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Journal Le "Penn Ar & Co" n°2 - Trimestre 2 - 2013

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Page 1: Document 8

Trimestre 2

201 2-201 3

Journal n°2

RReeppoorrttaaggee ssuurr ll eess dd ii fffféérreenncceess ccuu ll ttuurreell ll eessddeess ccooll ll éégg iieennss ddee PPeennnn AARR CChhlleeuuzz

ppaaggee 11 00..

Interview :Anne-sophie zika

photographe à Brest

page 21

Voyage des 4e à Cauterets :journal de bord d'une

apprentie skieuse, page 7.

Salut les collégiens !

Dans ce deuxième numéro, certes un peu en retard mais i l n'ensera que meil leur, vous trouverez des articles divers et variés quipourront, j 'en suis sûre, plaire à tous.Vous lirez, entre autres, des interviews : d'une abeil le, du cuisinier,d'un écrivain et d'une photographe. Nous vous présentonségalement nos coups de cœur fi lm, l ivre et musique du trimestre.Au mil ieu de ce journal vous trouverez un dossier sur le prix PennAr et un reportages sur les différences culturel les des élèves aucollège. Des élèves avec une double culture vous diront commenti ls vivent leurs différences. Gardent-i ls certaines ''coutumes'' deleurs pays ? Tout cela et plus encore, vous le saurez en lisant cedossier concocté par Manon et Johanna. .Bonne lecture et n'hésistez pas à nous faire part de voscommentaires !

La rédac' !

Focus : Le miel du collèg

e

Tous les ans l 'apiculteur Denis Jaffré vient récolte

r le miel du

collège. Zoom sur ce necta

r à dégustersans modéra

tion.

DDoossssiieerrpage 1 2

Le Prix Penn Ar, quatre ans déjà . . . Yves Grevet, un auteurjeunesse qui exerce le métier de professeur des écolesnous a rendu visite fin janvier 201 3. Une émission de radioest programmée le samedi 1 er juin. Nos partenairesbibl iothécaires et animateurs radio, sans oublier mesdamesFéménia et Pouliquen, sont les acteurs d'un bilan positif auniveau 6e. Le prix penn Ar est à l 'honneur dans notredossier page 1 2.

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Denis Jaffré récoltedes rayons de miel surle toit du collège.

Comme vous le savez une vente de miel estorganisée grâce à la récolte des ruches ducollège. Mais qui est la personne qui récoltele miel ? Nous l'avons interviewée enexclusivité pour vous :

Pouvez-vous vous présenter ?Je me nomme Denis Jaffré, apiculteur à Locmélarprès de Landivisiau. Je conduis une petite centainede ruches sur le Nord du Finistère.

Comment avez-vous eu une passion pour lesabeilles ?Ma passion me vient surtout de mon père qui avaittrois ruches au fond du jardin. I l m'a intéressé àl'apiculture. J 'aime aussi la nature de façon générale.

Depuis combien de temps êtes-vous apiculteur ?J'ai toujours eu quelques ruches et lorsque j'ai quittéle métier de marin, ce fut pour m'adonnercomplètement à ma passion, cel le des abeil les, i l y aun peu plus de 1 0 ans de cela.

Comment devient-on apiculteur ? Doit-on fairedes études ?Si l 'on est passionné par la nature, et que l 'onsouhaite devenir apiculteur, i l existe, en France desécoles où l 'on enseigne l 'apiculture.

Combien avez-vous de ruches ?Environ une centaine.

Comment avez-vous eu l'autorisation d'avoirdes ruches sur le toit du collège ?Un collège est un l ieu qui permet de rapprocher lesruches et donc la nature des humains. Les collégienssont les adultes de demain qu'i l faut sensibi l iser aurespect de notre environnement et de la nature. Lesabeil les, par le travail qu'el les effectuent au travers dela poll inisation et de la production de miel sont donc undes éléments essentiels qui permet cettecommunication. C'est la raison pour laquelle j 'aidemandé à la direction du collège de Penn Ar C'Hleuzune instal lation de ruches sur l 'établ issement qui l 'aaccepté.

Le miel est-il de meilleure qualité en ville ou àla campagne ?

En effet, le miel récolté en vil le est issu d'une multitudede fleurs des jardins environnants ainsi que desplantations effectuées par la Vil le de Brest qui n'uti l isepas d'insecticide pour les protéger. Ceci produit unmiel très harmonieux et très agréable à déguster,souvent meil leur que celui produit à la campagne.

Combien de kilos de miel récoltez-vous avec lesdeux ruches du collège ?Au collège, i l y a trois ruches qui ont produit à peuprès 20 kilos de miel chacune en 201 2.

Le lundi 3 décembre201 2, les élèves de6ème de Penn arC'hleuz ont rencontrél 'apiculteur (éleveurd'abeil les) Denis Jaffré.

DDeenn ii ss JJaaffffrrééll ''aappii ccuu ll tteeuurr

PPaaggee 22

Page 3: Document 8

Vendez-vous toute votre production récoltéeau collège aux familles ? Le collège enachète t-il ?Le miel produit est disponible après la récolte etle col lège peut demander jusqu'à la total ité de larécolte mais ce n'est, pour l 'instant, pas le cas.

Avez-vous d'autres ruches ailleurs à Brest ?J'ai quatre ruches au quatrième étage de l'Hôtelde Vil le de Brest, un rucher de huit ruches auConservatoire National de Brest au Vallon duStangalar, un autre de quatre ruches face augymnase Ste Anne à Kérinou, et trois rucheschez des particul iers à St Marc et à Kerinou.Maintenant le travail de l 'apiculteur n'a plus desecret pour nous.

ju les

Les abeil les sont des insectesindispensables à la poll inisation quiassure la reproduction des plantes. Unecolonie d'abeil les contient 40 000 à 60000 ouvrières, une centaine de fauxbourdons (abeil les mâles) et une seulereine, la plus grande abeil le de la colonie.Quand une reine naît, son règne dure 5ans.

Des morceaux du rayon de miel sontdéposés dans l 'extracteur qui décolle le mieldes alvéoles en tournant à grande vitesse.

I l suffit de le récupérer dans un récipient et dele goûter : ambré et sucré, c'est un délice !

PPaaggee33

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Qui êtes-vous ?

Je suis un insecte hyménoptère aux ailesmembraneuses. Mon nom scientifique estApis mell ifera mais on m'appelle pluscommunément abeil le.

Êtes-vous un insecte nuisible ou utile ?

Je suis un insecte très uti le car je fais du mielet je suis pacifique. Mais lorsque je suismenacé je pique les personnes qui medérangent.

Où vivez-vous ?

J'habite dans une ruche où je vis en colonie.

Récoltez-vous autre chose que du pollen ?

Oui, je récolte aussi de la propolis qui noussert à boucher les trous de la ruche, protégerdes contaminations l 'atmosphère et aussi à«momifier» les cadavres des animaux qu'on atués. On ramasse aussi de l 'eau pour leslarves qui en consomment beaucoup.

Êtes-vous contente de vos conditions de vie ?

Je suis très mécontente. Les agriculteurs uti l isentdes insecticides pour de meil leures récoltes. Nousen payons les conséquences. Depuis quelquesannées, nos ouvrières meurent en grand nombre.Uti l isés en pulvérisation, ces produits s'attaquentà notre système nerveux. Ce qui nous oblige àquitter nos ruches. Certains prédateurs viennentd'Asie comme les frelons asiatiques. I ls ontcommencé à coloniser la France. Leur metspréféré c'est NOUS ! Le «varroa destructor» estun acarien parasite qui pond des œufs dans noslarves et se nourrit de notre sang.

Si vous disparaissiez totalement, quellesseraient les conséquences ?

Nous poll inisons des plantes que certainsanimaux dont l 'homme mangent et donc si nousdisparaissons ces plantes disparaîtront avecnous. Sans plantes, plus de légumes, céréalesou fruits. . . L'homme n'y survivrait pas.

Quel message voulez-vous faire passer ?

Nous jouons un grand rôle dans le maintien de labiodiversité. Préservez-nous !

Emma et Maël

II nn tteerrvviieeww dd''uunnee aabbeeii ll ll ee

PPaaggee 44

Page 5: Document 8

Le cuisinier du collège, M. Hernandez, a répondu à ces questions :

Est-ce que vous utilisez le miel du collège ? Si oui, en quelle quantité ?Oui, j 'uti l ise le miel du collège. Pour mes recettes, j 'uti l ise environ trois pots de miel.

Comment - faites vous pour le cuisiner ?La plupart du temps je rajoute le miel dans les sauces.

Dans quels plats mettez-vous du miel ?J'en mets dans les viandes (taj ines), lesdesserts, nougats glacés et crèmes parexemple.

Avec quels ingrédients le miel peut - ilêtre utilisé ?Seulement les viandes et les desserts.

Quelles sont les difficultés à le cuisiner ?C'est la cuisson et la température du miel.

Quels sont les avantages à cuisiner avecle miel ?Le miel a bon goût et i l est sain.

Aimez-vous cuisiner avec le miel ?J'aime tout cuisiner, pas seulement le miel.

Maël

M. hernandez dans son laboratoire réaliseune recette avec le miel récolté dans les

ruches du collège. Miam, miam.. .

PPaaggee 55

Nougat glacé au mield'acacia

Ingrédients :

375 g de crème fleurette

4 blancs d'oeufs

65 g de sucre semoule

1 c. à café de sucre semoule

pour les blancs d'oeuf

2 c. à soupe d'eau

25 g de miel d'acacia

65 g d'amandes hachées

1 00 g de fruits confits hachés

1 dl de l iqueur d'orange

Préparation

Faites gri l ler les amandes.

Faites mariner les fruits confits

dans la l iqueur d'orange. Faites

cuire le sucre et l 'eau pendant 4

min. Ajoutez le miel et donnez

un bouil lon.

Séparez le blanc des jaunes

d'oeufs.

Battez les blancs d'oeufs en

neige. Ajoutez-y le sucre. Puis

le sirop en le versant au ras du

bol et en fouettant à petite

vitesse pendant 1 0 min environ,

jusqu'à refroidissement. Montez

la crème en Chanti l ly.

Mélangez délicatement, fruits,

amandes et Chanti l ly à

l 'appareil préparer en 4. Mettez

au congélateur durant une nuit.

Régalez-vous et bon appétit !

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7 collégiennes en sortie en rade de Brestavec des résidents de la maison de retaitele "Lys Blanc".

Ce 1 4 mai, sept élèves de 5e du collègePenn Ar Chleuz ont répondu à l'invitationd'un groupe de résidents de la maison deretraite médical isée ( EHPAD) du Lys Blanc.C'est avec beaucoup de plaisir qu'i ls ontparticipé à la sortie en rade de Brest sur leZoha, vedette de la société Azénor.En compagnie de treizerésidents, qu'el les ontrégul ièrement visités à lamaison de retraitevoisine, les collégiennesont apprécié la balladecommentée, du port decommerce jusqu'à lapointe de Plougastel,malgré la forte houleconjuguée à la pluie etau brouil lard. Malgré lemanque de visibi l ité,l 'ambiance était aupartage et à la francherigolade face auxassauts répétés desvagues.Ce qui a permis dedérider les résidents,beaucoup moins ravis des conditionscl imatiques plutôt désastreuses.Cette sortie fut le point d'orgue d'un projetintergénérationnel sur le thème de l'écoled'hier. Dans un premier temps, les élèves,par groupe de 2 ou 3, ont interviewé lesrésidents sur leurs réminiscences du tempsscolaire des années 40 à 50, au moyen detablettes numériques dont lesenregistrements seront déposés sur lemédiablog du CDI . Puis, à partir d'un collectifde souvenirs, chaque groupe d'élèves a

rédigé une autobiographie unique d'unrésident imaginaire, à la première personne,pour réaliser un l ivre numérique avec desphotos de classe ou d'objets de l 'école d'hier.Enfin, deux jeunes plasticiennes les aiderontà produire des portraits de résidents et decollégiens qui interprètent le souvenir de cesderniers dans une mise en scène il lustrée ennoir et blanc, créant ainsi un va-et-vient entrele passé et le présent. Chaque dialoguephotographique sera collé sur les murs des

bâtiments du collège etceux du Lys blanc.

Ce projet, renouvelédepuis 3 ans etimpliquant des élèvesvolontaires, s'inscrit dansune politique de solidaritéintergénérationnellefavorisant le partage et laconvivial ité inscrite dansl 'agenda 21 du collège.L'élève de 5e devient un(en)quêteur de mémoiresur le thème de l'écoled'hier à aujourd'hui etprend conscience del'évolution des modes devie et d'enseignement.

De plus, l 'adolescent construit sapersonnalité à travers une nouvelledimension citoyenne et personnelle, cassantles stéréotypes envers les personnes ditesdépendantes et laissant ainsi la place àl'écoute et l 'acceptation de l 'autre. Grâce àcet échange leur permettant de se confronterau viei l l issement, les élèves (re)trouvent desvaleurs et du souffle pour se projeter dansl 'avenir.

L. Gilabert et I . Kabouche

Jul ie et une résidente qu'el le vient d'interviewer.

77 ccooll ll éégg iieennnneess ddee ssoorrttii ee eenn rraaddee ddee BBrreesstt

aavveecc ddeess rrééssiiddeennttss dduu LLyyss BBllaannccLa maison de retraite

médical isée du Lys Blanc au

1 34 rue de Kermaria.

PPaaggee 66

Page 7: Document 8

Un séjour a été organisé pourles 4èmes fin janvier par lasection sportive : MmesPlumet, Abily et Thomas aveccomme accompagnateursmesdames Merceron, LeNouy et monsieur Guénegan.

Le dimanche 20 janvier à 20 hnous avons embarqué pourune aventure à la montagned'une semaine, dans la joie etla bonne humeur.

Top départAprès l 'embarquement des valises, tous lesélèves se sont instal lés dans le car avecleurs affaires de "cabine", sacs de couchageet oreil lers (pour certains). . .Après environ deux heures de car, nousavons fait un arrêt dans une station servicepour prendre un peu l 'air. Ça m'a fait du bien.J 'avais besoin de sortir et de me dégourdirles jambes. Puis nous avons continué notretrajet. Pour certains ce fut une nuit blanche etpour d'autres une nuit de sommeil .

Un long voyageNous sommes arrivés à Cauterets, nousavons fait escale dans un lycée agricole oùnous avons pris un petit-déjeuner. Après unquart d'heure de route, nous sommes arrivéà notre logement. A ce stade, j 'en avais"marre" du car. Arrivés devant ce dernier,nous avons découvert qu'i l y avait unepatinoire juste en face et une charmante gare

en bois quelques mètres plus loin. Nous ysommes entrés les yeux pleinsd'enthousiasme. On nous a instal lés dansnos chambres respectives, de trois, quatre,six ou huit.L'après-midi, nous avons fait un jeu de pisteafin de découvrir un peu la vil le et nousavons été au magasin pour louer nos affairesde skis, puis nous avons dîné dans la cantinedu chalet et regagné nos chambres pour lanuit.Le matin, nous partons enfin pour notre notrepremière journée de ski. Pique-niques sur ledos et skis sur les épaules, nous devionsmonter les marches avec les chaussures deski pour al ler jusqu'à la station destélécabines. J 'ai trouvé mes chaussures deskis pas très confortables pour marcher.Arrivés en haut, nous avons embarqué dansdes cabines appelées "oeuf". Le paysage estmagnifique. Du haut des télécabines, nousapercevons les montagnes et le vi l lage.

Journal de bord de mon séjour au ski.

PPaaggee 77

Page 8: Document 8

Premières pentes à skiA l'arrivée nous avons découvert nos deuxmoniteurs de ski "J-J et Jean-Jacques"chargés de la formation des débutants.Après nous avoir appris à marcher avec lesskis. . . Premier départ sur le tapis roulant.Une catastrophe pour certains qui sonttombés dessus. Après avoir descenduquelques pistes, les apprentis skieurs dont jesuis, ont rejoint les skieurs plusexpérimentés.Première montée pour les débutants, qui sesont "ramés" dans la neige au bout dequelque secondes. . . La première descente,tous le monde (sauf une exception) esttombé, sans compter ceux qui ont foncé enligne droite. Enfin, repas du midi au chauddans une salle à part puis nous rechaussonsnos skis pour le reste de l 'après-midi.

A 1 6H, nous retournons au chalet : repos etdouches sont au programme. Dîner à lacantine habituel le puis direction leschambres. Le lendemain (mercredi), nousn'avons malheureusement pas pu aller fairede ski à cause de la tempête de neige quis'est abattue sur Cauterets. . . Mais pour serattraper, construction d'igloos le matin.

Un incident s'est produit durant la matinée.Un élève a fait un choc hypothermique et estparti avec les pompiers à l 'hôpital. . . Mais cen'est pas grave; je le vois revenir dansl 'après-midi en parfaite santé. Nous sommeségalement al lés à la patinoire où certainsélèves n'ont rien fait (moi y compris) car i lsn'avaient pas manger à midi. . . Enfin bref, unebonne journée pour les élèves.

Jeudi, une journée de ski nous attend, pique-nique le midi comme toutes les journées quel'on a passées à la station.

Après l'effort le réconfortLe soir même une petite soirée avec lamusique au rendez-vous a été organiséecomme fête de départ. Cela fait plaisir devoir tout le monde danser et s'amuser toutela soirée. Cependant, j 'ai remarqué quequelques personne dans la sal le n'ont pasosé danser devant les autres. I ls sont restésplantés là, à discuter ou à ne rien faire. . .Même moi j 'ai danser un petit peu. La fête aduré jusqu'aux environs de 23 heures !

Un paysage féérique de sommets couronnés de neige à perte de vue.

PPaaggee 88

Page 9: Document 8

La fin d'une belle aventure

Le lendemain, nous sommescomme d'habitude partis endirection de la station aprèsle petit-déjeuner.

Après une journée à laneige, même les blessés duvoyage se sont bienamusés.

Une fois rentrés au "chalet",la distribution des diplômesa eu l ieu.Les grades vont de"l 'ourson" jusqu'à la"troisième étoi le" (dudébutant à l 'expert).Beaucoup d'entre nous onteu leurs flocons, mais i l y a eu pas mald'exceptions. Les val ises faites et les élèveschangés, nous voilà prêts à repartir endirection de Brest.

Nous ne voulons pas rentrer mais bon. . . Jepense que tout le monde s'est bien amusé, etmoi aussi ! Merci aux professeurs d'avoirorganisé un si beau voyage pour les 4émes !

En prime, quelques avis d'élèves :- "Un bon voyage mais quelquesinconvénients"- "Sympathique mais casse-pied à certainsmoments".- "Un très bon voyage qui a permis ladécouverte de nouveaux paysages et denouveau horizons". A quand le prochain ?

Annaëlle

Dur, dur, la marche dans la neige sous les raffales de flocons. . .

Je suis en 6e et jepasse à la radio !Le 1 er juin, 7 élèves

volontaires de 6e 3 et 4 des

classes de mesdames

Pouliquen et Féménia

s'empareront du micro dans

les locaux de la radio locale

brestoise Fréquence Mutine-

1 03.8 MhZ FM, pour

présenter un des titres de la

sélection 6e du Prix Penn Ar.

Deux réunions préparatoires

ont l ieu au CDI avec les

biblothécaires de Neptune,

Lambézellec et Pontanézen -

j 'ai nommé Aude, Jean-paul,

Phil ippe et Estel le -, et les

professeurs.

C'est en direct dans

l 'émission "Dimension Ados"

le samedi après-midi.

Pendant 7 minutes environ,

un dialogue s'instaure entre

l 'adulte et l 'adolescent, au

cours duquel chacun donne

sa lecture du roman, de la

BD ou de la pièce de théâtre

choisie. Le tout dans une

ambiance à la fois

décontractée et survoltée de

fous rires et de stress mêlés.

C'est l 'occasion de découvrir,

en tant qu'acteur, un média :

la radio et de tisser des l iens

privi légiés avec ses

professeurs que l 'on voit

sous un autre jour.

Réalisation de journauxde bord d'explorateurs

La classe de 5e 2 a bénéficié de l 'expertise et

de l 'aide personnaliséede l'atel ier rel iure des

médiathèques pour la réalisation de leurs

carnets de bord d'explorateurs du 1 5e / 1 6e

siècle dans le cadre du projet "Jeunes

reporters des arts et des sciences. Pendant 3

semaines du 05/04 au 1 9/04 les élèves ont

expérimenté l 'art de la rel iure en 3 étapes : la

plaçure, la couture et la couvrure. Au final de

très beaux journaux de bord il lustrés par des

dessins d'élèves, des cartes marines et un

herbier. Le must, à chaque élève son carnet ,

soit 28 au total. Bravo à la classe de 5e 2 dont

l 'application et l 'investissement ont été

remarqués par les intervenants.

PPaaggee 99

Page 10: Document 8

La France est peuplée de mil l ions de personnes de cultures et d'origines différentes,qu'el les soient récemment immigrées ou nées de parents d'origine étrangère.Comment vit-on en France quand on grandit dans une double culture ?

Les chiffres :

Depuis 201 0, la France accueil le 7,2 mil l ionsd’immigrés, ce qui représente 11 ,1 % de lapopulation. El le est placée au sixième rangmondial comme le Canada, mais dépasse leRoyaume-Uni ainsi que l’Espagne et l ’ I tal ie.Les immigrés sont principalement originairesde l’Union européenne (34%) par exemple del’Espagne ou du Portugal, mais aussi duMaghreb (30%), d’Asie (1 4%) et d’Afriquesubsaharienne (11 %).

En métropole, 18,1% mineurs sont d’origine étrangère. C’est en Île­de­France qu’on trouve la plus forte proportion d’immigrés. En effet, 34% desimmigrés français y vivent, et un jeune sur neuf est d’origine maghrébine(6,9 %), subsaharienne (3 %) ou turque (1,4 %).

La Bretagne rassemblepeu d’immigrés. Avec uneproportion de 1,7% de lapopulation totale (soit46300 immigrés), elle estl’une des régions deFrance où ces populationssont les moins présentes.Mais cette proportioncontinue d'augmenterchaque année.

Au collège, on peut trouver de nombreuses origines différentes :maghrébine, africaine, espagnole ou encore asiatique.

Image issue du fi lm "Entre les mur".

Drapeau européen

L'immigrationen France

LLeess oorrii gg ii nneess eett ll eess ccuu ll ttuu rreess

PPaaggee 11 00

Page 11: Document 8

JJoohhaannnnaa

Je suis d'origine hispanique (Espagne), ducôté de mon père. Je suis née à Brest. J 'aigardé beaucoup de coutumes hispaniques.Je mange beaucoup de plats espagnolscomme "el plato al Pujareño", ou encore "lasMigas". Nous fêtons les rois mages. Le jourdu nouvel an nous mangeons douze raisinsblancs pour les douze coups précédantminuit. Pendant la semaine sainte enEspagne, c'est-à-dire Pâques, parfois, jem'habil le en gitane et nous mangeons des"Monas de Pascua et Pestiños". Je vais enEspagne deux fois par an pour voir mafamil le donc je parle couramment l 'espagnol.

Johanna, élève en 3°1

DDiittrryy

Je suis d'origine guadeloupéene , du côté demes deux parents. Je suis né en France. Jele vis parfaitement bien. Je comprends bienle créole parce que je vais en Guadeloupetous les ans. J'ai gardé certaines coutumescomme cuisiner des plats anti l lais : parexemple le colombo anti l lais ou encore desfruits exotiques comme la noix de coco.

Ditry, élève en 3°1

NNaatthhaann

Je viens de Sici le, une île ital ienne.C'est de ma grand-mère que me vient cette origine, et j 'ensuis fier. Je suis né en France, mais je garde de fortes attaches avec l'I tal ie. Je parle un peul 'ital ien et je mange beaucoup de plats typiques de ce pays : pizzas, pâtes, glaces . . . Je suisdéjà revenu deux fois dans mon pays d'origine car j 'aime beaucoup les paysages de l'I tal ie.

MMaannaaoonn && JJoohhaannnnaaPPaaggee 11 11

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Et toujours la même motivation, intacte,d'amener progressivement les élèves à lalecture plaisir.Créé en 2008 autour d'une équipe volontairede professeurs, dont cette année mesdamesPouliquen, Femenia et Vitrac, le prix Penn Ars'est construit autour d'une dynamiqued'intérêts partagés par les bibl iothèques desquartiers de Pontanézen et de Lambézellecet les écoles primaires du secteur.

I l s'est nourri au fi l des ans d'une synergied'actions croisées en médiathèque, au CDIet au local de la radio brestoise FréquenceMutine, impliquant des bibl iothécaires,professeurs des écoles et animateurs radio

bénévoles.Animés d'une motivation qui ne se démentpas, les professeurs donnent à l ire auxélèves de 6e et de 3e deux sélections de 8titres par niveaux.

La plural ité de genres et des thèmes, - duroman réaliste au fantastique en passant parle roman d'anticipation, la BD ou la pièce dethéâtre -, a trouvé son lectorat, quel que soitle profi l du lecteur élève. Si les petits lecteursn'ont pas accès au plaisir de l ire qui ne sedécrète pas, i ls peuvent y trouver du senspour une compréhension plus fine du mondeou éprouver des émotions et des sentimentsqui touchent à l 'universel.

PPrréésseennttaattiioonn dduu pprriixx ddaannss lleessmmééddiiaatthhèèqquueess

Dans la première quinzaine de décembre, lesclasses de 6e et de 3e ont pris les cheminsdes médiathèques de Pontanézen etLambézellec avec leurs professeurs defrançais, mesdames Pouliquen, Femenia etVitrac, où ils ont été accueil l is par AudeEscudie et Phil ippe Le Saoût , bibl iothécairespartenaires du Prix Penn Ar depuis 2009.

Acteurs de leurs découvertes des deuxsélections des niveaux 3e et 6e, i ls ontpratiqué des activités ludiques commeapparier titres et premières de couverturesanonymées, réfléchir sur le rapport i l lustration/ titre, de quoi faire appel à leur sens del'observation, perspicacité et imagination,surtout en l 'absence d'indices.Par petits groupes, i ls ont égalementconvoqué leur imagination pour aboutir àl 'émission d'hypothèses sur le contenu durécit, en vérifiant la justesse de ceshypothèses par la lecture du résumé.Dans chaque groupe un rapporteur

volontaire a présenté dans les formes le l ivre

à l ire en donnant à réfléchir et à imaginer.Très curieux de lire les titres proposés, lesélèves ont été séduits par la diversité desgenres proposés (romans d'anticipation,réal istes ou fantastiques, BD, album, piècede théâtre. . . ). Surtout que la mixité desgenres : garçon / fi l le parmi les personnagesprincipaux a été scrupuleusement respectée,ainsi que la longueur des textes proposés,plutôt courts que longs, afin de prendre encompte l 'intérêt et la capacité de lecture desdifférents profi ls de lecteurs.

La classe de 6e1 avec Mme Féménia à lamédiathèque de Lambézellec.

DDoossssii eerr LLee PPrriixx PPeennnn AArr,, qquuaattrree aannss ddééjj àà

PPaaggee 11 22

Page 13: Document 8

Bien qu'évoquer un roman sans l 'avoir lu ne soitpas des plus facile, les élèves ont maîtrisél 'exercice oral avec bonne volonté même pourceux qui avaient déjà lu certains titres parmi lesdeux BD proposées.Cette découverte dessélections s'est doubléed'une première visite pourcertains, dans ce lieu deculture et du l ivre qu'est lamédiathèque où ils ontbénéficié d'une visiteguidée.Les élèves ont eu lapossibi l ité d'emprunter lestitres des deux sélectionsau CDI , dans les classesou en médiathèque.Les enseignants ducollège n'ont pas étéoubliés. Depuis décembre201 2, un jeu de chaquesélection est à leurdisposition en salle desprofesseurs avec un cahierd'écolier dans lequel i lspeuvent donner leur avissur les l ivres lus.

Un titre et son auteurUn roman commun auxdeux sélections permet lavenue d'un écrivain. Cetteannée, c'est Yves Grevet,auteur de L'école est finieet de la série Méto. Lesdifférentes classes l 'ontrencontré fin janvier 201 3.

Professeur des écoles àmi-temps quand il n'écritpas, i l a rédigé unmanifeste pour l 'écolepublique, laïque etobligatoire devenu unroman d'anticipationjeunesse à la demande de son éditeur.

Ce roman citoyen d'anticipation dénonce lamarchandisation de l 'école menacée dans unede ses valeurs essentiel les : l 'accès pour tous

les élèves à une éducation digne de ce nom.I l s'indigne contre l 'exploitation des enfantsdans une société dictatoriale gouvernée parl 'argent.

A travers ses thèmes favoris :résistance, révolte, sol idarité etrési l ience, i l présente une visioncritique de la société où injusticeet oppression doivent êtrecombattues farouchement.

Un auteur comme on l'aimeDans un dialogue fluide et trèsattentif de part et d'autre, - de parsa proximité avec l 'univers desélèves qu'i l connaît bien -,l 'auteur dévoile avec sincérité ununivers souvent sombre, triste etdur comme dans son bestsel ler,la tri logie Méto. «Sans doute,admet-i l , y a t-i l toujours un peude mon histoire à moi».

I l évoque son parcoursprofessionnel. Comment un fi lsd'ouvrier qui aimait se raconter etécrire des histoires, portait en luil 'espoir de devenir écrivain mêmesi ce rêve lui paraissaitinaccessible.

Les nombreux refus demanuscrits lui ont appris lapatience et l 'humil ité qu'i l cultivetoujours quand il décrit sonlaborieux travail d'écrivain, à latâche comme les élèves devantune rédaction.

Le succès est arrivé à l 'âge tardifde quarante ans au début desannées quatre-vingts. Sonpremier jet est toujours écrit à lamain pour être ensuite tapé àl'ordinateur. Sa facil ité à travail ler,n'importe où, en voyage, dans sa

cuisine où il aime écrire et préparer les repaspour sa femme et ses trois adolescents, est unavantage dans un emploi du temps chargéentre son métier d'écrivain et d'instituteur.

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Manifestant une vraie curiosité, les élèves ontdémontré leur intérêt manifeste pour cetterencontre unique d'un écrivain autant que d'unpère, d'un professeur et surtout d'homme deson temps. Sa vision du monde, qu'i l veutoptimiste malgré tout, appelle l 'action plutôt quela soumission, la réflexion critique plutôt quel 'obéissance aveugle et l 'espoir plutôt que larésignation. Face à ses élèves lecteurs, i lassène le message suivant : "Vous êtes lesfuturs acteurs de la société et vous avezdonc le devoir de préserver la démocratie etl'accès de tous à une école de qualité".La rencontre s'est clôturée par des demandesd'emprunt qui ont vite dépassé les possibi l itésdu CDI et des bibl iothèques.La preuve absolue que rencontrer un auteurdécuple l 'envie de lire surtout quand celui-citrouve les mots pour parler de ses livres,expliquer simplement les thèmes abordés et

éclairer ses propos par des exemples de la viequotidienne.Cette année encore, Le prix Penn Ar s'estdécliné en débats animés par les bibl iothécairesAude Escudie et Phil ippe Le Saoût en classesde 3e et de 6e. Une émission de radio estprogrammée début juin pour les élèvesvolontaires.L'expérience de la lecture, c'est le plaisir de l ireou / et d'appréhender le monde à travers desexpériences émotionnelles que nous ressentonsindividuel lement et col lectivement dans lacommunauté des êtres humains. L'individuelnous amène à l'universel, fédérateur.Le prix Penn Ar fait aujourd'hui partie du vécudes élèves à Penn Ar chleuz et cela aussilongtemps que professeurs, élèves etbibl ioohécaires y trouveront passion, émotion,découverte de l 'autre, de soi et du monde.

Le prix Penn Ar s'exporte enclasse de CM2Dans le cadre de la l iaison 6e / Cm2, unnouveau partenariat est né avec les écolesprimaires du secteur dont quatre sur cinqont acheté un titre de la sélection 6, soitl 'album : Le bébé tombé du train ou leroman L'école est finie.En février / mars, cinq classes de Cm2 enrésidence au collège ont été au cœur duprix Penn Ar à travers l 'exploration de"L'école est finie" en classe de françaisou au CDI . La fureur de lire, c'est encoreet toujours à Penn Ar Chleuz !

La classe de CM2 de Gouesnou - Le Moulin : desélèves réactifs, étonnés d'apprendre que"L'école est finie" s'étudie aussi en classe de 3e.

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Ecrire, un talent qui s'imagine et ... . setravaille

La classe de 3ème 5 a rencontré Yves Grevet lejeudi 31 janvier 201 3 dans le cadre du prix Pennar avec les bibl iothécaires de Pontanezen et deLambezellec, à propos du livre L'école est finie.Qu'est-ce qu'être écrivain?

Etre écrivain, c'est avoir envie de partager cequ'on écrit et être intéressé par les autres

Qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire ?

Je ne sait pas ce qui m'a donné envie d'écrire.

Pensiez-vous en 3ème,devenir écrivain ?

Non, pas vraiment. C'étaitdans un coin de ma têtemais je ne viens pas d'unmil ieu «très l ivres»,cen'était pas considérécomme un vrai métier.

Imaginez-vous un journe plus écrire ?

Non, car ça fait trèslongtemps que j'écris.

Que vous apporte l'écriture ?

Elle m'apporte du plaisir, d'être dans une autreréalité, d'être dans mon truc. Je peux écrire 5heures de suite, je m'identifie à mes personnages.El le apporte aussi de la fierté quand on rencontredes gens qui ont aimé un des livres, comme Méto.

Au collège, aimiez-vous lire ?

Je me rappelle avoir lu à l 'école primaire, je ne mesouviens pas de mes lectures au collège mais lal ittérature jeunesse était moins intéressante etmoins variée qu'aujourd'hui.J 'ai découvert la l ittérature au lycée et là j 'aibeaucoup lu.

Quelles études avez-vous faites ?J'ai passé un bac littéraire car je n'étais pas bonen maths et en physique puis je suis rentré dansune école pour être instituteur, j 'ai aussi suivi descours de sociologie à la fac pour le plaisir.

Est-ce difficile d'écrire ?Je ne trouve ça diffici le car j 'ai déjà des idéesavant d'écrire que je consigne dans des carnets(notes et idées), je n'ai pas d'angoisse de la pageblanche car si je n'arrive pas à écrire, je vais faireautre chose. Parfois je suis bloqué, je ne sais pasoù aller avec ce que j'ai déjà écrit. Je prends unedirection et si el le ne me plaît pas je reviens enarrière et je recommence. Par exemple, pourSeuls dans la vi l le, je n'étais pas content de la fin,

j 'ai repris 4 ou 5 chapitres.

D'où vient votreinspiration ?Je suis influencé par lesautres romans, la presse,les fi lms, les gens que jerencontre.Mes élèves m'influencentmais je ne m'inspire pasd'un seul, je mélange. Jem'aperçois souvent aprèsl 'écriture des choses quim'ont inspiré.

Pour écrire, avez-vousbesoin d'une image

mentale précise de vos personnages ?Pas d'une image physique mais plutôt ducaractère et du vécu car cela détermine le ton dulivre.

Où, quand et avec quels outils écrivez-vous ?Un peu partout, quand j'ai le temps (dans le trainen venant par exemple) et quand je ne travail le.Au début, j 'écris à la main sur des cahiers qui meservent de brouil lon puis je recopie et je corrigesur l 'ordinateur, ensuite je fais un tirage et je refaisdes corrections à la main. Pour Méto, j 'ai écris letome 1 à la main et la suite à l 'ordinateur car lesidées étaient déjà là.

Interview réalisée par Claire Lesbats, professeur

de français.

Yves Grevet en compagnie d'Aude et dePhilippe, nos bibliothécaires partenairesde Pontanézen et Lambézellec.

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Qui lit vos romans avant leur publication ?Ma femme, car el le est documental iste et a del 'expérience et les gens de la maison d'édition.Parfois i ls me demandent de faire des corrections.

Combien de romans avez-vous déjà écrits ?1 0 et 1 que je viens juste de finir.

Y-a-t-il des romans que vous avez écrits et quin'ont jamais été publiés ?Oui, j 'ai écrit mon premier roman à l'âge de 20 anset je l 'ai envoyé chez un éditeur, son refus m'acalmé. Ensuite, j 'ai écrit des texte pour lajeunesse, tous ne sont pas publiés, j 'ai encore desrefus.

Etes-vous en train d'écrire en ce moment ?J'ai une commande sur un format court pourdes CP, ce sera sur l 'univers d'uneclasse de CP, sur le ressenti auquotidien.Je termine de fairedes corrections( mots,phrases ) sur le tome 2 deNOX.Je suis en traind'écrire un roman pourles ados dont le titreprovisoire est «criminel lenée», j 'ai les idées dansun carnet depuis 4 ou 5ans, j 'attendais que celamûrisse dans ma tête.

Et à propos des titres des vos livres ?Pour L'école est finie, le titre n'est pas de moi, jen'aimais pas celui que j 'avais trouvé. Celui-ci a ététrouvé par la maison d'édition. C'est souvent moiqui donne mes titres, si l 'éditeur propose un autretitre je lui demande pourquoi et i l doit me donnerdes justifications. I l faut vérifier si le titre ne va pasêtre confondu avec autre chose. Pour NOX, j 'aitrouvé très tard et c'était urgent car l 'éditeur enavait besoin pour faire la couverture du l ivre. PourMéto, j 'ai trouvé dès le début mais i l y a eu unprocès avec le journal gratuit Métro car c'était tropproche.

Parlez-vous de vos romans à vos élèves ?Non, pour eux je suis leur maître, celui qui décides'i ls vont passer en 6ème ou pas? Je n'en parlepas en classe. J'ai appris à écrire en écrivant, enratant, en corrigeant.

Sur le roman L'école est finie, en combien detemps avez-vous écrit ce roman ?En deux après-midi, j 'avais déjà le début et lesidées. Ensuite, j 'ai mis au propre et je l 'ai encoreretravail lé 3 ou 4 semaines après.

Pour qui avez-vous écrit ce roman?Voir la dédicace, pour défendre l 'école publique.

Combien en avez-vous vendu ?Je ne sais pas car je n'ai pas encore eu leschiffres. I l a été tiré à 1 0 ou1 5 000 exemplaires.Je n'ai jamais vendu autant d'exemplaires sur uneannée, peut-être est-ce parce que le l ivre n'estpas très cher?

Le narrateur est très peu présenté,pourquoi ?

Parce que c'est lui quiraconte donc il ne sedécrit pas. Je fais peude descriptions car jen'aime pas ça entant que lecteur.Si le narrateur

décrivait tout çaserait très vitepénible pour le

lecteur.

Quel est le message quevous voulez faire passer à

travers ce roman ?Au début, c'était un article pour les adultes puis jel 'ai retravail lé pour des élèves de 3ème. Ce romanest né d'une angoisse d'enseignant car i l y a demoins en moins d'argent pour l 'école donc moinsd'enseignants et si plus d'école???I l faut investir dans l 'école pour que celafonctionne, je suis contre l 'apprentissage précocecar ça veut dire que tout les élèves n'ont pas ledroit à la même culture.Je pense que les adultes d'aujourd'hui doiventrésister à la fatal ité de la crise, à unendormissement. Je veux leur dire: si vous laissezfaire, voilà ce qui va arriver à vos enfants oupetits-enfants.Je me suis placé du point de vued'un enfant pour qu'on se dise « Ce n'est paspossible !».Interview réalisée par Claire Lesbats, professeur de

français.PPaaggee 11 66

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Youen revisite le conte breton au CDI

I l arrive chaque année, àpeu près à la mêmeépoque, en décembre, ettous les élèves de 6e ducollège Penn Ar Chleuz lereçoivent comme un vraicadeau. Je vous parle duconteur Youen Déniel quiquitte pour quelques heuresson vil lage de Botmeur,situé dans les Montsd'Arrées, portant sa besaceremplie d'histoires.Avec ses personnages,nous tremblons enrencontrant les soirs de lune rousse, leslavandières de la nuit ou, à la croisée deschemins, l 'Ankou, le seul homme justepuisqu'i l n'épargne personne. Nous rions

aussi des farces des korrigans espiègles.Après une heure de féérie vécue dans

l 'amphithéâtre, c'est au CDI queYouen anime un atel ier d'écriturede deux heures avec chacune desclasses de sixième. Chaquegroupe rédige la situation initialeet l 'évènement déclencheur d'unconte et la raconte devant lesautres, uti l isant les procédés de latransmission orale que le conteura bien voulu confier aux élèves.Cela marche à tous les coups.Découvrir la richesse de la culturebretonne à travers les contes esttoujours un plaisir pour les plusjeunes comme pour les plus âgés.

Donc, kénavo, Youen et à l 'année prochaine.

F. Pouliquen, professeur de français.

LLee ccoonnttee bbrreettoonn ssee rrééiinnvveennttee

aauu nn iivveeaauu 66ee

II nnvveenn tteerr,, rrêêvveerr,, iimmaagg ii nneerr uunn ccoonn ttee.. .. .. uunn vvrraaii pp ll aa ii ss ii rr ppoouurr ll eess ééll èèvveess ddee 66ee àà ll '' iimmaagg ii nnaattii oonn ffeerrttii ll ee..

Youen est un conteur qui a sucaptiver son jeune auditoire lorsde sa performance dansl 'amphithéâtre du collège. Laclasse de 6e4 est attentive auxconsignes qu'i l leur donne dansle cadre d'un atel ier d'écritured'un conte breton au CDI .

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AAlliicciiaa KKeeyyssAPRÈS TROIS ANS D'ABSENCE DE LA SCÈNE MUSICALE, ALICIA KEYS REVIENT CETTE ANNÉE

AVEC UN NOUVEL ALBUM AUSSI RÉUSSI QUE LES AUTRES, «GIRL ON FIRE».

UUnnee llééggeennddeeNée en 1 981 aux États-Unis, Alicia Keys commence la musique dès son enfance. En plusd'avoir commencé le piano à 5 ans, el le a chanté dans les églises et intégré la prestigieuseécole de chant "Manhattan's Professional Performing Arts School" où elle a acquis uneimpressionnante technique vocale. El le commence à chanter sur scène dès son adolescenceet enregistre même la bande originale du célèbre fi lm «Men in Black». C'est en 2001 qu'el lesort son premier album porté par le tube «Fallin» , suivi de cinq autres albums tous autantpopulaires, pour lesquels el le recevra plusieurs Grammy Awards. Avec plus de 30 mil l ionsdes disques vendus, Alicia Keys reste une des plus grandes et populaires artistes au monde.

UUnnee vvooiixxAvec un genre inspiré des plus grands, Alicia Keys a su se démarquer des autres chanteuses.Variant entre le R'n'B et la Soul, son style éclectique et son timbre de voix font la diversitéd'albums tous plus réussis les uns que les autres. Surnommée la reine de la Soul par lesmédias américains, ceux-ci vantent une artiste singul ière et surprenante, capable debouleverser tout l 'univers de la musique et une voix puissante et passionnée. Son stylemusical a donc contribué à son succès et Alicia Keys a aujourd'hui conquis l 'univers du R'n'B.

UUnn nnoouuvveell aallbbuummAprès la réussite des précédents albums, Alicia Keys a enregistré un nouvel album de styleR'n'B. «Girl On Fire» était en effet très attendu et laisse présager un énorme succès. Enattendant sa sortie, les premiers extraits ont été dévoilé. Son titre, aussi appelé «Girl On Fire»en featuring avec la célèbre rappeuse Nicki Mina, n'a pas déçu son public et est déjà unvéritable tube. Sur cet album sont aussi présentes des collaborations avec Franck Ocean etEmeli Sande. Donc un album qui ne peut que vous plaire.

MANON

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Le Hobbit est sorti au cinémale 1 2 décembre 201 2 et aattiré, comme on le pensait,beaucoup de monde dansles salles. Ce fi lm, toutcomme le Seigneur desAnneaux, est réal isé parPeter Jackson.Nous y retrouvons Ian Holmdans le rôle de BilbonSacquet (plus vieux), IanMcKellen dans le rôle deGandalf, Hugo WallaceWeaving dans le rôled'Elrond, Andy Serkis dans lerôle de Gollum, CateBlanchett dans le rôle deGaladriel et Christopher Leedans le rôle de Saroumane.Nous y voyons égalementMartin Freeman dans le rôlede Bilbon Sacquet (jeune) etRichard Armitage dans lerôle de Thorin.Comme on pourrait le croire,le hobbit n’est pas la suite duSeigneur des Anneaux maisce plutôt l 'histoire de ce quis’est passé avant.Vous ne vous êtes jamaisdemandé comment Bilbons’est retrouvé en possessionde l’anneau ? Non ? Et bien

ce fi lm vous le montrera carc’est bel et bien l ’aventure deBilbon Sacquet, l ’oncle duhéro du Seigneur desAnneaux.Voici un petit résumé :Erebor, ou la montagnesolitaire est l ’un desdomaines des nains. Un jourle dernier des grandsdragons ailés, Smaug leDoré, s’abat sur la montagneet chasse les nains d’Ereboret de toute la région.Les nains survivants errentalors depuis deux siècles.Gandalf le gris persuadealors le roi des nains Thorin I IEcu de Chêne de reprendreson royaume.

Treize nains partent avec luiet Gandalf embarque alorsBilbon Sacquet dansl ’aventure. Celui-ci, pas trèsheureux de quitter sa comté,finit tout de même par lesaider. Leur but ? Trouver laporte secrète dans lamontagne, entrer et toutsimplement débarrasserErebor de Smaug Le Doré.Entre les (mauvaises)rencontres avec les gobelins,les orques, les trol ls, lesouargues et les (bonnes)surprises, la petite équipeavance tant bien que malvers leur seul but : lamontagne solitaire.Ce fi lm est, d'après moi,aussi magnifique que lacélèbre tri logie du Seigneurdes Anneaux. On y retrouvede célèbres thèmesmusicaux comme celui de laContée. Les paysages fi lméssont impressionnants et lesscènes d'action et d'attaquesont spectaculaires. Et le''Hobbit'' est le premier fi lmd'une tri logie !

Vous avez dû en entendre parler, non ? Le seigneur des anneaux, ça vous dit bien quelquechose ? Oui ? Eh bien, figurez vous que Peter Jackson, le réalisateur du fi lm Le Seigneur desAnneaux, revient avec une histoire de J.R.R Tolkien qu'i l a publié bien avant sa célèbre tri logie: le Hobbit.

Petit point pour ceux qui ne connaissent pas Le Seigneur des Anneaux. C’est la célèbretri logie fantastique écrite par J.R.R Tolkien et réalisée par Peter Jackson. Donc dans cemonde sorti de l ’ imagination de cet auteur, Frodon Sacquet, un jeune hobbit de la Comté doitse rendre dans les terres du mordor, pour y détruire l ’anneau de Sauron.

Le Hobbit : un voyage inattendu

Corinne

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C'est un classique de la l ittérature jeunesse dont vous avezpeut-être déjà entendu parler. Notre coup de cœur dutrimestre va aux ''Désastreuses aventures des Orphelinsde Beaudelaire''.

C'est Daniel Handler (sous le pseudonymede Lemony Snicket) qui a écrit cette série detreize l ivres. ''Les désastreuses aventuresdes Orphelins de Beaudelaire'' racontel 'histoire de Violette, Klaus et Prunil le, frèreet sœurs qui viennent de perdre leur parentsdans un incendie. I ls héritent alors d'unefortune mais, n'étant pas encore adultes,cel le-ci est gérée par un ami de leurs défuntsparents. Dans le premier tome, les troisenfants sont confiés à leur oncle, le conteOlaf. C'est une personne machiavéliqueprête à tout pour s'emparer de leur fortune.

Et tout au long des différents tomes, lesorphelins sont confiés à différentespersonnes mais leur oncle continue de toutfaire pour capter leur héritage. Lescatastrophes pleuvent sur les troismalheureux enfants et malgré leursnombreux talents, i ls n'arrivent pas à s'ensortir. Les enfants vont grandir, commentcela va t-i l se passer ? Leur onclemachiavélique va t-i l réussir à leur prendreleur fortune ? Vous le saurez en lisant cettesérie très populaire.

Les Orphelins de Baudelaire

Cette série, très célèbre, aété rééditée plusieurs foispar la maison d'étidion''Nathan''. El le aégalement été adaptée aucinéma en 2004 par BradSilberl ing. Ce fut unbestsel ler.Pour finir, je vous conseil le

vivement de lire la série«Les Désastreusesaventures des Orphelinsde Beaudelaire'' (à partirde 11 ans) et pour ceuxqui n'aiment pas l ire,voyez le fi lm, c'est toutaussi captivant. Les l ivressont présents au CDI .

Corinne

PPaaggee 2200

"Les désastreuses aventures desOrphelins de Beaudelaire'' a été traduiten 41 langues dans le monde et tiré àplus de 55 mil l ions d'exemplaires. Cettesérie est connue pour son styled'écriture particul ièrement pessimiste etpour l 'humoir noir qui règne tout au longdes pages. L'écriture y est relativementsimple et de nombreuses référenceslittéraires émail lent le récit.

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Anne-Sophie ZIKA

Qui est Anne-Sophie Zika ? Une actrice ?Non. Une écrivaine ? Non plus. Je vousdonne un indice : image.Une photographe ? Gagné !

Elle est photographe depuis 7 ans. Aprèsavoir suivi des études de lettres, el le aparticipé à des stages de photographie, cequi lui a permis de travail ler avecdes professionnels. Mais c'estune autodidacte : el le a appristoute seule les ficel les de laphotographie.

El le s'investit dansdiverses activités :photos de presse, detroupes de théâtre, deplateaux de fi lm,expositions personnelles,l ivres, magazines ouencore atel iers avec descollégiens ou lycéens. . .

El le travail le avec unejournaliste, Virginie deRocquigny. Avant de devenirjournaliste, el le a fait une "prépa" l ittéraire,une licence de sciences politiques puis uneécole de journalisme. Sa collègue l 'aide àrédiger les textes qui accompagnent sesphotos.

El le travail le le plus souvent en intérieur,car, étant indépendante, c'est chez elle

qu'el le retravail le les photos à placer dansla maquette d'un l ivre ou d'un magazine.Mais avant cela, el le doit faire les photosde ses articles, en extérieur bien sûr. El leuti l ise un appareil photo numérique de typeCanon SD et un appareil argentique avecdes pell icules.

Comme elle est indépendante, el le n'estpas sûre d'avoir un salaire à la fin dumois. C'est la précarité l iée à sonstatut. Mais i l y a des avantagesà ne pas avoir de patron. Parexemple on ne se fait pasrappeler à l 'ordre, quoique. . .Et el le peut faire lesexpositions qui lui plaisent.I l y a d'autres avantages.Rencontrer différentespersonnes qu'on ne risquepas de croiser hors de cemétier ou voyager à différentsendroits : coul isses de fi lm,cuisine de restaurant, etc.

En ce moment, Anne-Sophie Zikaprojette de faire des expositions sur des

personnes ordinaires. Pour al ler plus loindans la découverte de son travail , voici lel ien de son blog :http: //www.annesophiezika.com/actual ites.En plus, el le est venue au club journal sixfois pour nous aider à améliorer laprésentation du Penn Ar & Co.

Jul ie

Photo de Anne-SophieZika prise sur son site.

AAnnnnee--SSoopphh ii ee ZZii kkaa

aavveecc ssoonn aappppaarreeii ll

pphhoottoo nnuumméérrii qquuee..

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L'OURS :PPeennnn AARR && CCoo :: journal trimestriel gratuit du

col lège Penn Ar Chleuz :

N° 1 , trimestre 2 - 2013

Les responsables de rédaction : Mme

Kabouche, documental iste, sous-couvert

du chef d'établ issement, M. E. Lamour.

LL'' ééqquu ii ppee ddee rrééddaacctt ii oonn ddee PPeennnn AARR && CCoo ::

- Jul ie Amis, Carasco Johanna, Manon

Férél loc, Corinne Almeirac et Annaëlle

Dupuy en 4e.

- Jules Réverbel, Maël Raoux, Emma

Tromp, Ach Nathan et Maël Bl in en 6e.

JJoouu rrnnaall eenn ll ii ggnnee accessible sur : le

médiablog du col lège :

http://www.mediablog-

brest.net/penarchleuz et le site du col lège :

http://www.col lege-pennarchleuz-brest.ac-

rennes.fr et le portai l CDI :

http://www.netvibes.com/col legepennarchle

uz#Le_Penn_Ar_%26_Co

Journal imprimé à une trentaine

d'exemplaires distribués en salle des

professeurs, au CDI et en sal le d'études

(lecture sur place).

Pour t'inscrire, c'est au CDI auprès de la

documental iste

RRééuunn ii oonn hheebbddoommaaddaaii rree ddeess jj oouu rrnnaall ii sstteess ll ee

vveennddrreedd ii ddee 11 22HH3300 àà 11 33HH3300 aauu CCDDII ..

OObbll ii ggaatt ii oonn ddee mmaannggeerr aauu sseell ff ccee jj oouu rr-- ll àà..

Du 1 8 au 24 mars c'était la 9e édition de lasemaine de l'antiquité dans lesétablissements scolaires.A Penn Ar Chleuz, les collégiens des niveaux6e et 4e ont vécu au rhytme de l'antiquité àtravers de nombreuses activités culturel lesdéveloppées autour des thèmes du "parlerlatin / grec", ducalendrier, du jeuancien, del 'al imentation et desdieux gréco-romains.Accompagnées deleurs professeurs degrec / latin, madameFéménia et d'histoire-géographie, MmeParquic, la classe de4e latinistes adécouvert l 'antique citégallo-romaine desDiablintes, à Jublains,en Mayenne.

Avec une guide-conférencière, i ls ont visité avecintérêt les thermes privés de la forteresse etpublics de la vil le gal lo-romaine, sans oublier letemple, le théâtre, le forum, la forteresse et sonmusée.

I ls ont particul ièrement apprécié l 'atel ierpédagogique et ludique qui a ponctué le parcoursarchéologique : la reconstitution d'une maquettede thermes avec la sal le tiède, l ’étuve, la sal ledes bains chauds, la sal le des bains froids et lapalestre*.Pour le niveau 6, pendant la pause méridienne

du mard i , a été proposée une kyriel le d'activitésludiques au CDI dont la confection de couronnesde laurier et de marque-pages sur le thème desdieux de la mythologie gréco-latine ainsi qu'unatel ier "Jeux du monde" - habituel lementencadré par mesdames Henry, professeur demathématiques et Kabouche, documental iste

-, entièrement dédiéaux jeux anciens :marel le, pul luc, royald'Ur, jeux de cartes.

Puis, grâce au concoursdu personnel derestauration, l 'ensembledes collégiens adégusté un repasromain dans un selftransformé pourl ’occasion en tricl inium :couronnes de laurier,exemples de menus,vases, frises, colonneset maquette d'une

maison romaine décoraient la sal le de restaurantdont les murs étaient ornés d' affiches faites parles 5e / 4e / 3e latinistes et les 3e hellénistes.

La classe Ulis de madame Rey a égalementparticipé à la réalisation de cette décoration qui adonné à tous l 'impression de remonter le temps.

Une semaine de l'antiquité très réussie donc, quetous souhaitent renouveler l 'année prochaine.

palestre * : l ieu où l 'on pratiquait la lutte et lesautres exercices physiques.

La classe de 4e latinistes découvre lesthermes privés de la forteresse.

CCéélléébbrraattiioonn ddee llaa sseemmaaiinnee

ddee ll ''aannttiiqquu ii ttéé aauu ccooll ll èèggee