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  • QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - N 6927 JEUDI 21 MAI 2015 - ALGRIE 20 DA - FRANCE 1,30 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

    Des dizainesde blesss,des maisonset des voituressaccages P.4

    REGAIN DE VIOLENCE GHARDAA

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    Publicit

    CONTRLE RENFORC AU NIVEAU DES PORTS

    Importations : 20produits blacklists

    LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

    MOUVEMENT DE CONTESTATION AU SEIN DES CLUBS DE FOOT

    Le laxisme de ltat et lesbarons du football lindexP.21

    P.3

    Solution :fixer une margebnficiaire pourles spculateurs

    P.7

    HAUSSE DES PRIX DES FRUITS ETLGUMES CHEZ LES DTAILLANTS

    AF

    F.1202

    La justicetrancherale 27 mai P.2

    CONTENTIEUX REDRESSEURS-AMAR SADANI SURLE 10e CONGRS DU FLN

    Quand lANPutilise le

    renseignementet les divisions

    des groupesterroristes

    OPRATIONANTITERRORISTE

    BOUIRA ET BOUMERDS

    Dtriorationde ltat desant desavocatsdOran P.2

    EN GRVE DE LA FAIM DEPUISUNE SEMAINE

    14e JOUR DU PROCS KHALIFA BANK

    La directrice de la montiqueconfronte MoumenKhelifa P.6

    P.4

    es44

  • Jeudi 21 mai 2015

    2LIBERTE

    Lactualit en question

    Attendue pour hier,sur le recours devantla justice pour lan-nulation de lautori-sation du 10e congrsdu Front de libra-tion nationale (FLN), attribue parles services de la wilaya dAlger ladirection du parti, la dcision du tri-bunal de Bir-Mourad-Ras a t unenouvelle fois diffre pour le 27 maiprochain, soit la veille du congrsconvoqu pour les 28, 29 et 30 dumois. Une dcision qui ne proccu-pe pas outre mesure les plaignants.Bien au contraire, ces derniers sem-blent conforts tant ils croient quecest une dcision qui atteste de lasolidit de leur dossier. Dans sa r-action chaud, Abderrahmane Be-layat, coordinateur des redresseursdont les diffrentes fractions se sontrapproches dernirement pourconstituer un front commun contreSadani, a dclar que ses partisansrestent en effet confiants et sereins.Pour lui, cest la partie adverse quivient dtre branle dans cetteaffaire que la justice tarde encore trancher. Si les spcialistes en la

    matire croient trs peu la thse devoir la justice remettre en causelautorisation dlivre par une insti-

    tution, en loccurrence la wilayadAlger, Belayat, lui, souligne en re-vanche que quelle que soit la dcision

    qui sera rendue par la justice le27 mai prochain, elle nentamera enrien le combat engag par les mili-tants anti-Sadani. Nous allonspoursuivre notre combat jusquaubout, et ce, quelle que soit la dcisionque rendra la justice en laquelle nousavons confiance, a jur le reprsen-tant des redresseurs. Belayat et sescompagnons du FLN, notammentSalah Goudjil et Abdelkrim Abada,se prparent, dores et dj, faireface tous les scnarios possibles. Aucas o ils seraient dbouts par la jus-tice et que le 10e congrs se tiendrait,ils prvoient de porter une secondeplainte juste aprs pour demanderson annulation. En attendant, les ad-versaires de Sadani multiplientleurs sorties mdiatiques et ma-nuvres en coulisses. Dans la mati-ne dhier encore, cest AbdelkrimAbada, membre du comit central etautre coordinateur des redresseursdu FLN, qui est revenu la chargepour descendre en flammes Sada-ni et ritrer son refus de participerau 10e congrs quil qualifie de pr-fabriqu et de cirque-Amar !. In-vit au Forum du quotidien El-Was-

    sat, Abada sest longuement lamen-t de la crise patente qui secoue leparti depuis notamment le9e congrs. Si cette crise est impute Sadani, la responsabilit du pr-sident du parti, qui nest autre que leprsident Abdelaziz Bouteflika, nestpas moins engage, selon Abada. Cedernier juge quil est de son devoirde militant et de prsident du partide simpliquer en vue de sauver leparti de cette crise profonde. De lavisd Abada, il y a deux cas de figure quiexpliqueraient le maintien en retraitdu prsident Bouteflika. Ou bien,il nest pas inform ou trs peu sur lacrise que traverse le parti, o il lestet ferme les yeux, donc il cautionne.Dans les deux cas, ce nest pas nor-mal, regrette-t-il, mme sil a enco-re du mal se dclarer opposant Bouteflika. Cela ne veut pas dire quenous sommes contre le Prsident, a-t-il tenu prciser. Si Abada a insis-t sur lintervention de Bouteflika, ilestime nanmoins que le FLN nap-partient pas Bouteflika, mais cestBouteflika qui appartient au FLN.Ce quil fallait, pour le moins, oser.

    FARID ABDELADIM

    CONTENTIEUX REDRESSEURS-AMAR SADANI SUR LE 10e CONGRS DU FLN

    La justice trancherale 27 mai

    La justice tarde statuer dans la dsormais affaire FLN. Une tergiversation que chacunedes deux parties en conflit interprte comme le prlude un verdict favorable sa cause.

    La crise persiste au FLN, mettant en pril la tenue du 10e congrs.

    REMANIEMENT MINISTRIEL

    Louisa Hanoune: Une victoire sur la corruption et loligarchie

    La secrtaire gnrale du Parti des tra-vailleurs (PT), Louisa Hanoune, a com-ment de nouveau, hier, depuis Djelfa oelle a anim un meeting populaire, le remanie-ment ministriel opr jeudi dernier. Aprsavoir regrett, dans une prcdente sortie m-diatique, le dbarquement du ministre de l-nergie, Youcef Yousfi, elle est revenue avec uneapprciation plus globale de lvnement.En dpit de son caractre limit, ce remanie-ment est considr par beaucoup de citoyenscomme une victoire sur la corruption, loligar-chie et la dperdition de largent public, a-t-elle soutenu, poursuivant que ce remaniementest une preuve quil est possible de procder des changements dans lintrt du pays. Le re-pchage, lundi, du ministre de lnergie, qui

    sen est trouv depuis nomm ministre,conseiller auprs du prsident de la Rpu-blique, charg des questions de lnergie, estcertainement pour beaucoup dans cette notepositive dlivre par Louisa Hanoune. Lapremire responsable du PT, daucuns laurontrelev, apprcie particulirement YoucefYousfi dont elle na eu de cesse de louer le na-tionalisme. Mais en mme temps quelle prenait fait et cau-se pour le ministre de lnergie, Louisa Hanou-ne plaait dans sa ligne de mire lex-ministrede la Culture, Nadia Labidi, quelle a accusede stre rendue coupable de corruption(conflit dintrts). Des attaques qui lui ontvalu une plainte devant la justice. La secrtai-re gnrale du PT sest rappele, hier, de la d-

    sormais ex-ministre de la Culture. Vous sa-vez tous que jai crit au prsident de lAPN etau ministre de la Justice, garde des Sceaux, envue de la leve de limmunit parlementairepour laisser la justice suivre son cours dans cet-te affaire.Par ailleurs, elle nentend pas lcher prisemaintenant que Nadia Labidi nest plus mi-nistre. Notre parti restera engag dans cetteaffaire, travers laquelle nous jugerons les pr-dateurs avec preuves lappui, et ce, dans lob-jectif de moraliser laction politique et la ges-tion de largent public. Louisa Hanoune a, enoutre, mis en garde contre les risques encou-rus en touchant aux dpenses sociales. Selonelle, la politique daustrit risque de provo-quer dimplosion du pays. La rvision de la

    politique des dpenses sociales et lorientationvers laustrit sont un moyen de faire implo-ser le pays. Elle a affirm quil est possible detrouver dautres ressources financires sans tou-cher aux dpenses sociales, entre autres, a-t-elle cit, les ressources de lvasion fiscale, es-times, selon des chiffres officiels, 5 000 mil-liards de dinars, la lutte contre la corruption etle transfert de deniers publics par la saisie desbiens et fonds acquis de faon illgale.La se-crtaire gnrale du Parti des travailleurs a plai-d pour le gel de laccord de lassociation aveclUE, ainsi que pour la sortie de la zone delibre-change arabe. Elle a galement propo-s linstitution dune taxe sur les grosses for-tunes.

    S. A. I./APS

    EN GRVE DE LA FAIM DEPUIS UNE SEMAINE

    Dtrioration de ltat de sant des avocats dOran Ltat de sant des avocats dubarreau dOran, en grve dela faim depuis une semaine,se dtriore. Rejoints dans leur ac-tion par un de leurs confrres de SidiBel-Abbs, ils ne voient toujours pasde solution aux problmes quilsont poss. Aucune dcision nest ve-nue soulager leurs souffrances. At-teinte dune maladie chronique,Me Souad Sadoune a t transfreen urgence, avant-hier, lhpitalMustapha-Pacha.Trs affaiblie, elle lutte contre unedstabilisation chronique de sa gly-cmie. Je vais poursuivre mon com-bat quels que soient les rsultats, a-t-elle dit. Convaincus de la justesse

    de leur cause, savoir la dnoncia-tion des abus du pouvoir du bton-nier El-Haouari, de dtournementset de viol rcurrent de la loi, ces avo-cats ont dcid de poursuivre leur ac-tion, en dpit, ont-ils regrett, delabsence de soutien de la corpora-tion. Jai honte dappartenir cet-te frange, a lch, amrement, ungrviste. Hier, un point de presse at anim au sige du MDS Alger,o les avocats observent leur grvede la faim. En compagnie de Me Deb-bouz de la Laddh, ils ont exprimleur refus de quitter Oran. Despressions, semble-t-il, sont exer-ces sur eux pour accepter lexilprofessionnel propos par le b-

    tonnier mis en cause. Me BenassaAbdelhak, du barreau de Sidi Bel-Abbs, a rejoint les grvistes de lafaim. Il a racont quil connat as-sez bien le dossier des avocatsdOran. Pour lui,le malaise est g-nral et les btonniers ont le mmecomportement partout. Il a prcisque les dmls avec le btonnier deSidi Bel-Abbs ont commenc lejour o il avait dnonc une lectiontruque des membres du Conseil delOrdre. Il a introduit un recours au-prs du Conseil dtat pour annulercette lection. Cest depuis quil estdans la ligne de mire de son respon-sable au sein du barreau o il exer-ce. Me Saker a expliqu que les abus

    de pouvoir et le harclement datentde 2005. De ce fait, il est inacceptablede laisser les choses en ltat. Me Deb-bouz a expliqu, quant lui, que lasituation des avocats dOran et leurdcision de recourir la grve de lafaim est en soi une rvlation dunesituation catastrophique. Il a dnon-c, au passage, le projet de loi por-tant rglement intrieur de la profes-sion davocat. Rappelant que lesavocats sont dabord des militantspour lindpendance de la justice,Me Debbouz a soulign que le pro-jet en question est une violation dela Constitution et des conventions ra-tifies par lAlgrie. Le projet, a-t-ilencore affirm, est une conscration

    des atteintes aux droits des avocats,de la dfense et du principe de lind-pendance de la justice. Il a exprimson refus du projet, annonantquaucun avocat na t associ sonlaboration. Interrog sur la saisi-ne des institutions internationales,Me Debbouz a indiqu que les dos-siers sont en phase de finalisation.La Cidaw, Transparency Internatio-nal, le Haut-Commissariat des droitsde lHomme, le rapporteur spcial delONU pour la libert des juges et desavocats, seront, entre autres, saisis in-cessamment. prciser que Me NatSalah est Oran o un procs lop-pose au btonnier.

    MOHAMED MOULOUDJ

    Louiza/Archives Libert

  • Les services de contrleont accru le niveau devigilance dans les ports.Les oprations dim-portation de 25 produitssont soumises descontrles plus approfondis et pluslongs. Il nest donc pas facile actuel-lement de ddouaner ces produits.Car ces importations sont considrescomme suspectes. Il sagit de produitsde large consommation dont cer-tains commercialiss peuvent porteratteinte la sant des citoyens.Dans cette short list de produits,qui passent au peigne fin des contr-leurs, figurent des produits alimen-taires trs sensibles: chips, frites sur-geles, soupes, sauces pizzas, c-rales, confiserie. Dautres concur-rencent la production nationale :boissons gazeuses, eaux minrales,ptes, oignons, oranges, olives, bis-cuits, poulets. Les crmes glaces, lepain et la chapelure, les saucisses, lescroissants, lail sont galement sous laloupe des services de contrle, aconfi une source proche des servicesde contrle. Pour les produits nonalimentaires, il sagit des couchesadultes, des cbles lectriques, desseaux en plastique. Ltat dalerteconcerne galement les cosmtiquesdorigine chinoise et les batteriesprovenant de Chine ou du Moyen-

    Orient. Les tracasseries accrues dansles ports concernant cette liste de 25produits sont motives par le soucide lutter plus efficacement contre lafraude, de refouler les produits demauvaise qualit, non conformes oucontrefaits, quitte ce que lenlve-ment des marchandises prenne plus

    de temps pour les importations res-pectueuses de la rglementation etdes normes de qualit.Ltat dalerte concerne aussi lessurfacturations. Les oprations dessocits dimportation de droit al-grien dtenues par les trangerssont galement touches par cescontrles aux frontires, ajoute lamme source. Les administrationsdans les ports suspectent ces inter-venants de frauder en dclarantleurs marchandises des prix bien

    suprieurs leur prix rel pourtransfrer illgalement des devises ltranger.Tout cela fait partie des actions despouvoirs publics pour assainir les cir-cuits du commerce extrieur, ratio-naliser les importations et luttercontre les surfacturations et lesfraudes aux frontires qui ont atteintdes niveaux insoutenables, dans uncontexte de baisse des recettes fi-nancires du pays.Encore faut-il que les importateurs

    de ces produits soient mis sur unpied dgalit. Ce qui nest pas le casselon une source sre proche de cesacteurs du ngoce. En loccurren-ce,un importateur de biscuits turcssest plaint son fournisseur qui a in-terpell la Chambre de commerceturque pour intervenir. Sa mar-chandise a t bloque alors quunimportateur de biscuits a pu facile-ment enlever ses marchandises etviter toutes ces tracasseries dansles ports, ajoute-t-il. Enfin, on peut se demander com-ment, pendant plusieurs annes,ltat a tolr lintroduction de pro-duits superflus, non indispensables,et dautres fabriqus en abondanceen Algrie ? Comment les adminis-trations portuaires ont pu gale-ment autoriser limportation de pro-duits dangereux, non conformes oucontrefaits ?Tous ces contrles interviennentdans une priode transitoire avantlinstitution des licences dimporta-tion prvues pour le 2e semestre2015 censes mettre de lordre dansles circuits du commerce extrieuret rduire la facture dimportationqui a atteint le niveau sans prcdentde 60 milliards de dollars. Mais il estvain de sattendre des rsultats si-gnificatifs dans la chasse aux pro-duits superflus, dangereux ou nonconformes aux normes de qualit siau niveau des administrations por-tuaires subsistent des complicitsavec les importateurs fraudeurs.

    K. REMOUCHE

    Jeudi 21 mai 2015

    3LIBERTE

    Lactualit en question

    CONTRLE RENFORC AU NIVEAU DES PORTS

    Importations :20 produits blacklists

    Aprs les importations provenant des paradis fiscaux, ltat dalerte aux frontiresstend aux produits dorigine chinoise.

    Les ports sont mis sous haute surveillance.

    Libert

    La runion de lAssociation desbanques et tablissements fi-nanciers (Abef), qui sest tenuehier, dnote que le gouvernement naencore pas compltement tranchlensemble du dossier importationdes vhicules. En effet, lissue de larunion, lAbef a inform lesbanques de la place que les opra-tions importations de vhicules par-ticuliers, de vhicules utilitaires etdengins roulants sous formule lea-sing (contrats de location au profitdes entreprises, notamment des so-cits Ansej) et celles pour comptepropre (un producteur par exemplequi importe un vhicule pour sapropre entreprise) sont en suspens.Elles seront libres avec la pro-mulgation prochaine dun texte duministre de lIndustrie et des Minesqui en prcisera ses modalits dap-plication.En revanche, lAbef na pas appor-t dinformations nouvelles quant limportation de vhicules. Le rcenttexte du ministre de lIndustrie a d-bloqu la situation pour les40 000 vhicules bloqus dans lesports, suite des oprations de do-miciliation engages entre le23 mars et le 15 avril, date de publi-cation de larrt du 23 mars au Jour-nal officiel. Mais pour les nouvellesimportations de vhicules, jusqu

    nouvel ordre, les banques refusent dedomicilier les oprations dimporta-tion, en labsence dune nouvelle ho-mologation du concessionnaire,confie un banquier. moins quunnouveau texte rglementaire ne vien-ne clarifier davantage la situation. En dautres termes, les oprationsdimportation de vhicules pen-dant cette priode de flottementdurant laquelle le cahier des chargesqui prvoit comme disposition lobli-gation pour chaque vhicule de dis-poser de dix quipements de scu-rit : notamment 4 airbags, lABS,lESP, navait pas t publi , nonconformes au cahier des chargesdu 23 mars, sont libres. Le texte du ministre de lIndustrienexige dsormais que deux air-bags : conducteur et passageret lABS.Pour les nouvelles importations desconcessionnaires majeurs, ceux quiont engag de gros montants pourlimportation de vhicules durant lapriode du 23 au 15 avril, elles in-terviendront dans trois six mois.Dici l, il faudra bien que la situa-tion soit dbloque soit par un nou-veau texte moins restrictif que celuidu 23 mars, soit par un nouvel agr-ment ou nouveau certificat deconformit plus souple.

    K. R.

    RUNION DE LABEF SUR LES IMPORTATIONSDE VHICULES

    Les oprations de leasinget pour compte propre

    en suspensLa part du marchLDITO PAR OUTOUDERT [email protected]

    Ces opra-tions coup-de-poing

    tiendront-elles dansla dure avec lamme fermet ou,simplement, sagit-ildune campagne sanslendemain?

    Linstruction du Premier ministre enjoignant plusieurs dpartementsministriels et autres institutions, concernes de prs ou de loin parle commerce extrieur, de faire preuve de plus de vigilance dans les op-rations de contrle des marchandises importes, commence donner desrsultats. Dans le chiffre effarant de 60 milliards de dollars dpenss en im-portations, on y trouve de tout: de loignon au chewing-gum en prenant leraccourci de surfacturations qui ont tendance devenir une pratique nor-male. Le comble, cest que dans ces quantits qui dbarquent dans nos ports,on trouve des produits dangereux pour la sant comme les cosmtiques quicontiennent des lments cancrignes o autres qui ont atteint la date depremption que camoufle un emballage fait sur mesure. Ce march a si bienfonctionn avec son lot dintermdiaires dans la plupart des phases de lim-portation que le pays est devenu une poubelle o tout peut tre dcharg,sans aucune crainte. Des annes dans ce commerce ont fini par crer de v-ritables bandes organises avec chacune un march bien prcis et qui consti-tue, pour chacune, son territoire dactivit. Les affaires sont si florissantesque plusieurs socits dimportation de droit, certes algrien, ont t crespar des trangers, en majorit du Moyen-Orient.Le pril tait dans la demeure, et cest ce qui a pouss le Premier ministre donner lalerte rouge, dautant que largent du ptrole sest rarfi. Les pre-mires mesures commencent tomber comme le renforcement du contr-le dans les ports et la confection de blacklists pour certains produits qui sont,soit dangereux, soit folkloriques.Ces oprations coup-de-poing tiendront-elles dans la dure avec la mmefermet ou, simplement, sagit-il dune campagne sans lendemain? Par ailleurs,le donneur dordre en la personne du Premier ministre et ses ministres in-terpells iront-ils au bout de cette conviction affiche, ou se heurteront-ils des lobbies puissants dont certains ont pour mentors et parrains des gou-vernements trangers : pour preuve, la reculade opre par le gouvernementsur le cahier des charges rglementant limportation de vhicules, et ce, surpression des pays exportateurs eux-mmes.

  • Jeudi 21 mai 2015

    4LIBERTE

    Lactualit en question

    Le centre-ville de Tizi Ouzou aura vcuune scne de panique inhabituelle hiervers 10h30 lorsquun policier en civil atir sur son collgue la cit du 20-Aot ap-pele familirement cit Cnep, mitoyenneavec le sige de lAPC. Si aucune informationofficielle na t donne par les services de po-lice, lon croit savoir quune dispute auraitdabord clat lintrieur dun vhicule de po-

    lice entre deux policiers en civil relevant de laBMPJ de Tizi Ouzou. Les deux policiers se-raient alors sortis du vhicule pour en dcoudresur la voie publique. Et cest ce moment-lque lun des policiers a us de son arme de ser-vice pour tirer bout portant sur son collguepour des raisons jusque-l inconnues, et ce, de-vant des passants ahuris qui ont mme cru un acte terroriste. Toujours est-il que la vic-

    time, un policier originaire de Larba Nath Ira-then g de 45 ans, aurait t atteinte dequatre balles labdomen et a t aussitt va-cue dans un tat grave au pavillon des ur-gences du CHU Nedir-Mohamed pour y treopre en urgence. Aux dernires nouvelles,ses jours ne sont pas en danger. Lagresseur,quant lui, un policier de mme grade, g de43 ans et originaire de Relizane, a t mis aux

    arrts. Une enqute a t dclenche pour fai-re toute la lumire sur ce drame mais en lab-sence dun communiqu officiel manant dela sret de wilaya ou du parquet de Tizi Ou-zou, ce malheureux incident aura donn lieuhier durant toute la journe aux rumeurs et auxspculations les plus folles Tizi Ouzou et auxquatre coins de la Kabylie.

    M. H.

    OPRATION ANTITERRORISTE BOUIRA ET BOUMERDS

    Quand lANP utilisele renseignement et les divisions

    des groupes terroristesCest pour la premire fois dans lhistoire de la lutte contre le terrorisme quun nombre

    aussi important de terroristes, soit 27 en tout, est limin en une seule oprationet en un seul jour, mettant profit les luttes entre Aqmi et Djound el-Khilafa.

    Les forces de scurit, quinont enregistr quunseul bless dans leursrangs dans cette actionde grande envergure,semblent avoir agi sur labase de prcieux renseignementssur cet important groupe arm eugard aux moyens humains et ma-triels utiliss lors de cette oprationsupervise par le chef dtat-major dela 1re Rgion militaire, NoureddineHaddad. Il y a plus dun mois, ce mme res-ponsable avait dirig loprationcontre le groupe Djound El-Khila-fa dans la mme rgion o six terro-ristes avaient t mis hors dtat denuire et leur tte Rabah Torfi, ditAbou Meriem, qui avait succd Abdelmalek Gouri, alias KhaledAbou Selmane, abattu, il y a quelquesmois, dans une embuscade tenduepar une unit de lANP dans la vil-le des Issers. Le succs de ces oprations qualita-tives nest pas fortuit. Dabord, il ya le renseignement que lANP a uti-lis efficacement en profitant des ri-valits qui existent entre Aqmi etDjound El-Khilafa, relvent des ob-servateurs de la scne scuritaire.Deux groupes qui se disputent tou-jours les mmes maquis, les mmesitinraires et les mmes territoiresnotamment au centre du pays surlaxe Tizi Ouzou, Bouira, Boumer-ds et Mda. Une telle situation ne

    peut, naturellement, quaccentuer lesantagonismes et les heurts entreles frres ennemis. Si aucune infor-mation na filtr sur les guerresentre les deux groupes terroristes, ilnen demeure pas moins que lesdchirements et les coups fourrs etautres tratrises pourraient avoirservi les services de scurit dans lalocalisation des groupes encore enactivit qui appartiennent aux deux

    clans rivaux. Cette lutte distanceque se livrent les deux protago-nistes aurait indniablement facili-t le travail des services de scuritqui ont pu radiquer plus de 40 ter-roristes en deux mois. Lautre explication de ces succsenregistrs ces dernires annes enmatire de lutte antiterroriste rsi-de non seulement dans la grande ex-prience acquise par lANP dans ce

    combat, mais aussi dans les change-ments oprs ces derniers tempsau sein des diffrents corps de lar-me et des services de renseigne-ments, affirment des sources scuri-taires. Des jeunes diplms de grandescoles militaires internationales sont,depuis quelques mois, piedduvre pour suivre et analyser lesmouvements des groupes terroristes

    aussi bien dans le nord que dans lesud du pays car paralllement cesoprations, la lutte continue au Sudcontre les contrebandiers et les ter-roristes. cela sajoutent les nouveaux qui-pements militaires tels les hlico-ptres quips de camras infra-rouges dj utilises lors de llimi-nation du n2 de Djound El-Khila-fa Larbatache dans la wilaya deBoumerds dont sont dotes lespatrouilles militaires de lANP. Les groupes terroristes, qui nenre-gistrent plus de nouvelles recrues etqui nont plus dancrage au seindes populations, se voient de plus enplus affaiblis au point dtrecontraints, sous la pression desforces de scurit, de fuir leurs an-ciens refuges pour se cacher dans denouveaux maquis comme cela a tle cas Larbatache, Khemis El-Khechna et Lakhdaria. Hormis le massacre perptr il y aquelques jours Batna contre cinqPatriotes, les groupes terroristesdont le nombre est de plus en plusrestreint, semblent incapables dagiravec la mme efficacit comme dansles annes prcdentes. Selon nos in-formations, il ne reste que quelque200 terroristes encore en activitdans le nord du pays et presque lemme nombre au Sahara o ils sonttraqus sans relche par lArmenationale populaire.

    M. T.

    Yahia/archives Libert

    REGAIN DE VIOLENCE GHARDAA

    Des dizaines de blesss, des maisonset des voitures saccages

    Malgr toutes les tentativesdapaisement, la violence ade nouveau envahi les rueset quartiers de Ghardaa. Depuistrois jours conscutifs, elle se pour-suit sans rpit. Plusieurs maisons,magasins et voitures ont t sacca-gs, dautres compltementbrls.Le quartier a vcu de vritablesscnes de guerre, racontent les habi-tants. Les meutiers, et afin dempcherlintervention des forces de scuri-t, ont enflamm des pneus et blo-qu la route principale laide de

    pierres et dautres objets. Les forcesantimeutesont recouru aux gaz la-crymognes pour tenter de disper-ser les meutiers. Cette situation a dgnr aprsune accalmie fragile qui a dur pei-ne quelques semaines. Ce regain deviolence, que lon constate sur le ter-rain depuis plus de 72 heures, faitcraindre le pire. Une violence, qui a dbut dans lequartier de Theniet El-Makhzen lasemaine dernire, sest vite propage dautres lieux pour mieux sinstal-ler dans le quartier El-Kaouty. Les af-

    frontements se sont dclenchslorsque des jeunes inconnus, venusen grand nombre, ont attaqu lequartier El-Kaouty dans la soire etont bris les vitres des voitures ap-partenant aux habitants et ont misle feu plusieurs maisons. Cesactes ont pouss les citoyens sortir pour dfendre leurs biens, etcest ainsi que de vifs heurts ont cla-t entre les deux parties, puis entreles forces de scurit qui sont inter-venues et ont tent de matriser la si-tuation. En vain. Un citoyen a tpoignard et plusieurs autres dont

    des dizaines de gendarmes et desmembres des forces de scurit ontt blesss. lors de ces affrontements. Les citoyens prsents sur les lieux d-mentent catgoriquement que desrfugis maliens sont impliqusdans ces actes, contrairement ce quia t diffus par de nombreux m-dias, et les habitants confirmentgalement labsence totale de jeunesAfricains au moment des meutes.Ces vnements concident aveclouverture des sances de jugementdes accuss des vnements de 2014et des assassins des trois jeunes,

    dont Babasmal et Bahidi tus en f-vrier 2014. Ces audiences ont dbu-t avant-hier. Selon des observateurs, cette repri-se de violence vise exercer unepression sur ltat, surtout quequelques parties ont dj rclam,lors des derniers affrontements, la li-bration des dtenus, ce qui peut ex-pliquer ce regain de tension. Malgrlimportant dispositif dploy, leclimat reste, nanmoins, toujourstendu et un calme trs prudentrgne.

    G. CHAHINEZ

    APRS UNE DISPUTE QUI A CLAT DANS UN VHICULE DE POLICE TIZI OUZOU

    Un policier tire sur son collgue en plein centre-ville

    Les 27 terroristes limins faisaient partie des deux phalanges Aqmi et Djound el-Khilafa.

  • Le HCA (Haut-Commissariat lamazi-ghit) entame une rhabilitation totale des en-seignes de ses structures par une criture entamazight. LInstitution donne l'exemple enmatire de promotion de la langue ancestrale,constitutionnalise langue officielle en 2002.Le tourest l'Office des droits d'auteurs etdroits voisins (Onda), qui affiche un grandpanneau lentre de son sige national Bo-loghine dans les trois langues parles en Al-grie : arabe, tamazight et franais. Le Haut-Commissariat l'amazighit, qui accom-pagne ainsi les institutions de l'tat dans ce

    genre d'actions de rhabilitation, est en ad-quation avec ses missions.

    La clbration officielle du 59e anniversairede la grve des tudiants dclenche le 19 Mai1956 et suivie par la monte aux maquis decentaines dtudiants et de lycens, sest d-roule cette anne sans la prsence dacteursdes vnements pourtant toujours en vie. Nile docteur Lamine Khene, cofondateur et r-dacteur de lAppel du 19-Mai, ni BeladAbdesselam, cofondateur qui dirigea le bu-

    reau de Paris, encore moins Ahmed TalebIbrahimi, qui en a prsid les destines nontt mis sous les projecteurs.Tout le monde a eu droit la parole et auxhonneurs sauf les principaux animateurs dumouvement. Cela dnote un manque de re-connaissance affligeant pour lengagement deces personnalits dans la guerre de Librationnationale.

    LE RADAR PAGE ANIME PAR SOUHILA [email protected] LIBERTJeudi 21 mai 2015LIBERTE 5

    Invite mardi soir de lam-bassade des tats-Unis Al-ger pour animer une discus-sion sur son exprience dejournaliste dinvestigation,Marvin Howe a livr un rcitriche, qui a ravi lassistance.Elle a parl de ses dbutsdifficiles en tant que femmepigiste, qui voulait crire surdes vnements internatio-naux. Elle a couvert la guer-re dAlgrie ds ses dbutsdans les annes 1950. Elle a eulopportunit dinterviewer

    les leaders de la Rvolutiontels Houari Boumediene, Ahmed Ben Bella, MhamedYazid Cest sur initiative duministre de la Communica-tion, qui lui a programmune confrence-dbat au Sa-lon de la communication etdes mtiers de la presse, queMarvin Howe a organis sonsjour Alger. Elle profite decette opportunit pour fairedes recherches pour un livresur les femmes algriennesdont elle prpare lcriture.

    LA LOI LECTORALE PRVOITUN SYSTME DE PILE OU FACEEN CAS DGALIT DES VOIX

    Un dput lu par tirageau sort au Canada Un dput de lle du Prince-douard, une provincemaritime du Canada, a t lu par tirage au sort lAs-semble provinciale. Lheureux gagnant, le libral AlanMcIsaac, a t dsign par pile ou face aux dpens de sonadversaire conservatrice Ellen McInnis. Ils ont pourtanttotalis 1 173 voix chacun lors du vote. Pour dtermi-ner le gagnant, le juge territorialement comptent a pro-cd, mardi, un tirage au sort qui a finalement portchance au candidat libral, dont le parti a remport, lorsdes lections gnrales du 4 mai 2015, 18 des 27 cir-conscriptions de la province, o la loi lectorale prvoit,en cas dgalit des voix aprs recomptage, la dsigna-tion du gagnant pile ou face. Cest le mme principequi prvaut en Nouvelle-cosse, une autre province ma-ritime. En revanche, dans les autres provinces et au f-dral, cest le principe dune nouvelle lection qui est re-tenu en cas de ballottage.

    SAISIE KOLA

    Plus de 550 000 euros en faux billets

    MCA: ELLE A T SIGNE PAR HADJ TALEB AU PROFIT DOMAR GHRIB

    Une reconnaissance de dettesfait perdre 7,4 milliards Sonatrach

    Lancien prsident du MCA, Omar Ghrib,vient de gagner son procs intent contre So-natrach et a dj empoch la somme de 7,4milliards de centimes. Laffaire remonte deux ans au moment o le club est rachet parla compagnie ptrolire. Hadj Taleb, le nouveau prsident quelle a d-sign en remplacement dOmar Ghrib radipar la FAF, signe une reconnaissance de det-te au montant susmentionn sur la simple foide bouts de papier sur lesquels sont consi-gnes, par le trsorier du club, des dchargespour des sommes mises dans les caisses duMouloudia.

    Du temps o le club traversait une crise fi-nancire, Omar Ghrib empruntait de lar-gent des hommes daffaires, qui le lui re-mettaient en liquide. Il le donnait sontour au trsorier contre une dcharge. So-natrach a, nanmoins, refus de remboursercette dette au motif quil nexiste aucun do-cument lgal assurant la traabilit de cet ar-gent (son origine, les montants exacts). Uti-lisant lattestation fournie par Hadj Taleb,Omar Ghrib saisit la justice, qui a fini par luidonner raison. Moralit: un acte de gestionirrflchi de Hadj Taleb a donn une lgali-t une dmarche fondamentalement illgale.

    LA JOURNALISTE AMRICAINE DE 82 ANSPRPARE UN LIVRE SUR LES FEMMESALGRIENNES

    Marvin Howeavait couvertla guerre dAlgrie

    ALORS QUE KHENE, ABDESELAM, IBRAHIMI SONT TOUJOURS EN VIE

    Le 19 Mai a t clbr sans ses acteurs

    PROMOTION DE TAMAZIGHT

    Le HCA donne lexemple

    Les services de la BMPJ de Kola ont rvlquune quantit importante de faux billets, value 550 000 euros et plusieurs coupures en dollars, a tsaisie dans un domicile priv, et ce, aprs des plaintesdposes par des victimes faisant tat de la circula-tion de devises contrefaites. Les quatre faussaires ar-rts ont escroqu des citoyens originaires des wilayasde Tipasa, de Blida et dAlger. Ils se faisaient passerpour des investisseurs exerant ltranger ayant descomptes bancaires ltranger. Du matriel et du pa-pier blanc et noir ont t saisis par les policiers. Lesmis en cause ont t placs sous mandat de dpt parle procureur du tribunal de Kola.

    AN DEFLA

    46000 hade fortdtruitspar lesflammes Selon une sourceinterne laConservation des fortsde la wilaya dAnDefla, une superficieestime plusde46 000 hectares a tla proie des flammesdepuis 1984, soit 20%de la superficie totaledu patrimoine forestierde la wilaya, valu 232 000 ha. Selon lamme source, unesuperficie de1 580 hectares de forta t compltementdtruitedurant lannecoule aux mmeslieux, en raisonessentiellement delincivisme descitoyens, desapiculteurs et de lamafia du charbon et dubois au profit desentreprisesspcialises dans lebtiment Dailleurs,et durant la mmepriode (2014), desincendies staientdclars durant lasaison dautomne lafortdense de Tegrara,situe entre lacommune deHammam Righa (AnDefla) etcelle de Merad(Tipasa). Sur ceregistre, la mission dessapeurs-pompiers etdes forestiers des 2wilayas sest avreimpossible cause desa topographiefortement accidente.Dans ce contexte, unesuperficiedefortsestime plusde 27 490 hectares taitpartie en fume entrelanne 2000 et 2014, aprcis la mmesource. Environ 100hectares de fort ontt ravags par desincendies doriginecriminelle en 2014.

  • 14e JOUR DU PROCS KHALIFA BANK

    La directrice de la montiqueconfronte Moumen Khelifa

    Le procs Khalifa Bank a connu, hier, son dernier jour daudition de prvenus. Demain, ce sera au tour des accussayant purg leur peine de se prsenter la barre en tant que tmoins, linstar du directeur de la caisse

    principale de Chraga de Khalifa Bank et du directeur de lagence des Abattoirs do sortaientdes sommes faramineuses sans documents justificatifs, tel qutabli par linstruction.

    Lex-directrice de lamontique, LyndaBenouis, confron-te Rafik Mou-men Khelifa ?Ctait une choseinattendue et pourtant le prsidentdu tribunal criminel prs la cour deBlida la fait. Lynda B. a intgrKhalifa Bank lanne 2000 avec pourmission la mise en place de la struc-ture montique de carte de retrait endinar et en devise : Mastercard etAmerican Express. Elle a bnficidun prt dans des conditions assezparticulires. Elle raconte: On ha-bitait au 8e tage dun immeuble El-Biar, ma mre tant trs malade, ondevait dmnager pour un autre lo-gement situ au maximum au 2etage. Nous narrivions pas vendrenotre appartement rapidement et lepropritaire du logement pour lequelnous avions postul nous a donn unesemaine pour conclure la transaction.Alors je suis alle voir Moumen Khe-lifa et je lui ai expliqu la situation,prcisant quil me fallait 9 millions decentimes durgence et il ma accordle prt. Le magistrat linterrompt enlui rappelant que pour avoir un cr-dit, il faut constituer un dossier.Elle rplique: Je nai jamais parl decrdit mais de prt. Jai donn labanque le numro de compte de lapersonne qui devait nous vendre lamaison pour lui faire le virement dela somme. Le juge linterrompt en-core une fois:Vous voulez me fai-re croire quune personne qui gre unempire a le temps de soccuper de cegenre de choses et puis largent quisort dune banque doit avoir une tra-abilit lgale. Admettons que Khe-lifa voulait vous aider pourquoi nepas vous avoir fait un chque ?Lynda B. soutient quelle a rem-bours le prt en trois tranches de3 millions de centimes en les re-mettant un certain Houssou de ladirection gnrale.Je suis alle re-mettre la premire tranche M.Khelifa et cest lui qui ma demandde la donner Houssou et cest ce quejai fait pour les deux dernirestranches. Quand jai fini de rem-bourser, jai adress une lettre de re-merciements Rafik Khelifa sur la-quelle il a accus rception.Interrog Moumen Khelifa donneune toute autre version :Elle a de-mand un crdit la direction gn-rale mais aprs je ne sais pas ce quisest pass. Elle a d rembourser labanque. Le juge : Vous a-t-ellefait une lettre de remerciements ?Khelifa : Certainement pas. Lemagistrat: Mme pour moi cette m-thode ma paru bizarre. Je vous rap-pelle aussi que durant linstructionvous avez dclar que vous avez re-mis la premire somme Moumensans tmoin.Elle dclare que ses PV dauditiondurant linstruction sont truffs dechoses quelle na jamais dites. Jaiseulement dit au juge que lorsque jaidemand le prt, Khelifa tait seul.

    La suite est connue. Ladministrateurde Khalifa Bank, Mohamed Djellab,la convoque pour rgulariser sa si-tuation. Le liquidateur Moncef Bad-si lui signifie par la suite que lalettre de remerciements avec accu-s de rception quelle voulait pr-senter comme preuve du rembour-sement de la somme de 9 millions decentimes ntait pas recevable. Elledevait rembourser, mais elle recon-nat quelle ne la pas fait jusqu' cejour, considrant quelle a dj paysa dette.

    Une villa de trois tages pour lamodique somme de 700 millionsde centimes La msaventure de Hadi Aggoun acommenc, quant elle, avec lachatdune villa situe dans le rput Vil-lage des artistes de Zralda au prixincroyable de 700 millions de cen-times. Le bien en question lui a tvendu par Abdelhafid Chachoua, an-cien directeur gnral de la socitde scurit et prvention du groupeKhalifa. Le prix initial tait de800 millions de centimes, prcise leprvenu qui ajoute quil a engag destravaux de finitions pour 450 mil-lions de centimes. Le prsident delaudience lui demande si cela lui aparu bizarre dacheter une villa detrois tages construite sur 250 m2 surune superficie globale de 500 m2 ceprix. Hadi Aggoun concde quillavait estime 1,5 milliard de cen-times. Le procureur gnral va droitau but en avanant que la maison at brade pour ne pas faire lobjetde saisie. Le contrat de la villa a ttabli en avril 2003 et linstruction au-tour de laffaire Khalifa le 25 mars2003. Donc Chachoua tait press devendre parce que laffaire avait d-marr entre-temps Chraga, ac-cuse Zarg El-Ras. Le magistrat ajou-te que le tribunal criminel a lintime

    conviction que Chachoua a achet lavilla avec largent de Khalifa. HadiAggoun est poursuivi pour dissi-mulation dun bien vol li une af-faire criminelle. Le prvenu affirmequil a entendu parler du scandaleKhalifa, mais ne connaissait pasChachoua, prcisant que la tran-saction a eu lieu par lintermdiairedu pre de ce dernier.Cest au tour dun ancien arbitredans le championnat national etexpert international en sport depasser la barre. Avant dentamerune carrire sportive, il a travaillpendant 37 ans en tant que cadre auministre des Tlcommunications. la retraite, il postule pour un pos-te de directeur des tlcommunica-tions au sein du groupe Khalifa etlobtient pour un salaire de 60000 di-nars. Ma mission consistait en lafourniture de supports de tlcom-munications des agences de Khali-fa Bank et ensuite Khalifa Airways.Lors de son recrutement, il a t reu,chose rare, par Rafik Moumen Khe-lifa en personne. Je crois que ma car-rire darbitre ma beaucoup aid. Leprvenu marque un moment dmo-tion. Le juge saisit cette occasionpour faire une mise au point :Jecrois savoir par la presse que lun desaccuss a fait un malaise aprs sonaudition. On ne fait pas pression surles gens, mais cest de notre devoir deposer des questions pour pouvoir ju-ger quitablement. Antar Menouarsera trs indulgent avec lui. Il le lais-se mme raconter longuement sa viedaccus. En 2007, pendant 63 joursmes enfants ne savaient pas o par-tait leur pre. Ils taient lpoque luniversit. En 2015, il demande leur mre pourquoi notre pre part de6h30 jusqu'au soir et elle a d leur ex-pliquer que jtais inculp dans lecadre du procs Khalifa. Mon fils, cematin, ma envoy un message me di-

    sant bon courage. Dailleurs je ne saispas ce que la justice me reproche.

    Lex-directeur dAntina: On a misfin mes fonctions de manireviolenteLe magistrat veut savoir qui payaitles factures des tlphones por-tables. Au dbut, ctaient les moyensgnraux et jai demand louvertu-re dun compte au nom de la direc-tion des tlcommunications. Avec lecomptable, il y avait la double si-gnature. propos des six tl-phones et six micros portables, il af-firme quil les a remis la directiongnrale de Khalifa Bank. Pour fai-re linventaire, jai demand laDG de me donner les noms des per-sonnes qui en ont bnfici et on madit quils ont t attribus la direc-tion de la Cnas. Khelifa a continu payer les factures entre 3 000 et4 000 DA pour quatre portables seu-lement. Les autres ont fonctionn avecdes abonnements. Encore une fois,il verse dans les lamentations :Beaucoup de gens ont souffert cause de cette affaire. En 2007, jai tinnocent et le parquet a fait appel.Jai vcu huit ans de cauchemar.Sagissant des micros portables, dunbureau et de deux chaises quil a gar-ds aprs la mise en faillite du grou-pe Khalifa, il soutient que ce sont descadeaux reus en France la fin dunstage par la socit Sagem.Ce sontdes pratiques universelles qui en-trent dans le cadre du marketing. Jenai bnfici ni dun crdit, ni duneMastercard, ni de voiture. Jai arbi-tr six championnats nationaux.Laudition de Sid-Ahmed Hadadi nesera pas longue. Victime dun AVCen 2013, il a perdu lusage de la pa-role. Le prsident du tribunal cri-minel tentera de communiquer aveclui en lui posant des questions di-rectes sur ses dclarations lors de

    linstruction. Haddadi a rpondupar un hochement de tte et parfoispar des phrases griffonnes sur unefeuille. Il la interrog surtout sur lor-dinateur quil na pas remis aprs lafermeture des structures du groupeKhalifa.Lex-directeur de la compagnie a-rienne Antina et ancien directeurcommercial de Khalifa Airways, d-clare quil a t mis fin ses deuxfonctions dune manire simultaneet violente. Il cherche joindre Ra-fik Moumen Khelifa pour avoir desexplications, mais au bout dequelques jours, il cde et procde la passation de consignes. Il estpoursuivi pour abus de confiance,ayant gard un ordinateur de travailaprs son dpart. Boukayeb Chafikexplique:Jai tout remis mon suc-cesseur mais je lui ai demand deconserver ce micro car il contenaittoutes les donnes de ma gestion. Ilfaut se remettre dans le contexte delpoque, il ny avait pas toute cettetechnologie pour recopier et conser-ver des documents relatifs ma ges-tion en vue de les mettre la dispo-sition du liquidateur. Nous navions notre disposition que des disquettes.Jai sign une dcharge pour cet or-dinateur et tout le monde savaitquil tait chez moi. Jtais pay300000 DA. Que valait pour moi cesimple micro que dailleurs je nai ja-mais utilis pour autre chose que laconsultation de ces dossiers ?Le procureur gnral lui demande silna pas t tonn de voir deux di-recteurs la tte de Khalifa Airways.Cest vrai que cest une forme dor-ganisation laquelle je ne me suis pashabitu. Je dois toutefois dire queKhalifa Airways fonctionnait avecquatre dpartements. La directiontechnique, la direction des oprationsariennes, la direction des opra-tions au sol et la direction commer-ciale. Toutes encadres par des pro-fessionnels.

    NISSA HAMMADI

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    Jeudi 21 mai 2015

    6LIBERTE

    Lactualit en question

    Convocationde la familleKhelifa hierpar le liquidateur La famille Khelifa a tconvoque hier par le liquidateurMoncef Badsi pour procderofficiellement linstallation descommissaires aux comptes. Cestune dmarche rclame parMoumen Khelifa lors de sonaudition. Il na pas manqu defaire remarquer que toute laprocdure de liquidation estirrgulire et illgale du momentquaucun commissaire auxcomptes na t dsign. Lafamille Khelifa na pas souhaitdonner suite cette convocation,du fait quelle intervient en pleinprocs. Pourquoi maintenant ?sinterroge notre source.

    N. H.

    14e jour du procs Khalifa qui se droule la cour de Blida.

  • Jeudi 21 mai 2015

    7LIBERTE

    Lactualit en question

    HAUSSE DES PRIX DES FRUITS ET LGUMES CHEZ LES DTAILLANTS

    Solution : fixer une margebnficiaire pour les spculateurs

    Le ministre du Commerce est appel trouver des solutions la problmatique des prixqui suivent une tendance baissire chez les grossistes en fruits et lgumes et prennent en revanche

    leur envol au sein des dtaillants.

    D es observateurs trs au faitdu march reconnaissentla baisse des prix ces der-niers jours. Un constat quepartage galement leconsommateur, abstractionfaite des habitants de certains quartiers rpu-ts pour la chert de la vie. Les tarifs dequelques fruits et lgumes pratiqus par cer-tains dtaillants dpassent, nanmoins, tout en-tendement. Les prix tant libres, ils saisissentcette opportunit pour augmenter de 50%, voi-re de 100%, les cots des marchandises ache-tes auprs des grossistes. Une telle pratiqueest en elle-mme permise dautant que la r-glementation lautorise, mais ses consquencessur le pouvoir dachat des mnages demeurentimpitoyables. Le commerant doit raliser des bnfices etdoit, par consquent, ragir, en toute lgitimit,en fonction de la demande. Et si un produit estpropos 10 DA, par exemple, au march degros, lui, il le vendra 100 DA sans tre in-quit outre mesure par les agents contrleursdu ministre de tutelle. Ces derniers, en effet,contrlent uniquement la qualit et dtournentsciemment leur regard des prix exorbitants affi-chs. Le citoyen se trouve parfois dans lobli-gation de faire son deuil de quelques lgumesou fruits tant donn cette hausse exagre dela tarification.

    Pour cette fois-ci, une bactrie a eu raison dela rcolte de la carotte. Ce qui a contraint lesagriculteurs abandonner leur production surles champs, provoquant ainsi une raret duproduit sur le march et, par voie de cons-quence, une hausse des prix. Lune des solu-tions que propose lAssociation nationale desmandataires est de fixer la marge bnficiai-

    re de ces commerants entre 30 et 35%. Parailleurs, lapproche du mois de Ramadhan, sy-nonyme de flambe des prix, commence pr-occuper les mnages, notamment ceux auxbourses moyennes. Conscient de cette apprhension des citoyens,le ministre de tutelle a dcid de constituerd'importants stocks de denres alimentaires de

    base qui seront mis en vente lapproche dece mois. Lobjectif recherch est de faire bais-ser un tant soit peu la tension qui sempare dumarch national, durant les premiers jours dumois sacr. Le ministre prpare une offreconsquente en produits alimentaires mmede couvrir la demande souvent urgente cette priode de lanne. La mission est confie aux offices de rgulation,tels que lOaic, lOnil, lOnilev, Giplait, Eriadet aux units de production avec lesquels la tu-telle a tenu des runions ces derniers jours. Se-lon les donnes prsentes lors de ces ren-contres qui vont se poursuivre jusqu' dbut juinprochain, les produits alimentaires seront dis-ponibles en quantit et en qualit, affirme ledirecteur gnral de la rgulation auprs du mi-nistre du Commerce, Abdelaziz At Abder-rahmane. Le march devra tre en principe suffisammentapprovisionn en produits agricoles frais,dautant plus que le mois de Ramadhan concidera avec la saison des rcoltes surtoutde la pomme de terre, de l'oignon et de la tomate. Les prix des fruits et lgumes connaissent souvent, faut-il le prciser, une flambe durant la premire semaine du mois sacr, en raison de la forte demande exprime par lesmnages.

    B. K.

    Les prix tant libres, certains dtaillants augmentent de 50%, voire de 100%, les cots des fruits et lgumes.

    Louiza/Archives Libert

    DPRCIATION DU DINAR

    Les explications dun responsable de la Banque dAlgrie

    L Autorit de rgulation de laposte et des tlcommuni-cations (ARPT) a rendupublic, mardi, via son site Web, unappel commentaires sur les mo-dalits techniques et conomiquesdtablissement et dexploitation desrseaux Wifi lextrieur des bti-ments (Outdoor).LARPT, de par cette offre, tient r-colter lavis des oprateurs sur les d-cisions qui sont prendre pourmettre en uvre les moyens sus-ceptibles daccompagner lvolu-tion du dploiement de cette tech-nologie et de ses usages dans laperspective de faire bnficier leconsommateur des potentialitsquelle recle. La prsente consul-tation publique vise donc recueillir

    lanalyse et lavis des oprateurs et lesdiffrents acteurs du march sur lesenjeux de la gnralisation de cettetechnologie, ainsi que sur les diffrentsschmas envisageables en matirede rgulation en tenant compte ducontexte de dploiement en coursdes rseaux 3G et 4G, des normes etstandards existants ou en cours de d-finition, des amnagements possiblesdu cadre juridique et rglementaireexistant, de la scurit des donnes etle respect de la vie prive, ainsi que lancessaire information du grand pu-blic sur le sujet, lit-on sur le com-muniqu de lARPT qui donne undlai jusquau 3 juin prochain pourrecevoir les avis, suggestions et tou-te autre rflexion quelles jugerontncessaires cet gard.

    Une consultation qui permet ainsi lARPT de combler visiblement unvide juridique conformmentaux dispositions du dcret excutifn 01-123 complt et modifiet des diffrents dcrets excutifs subsquents portant attributionsdes licences de tlphonie fixe et mo-bile. La fourniture des services dac-cs Internet est actuellement assurerespectivement par les oprateurs ti-tulaires de licence dans le cadre desdispositions de leurs cahiers descharges qui prcisent les technologiessous-jacentes et par les prestatairesfournisseurs de services daccs In-ternet sur la base dun cahier descharges labor par lAutorit de r-gulation qui ne prvoit pas express-ment la possibilit pour le titulaire

    dutiliser les frquences Wifi, ex-plique lARPT. Do, dailleurs, la premire pro-blmatique pose inhrente auxdispositions mme de complter leschma rglementaire en vigueurpour le dveloppement des servicesWifi, Outdoor. Un ensemble dequestions qui constituent la proc-cupation de lARPT qui voudraitaussi identifier les contraintes qui en-travent le dploiement optimal desservices Wifi, Outdoor. Il y a lieu aussi de sortir avec des pro-positions sur les solutions tech-niques et architectures de rseau mme dassurer la couverture deszones urbaines, suburbaines et en-claves, et connatre les modlesconomiques y affrents. Quels

    pourraient tre les modalits et les ni-veaux de tarification appliquer encontrepartie de lutilisation des fr-quences ncessaires au dploiementdes services Wifi Outdoor ?, de-mande lARPT la recherche, parailleurs, des solutions mettre enplace pour assurer la scurit pu-blique et la protection de lusager enmatire de confidentialit et de pro-tection des donnes prives. Mais la grande question demeurerasans nul doute sur les conditions mme dassurer la complmenta-rit et/ou coexistence entre les ser-vices utilisant le Wifi/RLAN et lesservices internet haut dbit fixe etmobile.

    NABILA SADOUN

    GNRALISATION DU WIFI OUTDOOR

    LARPT lance un appel commentaires

    L a dprciation de la monnaie nationa-le, depuis ces derniers mois, est due es-sentiellement la baisse des prix de p-trole, a indiqu, l'APS, un responsable auprsde la Banque d'Algrie. Dans la classificationdes rgimes de change des pays membres, leFonds montaire international (FMI) classe lergime de change du dinar algrien dans la ca-tgorie dite de flottement dirig. Ainsi, en Algrie, le cours du change de lamonnaie nationale vis--vis des monnaiesdes principaux partenaires commerciaux estdtermin sur le march interbancaire deschanges o interviennent les banques com-merciales et la Banque dAlgrie. La politiquede change poursuivie par la Banque dAlgriea pour objectif le maintien du taux de chan-ge effectif rel du dinar son niveau dqui-libre dtermin par les fondamentaux delconomie nationale que sont le prix du p-

    trole, le diffrentiel de l'inflation et de la pro-ductivit entre l'Algrie et ses partenairestrangers, explique la mme source.D'ailleurs, le FMI relve que la Banque d'Al-grie a russi, depuis 2003, situer le taux dechange de la monnaie nationale son niveaud'quilibre. Depuis juin 2014, le dinar s'est d-prci, accentuant ses pertes face au dollar la suite de la chute des prix du ptrole. Selonles chiffres de la Banque centrale, le taux dechange moyen du dinar par rapport au dollars'tablissait 93,24 DA la fin mars 2015contre 77,9 DA une anne auparavant. Le responsable de la Banque dAlgrie affirmequil estime qu'il est insens de parler de d-valuation du dinar du moment que le taux dechange de ce dernier est soumis au rgime flot-tant dirig. Autrement dit, le rgime flottant dirig ne peutcohabiter avec la dvaluation. Il y a confu-

    sion de concepts. Dans un rgime de change flot-tant, il s'agit de l'apprciation ou de la dpr-ciation d'une monnaie. Il ne peut tre opr unedvaluation ou une rvaluation que dans unrgime taux fixe, a-t-il expliqu. Pour ce responsable, il n'est pas dans l'intrtde l'tat de procder une dvaluation du di-nar. Une dvaluation du dinar aurait engen-dr, selon lui, une hausse des prix de produitsde premire ncessit imports, qui sont sou-tenus par l'tat, tels les crales et le lait, et doncune explosion de la facture des subven-tions. La Banque d'Algrie cherche l'quilibreentre deux objectifs contradictoires : freiner lesimportations et prserver le pouvoir d'achat descitoyens, souligne la mme source qui relvela difficult de cet arbitrage. La Banque d'Algrie doit choisir entre rdui-re les importations et appauvrir les mnages oulaisser les mnages consommer, comme ils le

    font habituellement, et tant pis pour les im-portations, note-t-il. Pour lui, la dprciationest le rsultat des conditions conomiques dupays, caractrises par une baisse drastique descours du ptrole qui est le dterminant le plusimportant dans l'tablissement de la valeur dela monnaie nationale : Lorsque le prix du p-trole chute, il faut s'attendre ce que le dinarse dprcie.En outre, explique-t-il, les banques centrales,de par le monde, recourent la dvaluation deleur monnaie dans le but de rendre leurs ex-portations moins chres et, donc, plus at-tractives. Or, l'Algrie, qui n'exporte que deshydrocarbures, n'est pas dans ce cas de figure.Pour dvaluer, il faut en tirer profit comme ce-lui d'encourager les exportations, mais nousn'exportons presque rien en dehors des hydro-carbures, prcise-t-il.

    R. E.

  • Jeudi 21 mai 2015

    8LIBERTE

    Publicit

    ANEP N 325 968 Libert du 21/05/2015 ANEP N 325 877 Libert du 21/05/2015

  • Douze ans aprs la catastrophesismique de Boumerds, quia fait plus de 2 000 victimes etde milliers de sinistrs, denombreux observateurs etex-perts admettent quaucuneleon ayant une relation directe avec la scu-rit du bti en gnral na t retenue par lespouvoirs publics. Les constructions illicites sepoursuivent une vitesse effrne. Ltat de-meure toujours impuissant pour lutter contreces constructions.Bien que les lois existent, les responsables tous les niveaux chargs de leur application ontfailli. Nos villes sont plus moches que jamais,les constructions hideuses et surtout dange-reuses continuent de pousser un peu partoutdans lindiffrence gnrale. Ni le sisme du21 mai 2003 ni la loi90-29 du 1er dcembre1990, modifie et complte, relative lam-nagement et lurbanisme, encore moins la loi08/15 fixant les rgles de mise en conformitdes constructions et leur achvement nont d-courag les gens construire illicitement et,surtout, librement, sans quils soient inqui-ts. Certains ont mme rig des villas sous deslignes lectriques de haute tension ou sur desconduites de gaz. Et tout cela au vu et au su detous les responsables.Les rares constructions dmolies ciblent le plussouvent de petites baraques et bidonvilles. Detelles oprations claires sont destines juste pourparfaire des statistiques, nous affirme un ar-chitecte exerant au ministre de lHabitat. Laloi08-15 relative la mise en conformit,cen-se apporter une solution ces construc-tions, na fait quencourager le phnomne. De

    nombreux constructeurs se sont engouffrsdans la procdure lie cetteloi pour se fai-re rgulariser mme pour les constructions di-fies aprs2008.Mme les institutions de l-tat utilisent cette formule pour rgulariserleurs constructions illgales.Pourtant la loi est claire: Il est interdit d'en-treprendre des travaux de construction sans per-mis de construire ou de les raliser au mprisdes plans graphiques ayant servi l'obtentiondu permis de construire, indique larticle76 de la loin04-05 du 14 aot 2004 modifiantet compltant la loi n90-29 du 1er dcembre1990 relative l'amnagement et l'urbanisme.Mais les ministres concerns ont vite trouv

    la parade en profitant de la nouvelle instruc-tion du ministre de lHabitat portant len4 date du 6 septembre 2012 pour rgula-riser leurs constructions illgales, y compriscelles riges aprs mai 2003.Il est rappeler

    que desmilliers de logements ont t construitsaprs le sisme sans permis de construire. Maisaussides universits, des tribunaux, des mos-ques, des hpitaux, des siges APC, des ta-blissements scolaires, des tablissements pu-blics et des centaines de blocs administra-tifs.Pis encore, des villes entires ont t b-ties sans permis de construire ni permis de lo-tir. Toutes sont considres comme desconstructions illicites. Et dire que des lois dra-coniennes ont t promulgues au lende-main du sisme du 21 mai 2003. Des lois res-tes lettre morte.Et ce sont les institutions de ltat qui donnentle mauvais exemple, dabord,en ne respectantpas, elles-mmes,les lois de la Rpublique et, en-suite, enaffichant un laxisme effrayant vis--vis des constructions illicites difies par des in-dividus,affirme un architecte.Le ministre delHabitat et le ministre de lIntrieur, visi-blement dpasss par la cadence de cesconstructions, ne disposent pas de statis-tiques fiables et relles.Impossible de dispo-ser de chiffres exacts quand le travail sur le ter-rain ne se fait pas srieusement et rgulire-ment, ajoute notre interlocuteur.

    M. T.

    Jeudi 21 mai 2015

    9LIBERTE

    Lactualit en question

    DOUZEANS APRS LE SISME DU 21 MAI 2003

    Les leons nont pas tretenues

    Ni le sisme du 21 mai 2003 ni la loi90-29 du 1er dcembre 1990 modifie et complte, encore moins la loi08/15 nont dcourag les gens de construire illicitement et, surtout, librement, sans quils soient inquits.

    HAMMAM-MELOUANE (BLIDA)

    Secousse tellurique de 3,7 degrs Une secousse tellurique de magnitude 3,7 degrs sur l'chelle ouverte de Richter a tenregistre hier, 9h36, Hammam Melouane, dans la wilaya de Blida, a indiqu le Centrede recherche en astronomie, astrophysique et gophysique (Craag) dans un communiqu.L'picentre de cette secousse a t localis 4 km au nord-ouest de Hammam-Melouane, aprcis la mme source.

    Loui

    za/A

    rchi

    ves

    Libe

    rt

    Le sisme de Boumerds du 21 mai 2003, dune magnitude de 6,8, a fait plus de 2 000 victimes.

    RACCORDEMENT AU GAZ NATUREL BJAA

    Les ordres de service remis 55 entreprisesLa Socit de distribution de llectricit et du gaz (SDE)de Bjaa vient de procder la dlivrance des ordres deservices (ODS) aux 55 entreprises en charge de la rali-sation de la troisime tranche du plan quinquennal 2010-2014pour le raccordement au gaz naturel de 34 communes de la wi-laya. Les ODS ont t remis lors dune crmonie, organise parla SDE cet effet, avant-hier lhtel Cristal 2.Dune enveloppe financire de 723 milliards de centimes, ce pro-gramme sera ralis dans un dlai de 3 ans. Le rseau total r-parti en 27 lots est confi en nombre prcis de lots aux entre-prises retenues pour la ralisation du projet. Selon le directeur

    de la SDE de Bjaa, de 85 000 foyers raccords actuellement,la wilaya passera 220000 foyers raccords dici la fin du pro-gramme. Lors de cette crmonie laquelle ont pris part le walide Bjaa, les responsables des communes concernes et des re-prsentants des associations de quartier, le directeur de la SDEa tenu souligner limportance de ce programme qui, selon lui,sera une bouffe doxygne pour la wilaya.Il prcisera qu la fin du programme, Bjaa disposera de5 000 km de rseau. Le wali de Bjaa a, pour sa part, exhortles responsables des localits concernes par ces projets de mettrefin aux oppositions, qui freinent les projets de gaz de se concr-

    tiser. Un appel a t lanc galement aux entreprises en char-ge du programme pour le respect des dlais de ralisation. noter quavec un taux de pntration actuel de 40%, la wi-laya de Bjaa reste la trane en matire de raccordement augaz naturel.Avec ce nouveau programme, lobjectif atteindre est le tauxde pntration de 85%, selon les responsables du secteur. Maisun objectif conditionn, cependant, par la leve des contrainteset des oppositions au passage du rseau lesquelles privent desmilliers de foyers du prcieux combustible.

    H. KABIR

    INSTANCE DE DFENSE DES DROITS DES RAPPELS

    Vers une grve de la faimdes principaux dlgus

    Les principaux dlgus des rappels du ser-vice national entre 1995 et 1999 (MOB),ont affirm hier, dans un communiqu,quils entameront une grve de la faim, le 24 maiprochain Alger, qui sera suivie, le 27 mai, dunsit-in de tous les rappels Alger. La dcisiona t prise, ont-ils soulign, aprs une runionextraordinaire des rappels qui sest droule sa-medi dernier Bjaa et laquelle avaient par-ticip 24 wilayas. la veille du 27 mai, date du20e anniversaire de la mobilisation dcrtepar le prsident Liamine Zeroual par un dcretprsidentiel 95-146 du 27 mai 1995 portant rap-pel partiel des rservistes, lespoir nourri devoir enfin la plateforme de revendications en-tirement satisfaite est contrari par ces mesuresqui ont choqu plus dun. Il est aussi regrettable

    de constater que les pouvoirs publics persistentdans leur tergiversation en tranant dans letemps, au lieu de rpondre clairement en invi-tant lensemble des dlgus de wilaya une ren-contre officielle o tous les points seront dbat-tus sans dtour, lit-on dans le communiqu delinstance de dfense des droits des rappels,mise en place aprs leur dernire runion B-jaa. travers le mme document, ces mobili-ss durant la dcennie noire, ont soulign : Mis part le MDN, aucune autre autorit na accorddimportance cette catgorie qui a frapp toutes les portes sans trouver dcho favorable.Lexigence dune reconnaissance officielle, qui de-meure le point primordial de la plateforme, estvacue chaque fois quelle est pose.

    K. TIGHILT

    AFFAIRE EL-WAD ESSADEK-TAHKOUT

    20 ans de prisonet 20 milliards damende

    pour Salah MoulayLe propritaire de la socit El-Wad Essadek, Salah Moulay, a t condamn, hier, parle tribunal correctionnel de Sour El-Ghozlane, par contumace, 20 ans de prison fer-me et 20 milliards de centimes damende verser Tahkout. Deux autres personnes,Amara Azzedine et Ziani Farid, prsents laudience, ont cop de 3 ans de prison fermeet 4,5 milliards de centimes damende. Cette affaire remonte au dbut de lanne 2014, lorsquela socit El-Wad Essadek avait acquis des vhicules de la socit Tahkout avec facilitde paiement et par lots de vhicules. El-Wad Essadek nayant pas honor ses engagements,Tahkout a tent de reprendre ses vhicules. Il a t pris en otage et squestr pendant quelquesheures par les associs de Salah Moulay et ses travailleurs. Libr aprs ngociations, Tah-kout dpose plainte auprs du procureur prs le tribunal de Sour El-Ghozlane. Aprs en-qute, neuf personnes ont t interpelles. Six parmi les personnes arrtes ont t acquitteshier par le tribunal. Il est rappeler que Moulay Salah est en fuite depuis plus dune an-ne et que pas moins de trois mandats darrt ont t lancs contre lui. Des centaines declients nont toujours pas pu rcuprer leur argent ce jour. Selon nos sources, les dettesdEl-Wad Essadek seraient slveraient prs de 600 milliards de centimes.

    A. DEBBACHE

  • Jeudi 21 mai 2015

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    ANEP N325 562 Libert du 21/05/2015

    ANEP N326 215 Libert du 21/05/2015 ANEP N326 190 Libert du 21/05/2015

  • En 2005, le Groupe intergouver-nemental d'experts sur l'volu-tion du climat (GIEC) concluaitdans un rapport (Pigeage etstockage de CO2-Groupe de tra-vail III du GIEC) que 30 40%des missions de CO2 de l'industrie pour-raient tre en quelques dcennies dtour-nes au lieu daller grossir le volume desGES de l'atmosphre. Lide est simple et

    parat sduisante. Ilsagit de capter le CO2mis par les cheminesdes installations indus-

    trielles (centrales lectriques combustiblefossile, cimenteries, aciries) qui sont res-ponsables du tiers des missions pourlacheminer via des gazoducs ou des bateauxvers des sites de stockage sous terre ou dansles fonds marins. Se posent alors les interro-gations sur la disponibilit de sites, les cotset les risques de ces technologies de captageet de stockage quand le passage la phaseindustrielle sera envisag.

    Le captage est nergivore et coteuxLes donnes disponibles indiquent que dansune centrale de production dlectricit,lopration de captage du carbone, elle-mme, ncessite en moyenne 22% de la pro-duction totale de linstallation. Cela a deuxconsquences immdiates, le cot financieret lobligation de construire plus de centralespour compenser la perte dnergie utilisepour piger les fumes. Le dpartementamricain de lnergie a estim dans unetude que dans ce cas la hausse des prixserait de 21 91%, l'Agence franaise delenvironnement et de matrise de lnergie(Ademe) voque des cots levs et des pers-pectives de baisse incertaines. LUnioneuropenne a, quant elle, lanc au mois demars 2013 une communication consultativesur l'avenir du captage et du stockage du car-bone en Europe. Elle table sur lhorizon2035 pour que le CSC commence contri-buer dans une plus large mesure la rduc-tion des missions de CO2 des installationsindustrielles de lUE.

    Le risque de fuites est relUne autre tude de lInstitut national fran-ais de lenvironnement industriel et desrisques (Ineris) publie le 30 mai 2013indique que sur 80 sites de stockage de CO2ou assimils, des fuites ou des accidents mca-niques (surrections, effondrements) ont trelevs. Linstitut note que la plupart desaccidents (prs dun cas sur deux) sont desfuites ou des ruptions massives. Dans cemme rapport, on dcouvre un cas de sur-rection de terrain sur le site In Salah (Algrie)et des cas deffondrements sur les exploita-tions dhydrocarbures de Haoud Berkaoui(Algrie) et de Wink Sink au Texas ainsiquune explosion souterraine en Chine. ct des risques sismiques, le rapport met enavant les insuffisances dans la conception, laprvision dans le comportement des sols, lamaintenance et le suivi, en clair la non-maturit de cette pratique. La demande de laCommission europenne ses paysmembres de mettre en uvre des projetsCSC en 2015 semble compromise. YannickJadot, dput europen EELV, estime que

    les systmes de CSC en exprimentationdans les pays de l'Union ne sont pas encoreparvenus matriser les risques lis au stoc-kage du CO2, gaz corrosif et toxique.

    Energies propres et efficacit nergtique Loptimisme des dirigeants algriens du sec-teur de lnergie parat difficilement soute-nable. M. Hached, conseiller au ministre delnergie, prdisait, en avril 2013, que lesnergies fossiles dans le monde et en Algrieseront toujours dominantes pour les 50 pro-chaines annes et que les industries CSCcontribueront significativement dpolluerlatmosphre, ceci est loin de reflter ltatdes lieux. Parier sur lutilisation massive destechnologies CSC dans le court et le moyentermes est pour le moins risqu. De plus, ladpendance technologique de lAlgrie nepermet pas de matriser les dlais et lesrythmes. LUnion europenne nespre pasune utilisation industrielle avant 2035. Dans la perspective que la confrence deParis sur le climat prvue en fin danneentrine un accord contraignant sur la limi-tation des missions de GES, prendre optionsur le tout fossile relve au minimum de lasous-estimation des risques que lon faitprendre au pays. Car dans ce cas, les payssous-dvelopps seront astreints descontraintes qui doivent tre mesurables etvrifiables. Classe en risque extrme,lAfrique du Nord a besoin dun tel accord.Les spcialistes estiment, dans leur grandemajorit, quil existe des sources de rduc-tion de CO2 notre porte et qui sont bienplus conomiques que des techniques cura-tives, au stade quasi exprimental et quincessiteront une bonne matrise. Les ner-gies renouvelables disponibles chez nous,l'isolation des btiments, la rduction desmissions automobiles, de l'clairage et del'air conditionn sont des sources prenneset qui peuvent structurer plusieurs secteursde lactivit conomique. Certes dans lobjectif de limiter llvationde la temprature une moyenne de 2degrs la fin du sicle, toutes les solutionsdoivent tre mises en uvre. Pourtant notrepays nest ni historiquement responsabledes missions passes ni dans le prsent etlavenir immdiat (la part de lindustrie dansnotre PIB est malheureusement tombe 5%). Pour les spcialistes loption est dans ladiversification de notre mix nergtiquepour la scurit du pays et une graduellematrise des technologies propres. dfaut,on risque de creuser un autre retard dans cessecteurs innovants et dacclrer lpuise-ment de nos ressources naturelles pourencore une fois financer... des importationsde biens de consommation et services.

    Le site de stockage de carbone dIn Salah:un non-sens commercial Il a t mis en service dans le cadre d'unjoint-venture BP, Sonatrach et StatoilHydro.Le gaz naturel dans les champs contient jus-qu' 10% de CO2 et doit tre rduit 0,3%avant dtre commercialis, ce qui gnre laproduction d'environ 1 million de tonnes deCO2/an. L'injection de CO2 a dbut enaot 2004. Le champ de gaz renferme envi-ron 160 milliards de mtres cubes et a unedure d'exploitation estime de 20 ans.

    L'objectif est de squestrer un total de 17millions de tonnes de CO2.Le projet dIn Salah est considr commel'un des projets pionniers dans le mondepour un retour dexprience dans la sur-veillance du CO2 gologiquement stock. ce titre, il devrait aider llaboration deprotocoles de surveillance et de vrificationen ce qui concerne le stockage du CO2 dansle sous-sol. Il faut savoir que la surveillancerevt une grande importance dans la strat-gie globale de gestion des risques poss parle stockage gologique. Car comme le rap-pelle le rapport sur cette question du Groupeintergouvernemental pour lvaluation duclimat (GIEC), il nexiste pas encore deprocdures ou de protocoles normaliss,ceux-ci devraient tre labors au fur et mesure du perfectionnement de la technolo-gie, en fonction des dangers prsents et desrglements locaux. Selon l'Institut de Massachusetts ddi auxtudes sur les technologies CSC, les opra-tions de stockage ont t suspendues en2011 sur le site dIn Salah, aprs le recueil dedonnes proccupantes sur l'intgrit dun

    joint du dispositif de stockage. Sur un autreplan, le cot du stockage dans des forma-tions salines et dans des gisements de ptro-le et de gaz naturel puiss (comme InSalah) peut atteindre 8 dollars/tCO2 injec-te, quoi il faut ajouter 0,1 0,3dollar/tCO2 pour la surveillance du site.Dans le cas de la capture de CO2 dans desinstallations industrielles les cots sontdmultiplis. Il nexiste pas de mcanismepermettant de montiser la rduction desmissions de CO2 laide de la technologieCSC. Il faut savoir que le site de dmonstra-tion dIn Salah est entrepris sur une baseunilatrale lAlgrie nayant pas sollicitdes financements internationaux qui sonttout fait possibles. Un spcialiste dudomaine indique : Pour une entreprise ven-dant un produit de base (par exemple lectri-cit, nergie, ptrole, gaz, produits raffins,ciment ou acier), entreprendre une CSC surune base unilatrale est un non-sens com-mercial. Tant que le CO2 stock n'aura aucu-ne valeur commerciale, il y a peu de chancesque ceci change.

    R. S.

    LES PROCDS SONT NERGIVORES ET COTEUX

    Captage et stockage du carbone: un pari risqu

    UTILISATION MASSIVE DES ANTIBIOTIQUES DANS LLEVAGE

    Une ptition internationale est lance Pour produire plus de viande, plus vite et moins cher, les animaux sont soumis unevritable agression par les antibiotiques. Rsultat : cela provoque lapparition de super-bactries trs rsistantes mais aussi parfois mortelles pour lhomme. Linjection rguliredantibiotiques faible dose provoque lapparition de ces super-bactries.LOrganisation mondiale de la sant (OMS) a mis une mise en garde contre cettesurutilisation. Selon lorganisation,la rsistance grandissante des bactries pourrait rendreles antibiotiques inefficacescontre des maladies contagieuses telle que la tuberculose ou lapneumonie. Plusieurs thrapies se basent sur ladministration dantibiotiques, lOMS ajouteque 10 millions de victimes supplmentaires sont craindred'ici 2050, si nous ne sauvonspas les antibiotiques. Pourtant, le Danemark, la Sude, la Norvge et les Pays-Bas ontdmontr quil tait possible dutiliser moins dantibiotiques dans llevage. Nousreviendrons dans un prochain numro sur lampleur du phnomne chez nous et dans lemonde, en particulier dans la filire de llevage du poulet de chair.

    Les fontaines publiques contre la prolifration desbouteilles en plastique Au Royaume-Uni, 13 milliards de bouteilles en plastique sont vendues chaque anne, etseulement 3 milliards sont recycles. Des dcisions sont prises pour rtablir les fontainespubliques, construites et dissmines dans les parcs et les centre municipaux ds les annes1800, grce en particulier des dons de philanthropes. Des groupes communautaires, telsque Warley Woods Community Trust, prs de Birmingham, qui gre un parc de 40 ha,sactivent la restauration de toutes les fontaines de jadis avec le slogan: La renaissance del'eau libre pour collecter les fonds ncessaires.

    Jeudi 21 mai 2015 11LIBERTE Environnement

    D. R

    .

    EN BREF

    Lnergie est majoritairement produite partir deressources fossiles, le charbon, le ptrole et le gaz.

    Elles sont trs gnratrices dmissions de gazcarbonique (CO2). Pour parer un probable

    emballement du climat de la plante, les rductions la source des missions de gaz effet de serre (GES)

    ne suffisent pas. En plus de la promotion des nergiesrenouvelables, de lutilisation du nuclaire et de lapromotion de lefficacit nergtique (btiments,

    lectromnager), des technologies dites curativesou de transition pour complter le dispositif sont

    envisages, voire dveloppes.

    Par : RABAHSAD

  • Jeudi 21 mai 2015

    12LIBERTE

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    F.1290

    HOCINESuite au dcs de

    AT ABDELLAH HOCINEsurvenu le lundi

    5/05/2015,sa petite famille, qui agrandi avec une autregnration, remercietous ceux qui lont connu davoir une

    prire pour lui. Que le Bon Dieu Tout-Puissant taccepteen Son Vaste Paradis et apaise ton me.Louange Dieu Seul et le Plus Grand.

    A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.

    HAMMOUEn ce 23e anniversaire

    de la disparition, le 14/05/1992, de notrecher pre et grand-pre AT ABDELLAH HAMMOU

    que Dieu le bnisse et qui nous pensons

    continuellement commesil tait toujours parmi nous, dans nos curset nos penses, nous, sa famille, demandons tous ceux qui lont ctoy davoir une pieuse

    pense pour lui.Ta grande famille ne cesse de prier pour toi. QuAllah te pardonne et te prserve

    de tout chtiment pour qu la fin Il taccepteen Son Vaste Paradis.

    Nos chers Hocine et Hamou, reposez en paix et quAllah veille sur vous et vous garde tout prs de Lui, avec Ses meilleurs croyants. Quand nous sommes ensemble nous restons

    tous attentifs aux prires que nous faisons pour vous, esprant quelles seront exauces. Que Dieu apaise votre me.

    F.1288

  • F.1201

    F.1200

    Jeudi 21 mai 2015

    13LIBERTE

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  • ELLE A CHANT DES MORCEAUX DE TAOS AMROUCHE,MATOUB, AT MENGUELLET, DJAMEL ALLAM

    La Finlandaise Stina revisite le rpertoire

    musical kabyle AlgerLa chanteuse et pianiste finlandaise Stina a revisit,

    mardi soir Alger, le rpertoire musical kabyle en inter-prtant parfaitement des chansons de grands noms de

    la chanson kabyle devant un public enchant.

    Le concert, anim l'auditoriumde la Radio algrienne dans lecadre du 16e Festival europenen Algrie, a drain un publicnombreux venu apprcier Sti-na qui les a gratifis de clbreschansons, accompagnes de danses ty-piques de la Kabylie. Vtue d'une robe tra-ditionnelle kabyle, la chanteuse, par sa voixd'opra, rappelle beaucoup la cantatrice etcrivaine Taos Amrouche, connue pour sesichewwiqen, chants potiques tradition-nels kabyles, qu'elle a russi adapter auchant d'opra. Accompagne par un grou-pe de musiciens compos dAkli Remili etChilla Hafid (guitaristes), Betbtoub Mo-hand (bassiste), Maouche Samir et Mer-mouri Ahmed (percussionnistes), Stina ainterprt des titres d'illustres chanteursd'expression amazighe, tels que Djamal Al-lam, Idir, At Menguellet ou encore lematre du chabi El-Hadj M'hamed El-Anka dont le rpertoire comporte deschansons en kabyle. Elle a interprt,entres autres, Mara dyughal (quand il re-viendra) et Tella (elle existe) de Djamal Al-lam, Amedyaz (pote) d'At Menguellet,Aya lxir inu ( mon grand bonheur) d'Idir,et Izriw yeghleb lehmali (mes larmes af-

    fluent plus qu'un torrent) d'El-Hadj M'ha-med El-Anka, reprise par le chantre duchabi en langue amazighe et de la chan-son engage, le dfunt Matoub Louns.L'artiste n'a pas manqu de prsenter aupublic des chansons en finnois dont Va-liaikainen (temporaire) et Malja, qui ontpour thmes la nostalgie, la douleur et ladception. Approche par la presse, Stina,visiblement mue par la forte adhsion dupublic, a affirm son attachement la mu-sique kabyle qui la beaucoup impression-ne, a-t-elle confi. Tout avait commen-c au hasard quand j'avais entendu, Hel-sinki, des Kabyles chanter, a-t-elle expliqu,ajoutant que c'est ainsi qu'elle a dcouvertet commenc apprcier la chanson kabyled'une manire gnrale, et particulirementles chants de Taos Amrouche. Ne Hel-sinki, capitale et plus grande ville de la Fin-lande, dans une famille de musiciens, Sti-na joue au piano et la clarinette. Depuisson plus jeune ge, elle est passe par di-vers styles de musique, comme l'opra, lecontemporain populaire finlandais etmme le rock. Elle se produira demain soirau Thtre rgional de Bjaa (TRB) dansle cadre du 16e Festival europen en Al-grie qui se poursuit jusqu'au 25 mai.

    Jeudi 21 mai 201514 LIBERTECulture

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    SOUFFLESSOUFFLESSOUFFLESAMIN ZAOUICRIVAIN

    Lettre du doyen des crivains algriens de langue franaise

    En guise de lecture-commen-taire de ma chroniqueSouffles intitule: Quand lalangue franaise salgrianise, jevous livre, ici, in extenso la lettre quima t adresse par lcrivainKaddour Mhamsadji, lenfant deSour el Ghozlane. Il est le doyen descrivains algriens de langue fran-aise. Un intellectuel de grand hu-manisme, passionn du livre, frude la culture populaire et de la Cas-bah, toujours laborieux et dyna-mique dans la vie culturelle etjournalistique. Kaddour MHam-sadji est le dernier dune brochet-te unique de plumesingales:Mohamed Dib, Kateb Yacine, Mou-loud Mammeri, Malek Haddad,Jean Snac, Mouloud Feraoun, JeanAmrouche, Assia Djebar Kad-dour Mhamsadji. Plus de soixan-te ans dcriture, il est lauteurdune cinquantaine de titres (ro-mans, thtres, essais, scnarios..).Il fut membre fondateur de la pre-mire Union des crivains Alg-riens (28 Octobre 1963) dont Mou-loud Mammeri a t lu Prsi-dent, Jean Snac, le secrtaire g-nral, et lui-mme le secrtairegnral adjoint. Du haut de son en-fance potique ternelle, KaddourMhamsadji continue lcriture,la lecture et lamour de lAlgrie. Etvoici sa lettre: Bonjour, mon trscher Amin, loyal ami en littra-ture algrienne, je te laisse imagi-ner combien, du fond de la solitu-de que m'infligent des problmesde sant, je tiens ajouter foi tesjustes rflexions exprimes sous lethme gnral "Quand la langue

    franaise s'algrianise !" et pu-blies dans ta chronique hebdo-madaire "... Souffles"(inLIBERTdu07.05.2015). Tu sais combien est,pour moi, sacr Le Livre Algrien etses auteurs et aussi que j'essaie in-lassablement d'uvrer pour le fai-re connatre chez nous et ailleurs,depuis maintenant prs de soixan-te ans, depuisLa Dvoile(dramecrit en 1951 [javais 18 ans], publien France, en 1959 avec une prfaced'Emmanuel Robls et un juge-ment d'Albert Camus, rdit, aug-ment d'une postface de Jean Pe-legri, en 2012, en Algrie). Jai teconfier, ici, ma pense bien triste ence moment, mais aussi bien pleinedesprance ttue. Le livre, commetoute uvre artistique, commegnralement tout acte culturel,reste le symbole, la rfrence es-sentielle de la vie d'un peuple etpour l'esprit des hommes. Et c'estparticulirement trs vrai en ce quiconcerne la vie du peuple algrien,lui, toujours gnreux, toujourspaisible, toujours hardi quand la n-cessit l'exige, lui, longtempsconfront de multiples fortunesde l'Histoire. Aussi, est-il importantde veiller la qualit du Livre Al-grien et de tout livre qui prtendillustrer l'Algrie de tous les temps.Nous savons tous qu'il n'est rien depire qu'un ignorant vaniteux pla-c la gestion du livre algrien etdonc qui engage lavenir de notrelittrature nationale, dj, hlas, la-mentablement malmene depuisquelque temps. Faut-il mentionnercombien de grands noms de notrelittrature ont t ngligs, ignors,

    jalouss, victimes du copinage,rinsrs, de nouveau oublis, ef-facs de la Mmoire Nationale,alors quils ont fait la fiert des Al-griens cultivs de conscience?Pourquoi? Comment? Parce quequoi? Or lhumanisme de lcri-vain, la fraternit de lcrivain,lamour de sa patrie, limmensechantier culturel que constituelAlgrie est toujours intact, ou-vert et rclame toujours des bras etdes cerveaux et des plumes intel-ligentes et expressives! Cepen-dant, il me plat, cher ami, de re-connatre que, tout comme on leconstate chez quelques-uns de nosintellectuels, tes activits dcrivain,de professeur duniversit et deconfrencier, ainsi que tes inter-ventions hebdomadaires dans lejournal Libert, me font penser autant de tuteurs fichs verti-calement aux pieds des arbres simal forms. Vous essayez de les re-dresser ou les soutenir et par ain-si leur assurer un bon dveloppe-ment qui donnera bientt desfruits abondants et varis et, sijose dire, intelligents. Il sagitpour nous tous, humblement, pa-tiemment, chacun dans son do-maine, dduquer et dinstruireCela vaut pour tout Algrien quipense et qui produit. Merci de tou-te ma raison et de tout mon curde ce que tu consacres d'intelli-gence, de passion artistique et deremise l'endroit du fait littrairenational algrien. bientt, frreAmin...mne ! (Kaddour Mham-sadji). A. Z.

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    AF

  • La 18e opration de relogement

    entame tout au long de la jour-ne de mardi a t marque par larcupration des caves dim-meubles et lvacuation des ter-rasses au niveau de Bab Ezzouar,

    dAlger-Centre, de Sidi Mhamed et dEl-Madania. Le plus grand nombre de ces par-ties communes libres par des familles aprsleur recasement dans de nouvelles cits estsitu dans la circonscription administrativede Sidi Mhamed. Ce qui permettra aux ta-blissements de gestion de patrimoine immo-bilier de relancer la fonction de concierge quia disparu de nos cits. Lopportunit est dau-tant judicieuse de lancer galement desactions dembellissement des terrasses dim-meubles de la capitale. Il ne sagit pas de reca-ser uniquement, mais de librer et de rcup-rer des espaces squatts pendant de longuesannes et dont la capitale a toujours exprimun besoin pour se rehausser au niveau desvilles mditerranennes. En effet, pas moinsde 607 familles dont la majorit a squatt descaves et des terrasses ont t reloges dans denouvelles cits rcemment rceptionnes etdotes de tous les quipements ncessaires.Cette nouvelle opration supervise par lewali dAlger, Abdelkader Zoukh, a concernau total 2300 familles recenses dans 52 sitesprcaires travers 34 communes. la faveurde ces nouvelles attributions de logement, lesservices de la wilaya dAlger ont relog 20 373familles depuis juin 2014. Parmi les famillesbnficiaires de la 18e opration figurentcelles qui occupaient des taudis ou celles quitaient parques dans des bidonvilles ouencore celles qui ont squatt des locauxdquipements publics. Il est question ausside celles qui habitaient des immeubles mena-ant ruine (IMR). Ce qui a permis donc delibrer des biens communaux ou des locauxdes tablissements publics. Dans le mmeordre dides, le wali a affirm quune super-ficie de 2,6 ha a t libre et devra abriter lavenir de grands projets publics. Le coupdenvoi de la 18e opration de recasement a

    t donn par le wali dAlger au 66, rue Larbi-Ben-Mhidi o une famille se trouvait par-que depuis des annes dans une cave. Lechef de lexcutif a marqu une halte pourconstater ltat de cette grotte dlabre quirespire lhumidit. La famille bnficiaire at affecte dans une nouvelle habitation lacit 1040-Logements Doura. La dlgationa visit la place du 1er-Mai une terrasse auHLM du 2e Groupe o taient entasses cinqfamilles. Le wali et son staff ont t accueillissur fond de fte. La zorna tait au rendez-vous et des youyous fusaient des terrasses. Lesbnficiaires saffairaient ranger leursmeubles et leurs autres effets dans descamions rquisitionns ce


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