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Document de travail préparé par Lyne Dugas et Sophie Loubert/Tous les textes (modifiés ou non) et les images parviennent du RÉCIT de l'univers social (primaire.recitus.qc.ca) Merci à Denis St-Cyr

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Planification annuelle de la 4e année Suggestion 1 Reproduisez ce tableau en classe en grande dimension sur un babillard. Ce tableau restera là toute l’année et vous le remplirez au fur et à mesure que l’année avance.

Planification de la 4e année en Univers social

Suggestion 1

Temps

Espace-

Territoire

Population

Économie

Voies de

communica-

tion et moyens

de transport

Gouverne-

ment

Réalités

culturelles

Vu en 3

e

Iroquoiens vers 1500 Afficher les fiches-élèves ici en début d’année avec les élèves.

Cela fait un rappel de l’année d’avant

4eC

Changements entre Iroquoiens vers 1500 et Iroquoiens vers

1745

Vu en 3

e

La société française en Nouvelle-France vers 1645 Afficher les fiches-élèves ici en début d’année avec les élèves.

Cela fait un rappel de l’année d’avant

4eB Changements entre la société française en Nouvelle-France

vers 1645 et la société canadienne en Nouvelle-France vers

1745

4eA La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

4eD Des sociétés anglos-américaines vers 1745 (en

comparaison avec la société canadienne en Nouvelle-

France vers 1745)

Voir ces sociétés dans cet ordre : 4

e A: Lire la société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Les élèves doivent acquérir des connaissances liées à la localisation de celle-ci (espace et temps), à ses caractéristiques (sur le plan démographique, culturel, économique et politique), à son adaptation au territoire (atouts et contraintes liés à celui-ci), à des personnages, des groupes et des événements qui l’ont marquée, ainsi qu’à des traces laissées par cette société dans la société québécoise d’aujourd’hui. 4

e B: Interpréter le changement dans une société sur son territoire (entre la société française en Nouvelle-France vers 1645 et la société canadienne en Nouvelle-France vers

1745) Les élèves comparent une société à deux moments. Ils acquièrent des connaissances sur des changements survenus, le rôle de personnages ou de groupes et l’incidence d’événements qui expliquent les changements étudiés. 4

e C : Interpréter le changement dans une société sur son territoire (entre la société iroquoienne vers 1500 et la société iroquoienne vers 1745)

Les élèves comparent une société à deux moments. Ils acquièrent des connaissances sur des changements survenus, le rôle de personnages ou de groupes et l’incidence d’événements qui expliquent les changements étudiés 4

e D: S’ouvrir à la diversité des sociétés et de leur territoire (entre la société canadienne en Nouvelle-France vers 1745 et des sociétés anglos-américaines vers 1745)

Les élèves comparent deux sociétés au même moment. Ils acquièrent des connaissances sur des différences, notamment par rapport aux caractéristiques du territoire occupé, à la langue, à la religion et au mode de gouvernement. .

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Suggestions pour utiliser ces fiches (fiches-enseignant et fiches-élève)

1- Connaissance du sujet et préparation du contenu (enseignant) L’enseignant se renseigne sur la société en lisant les fiches pour les enseignants. Vous retrouverez aussi sur ces fiches la progression des apprentissages. (voir fiches-enseignants ci-jointes)

2- Mise en situation et mise en place du projet (enseignant) L’enseignant choisit ou élabore une mise en situation pour travailler cette société avec ses élèves et la présente à ses élèves comme déclencheur. (maquettes, dessins, sketchs, power point, quiz, feuille-questionnaire, histoire, lettre, carte postale, baladodiffusion, film, bandes-dessinées, etc.). Par exemple : 1500 : Tu dois faire une bande-dessinée qui parle des Iroquoiens. Elle doit donner des infos sur tous les aspects de la société. 1645 : Un immigrant arrive en Nouvelle-France et ne sait pas où s’installer, nous devons lui faire une maquette pour l’aider à faire son choix. Dans

cette maquette, on doit lui parler de tous les aspects de la société. 1745 : Tu vis en 1745, et tu immigres en Nouvelle-France. Écris une carte postale à ta vieille mère en Europe pour lui expliquer comment est la

société où tu vis maintenant. 1820 : Nous montons un quiz sur la société de 1820, l’autre classe aussi. Une fois terminé, nous jouons avec l’autre classe en utilisant SKYPE. 1905 : Les élèves de 6e année doivent comparer 1980 avec 1905 mais ne se souviennent plus de ce qui s’est passé en 1905. Nous devons leur faire

un portrait clair, traitant de tous les aspects de la société de 1905 sur une affiche. 1980 : Nous devons faire une balladodiffusion représentatif de tous les aspects de la société de 1980 et la partager avec la classe de l’école X

3- Recherche documentaire (élèves)

L’enseignant amène les élèves à trouver EUX-MÊMES les informations sur chacun des aspects. Ils peuvent trouver ces informations sur le site du récit (http://primaire.recitus.qc.ca/), dans différents manuels, dans des atlas du primaire, etc.

4- Réalisation du projet (élèves) Les élèves sont amenés à faire leur projet. Ils doivent s’assurer, dans celui-ci, de parler de tous les aspects de société et si possible, de faire des liens entre eux.

5- Synthèse des aspects (élèves et enseignants) Mettre les fiches-élève dans le tableau synthèse des aspects ou les remettre aux élèves comme cahier-synthèse (voir fiches-élèves ci-jointes).

6- Évaluation (élèves) Évaluer les 2 critères : maîtrise des connaissances et utilisation appropriée des connaissances (voir exemples d’évaluation ci-joints).

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Planification annuelle de la 4e année Suggestion 2 Reproduisez ce tableau en classe en grande dimension sur un babillard. Ce tableau restera là toute l’année et vous le remplirez au fur et à mesure que l’année avance.

Voir ces sociétés dans cet ordre : 4e A: Lire la société française en Nouvelle-France en 1645 Les élèves doivent acquérir des connaissances liées à la localisation de celle-ci (espace et temps), à ses caractéristiques (sur le plan démographique, culturel, économique et politique), à son adaptation au territoire (atouts et contraintes liés à celui-ci), à des personnages, des groupes et des événements qui l’ont marquée, ainsi qu’à des traces laissées par cette société dans la société québécoise d’aujourd’hui.

4e B: Lire la société canadienne en Nouvelle-France en 1745 Les élèves doivent acquérir des connaissances liées à la localisation de celle-ci (espace et temps), à ses caractéristiques (sur le plan démographique, culturel, économique et politique), à son adaptation au territoire (atouts et contraintes liés à celui-ci), à des personnages, des groupes et des événements qui l’ont marquée, ainsi qu’à des traces laissées par cette société dans la société québécoise d’aujourd’hui. . 4e C : Interpréter le changement dans une société sur son territoire (entre La société française en Nouvelle-France en 1645 et la société canadienne en Nouvelle-France en 1745) Les élèves comparent une société à deux moments. Ils acquièrent des connaissances sur des changements survenus, le rôle de personnages ou de groupes et l’incidence d’événements qui expliquent les changements étudiés.

4e D: S’ouvrir à la diversité des sociétés et de leur territoire (entre la société canadienne en Nouvelle-France en 1745 et Des sociétés anglos-américaines en 1745) Les élèves comparent deux sociétés au même moment. Ils acquièrent des connaissances sur des différences, notamment par rapport aux caractéristiques du territoire occupé, à la langue, à la religion et au mode de gouvernement.

Planification de la 4e année en

Univers social

Suggestion 2

Temps

Espace-

Territoire

Population

Économie

Voies de

communica-tion

et moyens de

transport

Gouverne-

ment

Réalités

culturelles

4eA La société française en Nouvelle-France

vers 1645

4eC Changements entre la société française en

Nouvelle-France vers 1645 et la société

canadienne en Nouvelle-France vers 1745

4eB La société canadienne en Nouvelle-

France vers 1745

4eD

Des sociétés anglos-américaines vers 1745

(en comparaison avec la société

canadienne en Nouvelle-France vers 1745)

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages :

Situées, sur une ligne du temps graduée, des faits et des personnages liés à l’histoire de cette société (ex. : Grande Paix de Montréal, intendance de Gilles Hocquart).

1701 : La Grande Paix de Montréal 1705 : Le territoire de la Nouvelle-France est très vaste en raison des explorations françaises. 1720 : La population augmente de plus en plus. Forte natalité. 1730 : À la campagne, les habitants vivent surtout de l’agriculture. Des seigneuries se développent. Début du commerce triangulaire. 1745 : En ville, les habitants vivent surtout de commerce, d’artisanat et des activités de construction. Au milieu du siècle, il ne reste qu’environ 10 000 amérindiens dans la vallée du St-Laurent. Les Treize colonies (très peuplées) cherchent à étendre leur territoire. 1759 : Guerre de Sept Ans. La ville de Québec est conquise par les Britanniques.

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Section destinée à l’élève (peut être affiché en classe sur le tableau d’Univers social)

La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

TEMPS

17

01

17

51

18

01

18

51

1759. La ville de Québec est

conquise par les Britanniques

1701 : La grande Paix de Montréal

de 1729 à 1748 : Gilles Hocquart est l'intendant de la Nouvelle-

France

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages : Localisation dans l’espace et dans le temps :

Situer, sur une carte, le territoire possédé par la France en Amérique du Nord : Basses-terres du Saint-Laurent et région des Grands Lacs, vallées de l’Ohio et du Mississippi jusqu’à la Louisiane.

Situer, sur une carte, le territoire occupé par la société canadienne en Nouvelle-France : vallée du Saint-Laurent. Atouts et contraintes du territoire (permettent de faire des liens avec d’autres aspects) :

Indiquer des atouts liés au relief (ex. : les Appalaches constituent un rempart naturel contre la menace anglaise; la vallée du Saint-Laurent facilite l’occupation du territoire).

Indiquer des atouts et des contraintes liés au climat (ex. : la température et la pluie en été permettent l’activité agricole; la température et la neige en hiver restreignent les activités et les déplacements).

Indiquer des atouts et des contraintes liés à l’hydrographie (ex. : le fleuve, les rivières et les lacs facilitent l’accès au territoire; les rapides limitent les déplacements).

Expliquer comment les ressources du territoire constituent des atouts (ex. : la forêt fournit le bois de chêne pour la construction navale; la présence du minerai de fer permet l’exploitation des Forges du Saint-Maurice).

Personnages marquants : Talon, Frontenac et Mgr Laval. Groupes marquants : colons, Filles du Roy, coureurs des bois et militaires. Événements marquants : établissement d’industries artisanales, instauration du Régime seigneurial et mise en place du commerce triangulaire.

En Nouvelle-France, la colonie est divisée en grandes bandes de terres, longues et étroites, qui font face au fleuve Saint-Laurent ou à un autre cours d'eau. Le territoire est organisé de cette façon parce que les cours d'eau sont nécessaires pour l'agriculture et faciliter les communications. Les terres sont d'abord données à des seigneurs par le gouverneur et l'intendant. Sur la seigneurie, le seigneur se garde un domaine où il fait cultiver la terre et construire un manoir. Tout près, il conserve un terrain pour l'église de la paroisse. Quelques années plus tard, des marchands, des artisans et un notaire viendront s'établir près de l'église. Un village est né. Le seigneur construit aussi un moulin où les paysans apporteront leur blé pour faire de la farine. Il faut aussi laisser une « terre de la commune ». Les habitants de la seigneurie (les censitaires) pourront y faire brouter le bétail. Quel grand territoire que celui de la Nouvelle-France ! Les explorateurs n’ont jamais cessé de découvrir de nouveaux lieux et d’en prendre possession au nom du roi de France. En 1745, le territoire de la Nouvelle-France s’étend de Terre-Neuve jusqu’au Mexique. Les climats d’un bout à l’autre du territoire sont très différents. Dans la vallée du Saint-Laurent, l’été est court et les hivers sont rigoureux. Les sols de la vallée sont très fertiles, mais il faut bien choisir les cultures pour qu’elles puissent pousser avant l’hiver et résister au climat nordique. Le nord de la colonie est riche en fourrures et en bois, ce qui est très important pour le commerce. Mais puisque l’hiver tout est gelé, même le fleuve, les activités sont donc au ralenties. Les bateaux ne peuvent pas venir faire du commerce à l’année; c'est un point faible du nord de la colonie. Dans le sud de la colonie, tout au long de la rivière Mississippi jusqu’au golfe du Mexique, la vie est bien différente. Il fait chaud et humide à l’année et plus on descend vers le sud plus le sol est marécageux. Les bateaux peuvent s’y rendre à l’année, ce qui aide beaucoup le commerce. On ne cultive pas les mêmes plantes que dans la vallée du Saint-Laurent. On cultive plutôt le sucre et l’indigo (teinture bleu) dont on fait commerce. Le territoire de la colonie est donc si grand qu’à un bout on connaît la neige, tandis qu’à l’autre extrémité, c’est comparable aux pays chauds.

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Section destinée à l’élève (peut être affiché en classe sur le tableau d’Univers social)

La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

TERRITOIRE Territoire immense Régime seigneurial de Terre-Neuve jusqu’au Mexique

ATOUTS Relief : Appalaches et Vallée du St-Laurent les Appalaches constituent un rempart naturel contre la menace anglaise; la vallée du Saint-Laurent facilite l’occupation du territoire Climat : agriculture la température et la pluie en été permettent l’activité agricole Hydrographie : fleuve, rivières et lacs le fleuve, les rivières et les lacs

facilitent l’accès au territoire Ressources naturelles : forêts, fourrure, sol, eau la forêt fournit le bois

de chêne pour la construction navale; la présence du minerai de fer permet l’exploitation des Forges du Saint-Maurice

CONTRAINTES

Climat : la température et la neige en hiver restreignent les activités et les déplacements Hydrographie : rapides les rapides

limitent les déplacements

Territoire occupé Vallée du St-Laurent

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages : Réalité économique

Nommer des activités économiques (ex. : agriculture, élevage, industries artisanales, commerce, notamment celui des fourrures).

Personnages marquants : Talon, Frontenac et Mgr Laval. Groupes marquants : colons, Filles du Roy, coureurs des bois et militaires. Événements marquants : établissement d’industries artisanales, instauration du Régime seigneurial et mise en place du commerce triangulaire.

Industries artisanales : Forgerons, boulangers, charpentiers, menuisiers, tailleurs… Commerces : Au début de la colonie, on vit presque uniquement du commerce des fourrures. Jean Talon a la bonne idée de lancer de petites entreprises pour exploiter les autres ressources naturelles disponibles ici pour que la colonie soit plus indépendante de la France. C’est Gilles Hocquart qui aura l’idée de démarrer des industries lourdes Pour démarrer des industries, cela prend beaucoup d’argent. C’est au roi qu’il faut en demander. Celui-ci accepte d’en fournir. Le roi a donc subventionné deux entreprises importantes en Nouvelle-France, une pour exploiter le bois et l’autre le fer. On avait déjà pensé exploiter le bois de la colonie en fournissant des planches de bois. Rapidement, de petits moulins étaient apparus un peu partout dans la vallée du Saint-Laurent. Mais le transport coûte très cher. C’est pourquoi Hocquart propose de construire dans la colonie des bateaux à Québec et on réussit très bien, on construit même quatre gros navires de 500 à 700 tonneaux. Ces navires portent des noms très Canadiens, comme le Caribou, le Castor et l'Orignal. Ici le bois ne manque pas, il faut seulement faire venir les artisans de France pour les construire, ce qui est moins cher. Agriculture : La plupart des Canadiens sont des paysans qui cultivent la terre. Après avoir défriché leur censive, ils la cultivent d'abord pour nourrir leur famille. Le surplus des récoltes permet d'acheter les articles qui viennent de France (sel, tissus, vin) et les choses qu'on se procure chez les artisans (fer à cheval, pelle, souliers). Le pain est la nourriture de base pour les paysans. Pour avoir suffisamment de farine, il faut faire pousser beaucoup de blé. Les pois sont aussi importants dans l'alimentation. Ils occupent une bonne partie des champs. Pour nourrir les chevaux, il faut aussi faire pousser de l'avoine. Selon les régions, les gens feront aussi pousser du seigle, de l'orge ou du sarrasin. Pendant l'été, les vaches, les bœufs et les chevaux broutent l'herbe à l'extérieur. Mais pour les nourrir pendant l'hiver, il faut du foin. Il y a juste assez de foin pour nourrir quelques bêtes. Les autres sont tuées ou vendues au début de l'hiver. Le fumier des animaux sert à engraisser la terre pour améliorer les récoltes. Puisque les paysans n'ont pas assez d'animaux pour répandre du fumier sur tous leurs champs, ils cultivent seulement la moitié de leur terre à chaque année et laissent l'autre moitié se reposer. Le fumier est réservé pour le grand jardin potager où on cultive des légumes (oignons, courges, concombres) et un peu de tabac. Qu'est-ce qu'on peut vendre au marché? On peut seulement vendre ce qui se conserve bien. Très près de la ville, on peut vendre des fruits, des légumes, du beurre et des œufs frais. Les autres peuvent seulement vendre du blé qui sera exporté vers Louisbourg et les Antilles. Il faut environ 10 ans pour qu'une famille de colons nouvellement installés vive entièrement de sa terre. La vie paysanne demande beaucoup de travail, mais les paysans canadiens vivent mieux que la plupart des paysans français.

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Le commerce triangulaire : En tant que colonie, la Nouvelle-France s'inscrit dans un grand système de commerce qui relie la France, les Antilles et le Canada. La France est au cœur de ce système. Elle fournit les produits finis fabriqués dans ses manufactures : le vin, les tissus, les objets en métal, le sel, la vitre, etc. En échange, la France veut recevoir des matières premières qu'elle peut utiliser ou revendre aux autres pays. Le Canada envoie des fourrures, du bois et du poisson vers la France. Le Canada envoie aussi de la farine, du bois et du poisson vers les Antilles. Dans ces îles, on fait pousser un produit qui est toujours un luxe pour bien des gens : le sucre.

Section pour l’enseignant (suite) Isolé par les glaces une partie de l'année, le Canada a de la difficulté à participer pleinement au réseau triangulaire. Les colonies anglaises peuvent fournir les mêmes produits aux Antilles et sont plus rapprochées. Depuis quelques années, le port de Louisbourg, sur l'île Royale (île du Cap-Breton), sert d'entrepôt pour le commerce parce qu'il est libre de glaces à l'année. Grâce à ce port, le Canada participe plus au commerce triangulaire et reprend une partie du commerce que les Anglais avaient enlevé. Jean Talon : Talon veut développer l'économie. Il construit une brasserie pour encourager les colons à faire pousser du houblon. Il encourage les gens à élever du bétail. Pour occuper les habitants pendant l'hiver, il aimerait qu'ils cultivent le chanvre et le lin. Il fait couper du bois dans la forêt pour l'exporter aux Antilles. Bref, Talon fait tout ce qu'il peut pour que le Canada participe au commerce triangulaire. Gilles Hocquart : Préoccupés par la fourrure, les Canadiens n'ont pas assez d'argent pour financer de grandes industries. L'intendant utilisera donc l'argent du roi pour lancer de grands projets tels que les Forges de Saint-Maurice, le chantier naval de Québec et quelques scieries. Aussi, pour compenser le manque de travailleurs, il fait venir des ouvriers spécialisés de France. Malgré les difficultés, Hocquart cherche toujours des projets qui pourraient amener un développement économique. Il supporte même l'idée d'envoyer des bisons du Mississippi jusqu'à Québec, un projet qui sera impossible à réaliser. Hocquart a une vue d'ensemble de la colonie. Le chantier naval sert à construire des bateaux assez grands pour se rendre aux Antilles. Grâce aux forges, le Canada dépend moins de la France pour ses besoins en fer. Régime seigneurial : En tant que propriétaire de la terre, le seigneur a plusieurs droits. Grâce à ces droits, dès qu'il aura un nombre suffisant de censitaires, sa seigneurie lui rapportera un bon revenu.

Le seigneur reçoit un loyer (le cens) pour chaque censive (terre) qu'il concède à des censitaires. Si un censitaire ne paie pas son loyer, le seigneur peut, après quelques années, reprendre la terre.

Lorsque le censitaire fait moudre son blé au moulin, il doit en donner une partie au seigneur.

La corvée : le seigneur peut faire travailler ses censitaires trois ou quatre jours par année sur son domaine, sans les payer.

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INDUSTRIES ARTISANALES Forgerons Boulangers

Charpentiers Menuisiers Tailleurs…

Section destinée à l’élève (peut être affiché en classe sur le tableau d’Univers social)

La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

ÉCONOMIE

COMMERCES Chantiers navals

Scieries Forges du St-Maurice

Fermes (place du marché)

Début du commerce triangulaire.

SECTEURS D’EMPLOI Agriculture

Construction de navires Transformation du fer

Travail du bois (menuisier, charpentier,…) Transformation du blé (meuneries)

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages : Réalité démographique

Décrire la répartition de la population : concentrée dans la vallée du Saint-Laurent, principalement à Québec, Trois-Rivières et Montréal.

Décrire la composition de la population : Autochtones, Français et Canadiens.

Donner le nombre approximatif d’habitants. Personnages marquants : Talon, Frontenac et Mgr Laval. Groupes marquants : colons, Filles du Roy, coureurs des bois et militaires. Événements marquants : établissement d’industries artisanales, instauration du Régime seigneurial et mise en place du commerce triangulaire.

Malgré tous les efforts, la population en Nouvelle-France augmente moins rapidement que dans les colonies anglaises. Vers 1745, il y a environ

55 000 personnes en Nouvelle-France. La majorité de la population est née ici, en Nouvelle-France. Trois habitants sur quatre vivent à la

campagne. L’autre partie habite dans les villes : Québec, Trois-Rivières et Montréal. Québec est la capitale avec 4600 habitants. Il y a 3700

personnes à Montréal. Seuls les coureurs des bois ont un mode de vie plus nomade, les autres sont sédentaires.

La population est toujours concentrée dans la vallée du Saint-Laurent. Le territoire de la Louisiane se développe encore plus lentement et

seulement 4000 personnes y habitent.

La population réussit à grandir grâce aux familles nombreuses (en moyenne 7 enfants). Cependant, même si l’air est sain et qu’il y a moins d’épidémies qu’en France, un enfant sur quatre meurt quand même avant l’âge d’un an. Si on survit à l’enfance, on peut s’attendre de vivre jusqu’à environ 50 ans.

Quelques villages autochtones font encore partie du paysage de la Nouvelle-France. Jean Talon : Il a fait venir des orphelines de France (les Filles du Roi).

Les Filles du Roi : Les filles du Roi ont entre 16 et 25 ans et sont pour la plupart orphelines. Au nombre d’environ 800, elles immigrent en

Nouvelle-France entre 1663 et 1673. On les surnomme ainsi car le Roi paie leur voyage et offre une dot pour chacune. Dans les jours qui suivent

leur arrivée, elles choisissent un époux parmi les colons et les soldats.

En 1680, dix ans après leur établissement dans la colonie, la population a triplé.

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La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

POPULATION

Nombres d’habitants : environ 55 000 Répartition de la population : Concentrée dans la vallée du St-

Laurent. ¾ des gens vivent à la campagne. ¼ des gens vivent en ville (Québec,

Trois-Rivières et Montréal).

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages : Moyens de transport et voies de communication

Nommer des moyens de transport (ex. : canot, bateau, charrette).

Indiquer des voies de communication : cours d’eau, sentiers forestiers et chemin du Roy. Personnages marquants : Talon, Frontenac et Mgr Laval. Groupes marquants : colons, Filles du Roy, coureurs des bois et militaires. Événements marquants : établissement d’industries artisanales, instauration du Régime seigneurial et mise en place du commerce triangulaire.

Chaussé de souliers de bœuf, de mocassins ou de raquettes, les habitants vont d’un point à un autre. Si une famille a assez d'argent, elle achète un ou deux chevaux. Le cheval «canadien» est robuste et bien adapté au climat. Les jeunes montent les chevaux et les parents s'en servent pour tirer un véhicule. Du printemps à l'automne, on utilise la charrette pour le travail et la calèche pour se promener. Selon la saison, les chemins sont poussiéreux ou boueux et les déplacements ne sont pas très agréables. C'est plutôt par de belles journées d'hiver, quand les rivières sont gelées et que la neige est bien tapée, que les voyages sont plus confortables. Pendant l'hiver, le traîneau sert pour le travail et la carriole aux promenades. Pour les longues distances, il y a le canot, la barque et le navire. En canot, le trajet de Québec à Montréal, demande entre quatre à six jours. Pour transporter beaucoup de choses, on utilise une barque. On peut y mettre plus de marchandises. Il faut alors neuf jours pour le même trajet. Pour les voyages encore plus longs, on prend un grand voilier à Québec pour aller à Louisbourg, aux Antilles ou en France. En 1745, le réseau routier n'est pas encore très développé. Dans chaque région, des chemins mènent à l'église, au village, parfois à la ville. Il y a une seule route principale, le Chemin du Roy. Pour monter vers l'intérieur du continent, il n'y a aucune route. Il y a malgré tout un moyen de se déplacer facilement : les rivières et les lacs qui sillonnent le pays. Le fleuve Saint-Laurent est le chemin principal et ses affluents sont les routes. Le Chemin du Roy : Pour améliorer les liens entre Québec, Trois-Rivières et Montréal, l’intendant Hocquart fait ouvrir le chemin du roi sur la rive nord du Saint-Laurent. En plus de faciliter les communications, le chemin facilite la colonisation de la rive nord du lac Saint-Pierre, encore difficile d'accès. Sa construction a duré six ans, il est complété en 1737. Les habitants ont ouvert la route eux-mêmes, chacun faisant le bout de chemin devant sa terre. Il faut couper les arbres, arracher les souches, déplacer les cailloux, égaliser la chaussée et creuser des fossés. Lorsqu'il faut construire un pont, les habitants d'une paroisse se mettent ensemble pour faire le travail. Plusieurs rivières sont trop larges pour construire un pont : la rivière Saint-Maurice, la rivière l'Assomption, la rivière des Prairies. Il faut alors prendre un traversier pour se rendre de l'autre côté. Grâce au Chemin du Roy, le gouvernement a mis en place un système de relais entre les principales villes. Les voyageurs arrêtent dans des auberges pour manger, dormir ou pour changer de chevaux. Le trajet de Québec à Montréal demande deux jours et demi. Les voyageurs ont l'impression que la colonie forme un long village continu. Le Chemin du Roy est donc très utile pour les personnes et pour la poste. Pour les marchandises lourdes, le fleuve, reste encore la meilleure solution. De nos jours, la route 138 suit à peu près le tracé du Chemin du Roy.

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Section destinée à l’élève (peut être affiché en classe sur le tableau d’Univers social)

La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS Moyens de transport

Voies de communication

Canot Charrette (cheval,bœuf)

Bateau Marche (raquettes)

Cours d’eau Sentiers en forêt Chemin de terre

Chemin du Roy

Bateau Marche (raquettes)

Chemin du Roy

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages : Réalité politique

Indiquer le mode de prise de décisions : de manière autoritaire par le roi de France ou son représentant dans la colonie (gouverneur).

Indiquer le mode de sélection des dirigeants : désignation par le roi de France

Indiquer les rôles des dirigeants présents dans la colonie : gouverneur (ex. : armée, relations avec les Amérindiens) et intendant (ex. : finances, justice).

Nommer une institution : le Conseil souverain. Personnages marquants : Talon, Frontenac et Mgr Laval. Groupes marquants : colons, Filles du Roy, coureurs des bois et militaires. Événements marquants : établissement d’industries artisanales, instauration du Régime seigneurial et mise en place du commerce triangulaire.

Le roi : Tout le pouvoir appartient au roi. Il choisit ses ministres et il nomme les administrateurs qui sont envoyés dans les colonies. Ces dirigeants veillent à ce que les habitants soient traités avec justice selon leur condition. Toutefois, les gens ne peuvent pas voter, manifester, ni même se rassembler dans un but politique. Ainsi, le roi donne des directives générales au ministre de la Marine, responsable des colonies. Par la suite, le ministre envoie ses instructions au gouverneur et à l'intendant. Le gouverneur et l’intendant : En Nouvelle-France, le gouverneur détient le pouvoir de diriger le gouvernement. Il est responsable des affaires militaires et diplomatiques. Pour sa part, l’intendant est responsable de l'administration civile. C’est le Conseil souverain. Frontenac : Frontenac est nommé gouverneur de la Nouvelle-France en 1672 par le Roi Louis XIV. Il prend son rôle de représentant officiel du Roi très au sérieux. Frontenac soutient la traite des fourrures, une activité profitable et encourage les explorations. Le territoire de la Nouvelle-France s’étend et Frontenac fait établir de nouveaux postes de traite. Le roi le rappelle en France en 1682. En son absence, la guerre éclate avec les Iroquois et les Anglais. Frontenac revient en Nouvelle-France en 1689 pour organiser la défense de la colonie. En 1690, l’amiral anglais William Phips tente d’envahir la Nouvelle-France. Il demande à Frontenac de se rendre. Frontenac lui réplique : « Je répondrai par la bouche de mes canons! ». Aidé par le climat et par le manque de préparation des Anglais, Frontenac défend la colonie avec succès et rétablit les alliances avec les Amérindiens. Frontenac demeure en poste jusqu’à sa mort à Québec en 1698. Jean Talon : Jean Talon est le premier intendant de la Nouvelle-France. En 1665, le roi l’envoie à Québec pour mettre en place le gouvernement royal et pour encourager le développement de la colonie. Talon gère le budget de la colonie. Il s'assure que les soldats sont bien nourris et bien équipés. Il fait des règlements pour assurer l'ordre. Pour augmenter la population de la colonie, il offre aux soldats de rester au Canada. Il fait venir des Françaises (les Filles du roi) pour les épouser et fonder des familles. Il réussit à amener 1500 personnes en cinq ans. Talon veut aussi développer l'économie. Il construit une brasserie pour encourager les colons à faire pousser du houblon. Il encourage les gens à élever du bétail. Il fait couper du bois dans la forêt pour l'exporter aux Antilles. Bref, Talon fait tout ce qu'il peut pour que le Canada participe au commerce triangulaire. Talon retourne en France en 1672 alors que son roi se lance en guerre. Jean Talon a donné un bon élan au développement de la Nouvelle-France. Gilles Hocquart : Gilles Hocquart est l'intendant de la Nouvelle-France de 1729 à 1748. Il reprend l'œuvre de Jean Talon et travaille à mieux intégrer la colonie au commerce triangulaire. Les Canadiens n'ont pas assez d'argent pour financer de grandes industries. Hocquart lance de grands projets tels que les Forges de Saint-Maurice, le chantier naval de Québec et quelques scieries. Pour compenser le manque de travailleurs, il fait venir des ouvriers spécialisés de France. Enfin, pour améliorer les liens entre Québec, Trois-Rivières et Montréal, il fait ouvrir le chemin du roi de 1731 à 1737 sur la rive nord du Saint-Laurent (aujourd'hui la route 138). En plus de faciliter les communications, le chemin facilite la colonisation de la rive nord du lac Saint-Pierre, encore difficile d’accès.

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Section destinée à l’élève (peut être affiché en classe sur le tableau d’Univers social)

La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

GOUVERNEMENT

Le roi a les pleins pouvoirs. Les gens ne peuvent pas voter, ni manifester, ni même se rassembler dans un but

politique.

Frontenac (1er gouverneur de la Nouvelle-

France)

Plusieurs autres gouverneurs lui succéderont.

Jean Talon (1er intendant de la Nouvelle-France)

Gilles Hocquart (2e intendant de la Nouvelle-France)

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Section pour l’enseignant

Compétence 1 La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

Progression des apprentissages : Réalité culturelle

Nommer des langues parlées : langues amérindiennes et langue française

Nommer les religions pratiquées : spiritualités amérindiennes et catholicisme

Nommer des expressions de l’art (ex. : sculpture, peinture, orfèvrerie, musique)

Décrire des éléments liés à la vie quotidienne : alimentation, habillement, habitation*, divertissement et coutumes. Personnages marquants : Talon, Frontenac et Mgr Laval. Groupes marquants : colons, Filles du Roy, coureurs des bois et militaires, religieux et religieuses*. Événements marquants : établissement d’industries artisanales, instauration du Régime seigneurial et mise en place du commerce triangulaire. * Ces concepts n’apparaissent pas explicitement dans la progression des apprentissages.

Langue parlée : Au début de la colonie, les gens qui arrivent parlent un français différent selon la région d'où ils viennent. Au fil des années, leur façon de parler a changé. Le français parlé emprunte des mots aux Amérindiens. Par exemple, un canot, des raquettes, des mocassins. La vie quotidienne :

L’alimentation : La terre, la forêt et les cours d’eaux fournissent aux habitants tout ce qu’ils ont besoin pour survivre. De la terre, les habitants récoltent : choux, carottes, betteraves, céleris, fèves, laitues, pois, courges et oignons. Dans les jardins, les habitants ont aussi des arbres fruitiers tels que le pommier. Les paysans transforment le blé cultivé en farine. La farine est l’ingrédient le plus important dans la fabrication du pain. Il faut cultiver beaucoup de blé, car le pain est l’aliment le plus souvent mangé par les habitants de la Nouvelle-France. La majorité des maisons ont leur four à pain. Les animaux de la ferme sont essentiels pour les produits qu’ils fournissent. La vache donne le lait pour le beurre et le fromage, et la poule fournit les œufs. Ces animaux peuvent être mangés, tout comme le cochon et le mouton. À l’automne, on fait boucherie, c’est-à-dire que l'on tue quelques-uns des animaux pour manger leur viande, comme le cochon. La forêt vient compléter l’alimentation des habitants. On y retrouve les petits fruits sauvages, comme les fraises, les framboises, les bleuets et les canneberges. Ces fruits sont cueillis durant l’été et transformés en confiture. Les noix de toutes sortes sont aussi cueillies. La forêt abrite également des animaux sauvages (l’orignal, le lièvre, la perdrix et la tourte) que l’on chasse pour les manger. Ainsi, les habitants de la Nouvelle-France ont une alimentation assez variée. La quantité et la qualité de la nourriture dépendent toutefois de la température. Une bonne récolte assure une bonne alimentation pour tout l’hiver, alors qu’une mauvaise récolte amène la famine dans la colonie. Les aliments varient aussi selon la richesse des habitants. Le seigneur mange davantage de nourriture raffinée, comme du chocolat, qui vient d’ailleurs. De son côté, le paysan doit se contenter de ce que la nature met à sa disposition.

L’habillement : La plupart des vêtements sont fabriqués en lin, en laine ou avec tissus venus de France. Les hommes portent un pantalon, une chemise, une veste, des bas et un bonnet. Pour ce qui est des femmes, elles portent une jupe ou une robe, un corsage, un tablier, un jupon et des bas. Dans leurs pieds, les habitants de la Nouvelle-France portent des chaussures de cuir, des sabots de bois ou des mocassins.

Les habitations : Les maisons des censitaires sont très modestes et construites de bois. Elles ne comptent généralement qu’une seule pièce habitable. Toutes les activités se font donc dans l’unique pièce de la maison que ce soit dormir ou manger. Il y a peu de meubles :

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Section pour l’enseignant (suite) une table, des bancs, un lit et une armoire. L’élément le plus important de la maison est le foyer ou le poêle à bois. En plus de chauffer la maison et d’éclairer l’intérieur, le foyer permet de cuisiner. Les habitants de la Nouvelle-France ont construit leur maison en fonction de nos hivers très froids. Les habitations ont des toits plus inclinés pour éviter l’accumulation de neige. Il y a peu de fenêtres pour empêcher le froid d’entrer et à la place des vitres, les habitants mettent du papier huilé. La maison de ville est née des fréquents combats contre le feu. Les maisons étant rapprochées en ville, le feu se propage très vite; c’est pourquoi on y construit des maisons de pierres avec des murs coupe-feu. Les artisans et journaliers qui habitent la ville ont des maisons encore plus petites que les censitaires et sont parfois locataires. Le manoir est la maison du seigneur. Il est plus gros que les maisons des censitaires. Le manoir est souvent construit en pierre et compte plusieurs cheminées. Le manoir compte plusieurs pièces séparées comme dans les maisons d’aujourd’hui, chambre, cuisine, mais pas de salle de bain. Dans ses fenêtres, le seigneur a des vitres.

Les divertissements : En Nouvelle-France, les hivers sont longs et ennuyants. On compte jusqu’à 85 jours dans une année où le travail est interdit par l’Église (52 dimanches et 33 fêtes obligatoires). Mais on ne peut pas dire qu’on célèbre toujours les jours de congé. C’est parfois difficile de fêter, car le commerce des fourrures garde les hommes absents de la maison. De plus, les habitations sont parfois si éloignées les unes des autres que cela rend les déplacements difficiles. Toutefois, on s’amuse quand même en passant les soirées près du feu à écouter des histoires ou à chanter. Certains jouent à des jeux, comme les dames ou les dominos. Les jeunes aiment bien danser au son des violons, mais il faut être chanceux pour connaître un musicien. On organise aussi des fêtes lors des mariages ou des baptêmes. Les fêtes les plus importantes sont des fêtes religieuses, comme Pâques ou Noël. Chez les riches, ce sont les bals qui sont à l'honneur, chacun y montre ses plus beaux vêtements. Les dames portent des grandes robes avec de la dentelle et des rubans et certains hommes ou femmes portent même des perruques ou se poudre les cheveux. Les gens organisent aussi des festins et mangent toutes sortes de mets raffinés.

Les coutumes : Sur une seigneurie, il y a la fête de la plantation du mai. Les censitaires se rendent au manoir du seigneur pour planter devant la maison un conifère. Comme le veut la tradition, ils demandent la permission de planter l’arbre. Ensuite, le seigneur est invité à noircir le mai. Il s’amène sur le seuil de la porte du manoir avec son fusil et tire sur l’arbre. Après lui, tous les habitants assez vieux pour avoir un fusil tirent sur le mai. Plus on tire, plus le mai est noir, plus le compliment est flatteur pour le seigneur.

Religion pratiquée : En Nouvelle-France, tous les habitants sont catholiques. L'église est au cœur de leur vie religieuse. Les gens vont à la messe le dimanche et les jours de fête. Les cérémonies religieuses font partie de toutes les célébrations. Les événements qui marquent la vie familiale et la vie publique sont aussi célébrés à l'église. À l’intérieur de l’église, on y retrouve des sculptures et des peintures de personnages religieux. En plus d'être importante pour la religion, l'église est un bâtiment important. On construit l'église sur un terrain plus élevé, près d'une croisée de chemins, sur le domaine du seigneur. L'église domine le paysage et c'est le plus grand bâtiment de la seigneurie. Le premier banc de l’église est réservé pour le seigneur.

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Section pour l’enseignant (suite) Les religieux et religieuses : Les religieux jouent un grand rôle dans la société canadienne en Nouvelle-France. À Montréal, les clochers d'églises et de chapelles sont nombreux. Il y a :

Les Sulpiciens qui sont les seigneurs de l'île de Montréal en plus d'être les prêtres de la paroisse. Ils habitent au Séminaire de Saint-Sulpice près de la Place d’Armes. Ils ont aussi une petite école pour les garçons.

Les Sœurs Grises habitent un couvent. C'est là que Marguerite d'Youville s'occupe des pauvres, des mendiants et des infirmes. Les Hospitalières de Saint-Joseph soignent les malades à l'Hôtel-Dieu fondé par Jeanne Mance, une laïque. Cet hôpital existe toujours. Les Récollets habitent un monastère. Ils sont les aumôniers des soldats et les «amis des pauvres». Les Jésuites ont une petite maison et une chapelle qui leur servent de base pour les missions auprès des Amérindiens. Au couvent de la Congrégation de Notre-Dame, fondée par Marguerite Bourgeoys, les sœurs s'occupent de l'enseignement aux filles.

Mgr Laval : François de Laval est le premier évêque de la Nouvelle-France. Arrivé à Québec en 1659, il dirige l'Église catholique de la colonie. Son territoire s'étend sur toute la Nouvelle-France. Le travail du premier évêque n'est pas facile. Il doit d'abord se faire obéir par les prêtres déjà installés au pays. Il doit aussi jouer un rôle politique dans la colonie et se trouve parfois en conflit avec le gouverneur. Par exemple, Mgr de Laval fait interdire la vente de l'eau-de-vie (alcool) parce qu'il juge que ça détruit les peuples Amérindiens. Le roi, suite à la demande du gouverneur qui croit que l'alcool est nécessaire au commerce, interviendra dans le conflit en rétablissant ce commerce. Monseigneur de Laval réussira à établir les bases de l'Église catholique canadienne. À son arrivée en 1659, il n'y a que 27 prêtres pour 2000 habitants. Il fonde le Séminaire de Québec en 1663 pour former des prêtres. Pour assurer un revenu au clergé, il introduit la même année la dîme, le paiement par les paysans d'une partie de leur récolte. Fixée à un treizième de la récolte, la dîme est abaissée à un vingt-sixième à la demande des habitants. Mgr de Laval retarde la création de paroisses, car il croit que les habitants des campagnes sont encore trop pauvres pour faire vivre un curé. Il finit par créer une douzaine de paroisses après 1684, mais le Séminaire doit payer une partie des dépenses des curés. Pieux, humble et charitable, il est généralement aimé des habitants. L’art : Les arts en Nouvelle-France sont très liés à l’Église, surtout en ce qui concerne la peinture, la sculpture et l’orfèvrerie. En effet, les artistes produisent généralement des objets pour les églises : des tabernacles, des calices ou des décorations. On retrouve également plusieurs peintures dans les églises et la plupart des peintres sont des religieux. La musique fait partie de la vie quotidienne des Canadiens. On joue de la musique à plusieurs occasions, dans les mariages et les fêtes religieuses, mais il y a peu de musiciens professionnels. Ce sont les habitants qui jouent de la musique. L’endroit où les Canadiens entendent le plus de musique est l’église.

Section destinée à l’élève (peut être affiché en classe sur le tableau d’Univers social)

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Document de travail préparé par Lyne Dugas et Sophie Loubert/Tous les textes (modifiés ou non) et les images parviennent du RÉCIT de l'univers social (primaire.recitus.qc.ca) Merci à Denis St-Cyr

La société canadienne en Nouvelle-France vers 1745

RÉALITÉS CULTURELLES Langue parlée :

langues amérindiennes et langue française.

Habillement : Vêtements fabriqués en lin, en laine ou avec tissus venus de France. Pantalon, chemise, veste, bas bonnet (hommes) Jupe ou robe, corsage, tablier, jupon, bas (femmes) Chaussures de cuir, sabots de bois, mocassins.

Alimentation :

Les habitants mangent ce que leur terre leur fournit. Les seigneurs mangent aussi des mets qui viennent d’ailleurs, comme le chocolat.

Habitations :

Maisons en bois recouvertes de chaume (paille) ou de planches de bois. Cheminée, four en terre 1 ou 2 pièces, tout le monde dort près du poêle l’hiver. En ville, maisons en pierre (feu). Les seigneurs ont des manoirs en pierre avec plusieurs pièces et fenêtres.

Divertissement :

Jeux de dames, dominos, danse, violon, chants, histoires. Les riches font des bals, des cours de musique ou de danse.

Coutumes :

On célèbre surtout Noël, Pâques, baptêmes, mariages Plantation du mai

Religion : Catholique Arts : Peinture, sculpture sur bois, orfèvrerie, broderie, tissage (surtout pour les églises

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Document de travail préparé par Lyne Dugas et Sophie Loubert/Tous les textes (modifiés ou non) et les images parviennent du RÉCIT de l'univers social (primaire.recitus.qc.ca) Merci à Denis St-Cyr

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Univers social_cd1_évaluation Ginette Benjamin

Nom :________________________________ date :__________________________ Société : _______________________________________ 1. Ligne du temps

Situe sur la ligne du temps

le moment choisi

___________________________________________________________________

2. Territoire

Localise la société de cette époque en nommant ses frontières et en utilisant les points

cardinaux et intermédiaires

Utilise des repères géographiques (fleuve, rivière, montagnes, etc.)

______________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________

3. Ressources naturelles :

Nomme une ressource naturelle de ce territoire : ____________________________ Comment les habitants de cette société utilisent cette ressource : ______________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________

4. Activités économiques :

Nomme un secteur d’emploi de cette époque? _________________ Nomme un métier utilisé par ce secteur d’emploi : ______________________________________________________________________ Quelle ressource naturelle est utilisée par ce secteur d’emploi?

_________________________________________

1500 1600 1700 1800 1900 2000

Exemple d’évaluation de CD 1

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Univers social_cd1_évaluation Ginette Benjamin

5. Population

Combien de personnes habitent ce territoire au total? ___________

Comment se répartie la population ? ______________________________________________________________________________

_____________________________________________________________________________

6. Transports

Nomme un moyen de transport et la voie de communication correspondante

utilisés à cette époque. _____________________________________________________________________________

Nomme une voie de communication qui a été construite à cette époque : _____________________________________________________________________________

Qu’est-ce que cette voie a permis? _____________________________________________________________________________

7. Réalités culturelles :

Choisis 3 réalités culturelles de l’époque et décris-les :

1. ________________________________________

________________________________________

2. ________________________________________

________________________________________

3. ________________________________________

_________________________________________

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Univers social_cd1_évaluation Ginette Benjamin

Ton nom : _________________________ date : ________________

Je compare 1745 avec 1820

Situe sur la ligne du temps

Les deux moments choisis

___________________________________________________________________

pictos

De quelle manière ce secteur a changé?

D’après toi, est-ce une amélioration pour les habitants de ce territoire? Explique.

pictos

Qu’est-ce qui a peu ou pas changé entre les deux époques?

Est-ce une bonne chose pour les habitants de ce territoire? Explique.

Choisis tes pictos parmi les suivants pour compléter le tableau ci-haut.

1500 1600 1700 1800 1900 2000

Exemple d’évaluation de CD 2

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Univers social_cd1_évaluation Ginette Benjamin

Société : ___________ en : ___________

Société : ___________ en : ___________

Comparaison entre les deux territoires

Étendue du territoire Comparaison entre les deux territoires en utilisant les points cardinaux et en se référant à des repères géographiques (reliefs, plan d’eau, etc.)

_______________________

_______________________

_______________________

_______________________

___

__________________________

__________________________

__________________________

__________________________

_

Ressemblance :

__________________________________

______________________

Différence :

__________________________________

______________________

Comment expliques-tu cette ressemblance?

________________________________________________________________________

Comment expliques-tu cette différence?

________________________________________________________________________

Quel territoire est le plus choyé, selon toi? Pourquoi?

________________________________________________________________________

Organisation du territoire

Occupation du territoire (où habitent les gens)? ________________________

______________

Qu’aménagent-ils sur le territoire? ________________________

______________

Occupation du territoire (où habitent les gens)? _________________________

_________________

Qu’aménagent-il sur le territoire? _________________________

_________________

Ressemblance :

__________________________________

______________________

Différence :

__________________________________

______________________

Comment expliques-tu cette ressemblance?

________________________________________________________________________

Comment expliques-tu cette différence?

________________________________________________________________________

Quel territoire est le plus choyé, selon toi? Pourquoi?

________________________________________________________________________

Population (nombres, composition, origine)

________________________

________________________

_________

________________________

______________

_________________________

_________________________

_____________

_________________________

_________________

Ressemblance :

__________________________________

______________________

Différence :

__________________________________

______________________

Comment expliques-tu cette ressemblance?

________________________________________________________________________

Comment expliques-tu cette différence?

________________________________________________________________________

Quel territoire est le plus choyé, selon toi? Pourquoi?

________________________________________________________________________

Exemple d’évaluation de CD 3

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Univers social_cd1_évaluation Ginette Benjamin

Gouvernement

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______________

_________________________

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Ressemblance :

__________________________________

______________________

Différence :

__________________________________

______________________

Comment expliques-tu cette ressemblance?

________________________________________________________________________

Comment expliques-tu cette différence?

________________________________________________________________________

Quel territoire est le plus choyé, selon toi? Pourquoi?

________________________________________________________________________

Activités économiques

________________________

________________________

________________________

______________

_________________________

_________________________

_____________

_________________________

_________________

Ressemblance :

__________________________________

______________________

Différence :

__________________________________

______________________

Comment expliques-tu cette ressemblance?

________________________________________________________________________

Comment expliques-tu cette différence?

________________________________________________________________________

Quel territoire est le plus choyé, selon toi? Pourquoi?

________________________________________________________________________

Réalités culturelles

________________________

________________________

_________

________________________

______________

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_________________

Ressemblance :

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Différence :

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Comment expliques-tu cette ressemblance?

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Comment expliques-tu cette différence?

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Quel territoire est le plus choyé, selon toi? Pourquoi?

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