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ORCHESTRE NATIONAL DE LYON DIRECTION : Jun MÄRKL Direction du concert du 14 avril 2011 : Antoine MARGUIER DOSSIER PEDAGOGIQUE CONCERT SCOLAIRE Jeudi 14 avril à 14h30 – Théâtre du Vellein CONTACTS Joëlle GONZALEZ, [email protected] Pascale DANON-HAMELIN, 04.74.96.78.96, [email protected] Dossier réalisé par Joëlle GONZALEZ, conseillère pédagogique en éducation musicale, Bourgoin-Jallieu et Sarah BOUVET, médiatrice culturelle jeune public, Théâtre du Vellein

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ORCHESTRE NATIONAL DE LYON DIRECTION : Jun MÄRKL

Direction du concert du 14 avril 2011 : Antoine MARGUIER

DOSSIER PEDAGOGIQUE

CONCERT SCOLAIRE Jeudi 14 avril à 14h30 – Théâtre du Vellein

CONTACTS Joëlle GONZALEZ, [email protected]

Pascale DANON-HAMELIN, 04.74.96.78.96, [email protected]

Dossier réalisé par

Joëlle GONZALEZ, conseillère pédagogique en éducation musicale, Bourgoin-Jallieu et Sarah BOUVET, médiatrice culturelle jeune public, Théâtre du Vellein

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1. PRESENTATION DE L’ORCHESTRE NATIONAL DE LYON DIRECTION MUSICALE: JUN MÄRKL

www.auditoriumlyon.com/onl_info/onl.htm Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’Orchestre national de Lyon s’enorgueillit d’un passé prestigieux auquel ont contribué notamment André Cluytens, Charles Munch, Paul Paray et Pierre Monteux. En 1969, à l’initiative de la municipalité de Lyon et dans le cadre de la fondation des orchestres régionaux par Marcel Landowski, il devient un orchestre permanent de 102 musiciens, sous le nom d’Orchestre philharmonique Rhône-Alpes, avec comme premier directeur musical Louis Frémaux (1969-1971).

Dès lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui le dote en 1975 d’une salle de concert, l’Auditorium de Lyon ; cette salle, l’une des plus vastes de France avec ses 2000 places, jouit depuis sa rénovation totale d’une acoustique remarquable. Depuis la création de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon en 1983, l’Orchestre se consacre, sous la nouvelle appellation d’Orchestre national de Lyon, au répertoire symphonique. Succédant à Louis Frémaux en 1971, Serge Baudo reste à la tête de l’Orchestre jusqu’en 1986 et en fait une phalange reconnue bien au-delà de sa région d’origine. Sous l’impulsion d’Emmanuel Krivine, directeur musical de 1987 à 2000, l’ONL connaît une progression artistique saluée par la critique internationale. De septembre 2000 à juin 2004, David Robertson est directeur musical de l’ONL et directeur artistique de l’Auditorium. Son arrivée confirme le rang atteint par l’Orchestre et le renforce, grâce à une politique de répertoire pertinente et ouverte à tous les styles. Jun Märkl lui a succédé en septembre 2005 au poste de directeur musical de l’Orchestre national de Lyon.

L’ONL développe une activité intense hors de Lyon. Après trois tournées au Japon dans les années 1990, sous la direction d’Emmanuel Krivine, l’ONL y est retourné en novembre 2007 avec Jun Märkl, pour neufs concerts dont deux à Tokyo. L’orchestre a joué à plusieurs reprises aux États-Unis, notamment pour deux concerts au Carnegie Hall, en 2003, sous la baguette de David Robertson. Il est invité régulièrement aux BBC Proms de Londres (où il jouera de nouveau en juillet 2009), aux Chorégies d’Orange et à la Cité de la musique à Paris. Il s’est produit en 2008 à Munich, Cologne, Lucerne et Amsterdam. Depuis la réouverture de la salle Pleyel (Paris), l’orchestre y donne un concert chaque saison. L’Orchestre a collaboré avec de nombreux interprètes renommés, comme Martha Argerich, Jessye Norman, Kristian Zimerman, Radu Lupu, Yo-Yo Ma, Vadim Repin, Maxim Vengerov, Evgeni Kissin, Pierre-Laurent Aimard, Gil Shaham, Jean-Yves Thibaudet et Tabea Zimmermann. Il a accueilli de grands compositeurs, tels Luciano Berio ou Krzysztof Penderecki, venus faire travailler leurs oeuvres et les diriger. Il a également fait découvrir en première audition mondiale, européenne ou française les pièces des plus grands créateurs de notre temps tels Pierre Boulez, Steve Reich ou plus récemment Marc-André Dalbavie et Thierry Escaich, compositeur en résidence de l’orchestre depuis septembre 2007.

La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste discographie sous la baguette de Serge Baudo, Emmanuel Krivine et David Robertson notamment, qui unissent par ailleurs leur talent dans le coffret paru, en 2005, à l’occasion du centenaire de l’orchestre. L’arrivée de Jun Märkl à la tête de l’ONL a donné une nouvelle impulsion à cette politique discographique, avec de nombreux projets chez Altus et Naxos. Le premier volume de l’intégrale Debussy (Naxos), paru au printemps 2008, a été distingué comme «CD du mois» par la revue anglaise Classic FM Magazine. Le second volume, autour des Nocturnes, est paru en novembre 2008, et les volumes 3, 4 et 5 ont été enregistrés au cours de la saison 2008-09 et devraient paraître dans l’année à venir. À l’image de leurs cités respectives, qui entretiennent depuis de nombreuses années des relations suivies dans le cadre de jumelages, l’ONL, le City of Birmingham Symphony Orchestra et le Radio-Sinfonie-Orchester de Francfort ont décidé de se rapprocher pour mettre en place un jumelage musical. Effectif depuis l’automne 2004, ce projet monte en puissance d’année en année, et accueille désormais l’Orchestre symphonique de la Radio finlandaise et l’Orchestre symphonique national de la Radio polonaise (Katowice). Il s’inscrit dans l’Euro-région en reliant non pas des capitales mais des villes de très grande dimension qui revendiquent un dynamisme économique et culturel exceptionnel.

Établissement de la Ville de Lyon, l’Orchestre national de Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et par la Région Rhône-Alpes - Mai 2009

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2. JUN MÄRKL - DIRECTEUR MUSICAL DE L’ONL

Chef parmi les plus en vue de sa génération, Jun Märkl fait une carrière intense de chef symphonique et lyrique. Né à Munich en février 1959 dans une famille de musiciens, il a étudié le piano, le violon et la direction d’orchestre à Hanovre, avant de se perfectionner auprès de Sergiu Celibidache à Munich et Gustav Meier à l’université du Michigan. Vainqueur en 1986 du concours de direction d’orchestre du Conseil musical allemand, il a reçu l’année suivante une bourse du Boston Symphony Orchestra pour travailler avec Leonard Bernstein et Seiji Ozawa à l’académie de Tanglewood. Après des postes à Lucerne, Berne et Darmstadt, il a été directeur musical du Saarländisches Staatstheater à Sarrebruck (1991-1994), puis directeur musical et artistique du Staatstheater de Mannheim (1994-2000). Il a pris en septembre 2005 ses fonctions de directeur musical de l’Orchestre national de Lyon. Dans son pays natal, Jun Märkl a dirigé l’Orchestre d’État de Bavière, l’Orchestre philharmonique de Munich, la Staatskapelle et le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, ainsi que les orchestres symphoniques de Bamberg, du WDR (Cologne) et du NDR (Hambourg). En France, il s’est produit à la tête de l’Orchestre de Paris et de l’Orchestre philharmonique de Radio France. Il est invité en outre par l’Orchestre de la Radio danoise, les Orchestres philharmoniques d’Helsinki, Rotterdam et des Pays-Bas et par le City of Birmingham Symphony Orchestra.

Jun Märkl a fait ses débuts américains en 1998 avec le Dallas Symphony. Depuis lors, il est invité et réinvité par de grands orchestres d’Amérique du Nord comme ceux de Boston, Chicago, Philadelphie, St. Louis, Dallas, Baltimore, Atlanta, Seattle, Montréal, Toronto et du Minnesota. Jun Märkl entretient des liens étroits avec le Japon, le pays d’origine de sa mère. Chaque année, il dirige plusieurs fois l’Orchestre symphonique du NHK, à Tokyo. De 2001 à 2004, il a dirigé la première intégrale japonaise de la Tétralogie de Wagner au Nouveau Théâtre national de Tokyo. Il apparaît régulièrement au Pacific Music Festival et à la tête de l’Orchestre de chambre de Mito. Depuis son premier succès en décembre 1993 dans Tosca, Jun Märkl est devenu l’un des chefs favoris de la Staatsoper de Vienne. En 1996, il a fait ses débuts à Covent Garden dans Le Crépuscule des dieux. Deux ans plus tard, il a dirigé Le Trouvère au Metropolitan Opera de New York, où il a été réinvité la saison suivante dans La traviata. Chef permanent de la Staatsoper de Bavière (Munich) pendant plusieurs années, il a tissé des liens privilégiés avec la Semperoper de Dresde, la Staatsoper et la Deutsche Oper de Berlin. En 2005, il devient directeur musical de l'Orchestre national de Lyon. En septembre 2007, il devient chef principal de l'orchestre de la MDR de Leipzig. En complément de ses activités lyonnaises, Jun Märkl est, depuis la saison 2007-2008, chef principal et directeur artistique du MDR Sinfonie orchester (Orchestre de la Radio de Leipzig).

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3. PROGRAMME

Rossini-Respighi, La boutique fantasque (extraits) – 20’ Igor Stravinsky L’Oiseau de feu (version de 1919) – 23’ Antoine Marguier, direction

Avec Flûte : Emmanuelle Réville Harpe : Eléonore Euler-Cabantous

-> La Boutique Fantasque est un ballet en un acte dont la musique a été composée par O. Respighi d’après une série de pièces pour piano de Rossini. Ce ballet a été créé à Londres en juin 1919 par les Ballets Russes de S. Diaghilev (la « création » correspond à la première fois qu’il est proposé au public). Il nous plonge dans l’univers d’un magasin de jouets à la fin du XIXème siècle. Des clients du monde entier assistent à des démonstrations de danses exécutées par des poupées automates. Un couple de danseurs de cancan ravit tant les clients qu’une famille russe achète la danseuse alors que c’est une famille américaine qui achète le danseur...Les poupées sont payées et réservées pour le lendemain. Pendant la nuit, les poupées prennent vie et lorsque les clients viennent chercher leurs achats, les boîtes sont vides...Les clients se retournent contre le commerçant qui sera protégé par ses automates soldats. L’orchestre national de Lyon a sélectionné les extraits suivants :

- Ouverture - Tarentelle - Mazurka - Danse cosaque - Cancan - Valse lente - Nocturne

-> L’Oiseau de Feu est un conte en deux tableaux d’après un conte national russe. Il a été composé en 1909/1910 sur la commande de Serge de Diaghilev (fondateur des Ballets Russes). Destinée au ballet au départ, c’est aussi une grande œuvre de concert. Stravinsky retoucha la partition à plusieurs reprises pour en extraire des suites ou en faire des arrangements pour instruments seuls. La partition de 1919 est la seconde suite composée à partir du ballet, pour un orchestre plus réduit. Elle comporte 5 mouvements : 1- Introduction / L’oiseau de feu et sa danse / Variations de l’oiseau de feu 2- Ronde des princesses 3- Ronde infernale du roi Kachtcheï 4- Berceuse 5- Final

L’histoire de « L’Oiseau de Feu » fut offerte sur un plateau à Stravinsky dans l’idée qu’il composerait le genre de musique qui ne décevrait pas les parisiens qui avaient aimé les couleurs exotiques de la première saison 1909 des Ballets Russes. Stravinsky ne déçut pas. Il composa exactement la partition que Diaghilev espérait. A bien des égards, « L’Oiseau de Feu » est un parcours rapide à travers l’histoire de la musique russe, du chatoiement de Glinka en passant par les chants populaires de Rimsky Korsakov aux danses barbares à la manière Borodine. « En l’été 1909, je me proposai de continuer la composition du « Rossignol » quand je reçu un télégramme qui bouleversa tous mes projets. Diaghilev me proposait d’écrire la musique de « L’Oiseau de Feu » pour la saison des ballets russes à Paris au printemps 1910. Quoiqu’ effrayé par le fait que c’était là une commande à délai déterminé et redoutant de ne pouvoir arriver à temps – j’ignorai encore mes forces – j’acceptai ».

Stravinsky : « Chronique de ma vie »

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Il est possible de créer différentes versions de l’histoire, voici celle qui figurait sur les programmes lors de la création du ballet en juin 1910 (la « création » correspond à la première fois qu’il est proposé au public) : « Ivan Tzarevitch voit un jour un oiseau merveilleux, tout d’or et de flammes. Il le poursuit sans pouvoir s’en emparer, et ne réussit qu’à lui arracher une de ses plumes scintillantes. Sa poursuite l’a mené jusque dans les domaines de Kachtcheï l’Immortel, le redoutable demi-dieu qui veut s’emparer de lui et le changer en pierre, ainsi qu’il le fit déjà avec maints preuxs chevaliers. Mais les filles de Kachtcheï et les treize princesses, ses captives, intercèdent et s’efforcent de sauver Ivan Tzarevitch. Survient l’Oiseau de feu, qui dissipe les enchantements. Le château de Kachtcheï disparaît et les jeunes filles, les princesses, Ivan Tzarevitch et les chevaliers délivrés, s’emparent des précieuses pommes d’or de son jardin.»

� Lien Arts Visuels : la fontaine Igor Stravinsky, œuvre de Jean Tinguely et Nikki de Saint Phalle construite près du centre Georges Pompidou, évoque l’œuvre musicale du compositeur.

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4. IGOR STRAVINSKY

Son œuvre : � Ouvrages scéniques : - 19 ballets et suites de ballets : L’oiseau de feu, Petrouchka, le Sacre du Printemps,... - 6 opéras (ou oratorios) : Le rossignol, Mavra,... � Œuvres pour orchestre : - 24 pièces pour grand orchestre symphonique : Symphonie en mi b, Scherzo Fantastique, Feu d’Artifice, Le

chant du Rossignol,... - 4 concertos avec soliste - 11 pièces pour orchestre de chambre (pour 11 instruments ou plus) � Musique instrumentale : - 20 pièces de musique de chambre (pour 1 à 8 instruments) - 17 pièces pour 1 ou 2 pianos � Musique vocale : - 14 pièces de musique religieuse : Symphonie de Psaumes, Babel, Messe, Requiem,... - 8 chœurs non religieux : Chants paysans russes, ...

Igor Fiodorovitch Stravinsky est né le 17 juin 1882 à Oranienbaum (Russie), dans une famille peu aimante. Il n’a que très peu de contact avec la musique classique et commence le piano à 9 ans sans montrer d’aptitude particulière. Il apprend tout de même la composition et c’est sa rencontre avec le compositeur Rimski-Korsakov, qui deviendra son professeur, qui donnera une tournant à sa vie. Il deviendra l’un des compositeurs et chef d’orchestre les plus influents du XXème siècle. L’oeuvre de Stravinsky se caractérise par sa grande diversité de styles : Il accède à la célébrité avec ses trois premiers ballets. Le sacre du Printemps, le plus célèbre, a eu un impact considérable sur les autres compositeurs dans la manière d’aborder le rythme. Plus tard, dans les années 20, il revient à une écriture plus classique et compose concerto, fugue et symphonie. Enfin, dans les années 50, il expérimente la musique sérielle (fondée sur une succession invariable de sons appelée série), en utilisant les techniques les plus modernes de l’époque. Il prend la nationalité française en 1934, puis américaine en 1945.

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5 . GIOACHINO ROSSINI

6. OTTORINO RESPIGHI

Son oeuvre : � 41 opéras : Le barbier de Séville, La Cenerentola (d’après Cendrillon), La Gazza

Ladra (la pie voleuse), Guillaume Tell... � 27 « mélodies » � 7 hymnes et chœurs � 18 cantates � 11 pièces de musique sacrée : Stabat Mater, Petite messe solennelle... � 22 pièces de musique instrumentale � Les Péchés de vieillesse : 14 recueils de différentes compositions instrumentales et

vocales.

Gioachino ROSSINI est un compositeur italien né à Pesano en 1792 et mort à Paris en 1868. Il compte parmi les plus grands compositeurs du XIXè siècle tant par l’importance et l’étendue de, il son répertoire que par sa qualité. Il est surtout connu pour ses opéras: plus de quarante dans tous les genres ; Dans ses dernières années, il compose aussi des oeuvres de musique sacrée remarquable. Bon vivant et grand amateur de gastronomieavait sa table attitrée chez les plus grands chefs. C’est d’ailleurs Casimir Moisson, chef de la Maison Dorée, qui lui dédia le fameux « tournedos Rossini ».

Ottorino Respighi : compositeur, musicologue, pianiste, altiste, violoniste et chef d’orchestre italien, né à Bologne en 1879 et mort à Rome en 1936. Son œuvre est fortement influencée par les compositeurs italiens des siècles précédents, mais aussi par Rimski-Korsakov qui a été son professeur lors de son séjour en Russie en 1900. Il est surtout célèbre pour sa Trilogie Romaine et ses Danses et Airs Anciens.

Son œuvre :

� 9 opéras � 5 ballets (dont la Boutique Fantasque) � 24 œuvres orchestrales � Quelques autres pièces (quatuors, sonates, préludes...)

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6. ANTOINE MARGUIER - DIRECTEUR MUSICAL du concert du 14 avril 2011

Chef résident de l’Orchestre national de Lyon

Le chef français Antoine Marguier a dirigé entre autres l'Orchestre de la Suisse romande (OSR), l'Orchestre de chambre de Lausanne, l'Orchestre de chambre de Genève, l'Orchestre des Jeunesses musicales de Suisse, l'Ensemble Paul-Klee de Berne. Il collabore régulièrement avec le Sinfonietta de Lausanne, qu’il a dirigé notamment lors d’une tournée en Chine. Après avoir été chef assistant de Jesús López Cobos à l’Orchestre français des jeunes, il a été invité au pupitre de l'Orchestre national de Lyon, de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, de l'Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, de l’Orchestre de l'Opéra de Marseille, du Niiza Symphony Orchestra de Tokyo et de l’Orchestre philharmonique du KwaZulu-Natal (Durban). Ses engagements les plus récents incluent deux tournées : en Chine à la tête de l’Orchestre de la Haute École de musique de Genève, et avec l’Ensemble AskolSchönberg d’Amsterdam dans une production du Théâtre de la Monnaie (The House of the Sleeping Beauties).

On l'a remarqué en 2004 à Paris dans L'Histoire du soldat de Stravinsky (mise en scène : Omar Porras) au pupitre de l'ensemble contemporain Contrechamps, qui le réinvite régulièrement. Sous sa baguette, l'Ensemble instrumental du Conservatoire de musique de Genève a donné en 2006 deux créations d'opéras de Robert Clerc. Antoine Marguier est également cofondateur, avec le comédien Joan Mompart, de la Compagnie du Rossignol réunissant solistes de l'OSR et acteurs. Depuis 2006, il enseigne la musique de chambre à la Haute École de musique de Genève – ville où il est aussi depuis 2008 le directeur musical du CMgo (orchestre de professeurs et d’élèves du Conservatoire de musique), et le directeur désigné du futur Orchestre des Nations-Unies. Antoine Marguier a été clarinettiste de l'Orchestre des jeunes de l'Union européenne sous la direction de Claudio Abbado, puis de l’OSR pendant dix-sept ans, engagé par Armin Jordan. En 2006, il a dirigé l'ouverture du concert d'hommage rendu au chef disparu, au Grand Théâtre de Genève. Antoine Marguier est chef résident de l’Orchestre national de Lyon pour la saison 2010-2011 et responsable, à ce titre, des orchestres de jeunes de l’Académie de l’ONL.

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7. EMMANUELLE REVILLE – flûtiste

Emmanuelle Réville commence l’étude de la flûte à l’âge de dix ans au Conservatoire à rayonnement régional de Strasbourg. Cinq ans plus tard, elle y obtient une médaille d’or à l’unanimité. À dix-sept ans, elle entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, dans la classe de Michel Debost. Elle obtient un premier prix de flûte mais reste élève au CNSMD de Paris, en classe d’écriture cette fois (harmonie et contrepoint). En 1988, elle remporte le troisième prix au Concours international de flûte de San Diego, aux États-Unis. En 1990, elle est nommée flûte solo à l’Orchestre national de Lyon. Membre du Trio Sfogato (flûte, alto et harpe) pendant de nombreuses années, elle mène également une carrière de soliste, en se produisant notamment sous la direction de chefs tels que Michael Stern, Matthias Bamert, Karl Anton Rickenbacher, Jean-Jacques Kantorow, Alain Lombard et Emmanuel Krivine. Depuis octobre 2001, Emmanuelle Réville enseigne au CNSMD de Lyon.

8. ELEONORE EULER-CABANTOUS - harpiste

Née en 1981, Éléonore Euler-Cabantous commence la harpe en 1989 au Conservatoire Darius-Milhaud d’Aix-en-Provence et y obtient une médaille d’or à l’unanimité en 1996. L’année suivante, elle obtient une médaille d’or au Conservatoire à rayonnement régional de Nice, ainsi qu’une médaille de bronze en piano au conservatoire d’Aix-en-Provence. Elle entre dans la foulée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, dans la classe d’Isabelle Moretti, pour y remporter en 2000 un premier prix et en 2001 le diplôme de formation supérieure, mention très bien. En novembre 1999, elle obtient un second prix au Concours international de harpe Martine-Géliot. Éléonore Euler-Cabantous a été membre à deux reprises de l’Orchestre des jeunes de la Communauté européenne. En 2000, elle a été admise pour deux ans comme seconde harpe à l’Orchestre du Capitole de Toulouse, grâce à une bourse de la fondation Aida. Elle est entrée à l’Orchestre national de Lyon en août 2002, au poste de harpe solo.

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8. EDUCATION MUSICALE J’ai écouté…..

Compositeur :

Œuvre :

Commentaires/

Analyse :

Mon

appréciati

on :

Nom : Dates : Epoque (moyen âge, baroque, classique, romantique, moderne, contemporain) Ce que j’apprends sur le compositeur : Titre : Genre : vocal / instrumental Chanson / jazz / « classique » / musiques actuelles Ce que j’apprends sur l’œuvre : Contexte : social, historique, scientifique…

Impressions : ce que je ressens, j’imagine, je pense… Caractéristiques musicales repérées : thème mélodique, rythme et pulsation,

timbres vocaux et familles d’instruments… Structure : nombre de parties différentes, refrain, dialogue, organisation générale… Autres œuvres à mettre en lien : musique, arts visuels, littérature…..

♪ ♪ ♪ ♪ (entourer de 0 à 4 notes)

Parce que… (j’explique mon choix)

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PREPARATION AU CONCERT : CD d’écoute ci-joint

Rossini- Respighi - La Boutique Fantasque

1. Ouverture 2. Tarentelle 3. Mazurka

4. Danse cosaque 5. Cancan

6. Valse lente 7. Nocturne

Une autre œuvre de Rossini : Le Barbier de Séville

8. Largo al factotum

Stravinsky - L’Oiseau de Feu

9. Introduction et Danse de l’oiseau de feu 10. Adagio (pas de deux)

11. scherzo 12. rondo

13. Danse infernale 14. Berceuse et Hymne final

Une autre œuvre de Stravinsky

15. Berceuses du chat

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BIBLIOGRAPHIE

� Une année au concert (Livre + CD) 36 musiques pour 36 semaines de classe Scérén CRDP Pays de Loire � Développer les capacités d’écoute à l’école J.RIBIERE-TAVELAT / PUF / 1997 � L’oreille musicienne C.H. CHOUARD / Gallimard / 2001 � L’orchestre – Des instruments à la musique (cycles 2 et 3) Coll. Les petits débrouillards / Albin Michel Jeunesse / 2007 � Les instruments de musique (cycle 3) Coll. Les yeux de la découverte -Arts, sports, loisirs / Gallimard � Les instruments de musique (livre + CD) Georges Boulestreau / Les éditions buissonnières / 1992 � Les instruments de musique Milan jeunesse / 2005 Gallimard Jeunesse Musique � Léo, Marie et l’orchestre � Momo et les cordes � Tim et tom et les instruments à vent � La fontaine Igor Stravinsky Elisabeth Amzallag-Augé / Ed Centre Pompidou / Coll. Art en jeu / 2009 � Ecoute que coûte 1 et 2 : outil départemental d’écoute tous cycles, à demander à votre CPEM. � Un concert de l’orchestre philharmonique de Radio France pour le jeune public Scéren (DVD) – Prêt possible par votre CPEM.