DOSSIER DE PRESSE

L’INNOVATION AU CŒURDE LA SANTÉ ANIMALE ET DE LA SANTÉ PUBLIQUE :

UN ENJEU INTERNATIONAL

Contact Presse : Claire BELONDRADE02 40 68 77 88 / claire.belondrade@oniris-nantes.fr

JEUDI 22 OCTOBRE 2015

un évènement labellisé

Oniris - Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’AlimentationSite de la Chantrerie - CS 40706 - 44307 NANTES cedex 3Tél. 02 40 68 77 77

Un évènement organisé par Oniris, via les programmes innovants Équinov’ et Man-Imal

ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE, AGROALIMENTAIREET DE L’ALIMENTATION NANTES-ATLANTIQUE

CENTRE INTERNATIONAL

SANTÉ CHEVAL Oniris

DU

DE

D’

Oniris INTERNATIONAL CENTRE FOR HORSE HEALTH

quinov

un évènement labellisé

L’INNOVATION AU CŒUR DE LA SANTÉ ANIMALE ET DE LA SANTÉ PUBLIQUE :

UN ENJEU INTERNATIONAL

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Innovation, santé, approche internationale sont les trois piliers de la stratégie d’établissement d’Oniris dont le développement s’appuie sur la mise en place de programmes pédagogiques novateurs.

La journée thématique du 22 octobre dédiée à l’innovation dans le secteur de la santé animale et de la santé publique est le fruit de la collaboration de deux de ces programmes :

D’un côté, Man-Imal, programme international et transdisciplinaire, lauréat des Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes (IDEFI), organisé autour du concept One World, One Health* soutenu par des organisations internationales comme l’OMS, la FAO et l’OIE**.

De l’autre, Équinov’ : concours étudiant international qui récompense les meilleures innovations étudiantes en faveur de la santé, du bien-être et de la performance du cheval, et contribue au financement de la conduite des projets primés par l’attribution de dotations financières aux lauréats du concours.

L’investissement commun de ces deux programmes dans une optique convergente d’innovation pour la santé à l’échelle internationale prend aujourd’hui la forme d’un événement partenarial articulé autour de deux conférences Man-Imal dédiées à la santé publique et d’une remise de prix aux lauréats du Trophée Équinov’ 2015.

L’événement s’inscrit dans la dynamique régionale de la Greenweek Nantes - Pays de la Loire.

PROGRAMME :

13h30 - 14h00 : Café d’accueil14h00 - 15h00 : Discours d’ouverture par Mme la Directrice Générale d’Oniris suivi de la conférence « De la santé de l’animal de production à la santé du consommateur », animée par Jean-Michel Cappelier, professeur et enseignant du programme Man-Imal15h00 - 15h15 : Pause15h15 - 16h00 : Conférence « Appréciation quantitative du risque de santé publique : le rapport risques/bénéfices lié à l’alimentation », animée par Jeanne-Marie Membré, ingénieur de recherche INRA et enseignante du programme Man-Imal16h00 - 17h00 : Remise des trophées aux lauréats du concours étudiant international Équinov’ qui récompense les meilleures innovations pour la santé, le bien-être et la performance du cheval, en présence de Monsieur Dominique Tremblay, 1er vice-président de la commission Economie - innovation - enseignement supérieur - recherche, Région Pays de la Loire17h00 : Cocktail de clôture

Un évènement organisé par Oniris, via les programmes innovants Équinov’ et Man-Imal

Nantes, le jeudi 22 octobre 2015

ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE, AGROALIMENTAIREET DE L’ALIMENTATION NANTES-ATLANTIQUE

CENTRE INTERNATIONAL

SANTÉ CHEVAL Oniris

DU

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D’

Oniris INTERNATIONAL CENTRE FOR HORSE HEALTH

quinov

Oniris est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche du Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche.

Ancré dans son territoire et ouvert sur l’espace européen, il dispose d’une palette thématique très large incluant la santé animale et la santé publique, les domaines clinique, biomédical et des biotechnologies de la santé, les sciences de l’alimentation et le génie des procédés.

Oniris a pour ambition d’être acteur dans les domaines de la santé animale et humaine, en contribuant activement au concept « one World, one Health », dont l’alimentation fait partie intégrante. Oniris forme environ 1100 élèves, en proposant notamment les formations correspondant :

• aux métiers de vétérinaire (diplôme de docteur vétérinaire). La spécificité de cette formation de pathologisteset de biologistes de haut niveau est d’associer les aptitudes acquises par une formation par la clinique, notamment au sein d’un hôpital de niveau européen, à celles résultant d’une formation par la recherche,

• aux métiers d’ingénieur (diplôme d’ingénieur) comportant deux spécialités :- la spécialité « agroalimentaire/alimentation »,- la spécialité « biotechnologies de la santé ».Dans ces deux spécialités, la formation d’ingénieur Oniris bénéficie d’un ancrage très fort dans le tissu industriel et d’outils très spécifiques professionnalisants et de recherche comme des halles technologiques en conditions quasi-industrielles.

Tout en demeurant spécifiques, les cursus vétérinaire et ingénieur interagissent de façon à apporter une valeur ajoutée dans l’optique d’une diversification des métiers et d’une meilleure employabilité. Ainsi, une des fortes spécificités d’Oniris en matière d’alimentation et d’innovation alimentaire, est de proposer une approche transdisciplinaire déclinée de l’amont à l’aval et d’intégrer les problématiques liées à la prise en compte de la sécurité sanitaire tout au long de la filière, au process industriel, à la nutrition/santé/bien-être, aux sciences humaines et sociales.

En définitive, l’ambition d’Oniris est de former des professionnels de haut niveau capables de répondre aux grands enjeux internationaux en matière de santé et d’alimentation.

Les étudiants sont immergés dans une « école citoyenne », notamment par leur contribution à des opérations d’ouverture sociale du type « cordées de la réussite ».

Grâce à son accréditation à délivrer le doctorat, au « passeport recherche » de ses étudiants et à son offre de masters, Oniris possède un dispositif très attractif de formation-recherche, en articulation avec les différents instituts de recherche, INRA, INSERM, CNRS, IFREMER, ANSES.

L’Ecole s’insère dans l’espace de collaboration formé par la COMUE, l’Université Bretagne Loire (UBL).

ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE, AGROALIMENTAIREET DE L’ALIMENTATION NANTES-ATLANTIQUE

Nouveaux enjeux mondiaux, nouvelles réponses : le programme de formations MAN-IMAL

MAN-IMAL (ANR-11-IDFI-0003) est un programme pédagogique pionnier de formations innovantes basé sur le concept « One World, One Health », porté par l’OIE, la FAO et l’OMS.

À travers ce concept et une approche transdisciplinaire, le programme développe les interfaces entre la santé humaine, la santé animale et l’alimentation de l’Homme.

MAN-IMAL forme de futurs cadres supérieurs avec une double compétence et de “nouveaux” techniciens. Ils acquièrent une culture commune et une capacité à partager leurs expertises spécifiques tout en développant une vision globale et complémentaire aux autres disciplines travaillant sur les questions de sécurité sanitaire et nutritionnelle. Le programme propose également des modules en enseignement fondamental pour les étudiants des établissements partenaires, permettant une première approche à la transdisciplinarité.

Pour créer cette offre de formations, Oniris, l’École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes -Atlantique a allié ses compétences et savoir-faire à trois établissements d’enseignement supérieur et de recherche : les Facultés de médecine des Universités de Nantes et d’Angers ainsi que l’École Supérieure d’Agricultures d’Angers.

Ces quatre acteurs apportent au programme, via de nombreux formateurs et scientifiques, une expertise reconnue dans le domaine de la santé et de la nutrition humaine, de la santé et de la qualité des productions animales, de l’ingénierie des systèmes de production et des sciences des aliments.

MAN-IMAL – une formation internationale et innovante par son exploitation des TICE*

La mission de Man-imal est de former des professionnels qui agiront sur les scènes nationales et internationales. En travaillant dans des équipes pluridisciplinaires, ces spécialistes vont apporter une réelle conscience des enjeux internationaux de la santé publique. Le programme se veut par conséquent transnational.

Les enseignements du niveau master (M2) « De l’Animal à l’Homme : Analyse, maîtrise et gestion des risques sanitaires et nutritionnels » co-conçus par les partenaires, sont ainsi dispensés en anglais et le recrutement des étudiants se fait au niveau mondial. Les promotions sont composées de 5 cœurs de compétences : médecins, vétérinaires, pharmaciens, ingénieurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, biologistes.

La classe, d’un maximum de 20 étudiants, est par la suite divisée en groupes de travail afin d’optimiser les bénéfices d’un échange pluridisciplinaire et international, le long du 1er semestre. Les modalités pédagogiques mixent des conférences, des visites sur sites, des mises en situation, l’e-Learning, toujours avec un regard croisé France/monde. Un stage est ensuite effectué, selon le projet professionnel des étudiants : entreprises, organismes d’évaluation et de gestion des risques, formation à la recherche au sein de laboratoires académiques ou privés.

Comme le dialogue pluri- et transdisciplinaire ne doit pas se limiter aux années de spécialisation, le programme inclut la mise en place d’enseignements fondamentaux. Ces enseignements combineront davantage des techniques d‘e-Learning avec des séances présentielles, ces dernières, toujours considérées indispensable à la bonne transmission des connaissances. Le premier e-Learning proposé à la rentrée 2015 a atteint le nombre maximal de 70 participants dès son lancement, et d’autres formations numériques seront proposées au 2e semestre.

Une amplification du programme par la recherche est attendue avec deux thèses qui ont débuté en 2014 à Oniris-Université de Nantes en co-encadrement entre enseignants-chercheurs vétérinaires et médecins sur des thématiques innovantes de quantification comparée des risques sanitaires et nutritionnels liés à l’alimentation ou des problématiques zoonotiques.

*Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement________________________________________

C. Magras, S. Malherbe, E. Sichez, J. Godin

www.man-imal.fr

« De la santé de l’animal de production à la santé du consommateur »Jean-Michel CAPPELIER

La conférence est centrée sur les zoonoses et plus précisément les maladies transmissibles à l’Homme à partir des aliments d’origine animale. En effet, les denrées alimentaires consommées tous les jours tels que le poisson et la viande peuvent être des vecteurs de maladies liées ou non à la santé de l’animal de production ou à son environnement.

Dans ce circuit, la santé humaine est donc étroitement liée à la santé animale, et professeur Cappelier illustre sa présentation par des exemples parlants au grand public, liés aux conditions d’élevage de l’animal, à sa santé, à l’abattage et aux conditions de préparation des viandes pour le consommateur. Il poursuit la réflexion en expliquant les méthodes de contrôle permettant de décider si l’animal doit être abattu et si oui, s’il est destiné à la consommation humaine ou doit être retiré de ce circuit.

Cette conférence s’adresse à tous consommateurs sensibilisés à la sécurité des aliments d’origine animale et aux risques liés à la consommation des aliments d’origine animale.

«Appréciation quantitative du risque de santé publique : le rapport risques/bénéfices lié à l’alimentation»Jeanne-Marie MEMBRÉ

Quantifier l’impact de l’alimentation sur la santé de façon globale, intégrant les aspects nutritionnels, microbiologique et chimique, apparaît comme une stratégie émergente pour améliorer la santé. Cette approche conduit à des recommandations visant à allonger l’espérance de vie en « bonne » santé des populations.

L’appréciation des Risques et Bénéfices de santé est une discipline scientifique émergente qui a pour objectif de quantifier l’impact global de l’alimentation sur la santé des consommateurs. Cette discipline trouve particulièrement sa place dans le contexte français qui conserve sa deuxième place mondiale de plus longue espérance de vie mais dont la qualité de vie ne cesse de diminuer. Les Français vivent plus longtemps mais souffrent de diverses maladies diminuant leurs qualités de vie. Or l’alimentation est un des principaux facteurs de risque à l’origine de ces maladies.

Pour évaluer l’impact des maladies liées à l’alimentation il est nécessaire de prendre en compte tous les facteurs se trouvant dans l’assiette des consommateurs. Ces facteurs peuvent être de nature microbiologique, chimique ou nutritionnelle. L’approche entreprise dans cette recherche quantitative des risques/bénéfices sera présentée. Elle sera également illustrée avec un exemple concret : la consommation de poisson. De nombreuses recherches ont été initiées sur ses risques chimiques, ses bénéfices nutritionnels et ses risques microbiologiques. Les chercheurs se sont alors intéressés à l’impact global de la consommation de poisson pour la santé des consommateurs. Les avancées de recherche seront exposées ainsi que les recommandations actuelles pour le consommateur.

CONFÉRENCES MAN-IMAL

Jean-Michel CAPPELIER

Jean Michel Cappelier est Professeur à Oniris, en Inspection sanitaire et sécurité biologique des animaux de production. Il est Docteur vétérinaire, titulaire d’une thèse d’Université et d’une Habilitation à Diriger les Recherches, il est également diplômé du Collège Européen de Santé Publique Vétérinaire (ECVPH).

Ses activités d’enseignement en formation initiale, de 3ème cycle et en formation continue concernent la santé publique vétérinaire et plus précisément la sécurité des aliments dont les maladies d’origine alimentaires, la microbiologie des aliments et l’inspection des viandes. Ses activités de recherche sont menées dans l’Unité Mixte de Recherche Inra Sécalim et concernent la physiologie, le stress et la virulence de pathogènes responsables de maladies d’origine alimentaire comme Campylobacter jejuni et Listeria monocytogenes. Il travaille également sur la sarcosporidiose bovine.

Jean-Michel Cappelier fait parti du collectif Asadia à l’origine de l’atlas numérique d’inspection des viandes et de comités d’experts nationaux et internationaux sur l’inspection des viandes. Au sein d’Oniris, il exerce la fonction de responsable du bâtiment « Sous produits animaux ». Ses activités d’enseignement et de recherche sont à l’origine de 92 publications et communications scientifiques.

Jeanne-Marie MEMBRÉ

Jeanne-Marie MEMBRÉ a un diplôme d’ingénieur agronome en industries alimentaires et un doctorat en microbiologie alimentaire. En 1989, elle a rejoint l’INRA, l’Institut National de la Recherche Agronomique à Villeneuve d’Ascq, en région Nord-Pas-de-Calais, ou elle a été responsable du programme de recherche « microbiologie prévisionnelle ». De 2003 à 2009, elle a travaillé chez Unilever (GB) où elle a développé des modèles de prédiction et d’évaluation de l’exposition aux risques pour un éventail de produits alimentaires.

Depuis 2010, elle travaille à l’INRA de Nantes en tant qu’Ingénieur de Recherche. Actuellement, elle est en charge du thème « Appréciation des risques microbiens dans les aliments » au sein de l’UMR 1014 INRA SECALIM. Elle est impliquée dans de nombreux projets de recherche mais aussi dans des programmes européens pour l’éducation tels que le programme Erasmus+ « Quantitative Tools for Sustainable Food and Energy in the food chain (Q-Safe) ».

Le champ d’expertise de Jeanne-Marie MEMBRÉ comprend la microbiologie prévisionnelle, l’appréciation du risque microbien, les statistiques appliquées et la sécurité alimentaire. Elle a publié plus de 50 articles dans des revues internationales évaluées par des pairs, est membre de l’association internationale pour la protection alimentaire, du comité scientifique du « Journal of Food Protection » et de l’ « International Journal of Food Microbiology”. Elle est également experte au sein de « ILSI-Europe ».

BIOGRAPHIES DES CONFÉRENCIERS

Géraldine BOUÉ (Doctorante SECALIM, co-auteure de la présentation avec son encadrant de thèse, Jeanne-Marie Membré)

Géraldine Boué est doctorante à l’UMR1014 SECALIM, au sein de l’École Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’Alimentation, Nantes-Atlantique, Oniris.

Après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles au Lycée Pierre de Fermat à Toulouse, elle est entrée à l’École d’ingénieur Oniris où elle a été formée à appréhender la complexité de la chaîne alimentaire «de la fourche à la fourchette». Durant sa formation d’ingénieur elle a travaillé en apprentissage au sein de la société Les Œufs Geslin, sur l’ensemble de la chaîne de production alimentaire dans le cadre de ses missions de R&D et de Qualité. Elle a mis en œuvre ses compétences d’ingénieur lors de son projet de fin d’études sur l’allongement de la durée limite de conservation des ovoproduits pasteurisés. Enfin elle a finalisé cette formation par une orientation en statistiques appliquées.

Sa formation d’ingénieur et son expérience professionnelle d’apprentie lui ont donné envie de poursuivre ses études en doctorat pour appréhender les problématiques de santé publique liées à l’alimentation. Géraldine est maintenant en deuxième année de thèse et vise à développer une méthodologie d’évaluation des risques et bénéfices de santé liés à l’alimentation. Il s’agit de construire une approche globale et intégrée permettant de comparer les effets de santé associés aux composantes chimiques, microbiologiques et nutritionnelles de l’alimentation. Cette méthodologie sera ensuite appliquée à l’évaluation des risques et bénéfices de santé liés à la consommation de lait (formules infantiles et lait maternel) par les enfants de 0 à 6 mois. Sa thèse se déroule en collaboration entre les laboratoires Secalim et laberca d’Oniris.

Oniris est un partenaire privilégié de la filière équine régionale au travers de son « Centre International de Santé du Cheval» (CISCO). Le CISCO est soutenu par le Conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre de sa politique de développement de plateformes régionales d’innovation (PRI) en soutien aux filières.

Pour atteindre ses objectifs de PRI, le CISCO apporte, aux niveaux national et international, une expertise dans les domaines liés à la santé, au bien-être et à la performance, qui contribue à valoriser la qualité de la filière équine des Pays de la Loire et à promouvoir les métiers liés à la santé, au bien-être et à la performance du cheval.

Oniris est un partenaire privilégié de la filière équine régionale à travers le CISCO. La dénomination CISCO – Centre International de Santé du Cheval d’Oniris – existe depuis fin 2011, à l’initiative de la Direction Générale d’Oniris.

L’objectif est de répondre à l’incitation de la Région des Pays de la Loire de donner davantage de lisibilité à la filière équine régionale. Le pôle équin d’Oniris répond parfaitement à cette préoccupation du fait de la forte valeur ajoutée de l’équipe équine et de l’organisation de ses activités. Par ailleurs, le CISCO se veut, plus largement, un label de positionnement sur le plan régional, national et international.

Le CISCO intègre la recherche, l’enseignement et la formation, le pôle équin du Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire. Ce pôle équin est composé des services de médecine, de chirurgie, d’orthopédie et de reproduction. Des consultations spécialisées sont également réalisées. Le pôle équin bénéficie d’un plateau technique de qualité, d’un service d’urgences et dispose de salles de chirurgie et de boxes de réveil adaptés aux particularités de l’espèce équine permettant la réalisation d’actes techniques complexes (arthroscopie, ostéosynthèse, chirurgie de coliques…). Les urgences, ouvertes depuis septembre 2013, permettent d’accueillir les chevaux tous les jours, 24 h/24, toute l’année sauf en août. Ce service sera pleinement opérationnel avec la livraison du bâtiment PRI équine dédié H24.

Le CISCO est soutenu par le Conseil Régional des Pays de la Loire dans le cadre de sa politique de développement de plateformes régionales d’innovation (PRI) en soutien aux filières. Il travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur.

Pour atteindre ses objectifs de PRI, le CISCO apporte, aux niveaux national et international, une expertise, dans les domaines de la santé, du bien-être et de la performance du cheval, contribue à valoriser la filière équine des Pays de la Loire et à en promouvoir les métiers.

ÉVÈNEMENTS MAJEURS DU CISCO

Le CISCO est présent sur les hippodromes : depuis 2012, un «prix Oniris» est au programme des réunions de courses de plat et de trot à l’hippodrome de Nantes.

Le CISCO organise annuellement différentes manifestations pédagogiques et notamment la Journée Conférences d’Internat et les Enseignements Post Universitaires (EPU), à destination des vétérinaires-référents et des professionnels de la filière équine.

Le CISCO a lancé EQUINOV’ le premier trophée international étudiant qui vise à récompenser les meilleures innovations, issues de l’enseignement secondaire et supérieur, consacrées à la santé, au bien-être et à la performance du cheval.

www.oniris-nantes.frContact : Sylvie Farjon, Directeur du CISCO

CENTRE INTERNATIONAL

SANTÉ CHEVAL Oniris

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Oniris INTERNATIONAL CENTRE FOR HORSE HEALTH

Oniris et le Centre International de Santé du Cheval d’Oniris (CISCO), avec le soutien de la Région des Pays de la Loire, ont lancé début 2014 la première édition du concours international Équinov’ qui récompense les meilleures innovations dédiées à la santé, au bien-être et à la performance du cheval.

Parce que l’innovation peut provenir de tous horizons Oniris a décidé d’ouvrir la participation au trophée Équinov’ à tout élève issu de l’enseignement secondaire ou supérieur, en France ou à l’international, suivant une formation diplômante en rapport avec les métiers du cheval.

Pour participer, les candidats devaient se constituer en équipes de 4 à 8 membres et présenter un produit, service ou procédé innovant contribuant efficacement à l’amélioration de la santé, du bien-être et de la performance du cheval, et répondant à des besoins concrets exprimés par les professionnels de la filière équine.

Pour cette première édition du concours, la phase de dépôt de candidature s’est échelonnée de mars à novembre 2014. Les équipes présélectionnées à l’issue de cette phase ont ensuite disposé d’un peu plus de six mois pour travailler leur projet et le soumettre, fin mai 2015, au Comité d’organisation d’Équinov’.

Les meilleurs projets reçus (voir ci-contre) s’affronteront à l’occasion de la Cérémonie officielle de remise de prix qui se déroulera à Nantes le 22 octobre 2015 et lors de laquelle seront désignés les trois lauréats du concours.

Trois prix sont mis en jeu : Équinov’ d’Or (6000 euros) ; Équinov’ d’Argent (4000 euros) ; Équinov’ de Bronze (2000 euros).

www.equinov.fr

BIOGRAPHIES DES MEMBRES DU JURY

LE MIEL ET SES VERTUS

Aude Égret : Baccalauréat scientifique, option hippologie - équitation, Lycée Agricole George SandAnaïs Maurin : Baccalauréat scientifique, option hippologie - équitation, Lycée Agricole George SandMélanie Labbé : Baccalauréat technologique STAV, option hippologie - équitation, Lycée Agricole George SandÉmilie Courcelle : Baccalauréat technologique STAV, option hippologie - équitation, Lycée Agricole George SandEncadrement : Margaux Auzary, Ingénieur Agronome, Lycée Agricole George Sand

Le projet «Le Miel et ses Vertus» se propose de travailler sur l’élaboration de 5 produits à base de miel, riche en vitamines, antioxidants et antibiotiques, afin d’améliorer la santé et le bien-être du cheval. La cible principale de ces produits sera les chevaux de clubs, ayant une activité physique modérée, avec des enchainements de cours voire la préparation et la participation à des compétitions. Ces chevaux vivent la plupart du temps en boxe ce qui a certaines conséquences sur leur santé physique et morale (stress, immunité affaiblie, plaies superficielles, toux…).

Les 5 produits élaborés dans le cadre du projet le Miel et ses Vertus sont les suivants :• du maïs soufflé aux miels, riches en antioxydants et vitamines, et plantes complémentaires pour favoriser la récupération des fibres musculaires• une friandise à base de miels et de plantes pour permettre l’acquisition de nouvelles vertus et renforcer l’efficacité des différents ingrédients, dans le but de fortifier le système immunitaire.• une friandise pauvre en amidon et enrichie en miel à la vertu calmante pouvant être donnée de manière quotidienne aux chevaux anxieux, ou de manière exceptionnelle avant l’exposition du cheval à une situation stressante.• un tube ergonomique contenant un mélange de miels et de plantes pour optimiser l’application et l’action sur la plaie.• des sachets d’infusion à base de miel, qu’il suffirait de faire infuser dans l’eau et d’ajouter par la suite soit sur le fourrage lors de la distribution, soit dans les compléments alimentaires pour limiter la toux sèche du cheval.

PROJET LYCÉEN !

PROJETS PRIMÉS

LA THÉRAPIE LASER : UN NOUVEAU TRAITEMENT DES DORSALGIES DU CHEVAL DE SPORT

Sacha Brévault, Doctorat vétérinaire, 5ème année, OnirisFaustine Blanville, Doctorat vétérinaire, 5ème année, OnirisÉmilie Bianco, Doctorat vétérinaire, 4ème année, OnirisMorgane Pouyet, Doctorat vétérinaire, 4ème année, OnirisEncadrement : Émilie Dallongeville, Praticien Hospitalier, Oniris

Les dorsalgies du cheval de sport sont des affections courantes nécessitant l’intervention du vétérinaire et du cavalier afin de préserver ou de retrouver les qualités intrinsèques de l’individu. De nombreuses entités pathologiques sont présentes au sein de cette dénomination, et notamment les conflits de processus épineux. Au cours des dernières décennies, différents traitements, qu’ils soient médicaux, chirurgicaux ou physiothérapiques, ont été proposés, avec des résultats variables et qui plus est, des conséquences pratiques non négligeables.

En parallèle des avancées thérapeutiques citées précédemment s’est développé un nouvel axe de physiothérapie : la thérapie laser. Depuis 1985, de nombreuses études ont eu pour sujet de recherche la mise en évidence des effets biologiques consécutifs à l’application per cutanée d’un laser de faible intensité (Low level laser therapy).

Ainsi, il a été prouvé in vitro et in vivo les propriétés antiœdémateuses, de vasodilatation capillaire, de stimulation immunitaire locale et surtout d’analgésie, propres à cette thérapie. Les recherches se sont principalement intéressées aux petits mammifères et aux humains mais très peu aux chevaux.Ce projet se propose donc d’investiguer scientifiquement l’apport potentiel d’une telle thérapie (low level laser therapy) dans le traitement des conflits de processus épineux chez des chevaux de concours complet. Il s’agira ainsi d’une première scientifique puisqu’à l’heure actuelle, aucune étude n’a traité de la gestion des dorsalgies équines par l’utilisation du laser thérapeutique.Le but d’un tel traitement ne sera pas de faire régresser les lésions existantes mais d’offrir une valence analgésique permettant ainsi à l’individu traité d’acquérir une musculature dorsale correcte, de ne plus présenter de signes d’inconfort et ainsi de retrouver des performances en adéquation avec ses qualités d’origine.

PROJET DE THÈSE !

FOALINET

Morgane Robles, Doctorat en sciences, 1ère année, École doctorale ABIES - AgroParisTechPauline Peugnet, Doctorat en sciences, 3ème année, Ecole doctorale Biosigne - Universite Paris-Sud / Universite de LiègeLuis Mendoza, Doctorat en sciences vétérinaires, 2ème année, Université de LiègeCharlotte Gibson, Doctorat en sciences, 2ème année, Université d’UtrechtMarion Ferard, Master BioSanté, spécialité neurosciences et science des comportements, 2ème année, Université de CaenAlice Corbin, Ingénieur Agronome, 2ème année, AgroCampus OuestÉmilie Nouveau, Ingénieur Agronome, 2ème année, AgroCampus Ouest Encadrement : Pascale Chavatte-Palmer, Directeur de recherches 2, Institut National de la Recherche Agronomique - UMR 1198 Biologie du Développement et Reproduction

L’environnement dans lequel le foetus se développe est un facteur clé de la santé du cheval de sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Selon le DOHaD*, concept des origines développementales de la santé et des maladies, la qualité de l’alimentation de la jument et son état de santé peuvent avoir un impact sur le développement de maladies sur sa descendance (résistance à l’insuline, obésité, fourbure, syndrôme de Cushing, ostéochondrose...)

Pour mieux comprendre l’impact de l’environnement maternel sur le développement du cheval et l’apparition de maladies dans cette espèce, il est nécessaire de recueillir des données relatives à la gestation de la jument puis au développement et à la croissance du poulain.

Cette observation est au coeur du projet FoaliNet : un outil facile d’utilisation créé pour que les éleveurs puissent communiquer aisément toutes les informations nécessaires aux scientifiques. Ces dernières seront collectées dans la base de données FoaliNet. Il prendra la forme d’une application web. Multiplateforme, cette dernière sera accessible sur internet depuis un ordinateur, un smartphone ou encore une tablette. Ce système hébergera toutes les données communiquées par l’éleveur, identifié par son login, et relatives à chaque poulain, reconnu par son numéro de transpondeur.

FoaliNet repose sur la création d’une application inédite et présente des intérêts pour l’ensemble de la filière équine. L’application offrira aux éleveurs la possibilité d’avoir un suivi scientifique de leurs juments, de leurs poulains et de leurs élevages sur le long terme. Elle contribuera aussi directement à l’avancée de la science dans le domaine équin en proposant la première base de données complète sur la gestation, le développement des poulains et sur les maladies juvéniles. Les chercheurs auront accès à un ensemble d’informations reposant sur différentes typologies d’élevage et sur un grand nombre d’individus, éleveurs et élevages restant anonymes. Ceci leur permettra de préciser la portée du concept de DOHaD chez le cheval, de remettre en cause certains aspects de la gestion des poulinières et ainsi d’améliorer les pratiques d’élevage.

*Developmental Origins of Health and Disease

PROJET DE THÈSE !

GREENWEEK NANTES - PAYS DE LA LOIREDu 19 au 23 octobre 2015

À 5 semaines de la Cop21, une semaine évènementielle inédite autour des enjeux du Green, pour expérimenter et montrer les nouvelles technologies et les usages à l’oeuvre dans la mutation de nos modèles.

L’actualité le montre chaque jour : la révolution Green est en marche. Préservation de la biodiversité, développement des énergies renouvelables, valorisation des déchets, éco-mobilité, consommation collaborative... autant de pas en avant et d’innovations qui illustrent la transition des modèles économiques, écologiques, énergétiques et sociétaux .

Parce que visionnaires, pionniers, innovateurs, défricheurs du Green fourmillent en Pays de la Loire, parce que l’enjeu en termes d’emplois et d’activités est considérable, parce qu’elles veulent prendre toute leur part dans cette mutation et aider les acteurs à se rencontrer, échanger et se développer, Nantes Métropole et la Région des Pays de la Loire lancent la 1ère édition de la Greenweek du 19 au 23 octobre 2015 à Nantes, Angers, la Roche sur Yon, Laval, Le Mans….

Un carrefour de rencontres et d’échanges autour des enjeux du green pour valoriser et enrichir les nouveaux modèles économiques et de société.

Durant une semaine, Nantes et l’ensemble de la région des Pays de la Loire vivront sous le signe du Green. Pensée dans une logique de co-construction en phase avec les nouvelles tendances de l’innovation et l’ingéniosité collective, la programmation de la Greenweek Nantes - Pays de la Loire sera constituée de la somme des évènements proposés par les acteurs engagés au quotidien dans la mutation Green du territoire aux professionnels et/ou au grand public.

Au total, plus de 40 manifestations ouvertes et collaboratives viendront rythmer cette semaine évènementielle et se déclineront sous des formats variés : rencontres, ateliers, conférences, expositions…

www.greenweeknantes.com

PAYS DE LA LOIRELa Région Pays de la Loire intervient en faveur de l´enseignement supérieur : développement d’une économie de la connaissance ouverte à tous, accompagnement de l’élaboration d’une offre de formation de qualité attractive à l’échelle internationale, mobilité des étudiants. La Région mène aussi une politique concertée d’appui et d’accompagnement des acteurs de la recherche, cadrée par un Schéma Régional de la Recherche (SRR). Le soutien de la Région au développement de la recherche vise à franchir un palier. Pour cela, en s’appuyant sur le dialogue avec les acteurs organisé dans le cadre du CCRRDT, la Région lance un appel à projets « Recherche » annuel, accompagne l’installation de nouvelles équipes et de nouveaux chercheurs en région, soutient des projets interrégionaux et leur animation.

TERRITOIRES D’INNOVATION PAYS DE LA LOIRETerritoires d’Innovation Pays de la Loire vise à orienter les acteurs de l’innovation en Pays de la Loire lors des différentes étapes de leur démarche d’innovation via un « parcours de l’innovation » qui les guide vers les dispositifs d’accompagnement et de financement les plus pertinents Il favorise aussi la mise en contact de ces acteurs avec les laboratoires et centres de ressources compétents.

UNIVERSITÉ DE NANTESAvec plus de 34 000 étudiants, c’est la 2e université de France en termes d’effectifs. Pôle majeur d’enseignement supérieur et de recherche du grand Ouest, elle propose un large éventail de formations attractives (DUT, licences, master, jusqu’au Doctorat), en lien avec l’excellence de sa recherche et dans tous les domaines de la connaissance. Grâce à sa pluridisciplinarité, l’Université de Nantes forme des diplômés aux compétences transversales, avec un pôle marquant dans le domaine des biotechnologies, de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

UNIVERSITÉ D’ANGERSSituée au cœur du Val de Loire, à 1h30 de Paris, l’Université d’Angers a été fondée au Moyen-Âge et recréée sous sa forme actuelle en 1971. Forte de près de 20 000 étudiants répartis sur 3 campus angevins et 2 campus délocalisés à Cholet et à Saumur, elle détient le meilleur taux de réussite en licence en France. L’établissement propose plus de 300 diplômes dans tous les grands domaines de formation et concentre ses moyens autour de 5 grands pôles de recherche : Santé ; Végétal et Environnement ; Matériaux ; Math-STIC ; Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales.

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’AGRICULTURES D’ANGERS École Supérieure d’Agricultures d’Angers, est un établissement d’Enseignement Supérieur privé du Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-Alimentaire et de la Forêt, dirigée par Patrick Vincent. Créé en 1898, il a développé une palette de formations du niveau BAC au Doctorat, ainsi que 5 unités de recherche. Etroitement lié au contexte agricole, alimentaire et environnemental de la région et fort d’une visibilité internationale, l’ESA est un des fondateurs du programme MAN-IMAL.

AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE - PROGRAMME INVESTISSEMENTS D’AVENIRL’Agence Nationale de la Recherche, créée en 2005, a pour mission la mise en œuvre du financement sur projets. A ce titre, elle a aussi été désignée en 2010 comme principal opérateur du Commissariat Général à l’Investissement pour les actions du premier programme des investissements d’avenir dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le programme Man-imal bénéficie sous convention ANR-11-IDFI-0003 d’une subvention des projets d’Investissements d’avenir, faisant partie de la première vague des appels d’offre IDEFI – Initiatives d’Excellence En Formations Innovantes.

PARTENAIRES

Oniris - Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l’AlimentationSite de la Chantrerie - CS 40706 - 44307 NANTES cedex 3

Tél. 02 40 68 77 77

L’INNOVATION AU CŒURDE LA SANTÉ ANIMALE ET DE LA SANTÉ PUBLIQUE :

UN ENJEU INTERNATIONAL

Un évènement organisé par Oniris, via les programmes innovants Équinov’ et Man-Imal

ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE, AGROALIMENTAIREET DE L’ALIMENTATION NANTES-ATLANTIQUE

CENTRE INTERNATIONAL

SANTÉ CHEVAL Oniris

DU

DE

D’

Oniris INTERNATIONAL CENTRE FOR HORSE HEALTH

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