Download - Keskon attend n° 47, mars 2016
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K’eskon attend ?Le journal des impatients Gratuit
n°47 Mars 2016Le réchauffement climatique, dossier spécial Okapi,Katia Debiais .
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Journalistes : Pauline
Baert, Fiona Berthault, Jusne
Bodin, Marn Bureau, Nathan
Fournier, Clément Bonneau,
Quenn Cholet, Gabin Santer,
Alexis Jouff riault, Jusne Grol-
lier, Mélanie Grelier, Nicolas Verdin, Marie Doret,
Alexandre Cuvert, Maxence
Lalé, Laurene Cavallier, Léa
Chapelet, Julien Lacroix, Ange-
lina Milloux, Anyssa David,
Cyrille Gabard et Tiffany Theret. ,
Lisa-Marie
Directeurs de publicaon :
Jacques Arfeuillère et
Séverine Lenhard
Toutes les photos ©keskon aend,
Mars 2016. Imprimé à 900 exem‐
plaires par Jouve, 733 rue St Léonard,
53100 Mayenne
ISSN : 2107‐5190 Collège René Descartes,
98 bd Blossac, 86 106 Châtellerault.
Projet soutenu et fi nancé exclusive‐
ment par la ville de Châtellerault et la
Communauté d’Aggloméra on du
Pays Châtelleraudais. Merci à eux !
Partenariat avec le « 4 », pour des
ateliers vidéo avec José Bourdon et des
ateliers images avec Aïssa Kandila.
Merci !
Sommaire : p.3 : Charlie, un an après
p.4 : Biosolidaire
p.5 Le réchauff ement climaque
p.6 : Jacqueline Sauvage/Examens blanc
p.7 : Bouque en ligne
p.8 à 11 : Dossier sur Okapi
p.12-13: Du virtuel au réel
p. 14 : The All, le groupe
p 15 : Conseil de classe inversé
p.16-17 : Kaa Debiais, prof de danse
p.18 : Le Solex
p.19 : Frigoscope
Couv ©Cyrille Gabard
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Fred, vous qui connaissez le
journal depuis ses origines,
que pensez‐vous de ce qu’il
est aujourd’hui, un an après
l’a entat du 7 janvier ?
J’en pense du bien et pas du
bien. Je savais, bien sûr, que
le journal aurait du mal à connuer comme avant : il a quand même perdu son noyau dur de dessinateurs et de
rédacteurs. Il ne faut pas oublier que Cabu et Wolinski,
par exemple, faisaient pare de Charlie depuis les années
70, dès l’origine. Le fait qu’ils soient décimés rendait diffi-
cile la connuité du journal. Mais, en plus, Charlie est
devenu un symbole, le symbole de la liberté d’expression
et ça auprès d’un public qui ne connaissait pas Charlie
hebdo. Ça ne pouvait rendre les choses que plus compli-
quées. Il est devenu le symbole de quelque chose qu’il
n’était pas réellement.
Qu’est ‐ce qui a changé ?
Une nouvelle généraon tâche de connuer mais il y a un
problème de distance et de ligne éditoriale. Celle de
Charb, qui est mort dans les aentats, était claire : Charlie
était un journal contre les religions, et clairement sa-
rique. Luz, l‘auteur de la Une du premier numéro après
les aentats, « Tout est pardonné » en redessinant Maho-
met mais en n’y inscrivant aucune revanche, a connué à
quesonner cee ligne. Mais il a choisi ensuite de plus
dessiner Mahomet et de quier le journal. C’est mainte-
nant Riis qui a les manees, c’est lui rédige les éditos et
qui a dessiné, notamment la une d’anniversaire de janvier
2016. Il essaie de mélanger l’ancien esprit Charlie mais
aussi le symbole de la liberté d’expression. Si bien que le
journal parle beaucoup de lui-même et ce n’est pas ce
que l’on aend d’un journal. Il est tombé dans un piège, il
est un symbole au lieu d’être un journal qui détruit les
symboles, ce qu’il était avant.
Vous regreez le Charlie d’avant ?
Oui, je le regree avec ses défauts. Charb appelait à la
méfiance contre toutes les religions, et contre les extré-
mismes et intégrismes religieux, y compris l’islamisme. Ça
avait le mérite d’être clair. Aujourd’hui, si vous prenez la
Une du numéro anniversaire (un an après l’aentat), c’est
dieu qui est représenté mais il est le moins caractérisé
possible ; c’est une Une très distanciée et absolument pas
dérangeante car elle est loin de ce qui s’est passé. Ça ne
raconte rien, la une n’a pas de sens. On voit bien que
Charlie fait comme si il voulait déranger, être à la hauteur
de sa réputaon mais qu’en même temps, il s’arranger
pour ne rien déranger.
Que pensez‐vous de l’engouement pour Charlie après lesaentats ?
C’était disproporonné ! Je me souviens que pour le nu-
méro d’après les aentats, j’ai vu un homme en loden
genre homme d’aff aires, en acheter trois ! Pour quoi
faire ? On n’a pas besoin de trois journaux quand on veut
lire le journal. Aujourd’hui, c’est retombé. D’ailleurs,
après les aentats de novembre, il semble que les gens
n’ont pas fait le lien. Il ne s’est pas vendu plus de jour-
naux.
Fallait‐il une commémoraon comme celle qui vient
d’avoir lieu ?
La commémoraon en me gêne pas : c’est comme les
plaques qui rappellent ici ou là les résistants tués pendant
la guerre. Garder la mémoire des événements est une
bonne chose. En revanche que ce soit Johnny Halliday qui
soit venu chanter une chanson sur leur mémoire est in-
supportable : c’est comme confier la commémoraon
d’un massacre de souris à un chat ! Ce chanteur est, frau-
deur fiscal, est un drôle de symbole ! Et il représente tout
ce que Charlie ne pouvait supporter !
Pourquoi les jeunes ne lisent pas Charlie ?
C’est à vous qu’il faut le demander. Moi, j’ai commencé à
la lire à l’âge de 17 ans, au lycée, pas au collège. En même
temps que Posif (journal qui parle de cinéma) et Fluide
Glacial. Je lis toujours ces trois journaux. Je pense qu’un
jeune qui s’intéresse à la polique va lire Charlie. Et aussi
parce que qu’il y a des dessins provoquants, transgressifs.
Je ne sais pas si Charlie va connuer. Je dirais qu’il n’a pas
le choix. Mais ce sera difficile : pensez ! Ce sont des sales
gosses qui sont devenus une instuon : c’est pas facile à
vivre !
Propos recueillis par Léa et Jus ne B.
Comme beaucoup de Journaux, K’eskon A end a fait en janvier 2015 son spé‐
cial « Charlie » à la suite de l’a entat du 7 janvier. Et dans ce numéro, la ré‐
dac on avait rencontré un spécialiste du journal qui disait tout son a ache‐
ment à Charlie Hebdo en même temps qu’il expliquait ce qui était mort sous
les balles des terroristes. Un an plus tard, alors que des cérémonies o ffi cielles commémorent l’anniversaire de cet événement, nous avons voulu rencontrer à
Nouveau Fred Abrachkof pour qu’il nous dise ce que Charlie est devenu depuis.
Charlie, un an après
© K e s k o n a
e n d
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Bio solidaire a été
pensée en 2006 par
des anciens pa-
rents, mais a réelle-
ment été mise en place en
2009 car il a fallu 3 ans de
travil entre la recherche
d’idées et la mise en place.
De 2006 à 2009, donc durant l’invenon de cee asso-ciaon, les gens n’étaient que des bénévoles mais cer-
tains sont devenus des salariés. Le principe de bio soli-
daire est de permere la réinseron de personnes sans
emploi. Mais aussi de produire avec cee main
d’œuvre en réinseron, du bio local tout en leur appre-
nant un nouveau méer qu’ils peuvent soit décider de
poursuivre ou de quier. C’est inédit sur Châtellerault.
Bio solidaire a son siège à Senillé dans les caves. Mais
par chance dans ces caves, il y avait déjà des hangars
et des bureaux pour que le personnel gérant puisse
travailler. En parlant du personnel, Biosolidaire em-
ploie quatre personnes permanentes : deux employés
encadrants, un comptable et une personne accompa-
gnatrice socio-culturelle.
L’orienta on
Comme Blédart et Patrice qui étaient ce jeudi à la per-
manence de la gare SNCF de Châtellerault, de nom-
breuses autres personnes bénéficient de l’aide appor-
tée par bio solidaire. En permanence 15 personnes
sont
aidées.
Ils
sont
conduits
vers
Bio
solidaire
par
les
organismes reconnus tels que « pôle emploi ». Et ils
bénéficient d’un contrat spécial appelé CDDI qui est en
pare financé par l’Etat. Ce qui est regreable dans ce
fonconnement, c’est que Bio solidaire a déjà dû refu-
ser des candidatures en raison du fait que ces per-
sonnes n’étaient pas passé par des organismes agréés.
L’associaon fonconne sur deux horaires de travail.
Un premier groupe travaille du lundi au jeudi et un
deuxième du mardi au vendredi. Ce CDDI peut s’appli-
quer sur un contrat de 6 mois renouvelable jusqu’à 24
mois. Mais les personnes en réinseron peuvent s’en aller avant. Ils peuvent décider de parr pour des rai-
sons mulples. Par exemple, ils peuvent parr car ils
esment que ce méer ne leur convient pas. Ou alors
parce qu’ils ont retrouvé un emploi ou une formaon.
Ils rencontrent régulièrement l’accompagnatrice socio-
culturelle pour faire le point avec elle.
Une associa on bio
Bio solidaire est une associaon qui ne permet pas
seulement de réinsérer des gens. Mais elle le fait de manière écologique. Les créateurs l’ont décidé ainsi car
la majorité des créateurs étaient favorables pour avoir
une acon en ce sens aussi. Ils font tout de manière
bio. Ils ont même décidé, il y a peu de temps, d’acheter
une voiture électrique mais ils sont encore limités car
ils ont peu de véhicules. Cet achat a été possible grâce
à des aides de l’Etats.
Bio solidaire a acheté une cave à Senillé qu’ils mais ils
ne comptent pas s’arrêter là et espèrent racheter un
nouveau
terrain
proche
de
la
cave.
Ils
se
sont
aussi
mis
à culver des fruiers qui sont encore trop pets pour
produire à « grande échelle ». Et en parlant de
manque de producon, parfois ils sont obligés de se
servir chez d’autres producteurs bio de la région. Ils
peuvent y être poussés en raison de la météo. Dans
cee cave, ils culvent des légumes qui n’ont pas be-
soin de lumière mais ils ont aussi déjà réalisé des évè-
nements. Par exemple, l’année derrière, ils ont réalisé
deux concerts.
Au niveau de la vente, il y a plusieurs régimes diff é-
rents. Il y en a un qui est pour les adhérents. Celui-ci
consiste à ce que les adhérents s’engagent à prendre
48 paniers par an ou seulement à en prendre quelques
-uns par an. Mais il y a aussi un contrat passé avec la
SNCF qui off re un stand dans la gare de Châtellerault et
dans celle de Poiers. Ils travaillent aussi avec des res-
taurateurs de Châtellerault. Et il y a un autre régime
qui consiste à aller acheter à la cave à Senillé directe-
ment ou parfois à se faire livrer dans des relais proches
de chez soi.
Maxence Lalé et Pauline Baert
Bio solidaire : Bio et solidaireBio solidaire est une associa on basée à Senillé. Sa par cularité ? Elle a deux
face es. Celle de la produc on bio et de la réinser on de personnes au chômage.
C’est dans la gare de Châtellerault que nous avons pu découvrir un stand de
vente de ce e associa on, ce qui nous a permis de la découvrir.
© K e s k o n a
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Nous savons tous que depuis
quelques dizaines d’années,
le réchauff ement climaque
fait et connuera à faire des
ravages : sur l’environnement, sur la
faune et la flore...Nous avons rencon-
tré Françoise , maraîchère
professionnelle à Châtellerault depuis
2010. Elle a une pete producon
uniquement en plein champs où elle
culve des légumes de 40 à 50 varié-tés diff érentes; on l’a donc interrogée
sur sa producon et les consé-
quences du réchauff ement cli-
maque et nous lui avons
demandé s’il y avait,
d’abord un changement
sur les végétaux eux-
mêmes. Sa réponse est
sans hésitaon : « Oui,
car depuis quelques
années on n’a plus vrai-
ment d’hiver, donc de période de (grand) froid.
Ce qui fait que les pé-
riodes douces sont plus
longues et donc il y a beau-
coup plus de parasites
(pucerons, doryphores,…). L’hi-
ver, ils se cachent sous terre pour se
protéger du gel et du froid qui peut
les tuer. Mais avec la disparion du
grand froid, les parasites sortent et
ravagent les plantaons. » Pour les
autres saisons, il faut noter aussi des changements remarquables selon
notre professionnelle : « Les étés
sont plus chauds chaque année, ce
qui fait fleurir trop tôt les arbres frui-
ers qui donc ne donnent pas de
fruits lors du printemps. Même si
chez moi, je n’ai pas le problème de
parasites ou d’insectes ce qui fait que
je ne ressens pas directement vrai-
ment les eff ets du réchauff ement. »
Les plantes souff rent‐elles ?
Les plantes ont de la peine à s’y re-
trouver et subissent des variaons
auxquelles elles ne sont pas habi-
tuées et pour lesquelles elles ne sont
pas faites. Françoise explique : « La
période de fin mai début juin est
beaucoup plus chaude (25°-30° au
lieu de 20°-22°auparavant) ce qui
créée un déséquilibre sur les végé-
taux qui poussent moins
bien, même
avec un
ar-
rosage
régulier. Donc
les légumes arrivent trop vite à matu-rité à cause de la chaleur trop
forte, ils vont dépérir à parr d’un
pet laps de temps (15jours maxi-
mum). Ainsi il y a un choc thermique
avec des nuits plus froides suivies de
journées très chaudes ce qui est très
mauvais pour la culture donc la pro-
ducvité. » Pour la maraîchère, les
végétaux ont besoin de constance et
l’idée même de dérèglement leur est
contraire. « Une bonne produc-
on doit bénéficier de températures constantes avec un printemps qui va
entre 15°-18° pour les journées et 5°-
10° pour les nuits », rappelle-t-elle.
« Ce sont des températures qui ne
sont pas trop violentes en écart et
donc qui créent des végétaux pous-
sant mieux et en meilleure santé. »
On le voit, le réchauff e-
ment climaque
boule- verse les
con-
dions
de producon
des végétaux. Il
faut ajouter
qu’il créée aussi plus de travail pour
le culvateur qui doit arracher plus
de mauvaise herbe qui poussent à
cause du climat. Enfin, l’absence de
froid nuit à certaines plantes qui ne
savent pas pousser sans lui, comme
les salades, ou qui ont besoin du re-
pos de l’hiver. Alors ne rêvons pas
trop de voir des bananes ou des ana-
nas pousser dans nos jardins de Châ-
tellerault, agissons plutôt pour que
ce phénomène s’arrête avant qu’il ne
soit trop tard.
Cyrille G. et Laurène C.
Le Reéchauffement climatique :et dans le jardin ?
On en a beaucoup parlé au moment de la COP 21 mais on ne voit pas tou‐
jours ses conséquences concrètes. Prenons l’avis d’un maraîcher. Les
changements sur le climat bouleverse‐t ‐il le jardin ?
© C y r i l l e
G a b a
r d
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Jacqueline Sauvage,femme battue
Ça fait réfléchir...
Jacqueline Sauvage a tué son mari, d'un coup de fusil dans le dos. À première vue, elle devrait aller en pri-son, pour le fait d'avoir ôté la vie à quelqu'un. Seule-ment, lorsqu'on creuse un peu plus loin dans l'aff aire, qu’on comprend qu'elle était baue par l'homme, que ses enfants l'étaient aussi, que cela durait depuis des décennies, on réfléchit ! Au bout de ses longues années douloureuses autant physiquement que men-talement, elle, n'a pas réfléchi, et elle l'a abau. Le président de la République, Mr. François Hollande, cependant, a accordé une grâce parelle à Jacque-line. Cee dernière devait être enfermée pendant quelques années, mais au lieu de ça, elle sorra au
mois d'avril. Peut-on considérer l'acte de Jacqueline comme de la légime défense ? Doit-elle aller en pri-son, pour avoir tué son mari ? Ou sorr libre à cause des coups qu'elle prenait elle et ses enfants, pendant toutes ces années ? Beaucoup de quesons se posent sur cee aff aire…
Qu'en pensez‐vous ?
Pour moi, il n’y a pas de doute. On donne des légions d’honneur à des vicmes. Ceux qui reçoivent des coups de leur partenaire sont des vicmes. La mal-traitance, que ce soit sur des animaux ou des hu-
mains ne devrait
ne pas
exister
ni même
passer
seule-ment dans l'esprit de certains d'entre nous. Quand il y
a conflit, il y a d'autres moyens de régler un conflit que les coups. « Si les mots sont une arme », on peut s'en servir à bon escient pour convaincre sans bles-ser. Cependant, certains ne les ulisent pas comme il le faudrait. Personne ne voudrait avoir la vie em-poisonnée, à cause des coups et des mots violents qu'on peut recevoir. Alors pourquoi le faire nous-mêmes ?
Dans le cas de Jacqueline Sauvage, il n’y a pas eu assez de mobilisaon. Selon moi, cela aurait dû faire bien plus de bruit, et ça aurait dû être la « goue d'eau qui fait déborder le vase », pour que les femmes se révoltent un peu plus contre la violence dont elles sont souvent les cibles. Les femmes sont égales aux hommes, et vice-versa. Or, aujourd’hui, en France, 600 000 femmes sont baues. C'est énorme ! Il ne devrait y en avoir aucune. Malheureusement, il n'y a pas vraiment de soluon pour ça. Même si des rassemblements contre ces actes se faisaient tous les
jours, cela ne changerait pas les choses, au plus grand regret de beaucoup. Peut-être qu'il faut seulement aendre, que les gens se rendent compte que c'est quelque chose de honteux, de frapper la personne qu'on aime (ou pas), prétexte ou pas. Ça passera for-
cément par un eff ort sur l’éducaon.
Marie D.
Les examens blancs,ça sert à quoi ?
A quelques mois du véritable examen, il y a toujours un Bac
ou un Brevet blanc. Parfois plusieurs. Mais à quoi ça sert
vraiment ? C’est la bonne ques on à poser en ce moment
dans les collèges et les lycées.
Et sans doute sans pouvoir vraiment apporter de réponse. Parce que, la première des réponses qui nous vient à l’esprit, c’est de dire : à part perdre deux jour de cours pour faire des évaluaons qui ne comptent même pas dans le contrôle connu, ça ne sert pas à grand-chose. Parce qu’un examen blanc, c’est comme une balle à blanc, ça fait du bruit et ça ne tue personne (ce qui nor-malement est le travail d’une balle). Et c’est bien pour ça qu’on appelle ça un examen blanc…
La deuxième réponse, celle qui est donnée par les profs, c’est que l’examen blanc permet de vous familiariser au style d'épreuves que vous allez passer, de réviser et de vous mere en
confiance. « Certaines personnes anxieuses lors d'un exa-men perdent tous
leurs moyens. Le fait d'avoir passé avant le même type d'épreuves mais sans qu'il y ait au bout un enjeu crucial leur permet d'appréhender l'épreuve avec plus d'assurance
et de sérénité. » Bon, dit comme ça, l'examen blanc a une réelle valeur et il per-met de vraiment voir si vous êtes prêt pour passer le vrai examen.
Mais sinon ? Si on prend le cas du brevet, on peut
aussi, d’ailleurs se demander si un examen blanc pour préparer un examen qui, lui-même, n’a guère de valeur, ce ne serait pas un peu comme du luxe ? Et donc un peu inule ? Doit-on rappeler l’eff et quasi-nul du brevet dans un CV ? Enfin, sur le contenu, il est créé par les profs sur ce qu’on a fait depuis le début de l’année seule-ment donc ça a peu de chance de ressembler au véritable exa-men.
Alors ? Soit, on apprend à gérer notre temps et notre stress de-vant une évaluaon. Pas plus. Et en ce moment, époque des exa-mens blancs, on préférerait qu’on en déclare l’inulité. Le stress, c’est en juin, on a bien le temps !
Clément B.
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©Ke skon a end
Mathilde a 19 ans. Elle est très proche des animaux et vit dans le Nord Pas de Calais, à Béthune plus pré-
cisément, avec sa mère. Elle fait en-
core des études, dans le commerce et la bouque en ligne qu'elle ent, l'aide à mieux comprendre le milieu. Elle en est la gérante, et dirige tout toute seule, depuis 3 mois. Dans sa bouque, « M&M Mode », Mathilde vend plusieurs types de produits, comme du maquillage, des vête-ments, des accessoires, des bijoux, des montres, et encore bien d'autres produits à des prix assez bas. Elle trouve ses arcles chez des fournis-seurs et elle sert d’intermédiaire : ils
sont
envoyés
des
fournisseurs,
jus-qu'à nos maisons, en 2 ou 3 se-maines généralement. Lorsqu'un habit n'est pas à la bonne taille, elle se débrouille toujours pour s'arran-ger. Elle fait des promoons pour des occasions, comme à Noël par exemple. En ce moment même, il y a des promoons jusqu'au premier mars. « J'ai eu un peu de mal à com-mencer la bouque mais j'ai persé-véré. » confie-t-elle. La jeune femme ent un compte Twier, (@ConcoursShop) où elle parle de sa
bouque. On y trouve en descrip-on, le lien de sa bouque pour y
accéder et voir ce qu'il y a dessus. Jusque-là, rien de bien original donc…
Elle met la main à la
pâte
Rien d’original donc, sauf que tout l'argent
qu'elle gagne grâce à son commerce, est ulisé pour aider une associaon, «
Chat-urge », consacrée à la pro-tecon des animaux. Elle lue pour sauver les animaux maltraités, et les soigner. C’est une associaon recon-nue qui a déjà bénéficié de l'aide de 30 Millions d'amis, mais qui est tou-
jours à la recherche de nouveaux souens vu les frais auxquels elle doit faire face. Mathilde doit souvent « mere la main à la pâte », en don-nant de son argent personnel pour Chat-urge. Et c'est pour cee raison que Mathilde, sa mère, et sa grande cousine, aident avec grand plaisir l'associaon sans être rémunérées. Et elles connaissent ainsi le plaisir de sauver, apr exemple, un chat qui devait subir une opéraon, et qui a survécu ! Et , lorsqu'ils sont en bonne santé, de les voir parr à l'adopon.
Elle est proche des animaux et pour
longtemps encore.
Mathilde est très proche des ani-maux. Elle a accueilli déjà 8 chats chez elle, et devait impéravement trouver un moyen de subvenir à leurs besoins, et aux besoins de ceux qu'elle accueillait temporairement. « En tout, j'ai dû prendre une vingtaine de chats qui ont été adoptés. » dit-elle. Sa fierté de s'occuper de tout ça se ressent dans ces quelques pa-roles : « je ne trouve pas ça coura-geux car pour nous c'est la moindre des choses. Les animaux nous le rendent tellement, je ne connais pas meilleure sensaon que de caresser
un chat qui a été bau. Quand il te regarde et que tu vois la reconnais-sance. Je ne connais pas mieux. Je me sens ule. »
Les familles d'accueil sont difficiles à trouver. Il faut être digne de con-fiance pour laisser des animaux en-trer dans des familles inconnues.
Mais, les maisons des possibles fa-milles d'accueil sont inspectées, et les adhérents de Chat-urge revien-nent parfois dans les maisons, pour voir comment se déroule la vie avec les animaux. Mathilde confie qu'elle aimerait plus tard, avoir un bon mé-er, et gagner assez d'argent pour pouvoir aider. Elle ne sait pas com-ment elle ferait sans les animaux, et compte bien en avoir pendant le reste de sa vie.
Pour la pete histoire...
Mathilde et sa mère font ça depuis 6 ans, et la grande cousine de Ma-thilde fait ça depuis une bonne di-zaine d'années. Sa grande cousine faisait pare de l'associaon en tant que coprésidente, mais elle a été obligée d'arrêter, parce que psycho-logiquement, elle n'en pouvait plus. Maintenant, elle est simple béné-vole, et Mathilde veut d'avantage s'invesr. Chat-urge s'occupe d'une page internet, du nom de « Seconde Chance ». Sur la première page, on peut y trouver le lien de la page Fa-cebook. Niveau financier, l'associa-on ne peut pas se permere de faire beaucoup de pub à leur « en-treprise ». En conclusion, Mathilde donne toute son énergie dans cee associaon, sachant qu'à côté de ça, elle a ses études. Elle est très fière de ce qu'elle fait, et espère du plus profond d'elle, que sa bouque va se faire connaître d'avantage pour ré-colter plus d'argent, et pouvoir le reverser à Chat-urge.
Marie Doret
Elle vend en ligne pouraider les animaux
Mathilde, à 19 ans, ent une bou que en ligne, où elle vend
un peu de tout. Mais les fonds qu'elle récolte grâce à ses
ventes, ce n’est pas pour elle, mais pour quelque chose de
très par culier. Histoire d’une entreprise bien sympathique.
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Okapi de A à V ! C’est notre partenaire, il est venu chez nous pour réaliser avec nous son conseil de
classe inversé du numéro de Février ; nous sommes allés chez eux, à Paris, pour faire
cet abécédaire : objec f, perme re, juste avant la semaine de la presse à l’école, à nos lecteurs de tout savoir sur la vie d’un magazine. Allez, on feuille e Okapi, de A à
Z… (à V, on a eu beau chercher dans les couloirs de la rédac on, plusieurs le res nous
ont échappé).
B comme Ba yard
En tre le gros groupe Ba yard e t Oka
pi,
il y a une appar tenance
to tale tou t
comme le journal La Cro
i x. Il lui appar-
en t financièremen t pa
r e xemple ou
encore ils son t si-
tués dans les
mêmes locau x.
C c omme
c o l l è g e .
T out si mpl ement
l a c i bl e
( l es l ec t eur s
c i bl és par )
d ’ O k api !
D
c o m m e
d i s t r i b u o
n
P a r a n, 6 5
0 0 0
e x e m p l a i r e
s s o n t
d i s t r i b u é s d a
n s l e s p a y s f
r a n c o -
p h o n e s c o m
m e
e n
B e l g i q u e
e t e n
S u i s s e. P a r m
i c e s 6 5
0 0 0
e x e m -
p l a i r e s, i l y
a
8 0 %
q u i s o n t v e n
d u s à
d e s a b o n n é s
e t d o n c
q u i s o n t l i v r
é s
p a r l a
p o s t e. E t l e s
a u t r e s
s o n t v e n -
d u s e n
k i o s q u e.
F comme f abr i c a on Apr ès l’ensemble des ét apes de la r édacon du jour nal, la r édacon env oie le jour nal cor r ig é au ser -v ice t echnique de f abr icaon, qui lui-même pr épar e les fichier s pour qu’ils
soient pr êt s à l’im-pr ession.
G comme ga lère
Il n ’ y en a pas ; en to
u t cas, on ne
le voi t pas. Tou t semble très pai-
sible dans la rédac o
n.
H comme habillage
Pour le choi x des tres, celui-ci
se fai t collec vemen t lors de
réunion. Les tres son t très
impor tan ts pour accrocher e
t
donner au x lec teurs l ’en vie
de
poursui vre la lec ture. Il fau
t
aussi faire les chapôs e t les
in-
ter tres
A comme
Âge
Okapi es t
né
en
1971. En
45
ans
d ’e xis tence
ce
magazine
de
jeune
l ’a
tou jours
é tai t.
Parado xalemen t, on
peu t le
quali fier
de
vieu x
magazine
pour
jeune.
8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
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9
I comme i n te r v ie w
Pour C hr is top he,
c he f de ru br iqu
e d ’O ka -
p i, ce ne son
t pas les in ter v ie
ws des One
D irec ons, de Ro ber t
Pa nson ou
de
Ke v Adams qu i l ’on
t le p lus marqué
ma is ce l les qu ’ i l a
réa l isées lors de
son vo yage au Br
és i l. I l
a va i t a lors réa l isé
l ’ in ter v ie w d ’ ind i
gènes
e t d ’anon ymes, d
es
rencon tres p lus
« vra ies » e t p lu
s
impress ionnan te
s.
L comme
Lecteurs L’équipe de rédacon rencontre souvent les
jeunes lecteurs d’Oka-pi. Ces derniers témoi-gnent sur tous les su-
jets ! Des rencontres se font aussi sur le terrain, durant des reportages dans les collèges. Les lecteurs ont une place très im-portante dans Oka-pi ;pour preuve la ru-brique « On se dit tout entre nous » (voir lere R) où des jeunes, souvent les lecteurs, témoignent et posent
leurs quesons.
K c omme
K esk on’ a end ? C e n’ est pas que l ’ on v eui l l e se v ant er . Mai s C hr i st ophe ( c hef d e r ubr i que pour Ok api ) t r ouv e que K esk on’ a end est un t r ès bon j our nal et mér i t ant av ec ç a ! S
ac hez d onc que l e j our nal que v ous t enez ent r e v os mai ns est d e qual i t é ! Apr ès, nous on v ous d i t ç a, on ne d i t r i en …
M comme Maqueste Méer peu connu v oir inconnu, le maqueste est pour tant un élé
ment essenel du jour nal. C’est lui (ou elle) qui « met en page » les ar -cles. Il met les cadr es, les annotaons, choisit le f ond, les couleur s, tour ne les images, choisit la police, br ef c’est un peu le maçon qui met les br iques en place ! Génér alement, les ma-questes tr av aillent sur l’or dinateur av ec des logiciels spécialisés. Ils ne tr av aillent pas sur le jour nal tout ener mais juste sur un ar cle, un dossier ou une r ubr ique. Par exemple, le ma-n, le maqueste tr av aille sur un ar cle pour le numér o de mai et l’apr ès-midi, c’est au tour d’un ar cle pour le numér o de mar s ! Un code couleur a été instaur é pour r econnaitr e les
pages achev ées, en cour s de tr aitement ou pas encor e débutées. « Il y a un côté jeu dans ce méer ! » explique une maqueste d’Okapi. Le jour nal en compte deux et ils sont indispensables !
N comme N u mé ro
Par fo is les num
éros son t en re
tard ma is
l ’équ ipe se ra r
ape tou jours ! I
l y a
dé j à eu des num
éros spéc iau x co
mme
un spéc ia l press
e l ’année dern iè
re.
C haque année
vers le mo is d ’a v
r i l, un
numéro spéc ia l éco log ie
, ver t sor t.
« Un numéro spé
c ia l « Br i s h » es t
m ême pré vu, » nous
con fie C hr is top h
e,
le c he f de ru br
ique.
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10
Q c o mme Q u a n t é
La q u an t é d ’ ab o nné s s ’ e s t s t ab i l i s é e d e -
p u i s q u e l q u e s anné e s . I l y a e u u ne hau s s e
i mp o r t ant e mai s mai nt e nant e l l e s t ag ne .
T ant q u ’ o n s ’ o c c u p e b i e n d ’ e u x l e s ab o n-
né s ne p e u v e nt q u e r e s t e r … e t p r o fi t e r
b i e n s û r !
O comme O kap i
E t oui, ce e le re semb
lai t é viden te ! Alors po
ur-
quoi le nom Okapi ? U
ne légende cour t dans l
es cou-
loirs de la rédac on…
Le journal aurai t é té cré
é la même année que la
décou ver te de l ’okapi (
animal ressemblan t à u
n
mélange de zèbre e t de
gira fe ) e t parmi les no
ms
proposés au x vo tes, les
fu turs lec teurs auraien
t
choisi celui-ci. Ça a, en
e ffe t, tou t l ’air d ’une lé
-
gende sachan t que le j
ournal a é té créé en 1 9
71 e t
que l ’okapi a é té décou
ver t au débu t du X Xèm
e
P
comme Pho tographe
Il n ’ y
en
a
pas ! Q uoi, mais alors
d ’où
viennen t les pho tos ?
C ’es t
simple,
le
journal
com-
mande
des pho tos aux
agences
spécialisées
ou
à
des
pigis tes
( journalis tes indépendan ts). Par-
fois on
pêche
même
les images
dans les archi ves ! Décidemmen t,
le
rec yclage
se
décline
indé fini-
men t !
R comme R u b r iq ue s
En tou t, i l y en a
en v iron une d i za
ine. Ça
va de « l ’ac tu de
la qu in za ine », q
u i nous
décr yp te rap idem
en t s i x in fos qu i o
n t
in fluencé le monde, à
« P lanè te Co l lèg
e »,
pour nous gu ide
r e t nous a ider d
ans l ’un i -
vers co l lég ien, e
n passan t par les
« Pages
perso » con tena
n t des sé lec on
s cu l ture
jeunesse e t des s
u je ts r y t hman t n
os v ies
quo d iennes.
S comme Sec r ét air es de r édac on T out comme les maquest es, ce méer est caché au
g r and public. Une secr ét air e de r édacon d’Okapi nous r ésume r apidement : « On r elit les ar cles plusieur s f ois pour confir mer , on cor r ig e les f aut es, on chang e par f ois les t our nur es de phr ases. On s’occupe de t r ouv er des t r es adéquat s aux par ag r aphes. On s’occupe aussi de r appeler les hor air es de bouclag e du jour nal, g énér ale-ment on donne une dat e en av ance et on est en r et ar d pour celle-là mais on est pr êt à t emps pour la dat e r é-elle ! On s’occupe aussi d
e l’administ r aon.». Appar em-ment , elles sont t r ès acv es ces secr ét air es de r édac-
on !
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V comme Varié té
Okapi es t cons tué de su je ts di vers e t
variés. Le journal s ’adresse principale-
men t au x ados, au x collégiens pour ê tre
plus précis. Une par e es t réser vée à la
décou ver te du monde « On cherche à
ou vrir l ’espri t des jeunes, à les in té
resser
à des su je ts di fféren ts e t singuliers
comme Shakespeare par e xemple! On
dé tourne le su je t en lui donnan t une
forme originale, une fable, un roman
pho to, un top, e tc. » racon te Es telle,
che f de ce e rubrique. Le journal ba-
lance a vec des su je ts plus proches des
ados, pour ce e par e c ’es t Chris tophe
qui gère : « On aide les jeunes à se décou vrir, on les accompagne dans leur quo dien où ils se re trou ven t. ».
Passan t de géopoli que au dernier album d ’un chan teur, le journal vogue de su je ts en su je ts, légèrem
en t, en
nous mon tran t les en jeu x, les coins e t les recoins d ’un monde bien compliqué…
Merci à toute l’équipe d’Okapi de nous avoir reçus dans ses locaux et d’avoir répondu à nos quesons. Jus ne Grollier et Maxence Lallé
T comme Ta bou s
« Nous n ’en a vons
pas vra imen t. C ’es t
jus te des l im i tes à
ne
pas dépasser, » e x
p l ique C hr is top he.
O kap i appar en t à
Ba yard, qu i es t un
groupe à tendance
re l ig ieuse donc i ls n
e
peu ven t pas d ire n ’
impor te quo i à propos
de re l ig ion. C hr is-
top he con nue : « C
’es t déon to log ique
auss i, c hacun à se
s
propres l im i tes. ».
I l fau t prendre en c
omp te les lec teurs e t
leurs sens i b i l i tés à c
er ta ins su je ts.
U c omme U ne C ’ est elle qui a r e t on r eg ar d, qui t e donne env i e de li r e ( ou pas…). E lle t ’ i nf or me du c ont enu, fl i r t e av ec t oi pour que t u ouv r es le mag azi ne. M
ai s c omment ç a s
e passe ? Alor s, t out d’ abor d le Rédac -
t eur en c hef , la di r ec t r i c e ar s que, les r esponsables mar k e ng et par f oi s la di r ec -t r i c e édi t or i ale se r éuni ssent . T out c e beau monde se met d’ ac c or d sur plusi eur s Unes pui s à la sui t e de plusi eur s débat s et c hang ement s on déc i de d’ une Une. Au dépar t , elle est pr ov i soi r e pui s elle peut dev eni r défi ni v e ou c hang er enc or e.
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« The All », un toutUn groupe de jeunes qui fait de la musique. Un groupe
de jeunes qui fait son premier enregistrement. Ça fait
rêver ? C’est réel ! Présenta on du groupe « The All », original, créa f et génial !
Dans le groupe, la chanteuse, c’est Lisa. Mathéo et Axel, eux, alternent entre basse et guitare. En ce qui concerne la
baerie, c’est Clément qui s’en oc-cupe. Ils se sont tous rencontrés, un an auparavant, dans le cadre d’un projet organisé par le conservatoire de Châtellerault. Chacun s’est inscrit et ils ont formé un groupe. Le but était de faire de la musique mais pas de classique. « On a fait ce qui était demandé… au début ! Puis on a con-nué, comme ça ! » explique l’un des deux guitaristes.
Mais pourquoi « The All » ? Axel ri-gole, « Pour ça, il faut demander à Mathéo ! ». Ce dernier explique : « Au départ, on était que trois gars et on s’appelait « Teen Rock ». Ça ve-nait des boys band américains. Et puis Lisa est arrivée. Le groupe a fait
d’autres styles comme du reggae, de la pop, de funck, du métal, mais on a tout de même connué le rock. On était en train de chercher et pour rire
j’ai dit « The All ». Alors on a choisi ce nom, comme un tout en anglais, vu qu’on fait un peu de tout. »
Les membres du groupe définiraient leur style comme pop – rock.
L’enregistrement
Le conservatoire a proposé au groupe d’enregistrer deux chansons pour finaliser leur travail. Ils enregis-trent donc une reprise et remix de la
chanson « Bang, Bang » ainsi que leur première composion. Tout a com-mencé quand Clément a trouvé un rythme à la baerie, ce qui a inspiré le prof de musique du groupe, Gé-rald. Ils ont donc réfléchi à un thème et Lisa a ensuite écrit le texte … en anglais ! Cela a donc donné la chan-son : « Do you ever see more beau-ful ? ». Leur chanson poéque parle d’un homme qui voit que tout est triste et gris autour de lui alors il s’envole…
Les membres du groupe sont heu-reux de pouvoir l’enregistrer. « Ça fait plaisir de pouvoir l‘enregistrer, surtout que c’est notre composion
propre ! » renchérit Lisa. « C’est cool mais assez délicat quand même. » explique Axel. « Je suis un peu stres-sée ! » avoue Lisa.
Le groupe est prêt, il répète cee compo depuis 4 mois. « Le but était de l’avoir fini pour le concert ! » jus-fient-ils.
Eh oui ! En plus de l’enregistrement,
le groupe se produira le 7 et le 29 avril, durant la Fête de la musique et au tremplin « Jeunes Talents ». En tout, ils feront environ 4 représenta-ons dans l’année.
Mathéo, le guitariste est isolé dans une cabine tandis que les autres mu-siciens, Clément, Axel et Thibault (au clavier exceponnellement) vont dans une pièce d’enregistrement à côté. Lisa, elle, reste près des com-mandes, son micro y est relié. Un
ingénieur
est
aux
mane
es.
Le
groupe se familiarise doucement avec le studio.
Après plusieurs essais et réglages, la musique envahit le studio. Tous
jouent ou chantent, un casque sur les oreilles … Jus ne Grollier
©Keskon a end
© K e s k o n a
e n d
8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
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Des profs jugés par les élèves, voici le pari osé d’une classe de 3ème
du collège René Des-cartes. Un groupe d’une
vingtaine d’élèves a passé en revue son équipe de profs, en analysant, criquant et débaant sur les dé-fauts, les qualités et les améliora-ons de leurs enseignants. Le prof de français de la classe ainsi que la documentaliste du collège ont fait office de délégués profs. Deux élèves du groupe ont animé le débat et distribué la parole, pour une fois !
Les profs à la casserole !
Le conseil commence par une appré-ciaon générale de l’équipe de profs. Tout le monde s’accorde pour dire que l’équipe est agréable, qu’elle communique bien en ce qui concerne les projets et les sores… mais pas du tout au sujet des de-voirs ! Ils seraient mal répars dans la semaine. Les délégués profs expli-
quent « C’est assez difficile de se mere d’accord, certains profs n’ont qu’une heure de cours avec votre classe pendant la semaine et ne peuvent donc pas donner les devoirs pour un autre jour. ».Des élèves compréhensifs, acquiescent.
Le conseil s’aaque désormais aux cas parculiers. Pour les maths, plu-sieurs élèves s’agacent, pas tous !, à propos de la pédagogie, « On com-prend rien, ça va trop vite ! », au-
cune soluon n’est trouvée au final. Un débat s’ouvre au sujet de la dé-coraon de la salle de français ;
« Beaucoup trop sombre » pour certains. « Je n’aime pas les affiches de cinéma, ça fait vieillot » explique un des élèves ; « Non, moi je trouve ça atypique ! » réplique une seconde élève. D’autres encore trouvent les décoraons de Noël agréables et originales. Le débat se termine sur des encouragements, le prof de français n’aura pas les félicitaons.
Le conseil se penche sur le cas du prof d’histoire. Les élèves le trou-
vent genl et drôle.
Malgré tout une élève, le trouve trop autoritaire. La classe parait indé-cise, un compromis est vite trouvé. Le prof d’histoire aura finalement les félici-taons. Dès que l’on passe au prof d’allemand, les ger-manistes s’enthou-siasment. « Il a de
bons
sujets,
des
supports de cours diff érents et il nous
explique bien ! » félicite un élève. Tous sont d’accord pour lui aribuer des félicitaons méritées.
L’art plasque est mis sur le tapis, une bonne écoute et une aide sans faille ressortent des commentaires mais quelques élèves n’apprécient pas le fait que le professeur les vou-voie. Les délégués profs sont éton-nés, « Mais c’est une marque de respect ! ». Deux élèves répliquent : « Oui mais ça nous vieillit ! On n’a pas trente ans non plus ! ». Le con-seil accorde quand même les félicita-ons.
« Les élèves veillent… »
À la fin du conseil, les élèves ont finalement accordé une demi-douzaine de félicitaons et deux encouragements. Aucun aversse-ment n’a été donné. Le prof de fran-çais et la documentaliste ont fait part à leurs collègues de ces déci-sions, entre joie d’avoir obtenu les félicitaons et décepon de cer-tains. Désormais les profs n’ont qu’à bien se tenir, les élèves veillent…
Et vous pourriez-vous jugez vos
profs ?
Jus ne Grollier
Un conseil de classe inversé!Passage incontournable de la vie scolaire, le conseil de classe est tour à tour a endu, redouté et
stressant. Nos professeurs nous jugent, relèvent nos qualités (et nos défauts) et décident de notre
avenir. En compagnie d’une équipe du journal Okapi, une classe de 3ème
a inversé les rôles…
8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
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16
Beaucoup connaissent Ka a Debiais à
Châtellerault et à Naintré : bien des
élèves sont passés par ses cours,
qu’elle dispense jusque dans les écoles
(Elle conduit un projet dans notre
collège même). Nous l’avons rencon‐
trée pour K’eskon A end. Elle répond
très simplement et très honnêtement
à toutes nos ques ons.
Comment est venu l’amour de la
danse ?
Depuis toute pete, j’aime dan-
ser…
C’est
sûrement
dû
à
mes
pa-rents et à ma famille, beaucoup sont musiciens. Mes parents allaient sou-vent au bal et nous y emmenaient, moi et mon frère. J’ai commencé par le panage arsque à 6 ans. Et puis, dans les années 70/80, il y avait beau-coup d’émissions de télé avec des chanteurs et danseurs… Cependant,
je n’ai pas pris de cours de danse avant l’âge de 19 ans. Dans ma fa-mille, je suis la première à faire de la danse ! Je n’ai donc pas suivi mes parents…
La danse, c'est plutôt juste un sport,
un loisir ou un art?
Pour moi, la danse est un art, un moyen d’expression, un langage. Beaucoup meent la danse dans le sport mais ce n’est pas ça. Il y a certes un travail technique, un échauff e-ment. Mais, le but de la danse n’est
pas une performance. Contrairement, au sporf, le danseur doit développer un sens arsque, faire vivre une émoon, raconter une histoire. D’ail-leurs le mot « CHOREGRAPHIE » signi-fi
e
Ecriture
du
corps.
Les
danses
pri-mives servaient de langage, de mode d’expression entre diff érentes tribus, cultures. Le langage du corps était et est très important. Il nous suit dans la vie de tous les jours. Autre-ment, c’est vrai, la danse est aussi un loisir. Au début cela commence par une envie, un désir. On en fait pour se diverr, pour rencontrer d’autres personnes…
Est‐ce‐que des élèves t’ont mar‐
quée ?
Oui, bien sûr. Des élèves m’ont mar-quée. Je me souviens de beaucoup et souvent, ce sont des exemples dans mes cours. Ce sont des bons ou des mauvais souvenirs. Je ne donne pas leurs noms, mais parfois leur prénom
est synonyme d’une erreur technique, d’un mouvement… et souvent de fou rire. Les élèves laissent toujours des traces. Il y en a que j’ai vus plus de 17h/semaine. Ces élèves, je ne pour-rais les oublier. Certaines élèves sont restées en contact et me donnent régulièrement de leurs nouvelles, qu’elles soient dans la danse ou non. Il ne faut pas oublier que l’instrument de la danse est le corps et que nous travaillons beaucoup sur les émo-ons….Le corps peut dévoiler beau-coup de choses. Et cela rapproche l’élève de son enseignant.
Quel a été ton parcours, tes écolespour devenir professeur de danse?
J’ai commencé la danse très tard mais j’ai cependant toujours fait une acvi-té sporve et ce depuis l’âge de 6 ans. Adolescente, je faisais jusqu’à 10h de sport par semaine. Durant mes an-nées collèges, (au collège Descartes)
je voulais être professeur de sport mais, pour les conseillers d’orienta-on, c’était une filière bouchée. L’er-reur à l’époque, était de leur avoir fait
confi
ance.
J’ai
donc
fait
un
BAC
comp-tabilité, secrétariat. Puis, je me suis retrouvée en FAC A.E.S (Administraon Economique et So-ciale) avec des unités de valeur telles que « Introducon à la vie poli-que »… Aïe !!!! Et là, quelle horreur ! Je ne voulais pas faire une carrière derrière un bureau. Mon souhait de-puis la 6ème, était de devenir ensei-gnante ou prof de sport. Pour rempla-cer cee U.V, je pouvais prendre la danse ! (…) à suivre page suivante
Ka a Debiais est professeur de Danse à l’Ecole Na onale de Musique et de
Danse de Châtellerault. Elle a aussi longtemps enseigné à l’ASC, de Naintré. Son parcours d’enseignante, elle l’a voulu, conciliant son amour de la danse
et sa passion de transme re. Rencontre.
Elle nous fait danser...
© K e s k o n a
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8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
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Je me suis dit que je serais toujours mieux en danse qu’en polique…Et voilà, j’ai passé 2 audions : une au CREPS de Boivre à Poiers, et une dans une école professionnelle EPSE-DANSE à Montpellier. Je suis allée dans cee dernière. Ecole de danse d’Anne-Marie POR-RAS, école réputée en danse jazz. J’y ai passé mon D.E (Diplôme d’Etat) de professeur de danse jazz.
C’est alors devenu une passion ?
A la base, la danse n’était pas une passion pour moi. Ma passion était l’enseignement. Et je pense que c’est vraiment important pour pouvoir partager et donner l’envie à des
élèves. Un jour, je changerai peut-être de méer. Même si je fais un méer qui me passionne (j’ai cee chance, car beaucoup ont un méer qui n’est pas une passion mais une obligaon). Je changerai peut-être de méer : l’enseignement est un méer de plus en plus difficile, et celui de la danse, l’est d’autant plus que nous ulisons notre corps et notre corps s’épuise. Mais, ce n’est pas parce que
je changerai de méer que je change-rais de passion.
Quelles sont tes émoons quand tu
regardes danser tes élèves à un spec‐
tacle ?
L’émoon la plus forte n’est pas en spectacle. L’émoon la plus forte est celle de l’élève qui ne lâche pas prise, qui malgré les difficultés corporelles, s’accroche pour parvenir à son but. C’est l’élève qui se surpasse et qui travaille pour arriver à surmonter sa difficulté ou sa crainte de ne pas y arriver. C’est l’élève qui ne baisse pas les bras devant un échec. Une autre émoon, c’est la classe, l’esprit de classe… Du groupe soudé qui partage un moment magique sur scène ou dans le studio. Car cet ins-
tant magique, il doit d’abord être dans le studio pour le retrouver sur le plateau scénique par la suite. Une classe qui ne s’entend pas, ne pourra pas faire passer de message ou une émoon sur scène… En cours, je sais si le tableau chorégraphié a une âme,
je le sens, je le ressens corporelle-ment. Si je le vois, à ce moment, je sais que sur scène l’émoon sera à son comble.
Qu’est‐ce que ça fait de savoir que
les danses que tu crées sont dansées
une seule fois à un spectacle ?
La danse est un langage éphémère, celui d’un instant. Les chorégraphies sont montées avec des élèves, et les élèves changent. Il arrive cepen-dant que nous redansions certaines pièces chorégraphiques. L’esprit de la chorégraphie est là, je peux re-prendre le thème travaillé… Mais, cela ne sera jamais le même car les élèves changent ; les individus sont tous diff érents, avec un caractère diff érent, une histoire diff érente. C’est parfois frustrant, en eff et, que ce soit dansé qu’une seule fois. Mais, j’ai choisi d’être professeur et
non chorégraphe. Un chorégraphe créée un répertoire, et ses pièces seront reprises à l’idenque (enfin presque), car la danse n’est pas une peinture ou une photo Le professeur ne choisit pas ses élèves comme le fait le chorégraphe, le professeur compose avec des corps diff érents. Bref, c’est un autre sujet…
Propos recueillis par Lisa‐Marie
© K e s k o n a
e n
d
8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
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18
C’est lourd, c’est lent,c’est le graal !
Un solex, c’est comme un vélo qui aurait un moteur
pour éviter de pédaler mais qui ne serait pas tout à fait
assez puissant. Pourtant, malgré les défauts de l’engin, Dominique Pichon, le collec onne avec des mobyle es.
Le Vélosolex, pour lui, c’est une passion. Il les restaure
L e Vélosolex plus communément appelé « solex » est un cyclomoteur dont le moteur a été créé par la socié-
té de mécanique française solex. Il en a été produit plus de sept millions, sous plusieurs versions, de 1946 à 1988. Le pet moteur 2 temps, à vilebrequin en porte-à-faux asymétrique, de 49 cm³ de cylindré, est placé au-dessus
de la roue avant, qu'il entraîne directement par un ''galet''. Le démarrage se fait par pédalage ou à la ''poussee''. Le tout peut être entouré d'un pare chocs.
Le pot d’échappement descend le long de la roue avant. L'arrêt du moteur se fait par un décompresseur en rant une manee située au guidon. Le freinage est assuré par un frein à pan à l'avant et un pet frein à tambour à l'arrière. C’est instable du fait du moteur au-dessus de la roue, c’est poussif dans les côtes. Ce n’était pas d’ailleurs
tout-à-fait considéré comme un cyclomoteur car quand les casques ont été rendus obligatoires, le solex en a été longtemps exempté.
Le Velosolex qu est-ce que c’est ?
Il colleconne les Vélosolex d’abord parce qu’il aime pouvoir bricoler des moteurs sans avoir à mere les mains dans l'électro-
nique. Le vélosolex, c’est rudimentaire
et donc, « c'est de la bricole facile sans mere des sommes colossales pour les remere en état », selon ses propres mots. Mais il y a aussi de la mélancolie dans sa passion : le solex, c’est sa jeu-nesse, c’est les premières routes tra-cées seul, l’autonomie à pete vitesse !
Pour lui, d’ailleurs, le solex pourrait peut-être revenir à la mode : « Nous nous dirigeons vers une société plus économe, et le solex pourrait reparaître sous une forme électrique, le E-solex », explique-t-il. Il faut savoir qu'en 2004,
en 2009, et en 2010 des tentaves de réinseron du solex en versions élec-triques furent tentées sans trop de succès, car le prix était trop élevé. Des tentaves qui ont, en tout cas, intéres-sé le colleconneur : « Ce sont avant tout des solex et ils ont le droit d'avoir leur place dans une collecon » dit Do-minique.
Un restaurateur
Il réalise en grande pare toute sa res-
taura
on
sauf
la
par
e
peinture.
Il
avoue son incompétence pour cee
pare-là : « une peinture c'est comme une mayonnaise il faut
connaître les bons ingrédients », mais le côté moteur est enèrement "retapé" par lui seul. Il en possède au-
jourd'hui environ 25 dont 13 fiables. Dominique ulise majoritairement ses
solex dans les rallyes et des sores spé-cialement faits pour eux. Il aime avoir ses solex en bon état, et donc, il veut qu’ils roulent. C'est donc la raison pour laquelle il en prête aussi à de bons amis eux aussi passionnés de mécanique dans lesquels il a confiance pour pou-voir les faire tourner.
Ses pièces rares
D’abord le plus original : il possède un mini-solex qu'il a lui-même raccourci. Niveau taille, cela se rapprocherait d'un
vélo pour enfant d'environ 8 ans. En-suite le plus rapide : avec son meilleur solex il monte à une vitesse de 46 km/h ! C’est pas mal pour un véhicule fait pour rouler à 30-35 km/h. Enfin, ses plus belles acquisi-ons sont deux ma-gnifiques solex 3800 luxe, l'un bleu clair et l'autre rouge. Sur le bleu, les garde-boue sont peints de la même couleur que le
cadre ce qui en fait sa très grande rareté.
Pour lui son Graal en maère de solex serait un solex type 45 alors que le plus laid serait un « flash », cet engin qui a cassé le charme du solex.
Colleconneur par hasard
La première fois qu'il a remonté sur un solex remonte à environ une dizaine
d'années
quand
un
commerçant
est
venu le voir pour lui vendre une pompe à chaleur, au final, il n'avait pas de pompe à chaleur mais un solex 1010 pour 35€ dans son garage. Il a retrouvé son intérêt pour l’engin. L'image du solex pour lui est importante, il a beau être lourd, instable et peu maniable, c'est devenu sa passion. Malgré sa grande collecon de solex, Dominique possède tout de même une collecon encore plus importante de motobécane av88 et av79, plus connues sous le nom
de "bleue". Il a aussi une mobylee
très rare dans un état irréprochable la motobécane sp 50 !
Alexis Jo ff riaut et Julien Lacroix
8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
http://slidepdf.com/reader/full/keskon-attend-n-47-mars-2016 19/20
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La compagnie Office des Phabriquants d’Univers Singulier (OPUS) faisait dé-couvrir en janvier son expo-
sion FRIGOSCOPE, un cabinet de curiosité tout à fait hors du com-mun et très original…Cee compa-gnie a été créée il y a déjà plus de
20 ans et son directeur , Pascal Rom
nous plonge dans cet univers fée-rique plein de mystères…Cee com-pagnie composée d’acteurs et de comédiens font beaucoup de spec-tacles toujours en créant cee part d’originalité un pet peu décalé qui leur est propre .Car, leur spectacle consiste à récupérer de très vieux objets, et les retaper afin de leur redonner une vie mécanique, mais un vie pleine d’histoire et de magie ! La compagnie a demandé a 12 plas-ciens et arstes de créer avec un vieux frigo, ce qui leur « correspond » de créer leur monde et un univers propre à cha-cun d’eux, c’est aussi pour cela que les œuvres sont toutes très diff é-rentes.
Plus qu’une expo, un événement !
L’exposion était à l’école d’arts plasques à Châtellerault, une ex-posion tout à fait spéciale car elle
a
eu
lieu
dans
le
noir
complet
avec
une ambiance vraiment excitante. La seule envie que l’on avait quand
on rentrait dans cee salle, c’était d’aller se jeter
sur tous les frigos afin de découvrir des choses de plus en plus farfe-lues ! Tous très bien éclairés de cou-leurs et de façons très diverses, ils en meaient plein les yeux. Une énorme tête de sanglier accompa-gnée de cartouches de fusil de chasse accrochées, des pingouins dans des boules de neige elles-
mêmes dans un frigo, des chapeaux mexicains, un vieux carrousel … L’exposion a aré 300 enfants en 3 jours ! Ces arstes ont créé leurs frigos dans l’esprit du second degré, car chacun de leurs frigos et de leur spectacle est unique. Et puis, il y a eu la pare parcipave : Opus a proposé à des écoles primaires de réaliser un frigo vu par les enfants comme une très belle histoire à
inventer à leur tour.
Un cabinet de curiosité à l’école
d’arts plasque ?
Hervé Gachet, responsable de l’ar-tothèque à Châtellerault, a, tout comme l’école d’arts plasques, beaucoup apprécié le cabinet de curiosité Frigoscope. L’expo n’est plus là mais l’artothèque de Châtel-lerault est toujours là : un cabinet de curiosité, aussi, avec des œuvres appartenant à l’école d’arts plas-
ques, des œuvres tout à fait sur-prenantes, qui nous laissent per-plexes car certaines nous cachent des mystères qui pourraient réin-venter notre curiosité…Mais bon, tout cela, on vous laisse le décou-vrir…
Baert Pauline et Lalé Maxence
Vos plus belles histoires sont cachéesau fond de votre frigo…
Est ‐ce qu’un jour, vous auriez imaginé que lorsque
vous fermez la porte de votre réfrigérateur tout ce qu’il contenait se me rait à vivre et ferait des choses
impossibles ? Un saucisson vêtu d’une jupe de dan‐
seuse classique chanterait un opéra autour de spec ‐
tateurs qui seraient des cochons ? Ou… un bateau
de pirate naviguerait dans les fonds marins de
chasse d’eau de WC ? Et pourtant, pour découvrir
tout cela, il su ffi sait d’aller faire un tour du côté de
l’Ecole d’arts plas ques de Châtellerault.
© K e s k o n a
e n d
© K e s k o n
a e n d
8/20/2019 Keskon attend n° 47, mars 2016
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Avant !
Aprè s !