuse révision à la baisse des modalités fi nancières de notre affi liation à l’aFm. vous méritez que les cotisations que vous nous versez génèrent le meilleur rendement possible. c’est le défi qui nous attend.

luc Fortin

le 12 août la Guilde des musiciens et musiciennes du québec (Gmmq) a signé une entente collective avec les Jeunesses musicales du canada (Jmc) dont le mandat est la diffusion de la musique classique auprès des jeunes ainsi qu’un soutien aux jeunes artistes en début de car-rière. cette entente sera en vigueur pendant trois ans.

PUBLICATIOn DAns enTRACTeAviS Aux MeMBReS

en tout temps, vous pouvez nous soumettre vos idées d’ar-ticles pour Entracte, ainsi que vos suggestions pour les portraits des membres et les nouvelles parutions. si vous êtes intéressé à collaborer en tant que rédacteur, veuillez contacter marie-France Garon, responsable des communica-tions, à [email protected].

Dans le dernier numéro d’Entracte (prin-temps 2010), nous avons par erreur traduit en anglais le nom de l’orchestre symphonique de l’estuaire. toutes nos excuses.

ouPs !

Sur la photo :De gauche à droite, debout : Claudia Morissette, directrice du Département des concerts des JMC, Frédéric Demers, trompettiste membre du comité de négociation, sonia Labranche, avocate de la GMMQ, Bernard LeBlanc, directeur associé, Division des services symphoniques de la FCM ; assis : Jacques Marquis, directeur général et artistique des JMC et Luc Fortin, président de la GMMQ.

Signature de l’entente JMC

R ay hair was elected President and several members of his team were also elected to the Board, ending the tenure of outgoing President Tom Lee, who was seeking a fourth consecutive term. Bill skolnik was

a shoo-in for a second term as Vice-President for Canada. The outgoing President had submitted defi cit budgets for the next three years while at the same time calling for increases in annual dues. The delegates refused to approve any increase in fees, indicating to the new IeB that they expect more from their directors. The AFM, which not long ago had 300,000 members, has seen its ranks reduced to 72,000 members with no end in sight to this downward trend. It is obvious that this American federation, founded in 1896, has to reinvent itself to adapt to today’s realities, requiring radical changes to a political and fi nancial structure that many feel is too centralized, bureaucratic and inequitable.

One of the highlights of the convention was the near-unanimously approved resolution proposed by the GMMQ that the AFM should hence-forth operate in Canada under the name Canadian Federation of Musicians/Fédération canadienne des musiciens (CFM-FCM). By giving its Canadian associations of musicians a distinct identity and name, the AFM should be more effective in its federal and provincial lobbying efforts. Through

this new Canadian body, the AFM will also have to take into account the GMMQ’s unique position in both cultural and legal terms. For example, the AFM’s Canadian and American offi ces do not offer the same services to Francophones and Anglophones, while Francophones pay the same fees as everyone else. Québec laws governing the status of the artist give us an exclusive mandate to represent all professional musicians in Quebec and the right to negotiate collective agreements with producers. The GMMQ is the only AFM association in this position. We have to adhere to dozens of different existing collective agreements, negotiate separately any new agreements and renegotiate those which are about to expire. Our music industry is highly diverse and fl ourishing. We handle thousands of performances over a vast territory and are the only AFM association with two business offi ces (Montréal and Québec City). The GMMQ needs proportionately much greater resources than other AFM branch organ-izations, yet we have to contribute the same amount to the Federation. It’s simply a matter of fairness – our distinct status must be recognized and our fi nancial affi liation with the AFM must be seriously reduced. You deserve the best services possible from the fees you pay us. That is the challenge we’re facing.

luc Fortin

At the 98th Convention of the AMF this past June, delegates elected a new International Executive Board (IEB).

The GMMQ: UnIQUe In CAnADA

JMC Agreement Signed

On August 12, 2010, the Quebec Musicians’ Guild signed a three-year collective agreement with Jeunesses Musicales of Canada, whose mandate is to promote classical music to youth and help support young artists early in their careers

Page 3: Entracte Automne 2010

l2w w w.gmmq.com l3 w w w.gmmq.com

dirigeantsluc Fortin, présidentGeneviève Plante, vice-présidente, montréalJacques Bourget, vice-président, est du québecÉric lefebvre, secrétaire-trésorier

Administrateursmuhammad abdul al-Khabyyr, Nicolas cousineau, Jean-luc Gagnon, richard Gagnon, Bernard leBlanc, Kristin molnar, roberto murray, myriam Pelletier, annie vanasse

Siège social505, boulevard rené-lévesque ouest Bureau 900, montréal (québec) h2Z 1Y7téléphone : 514-842-2866téléphone : 1-800-363-6688(sans frais de l’extérieur de montréal)télécopieur : 514-842-0917

Bureau de l’est du Québec580, Grande-allée est, bureau 10québec (québec) G1r 2K2téléphone : 418-523-0767 téléphone : 1-888-237-1722 (sans frais de l’extérieur de québec)télécopieur : 418-523-8700

heures d’ouverturelundi au jeudi, de 9 h à midi et de 13 h à 17 hvendredi, de 9 h à midi et de 13 h à 16 h le bureau est fermé entre midi et 13 h

Site internet : www.gmmq.com

Section locale 406 de la Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada

la Guilde des musiciens et musiciennes du québec assume l’entière responsabilité des articles et opinions publiés dans les pages d’Entracte, sauf avis contraire. la Guilde autorise toute citation ou réimpression des articles écrits par la rédaction à la condition expresse qu’une mention en indique la source et qu’au moins un exemplaire en soit expédié à la Guilde. Prenez note que cet avis ne s’applique pas aux articles qui ne sont pas écrits par la rédaction. le générique masculin est employé dans cette publication sans aucune discrimination de notre part dans le seul but d’alléger les textes.

Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du québec, quatrième trimestre 2010Poste publication : Numéro de convention 40036364issN : 0841-8160-B

Coordination : marie-France Garon Rédaction : réjean Beaucage, Jacques Bourget, Fabienne cabado, marc chénard, Nicolas cousineau, claude côté, luc Fortin, marie-France Garon, sophie marchand Révision : christine Dufresne Traduction anglaise : andrew Bulman-Fleming design graphique : Gilles Boulerice, stéphane olivier Photographies : valérie Blum, marco Borggreve, Federico ciminari, sébastien leblanc, michel Pineault en couverture : catherine major, photo de sébastien leblanc

Pour tous commentaires : [email protected]

Phot

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LA GMMQ UnIQUe AU CAnADA

Ray hair a été élu président et plusieurs membres de son équipe ont aussi été élus au conseil, ce qui met un terme au

règne du président sortant, tom lee, qui briguait un quatrième mandat consécutif. Bill skolnik a été très facilement réélu vice-président pour le canada pour un deuxième mandat. le président sortant présentait des prévisions budgétaires largement défi citai-res pour les trois prochaines années, même en prévoyant une hausse des cotisations. les délégués ont refusé toutes contributions additionnelles des membres, signifi ant ainsi au nouveau ieB qu’ils attendent bien plus de leurs dirigeants. l’aFm, qui comptait jusqu’à récemment 300 000 membres, n’en a plus que 72 000 et la tendance à la baisse se poursuit. il devient clair que cette fédération améri-caine, fondée en 1896, doit se réinventer, se moderniser et revoir en profondeur une structure politique et fi nancière que plu-sieurs trouvent trop centralisée, bureau-cratique et inéquitable.

Mot du présidentM

À la fi n du mois de juin se tenait le 98e congrès de l’American Fede-ration of Musicians (AFM) et, à cette occasion, les délégués ont élu un nouveau conseil exécutif international (International Executive Board ou IEB).

un des événements marquants de ce congrès a été la résolution proposée par la Gmmq et adoptée presque à l’unanimité qui permet que l’aFm fasse désormais affaire au canada sous le nom de canadian Federation of musi-cians/Fédération canadienne des musiciens (cFm-Fcm). l’aFm accepte ainsi que ses asso-ciations canadiennes de musiciens se regrou-pent sous une appellation distincte afi n de mieux se défi nir dans leurs représentations politiques fédérales et provinciales. l’aFm ayant reconnu cette spécifi cité canadienne, il lui faudra dorénavant tenir compte de l’ex-ception culturelle et juridique de la Gmmq. Par exemple, les bureaux canadien ou amé-ricain ne peuvent offrir aux francophones les mêmes services qu’aux anglophones, alors que nous payons à la fédération les mêmes cotisations que tout le monde. la loi provinciale sur le statut de l’artiste nous accorde le mandat exclusif de représenter tous les musiciens professionnels sur le ter-ritoire québécois et le pouvoir d’obliger les

producteurs à négocier des ententes collec-tives. la Gmmq est la seule association de l’aFm dans cette situation. c’est pour cela que la Gmmq doit faire appliquer des dizaines d’ententes collectives qui lui sont propres, en plus d’en négocier de nouvelles et de rené-gocier celles qui viennent à échéance. Notre industrie musicale est diversifi ée et fl oris-sante. il y a des milliers de spectacles à cou-vrir sur un vaste territoire et nous sommes les seuls à maintenir deux places d’affaires (montréal et québec). la Gmmq a besoin de ressources proportionnellement bien plus importantes que les autres sections loca-les, mais contribue à la Fédération au même taux que ces dernières. question d’équité, nous devrons faire reconnaître notre statut particulier et obtenir une sérieuse révision à la baisse des modalités fi nancières de notre affi liation à l’aFm. vous méritez que les cotisations que vous nous versez génèrent le meilleur rendement possible. c’est le défi qui nous attend.

luc Fortin

le 12 août la Guilde des musiciens et musiciennes du québec (Gmmq) a signé une entente collective avec les Jeunesses musicales du canada (Jmc) dont le mandat est la diffusion de la musique classique auprès des jeunes ainsi qu’un soutien aux jeunes artistes en début de car-rière. cette entente sera en vigueur pendant trois ans.

PUBLICATIOn DAns enTRACTeAviS Aux MeMBReS

en tout temps, vous pouvez nous soumettre vos idées d’ar-ticles pour Entracte, ainsi que vos suggestions pour les portraits des membres et les nouvelles parutions. si vous êtes intéressé à collaborer en tant que rédacteur, veuillez contacter marie-France Garon, responsable des communica-tions, à [email protected].

Dans le dernier numéro d’Entracte (prin-temps 2010), nous avons par erreur traduit en anglais le nom de l’orchestre symphonique de l’estuaire. toutes nos excuses.

ouPs !

Sur la photo :De gauche à droite, debout : Claudia Morissette, directrice du Département des concerts des JMC, Frédéric Demers, trompettiste membre du comité de négociation, sonia Labranche, avocate de la GMMQ, Bernard LeBlanc, directeur associé, Division des services symphoniques de la FCM ; assis : Jacques Marquis, directeur général et artistique des JMC et Luc Fortin, président de la GMMQ.

Signature de l’entente JMC

R ay hair was elected President and several members of his team were also elected to the Board, ending the tenure of outgoing President Tom Lee, who was seeking a fourth consecutive term. Bill skolnik was

a shoo-in for a second term as Vice-President for Canada. The outgoing President had submitted defi cit budgets for the next three years while at the same time calling for increases in annual dues. The delegates refused to approve any increase in fees, indicating to the new IeB that they expect more from their directors. The AFM, which not long ago had 300,000 members, has seen its ranks reduced to 72,000 members with no end in sight to this downward trend. It is obvious that this American federation, founded in 1896, has to reinvent itself to adapt to today’s realities, requiring radical changes to a political and fi nancial structure that many feel is too centralized, bureaucratic and inequitable.

One of the highlights of the convention was the near-unanimously approved resolution proposed by the GMMQ that the AFM should hence-forth operate in Canada under the name Canadian Federation of Musicians/Fédération canadienne des musiciens (CFM-FCM). By giving its Canadian associations of musicians a distinct identity and name, the AFM should be more effective in its federal and provincial lobbying efforts. Through

this new Canadian body, the AFM will also have to take into account the GMMQ’s unique position in both cultural and legal terms. For example, the AFM’s Canadian and American offi ces do not offer the same services to Francophones and Anglophones, while Francophones pay the same fees as everyone else. Québec laws governing the status of the artist give us an exclusive mandate to represent all professional musicians in Quebec and the right to negotiate collective agreements with producers. The GMMQ is the only AFM association in this position. We have to adhere to dozens of different existing collective agreements, negotiate separately any new agreements and renegotiate those which are about to expire. Our music industry is highly diverse and fl ourishing. We handle thousands of performances over a vast territory and are the only AFM association with two business offi ces (Montréal and Québec City). The GMMQ needs proportionately much greater resources than other AFM branch organ-izations, yet we have to contribute the same amount to the Federation. It’s simply a matter of fairness – our distinct status must be recognized and our fi nancial affi liation with the AFM must be seriously reduced. You deserve the best services possible from the fees you pay us. That is the challenge we’re facing.

luc Fortin

At the 98th Convention of the AMF this past June, delegates elected a new International Executive Board (IEB).

The GMMQ: UnIQUe In CAnADA

JMC Agreement Signed

On August 12, 2010, the Quebec Musicians’ Guild signed a three-year collective agreement with Jeunesses Musicales of Canada, whose mandate is to promote classical music to youth and help support young artists early in their careers

Page 4: Entracte Automne 2010

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CALenDRIeR RePRÉsenTATIOn CA

Au printemps dernier, la Guilde des musiciens et musiciennes du québec, section de québec, vous conviait à une réunion sectorielle des artisans de

la musique dans les bars et restaurants. cette réunion avait pour but de connaître vos besoins et votre opinion sur ce que votre association peut faire pour vous dans ce secteur d’activité. malheureusement, nous avons dû annuler cette rencontre, une seule personne ayant mani-festé son intérêt à y assister. Je dois dire que j’ai été un peu déçu, car je m’attendais à rencontrer les membres et à échanger avec eux sur le sujet. ces échanges auraient permis d’éla-borer de nouvelles politiques et de redéfi nir les liens qu’entretient la Guilde avec les producteurs de ce secteur.

comme vous le savez, ce secteur d’activité est très différent des autres avec lesquels nous avons déjà conclu des ententes qui sont généralement très bien respectées. cela n’est toutefois pas toujours le cas dans le domaine de la variété et, plus précisément, dans les bars et les restaurants. Nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile pour vous de trouver du travail dans cette jungle où la com-pétition fait rage. Je crois fermement qu’il est possible d’améliorer la situation mais, pour cela, nous avons besoin de votre appui et de vos idées sur le sujet.

Je me rappelle que lorsque je suis devenu membre de la Guilde, en 1978, j’étais fi er de faire partie d’une association professionnelle. Jeune étudiant, j’ai eu la chance d’obtenir quelques contrats qui m’ont donné

l’occasion de jouer avec des musiciens d’expérience, ce qui m’a permis d’apprivoiser et, surtout, de connaître le métier de musicien professionnel. comme bien de jeunes musiciens de l’époque, j’ai appris une grande partie de mon métier dans les bars. comme la plupart d’entre vous, j’ai dû vendre mes services musicaux à des producteurs qui ne se laissaient pas toujours facilement convaincre de verser des cachets raisonnables. avec les années, je me suis aperçu que la Guilde pouvait beaucoup nous aider dans cette démarche. comme vous, je me suis rebellé

contre notre association professionnelle pour différentes raisons, mais, avec le temps, je me suis rendu compte qu’elle pouvait apporter une aide précieuse.

la Gmmq devra faire face à de nombreux changements dans les pro-chaines années. ces changements seront nécessaires et très impor-tants pour vous. elle devra prendre des décisions déterminantes dans plusieurs domaines et, à titre de membres, je pense que cela nous concerne tous. Je vous appelle à vous mobiliser et à montrer plus d’intérêt pour votre association professionnelle. si vous voulez que les choses changent pour le mieux, vous devez nous faire savoir ce que vous voulez. Nous disposons de plusieurs outils de communica-tion et nous sommes faciles à joindre. Je pense au site internet, entre autres, ou même au bon vieux téléphone. ensemble, nous pourrons faire face à l’avenir et trouver des solutions aux différents problèmes que vous rencontrez.

Jacques Bourgetvice-président Québec

MoT du vP QuÉBeC

APPeL À LA MOBILIsATIOn

Séminaire FTQ sur les caisses de retraite24 mars 2010

JazzFest des jeunes du Québec 2010soirée de clôture27 mars 2010

lancement de la programmation de l’oSd longueuil1er avril 2010

Présentation sur la GMMQDép. de musique, campus Notre-Dame-de-Foy à québec12 avril 2010

Réunion du dAMiC (droit d’auteur/multimédia-internet/copyright)13 avril 20103 mai 20107 juillet 20109 septembre 2010

Conférence de presse Musique Multi Montréal14 avril 2010

Caisse de retraite AFM-ePW 15-16 avril 20108-9 juin 201014-15 septembre 2010

Conférence de presse « Franco-Symphonies » de l’oSdl19 mai 2010

Assemblée d’orientation – Conseil régional FTQ Montréal Métropolitain11 mai 2010

FTQ Conseil général19 mai 2010

Table de concertation sur la santé et sécurité dans les arts de la scène 20 mai 2010

Conférence de presse : lancement du projet Jeunes musiciens du monde5 juin 2010

Assemblée Conseil régional FTQ - Montréal Métro8 juin 2010

Assemblée annuelle du FiCC11 juin 2010

Congrès AFM et Conférence canadienne des sections locales de l’AFM - las vegas et participation au Comité des lois et fi nances16-24 juin 2010

lancement de la programmation d’espace Musique21 juin 2010

Cocktail au FiJM – lancement de l’album Félix Stussi – effendi Rec 28 juin 2010

Rencontre avec hans Fraikin du Bureau du fi lm et de la télévision19 juillet 2010

oCSoM – assemblée annuelle et cocktail de la GMMQ12-13 août 2010

Conférence de presse du MCCCF – partenariat loto-Québec / oSM 31 août 2010

Signature du protocole d’entente Fonds Serge lemoyne (RAAv) et Fondation des artistes (udA) 2 septembre 2010

Conférence de la Grande Bibliothèque « le développement des entreprises et des organismes dans le secteur culturel au Québec » 23 septembre 2010

Future of Music Coalition Policy Summit – Washington 2-5 octobre 2010

Conférence nationale 2010 de la CCAPanel : « inventer de nouveaux modèles d’affaires pour les artistes » modérateur : luc Fortin, président de la Gmmq 3 novembre 2010

OsM-Quebec-390

le conseil y étaitlancement du « compte pour le soutien à l’osm » fi nancé par loto-québec. sur la photo : luc Fortin, président de la Gmmq, mylène cyr, directrice générale de la Gmmq, et Jacques chagnon, député de Westmount-saint-louis

Valé

rie

Blum

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l4w w w.gmmq.com l5 w w w.gmmq.com

CALenDRIeR RePRÉsenTATIOn CA

Au printemps dernier, la Guilde des musiciens et musiciennes du québec, section de québec, vous conviait à une réunion sectorielle des artisans de

la musique dans les bars et restaurants. cette réunion avait pour but de connaître vos besoins et votre opinion sur ce que votre association peut faire pour vous dans ce secteur d’activité. malheureusement, nous avons dû annuler cette rencontre, une seule personne ayant mani-festé son intérêt à y assister. Je dois dire que j’ai été un peu déçu, car je m’attendais à rencontrer les membres et à échanger avec eux sur le sujet. ces échanges auraient permis d’éla-borer de nouvelles politiques et de redéfi nir les liens qu’entretient la Guilde avec les producteurs de ce secteur.

comme vous le savez, ce secteur d’activité est très différent des autres avec lesquels nous avons déjà conclu des ententes qui sont généralement très bien respectées. cela n’est toutefois pas toujours le cas dans le domaine de la variété et, plus précisément, dans les bars et les restaurants. Nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile pour vous de trouver du travail dans cette jungle où la com-pétition fait rage. Je crois fermement qu’il est possible d’améliorer la situation mais, pour cela, nous avons besoin de votre appui et de vos idées sur le sujet.

Je me rappelle que lorsque je suis devenu membre de la Guilde, en 1978, j’étais fi er de faire partie d’une association professionnelle. Jeune étudiant, j’ai eu la chance d’obtenir quelques contrats qui m’ont donné

l’occasion de jouer avec des musiciens d’expérience, ce qui m’a permis d’apprivoiser et, surtout, de connaître le métier de musicien professionnel. comme bien de jeunes musiciens de l’époque, j’ai appris une grande partie de mon métier dans les bars. comme la plupart d’entre vous, j’ai dû vendre mes services musicaux à des producteurs qui ne se laissaient pas toujours facilement convaincre de verser des cachets raisonnables. avec les années, je me suis aperçu que la Guilde pouvait beaucoup nous aider dans cette démarche. comme vous, je me suis rebellé

contre notre association professionnelle pour différentes raisons, mais, avec le temps, je me suis rendu compte qu’elle pouvait apporter une aide précieuse.

la Gmmq devra faire face à de nombreux changements dans les pro-chaines années. ces changements seront nécessaires et très impor-tants pour vous. elle devra prendre des décisions déterminantes dans plusieurs domaines et, à titre de membres, je pense que cela nous concerne tous. Je vous appelle à vous mobiliser et à montrer plus d’intérêt pour votre association professionnelle. si vous voulez que les choses changent pour le mieux, vous devez nous faire savoir ce que vous voulez. Nous disposons de plusieurs outils de communica-tion et nous sommes faciles à joindre. Je pense au site internet, entre autres, ou même au bon vieux téléphone. ensemble, nous pourrons faire face à l’avenir et trouver des solutions aux différents problèmes que vous rencontrez.

Jacques Bourgetvice-président Québec

MoT du vP QuÉBeC

APPeL À LA MOBILIsATIOn

Séminaire FTQ sur les caisses de retraite24 mars 2010

JazzFest des jeunes du Québec 2010soirée de clôture27 mars 2010

lancement de la programmation de l’oSd longueuil1er avril 2010

Présentation sur la GMMQDép. de musique, campus Notre-Dame-de-Foy à québec12 avril 2010

Réunion du dAMiC (droit d’auteur/multimédia-internet/copyright)13 avril 20103 mai 20107 juillet 20109 septembre 2010

Conférence de presse Musique Multi Montréal14 avril 2010

Caisse de retraite AFM-ePW 15-16 avril 20108-9 juin 201014-15 septembre 2010

Conférence de presse « Franco-Symphonies » de l’oSdl19 mai 2010

Assemblée d’orientation – Conseil régional FTQ Montréal Métropolitain11 mai 2010

FTQ Conseil général19 mai 2010

Table de concertation sur la santé et sécurité dans les arts de la scène 20 mai 2010

Conférence de presse : lancement du projet Jeunes musiciens du monde5 juin 2010

Assemblée Conseil régional FTQ - Montréal Métro8 juin 2010

Assemblée annuelle du FiCC11 juin 2010

Congrès AFM et Conférence canadienne des sections locales de l’AFM - las vegas et participation au Comité des lois et fi nances16-24 juin 2010

lancement de la programmation d’espace Musique21 juin 2010

Cocktail au FiJM – lancement de l’album Félix Stussi – effendi Rec 28 juin 2010

Rencontre avec hans Fraikin du Bureau du fi lm et de la télévision19 juillet 2010

oCSoM – assemblée annuelle et cocktail de la GMMQ12-13 août 2010

Conférence de presse du MCCCF – partenariat loto-Québec / oSM 31 août 2010

Signature du protocole d’entente Fonds Serge lemoyne (RAAv) et Fondation des artistes (udA) 2 septembre 2010

Conférence de la Grande Bibliothèque « le développement des entreprises et des organismes dans le secteur culturel au Québec » 23 septembre 2010

Future of Music Coalition Policy Summit – Washington 2-5 octobre 2010

Conférence nationale 2010 de la CCAPanel : « inventer de nouveaux modèles d’affaires pour les artistes » modérateur : luc Fortin, président de la Gmmq 3 novembre 2010

OsM-Quebec-390

le conseil y étaitlancement du « compte pour le soutien à l’osm » fi nancé par loto-québec. sur la photo : luc Fortin, président de la Gmmq, mylène cyr, directrice générale de la Gmmq, et Jacques chagnon, député de Westmount-saint-louis

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que dire de plus au sujet de Yannick Nézet-séguin, ce « très jeune chef d’orchestre sur-doué, charismatique [qui] travaille avec achar-nement... », comme le présente le journal Le Monde dans son édition du 22 septembre ? que rajouter après tout ce qui a déjà été dit et écrit au sujet de ses 10 ans passés (déjà !) à l’or-chestre métropolitain, de ses nombreuses in-vitations dans le monde (impossible à énumé-rer ici) et, surtout, de ses nouveaux mandats : directeur musical de l’orchestre philharmoni-que de rotterdam et chef invité principal de l’orchestre philharmonique de londres depuis 2008 ? enfi n, que dire quant à la cause première du présent billet, sa nomination au poste de di-recteur musical de l’orchestre de Philadelphie qui prendra effet en septembre 2012 ?

seulement que la Guilde des musiciens et musi-ciennes du québec le félicite ! Pour les postes, bien sûr, mais aussi pour tout le travail et le cheminement qui l’a conduit jusque-là. chapeau !

BeRnARd AdAMuSla Guilde des musiciens et musiciennes du québec félicite un gars qui chante le blues dans la langue de... Plume et de Gerry, avec verve et effi cacité. Déjà lauréat de nombreux prix (ré-vélation de l’année au Festival de Petite- vallée et aux Francofolies de montréal, en 2009, lau-réat du concours de l’alternative musicale fran-cophone des Francouvertes 2010, Grand Prix de la relève musicale archambault 2010), le voilà qui obtient sept nominations au Gala de l’alter-native musicale indépendante du québec (Ga-miq) : artiste de l’année, spectacle de l’année, auteur-compositeur de l’année, chanson de l’année et vidéoclip de l’année (tous deux pour « la question à 100 piasses »), révélation de l’année et album folk/country de l’année !

Bravo et bonne chance !

le trompettiste nat Raider n’est plusc’est avec une profonde tristesse que la Guilde a appris le décès de Nat raider, survenu le samedi 24 juillet 2010. Nous offrons toutes nos condoléances à son épouse, Beatrice mager, ainsi qu’à ses enfants, Barbara (mart teplitsky) et cindy (lawrence Woolman). Nat raider était un chef d’orchestre, un arrangeur, un trompettiste et un producteur accompli dont la longue carrière a été jalonnée de succès. sa musique, sa générosité et sa personnalité engageante ont touché des milliers de personnes à montréal et en amérique du Nord. en plus d’animer bon nombre de galas, de grands événements d’entreprises et de bar-mitsvah grâce à l’ambiance créée par son orchestre, il a également été un directeur musical très respecté de l’ancien Forum de montréal.

on peut faire un don à sa mémoire au Nat raider memorial Fund de la Fondation de l’hôpital général juif. Pour renseignements : 514-340-8251.

NouVeau MeMBreHoNoraIre

marc Bélanger

Issu d’une famille de musiciens, Marc Bélanger a commencé le violon à six ans. Il a étudié auprès de Calvin sieb et de Claude Létourneau au Conservatoire de musique de Québec, touché à l’alto, à la direction d’orchestre et à l’écriture musicale. Il est devenu arrangeur et chef d’or-chestre pour Radio-Canada à Québec.

De 1969 à 1972, il a été alto solo de l’Orchestre symphonique de Québec, membre des orchestres de Radio-Canada à Québec et Montréal. Il a ensei-gné le violon, l’alto, les arrangements pour cordes et dirigé des ensembles de jazz à l’Université de Montréal ainsi que dans trois conservatoires québécois. Il a également cofondé et dirigé l’Orchestre Métropolitain, le deuxième orchestre symphonique en importance à Montréal. Pour l’Orchestre symphonique de sherbrooke ainsi que l’orchestre de cham-bre de l’estrie, il a occupé le poste de violon solo. Il enseigne et dirige le département des cordes au cégep de Drummondville. et il compose !

Félicitations à Marc Bélanger, nouveau membre honoraire de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, un honneur qui souligne l’en-semble de son œuvre.

IN MeMorIaM

Répertoire des membres : vos coordonnées sont elles à jour ?en août, nous avons mené un sondage auprès des membres afi n de déterminer combien d’entre eux souhaitent recevoir une version imprimée du répertoire. sur 3000 répondants, nous avons obtenu 920 réponses positives et 220 réponses négatives. cette procédure nous permet d’envoyer le répertoire seulement aux membres qui le désirent et donc d’éviter le gaspillage. Nous étudierons sous peu la possibilité de créer une version du répertoire en format PDF ou dans un format pour les téléphones intelligents et nous vous tiendrons au courant. veuillez vous assurer que vos coordonnées sont à jour dans notre base de données en vérifi ant votre profi l sur le site internet ou en nous téléphonant. Prenez note que le répertoire sera dorénavant publié tous les deux ans.

si vous n’avez pas encore eu la chance de nous indiquer votre choix, vous pouvez le faire en téléphonant au 514-842-2866 ou en répondant au sondage en ligne au : http://guilde.systhemes.ca/www/membres/sondage/sondage.jsp

Modifi cations aux normes minimales 2010Pour faire suite à l’élaboration des nouvelles normes minimales, la Gmmq a mis en place un comité permanent dont le principal mandat est de recevoir et d’évaluer les commentaires sur les normes. cet été, ce comité a fait des recommandations au conseil d’administration de la Gmmq, qui les a fi nalement approuvées. lesdites modifi cations ont été apportées au document des normes minimales.

en tant que membre, vous pouvez nous transmettre vos commentaires sur lesdites normes à : [email protected].

il est possible de télécharger le nouveau document des normes mini-males, qui sont offi ciellement en vigueur depuis le 1er septembre 2010, à partir de la page d’accueil du site internet de la Gmmq : www.gmmq.com.

Calendriers des présentations de la GMMQ22 octobre 2010Dans le cadre des ateliers de formation offerts à l’ampli de québec

18 novembre 2010Département de musiquecégep de DrummondvilleDans le cadre du cours « Gestion de carrière »960, rue saint-Georges, Drumondville

9 novembre 2010Dans le cadre du Dess en gestion des organismes culturels à hec montréal

À noter dans vos agendas6 décembre 2010Prochaine assemblée générale

nOUVeLLes De LA GMMQ

YAnniCK nÉZeT-SÉGuin À PhilAdelPhie

KARKWA ReMPORTe Le PRIX POLARIs 2010les chemins de verreDisques Audiogram, ADCD10270

Félicitations au groupe Karkwa qui a remporté le prestigieux prix canadien Polaris, remis au

meilleur album de l’année. Paru le 30 mars 2010, Les chemins de verre est le quatrième album du groupe. Composé de Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, stéphane Bergeron, Julien sagot et Martin Lamontagne, Karkwa est la première for-mation francophone à recevoir cet honneur.

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que dire de plus au sujet de Yannick Nézet-séguin, ce « très jeune chef d’orchestre sur-doué, charismatique [qui] travaille avec achar-nement... », comme le présente le journal Le Monde dans son édition du 22 septembre ? que rajouter après tout ce qui a déjà été dit et écrit au sujet de ses 10 ans passés (déjà !) à l’or-chestre métropolitain, de ses nombreuses in-vitations dans le monde (impossible à énumé-rer ici) et, surtout, de ses nouveaux mandats : directeur musical de l’orchestre philharmoni-que de rotterdam et chef invité principal de l’orchestre philharmonique de londres depuis 2008 ? enfi n, que dire quant à la cause première du présent billet, sa nomination au poste de di-recteur musical de l’orchestre de Philadelphie qui prendra effet en septembre 2012 ?

seulement que la Guilde des musiciens et musi-ciennes du québec le félicite ! Pour les postes, bien sûr, mais aussi pour tout le travail et le cheminement qui l’a conduit jusque-là. chapeau !

BeRnARd AdAMuSla Guilde des musiciens et musiciennes du québec félicite un gars qui chante le blues dans la langue de... Plume et de Gerry, avec verve et effi cacité. Déjà lauréat de nombreux prix (ré-vélation de l’année au Festival de Petite- vallée et aux Francofolies de montréal, en 2009, lau-réat du concours de l’alternative musicale fran-cophone des Francouvertes 2010, Grand Prix de la relève musicale archambault 2010), le voilà qui obtient sept nominations au Gala de l’alter-native musicale indépendante du québec (Ga-miq) : artiste de l’année, spectacle de l’année, auteur-compositeur de l’année, chanson de l’année et vidéoclip de l’année (tous deux pour « la question à 100 piasses »), révélation de l’année et album folk/country de l’année !

Bravo et bonne chance !

le trompettiste nat Raider n’est plusc’est avec une profonde tristesse que la Guilde a appris le décès de Nat raider, survenu le samedi 24 juillet 2010. Nous offrons toutes nos condoléances à son épouse, Beatrice mager, ainsi qu’à ses enfants, Barbara (mart teplitsky) et cindy (lawrence Woolman). Nat raider était un chef d’orchestre, un arrangeur, un trompettiste et un producteur accompli dont la longue carrière a été jalonnée de succès. sa musique, sa générosité et sa personnalité engageante ont touché des milliers de personnes à montréal et en amérique du Nord. en plus d’animer bon nombre de galas, de grands événements d’entreprises et de bar-mitsvah grâce à l’ambiance créée par son orchestre, il a également été un directeur musical très respecté de l’ancien Forum de montréal.

on peut faire un don à sa mémoire au Nat raider memorial Fund de la Fondation de l’hôpital général juif. Pour renseignements : 514-340-8251.

NouVeau MeMBreHoNoraIre

marc Bélanger

Issu d’une famille de musiciens, Marc Bélanger a commencé le violon à six ans. Il a étudié auprès de Calvin sieb et de Claude Létourneau au Conservatoire de musique de Québec, touché à l’alto, à la direction d’orchestre et à l’écriture musicale. Il est devenu arrangeur et chef d’or-chestre pour Radio-Canada à Québec.

De 1969 à 1972, il a été alto solo de l’Orchestre symphonique de Québec, membre des orchestres de Radio-Canada à Québec et Montréal. Il a ensei-gné le violon, l’alto, les arrangements pour cordes et dirigé des ensembles de jazz à l’Université de Montréal ainsi que dans trois conservatoires québécois. Il a également cofondé et dirigé l’Orchestre Métropolitain, le deuxième orchestre symphonique en importance à Montréal. Pour l’Orchestre symphonique de sherbrooke ainsi que l’orchestre de cham-bre de l’estrie, il a occupé le poste de violon solo. Il enseigne et dirige le département des cordes au cégep de Drummondville. et il compose !

Félicitations à Marc Bélanger, nouveau membre honoraire de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, un honneur qui souligne l’en-semble de son œuvre.

IN MeMorIaM

Répertoire des membres : vos coordonnées sont elles à jour ?en août, nous avons mené un sondage auprès des membres afi n de déterminer combien d’entre eux souhaitent recevoir une version imprimée du répertoire. sur 3000 répondants, nous avons obtenu 920 réponses positives et 220 réponses négatives. cette procédure nous permet d’envoyer le répertoire seulement aux membres qui le désirent et donc d’éviter le gaspillage. Nous étudierons sous peu la possibilité de créer une version du répertoire en format PDF ou dans un format pour les téléphones intelligents et nous vous tiendrons au courant. veuillez vous assurer que vos coordonnées sont à jour dans notre base de données en vérifi ant votre profi l sur le site internet ou en nous téléphonant. Prenez note que le répertoire sera dorénavant publié tous les deux ans.

si vous n’avez pas encore eu la chance de nous indiquer votre choix, vous pouvez le faire en téléphonant au 514-842-2866 ou en répondant au sondage en ligne au : http://guilde.systhemes.ca/www/membres/sondage/sondage.jsp

Modifi cations aux normes minimales 2010Pour faire suite à l’élaboration des nouvelles normes minimales, la Gmmq a mis en place un comité permanent dont le principal mandat est de recevoir et d’évaluer les commentaires sur les normes. cet été, ce comité a fait des recommandations au conseil d’administration de la Gmmq, qui les a fi nalement approuvées. lesdites modifi cations ont été apportées au document des normes minimales.

en tant que membre, vous pouvez nous transmettre vos commentaires sur lesdites normes à : [email protected].

il est possible de télécharger le nouveau document des normes mini-males, qui sont offi ciellement en vigueur depuis le 1er septembre 2010, à partir de la page d’accueil du site internet de la Gmmq : www.gmmq.com.

Calendriers des présentations de la GMMQ22 octobre 2010Dans le cadre des ateliers de formation offerts à l’ampli de québec

18 novembre 2010Département de musiquecégep de DrummondvilleDans le cadre du cours « Gestion de carrière »960, rue saint-Georges, Drumondville

9 novembre 2010Dans le cadre du Dess en gestion des organismes culturels à hec montréal

À noter dans vos agendas6 décembre 2010Prochaine assemblée générale

nOUVeLLes De LA GMMQ

YAnniCK nÉZeT-SÉGuin À PhilAdelPhie

KARKWA ReMPORTe Le PRIX POLARIs 2010les chemins de verreDisques Audiogram, ADCD10270

Félicitations au groupe Karkwa qui a remporté le prestigieux prix canadien Polaris, remis au

meilleur album de l’année. Paru le 30 mars 2010, Les chemins de verre est le quatrième album du groupe. Composé de Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, stéphane Bergeron, Julien sagot et Martin Lamontagne, Karkwa est la première for-mation francophone à recevoir cet honneur.

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l8w w w.gmmq.com l9 w w w.gmmq.com

L’auteure, compositrice et interprète catherine major a connu un succès enviable avec ses disques Par-dessus bord (2004) et rose sang (2008), où elle proposait une musique qui peut

être séduisante sans être racoleuse, et un univers poétique original et personnel. on sait moins, cependant, que la pianiste s’intéresse aussi beaucoup à la musique de film, et qu’avant même d’avoir terminé son baccalauréat en piano classique et jazz à l’uqam (2003), elle avait déjà composé pour la télé. « c’est mon amie anaïs Barbeau-lavalette, explique-t-elle, qui me disait : “un jour, je ferai des films, et quand je ferai des films, tu feras la musique !”, et c’est exactement ce qui s’est passé dès son premier documentaire, les petits princes des bidonvilles (1999-2000). après ça, j’ai participé à six ou sept autres de ses films, dont le ring. » on se souviendra qu’en 2008 catherine major a remporté le Jutra de la meilleure musique de film pour cette collaboration. « on m’appelle de plus en plus pour des musiques de film, et c’est presque toujours en lien avec le ring. » À l’inverse, la cinéaste a aussi participé aux projets de la musicienne, puisque c’est à elle qu’on doit les clips des chansons le ciel gris (2004), Dans l’au-delà et le piano ivre (2009).

c’est généralement du piano que la compositrice tire son inspiration, mais les choses commencent à changer : « J’ai retravaillé récemment avec anaïs à une série dont on a eu l’idée ensemble et qu’on pourra voir en janvier 2011 à artv. Ça s’intitule les voix humaines et, pour ça, je n’ai utilisé que des voix et des bruits du corps. on me demande la plupart du temps des musiques pour piano, mais le prochain projet, je compte le faire avec un quatuor à cordes ! » on a bien constaté, à l’écoute de ses disques de chansons, que catherine major aime enrober ses mélodies de sonorités éclectiques, aussi n’est-il pas surprenant que la compositrice veuille varier les textures. « en fait, il s’agit de deux métiers complètement différents, mais qui se complètent très bien. l’un me place au-devant de la scène, sous les projecteurs, tandis que l’autre est intérieur et me laisse derrière l’écran. et puis aussi,

fait son cinéma

en chanson, c’est moi le patron, mais au cinéma, le réalisateur a toujours son mot à dire et, en plus, il ne sait pas toujours très bien l’exprimer, alors quelquefois il faut se casser la tête. »

Deux métiers différents, soit, mais tout se passe dans la même tête, justement, alors comment la créatrice fait-elle le tri ? « c’est telle-ment irrationnel, mais aussi, en plus de l’inspiration que j’ai natu-rellement, il y a la recherche à faire pour répondre aux attentes du réalisateur. Par exemple, dans le ring, la musique qui accompagne les scènes de lutte, c’est moi aussi. J’ai dû faire du hip-hop, mais je n’y connaissais rien, enfin, je n’en avais jamais fait… et puis, de plus en plus, ces univers se nourrissent l’un l’autre. il y a un thème que j’ai utilisé dans les voix humaines qui sera certainement repris en chan-son. » et le rêve ultime, en musique de film ? « ha ! Écrire pour grand orchestre ! ce serait vraiment mon rêve ! Ça me prendrait un peu de pratique, mais j’ai quand même appris à le faire, j’ai étudié la théorie musicale de l’âge de quatre ans jusqu’à vingt-trois ans, alors je sais écrire pour les différents instruments. et enregistrer. et diriger ! mais je sais bien que c’est un métier en soi. » Depuis quelques années, on voit de plus en plus souvent des auteurs-compositeurs-interprètes qui poussent la chansonnette devant un orchestre symphonique… « oui, je dois dire qu’on m’en a parlé et que ça pourrait bien se faire un jour, j’adorerais ça ! » et elle ne serait sans doute pas la seule.

Réjean Beaucage

pportrait / Catherine Major

Catherine Major has enjoyed considerable success as a writer- composer-singer with her albums Par-dessus bord (2004) and Rose sang (2008) – in an original and personal poetic universe, she gives

us music that is seductive without being flirtatious. Less known, how-ever, is that this pianist is also deeply interested in film music, and that even before completing her degree in classical and jazz piano at UQAM in 2003, she had already composed for television. As she explains, “My friend Anaïs Barbeau-Lavalette told me: ‘One day I’m going to make films, and when I do, you’re going to make the music!’ – and that’s exactly what happened with her very first documentary, Les petits princes des bidon-villes (1999-2000). After that I contributed to another six or seven of her films, including Le ring.” As most readers will recall, Catherine Major won the 2008 Jutra Award for Best Film Music as a result of that collaboration. “I’m getting more and more calls to do film music and it’s almost always connected with Le ring.” Conversely, filmmaker Barbeau-Lavalette has also participated in her musician friend’s projects – she did the videos for Le ciel gris (2004), Dans l’au-delà and Le piano ivre (2009).

Catherine has drawn her inspiration mostly from the piano, but things have begun to change. “I recently worked again with Anaïs on a series – we came up with the idea together, and it will air on ARTV in January 2011. It’s called Les voix humaines and I used only my voice and body beats for it. Most of the time I’m asked to do piano music, but on the next project I’m going to do four-part harmony!” Listening to her song albums, we’ve come to appreciate that Catherine Major likes to embellish her melodies with a variety of eclectic sounds, so it should come as no surprise that the composer wants to expand her textural horizons. “In reality, these are two completely different media, but they complement each other very well. One puts me stage centre, in the spotlight, while the other is inter-nal and lets me work behind the scenes. In the songs, I’m the boss, but in films the director always has his say and on top of that he may not know how to express himself very well, so sometimes it’s real head-scratcher.”

Two different disciplines, perhaps, but all taking place in a single mind, so how does the artist sort it all out? “It’s totally irrational, but in addition to the inspiration that comes naturally to me I have to do research to get what the director wants. In Le ring, for example, the music accompanying the wrestling scenes is also ‘me’. I had to do hip-hop, but I didn’t know anything about it, I’d never done it before... And so, more and more, these universes feed one another. There’s a theme I used in Les voix humaines that will definitely emerge as a song.” And the ultimate dream, in film music? “Ah! Writing for a large orchestra. That would really be my dream! It’s taken some practice but I’ve learned how to do it. I studied music theory from the ages of four to twenty-three, so I know how to write for different instruments. And how to record, and even how to conduct! But I know very well that it’s a discipline unto itself.” For some years now, we’ve seen more and more writer-composer-singers perform their music with a symphony orchestra... “Yes, I must admit it’s been talked about and may very well happen one day – I would love that!” Doubtless she wouldn’t be the only one.

Réjean Beaucage

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L’auteure, compositrice et interprète catherine major a connu un succès enviable avec ses disques Par-dessus bord (2004) et rose sang (2008), où elle proposait une musique qui peut

être séduisante sans être racoleuse, et un univers poétique original et personnel. on sait moins, cependant, que la pianiste s’intéresse aussi beaucoup à la musique de film, et qu’avant même d’avoir terminé son baccalauréat en piano classique et jazz à l’uqam (2003), elle avait déjà composé pour la télé. « c’est mon amie anaïs Barbeau-lavalette, explique-t-elle, qui me disait : “un jour, je ferai des films, et quand je ferai des films, tu feras la musique !”, et c’est exactement ce qui s’est passé dès son premier documentaire, les petits princes des bidonvilles (1999-2000). après ça, j’ai participé à six ou sept autres de ses films, dont le ring. » on se souviendra qu’en 2008 catherine major a remporté le Jutra de la meilleure musique de film pour cette collaboration. « on m’appelle de plus en plus pour des musiques de film, et c’est presque toujours en lien avec le ring. » À l’inverse, la cinéaste a aussi participé aux projets de la musicienne, puisque c’est à elle qu’on doit les clips des chansons le ciel gris (2004), Dans l’au-delà et le piano ivre (2009).

c’est généralement du piano que la compositrice tire son inspiration, mais les choses commencent à changer : « J’ai retravaillé récemment avec anaïs à une série dont on a eu l’idée ensemble et qu’on pourra voir en janvier 2011 à artv. Ça s’intitule les voix humaines et, pour ça, je n’ai utilisé que des voix et des bruits du corps. on me demande la plupart du temps des musiques pour piano, mais le prochain projet, je compte le faire avec un quatuor à cordes ! » on a bien constaté, à l’écoute de ses disques de chansons, que catherine major aime enrober ses mélodies de sonorités éclectiques, aussi n’est-il pas surprenant que la compositrice veuille varier les textures. « en fait, il s’agit de deux métiers complètement différents, mais qui se complètent très bien. l’un me place au-devant de la scène, sous les projecteurs, tandis que l’autre est intérieur et me laisse derrière l’écran. et puis aussi,

fait son cinéma

en chanson, c’est moi le patron, mais au cinéma, le réalisateur a toujours son mot à dire et, en plus, il ne sait pas toujours très bien l’exprimer, alors quelquefois il faut se casser la tête. »

Deux métiers différents, soit, mais tout se passe dans la même tête, justement, alors comment la créatrice fait-elle le tri ? « c’est telle-ment irrationnel, mais aussi, en plus de l’inspiration que j’ai natu-rellement, il y a la recherche à faire pour répondre aux attentes du réalisateur. Par exemple, dans le ring, la musique qui accompagne les scènes de lutte, c’est moi aussi. J’ai dû faire du hip-hop, mais je n’y connaissais rien, enfin, je n’en avais jamais fait… et puis, de plus en plus, ces univers se nourrissent l’un l’autre. il y a un thème que j’ai utilisé dans les voix humaines qui sera certainement repris en chan-son. » et le rêve ultime, en musique de film ? « ha ! Écrire pour grand orchestre ! ce serait vraiment mon rêve ! Ça me prendrait un peu de pratique, mais j’ai quand même appris à le faire, j’ai étudié la théorie musicale de l’âge de quatre ans jusqu’à vingt-trois ans, alors je sais écrire pour les différents instruments. et enregistrer. et diriger ! mais je sais bien que c’est un métier en soi. » Depuis quelques années, on voit de plus en plus souvent des auteurs-compositeurs-interprètes qui poussent la chansonnette devant un orchestre symphonique… « oui, je dois dire qu’on m’en a parlé et que ça pourrait bien se faire un jour, j’adorerais ça ! » et elle ne serait sans doute pas la seule.

Réjean Beaucage

pportrait / Catherine Major

Catherine Major has enjoyed considerable success as a writer- composer-singer with her albums Par-dessus bord (2004) and Rose sang (2008) – in an original and personal poetic universe, she gives

us music that is seductive without being flirtatious. Less known, how-ever, is that this pianist is also deeply interested in film music, and that even before completing her degree in classical and jazz piano at UQAM in 2003, she had already composed for television. As she explains, “My friend Anaïs Barbeau-Lavalette told me: ‘One day I’m going to make films, and when I do, you’re going to make the music!’ – and that’s exactly what happened with her very first documentary, Les petits princes des bidon-villes (1999-2000). After that I contributed to another six or seven of her films, including Le ring.” As most readers will recall, Catherine Major won the 2008 Jutra Award for Best Film Music as a result of that collaboration. “I’m getting more and more calls to do film music and it’s almost always connected with Le ring.” Conversely, filmmaker Barbeau-Lavalette has also participated in her musician friend’s projects – she did the videos for Le ciel gris (2004), Dans l’au-delà and Le piano ivre (2009).

Catherine has drawn her inspiration mostly from the piano, but things have begun to change. “I recently worked again with Anaïs on a series – we came up with the idea together, and it will air on ARTV in January 2011. It’s called Les voix humaines and I used only my voice and body beats for it. Most of the time I’m asked to do piano music, but on the next project I’m going to do four-part harmony!” Listening to her song albums, we’ve come to appreciate that Catherine Major likes to embellish her melodies with a variety of eclectic sounds, so it should come as no surprise that the composer wants to expand her textural horizons. “In reality, these are two completely different media, but they complement each other very well. One puts me stage centre, in the spotlight, while the other is inter-nal and lets me work behind the scenes. In the songs, I’m the boss, but in films the director always has his say and on top of that he may not know how to express himself very well, so sometimes it’s real head-scratcher.”

Two different disciplines, perhaps, but all taking place in a single mind, so how does the artist sort it all out? “It’s totally irrational, but in addition to the inspiration that comes naturally to me I have to do research to get what the director wants. In Le ring, for example, the music accompanying the wrestling scenes is also ‘me’. I had to do hip-hop, but I didn’t know anything about it, I’d never done it before... And so, more and more, these universes feed one another. There’s a theme I used in Les voix humaines that will definitely emerge as a song.” And the ultimate dream, in film music? “Ah! Writing for a large orchestra. That would really be my dream! It’s taken some practice but I’ve learned how to do it. I studied music theory from the ages of four to twenty-three, so I know how to write for different instruments. And how to record, and even how to conduct! But I know very well that it’s a discipline unto itself.” For some years now, we’ve seen more and more writer-composer-singers perform their music with a symphony orchestra... “Yes, I must admit it’s been talked about and may very well happen one day – I would love that!” Doubtless she wouldn’t be the only one.

Réjean Beaucage

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Maux de dos, tendinites, fatigue, tensions, manque de mobilité, de coordination… avec des gestes répétés, des postures pas toujours naturelles et le stress lié aux exigen-ces de performance et à certaines conditions de pratique professionnelle, la musique

peut devenir une source d’affections nuisibles à l’efficacité et à la carrière des artistes. la technique alexander (ta) figure parmi les solutions qui s’offrent à eux pour résoudre leurs problèmes, petits et grands.

mieux qu’un traitement thérapeutique, la ta propose un enseignement qui transforme les habitudes de ceux qui s’y adonnent et peut changer leur vie à tout jamais. « entre la première et la dernière leçon, j’ai grandi et élargi d’un centimètre, et mes pieds ont grandi », écrit le guitariste Bernard Falaise dans le site internet de la professeure de ta Johanne Benoit. « mon dos, qui a tendance à être voûté, se redresse tranquillement. J’ai aussi et surtout développé une conscience de mon corps beaucoup plus précise et détaillée », ajoute-t-il, affirmant que la fluidité de son jeu s’est améliorée, de même que sa présence sur scène et dans la vie. ces affirmations enthousiastes et plutôt surprenantes n’étonnent pas micheline charron, qui enseigne la ta en cabinet privé et forme depuis 30 ans de futurs pédagogues, car cette technique s’applique à corriger les mauvaises habitudes qui ont contribué à affaisser le squelette, voire à le déformer.

tout le travail se fait autour de l’organisation tête-cou-dos, le but ultime étant de parvenir à limiter au strict minimum l’effort muscu-laire, quelle que soit l’action dans laquelle on s’engage. qu’il s’agisse de marcher, de se tenir debout ou assis, de chanter ou de jouer un instrument, on cherche à répartir justement le poids du corps sur le squelette et à réduire toute tension inutile de manière à bénéficier d’une entière liberté de mouvement et déployer son plein potentiel. on apprend donc à se reposer dans le mouvement et à faire de son corps le meilleur usage possible. sensation de légèreté, vitalité, bien-être et efficacité sont le salaire du bon élève.

« il y a deux grands principes à mettre en œuvre, précise micheline charron. Être conscient des directions que doivent prendre dans l’espace la tête, les pieds et les mains pour éviter les interférences et faire travailler non seulement les muscles, mais aussi le squelette. et pratiquer ce qu’on appelle l’inhibition créative : être capable de détec-ter quand les tensions arrivent et faire le choix conscient de libérer celles qui sont inappro-priées. » l’apprentissage se fait en séances individuelles en suivant les indications verbales et tactiles du professeur.

on s’en doute, cette rééducation demande du temps, de la persévérance et le courage de se détacher de certaines postures mentales, comme la peur ou la volonté de réussir, qui inter-viennent aussi dans la manière de se tenir. on assainit son rapport au corps et c’est sa vision même du monde qui s’en trouve modulée. une aventure qui n’a rien d’anodin et qui varie en durée et en intensité selon l’univers physique et mental de chacun.

Fabienne Cabado

TeChniQue AlexAndeR

Le BOnheUR esT DAns LA POsTURe

Louis Babin est un touche-à-tout qui connaît la musique sous toutes ses coutures : il s’est illustré comme trompettiste, en tant que membre fondateur du quintette opus lib, mais aussi

comme réalisateur, arrangeur, orchestrateur, chef d’orchestre et com-positeur ! après être retourné à l’école pour parfaire ses connais-sances en composition, il choisissait, en 2007, au bout de 40 ans de pratique, de ranger sa trompette pour consacrer plus de temps à ses autres activités. cela a été une bonne idée, apparemment, puisque sa pièce pour piano solo, Duel, composée en 2008, lui a valu en août dernier une mention spéciale du jury à la 19e édition du concours international iBla Grand Prize.

Bien qu’il compose aussi de la musique de concert, louis Babin a déve-loppé une affinité particulière pour la musique de film. il est d’ailleurs chargé de cours au Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) en musique de film de l’uqam. « Dans un film, explique-t-il, il y a tel-lement d’éléments qui “parlent” : il y a l’image, les dialogues, les bruits ambiants et la musique, alors c’est un grand contrepoint dans lequel le rôle de la musique n’est d’ailleurs pas toujours le même. » il y a aussi des films qui n’ont tout simplement pas de trame musicale. « Ça peut être bien, mais il y a des fois où, vraiment, ça aiderait ! le problème, c’est que les cinéastes ne sont pas formés pour avoir une oreille musicale. le Dess en musique de film est offert conjointement par l’École des médias et le Département de musique de l’uqam, mais il s’adresse aux compositeurs. il faudrait qu’il y ait l’équivalent pour les réalisateurs. »

IMages MuLtIpLes

le film est une création collective, un mélange dans lequel la musique n’est qu’un ingrédient parmi d’autres. « c’est pourquoi ces musiques-là ont de la difficulté à survivre sans l’image et, souvent, si la musique doit être séparée du film – pour être enregistrée sur disque, par exemple – il vaut mieux la réorchestrer, comme le faisait henry man-cini, pour la “compléter”, parce qu’une musique trop “complète” aurait pu nuire au film. »

s’il a déjà composé des musiques de film pour grand orchestre, louis Babin a malheureusement dû se contenter de les entendre interpré-tées par un orchestre d’échantillonneurs. « en cinéma, il y a holly-wood et il y a le reste de la planète. Parce qu’en dehors de hollywood les productions se comparent très souvent à ce que l’on fait chez nous. Bien sûr, une partition interprétée par un orchestre sonnera toujours mieux que si elle est jouée sur un échantillonneur, mais l’idéal, c’est un mélange des deux, parce qu’il y a des choses que les instruments ne peuvent pas faire, et vice versa. Par ailleurs, on n’a pas toujours besoin d’un orchestre. on ne fait pas souvent de cinéma épique chez nous, et le type d’histoire commande un certain type de musique. » comme le cinéma commande un certain type de musicien : polyvalent, ouvert aux différents styles, et même prêt à retourner à l’école !

Réjean Beaucage

pportrait / Louis Babin

Au début du siècle dernier, l’acteur australien Frederick Matthias Alexander avait résolu ses problèmes d’extinction de voix en travaillant sa posture et en relâchant ses tensions. Depuis, bon nombre de musiciens profitent de la technique qu’il a mise au point et qui porte son nom.

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Maux de dos, tendinites, fatigue, tensions, manque de mobilité, de coordination… avec des gestes répétés, des postures pas toujours naturelles et le stress lié aux exigen-ces de performance et à certaines conditions de pratique professionnelle, la musique

peut devenir une source d’affections nuisibles à l’efficacité et à la carrière des artistes. la technique alexander (ta) figure parmi les solutions qui s’offrent à eux pour résoudre leurs problèmes, petits et grands.

mieux qu’un traitement thérapeutique, la ta propose un enseignement qui transforme les habitudes de ceux qui s’y adonnent et peut changer leur vie à tout jamais. « entre la première et la dernière leçon, j’ai grandi et élargi d’un centimètre, et mes pieds ont grandi », écrit le guitariste Bernard Falaise dans le site internet de la professeure de ta Johanne Benoit. « mon dos, qui a tendance à être voûté, se redresse tranquillement. J’ai aussi et surtout développé une conscience de mon corps beaucoup plus précise et détaillée », ajoute-t-il, affirmant que la fluidité de son jeu s’est améliorée, de même que sa présence sur scène et dans la vie. ces affirmations enthousiastes et plutôt surprenantes n’étonnent pas micheline charron, qui enseigne la ta en cabinet privé et forme depuis 30 ans de futurs pédagogues, car cette technique s’applique à corriger les mauvaises habitudes qui ont contribué à affaisser le squelette, voire à le déformer.

tout le travail se fait autour de l’organisation tête-cou-dos, le but ultime étant de parvenir à limiter au strict minimum l’effort muscu-laire, quelle que soit l’action dans laquelle on s’engage. qu’il s’agisse de marcher, de se tenir debout ou assis, de chanter ou de jouer un instrument, on cherche à répartir justement le poids du corps sur le squelette et à réduire toute tension inutile de manière à bénéficier d’une entière liberté de mouvement et déployer son plein potentiel. on apprend donc à se reposer dans le mouvement et à faire de son corps le meilleur usage possible. sensation de légèreté, vitalité, bien-être et efficacité sont le salaire du bon élève.

« il y a deux grands principes à mettre en œuvre, précise micheline charron. Être conscient des directions que doivent prendre dans l’espace la tête, les pieds et les mains pour éviter les interférences et faire travailler non seulement les muscles, mais aussi le squelette. et pratiquer ce qu’on appelle l’inhibition créative : être capable de détec-ter quand les tensions arrivent et faire le choix conscient de libérer celles qui sont inappro-priées. » l’apprentissage se fait en séances individuelles en suivant les indications verbales et tactiles du professeur.

on s’en doute, cette rééducation demande du temps, de la persévérance et le courage de se détacher de certaines postures mentales, comme la peur ou la volonté de réussir, qui inter-viennent aussi dans la manière de se tenir. on assainit son rapport au corps et c’est sa vision même du monde qui s’en trouve modulée. une aventure qui n’a rien d’anodin et qui varie en durée et en intensité selon l’univers physique et mental de chacun.

Fabienne Cabado

TeChniQue AlexAndeR

Le BOnheUR esT DAns LA POsTURe

Louis Babin est un touche-à-tout qui connaît la musique sous toutes ses coutures : il s’est illustré comme trompettiste, en tant que membre fondateur du quintette opus lib, mais aussi

comme réalisateur, arrangeur, orchestrateur, chef d’orchestre et com-positeur ! après être retourné à l’école pour parfaire ses connais-sances en composition, il choisissait, en 2007, au bout de 40 ans de pratique, de ranger sa trompette pour consacrer plus de temps à ses autres activités. cela a été une bonne idée, apparemment, puisque sa pièce pour piano solo, Duel, composée en 2008, lui a valu en août dernier une mention spéciale du jury à la 19e édition du concours international iBla Grand Prize.

Bien qu’il compose aussi de la musique de concert, louis Babin a déve-loppé une affinité particulière pour la musique de film. il est d’ailleurs chargé de cours au Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) en musique de film de l’uqam. « Dans un film, explique-t-il, il y a tel-lement d’éléments qui “parlent” : il y a l’image, les dialogues, les bruits ambiants et la musique, alors c’est un grand contrepoint dans lequel le rôle de la musique n’est d’ailleurs pas toujours le même. » il y a aussi des films qui n’ont tout simplement pas de trame musicale. « Ça peut être bien, mais il y a des fois où, vraiment, ça aiderait ! le problème, c’est que les cinéastes ne sont pas formés pour avoir une oreille musicale. le Dess en musique de film est offert conjointement par l’École des médias et le Département de musique de l’uqam, mais il s’adresse aux compositeurs. il faudrait qu’il y ait l’équivalent pour les réalisateurs. »

IMages MuLtIpLes

le film est une création collective, un mélange dans lequel la musique n’est qu’un ingrédient parmi d’autres. « c’est pourquoi ces musiques-là ont de la difficulté à survivre sans l’image et, souvent, si la musique doit être séparée du film – pour être enregistrée sur disque, par exemple – il vaut mieux la réorchestrer, comme le faisait henry man-cini, pour la “compléter”, parce qu’une musique trop “complète” aurait pu nuire au film. »

s’il a déjà composé des musiques de film pour grand orchestre, louis Babin a malheureusement dû se contenter de les entendre interpré-tées par un orchestre d’échantillonneurs. « en cinéma, il y a holly-wood et il y a le reste de la planète. Parce qu’en dehors de hollywood les productions se comparent très souvent à ce que l’on fait chez nous. Bien sûr, une partition interprétée par un orchestre sonnera toujours mieux que si elle est jouée sur un échantillonneur, mais l’idéal, c’est un mélange des deux, parce qu’il y a des choses que les instruments ne peuvent pas faire, et vice versa. Par ailleurs, on n’a pas toujours besoin d’un orchestre. on ne fait pas souvent de cinéma épique chez nous, et le type d’histoire commande un certain type de musique. » comme le cinéma commande un certain type de musicien : polyvalent, ouvert aux différents styles, et même prêt à retourner à l’école !

Réjean Beaucage

pportrait / Louis Babin

Au début du siècle dernier, l’acteur australien Frederick Matthias Alexander avait résolu ses problèmes d’extinction de voix en travaillant sa posture et en relâchant ses tensions. Depuis, bon nombre de musiciens profitent de la technique qu’il a mise au point et qui porte son nom.

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nouveau visage dans le paysage musical québécois, l’auteur, compositeur et interprète de 24 ans Alex nevsky lançait son premier recueil de chansons à la fin d’août. De lune à l’aube regroupe 12 titres aux cadences et ambiances variées, réalisées par le chanteur Yann Perreau qui a pris nevsky sous son aile pendant une formation de 10 mois à l’École nationale de la chanson de Granby pour ensuite l’inviter en tournée. Le résultat est d’une étonnante fraîcheur : mélodies fortes et refrains accrocheurs cohabitent harmonieusement. Écrite dans un avion entre Montréal et Tokyo, la pop dansante notre cœur s’avère la carte de visite idéale pour les radios, tandis que le beau timbre de voix du claviériste et chanteur dévoile aussi son côté romantique dans quelques ballades mélancoliques. Parmi la distribution, nevsky peut compter sur David Brunet et Alex McMahon, fidèles collaborateurs du réalisateur. Demi-finaliste du Festival de la chanson de Granby en 2009 et finaliste des Francouvertes cette année, Alex nevsky est l’une des Révélations Radio-Canada 2010. Pas de doute, la suite des choses s’annonce drôlement intéressante. (CC)

Sam

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Pour tout jeune musicien, un premier disque fait office de carte de visite. en 2008, le saxophoniste alto samuel Blais présentait la sienne avec son album Where to Go, titre révélateur, car l’album créait une cer-taine attente par rapport aux directions que pourrait ensuite prendre l’artiste. Deux ans plus tard, il propose sur son deuxième disque une musique aux concepts essentiellement similaires, quoique plus affirmée dans le rendu. Dix des onze plages offertes sont signées par l’altiste, l’exception étant Lindigo du bassiste Morgan Moore. stylistiquement, cet enregistrement est à l’image du jazz mainstream de notre temps : d’une part, les compositions présentent des formes élaborées dépassant les structures des bons vieux standards qui ont fait carburer le jazz pendant des décennies, d’autre part, les improvisations débordent parfois le cadre harmonique des thèmes en osant quelques éclatements plus libertaires. Blais dispose d’ailleurs de beaucoup d’atouts, augmentant son arsenal avec des saxos ténor et baryton ainsi que de la flûte et de la clarinette, tous entendus en multipistes sur la dernière plage du disque Bline, genre de chorale néoclas-siciste sans section rythmique (ici constituée de deux collaborateurs de la première heure du saxo, Paul shroffel au piano et Robby Kuster à la batterie). saluons aussi la présence (furtive), sur deux plages, du tromboniste Jean-nicolas Trottier, un autre talent à surveiller du jazz de chez nous. Vraiment nouveau, ce new Angle ? en fait, samuel Blais aurait pu intituler son album Different Angles, parce que son écriture et son concept se fondent davantage sur la diversité que sur l’innovation comme telle. (MC)

Qu’est-ce que Ré:Sonne ? ré:sonne est la société canadienne à but non lucratif qui se consacre à l’obtention d’une rémunération équitable pour les artistes-interprètes et produc-teurs de disques pour leurs droits d’exécution. au nom de nos membres, représentant des milliers d’artistes-interprètes et de producteurs de dis-ques, nous émettons des licences pour l’exécu-

tion de la musique enregistrée en public, la diffusion et les nouveaux médias. ré:sonne a été créée en 1997 sous le nom de société canadienne de gestion des droits voisins (scGDv) et nos organisations membres sont actra racs, artisti, avla, mroc et soProq.

Qu’entend-on par « rémunération équitable » ou « droits voisins » ? la loi canadienne sur le droit d’auteur a été modifiée en 1997 afin de reconnaître la contribution essentielle des artistes du disque (y compris les interprètes de second plan, les musiciens de séance, etc.) et des producteurs de disques dans la création des enregistrements musicaux et d’y inscrire un droit à la rémunération équitable pour l’exécution publique de leur musique. ce droit à une rémunération équitable est parfois appelé un « droit voisin ».

Quelles sont les activités de réseautage de Ré:Sonne ? Nous tissons des liens de réseautage à la fois avec des créateurs et des utili-sateurs de musique. au cours de l’année, nous avons fait des présentations et tenu des kiosques dans diverses manifestations de l’industrie de la musique pour renseigner les artistes sur le fonctionnement des droits voisins. Nous avons reçu d’excellents commentaires des artistes, qui accordent beaucoup d’importance à cette source de revenus qui les aide à gagner leur vie grâce à la musique. Du point de vue des utilisateurs, nous faisons du réseautage actif pour éduquer les entreprises sur la plus-value qu’apporte la musique. Nous considérons que ces échanges avec les créateurs et les utilisateurs de musique constituent une partie essentielle de nos activités.

Comment se font la collecte et la distribution des recettes de Ré:Sonne ? ré:sonne propose des tarifs à la commission du droit d’auteur du canada, qui les homologue après un processus d’audiences exhaustif. toutes nos recettes sont distribuées parmi nos membres, après déduction de nos coûts réels. il s’agit d’un processus complexe et rigoureux qui exige le traitement de données détaillées d’utilisation musicale afin de répartir correctement les redevances entre les détenteurs de droits.

Comment un artiste peut-il s’assurer de recevoir des redevances de Ré:Sonne ? tout artiste ou musicien qui a participé à un enregistrement sonore publié peut avoir droit à des redevances. afin d’en recevoir, il faut devenir membre d’un des trois organismes qui représentent les artistes-interprètes : l’actra racs, artisti ou la mroc.

Pour toute question, contactez le (416) 968-8870, [email protected] ou visitez resonne.ca.

What is Re:Sound? Re:sound is the Canadian not-for-profit music licensing company dedicated to obtaining equitable remunera-tion for artists and record companies for their perform-ance rights. On behalf of our members, representing thousands of artists and record companies, we licence recorded music for public performance, broadcast and new media. Created in 1997 (as nRCC), our member

organisations are ACTRA RACs, ARTIsTI, AVLA, MROC (formerly AFM) and sOPROQ.

What is equitable remuneration (or neighbouring rights)? The Copyright Act of Canada was amended in 1997 to recognize the essential contri-bution of recording artists (including background performers, session musicians, etc) and record companies in the creation of recorded music and to add a right to equitable remuneration for the public performance of their music. The right to equit-able remuneration is sometimes also called a “neighbouring right”.

how does Re:Sound engage in outreach activities? We engage in outreach to both music creators and music users. This year we’ve presented and hosted booths at various music industry events to inform artists about “neighbouring rights”. We’ve been receiving great feedback from artists about how this income stream has been an essential part of being able to make a living from their music. On the music user side, we actively engage in outreach to educate businesses about the value music adds to their business. Talking to music creators and users about the value of music is an important part of what we do.

how does Re:Sound collect and distribute revenues? Re:sound proposes tariffs to the Copyright Board of Canada and the Board certifies tariffs after a full hearing process. All revenue we collect is distributed to our mem-bers less only our actual costs. This is a highly complex and specialized business, which involves processing detailed music use data in order to accurately distribute royalties to rightsholders.

how does an artist sign up to receive royalties from Re:Sound? If an artist or musician has performed on a published sound recording they may be entitled to royalties. In order to collect, they need to register with one of our three member organisations representing performers: ACTRA RACs, ARTIsTI or MROC.

If you have any questions, contact Re:sound at 416-968-8870 or [email protected]

Considéré par certains comme l’un des plus talentueux pianistes de jazz de Montréal, Yoel Diaz offre avec son plus récent album, encuentros, une mouture toute cubaine inspirée de son parcours musical depuis son enfance à Cuba jusqu’à son arrivée à Montréal. Le fruit de ces riches expériences, Diaz le partage avec ses complices du Cuban Jazz session : Alex Bellegarde à la contrebasse, nathalie Picard à la flûte, eugenio « Kiko » Osorio aux congas et Jesús Cantero à la voix et aux petites percussions. se retrouvent également sur l’album deux chanteuses invitées, Karen Young et Jessica Phillips-silver. Retour aux sources réussi pour cet artiste accompli. (MFG)

en lien avec l’article sur la technique Alexander, voici un ouvrage qui décrit le processus par lequel les musiciens peuvent améliorer leur posture. Écrit par Pedro de Alcantara, un musicien professionnel qui enseigne la technique Alexander en europe, ce guide tente d’améliorer la conscience de soi qui permet de modifier les mauvaises habitudes et de développer son potentiel.

Le site Internet de l’auteur, www.pedrodealcantara.com, est également riche d’information sur la posture des musiciens.

avec martin Gangnier, directeur du service des licences de ré:sonne

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nouveau visage dans le paysage musical québécois, l’auteur, compositeur et interprète de 24 ans Alex nevsky lançait son premier recueil de chansons à la fin d’août. De lune à l’aube regroupe 12 titres aux cadences et ambiances variées, réalisées par le chanteur Yann Perreau qui a pris nevsky sous son aile pendant une formation de 10 mois à l’École nationale de la chanson de Granby pour ensuite l’inviter en tournée. Le résultat est d’une étonnante fraîcheur : mélodies fortes et refrains accrocheurs cohabitent harmonieusement. Écrite dans un avion entre Montréal et Tokyo, la pop dansante notre cœur s’avère la carte de visite idéale pour les radios, tandis que le beau timbre de voix du claviériste et chanteur dévoile aussi son côté romantique dans quelques ballades mélancoliques. Parmi la distribution, nevsky peut compter sur David Brunet et Alex McMahon, fidèles collaborateurs du réalisateur. Demi-finaliste du Festival de la chanson de Granby en 2009 et finaliste des Francouvertes cette année, Alex nevsky est l’une des Révélations Radio-Canada 2010. Pas de doute, la suite des choses s’annonce drôlement intéressante. (CC)

Sam

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Pour tout jeune musicien, un premier disque fait office de carte de visite. en 2008, le saxophoniste alto samuel Blais présentait la sienne avec son album Where to Go, titre révélateur, car l’album créait une cer-taine attente par rapport aux directions que pourrait ensuite prendre l’artiste. Deux ans plus tard, il propose sur son deuxième disque une musique aux concepts essentiellement similaires, quoique plus affirmée dans le rendu. Dix des onze plages offertes sont signées par l’altiste, l’exception étant Lindigo du bassiste Morgan Moore. stylistiquement, cet enregistrement est à l’image du jazz mainstream de notre temps : d’une part, les compositions présentent des formes élaborées dépassant les structures des bons vieux standards qui ont fait carburer le jazz pendant des décennies, d’autre part, les improvisations débordent parfois le cadre harmonique des thèmes en osant quelques éclatements plus libertaires. Blais dispose d’ailleurs de beaucoup d’atouts, augmentant son arsenal avec des saxos ténor et baryton ainsi que de la flûte et de la clarinette, tous entendus en multipistes sur la dernière plage du disque Bline, genre de chorale néoclas-siciste sans section rythmique (ici constituée de deux collaborateurs de la première heure du saxo, Paul shroffel au piano et Robby Kuster à la batterie). saluons aussi la présence (furtive), sur deux plages, du tromboniste Jean-nicolas Trottier, un autre talent à surveiller du jazz de chez nous. Vraiment nouveau, ce new Angle ? en fait, samuel Blais aurait pu intituler son album Different Angles, parce que son écriture et son concept se fondent davantage sur la diversité que sur l’innovation comme telle. (MC)

Qu’est-ce que Ré:Sonne ? ré:sonne est la société canadienne à but non lucratif qui se consacre à l’obtention d’une rémunération équitable pour les artistes-interprètes et produc-teurs de disques pour leurs droits d’exécution. au nom de nos membres, représentant des milliers d’artistes-interprètes et de producteurs de dis-ques, nous émettons des licences pour l’exécu-

tion de la musique enregistrée en public, la diffusion et les nouveaux médias. ré:sonne a été créée en 1997 sous le nom de société canadienne de gestion des droits voisins (scGDv) et nos organisations membres sont actra racs, artisti, avla, mroc et soProq.

Qu’entend-on par « rémunération équitable » ou « droits voisins » ? la loi canadienne sur le droit d’auteur a été modifiée en 1997 afin de reconnaître la contribution essentielle des artistes du disque (y compris les interprètes de second plan, les musiciens de séance, etc.) et des producteurs de disques dans la création des enregistrements musicaux et d’y inscrire un droit à la rémunération équitable pour l’exécution publique de leur musique. ce droit à une rémunération équitable est parfois appelé un « droit voisin ».

Quelles sont les activités de réseautage de Ré:Sonne ? Nous tissons des liens de réseautage à la fois avec des créateurs et des utili-sateurs de musique. au cours de l’année, nous avons fait des présentations et tenu des kiosques dans diverses manifestations de l’industrie de la musique pour renseigner les artistes sur le fonctionnement des droits voisins. Nous avons reçu d’excellents commentaires des artistes, qui accordent beaucoup d’importance à cette source de revenus qui les aide à gagner leur vie grâce à la musique. Du point de vue des utilisateurs, nous faisons du réseautage actif pour éduquer les entreprises sur la plus-value qu’apporte la musique. Nous considérons que ces échanges avec les créateurs et les utilisateurs de musique constituent une partie essentielle de nos activités.

Comment se font la collecte et la distribution des recettes de Ré:Sonne ? ré:sonne propose des tarifs à la commission du droit d’auteur du canada, qui les homologue après un processus d’audiences exhaustif. toutes nos recettes sont distribuées parmi nos membres, après déduction de nos coûts réels. il s’agit d’un processus complexe et rigoureux qui exige le traitement de données détaillées d’utilisation musicale afin de répartir correctement les redevances entre les détenteurs de droits.

Comment un artiste peut-il s’assurer de recevoir des redevances de Ré:Sonne ? tout artiste ou musicien qui a participé à un enregistrement sonore publié peut avoir droit à des redevances. afin d’en recevoir, il faut devenir membre d’un des trois organismes qui représentent les artistes-interprètes : l’actra racs, artisti ou la mroc.

Pour toute question, contactez le (416) 968-8870, [email protected] ou visitez resonne.ca.

What is Re:Sound? Re:sound is the Canadian not-for-profit music licensing company dedicated to obtaining equitable remunera-tion for artists and record companies for their perform-ance rights. On behalf of our members, representing thousands of artists and record companies, we licence recorded music for public performance, broadcast and new media. Created in 1997 (as nRCC), our member

organisations are ACTRA RACs, ARTIsTI, AVLA, MROC (formerly AFM) and sOPROQ.

What is equitable remuneration (or neighbouring rights)? The Copyright Act of Canada was amended in 1997 to recognize the essential contri-bution of recording artists (including background performers, session musicians, etc) and record companies in the creation of recorded music and to add a right to equitable remuneration for the public performance of their music. The right to equit-able remuneration is sometimes also called a “neighbouring right”.

how does Re:Sound engage in outreach activities? We engage in outreach to both music creators and music users. This year we’ve presented and hosted booths at various music industry events to inform artists about “neighbouring rights”. We’ve been receiving great feedback from artists about how this income stream has been an essential part of being able to make a living from their music. On the music user side, we actively engage in outreach to educate businesses about the value music adds to their business. Talking to music creators and users about the value of music is an important part of what we do.

how does Re:Sound collect and distribute revenues? Re:sound proposes tariffs to the Copyright Board of Canada and the Board certifies tariffs after a full hearing process. All revenue we collect is distributed to our mem-bers less only our actual costs. This is a highly complex and specialized business, which involves processing detailed music use data in order to accurately distribute royalties to rightsholders.

how does an artist sign up to receive royalties from Re:Sound? If an artist or musician has performed on a published sound recording they may be entitled to royalties. In order to collect, they need to register with one of our three member organisations representing performers: ACTRA RACs, ARTIsTI or MROC.

If you have any questions, contact Re:sound at 416-968-8870 or [email protected]

Considéré par certains comme l’un des plus talentueux pianistes de jazz de Montréal, Yoel Diaz offre avec son plus récent album, encuentros, une mouture toute cubaine inspirée de son parcours musical depuis son enfance à Cuba jusqu’à son arrivée à Montréal. Le fruit de ces riches expériences, Diaz le partage avec ses complices du Cuban Jazz session : Alex Bellegarde à la contrebasse, nathalie Picard à la flûte, eugenio « Kiko » Osorio aux congas et Jesús Cantero à la voix et aux petites percussions. se retrouvent également sur l’album deux chanteuses invitées, Karen Young et Jessica Phillips-silver. Retour aux sources réussi pour cet artiste accompli. (MFG)

en lien avec l’article sur la technique Alexander, voici un ouvrage qui décrit le processus par lequel les musiciens peuvent améliorer leur posture. Écrit par Pedro de Alcantara, un musicien professionnel qui enseigne la technique Alexander en europe, ce guide tente d’améliorer la conscience de soi qui permet de modifier les mauvaises habitudes et de développer son potentiel.

Le site Internet de l’auteur, www.pedrodealcantara.com, est également riche d’information sur la posture des musiciens.

avec martin Gangnier, directeur du service des licences de ré:sonne

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De nos jours, rien n’est plus facile que de créer et enregistrer un album. la technologie est là, dispo-nible et peu coûteuse. Plus encore, n’importe quel

artiste amateur peut utiliser le Web pour faire enten-dre sa musique. Pourtant, cette facilité de production et de diffusion ne garantit pas l’écoute. l’intercom y a pensé.

le fait est que les artistes moins connus ne sont recherchés que par une infime portion du public. en effet, si vous vous appelez sylvain Drapeau et que vous sortez En berne, votre album autoproduit et autodif-fusé, qui vous cherchera sur le Net ? vos parents ? vos amis ? serez-vous réellement découvert par le grand public ? même si vous proposez votre disque sur un site aussi populaire que itunes, si personne ne vous connaît, personne ne vous cherchera et, par conséquent, personne ne vous découvrira.

À l’ère du numérique, la facilité de production et de diffusion entraîne donc un problème supplémentaire pour les artistes : être entendu et se démarquer parmi la foule grandissante des artistes diffusés en ligne. l’intercom a bien étudié la question et mis au point un modèle d’affaires inusité qui permet aux artistes québécois d’avoir accès à de meilleurs canaux de communication et de diffusion en ligne.

Grâce à l’intercom, vous pouvez intégrer un réseau social et y vendre en ligne vos mp3, vos billets de spectacles et votre marchandise. Jusqu’ici, rien de nouveau sous le soleil. toutefois, vous pouvez aussi y créer une véritable communauté autour de votre musique grâce à des outils comme les cyberlettres et l’offre de promotions, d’événements

sylvain Drapeau contre Katy Perry

et de concours exclusifs pour vos fans. vous pouvez même consulter des rapports statistiques sur vos acti-vités en ligne, vos campagnes de cyberlettres et le profil de vos fans. Notons que ces fans peuvent aussi formuler des commentaires, vous évaluer, partager du contenu et des listes de recommandations dans le site et à l’extérieur de celui-ci.

en devenant membre de l’intercom, vous avez la possibilité de faire entendre votre musique dans les commerces indépendants du québec sans qu’il vous en coûte un sou. imaginez un peu… Plus de Katy Perry systématiquement dans toutes les boutiques, mais aussi du sylvain Drapeau. est-ce possible ? oui, car les commerçants de l’intercom recevront des rapports

détaillés sur les goûts musicaux de leurs clients et pourront construire leur radio en fonction de ces goûts, qui pourraient inclure du sylvain Drapeau, car l’intercom le leur aura fait découvrir au préalable. comme les clients d’une même boutique ont souvent des goûts similaires, il y a fort à parier que les nouveaux clients de cette boutique seront, eux aussi, enchantés de découvrir sylvain Drapeau et séduits par sa musique ! il fallait y penser. réunir deux communautés parfaitement distinctes dans une union fructueuse pour l’une et l’autre.

alors, pour vous faire connaître davantage, choisirez-vous le chemin classique pour vous fondre dans la masse ou tenterez-vous l’expé-rience que vous offre l’intercom ?

www.lintercom.com // www.twitter.com/lintercom // www.facebook.com/lintercom

Sophie MarchandPrésidente et directrice générale, l’intercom

nouvelleS APPellATionS de l’AFM-CAnAdA eT de lA CAiSSe de ReTRAiTe

l’aFm-canada change de nom. en effet, pour faire suite à une résolution proposée par luc Fortin, président de la Gmmq, au dernier congrès international de l’aFm, en juin dernier, l’american Federation of musi-cians of united states and canada sera désormais active au canada sous le nom de canadian Federation of musicians/Fédération cana-dienne des musiciens (cFm-Fcm). l’adresse du nouveau site internet de la cFm-Fcm est www.cfmusicians.org. les sections locales canadiennes et le bureau canadien pourront utiliser cette appellation dans leurs communications et représentations politiques.

Dans la même foulée, les fiduciaires de la caisse de retraite aFm-ePW ont approuvé une nouvelle appellation : musicians Pension Fund of canada ou caisse de retraite des musiciens du canada (www.mpfca-nada.ca). ce changement est effectif immédiatement et toute référence à l’ancien nom devra être modifiée à partir de maintenant. les chèques de cotisations à la caisse de retraite devront être libellés à l’ordre de « crmcanada ».

AFM CAnAdA And PenSion Fund nAMe ChAnGeAFM Canada is changing its name. Following a resolution by GMMQ President Luc Fortin at the AFM international convention last June, the American Federation of Musicians of United states and Canada will henceforth be called the Canadian Federation of Musicians/Fédération canadienne des musiciens (CFM-FCM). The new website for CFM-FCM is www.cfmusicians.org. Local Canadian chapters and the Canadian head office can now use this title in their communications and lobby-ing efforts.

In the same vein, the trustees of the AFM-ePW Pension Fund have approved a name change. It will be called the Musicians’ Pension Fund of Canada (Caisse de retraite des musiciens du Canada). Its web site is www.mpfcanada.ca. This change is effective immediately and any refer-ences to the old name should be corrected without delay. Cheques for contributions to the Pension Fund should be made out to “MPF Canada”.

Des nOUVeLLes De L’AFM neWs FROM AFM

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De nos jours, rien n’est plus facile que de créer et enregistrer un album. la technologie est là, dispo-nible et peu coûteuse. Plus encore, n’importe quel

artiste amateur peut utiliser le Web pour faire enten-dre sa musique. Pourtant, cette facilité de production et de diffusion ne garantit pas l’écoute. l’intercom y a pensé.

le fait est que les artistes moins connus ne sont recherchés que par une infime portion du public. en effet, si vous vous appelez sylvain Drapeau et que vous sortez En berne, votre album autoproduit et autodif-fusé, qui vous cherchera sur le Net ? vos parents ? vos amis ? serez-vous réellement découvert par le grand public ? même si vous proposez votre disque sur un site aussi populaire que itunes, si personne ne vous connaît, personne ne vous cherchera et, par conséquent, personne ne vous découvrira.

À l’ère du numérique, la facilité de production et de diffusion entraîne donc un problème supplémentaire pour les artistes : être entendu et se démarquer parmi la foule grandissante des artistes diffusés en ligne. l’intercom a bien étudié la question et mis au point un modèle d’affaires inusité qui permet aux artistes québécois d’avoir accès à de meilleurs canaux de communication et de diffusion en ligne.

Grâce à l’intercom, vous pouvez intégrer un réseau social et y vendre en ligne vos mp3, vos billets de spectacles et votre marchandise. Jusqu’ici, rien de nouveau sous le soleil. toutefois, vous pouvez aussi y créer une véritable communauté autour de votre musique grâce à des outils comme les cyberlettres et l’offre de promotions, d’événements

sylvain Drapeau contre Katy Perry

et de concours exclusifs pour vos fans. vous pouvez même consulter des rapports statistiques sur vos acti-vités en ligne, vos campagnes de cyberlettres et le profil de vos fans. Notons que ces fans peuvent aussi formuler des commentaires, vous évaluer, partager du contenu et des listes de recommandations dans le site et à l’extérieur de celui-ci.

en devenant membre de l’intercom, vous avez la possibilité de faire entendre votre musique dans les commerces indépendants du québec sans qu’il vous en coûte un sou. imaginez un peu… Plus de Katy Perry systématiquement dans toutes les boutiques, mais aussi du sylvain Drapeau. est-ce possible ? oui, car les commerçants de l’intercom recevront des rapports

détaillés sur les goûts musicaux de leurs clients et pourront construire leur radio en fonction de ces goûts, qui pourraient inclure du sylvain Drapeau, car l’intercom le leur aura fait découvrir au préalable. comme les clients d’une même boutique ont souvent des goûts similaires, il y a fort à parier que les nouveaux clients de cette boutique seront, eux aussi, enchantés de découvrir sylvain Drapeau et séduits par sa musique ! il fallait y penser. réunir deux communautés parfaitement distinctes dans une union fructueuse pour l’une et l’autre.

alors, pour vous faire connaître davantage, choisirez-vous le chemin classique pour vous fondre dans la masse ou tenterez-vous l’expé-rience que vous offre l’intercom ?

www.lintercom.com // www.twitter.com/lintercom // www.facebook.com/lintercom

Sophie MarchandPrésidente et directrice générale, l’intercom

nouvelleS APPellATionS de l’AFM-CAnAdA eT de lA CAiSSe de ReTRAiTe

l’aFm-canada change de nom. en effet, pour faire suite à une résolution proposée par luc Fortin, président de la Gmmq, au dernier congrès international de l’aFm, en juin dernier, l’american Federation of musi-cians of united states and canada sera désormais active au canada sous le nom de canadian Federation of musicians/Fédération cana-dienne des musiciens (cFm-Fcm). l’adresse du nouveau site internet de la cFm-Fcm est www.cfmusicians.org. les sections locales canadiennes et le bureau canadien pourront utiliser cette appellation dans leurs communications et représentations politiques.

Dans la même foulée, les fiduciaires de la caisse de retraite aFm-ePW ont approuvé une nouvelle appellation : musicians Pension Fund of canada ou caisse de retraite des musiciens du canada (www.mpfca-nada.ca). ce changement est effectif immédiatement et toute référence à l’ancien nom devra être modifiée à partir de maintenant. les chèques de cotisations à la caisse de retraite devront être libellés à l’ordre de « crmcanada ».

AFM CAnAdA And PenSion Fund nAMe ChAnGeAFM Canada is changing its name. Following a resolution by GMMQ President Luc Fortin at the AFM international convention last June, the American Federation of Musicians of United states and Canada will henceforth be called the Canadian Federation of Musicians/Fédération canadienne des musiciens (CFM-FCM). The new website for CFM-FCM is www.cfmusicians.org. Local Canadian chapters and the Canadian head office can now use this title in their communications and lobby-ing efforts.

In the same vein, the trustees of the AFM-ePW Pension Fund have approved a name change. It will be called the Musicians’ Pension Fund of Canada (Caisse de retraite des musiciens du Canada). Its web site is www.mpfcanada.ca. This change is effective immediately and any refer-ences to the old name should be corrected without delay. Cheques for contributions to the Pension Fund should be made out to “MPF Canada”.

Des nOUVeLLes De L’AFM neWs FROM AFM

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