diagnostic économique du pays de brocéliande · diagnostic économique du pays de brocéliande...

Diagnostic économique du

Pays de Brocéliande

Observatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de Rennes JANVIER 20132 avenue de la Préfecture - CS 64204 - 35042 Rennes Cedex • T : 02 99 33 66 66 • www.rennes.cci.fr • www.themavision.fr

cormaule35d

3

Observatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de RennesObservatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de Rennes 1

Agir au plus près de notre territoire et de nos entreprises

Représenter les entreprises, orienter les politiques d’aménagement du territoire et de développement économique, telles sont les missions de la CCI Rennes. Pour les mener à bien, elle doit s’appuyer sur des analyses objectives et précises des tendances économiques et sociales des territoires de sa circonscription.

C’est la raison pour laquelle, j’ai sollicité les services de la CCI pour réaliser un Diagnostic Economique du Pays de Brocéliande. Ce document met en évidence un territoire particulièrement dynamique

avec un taux de croissance de l’emploi quatre fois plus rapide qu’au niveau national. Son économie, en pleine mutation, est marquée notamment par une montée en puissance des services dans un contexte local encore très industriel. Il souligne également un modèle de développement territorial multipolaire et équilibré ainsi que les nombreux enjeux liés à son voisinage de l’agglomération rennaise. Parmi ceux-ci, limiter « l’évasion professionnelle » vers Rennes est une question majeure pour l’avenir du Pays.

L’attractivité économique du Pays de Brocéliande est évidente et son pendant est la croissance forte de la population. Ce dynamisme s’appuie notamment sur la capacité de projets du territoire et de ses différents acteurs à travailler ensemble en bonne intelligence. Le Pays conservera ces atouts après la mise en place de la réforme territoriale, qui modifiera, dès 2014, son organisation et ses limites géographiques.

La CCI Rennes, très impliquée sur le Pays de Brocéliande, souhaite contribuer à la réflexion et l’action commune pour pérenniser ce dynamisme. C’est dans cet esprit que je vous propose cet outil qui sera d’autant plus utile qu’il sera partagé.

Il viendra appuyer la réflexion d’un futur Conseil Territorial du Pays de Brocéliande, constitué d’une quinzaine de chefs d’entreprises représentatifs des différents secteurs d’activités. Cet outil de proximité leur permettra de prendre une part active dans les décisions qui engagent l’avenir du territoire de Brocéliande et de nouer un dialogue constructif avec les élus locaux. Leurs missions : porter une attention particulière aux attentes et aux spécificités des entreprises du territoire, élaborer des propositions et avis sur l’aménagement du territoire, établir des partenariats avec les acteurs locaux et proposer des représentants dans les différentes instances de concertation.

Maurice Théaud Vice-Président Délégué Pays de Brocéliande

Observatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de RennesObservatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de Rennes2

SOMMAIRE

I - LE TERRITOIRE 3 I - 1 Géographie 4

I - 2 Les conséquences de la réforme territoriale 5

I - 3 Infrastructures routières et ferroviaires 7

I - 4 Les zones d’activités économiques 8 I - 5 Infrastructures numériques 10 FORCES – FAIBLESSES 11 ENJEUX 11 II - LA POPULATION 12 II - 1 Une population plus dense à l’est 13

II - 2 Evolution 1999 – 2009 : une croissance de la population plus rapide que sur le reste du département 14

II - 3 Structure de la population 16

II - 3 - 1 Catégories socioprofessionnelles 16 II - 3 - 2 Age de la population 18

II - 4 Un développement rapide du logement 18

II - 4 - 1 Le parc de logements 18 II - 4 - 2 Les mises en chantier 19

II - 5 Déplacements domicile – travail 20

II - 6 Une vocation résidentielle du Pays de Brocéliande 21 FORCES – FAIBLESSES 22 ENJEUX 22 III - L’ECONOMIE 23 III - 1 L’emploi 23

III - 1 - 1 Structure générale de l’emploi total 24 III - 1 - 2 Principaux pôles d’emplois : un emploi relativement « diffus » 25 III - 1 - 3 L’emploi au sein des entreprises : une forte baisse dans l’industrie 26 III - 1 - 4 Masse salariale versée par les entreprises du Pays de Brocéliande 29

III - 2 Les entreprises 31

III - 2 - 1 Aperçu du tissu d’entreprises du Pays de Brocéliande 31 III - 2 - 2 Une démographie d’établissements qui traduit le dynamisme

économique du Pays 35

III - 3 Les secteurs d’activités 37

III - 3 - 1 L’agriculture 37 III - 3 - 2 L’industrie 41 III - 3 - 3 Le commerce de détail 47 III - 3 - 4 Le transport et la logistique 52 III - 3 - 5 Les secteurs à potentiel : les services aux entreprises et le tourisme 54

FORCES – FAIBLESSES 58 ENJEUX 63


1

LE TERRITOIRE


I – 1 Géographie Le Pays de Brocéliande s’étend sur 929 km² soit 14 % de la superficie totale de l’Ille-et-Vilaine. Sa limite Est est située à seulement 20 km du centre de Rennes, sa frontière Ouest jouxtant quant à elle les départements des Côtes d’Armor et du Morbihan. Le territoire est traversé par deux cours d’eau significatifs : le Meu et le Garun. Le massif forestier de Paimpont s’étend au Sud-Ouest du Pays, sur la communauté de communes de Brocéliande. La densité moyenne de population atteint 78 habitants par km² pour une moyenne départementale de 147.


I – 2 Les conséquences de la réforme territoriale Le Pays de Brocéliande Le Pays de Brocéliande est un Groupement d'Intérêt Public situé à Montauban-de-Bretagne et présidé par Mme Annie Davy. Son but est de développer et d'organiser des réflexions et des coopérations sur les 43 communes et 5 Communautés de Communes qui le composent. Le conseil de développement du Pays, composé de représentants des milieux économiques, sociaux, culturels et associatifs, est chargé d’organiser la réflexion, notamment prospective, concernant le fonctionnement du territoire. Il est doté d’un bureau de 6 membres et d’un comité de pilotage de 36 membres. Il s’organise en groupes de travail, ayant chacun en charge une thématique, comme la logistique ou les indicateurs de développement durable durant l’année 2011. Communautés de communes Le Pays de Brocéliande est composé de 5 communautés de communes : Pays de Bécherel, Pays de Montauban-de-Bretagne, Montfort Communauté, Brocéliande, et Pays de Saint-Méen-le-Grand. Ces communautés de communes sont des EPCI1 à fiscalité propre. Elles regroupent l’ensemble des communes du Pays de Brocéliande. 43 communes Des 43 communes du Pays, seule Montfort-sur-Meu dépasse 6 000 habitants. Cette absence de grande agglomération est d’ailleurs l’une des caractéristiques du Pays. La proximité de l’agglomération rennaise explique l’absence de grands pôles de services au sein du Pays qui ne dispose par exemple d’aucun hôpital doté de bloc opératoire ou de service d’urgence. La réforme territoriale et le redécoupage administratif du Pays La réforme territoriale adoptée le 16 décembre 2010 est essentiellement une réforme inter-communale. En Ille-et-Vilaine, le schéma pré-senté par la Préfecture fin 2011 impacte l’orga-nisation administrative et le périmètre du Pays de Brocéliande.

1 Etablissement Public de Coopération Intercommunale

Découpage actuel du Pays de Brocéliande

BEDEE

BLERUAIS

BOISGERVILLY

BREAL-SOUS-MONTFORT

BRETEIL

CARDROC

LA CHAPELLE-DU-LOU

LE CROUAIS

GAEL IFFENDIC

LES IFFS

IRODOUERLANDUJAN

LANGAN

LE LOU-DU-LAC

MAXENT

MEDREAC

MONTAUBAN

MONTERFIL

MONTFORT

MUEL

LA NOUAYE

PAIMPONT

PLELAN-LE-GRAND

PLEUMELEUC

QUEDILLAC

ROMILLE

SAINT-BRIEUC-DES-IFFS

SAINT-GONLAY

SAINT-MALON-SUR-MEL

SAINT-MAUGAN

SAINT-MEEN-LE-GRAND

SAINT-M'HERVON

SAINT-ONEN-LA-CHAPELLE

SAINT-PERAN

SAINT-PERN

SAINT-THURIAL

SAINT-UNIAC

TALENSAC

TREFFENDEL

LA CHAPELLE-CHAUSSEE

BECHEREL

Pays de St-Méen-le-Grand

Pays de Montauban de Bretagne

Montfort Communauté


Pays de Bécherel


Découpage du Pays de Brocéliande en 2014

Ces modifications, qui devraient intervenir en 2014 sont de plusieurs ordres :

Fusion des communautés de communes de Montauban-de-Bretagne et de Saint-Méen-le-Grand

Disparition de la communauté de communes de Bécherel :

- Cardroc, Les Iffs et Saint-Brieuc-les-Iffs rejoindront la communauté de communes de Bretagne Romantique,

- Bécherel, Miniac-sous-Bécherel, La Chapelle-Chaussée, Langan et Romillé rejoindront Rennes Métropole,

- Saint-Pern et Irodouër rejoindront la future communauté de communes de Montauban-de-Bretagne et Saint-Méen-le-Grand.

Conséquences :

Le Pays passera de 43 communes à 35 communes et sa population (chiffre Insee 2009) de 72 203 habitants à 64 033.

Le Pays passera de 5 à 3 communautés de communes. La future communauté de communes issue de la fusion des EPCI de Montauban-de-Bretagne et Saint-Méen-le-Grand comptera 19 communes et 24 168 habitants (chiffre Insee 2009) Montfort Communauté et la communauté de communes de Brocéliande ne seront pas impactées par la réforme des collectivités.

BEDEE

BLERUAIS

BOISGERVILLY

BREAL-SOUS-MONTFORT

BRETEIL

CARDROC

LA CHAPELLE-DU-LOU

LE CROUAIS

GAEL IFFENDIC

LES IFFS

IRODOUERLANDUJAN

LANGAN

LE LOU-DU-LAC

MAXENT

MEDREAC

MONTAUBAN

MONTERFIL

MONTFORT

MUEL

LA NOUAYE

PAIMPONT

PLELAN-LE-GRAND

PLEUMELEUC

QUEDILLAC

ROMILLE


SAINT-GONLAY

SAINT-MALON-SUR-MEL

SAINT-MAUGAN

SAINT-MEEN-LE-GRAND

SAINT-M'HERVON


SAINT-PERAN

SAINT-PERN

SAINT-THURIAL

SAINT-UNIAC

TALENSAC

TREFFENDEL


BECHEREL

CdC de St-Méen & Montauban CdC Bretagne Romantique

Rennes Métropole

Montfort Communauté



I – 3 Infrastructures routières et ferroviaires Le Pays bénéficie d’une bonne desserte routière puisqu’il est traversé par 2 routes à 2X2 voies d’Est en Ouest, la RN12 au Nord et la RN24 au Sud, qui ouvrent le territoire sur le Nord et le Sud de la Bretagne. La liaison avec la Bretagne centrale est également facilitée par la présence de la RN164 qui passe notamment par Saint-Méen-le-Grand et Montauban-de-Bretagne. Le territoire est par contre moins bien doté en axes de circulation interne, en particulier dans le sens Nord-Sud. La voie ferrée Rennes – Saint Brieuc traverse le Pays de Brocéliande. Les gares du Pays ne sont pas assez importantes pour bénéficier d’arrêts TGV. La desserte ferroviaire du territoire est assurée par le TER grâce à 5 gares : Quédillac, Montauban-de-Bretagne, La Brohinière, Montfort-sur-Meu et Breteil. Contournement de Talensac Ce projet permettra d’améliorer significativement et de sécuriser les flux Nord-Sud au sein du Pays de Brocéliande (entre Pleumeleuc et Mordelles). C’est surtout la connexion entre la RN12 et la RN24, sans passer par l’agglomération rennaise qui s’en trouvera facilitée. Signe de l’intérêt de ce projet pour le Pays, Montfort Communauté financera 50 % des travaux. Ce sera notamment un atout logistique pour le Pays. Les transporteurs et entreprises d’entreposage situés à Pleumeleuc, Montauban-de-Bretagne ou Bréal-sous-Montfort bénéficieront de la mise en service de ce contournement, en terme d’accès au nord ou au sud de la Bretagne. Mise à 2X2 voies de la RN164 Sa mise en œuvre présente un intérêt évident pour Saint-Méen-le-Grand et son tissu économique en termes de désenclavement. L’objectif est de connecter en double voies la commune à la RN12. Ce projet permettra de conforter la vocation logistique de plus en plus affirmée de la communauté de communes (Easydis, Khuene Nagel, Salesky, Kerméné …). 2,2 km de voie rapide ont été ouverts en juillet 2012. Restent 5 km de 2X2 voies, dont l’échéance des travaux est fixée à 2015.


I – 4 Les zones d’activités économiques


Projets et évolutions concernant les zones d’activités du Pays

- Zones d’activités de Bédée et Pleumeleuc le long de la RN12 : extension de 29 hectares destinée principalement aux implantations industrielles,

- Zone d’activités de la Corderie à Iffendic : extension de 5 hectares,

- Parc d’activités des Noës à Plélan-Le-Grand : 6 hectares disponibles,

- Parc d’Activités Le Châtelet à Saint Thurial : extension de 5 hectares,

- Parc d’activités du Hindré à Bréal-sous-Montfort : extension de 30 hectares,

- Zone d’activités de Haute Bretagne à Saint-Méen-le-Grand : extension de 7 hectares pour du commerce de gros et de la logistique,

- Parc d’activités des Champs Morin à Boisgervilly : extension de 3 hectares,

- Parc d’activités de la Gautrais à Montauban-de-Bretagne : 3,5 hectares de surface cessible, puis 3,6 hectares, une fois la bretelle de la Hucherais aménagée, en bordure de la RN12.

- Zone d’activités de la Brohinière à Montauban-de-Bretagne : projet d’extension de 47 hectares. La communauté de communes de Montauban-de-Bretagne a présenté un projet d’installation d’une plateforme logistique sur la zone d’activités de La Brohinière. Ce projet prévoit en particulier la mise en service d’une plateforme de transport combiné rail-route dont l’aire d’influence s’exercera dans un rayon de 70 km. Ce projet, particulièrement structurant pour le Pays de Brocéliande, renforcera la vocation logistique du territoire qui s’affirme d’année en année. La zone de la Brohinière s’étend actuellement sur 70 ha. Une extension de 47 ha est prévue, notamment pour l’implantation de la plateforme logistique. Un autre projet est à l’étude sur le site de la Plaine de Baud à Rennes, à 30 km. Le choix sera fait au second semestre 2013 par l’Etat et la Région. Sa mise en œuvre est envisagée dans les années 2016-2017.Une étude de faisabilité est en cours depuis début 2011.

Zone d’activités de la Brohinière


I – 5 Infrastructures numériques En mai 2011, le Conseil Régional a adopté son plan Bretagne Numérique. Il prévoit notamment le très haut débit (THD, débit 30 à 50 fois supérieurs aux débits actuels, par fibre optique) pour tous les Bretons à l’horizon 2025. L’Ille-et-Vilaine s’inscrit totalement dans ce projet régional et cofinance avec la Région et les opérateurs privés le déploiement du THD sur les principales agglomérations départe-mentales. La stratégie numérique du Pays de Brocéliande s’inscrit en cohérence et en complémentarité de ces projets régionaux et départementaux. Le schéma numérique du territoire doit ainsi permettre de préciser à l’échelon local les enjeux numériques pour les communautés de communes du Pays et de préparer les acteurs au déploiement de la fibre optique. L’un des objectifs du schéma numérique du Pays de Brocéliande est de planifier le déploiement du réseau de télécommunications : travaux à prévoir sur la voirie, définir les zones d’activités prioritaires (notamment pour répondre aux exigences du label Qualiparc), définir les zones d’habitat prioritaires, identifier les réseaux ré-utilisables et les zones où la pose de fourreaux est nécessaire, … Bénéfice pour le territoire : accroître l’attractivité économique du territoire,

répondre aux besoins des entreprises, notamment dans le secteur des TIC,

permettre le développement d’entreprises de conseil, fortement utilisatrices d’internet

faciliter le développement du télétravail,

faciliter le développement de la médecine ou de l’enseignement à distance


Forces – Faiblesses

FORCES

La proximité du Pays avec l’agglomération rennaise Une bonne représentation des forces économiques sur l’ensemble du territoire (CEPB,

Antenne 3C).

Une organisation administrative cohérente qui couvre l’ensemble du territoire (Pays, communautés de communes)

Une bonne coordination des forces politiques et économiques qui s’exprime notamment par la

réalisation de projets. Une très bonne desserte routière dans le sens Est-Ouest qui ouvre le Pays sur l’extérieur

(RN12 et RN24).

Un parc dense des zones d’activités et de nombreux projets d’extension. FAIBLESSES

Absence de grande agglomération et de polarité économique dominante dans le Pays.

Un Pays sous l’aire d’influence de Rennes en matière de services publics.

Une circulation interne de qualité moyenne, en particulier dans le sens nord-sud.

ENJEUX

Tirer parti de l’appartenance au bassin d’emploi de Rennes et de la présence de la Brohinière pour développer une plateforme multimodale

Réussir la réforme territoriale et maintenir l’homogénéité et la capacité de projets du Pays après sa mise en œuvre

Améliorer la circulation interne dans le sens nord-sud (contournement Talensac, …). Tirer parti de l’absence de grande agglomération pour développer un modèle d’aménagement

du territoire équilibré et multipolaire.


LA POPULATION 2


II – 1 Une population plus dense à l’Est Le Pays de Brocéliande affiche une densité de population moyenne de 78 habitants au km ² en 2009, pour une moyenne départementale de 144 (114 en ne comptabilisant pas Rennes). La partie Est du Pays présente une densité de population nettement supérieure à la partie Ouest (98 h / km contre 53 h / km²). La densité moyenne des communes situées à l’Est du Pays traduit une intégration plus forte à l’aire urbaine de Rennes.

Densité de population du Pays de Brocéliande en 2009

Densité de population en Ille-et-Vilaine

Iffendic

Montfort-Sur-Meu

Bréteil

Plélan-Le-Grand

Montauban-de-BretagneSaint-Méen-Le-Grand

Bréal-Sous-Montfort

Bédée

Romillé

Bécherel


II – 2 Evolution 1999 – 2009 : une croissance de la population plus rapide que sur le reste du département. L’évolution de la population du Pays de Brocéliande a accéléré au cours de la dernière décennie. Sur la période 1999-2009, la croissance moyenne s’établit en effet à + 25 % soit 14 520 habitants supplémentaires. Le territoire compte ainsi 72 203 habitants en 2009. Cette hausse s’inscrit dans la tendance départementale mais la dépasse nettement (hausse de + 15 % en Ille-et-Vilaine sur la même période). Un rééquilibrage démographique entre l’Est et l’Ouest du Pays Elle concerne les 5 communautés de communes du Pays dans des proportions comparables, ce qui modifie la tendance observée jusqu’alors. Entre 1990 et 1999, les Pays de Montauban-de-Bretagne et de Saint-Méen-le-Grand affichaient des taux d’évolution bien plus faibles que l’est du territoire (respectivement + 4,2 % et – 2,7 % pour une moyenne de + 10,4 % sur les 3 autres EPCI)

Entre 1999 et 2009 et la période précédente, l’axe de croissance démographique s’est déplacé vers l’Ouest du Pays, profitant à des communes dont la population stagnait, voire était en baisse. C’est par exemple le cas de Saint-Méen-le-Grand, dont la population a gagné 2 110 habitants entre 1999 et 2009 (+25 %) alors qu’elle avait régressé de 3 % entre 1990 et 1999.

12627

8536

19411

8578 8531

16143

11099

23722

10598 10641

Brocéliande Pays de Bécherel MontfortCommunauté

Pays de Montaubande Bretagne

Pays de St Méen LeGrand

19992009

Evolution de la population 1999 2009 selon les communautés de communes du Pays de Brocéliande

+ 28%

+ 30%

+ 22%

+ 24% + 25 %

CCI Rennes Bretagne d'après Insee

Iffendic

Montfort-Sur-Meu

Bréteil

Plélan-Le-Grand



Bédée

Romillé

Bécherel

Evolution démographique de l’Ille-et-Vilaine de 1990 à 1999


Ce déplacement s’inscrit dans une tendance de fond marquant l’évolution démographique de l’Ille-et-Vilaine depuis plus de 10 ans.

Avant 1999, les communes affichant les taux de croissance de la population les plus élevés sont situés autour de la ville centre de Rennes. D’année en année, le profil périurbain de ces communes se renforce.

De 1990 à 1999, la croissance du Pays de Rennes atteint 12,7 % quand celle du Pays de Brocéliande dépasse à peine 7 %.

Les rapports s’inversent sur la période 1999 à 2009. Le Pays de Rennes affiche une hausse démographique de 9,7 % contre 25,2 % pour le Pays de Brocéliande. La hausse considérable du coût du foncier autour de Rennes, depuis 2000, a rendu plus attractives des communes situées de 20 à 30 km de la capitale régionale. Les lotissements se sont développés dans les communes plus excentrées, une population nouvelle s’y est installée. Le prix du foncier a ainsi contribué à élargir l’aire d’influence de Rennes.




II – 3 Structure de la population II – 3 – 1 CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES (CSP)

La structure de la population a évolué significativement entre 1999 et 2007. La CSP agriculteurs baisse sensiblement (- 1,2 point). Les commerçants et chefs d’entreprises régressent plus faiblement (- 0,4 point). Deux catégories intensifient leur présence sur le territoire. Les cadres et professions intellectuelles supérieures (+ 2,4 points entre 1999 et 2007) et les professions intermédiaires2 (+ 3,8 points).

Cette évolution rapproche la structure de la population du Pays de la moyenne départementale, même si les cadres et professions intellectuelles supérieures sont moins représentées. A 18,7 %, la part de la CSP Ouvriers dépasse de 3,9 points la moyenne de l’Ille-et-Vilaine et traduit la forte présence de l’industrie sur le Pays.

2 Professions intermédiairesProfessions intermédiairesProfessions intermédiairesProfessions intermédiaires : L'appellation "professions intermédiaires" est une création de la nouvelle nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles. Deux tiers des membres du groupe occupe effectivement une position intermédiaire entre les cadres et les agents d'exécution, ouvriers ou employés. Les autres sont intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l'enseignement, la santé et le travail social; parmi eux, les instituteurs, les infirmières, les assistantes sociales.

3,9% 3,7%

10,7%

15,3%

18,5%

24,6%

18,8%

3,3% 3,5%

6,3%

14,5%16,0%

4,5%

12,0%

25,8%

18,7%

Agriculteursexploitants

Commerçants,Chefs entr.

Cadres, Prof.intel. sup.

Prof.Intermédiaires

Employés Ouvriers Retraités Autres

19992007

Répartition de la population de 15 ans et plus selon la CSP en 1999 et 2007


3,3% 3,5%

6,3%

16,0%

18,7%

25,8%

12,0%

1,7%3,0%

8,7%

14,3% 14,8%

24,7%

16,7%14,5%

16,2%


Commerçants,Chefs entr.

Cadres, Prof.intel. sup.

Prof.Intermédiaires

Employés Ouvriers Retraités Autres

Pays de BrocéliandeIlle-et-Vilaine

Répartition de la population de 15 ans et plus du Pays de Brocéliande et du département selon la CSP

CCI Rennes Bretagne d'après InseeCCI Rennes Bretagne d'après Insee


On constate des disparités entre les communautés de communes selon leur situation géographique, à l’Est du Pays (Montfort-sur-Meu, Bécherel et Brocéliande) et à l’Ouest

(Montauban-de-Bretagne et Saint-Méen-le Grand). La part des CSP + atteint par exemple 23 % dans les EPCI de Montfort, Bécherel et Brocéliande contre 16 % dans les EPCI de Montauban-de-Bretagne et Saint-Méen-le-Grand.

La structure de la population des communes de l’Est de Pays les classe de fait comme territoires soumis à l’aire d’influence de Rennes

Iffendic

Montfort-Sur-Meu

Bréteil

Plélan-Le-Grand



Bédée

Romillé

Bécherel

Part des CSP + dans la population


II – 3 – 2 AGE DE LA POPULATION

La structure par âge de la population du Pays de Brocéliande se distingue de la moyenne départementale sur les 3 classes de 0 à 44 ans : plus de jeunes de moins de 14 ans, plus d’habitants de 30 à 44 ans, moins de 15 à 29 ans.

Cela est typique d’un territoire d’Ille-et-Vilaine accueillant de jeunes actifs avec des enfants, qui forment l’essentiel du flux migratoire. Les 15 – 29 ans ont

quant eux, le plus souvent, quitté le territoire, notamment pour suivre des études. Le phénomène est plus marqué dans les communautés de communes de l’Est (Montfort, Brocéliande et Bécherel). Leur population est également globalement plus jeune qu’à l’Ouest du territoire. Les plus de 60 ans représentent 17,6 % des habitants contre 22,0 % dans les Communautés de Communes de Saint-Méen-le-Grand et Montau-ban-de-Bretagne. II – 4 Un développement rapide du logement II – 4 – 1 LE PARC DE LOGEMENTS Le Pays de Brocéliande comptait 30 618 logements en 2008, soit une progression de 24,6 % depuis 1999. La hausse est nettement plus rapide que la moyenne départementale, conformément au différentiel de croissance démographique. La hausse du nombre de logements est très homogène selon les communautés de communes, comprise entre + 22,3 % et 25,0 %. Contrairement à la période précédente (1990-1999), la croissance du nombre d’habitants concerne désormais l’ensemble du Pays et non plus seulement les communes situées à l’Est. La hausse du coût du foncier intervenue à la fin des années 1990 a profité au développement du logement dans les communautés de communes plus « excentrées », notamment Saint-Méen-le-Grand et Montauban-de-Bretagne. Autre facteur explicatif : le développement de l’appareil productif de ces EPCI.

La maison individuelle constitue le type d’habitat largement dominant sur le territoire, avec 86,4 % des logements contre une moyenne départementale de 61,6 %. Mais ce sont les appartements qui affichent les taux de croissance les plus forts entre 1999 et 2008 (+ 145 % contre + 18,5 % pour les maisons).

Nombre de logementsCdC 1999 2008 Evolution 99/08

Brocéliande 5 845 7 308 + 25,0 %Pays de Bécherel 3 498 4 396 + 25,7 %Pays de Monfort 7 619 9 518 + 24,9 %Pays de Montauban-de-Bretagne 3 613 4 421 + 22,3 %Pays de St-Méen-Le-Grand 3 990 4 976 + 24,7 %Total Pays 24 565 30 618 + 24,6 %Ille-et-Vilaine 408 749 474 221 + 16,0 %

CCI Rennes Bretagne d'après Sitadel

22,4%

16,3%

23,3%

19,1%

11,2%

7,6%

19,2%21,0% 21,1%

19,1%

11,8%

7,7%

0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans + de 75 ans

BrocéliandeIlle-et-Vilaine

Répartition par âge de la population du Pays de Brocéliande et du département

23,0%

16,2%

24,1%

6,8%

18,9%

12,3%

9,7%

19,2%

10,8%

21,5%

16,6%

21,1%

0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans + de 75 ans

Montfort/Brocéliande/BécherelSt Méen Le Gd /Montauban de B.

Répartition par âge de la population selon les communautés de communes



II - 4 - 2 LES MISES EN CHANTIER

Nombre de mises en chantier de logements de 2008 à novembre 2011

2 118 logements ont été mis en chantier sur le Pays de Brocéliande de janvier 2008 à novembre 2011. Montfort Communauté représente à lui seul 35 % des logements commencés, de nombreux chantiers ayant débuté dans les communes situées le plus à l’est (Pleumeleuc, Breteil ou Talensac).

Concernant la progression du nombre de logements entre 2008 et 2011 rapporté au parc 2008, le Pays présente une situation contrastée. Certaines communes situées à l’Ouest affichent en effet des taux élevés (Saint-Méen-le-Grand, Gaël ou Boisgervilly).

Le total des mises en chantier 2008-2011 du Pays représente 6,9 % du parc de logements, ce qui place le Pays derrière le Pays des Vallons de Vilaine (9,3 %) et le Pays de Rennes (7,7 %).

BECHEREL


LA CHAPELLE-DU-LOU ROMILLE

IRODOUER

MONTAUBANLE LOU-DU-LAC

LANDUJAN

MEDREAC

LE CROUAIS

QUEDILLAC LANGAN

PLEUMELEUCBEDEESAINT-MEEN-LE-GRAND

GAEL

PLELAN-LE-GRAND

PAIMPONT

MAXENT

MONTERFILBREAL-SOUS-MONTFORT

MONTFORT

IFFENDICTALENSAC

BRETEIL

SAINT-THURIAL

BLERUAIS

BOISGERVILLY

CARDROCLES IFFS

SAINT-MALON-SUR-MEL

SAINT-MAUGAN

SAINT-M'HERVON

SAINT-PERAN

SAINT-PERNLA CHAPELLE-CHAUSSEE

Nombre de mises en chantier de 2008 à novembre 2011 rapporté au parc de logements de 2008


II – 5 Déplacements domicile – travail

L’analyse des déplacements domicile-travail depuis les communes du Pays de Brocéliande révèle une situation très disparate. 32 200 déplacements ont lieu quotidiennement depuis le territoire. Globalement, 46 % de ces flux s’effectuent vers le Pays de Rennes, ce qui montre l’interdépendance de ces deux territoires. Les communes de Rennes, Cesson-Sévigné et Saint-Grégoire concentrent à elles seules 26 % des flux. Cette interdépendance est particulièrement forte pour les communautés de communes situées à l’Est du Pays puisque ce taux atteint 52 % pour Montfort Communauté, 53 % pour le Pays de Bécherel, 55 % pour la Communauté de Communes de Brocéliande. A l’Ouest du Pays, les flux s’effectuent davantage « localement ». 44 % des déplacements domicile-travail du Pays de Saint-Méen-le-Grand se font au sein de la communauté de communes et seulement 20 % vers le Pays de Rennes. Même situation sur le Pays de Montauban-de-Bretagne avec 38 % des flux au sein de la Communauté de Communes et 35 % vers le Pays de Rennes. Deux facteurs, particulièrement forts pour le Pays de Saint-Méen, peuvent être avancés : l’éloignement relatif par rapport à Rennes (dont l’attractivité se fait ainsi moins sentir) et la présence d’un tissu économique dense, notamment industriel. La cartographie des déplacements vers le Pays de Rennes montre une « partition » très nette du Pays, avec une fréquence des flux diminuant d’Est en Ouest. Ce critère mesure le degré d’appartenance des communes à l’aire d’influence de Rennes

14% 12% 6% 12% 19%

55% 53%52% 35%

4% 10%6%

15%

28% 26%35% 38% 44%

20%

17%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Brocéliande Pays deBécherel

MontfortCommunauté

Pays deMontauban

Pays de StMéen Le Grand

Déplacement au sein de laCommunauté de communes

Vers une autre Communauté decommunes du Pays de Brocéliande

Vers le Pays de Rennes

Vers une autre commune(notamment des Côtes-d'Armor oudu Morbihan)

Répartition des flux domicile-travail des communautés de communes du Pays de Brocéliande


Part du total des déplacements domicile-travail effectués vers le Pays de Rennes

BECHEREL


LA CHAPELLE-DU-LOU ROMILLE

IRODOUER

MONTAUBANLE LOU-DU-LAC

LANDUJAN

MEDREAC

LE CROUAIS

QUEDILLAC LANGAN

PLEUMELEUC

BEDEESAINT-MEEN-LE-GRAND

GAEL

PLELAN-LE-GRAND

PAIMPONT

MAXENT

MONTERFILBREAL-SOUS-MONTFORT

MONTFORT

IFFENDIC

TALENSAC

BRETEIL

SAINT-THURIAL

BLERUAIS

BOISGERVILLY

CARDROC

LES IFFS

MINIAC-SOUS-BECHEREL

MUELSAINT-GONLAY

SAINT-MALON-SUR-MEL

SAINT-MAUGAN

SAINT-M'HERVON


SAINT-PERAN

SAINT-PERN

SAINT-UNIAC

TREFFENDEL



II – 6 Une vocation résidentielle du Pays de Brocéliande

Rapport entre emplois et actifs3 selon les EPCI du Pays de Brocéliande

Le rapport moyen entre emplois et actifs atteint 55 % sur le Pays de Brocéliande, ce qui lui confère une vocation résidentielle. La moyenne départementale est de 94 % ; celle du Pays de Rennes de 112 %. La vocation résidentielle est plus marquée pour les communautés de communes de l’Est du Pays (Montfort Communauté, Bécherel et Brocéliande). Les chefs-lieux de cantons Montfort-sur-Meu et Plélan-le-Grand affichent des taux plus forts mais inférieurs à 100 % (moins d’emplois que d’actifs).

A l’Ouest, les chefs-lieux de cantons de Saint-Méen-le Grand et Montauban-de-Bretagne peuvent être qualifiés de pôles d’emplois locaux au regard de cet indicateur. La commune de Gaël affiche un taux supérieur à la moyenne du fait de la croissance récente de l’emploi, liée à la création de la zone d’activité du Chêne. A l’échelle départementale, les communes de Rennes, Cesson et Saint-Grégoire polarisent l’emploi dans l’ensemble de l’aire urbaine de Rennes et notamment dans le Pays de Brocéliande (le taux Emploi/Actif de Cesson atteint par exemple 309 %).

3 EmploiEmploiEmploiEmploi : personne travaillant sur la commune mais pouvant habiter sur une autre commune. Actif : personne en activité professionnelle habitant sur la commune mais pouvant travailler sur une autre commune. Le rapport Emplois/Actifs traduits ainsi la vocation des communes. Quand ce rapport est faible, la commune a plutôt une vocation résidentielle. Quand il est élevé, la commune a plutôt une vocation de pôle d’emploi.

38%

54%

72% 74%

94%

44%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

CdC Brocéliande Pays de Bécherel MontfortCommunauté

Pays deMontauban de B.

Pays de St MéenLe Grand

Ille-et-Vilaine

Moyenne Pays de Brocéliande : 55 %


SAINT-MEEN-LE-GRAND

MONTAUBAN

MONTFORT

PLELAN-LE-GRAND

BREAL-SOUS-MONTFORT

BECHEREL

GAEL

Rapport entre emplois et actifs


Forces – Faiblesses Forces

Forte croissance démographique (+25 % entre 1999 et 2009 contre +15 % en Ille-et-Vilaine),

Capacité du Pays à attirer une population nouvelle (qualité de vie, coût du foncier, proximité rennaise),

Population plus jeune qu’en moyenne départementale (22 % de 0-14 ans contre 19 % en Ille-et-Vilaine),

Un développement rapide du logement (+25 % entre 1999 et 2008 contre +16 % en moyenne départementale) : facteur de développement de l’activité, de recettes fiscales pour les communes et EPCI. Faiblesses

Une densité nettement plus forte dans la partie Est du Pays que dans la partie Ouest (98 habitants par km² à l’Est contre 53 h/km² à l’Ouest). Cette différence s’est estompée au cours des dernières années du fait d’un rééquilibrage démographique au bénéfice des communes de la partie Ouest,

Forte « évasion professionnelle » vers Rennes, en particulier sur les communautés de communes de Brocéliande, Montfort et Bécherel (52 % à 55 % des déplacements quotidiens domicile-travail vers le Pays de Rennes). Enjeux

Favoriser l’accueil de la petite enfance,

Faire face à un développement démographique rapide en termes d’infrastructures, de services publics, de commerces, …

Privilégier le type d’habitat correspondant le mieux aux besoins de la population nouvelle (maisons individuelles, appartements …),

Réduire la dépendance à l’agglomération rennaise,

Accompagner l’évolution sociologique périurbaine de la population et répondre à des attentes nouvelles (plus de jeunes couples avec enfants, plus de cadres, …),

Accroître la capacité des nouveaux habitants à travailler sur le territoire et réduire la « vocation résidentielle » du territoire => développement économique.


L’ECONOMIE

3


III - 1 L’emploi III - 1 - 1 - STRUCTURE GENERALE DE L’EMPLOI TOTAL Selon les dernières données disponibles de l’Insee, le Pays de Brocéliande compte 18 863 emplois, soit 4,4 % du total départemental, une part nettement inférieure à son poids démographique, 7,4 %. Comparé au recensement de 1999, le salariat progresse nettement puisqu’il représente 78,1 % de l’emploi contre 72,1 %, 9 ans auparavant. La part de l’emploi public est quant à lui relativement stable, à 24,4 %, soit 5,8 points de moins que la moyenne départementale. CSP des emplois : reflet d’un appareil productif dominé par l’industrie sur un territoire rural 9 % des emplois appartiennent à la catégorie socioprofessionnelle « agriculteurs exploitants », un taux 3 fois supérieur à la moyenne départementale qui traduit la structure rurale de l’emploi du Pays de Brocéliande. Elle se manifeste également par la part particulièrement élevée de la CSP « Artisans, commerçants, chefs d’entreprises » (8 % contre une moyenne départementale de 5 %). Les CSP « Cadres et professions intellectuelles supérieures » et « Professions intermédiaires4 », caractéristiques d’emplois urbains tertiaires sont par contre relativement peu présents. La structure de l’emploi par CSP reflète également la part importante jouée par l’industrie dans l’appareil productif local puisque la part de la catégorie « Ouvriers » atteint 31 % contre 25 % en moyenne en Ille-et-Vilaine.

III - 1 - 2 PRINCIPAUX POLES D’EMPLOIS : UN EMPLOI RELATIVEMENT « DIFFUS »

4 Professions intermédiairesProfessions intermédiairesProfessions intermédiairesProfessions intermédiaires : L'appellation "professions intermédiaires" est une création de la nouvelle nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles. Deux tiers des membres du groupe occupent effectivement une position intermédiaire entre les cadres et les agents d'exécution, ouvriers ou employés. Les autres sont intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l'enseignement, la santé et le travail social; parmi eux, les instituteurs, les infirmières, les assistantes sociales.

9% 8% 7%

20%

24%

31%

3%5%

15%

24%27%

25%


Artisans, commerç.chefs d'entr.

Cadres et prof°intellect. Sup.

ProfessionsIntermédiaires

Employés Ouvriers

BrocéliandeIlle-et-Vilaine

Répartition des emplois selon la catégorie socioprofessionnelle

CCI Rennes Bretagne selon INSEE


3 polarités économiques

L’emploi dans le Pays de Brocéliande n’est pas polarisé sur une ville centre (comme le Pays de Vitré ou Redon) mais s’articule sur 3 pôles : Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Breta-gne et Montfort-sur-Meu, qui totalisent 40 % de l’emploi du Pays. Leur poids est plus important concernant l’emploi public, avec un taux de 46 %.

Les 10 communes du Pays ayant plus de 500 emplois, représentent 77 % de l’emploi du Pays.

Croissance de l’emploi plus forte sur les pôles « secondaires » La quasi-totalité des communes du Pays de Brocéliande enregistre une hausse de l’emploi entre les deux derniers recensements. Les 3 pôles d’emplois « traditionnels » du territoire (Montauban-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand) enregistrent sur la période une baisse de leur poids relatif dans l’emploi du Pays (39,8 % en 2008 contre 42,5 % en 1999). C’est la commune de Bréal-sous-Montfort (+ 580 salariés soit + 72 %) qui connaît la croissance la plus importante de l’emploi, suivie de Gaël (+ 353 soit + 122 %), Pleumeleuc (+ 318 soit + 64 %) et Iffendic (+ 272 soit + 43 %). Le poids de ces 4 communes dans l’emploi total du Pays de Brocéliande passe de 14 % à 20 % entre 1999 et 2008.

Montfort-Sur-Meu

BréteilBréteilBréteilBréteilBréteilBréteilBréteilBréteilBréteil

PleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleuc

Montauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-Grand

IffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaël

Bréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-Montfort

Evolution de l’emploi total entre 1999 et 2008

Montauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-Grand

Montfort-Sur-Meu

Nombre d’emplois totaux par commune


Une hausse de l’emploi répartie sur les 5 communautés de communes

L’évolution de l’emploi profite à l’ensemble des communautés de communes du territoire de façon relativement homogène. Montfort Communauté représente à elle seule 34 % des effectifs du Pays (en hausse de 19 % de 1999 à 2008). La communauté de communes de Brocéliande, tirée par Bréal-sous-Montfort (Parc d’activités du Hindré notamment) affiche la hausse la plus forte de l’emploi (+ 26 % soit plus + 700). L’emploi dans le Pays de Saint-Méen-le-Grand profite d’abord de la croissance observée sur la commune de Gaël et de la montée en puissance de la zone d’activités du Chêne, spécialisée dans la logistique (Easydis notamment). III - 1 - 3 L’EMPLOI AU SEIN DES ENTREPRISES : UNE FORTE BAISSE DANS L’INDUSTRIE En janvier 2011, le Pays de Brocéliande compte 10 732 salariés dans le secteur concurrentiel, soit 3,9 % de l’effectif départemental. Comparaison départementale : Plus d’industrie, de construction, moins de services

29 % des salariés des entreprises du Pays de Brocéliande appartiennent à l’industrie, soit 8 points de plus que la moyenne départementale. Ce secteur, porté très majoritairement par les industries agro-alimentaires (IAA) constitue l’un des socles du tissu économique du Pays. La construction est également mieux représentée qu’en moyenne départementale (14 % des salariés contre 9 % en moyenne).

La part des emplois salariés appartenant au secteur des services5 est quant à elle

nettement inférieure à la moyenne de l’Ille-et-Vilaine (12 points de moins, 36 % contre 48 %).

5 Entreprises de servicesEntreprises de servicesEntreprises de servicesEntreprises de services : secteurs du conseil aux entreprises (juridiques, gestion, communication), banque, assurance, services aux particuliers, transports, logistique, informatique, intérim, location, bureaux d’études, recherche et développement, ….

29%

14%

21%

36%

21%

9%

22%

48%

Industrie Construction Commerce Services


Ille-et-Vilaine

Répartition par secteur de l'emploi salarié du secteur privé

CCI Rennes Bretagne d'après Unistatis


Evolution sur 10 ans : une hausse spectaculaire de l’emploi dans les entreprises de services La dynamique économique du territoire au cours des 10 dernières années a été particulièrement forte, mesurable par la forte croissance de l’emploi des entreprises : + 27 % soit 2 294 salariés supplémentaires.

Cette hausse est spectaculaire dans le secteur des services, en hausse de 70 % avec 1 600 emplois de plus. Le dévelop-pement du secteur transport/ logistique (exemple : Easydis ; Kuehne Nagel), et dans une moindre mesure des services aux entreprises explique cette évolution. En 2001, seulement 27 % des effectifs appar-tenaient au secteur des services, contre 44 % en moyenne

départementale (soit 17 points d’écart). La différence s’est nettement réduite en 10 ans (36 % contre 48 % soit 12 points d’écart). Une évolution plus de 2 fois rapide qu’en moyenne départementale, pas d’effet crise 2008 Jusqu’en 2006, l’évolution du nombre de salariés s’inscrit tout à fait dans la tendance départementale. Entre 2001 et 2006, la croissance est de 5,3 %, proche des 6 % de l’Ille-et-Vilaine. L’évolution s’accélère de 2007 à 2011, tandis que les effectifs départementaux sont impactés par la crise des subprimes intervenue en 2008. Sur l’ensemble de la période, le nombre de salariés augmente de 27 %, quand l’Ille-et-Vilaine et la France affichent des taux respectifs de 12 % et 6 %.

8438 8543 8687 86678771 8864

93229683

10043

1046510732

6000

6500

7000

7500

8000

8500

9000

9500

10000

10500

11000

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Pays de BrocéliandeIlle-et-VilaineFrance

CCI Rennes Bretagne d'après Unistatis Rennes

+27%

+12%

+6%

Evolution des effectifs salariés du secteur concurrentiel

3301

984

1858

2294

3108

1454

2272

3893


20012011

Evolution de l'emploi au sein des entreprises du Pays de Brocéliande

CCI Rennes Bretagne d'après Unistatis

+70%

+48%

- 6%

+22%


L’influence des axes routiers Le développement de l’emploi salarié dans les entreprises du Pays de Brocéliande a été plus important dans les communes situées entre la RN12 au nord et la RN 24. Il n’y a pas d’écart de développement Est/Ouest mais plutôt Nord/Sud Les communes traversées par les 2X2 voies ont dans l’ensemble tiré profit de cet avantage géographique :

Pleumeleuc, Bédée et Saint-Méen-le-Grand au Nord auxquelles on peut ajouter Gaël et Breteil, proche de ces axes.

Bréal-sous-Montfort et Plélan-le-Grand au Sud Le degré de proximité avec Rennes ne semble donc pas être le premier facteur explicatif du développement économique du Pays de Brocéliande. EPCI6 : un développement à 2 vitesses Montfort Communauté est le premier EPCI du Pays en termes de poids économique avec 34 % de l’emploi. Mais durant les 10 dernières années, les Pays de Brocéliande et de Saint-Méen-le-Grand ont accru leur présence dans le tissu économique local avec une hausse de 50 % de l’emploi au sein des entreprises. En 2011, elles représentent respectivement 20 % (contre 17 % en 2001) et 23 % (contre 19 % en 2001). Le Pays de Bécherel et le Pays de Montauban-de-Bretagne ne s’inscrivent pas dans la dynamique économique du Pays de Brocéliande et affichent des baisses d’emplois respectives de – 4 % et – 2 %.

6 EPCIEPCIEPCIEPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale (5 Communautés de Communes dans le cas du Pays de Brocéliande).

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Brocéliande

Pays de Bécherel

MontfortCom munauté

Pays deMontauban deBretagne

Pays de St MéenLe Grand

Evolution de l'emploi du secteur concurrentiel selon les EPCI (1)

CCI Rennes B retagne d'après Unistatis

+ 32%

- 4 %

- 2%+ 50%+ 50%

(1) Etablissement P ublic de Co o pératio n Intercommunale


PleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédée

Plélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-Grand

Bréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-Montfort

Saint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-Grand

GaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaël

Evolution des effectifs salariés de 2001 à 2011


III - 1 - 4 MASSE SALARIALE VERSEE PAR LES ENTREPRISES DU PAYS DE BROCELIANDE 223,7 millions d’euros de masse salariale ont été versés par les entreprises du Pays de Brocéliande au cours de l’année 2011. Cela représente 2,9 % du total départemental contre 3,7 % de l’effectif des entreprises de l’Ille-et-Vilaine. Cette différence de taux traduit probablement un salaire moyen inférieur et une valeur ajoutée inférieure dans les entreprises du Pays de Brocéliande.

Comparé à la moyenne de l’Ille-et-Vilaine, les secteurs industriels et de la construction sont nettement « surreprésentés » avec respec-tivement 8 et 6 points de plus que le département (29 % et 14 %). Le secteur des services est par contre en retrait avec 37 % de la masse salariale versée (soit 83,7 millions d’euros) contre 52 % en moyenne départementale.

La masse salariale des services « dopée » par le Transport-Entreposage

L’analyse de l’évolution sur 10 ans montre que les services ont dépassé l’industrie en termes de masse salariale versée par les entreprises du Pays à partir du troisième trimestre 2007. La progression de masse salariale versée par les services s’est accélérée à partir de la fin de l’année 2006. C’est le secteur Transport-Entreposage qui explique majoritairement cette évolution. La fin 2006 correspond d’ailleurs à la mise en service de la plate-forme logistique Easydis à Gaël.

29%

14%19%

37%

21%

8%

18%

52%



Répartition de la masse salariale versée en 2011223,7 millions d'euros versés d'octobre 2010 à octobre 2011

CCI Rennes Bretagne d'après Urssaf


Une croissance plus rapide de la masse salariale sur le Pays de Saint-Méen-le-Grand

Montfort Communauté reste le premier pôle économique du territoire avec 32 % de la masse salariale versée sur la dernière année. Mais au cours des 10 dernières années, c’est le Pays de Saint-Méen-le-Grand qui affiche le dynamisme économique le plus fort avec une masse salariale ayant plus que doublé (inflation comprise). Sa part dans la MS totale du Pays est ainsi passée de 17 % à 23 %. Le Pays de Montauban-de-Bretagne présente un profil nettement moins dynamique sur la période tandis que le Pays de Bécherel perd de la masse salariale.

43 994 535

11 562 335

72 168 490

45 232 605 50 797 104

-

10 000 000

20 000 000

30 000 000

40 000 000

50 000 000

60 000 000

70 000 000

80 000 000

Brocéliande Pays deBéchere l

M ontfortCommunauté

Pays deM ontauban de

Bretagne

Pays de StM éen Le

Grand

Masse salariale versée par les entreprises du Pays de Brocéliande selon les EPCI (1)( d'octobre 2010 à septembre 2011 - en euros)

(1) Etablissement Public de Coopération Intercommunale CCI Rennes Bretagne d'après Urssaf


III - 2 Les entreprises En février 2012, le Pays de Brocéliande compte 2 009 établissements (inscrit au RCS7), soit 5,7 % du tissu d’entreprises de l’Ille-et-Vilaine. III - 2 - 1 APERÇU DU TISSU D’ENTREPRISES DU PAYS DE BROCELIANDE Un secteur de la construction très présent, spécialisation industrielle

Comparé à la situation moyenne départementale, le Pays de Brocéliande se distingue par une présence nettement plus marquée du secteur de la construction dans son tissu d’entreprises (14,3 % des établissements soit 4,9 points de plus que la moyenne). Cette répartition traduit aussi la spécialisation industrielle du Pays (8,6 % des établissements contre 6,7 %). Le nombre d’établissements de service est en retrait avec 4,2 points de moins que le département, mais de façon moins prononcée que pour l’effectif salarié ou la masse salariale (pour

lequel le Pays présente des écarts respectifs de 10 et 15 points). 91 % des établissements ont moins de 10 salariés Le Pays affiche une présence des entreprises sans salarié nettement plus marquée qu’au niveau départemental. Elles représentent 53 % des établissements, soit 9 points de plus qu’en Ille-et-Vilaine. Elle est en retrait dans toutes les autres catégories. Seuls 1,5 % des établissements du Pays ont plus de 50 salariés, contre 2,2 % en moyenne départementale.

7 RCSRCSRCSRCS : Registre du Commerce et des Sociétés

8,6%

14,3%

40,3%36,8%

6,7%9,4%

42,9% 41,0%



Répartition des 2009 établissements du Pays de Brocéliande selon le secteur d'activités

CCI Rennes Bretagne

53%

38%

7%

0,9% 0,6%

44% 44%

10%

1,2% 1,0%

0 1 à 9 10 à 49 50 à 99 100 et plus


Ille-et-Vilaine

Répartition des établissements selon le nombre de salariés

CCI Rennes Bretagne

Répartition des 2009 établissements du Pays de Brocéliande selon le secteur d’activités


Forme juridique : plus de Commerçants et d’Auto-entrepreneurs L’entreprise individuelle8 est davantage représentée sur le Pays de Brocéliande (statut Commerçant ou Artisan-Commerçant) avec 23 % des établissements, soit 8 points de plus qu’au niveau départemental. Les auto-entrepreneurs9 occupent désormais une place non négligeable dans le tissu d’entreprises du Pays, soit 7 % d’entre-elles (une part légèrement supérieure à la moyenne de la circonscription).

Evolution du nombre d’entreprises sur le Pays de Brocéliande + 47 % en 10 ans ; des entreprises de plus en plus petites Le Pays de Brocéliande a gagné 640 établissements entre 2002 et 2012. Le développement du tissu d’entreprises s‘inscrit dans la dynamique départementale, même s’il faut noter une accélération de la croissance sur le Pays à partir de 2008. La croissance du tissu d’entreprises au cours des 10 dernières années est plus rapide que celle de l’emploi (+ 47 % contre + 27 %). La taille moyenne des établissements du Pays est ainsi passée de 6 salariés en 2002 à 5 salariés en 2012.

8 L’Entreprise individuelleL’Entreprise individuelleL’Entreprise individuelleL’Entreprise individuelle est une entreprise n'ayant qu'un seul propriétaire. En effet, à la différence des autres sociétés, qui sont le fruit d'une association ou d'un actionnariat, l'entreprise individuelle n'a qu'un seul dirigeant à sa tête. C'est un statut généralement réservé aux petites structures, telles que l'artisanat ou les petits commerces. Juridiquement, on ne fait aucune distinction entre les biens privés de l'entrepreneur et les biens propres à son activité. 9 Le statut d'autoLe statut d'autoLe statut d'autoLe statut d'auto----entrepreneurentrepreneurentrepreneurentrepreneur est un statut spécifique mis en place depuis le 1er janvier 2009 pour les entreprises individuelles artisanales, commerciales ou libérales qui relèvent du régime fiscal de la micro-entreprise.

20091971

1846

17191634

15551463

1423142513721369

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012


Ensemble CCI Rennes

Evolution du nombre d'entreprises sur le Pays de Brocéliande

CCI Rennes Bretagne

+47%

+43%


La structure du tissu d’entreprises du Pays en profonde mutation

Le nombre d’entreprises du secteur Construction gagne 136 établissements entre 2002 et 2012, soit une croissance de 89 %. Le boom immobilier du bassin rennais, particulièrement fort à partir de 2000, a profité au Pays de Brocéliande en termes de création d’entreprises du bâtiment.

Le secteur du Conseil, assistance, informa-tique, occupe la 2ème place en gagnant 108

établissements, une hausse de 263 % en 9 ans. Le secteur était quasi-inexistant sur le territoire il y a 10 ans. Le secteur du Conseil pour les affaires et gestion progresse particulièrement. D’une façon générale, ce sont les activités de services qui affichent les progressions les plus fortes sur la dernière décennie. Leur développement est notamment rendu possible par la modification socioprofessionnelle des habitants du Pays (plus de cadres et de professions intermédiaires). Une évolution du nombre d’entreprises au profit de la partie Est du Pays L’ensemble des communautés de communes du Pays de Brocéliande profite du développement du tissu d’entreprises du Pays. Mais ce sont les EPCI situées à l’Est du territoire qui affichent les chiffres les plus importants. Ainsi, Montfort Communauté et la CdC de Brocéliande représentent 62 % de la croissance du nombre d’établissements au cours de la dernières décennie (et 73 % des nouveaux emplois). A noter que la hausse du nombre d’entreprises sur les CdC de Bécherel et de Montauban-de-Bretagne ne s’accompagne pas d’une croissance de l’emploi concurrentiel.

271

170

446

231 250

450

263

665

321 310

Brocéliande Pays de Bécherel MonfortCommunauté

Pays de Montaubande Bretagne


20022012

Evolution du nombre d'entreprises entre 2002 et 2012 selon l'EPCI (1)

(1) Etablissements Public de Coopération Intercommunale CCI Rennes Bretagne

+ 179

+ 93

+ 219

+ 90 + 60

+16

+17

+19

+29

+36

+39

+60

+69

+89

+108

+136

Transport entreposage

Com merce et réparation autom obile

Activités im mobilières

Comm erce de gros

Energie

Services aux particuliers

Services opérationnels

Banque / Assurance

Com merce de détail

Conseil, ass is tance, informatique

Construction

Evolution du nombre d'entreprises de 2002 à 2012 : secteurs les plus dynamiques

CCI Rennes Bretagne


3 pôles traditionnels + un nouveau

Les pôles économiques traditionnels du Pays, Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne et Montfort-sur-Meu restent les premières polarités du territoire avec 29 % des entreprises (579 établissements). Mais leur poids diminue sur les 10 dernières années (32 % en 2002). Sur la cartographie, l’écart entre le symbole bleu et le symbole rouge indique que la croissance du nombre d’établissements a été relativement faible au regard de leur poids initial. Ce sont les communes situées sur la frange Est du Pays qui affichent les croissances relatives les plus fortes. Sur la cartographie, le très faible écart entre les 2 symboles indique que leur parc d’entreprises actuel s’est principalement développé de 2002 à 2012. Ainsi la part des communes de Bréal-sous-Monfort, Talensac, Bréteil, Pleumeleuc et Romillé dans le parc d’entreprises² du Pays est passée de 21 % en 2002 à 26 % en 2012. Le nombre d’entreprises y est passé de 293 à 517 (+ 76 %). Concernant l’implantation d’entreprises, ces communes tirent profit de leur proximité avec l’agglomération rennaise, de la forte croissance de leur population et, pour Pleumeleuc et Bréal-sous-Montfort, de la présence des voies express RN 12 et RN 24. Bréal-sous-Montfort, la 4ème polarité économique du Pays Dans cette nouvelle configuration, Bréal-sous-Montfort constitue désormais la 4ème polarité économique du Pays, avec quasiment autant d’entreprises que Saint-Méen-le-Grand (165 entreprises en 2012 contre 93 en 2002).

IffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendicIffendic

Montfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-MeuMontfort-Sur-Meu

TalensacTalensacTalensacTalensacTalensacTalensacTalensacTalensacTalensac


BédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédéeBédée PleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleucPleumeleuc

Montauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneMontauban-de-BretagneRomilléRomilléRomilléRomilléRomilléRomilléRomilléRomilléRomillé

Saint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-GrandSaint-Méen-Le-Grand

Plélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-GrandPlélan-Le-Grand Bréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-MontfortBréal-Sous-Montfort

GaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaëlGaël

Nombre d’entreprises en 2012 (rouge) et évolution 2002-2012 (bleu)


III – 2 - 2 UNE DEMOGRAPHIE D’ETABLISSEMENTS QUI TRADUIT LE DYNAMISME ECONOMIQUE DU PAYS Les services : premiers contributeurs à la création d’entreprises Au cours des 5 dernières années, on recense sur le Pays de Brocéliande 1 502 immatriculations et 1 069 radiations, soit 433 établissements supplémentaires. Les services expliquent à eux seuls 50 % de ce solde. Les secteurs banque-assurance, conseil, assistance et informatique, services opérationnels aux entreprises et services aux particuliers affichent notamment des soldes particulièrement élevés. La construction présente également un solde important (88 établissements supplémentaires soit 20 % du solde total) compte tenu de son poids dans le tissu d’entreprises (14 %). Dans le secteur du commerce, le commerce de détail représente l’essentiel des nouveaux établissements tandis que le secteur Hébergement/restauration, « plombé » par les radiations de débits de boisson perd 3 unités de 2007 à 2012.

Une situation favorable au sein de la circonscription de la CCI de Rennes et un meilleur taux de renouvellement10 Sur les 5 dernières années, le Pays de Brocéliande représente 7,2 % des immatriculations enregistrées sur la circonscription de la CCI de Rennes11, une part comparable à son poids

dans le tissu économique (7,4 %). Sa part est par contre plus faible concernant les radiations (6,8 %). Le Pays apparaît ainsi plus dynamique que la moyenne de la circonscription en termes de renouvellement d’entre-prises. Le taux de renouvellement du tissu d’entreprises du Pays ressort ainsi à 27 % (sur 5 ans) contre une moyenne de 24 % pour la circonscription.

10 (Immatriculations-radiations d’établissements)/ Stock d’entreprises en début de période. 11 Territoire de l’Ille-et-Vilaine excepté les Pays de Saint-Malo et Fougères.

115

199

604 584

79111

509

370

+214

+ 95+ 88+ 36


1502 immatriculations1069 radiationsSolde : + 433

Immatriculations et Radiations d'établissements sur le Pays de Brocéliande de 2007 à 2012(de janvier à janvier)

CCI Rennes Bretagne

1502 1126

14863

226611601069 903

11254

1683787 + 373+ 583

+ 3609

+ 223+ 433

Pays deBrocéliande

Pays de Redon (partie 35)

Pays de Rennes Pays de Vitré Pays des Vallonsde Vilaine

20 917 immatriculations15 696 radiationsSolde : + 3 609

CCI Rennes Bretagne

Immatricutaions et radiations d'éatblissements sur les pays de la circonscription de la CCI Rennes Bretagne de 2007 à 2012 (01/01/2007 au 31/12/2011)


Forme juridique des immatriculations, la SARL domine largement La SARL concerne 56 % des immatriculations, une part supérieure aux 50 % qu’elle représente dans le tissu d’entreprises du Pays. Cela le rapproche le territoire de la situation moyenne de la circonscription dont 56 % des établissements en place sont des SARL. Avec 20 % des immatriculations, le statut Commerçants-Artisans est nettement plus appliqué sur le Pays que sur l’ensemble de la circonscription (14 %). Cet écart de 6 points est pourtant moins important que pour la présence du statut dans le tissu d’entreprises (23 % dans le Pays de Brocéliande, 15 % sur l’ensemble de la circonscription, soit 8 points).

La forme juridique Auto-entrepreneur occupe désormais une place importante dans les immatriculations (13 % sur les 5 dernières années, 2 points de plus que pour l’ensemble de la CCI de Rennes). Depuis sa mise en place début 2009, le statut auto-entrepreneur comptabilise 190 imma-triculations, soit 20,4 % du total (17,9 % en moyenne sur la circonscription).

Motif d’immatriculations : moins de reprises et plus de créations ex-nihilo


62,5%18,5%

18,4%0,5%

CREATIONREPRISETRANSFERTAUTRE

Répartitition des immatriculations 2007 - 2012

Ensemble circonscription

60,8%16,3%

22,4%

0,5%

selon l'origine

CCI Rennes Bretagne

20%13%

56%

11%14%11%

58%

16%

Commerçants-Artisans

Autoentrepre neurs SARL Autres


Circonscription de la CCI Rennes

Répartition des immatriculations de 2007 à 2012 selon la forme juridique

CCI Rennes Bretagne

Répartition des immatriculations 2007-2012 selon l’origine


III - 3 Les secteurs d’activités III - 3 - 1 L’AGRICULTURE12

1 - Données de cadrage

L’agriculture représente une activité économique de premier ordre sur le Pays de Brocéliande avec par exemple 11,5 % de l’emploi local (pour une moyenne de 3,87 % en Ille-et-Vilaine). 60 % de la superficie du territoire sont utilisés par l’agriculture (557 km² de SAU sur un territoire de 929 km²).

L’activité est fortement orientée vers les productions animales conformément au modèle agricole régional. 2 productions animales dominent : la production bovine (lait et viande) sur l’ensemble du Pays et la production porcine, principalement sur la frange ouest, de Saint-Méen-le Grand au sud à Bécherel au nord.

L’agriculture du Pays de Brocéliande, c’est 2 100 emplois directs (dont 1 629 chefs d’exploitations) répartis sur 1 139 exploitations dont 792 spécialisées en lait et 283 en porc. La surface agricole du territoire représente 55 765 hectares.

2 - Tissu d’entreprises : 1 139 exploitations agricoles

Les 1 139 exploitations du Pays de Brocéliande occupent une surface agricole totale de 55 765 hectares, soit de 49 ha par exploitation, un chiffre identique à la moyenne départementale. En 6 ans, leur nombre a diminué de 170 unités (- 13 %) et leur taille moyenne a augmenté de 4 ha (+ 8,9 %)

12 SourceSourceSourceSource : Chambre d’Agriculture d’Ille-et-Vilaine

243

193

278

180

245

Brocéliande Pays de Bécherel Montfort Communauté Pays de Montaubande Bretagne


MSA

Nombre d'exploitations agricoles selon les EPCI

Les bassins de production agricoles de l’Ille-et-Vilaine


3 - Emploi : une meilleure résistance de l’emploi agricole sur le Pays de Brocéliande

L’emploi total agricole (salarié et non salarié) a diminué de 6 % entre 1999 et 2008 soit 136 actifs de moins. Il s’agit du recul le plus faible enregistré en Ille-et-Vilaine. Le Pays de Vitré- Porte de Bretagne affiche par exemple une baisse de 25 %, soit 1 143 emplois de moins sur la période, la moyenne départementale atteignant – 18 %. Montfort Communauté conforte sa place de communauté de communes la plus agricole du territoire avec 26,3 % de l’emploi contre 24,9 % en 1999. Le recul est limité à 1 % sur la période. La plus forte baisse concerne la communauté de communes du Pays de Montauban-de-Bretagne qui perd 16 % de ses actifs agricoles. 4 - L’agriculture a conservé un poids important dans la structure économique du Pays

Avec un secteur agricole à 11,5 % de l’emploi total, le Pays de Brocéliande se distingue au sein des territoires par le poids économique qu’il continue d’occuper. Ce taux dépasse très nettement le taux moyen départemental (3,8 %), tiré vers le bas par le Pays de Rennes, mais est également supérieur aux territoires plus ruraux de l’Ille-et-Vilaine (Fougères, 9 % - Vallons de Vilaine, 8,3 %…).

3 500

1 404

3 414 3 575

1 208

4 587

2 288

3 444

979

2 788 3 090

1 066

2 922

2 152

Brocéliande Fougères Redon Rennes StMalo Vallons Vitré

19992008

Evolution du nombre d'emplois agricoles selon les Pays de l'Ille-et-Vilaine

-6%

-17%

-24%

- 9 % -22%

-19%

-25%

CCI Rennes Bretagne d'après INSEE

9,0%

6,0%

1,2%

4,8%

7,5%8,3%

3,8%

11,5%

Brocéliande Fougères Redon Rennes StMalo Vallons Vitré Ille-et-Vilaine

Part de l'agricuture dans l'emploi total selon les Pays de l'Ille-et-Vilaine


363

570

385

470

565 500

437

323 339

488


MonfortCommunauté

Pays deMontauban de

Bretagne

Pays de StMéen Le

Grand

19992008

Evolution du nombre d'emplois agricoles selon les EPCI (1) du Pays de Brocéliande

-2%

-7%

-1%

-16%

-7%

CCI Rennes Bretagne d'après INSEE (1) Etablissement Public de Coopération Intercommunale


5 – Les productions Principales productions animales du Pays de Brocéliande

Production bovine Le Pays détient 14 % du cheptel bovin du département. On comptabilise environ 33 000 vaches laitières soit 13,5 % du cheptel départemental. Les 792 exploitations qui exercent cette activité sont réparties de façon assez homogène sur l’ensemble du Pays. Ces exploitations produisent 1,95 millions de litres de lait. Le Pays bénéficie notamment de la présence sur son sol d’une importante usine de transformation laitière : Entremont à Saint-Méen-le-Grand. Le veau de boucherie constitue également une production bovine importante puisque le Pays compte 101 ateliers (25 % de l’Ille-et-Vilaine) pour un cheptel de l’ordre de 18 000 têtes (22 % du cheptel de l’Ille-et-Vilaine). Il représente avec la zone de Vitré-Châteaubourg l’un des deux principaux bassins de production de veaux de boucherie du département. Rappelons que l’Ille-et-Vilaine est le premier département français pour cette production. Le mode d’élevage est essentiellement de type hors-sol (veaux de batterie).

Production porcine La frange Ouest du Pays de Brocéliande (de Saint-Méen-le-Grand à Bécherel) représente l’un des premiers bassins de production porcine du département. Le Pays représente en effet un poids significatif dans cette production, soit près de 21 % des porcs charcutiers vendus en Ille-et-Vilaine. 283 exploitations possèdent un atelier d’engraissement. La production de porcs sur le Pays s’effectue en système hors sol. Les problèmes liés à l’environnement se posent avec d’autant plus d’acuité que les cantons de la frange Ouest du Pays de Brocéliande sont classés en Zones d’Excédent Structurel13 (ZES), ce qui y freine le développement des activités agricoles (cantons de Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne et Bécherel).

Principales productions agricoles animales du Pays de Brocéliande

13 Une Zone d’Excédent Structurel est un canton dans lequel les déjections animales représentent, indépendamment de tout mode de traitement, une quantité d’azote supérieure à la capacité d’absorption des sols. Ces cantons font l’objet d’une réglementation particulière qui vise à « résorber cet excédent structurel ».

Pays de Brocéliande Part Pays / Ille-et-Vilaine

Volume (L) 195173540 L 14%Exploitations 792 14%Cheptel 2741 8%Exploitations 253 10%Cheptel 18041 22%Exploitations 101 25%Porcs vendus 454689 21%Exploitations 283 18%

Volailles Exploitations 122 15%

Source : Profil agricole du Pays de Brocéliande (CA35)

Production laitière

Vache allaitantes

Veaux de boucherie

Porcs


Production avicole La part du Pays de Brocéliande est plus faible concernant l’activité volaille de chair avec 15 % des ateliers du département. C’est essentiellement une production de volaille dite « standard », notamment destinée à l’exportation. La part des ateliers volailles bénéficiant d’une différenciation qualitative est nettement plus faible qu’en moyenne départementale : 4,1 % des ateliers volailles « label » du département, 9,5 % des ateliers volailles « certifiées ». Non différenciée, cette production est davantage soumise à la concurrence internationale, qui depuis les accord du GATT de 1994, pèse directement sur la filière avicole bretonne. Les graves difficultés auxquelles elle fait face entraînent notamment la fermeture d’usines de transformation et la réduction du nombre des ateliers au sein des exploitations. Peu d’exploitations du Pays de Brocéliande sont spécialisées en volaille de chair. Il s’agit bien souvent d’ateliers exploités au sein d’entreprises orientées sur d’autres productions (porc, lait, combinaison culture-élevage). Elle n’en constitue pas moins une ressource financière non négligeable pour l’agriculture du Pays. Productions végétales « Les prairies, le maïs et la grande majorité des céréales destinées entièrement à l’alimentation des animaux occupent 84 % des surfaces cultivées. Ces proportions illustrent la vocation d’élevage du Pays. Une particularité du Pays de Brocéliande est qu’on y trouve des exploitations uniquement céréalières (notamment du blé), ce qui explique la forte part des céréales. »14

14 SouSouSouSourcercercerce : Profil agricole du Pays de Brocéliande (CA35, 2009)


III - 3 - 2 L’INDUSTRIE 1 - Données de cadrage : le rôle central de l’industrie dans l’économie du Pays de Brocéliande L’industrie joue un rôle central dans l’économie du Pays de Brocéliande. Avec 3 108 salariés, elle représente à elle seule 29 % des effectifs des entreprises du Pays contre 20 % en moyenne en Ille-et-Vilaine et 29 % de la masse salariale versée (contre 21 %). L’agroalimentaire domine très largement le tissu industriel du Pays avec 71 % des salariés du secteur. Le poids de l’industrie au sein du territoire s’est pourtant réduit, passant de 39 % des effectifs en 2001 à 29 % en 2011. Cette baisse s’inscrit dans un contexte général, marqué par une désindustrialisation et une montée en puissance des services. En Ille-et-Vilaine, la part industrielle de l’emploi est ainsi passée de 26 % à 20 %. Les 166 entreprises industrielles implantées sur le territoire représentent 5,2 % des industries du département. Seules 41 d’entre elles dépassent 9 salariés (5,4 % de l’Ille-et-Vilaine). 2 – Deux pôles industriels : Montfort-sur-Meu et Montauban-de-Bretagne La répartition géographique de l’industrie du Pays de Brocéliande est relativement homogène. 10 communes affichent une présence industrielle significative et aucune d’entre elles ne dépasse 20 % de l’emploi du secteur. 2 pôles industriels se détachent pourtant sur le territoire : Montauban-de-Bretagne (19 %) et Montfort-sur-Meu (18 %). Montauban-de-Bretagne La commune de Montauban-de-Bretagne possède un tissu industriel diversifié avec 10 établissements de plus de 10 salariés (ENTREMONT, AZENN, KERVIANDE, SOCOPA, LE GOUESSANT, SANDERS, LACTO PRODUCTION, BC INOX, A. LAGARRIGUE et POLY MAT). Ils totalisent 460 salariés. En 10 ans, Montauban-de-Bretagne a accru son poids dans le tissu industriel du Pays passant de 18 % à 19 % de l’effectif total. Montfort-sur-Meu Montfort-sur-Meu accueille 2 établissements industriels significatifs : la COOPERL (abattage et transformation porcine - 450 salariés), qui est le 1er établissement industriel du territoire et GRAND SALOIR SAINT NICOLAS (charcuterie-salaisons, 150 salariés). La part de Montfort-sur-Meu dans le tissu industriel du Pays est passée de 16 % en 2001 à 18 % en 2011. Saint-Méen-le-Grand Avec la fermeture de l’usine ENTREMONT en 2007, la part de Saint-Méen-le-Grand dans l’industrie du Pays est passée de 19 % en 2001 (640 salariés) à 12 % en 2011 (380 salariés). ONNO (charcuterie-salaisons – 165 salariés) est le premier employeur industriel de la commune, suivi des établissements MAURICE THEAUD (Collecte et traitement des déchets – 125 salariés) Bédée Avec 355 salariés, Bédée représente désormais 11 % des effectifs industriels du Pays de Brocéliande contre 9 % en 2001. La commune accueille notamment la plus importante des deux usines du GRAND SALOIR SAINT NICOLAS (charcuterie-salaisons – 225 salariés).


Principaux établissements industriels du Pays de Brocéliande en 2012

Bréal-sous-Montfort Le poids de la commune de Bréal-sous-Montfort dans l’industrie du territoire a également considérablement augmenté, passant de 5 % des effectifs en 2001 à 9 % en 2011 (275 salariés). Elle accueille 6 établissements de plus de 10 salariés dont SAVEUR-SAVENA (fabrication de sauces pour les IAA - 70 salariés) et CABRETA (fabrication de bennes et de remorques pour les transports et les travaux publics – 59 salariés). Plélan-le-Grand Plélan-le-Grand représente 7 % de l’emploi industriel du territoire (part stable sur 10 ans). La commune accueille notamment LES CHARCUTERIES CUISINEES DE PLELAN (charcuterie-salaisons-115 salariés), l’ATELIER DE L’ARGOAT (charcuterie-salaisons – 65 salariés) et HYDRACHIM (fabrication de désinfectants pour l’agriculture, le traitement de l’eau et l’agroalimentaire – 30 salariés). Bécherel ALH BROCELIANDE (Charcuterie-Salaisons – 185 salariés), est le seul établissement industriel de Bécherel. Pleumeleuc DLB (Charcuterie-Pâtisserie-Traiteur – 58 salariés) est implanté à Pleumeleuc.

QUEDILLAC

LE CROUAIS

MONTAUBAN

SAINT-MEEN-LE-GRAND

ROMILLE

LA CHAPELLE-DU-LOUIRODOUER

LANDUJAN

LANGAN


BEDEE

LA NOUAYE

PLEUMELEUC

SAINT-MAUGAN

SAINT-UNIACBOISGERVILLY

SAINT-THURIAL

BREAL-SOUS-MONTFORT

IFFENDIC

TALENSAC

MONTERFIL

SAINT-MALON-SUR-MEL

PLELAN-LE-GRAND

MAXENT

PAIMPONT

GAEL

MUEL

SAINT-GONLAY MONTFORT BRETEIL

LE LOU-DU-LAC


LES IFFS

MEDREACSAINT-PERN

D27

COOPERL

ENTREMONT

GRD SALOIR ST NICOLAS

ONNO(Salaisons Celtiques)


PRESTA BREIZH

CHARCUTERIES CUISINEES DE PLELAN

AZENNKERMENE

SAVEUR

ATELIERS DE

L’ARGOAT

CAB-RETA

DLBLA CREPE DE BROCELIANDE

CREA-BOIS

GMT ETIQUETTES

KER-VIANDE

SOCOPA

LE GOUESSANT

SANDERS LACTO P°

400 à 499 salariés


50 à 99 salariés30 à 49 salariés

COOPERL

ENTREMONT




PRESTA BREIZH


AZENNKERMENE

SAVEUR

ATELIERS DE

L’ARGOAT

CAB-RETA


CREA-BOIS

GMT ETIQUETTES

KER-VIANDE

SOCOPA

LE GOUESSANT

SANDERS LACTO P°




QUEDILLAC

LE CROUAIS

MONTAUBAN

SAINT-MEEN-LE-GRAND

ROMILLE

LA CHAPELLE-DU-LOUIRODOUER

LANDUJAN

LANGAN


BEDEE

LA NOUAYE

PLEUMELEUC

SAINT-MAUGAN

SAINT-UNIACBOISGERVILLY

SAINT-THURIAL

BREAL-SOUS-MONTFORT

IFFENDIC

TALENSAC

MONTERFIL

SAINT-MALON-SUR-MEL

PLELAN-LE-GRAND

MAXENT

PAIMPONT

GAEL

MUEL

SAINT-GONLAY MONTFORT BRETEIL

LE LOU-DU-LAC


LES IFFS

MEDREACSAINT-PERN

D27

COOPERL

ENTREMONT




PRESTA BREIZH


AZENNKERMENE

SAVEUR

ATELIERS DE

L’ARGOAT

CAB-RETA


CREA-BOIS

GMT ETIQUETTES

KER-VIANDE

SOCOPA

LE GOUESSANT

SANDERS LACTO P°




COOPERL

ENTREMONT




PRESTA BREIZH


AZENNKERMENE

SAVEUR

ATELIERS DE

L’ARGOAT

CAB-RETA


CREA-BOIS

GMT ETIQUETTES

KER-VIANDE

SOCOPA

LE GOUESSANT

SANDERS LACTO P°




COOPERL

ENTREMONT




PRESTA BREIZH


AZENNKERMENE

SAVEUR

ATELIERS DE

L’ARGOAT

CAB-RETA


CREA-BOIS

GMT ETIQUETTES

KER-VIANDE

SOCOPA

LE GOUESSANT

SANDERS LACTO P°




COOPERL

ENTREMONT




PRESTA BREIZH


AZENNKERMENE

SAVEUR

ATELIERS DE

L’ARGOAT

CAB-RETA


CREA-BOIS

GMT ETIQUETTES

KER-VIANDE

SOCOPA

LE GOUESSANT

SANDERS LACTO P°





3 – L’agroalimentaire, au cœur de l’économie du territoire Plus de 7 emplois industriels du Pays sur 10 dans les IAA Cette part est stable depuis 10 ans, malgré les nombreux mouvements ayant affecté l’agroalimentaire du Pays. Concentration géographique de l’emploi agroalimentaire : Montfort-sur-Meu et Montauban-de-Bretagne représentent 56 % des effectifs salariés cumulés des IAA du Pays de Brocéliande

3 secteurs dominent l’agroalimentaire du Pays : l’abattage, la charcuterie-salaisons et le lait Les IAA du Pays de Brocéliande présentent une concentration sectorielle plus forte qu’en moyenne départementale. Les 3 secteurs « Abattage d’animaux », « Charcuterie-Salaisons » et « Lait » représentent 85 % de l’effectif agroalimentaire contre 56 % en Ille-et-Vilaine. 2 autres secteurs sont également bien représentés : l’alimentation animale (4 % des effectifs mais avec de grosses unités de production) et la fabrication de plats préparés (4 % des effectifs). Comparativement à la situation départementale (et également régionale), le territoire présente une véritable spécialisation sectorielle dans la « Charcuterie- Salaisons » (37 % des effectifs IAA contre 11 % en Ille-et-Vilaine).

Part des IAA dans l'emploi industriel au 01/01/2011

71,4%

28,8%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

Pays de Brocéliande Ille-et-VilaineCCI Rennes Bretagne d'après Unistatis

SAINT-ONEN-LA-CHAPELLEBOISGERVILLY

BECHEREL

BREAL-SOUS-MONTFORT

MONTFORT

MONTAUBAN

PLEUMELEUC

PLELAN-LE-GRAND

SAINT-MEEN-LE-GRAND

Communes Principales IAA

BEDEE GRAND SALOIR SAINT NICOLASBRETONNE DE PLATS CUISINES

BOISGERVILLY LA CREPE DE BROCELIANDE

BREAL Ss MONTFORT SAVEURBRETONNE DE PLATS CUISINESAUX SAVEURS DE BROCELIANDE

MONTAUBAN DE BRET. ENTREMONTKER VIANDESOCOPA VIANDESLE GOUESSANTSANDERS BRETAGNELACTO PRODUCTIONSEADELIS

MONTFORT SUR MEU COOPERL ARC ATLANTIQUEGRAND SALOIR SAINT NICOLAS

PAIMPONT EAUX DES SOURCES DE PAIMPONT

PLELAN LE GRAND CHARCUTERIES CUISINEES DE PLELANATELIER DE L ARGOAT

PLEUMELEUC DLB

BEDEE BROCELIANDE

SAINT MEEN LE GRAND SALAISONS CELTIQUES

ST ONEN LA CHAPELLE KERMENE (Logistique)

Répartition géographique des emplois agroalimentaires

CCI Rennes Bretagne


3 – 1 ABATTAGE - DECOUPE L’abattage d’animaux représente 29 % des effectifs agroalimentaires du Pays, un niveau équivalent à la moyenne départementale. 2 outils d’abattage significatifs sont installés sur le Pays : la COOPERL ARC ATLANTIQUE à Montfort-sur-Meu, SOCOPA à Montauban-de-Bretagne. Le 3ème opérateur du territoire KERVIANDE à Montauban-de-Bretagne est spécialisé dans la découpe et la vente aux particuliers. COOPERL ARC ATLANTIQUE à Montfort-sur-Meu L’usine d’abattage porcin COOPERL de Montfort-sur-Meu, est l’une des deux unités du groupe coopératif agricole, l’autre étant implantée à Lamballe (commune accueillant également le siège du groupe). La Cooperl est le premier producteur de viande porcine avec 20 % des abattages nationaux. L’abattoir de Montfort-sur-Meu est aujourd'hui l'un des plus modernes d'Europe. Sa capacité est de 140 000 tonnes/an, 120 000 tonnes pouvant être découpées sur place. L'effectif de l'abattoir est de 450 personnes. Elle produit des carcasses et des découpes, notamment pour l’export. Son implantation à Montfort-sur-Meu lui permet d’être au cœur d’un bassin de production porcin. Le dimensionnement du bassin de recrutement occasionne par contre des difficultés de recrutement pour cette unité de production riche en main d’œuvre. SOCOPA à Montauban-de-Bretagne L’abattoir de Montauban-de-Bretagne est l’une des 19 unités de transformation de la société SOCOPA, dont le siège est implanté à Quimperlé. Depuis 2009, elle appartient au groupe BIGARD (qui en détient 64 %), leader français et n° 3 européen de la viande bovine. Son unité de production de Montauban-de-Bretagne emploie 40 personnes. Elle traite tous types de viande bovine (bœuf, veaux), de l’abattage au conditionnement. KERVIANDE à Montauban-de-Bretagne L’entreprise indépendante de Montauban-de-Bretagne présente un positionnement original dans la profession puisqu’elle réalise la découpe et la vente au détail (vente à domicile) en demi-gros de viandes. Son implantation à Montauban-de-Bretagne est idéale pour la prospection et la livraison des clients, essentiellement en milieu périurbain et rural, en bordure de RN12 et au sein d’un bassin de production bovin et porcin. L’établissement de Montauban-de-Bretagne emploie 45 personnes.

29%

4% 4%

37%

19%

11%

29%

7%

3%

11%

16%

35%

Abattage Alimentatonanimale

Plats préparés CharcuterieSalaisons

Lait Autres IAA


Répartition de l'emploi des IAA selon les secteurs d'activités

CCI Rennes Bretagne d'après Unisatis au 01/01/2011


3 – 2 CHARCUTERIE SALAISONS C’est la spécificité de l’agroalimentaire du Pays de Brocéliande, avec 37 % des effectifs contre une moyenne départementale de 11 %. 7 unités de fabrication de taille significative y sont implantées : GRAND SALOIR SAINT NICOLAS (à Bédée et Montfort-sur-Meu), BROCELIANDE ALH à Bécherel, SALAISONS CELTIQUES (ONNO) à Saint-Méen-le-Grand, CHARCUTERIES CUISINEES DE PLELAN et ATELIER DE L’ARGOAT à Plélan-le-Grand, DLB à Pleumeleuc. GRAND SALOIR SAINT NICOLAS à Bédée et Montfort-sur-Meu Cette société dont le siège est à Bédée fait partie du groupe CA TRAITEUR ET SALAISONS, spécialiste des produits traiteurs et de la charcuterie haut de gamme. GRAND SALOIR SAINT NICOLAS dispose de 2 unités de production de charcuterie sur le Pays de Brocéliande, à Bédée (220 salariés) et Montfort-sur-Meu (150 salariés). GRAND SALOIR SAINT NICOLAS dispose également d’une unité logistique dans le Maine-et-Loire. BROCELIANDE ALH-COOPERL à Bécherel BROCELIANDE ALH est la deuxième implantation de la COOPERL ARC ATLANTIQUE sur le Pays de Brocéliande, après son rachat au groupe à UNICOPA en 2009. BROCELIANDE ALH constitue la division charcuterie-salaisons du groupe coopératif. Bécherel est l’un des 3 sites de production de BROCELIANDE ALH avec Loudéac (Côtes d’Armor) et Villers-Bocage (Calvados). L’unité de Bécherel emploie 180 salariés (salaisons cuites, charcuteries cuites, charcuteries sèches). SALAISONS CELTIQUES (ONNO) à Saint-Méen-le-Grand L’usine de Saint-Méen-le-Grand est l’une des 2 unités de production des SALAISONS CELTIQUES, filiale du groupement INTERMARCHE (avec l’usine de Pontivy dans le Morbihan). Elle travaille principalement pour cette enseigne mais également, depuis 2009, pour d’autres distributeurs. L’usine est spécialisée dans la fabrication de jambons. Elle emploie 160 salariés à Saint-Méen-le-Grand. Le site de Saint-Méen-le-Grand va bénéficier d‘un investissement de 14 millions d’euros puisque le groupe INTERMARCHE a annoncé le transfert de l’activité de fabrication de la société RANOU de Quimper vers le Pays de Brocéliande. Un nouvel atelier de 6 000 m² va ainsi être livré en 2013 et 70 emplois supplémentaires créés. CHARCUTERIES CUISINEES DE PLELAN à Plélan-le-Grand L’usine de Plélan-le-Grand est la seule unité de production du groupe FLEURY MICHON en Bretagne. Il compte 6 usines en Vendée et 4 à l’international (Canada, Espagne, Italie et Slovénie). Le site de Plélan-le-Grand emploie 115 salariés et produit notamment de la charcuterie cuisinée. ATLELIER DE L’ARGOAT à Plélan-Le-Grand Entreprise indépendante, l’ATELIER DE L’ARGOAT fabrique andouilles et andouillettes. La société, qui emploie 65 salariés, a réalisé un investissement de croissance en 2010, portant sa surface de fabrication de 1 300 m² à 2 000 m², justifiant l’embauche de 12 salariés supplémentaires. A noter qu’ATELIER DE L’ARGOAT a été récompensé au salon Pollutec de 2010 pour son procédé innovant de valorisation des graisses animales en bio-combustibles.


DLB TRAITEUR à Pleumeleuc Installée à Pleumeleuc en Ille-et-Vilaine, cette entreprise de 58 salariés fabrique des recettes composées à base de pâte feuilletée (bouchées à la reine, tartes...). En 2011, elle a été rachetée par MIX BUFFET, société basée à Guer (Morbihan) et spécialisée dans les salades composées vendues fraîches dans la grande distribution. 3 – 3 INDUSTRIE LAITIERE Avec 19 % de ses effectifs, la transformation laitière représente la 3ème industrie du secteur agroalimentaire du Pays de Brocéliande. Elle dépend quasi exclusivement de l’usine ENTREMONT de Montauban-de-Bretagne. ENTREMONT à Montauban-de-Bretagne L’usine ENTREMONT emploie 295 salariés dans l’usine de fabrication et d’emballage d’emmental de Montauban-de-Bretagne. Elle est désormais la seule unité de production d’ENTREMONT ALLIANCE sur le Pays, après la fermeture de l’usine de Saint-Méen-le-Grand en 2006. La production du site fermé ainsi qu’une partie des 170 salariés ont été transférés sur l’unité de Montauban-de-Bretagne qui a été modernisée et agrandie. En 2010, ENTREMONT a été rachetée par SODIAAL, 4ème groupe laitier européen, à UNICOPA. 3 – 4 Les autres IAA SAVENA à Bréal-sous-Montfort Les 70 salariés de la société SAVENA de Bréal-sous-Montfort produisent des solutions culinaires aromatiques pour l’agroalimentaire. Le groupe SAVENA, dont le siège est également à Bréal-sous-Montfort, emploie aujourd’hui 265 salariés répartis sur 11 entreprises en France et à l’étranger. La croissance de l’activité amène l’entreprise à construire une nouvelle usine de 11 000 m² sur la zone du Hindré, lui permettant dès 2013 de tripler sa production, et d’embaucher environ 30 salariés. A noter que SAVENA dispose d’un service de R&D d’une trentaine de personnes. SAVENA est contrôlée depuis 2011 par le fonds IK Investments Partners. En 2012, elle a fusionné avec le groupe belge SFINC, autre société d’ingrédients alimentaires. Cette opération permet à SAVENA de se positionner à la 2ème place européenne du secteur.


III - 3 - 3 LE COMMERCE DE DETAIL 1 - Données de cadrage : 580 commerces, 1 871 salariés Le Pays de Brocéliande compte 580 commerces de détail au 1er janvier 2012, soit 5,3 % des établissements départementaux. On compte ainsi 75 commerces pour 10 000 habitants en 2012 15, une densité commerciale nettement plus faible que la moyenne de la circonscription de la CCI de Rennes (100 commerces pour 10 000 habitants). Les commerces du territoire emploient 1 871 salariés (au 01/01/2011) soit 4,3 % de l’effectif salarié départemental du secteur et 17,4 % du total des salariés des entreprises du Pays. 2 – Quatre polarités commerciales : Montfort-sur-Meu, Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne et Plélan-le-Grand. Le Pays de Brocéliande n’accueillant pas de grande agglomération, les polarités commerciales sont multiples au sein du Pays. La proximité avec l’agglomération rennaise freine le développement d’un pôle fortement attractif. Avec 45 % des commerces et 52 % du plancher commercial des grandes surfaces du Pays, les communes de Montfort-sur-Meu, Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne et Plélan-le-Grand forment les 4 principales polarités commerciales du Pays.

15 Selon une estimation CCI de la population 2012 du Pays soit 77 234 habitants.


BECHEREL

BREAL-SOUS-MONTFORT

MONTFORT

MONTAUBAN

PLEUMELEUC

PLELAN-LE-GRAND

SAINT-MEEN-LE-GRAND


BECHEREL

BREAL-SOUS-MONTFORT

MONTFORT

MONTAUBAN

PLEUMELEUC

PLELAN-LE-GRAND

SAINT-MEEN-LE-GRAND

Plancher commercial cumulé des grandes surfaces (>300 m²) par commune (en m²)

Nombre de commerces par communes


4 pôles relais principaux Le pôle relais à attraction locale remplit une fonction de proximité élargie, donnant une alternative aux grandes polarités commerciales. Il constitue souvent le pivot central de l’offre. Montfort-sur-Meu La commune compte 80 commerces (14 % des établissements du Pays) et 19 % des surfaces de vente (en intégrant les grandes surfaces de Breteil). Son attractivité commerciale s’exerce sur le canton pour les dépenses alimentaires (présence d’un Super U de 4000 m² et d’un Leclerc Express de 1 000 m²) et bien au-delà pour les dépenses non alimentaires. Son attraction commerciale est limitée par la proximité avec l’agglomération rennaise et en particulier la présence du centre commercial Opéra à Pacé. Sur l’ensemble de la communauté de communes, la densité commerciale est particulièrement faible avec seulement 71 commerces pour 1000 habitants, ce qui peut traduire une certaine insuffisance de l’offre dans un contexte démographique porteur (densité moyenne de 105 pour l’ensemble de la circonscription de la CCI de Rennes). Elle dispose d’une densité en grandes surfaces supérieure à la moyenne du Pays avec un plancher commercial de 975 m² par habitant contre 886 m² en moyenne sur le Pays. Elle reste par contre légèrement inférieure à la moyenne de la circonscription, à savoir 1287 m²/1000 h. Saint-Méen-le-Grand Il s’agit du premier pôle commercial du Pays de Brocéliande avec 24 % de la surface de vente totale du territoire (15 356 m²) et 11 % du nombre total de commerces (66 établissements). Saint-Méen-le-Grand dispose d’un supermarché Super U (3 300 m²) ainsi que d’un Intermarché (2 000 m²). La communauté de communes du Pays de Saint-Méen-le-Grand dispose de la densité commerciale la plus forte du Pays avec 88 commerces pour 1000 habitants. Avec 1 444 m² de surface de vente pour 1000 habitants, la communauté de communes affiche une densité nettement plus forte que la moyenne du Pays (886 m²/1000 h) et que la moyenne de la circonscription (1 287 m²/1000 h). Elle dispose d’un plancher commercial de 15 356 m², sur la seule commune de Saint-Méen-le-Grand. L’attractivité commerciale de Saint-Méen-le-Grand est forte et s’étend au-delà des limites géographiques du Pays et notamment sur le département des Côtes d’Armor. Elle est limitée à l’Ouest par la proximité du pôle commercial de Montauban-de-Bretagne mais est suffisamment éloignée de l’agglomération rennaise pour bénéficier d’un équipement commercial conséquent, notamment dans les activités non alimentaires. Depuis 2004, elle a connu une hausse sensible de son plancher commercial : + 7 200 m². Montauban-de-Bretagne Avec 12 % des commerces (71 établissements) et 14 % du plancher commercial en grandes surfaces (9 100 m²), Montauban-de-Bretagne est l’un des 4 pôles relais du Pays de Brocéliande. Son influence est toutefois limitée par la proximité de Saint-Méen-le-Grand à l’Ouest et Montfort-sur-Meu à l’est. Elle bénéficie par contre de la RN12 qui lui permet de capter une clientèle de passage. Depuis 2004, le plancher commercial de la commune a quasiment doublé : de 4 600 m² à 9 100 m² (+ 98 %). La communauté de communes de Montauban-de-Bretagne affiche une densité commerciale au dessus de la moyenne du Pays (88 commerces pour 1000 habitants) et une densité en grandes surfaces de 861 m² pour 1000 h. Montauban-de-Bretagne dispose notamment d’un Intermarché de 2 450 m².


Plélan-le-Grand Bien que structurant le tissu commercial du Pays, Plélan-le-Grand n’a pas le même poids commercial que les 3 autres pôles relais (Montfort-sur-Meu, Montauban-de-Bretagne et Saint-Méen-le-Grand). Il représente 8 % des commerces du Pays (45 établissements) et 8 % du plancher commercial (6 900 m² dont un Super U de 2 500 m²). Le canton bénéficie d’un contexte démographique porteur (+ 28 % entre 1999 et 2009). Mais son influence commerciale est limitée par la proximité de Guer. La situation géographique de la commune le long de la RN24 est à la fois un atout commercial et un handicap dans la mesure où elle favorise une évasion commerciale vers Ploërmel à l’ouest et Rennes à l’est. Depuis 2004, son plancher commercial a connu une forte évolution passant de 2 500 m² à 6 900 m². La communauté de communes de Brocéliande affiche une densité commerciale de 70 commerces pour 10 000 habitants et de 842 m² / 1000 h. 2 pôles relais secondaires Pleumeleuc Pleumeleuc doit l’essentiel de son attractivité à la présence d’une zone commerciale périphérique accueillant des grandes surfaces (zone du Bail). Elle représente en effet un poids non négligeable dans le plancher commercial des grandes surfaces du Pays (14 % avec 8 700 m²) mais une part très faible dans le commerce traditionnel (20 établissements soit seulement 3,5 % des commerces du Pays). Son influence bénéficie de la proximité avec la RN12 mais est limitée par la présence de Cora à Pacé. Bréal-sous-Montfort Bréal-sous-Montfort est la commune du Pays de Brocéliande ayant connu le développement le plus important de son appareil commercial. En 10 ans, le nombre de commerces de détail est en effet passé de 25 à 39 (+ 56 %). Durant cette période, le plancher commercial des grandes surfaces de la commune est passé de 2000 m² à 6 650 m², du fait de l’extension de ses 2 grandes surfaces alimentaires généralistes (Carrefour Market, 2 000 m²) et de bricolage/jardinage (Weldom, 4 650 m²). Comme Pleumeleuc, l’attractivité commerciale de la commune dépend d’une zone périphérique (en bordure de la RN24) accueillant les 2 grandes surfaces. Son rôle est complémentaire à l’offre de Mordelles. Bréal-sous-Montfort représente 7 % des commerces du Pays et 10 % du plancher commercial cumulé des grandes surfaces. 2 - Une densité commerciale faible, conséquence de l’absence de ville-centre

109

71

87

101

116

75

Pays de Redon(partie 35)

Pays deBrocéliande

Pays Rennes Pays desVallons

Pays de Vitré CirconscriptionCCI

Densité commerciale selon les Pays de la circonscription de la CCI Rennes Bretagne (nombre de commerces pour 10 000 h)

CCI Rennes Bretagne


Le Pays de Brocéliande affiche une densité commerciale nettement plus faible que les autres territoires de la circonscription de la CCI de Rennes, hormis le Pays des Vallons de Vilaine. L’absence de « ville centre » limite le développement de certaines activités commerciales, comme l’équipement de la personne. Le Pays des Vallons de Vilaine possède la même caractéristique.

Une densité commerciale plus forte sur les EPCI de Saint-Méen-le-Grand et Montauban-de-Bretagne, qui traduit une moindre évasion commerciale Les communautés de communes de Saint-Méen-le-Grand et de Montauban-de-Bretagne affichent les densités commerciales les plus fortes avec 88 et 85 commerces pour 10 000 habitants. Il s’agit également des communes les moins soumises à l’influence rennaise comme le rappelle le graphique des déplacements domicile-travail (page 17). L’évasion commerciale, c'est-à-dire les achats réalisés à l’extérieur du territoire, y est également moins élevée, en particulier pour les produits non alimentaires. Une enquête réalisée en 2006 auprès des consommateurs chiffre par exemple à 20 % le taux d’évasion commerciale des dépenses non alimentaires pour le secteur de Saint-Méen-le-Grand contre 39 % pour la zone de Montfort-sur-Meu et 47 % pour celle de Plélan-le-Grand.

A noter la baisse régulière de la densité commerciale de la communauté de communes de Saint-Méen-le-Grand, consécutive à la stabilité du nombre de commerces et à l’augmentation régulière de la population. 3 – Plus de commerces alimentaires mais moins d’équipement de la personne

677071

8588

60

65

70

75

80

85

90

95

100

105

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Pays de Bécherel Brocéliande Montfort CommunautéPays de Montauban de Bretagne Pays de St Méen Le Grand

Evolution de la densité commerciale selon les communautés de communes (nombre de comm erces pour 10 000 habitants )

CCI Rennes Bretagne (population 2010, 2011 et 2012 estimée d'après Insee)

6%

16%

9%

6%

18%

4%3%

7%

31%

4%

12%9%

11%

16%

4% 4%

8%

31%

Généralis te Alim entaire Eqpt de lam aison

Eqpt de lapersonne

Hygiène,santé

Culture,lois irs

Services Autres CHR

Pays de BrocéliandeCirconscription CCI

Répartition des commerces selon leur activité


La structure commerciale du Pays de Brocéliande traduit l’absence de ville-centre qui limite le développement des commerces d’équipement de la personne. Seules Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand ont une offre conséquente en matière d’équipement de la personne (respectivement 9,4 % et 9,0 % des commerces de leur communauté de communes). Ce sont également ces deux communautés de communes qui permettent au secteur de l’équipement de la maison d’afficher un taux moyen de 9 % pour l’ensemble du Pays de Brocéliande. Evolution de la structure commerciale entre 2002 et 2012

+ 35 commerces en 10 ans Le Pays de Brocéliande a gagné 35 commerces au cours des 10 dernières années. Les communes de la frange Est ont été les premières bénéficiaires de cette croissance (notamment Romillé, Pleumeleuc, Breteil et surtout Bréal-sous-Montfort). Montauban-de-Bretagne affiche la plus forte croissance avec 18 commerces supplémentaires. Les secteurs culture-loisirs (+ 41 %), hygiène-santé (+ 41 %) et l’équipement de la maison (+ 23 %) affichent les plus fortes hausses au cours de la période 2002-2012. A l’inverse, l’équipement de la personne perd 4 établissements (- 11 %).

Plancher commercial en hausse de 63 % Les grandes surfaces commerciales16 du Pays de Brocéliande totalisent un plancher commercial de 63 990 m² soit 24 830 m² de plus qu’en 2002. La croissance profite aux 4 grands pôles commerciaux du Pays (Saint Méen : + 5 900 m², Montauban-de-Bretagne : + 4 500 m² ; Montfort-sur-Meu+Breteil : + 2 200 m² ; Plélan-le-Grand : + 4 400 m²). Elle bénéficie également aux communes de la frange Est du Pays (Romillé : + 1 500 m² ; Pleumeleuc : + 2 700 m² ; Bréal-sous-Montfort: + 4 700 m²).

16 Dont la surface de vente est supérieure à 300 m²

BECHEREL

MONTAUBAN

SAINT-MEEN-LE-GRAND

ROMILLE

MONTFORTBRETEIL

PLEUMELEUC

BREAL-SOUS-MONTFORT

PLELAN-LE-GRAND

Evolution du plancher commercial des grandes surfaces

entre 2002 et 2012


BECHEREL

BREAL-SOUS-MONTFORT

MONTFORT

MONTAUBAN

PLEUMELEUC

PLELAN-LE-GRAND

SAINT-MEEN-LE-GRAND

Evolution du nombre de commerces de 2002 à 21012


III - 3 - 4 LE TRANSPORT ET LA LOGISTIQUE 1 - Données de cadrage : 75 entreprises, 970 salariés

Les activités de transport et de logistique sont particulièrement bien représentées sur le Pays de Brocéliande avec 75 entreprises et 970 salariés, soit 9,6 % de l’effectif salarié du secteur concurrentiel, un taux nettement supérieur à la moyenne départementale de 5,1 %.

Le Pays de Brocéliande bénéficie de nombreux atouts pour le développement des activités logistiques :

Faire partie du bassin rennais, particulièrement bien positionné au sein du grand Ouest d’un point de vue logistique

Etre traversé par la RN12 (Rennes-Brest) et la RN24 (Rennes-Lorient), reliées entre elles par la RD62 (le projet de contournement de Talensac va d’ailleurs améliorer cette liaison),

Disposer d’une voie ferrée, notamment jusqu’à la zone d’activités du Chêne à Gaël

Accueillir de nombreuses entreprises agroalimentaires, très utilisatrices de services logistiques

Disposer d’un coût du foncier inférieur à la proche périphérie rennaise 2 – Une concentration géographique sur le Pays de Saint-Méen-le-Grand

Avec l’implantation d’EASYDIS (filiale logistique de CASINO) et de la SBTR à Gaël, de KUEHNE NAGEL à Saint-Méen-le-Grand, la commu-nauté de communes de Saint-Méen-le-Grand a renforcé sa présence dans le secteur du transport et de la logistique. En développant le Parc d’Activités du Chêne à Gaël, embranché au réseau ferroviaire, ainsi que le parc d’activités de Haute Bretagne à Saint-Méen, l’EPCI a su tirer parti des

12,7%

0,2%

24,1%

5,3%

57,7%


MonfortCommunauté

Pays deMontauban de

Bretagne

Pays de StMéen Le Grand

Répartition par EPCI (1) des 970 emplois logistiques du Pays de Brocéliande

(1) Etablissement public de coopération intercommunaleCCI Rennes B retagne d'après Unistat is

0,0%

5,0%

10,0%

Pays deBrocéliande

Ille-et-Vilaine

9,6%

5,1%

Part du transport / logistique dans l'effectif salarié du secteur concurentiel

CCI Rennes Bretagne d'après


atouts logistiques du bassin rennais et attirer sur son territoire des investissements privés fortement pourvoyeurs d’emplois. Ces implantations s’ajoutent à des entreprises de transport/entreposage déjà bien présentes sur la communauté de communes : KERMENE (entité logistique de la filiale d’abattage du distributeur LECLERC de Collinée) et SALESKY BRETAGNE à Saint-Onen-la-Chapelle, TRANSPORTS JEAN PIRON et LA MEVENNAISE DE TRANSPORT à Saint-Méen-le-Grand.

A l’intersection de la RN12 Rennes – Saint Brieuc et de la D72, reliant la RN12 à la RN24, la commune de Bédée dispose d’un atout géographique pour l’implantation d’entreprises de transport et de stockage. Elle accueille notamment les établissements TREMBLAYE (location de camions avec chauffeurs), la STE FRIGORIFIQUE CENTRE ATLANTIQUE (Stockage frigorifique), PERONNET DISTRIBUTION (Transport routier de marchandises) et TRANSMAINE (Transport de gaz et produits dangereux).

Communes Principales entreprises Effectif

BEDEE Tremblaye Location Bretagne 40 à 49 salariés

Ste Frigorifique Centre Atlantique 40 à 49 salariésPeronnet Distribution 20 à 29 salariés

BREAL-SOUS-MONTFORT Transports Aubin 60 à 69 salariés

GAEL Easydis 300 à 350 salariés Sté Bretonne des Transports Rennes 90 à 99 salariés

ST ONEN LA CHAPELLE Kermene 60 à 69 salariés Salesky Bretagne 30 à 39 salariés

ST-MEEN-LE-GRAND Transports Jean Piron 100 à 150 salariés La Mevennaise de Transport 70 à 79 salariés

Cumul des effectifs salariés de Transport/Logistique par commune

GAEL


SAINT-MEEN-LE-GRAND

MONTAUBAN

BECHEREL

PLEUMELEUC

BEDEE

ROMILLE

MONTFORTBRETEIL

BREAL-SOUS-MON TFORT

PLELAN-LE-GRAND

Cumul des effectifs salariés du secteur transport/logistique par commune


III - 3 - 5 LES SECTEURS A POTENTIEL : LE TOURISME ET LES SERVICES AUX ENTREPRISES 1 - Les activités touristiques Offre touristique : Une offre hôtelière peu étoffée Le Pays de Brocéliande compte 10 hôtels proposant 171 chambres et 342 lits touristiques. Rapporté au nombre d’habitants, cette offre apparaît peu étoffée. Le Pays ne compte par exemple que 47 lits touristiques pour 1000 habitants, le taux le plus faible des territoires de l’Ille-et-Vilaine après le Pays des Vallons de Vilaine. Cette offre est particulièrement faible sur Montfort Commu-nauté (39 lits pour 10000 habitants). Autre indicateur, le nombre de chambres pour 10 000 habitants : 24 pour 10 000 habitants pour une moyenne départementale de 55, hors Saint-Malo. Une offre plus conséquente en camping On recense 9 campings sur le Pays de Brocéliande totalisant 362 emplacements. Le territoire dispose ainsi de 50 emplacements pour 10 000 habitants, un taux supérieur à la moyenne départementale (20 emplacements pour 10 000 habitants, hors Saint-Malo). Le Pays se place ainsi devant le Pays de Vallons de Vilaine (31 e. / 10000 h), le Pays de Vitré (22 e. / 10000 h), le Pays de Rennes (7 e. / 10000 h) et le Pays de Fougères (35 e. / 10000 h). Autres hébergements Le Pays de Brocéliande compte 40 chambres d’hôtes (112 lits), 52 gites (essentiellement des Gîtes de France ; capacité d’accueil de 282 personnes) et 6 meublés Clévacances (25 lits) Equipements Les équipements touristiques présents sur le Pays génèrent une fréquentation annuelle d’environ 270 000 visites par an. Brocéliande est l’EPCI disposant du plus grand nombre d’équipements touristiques (Les Jardins de Brocéliande, Le Centre Culturel Abbatial de Paimpont, Les Forges de Paimpont et le Cirque Métropole).

71 66

147

28

74

47

Pays deBrocéliande

Pays deFougères

Pays Redon etVilaine

Pays deRennes

Pays desVallons de

Vilaine

Pays Vitré-Portes deBretagne

Hôtellerie : nombre de lits touristiques pour 1000 habitants

Moyenne Ille -et-Vilaine,hors Pays de Saint-Malo

CCI Rennes Bretagne d'après CDT35

EquipementsDomaine de TrémelinJardins de BrocéliandeCentre culturel abbatial de PaimpontEcomusée du Pays de BrocéliandeLa Maison du LivreForges de PaimpontLe Musée De La ForgeCirque MétropoleChâteau de MontmuranChâteau féodal de MontaubanGare de Médréac


Un poids économique assez faible Avec seulement 4,2 % des emplois totaux, le tourisme présente un poids économique relativement faible sur le Pays de Brocéliande (7,3 % sur Rennes Métropole, 5 % en moyenne départementale). Sans surprise, la communauté de communes de Brocéliande, où s’étend le massif forestier de Paimpont affiche le taux le plus important avec 6 % des emplois totaux. Le poids économique des activités touristiques est particulièrement faible pour le Pays de Montauban-de-Bretagne et de Saint-Méen-le-Grand (respectivement 2,8 % et 2,5 % de l’emploi total).

Image touristique du Pays de Brocéliande : forte mais peu valorisée Les Pays touristiques de Brocéliande et de l’Oust à Brocéliande forment un ensemble cohérent d’accueil touristique autour de la forêt de Brocéliande, allant de Malestroit au sud-ouest à Bécherel au Nord-Ouest. Une image forte mais, pour l’instant, peu valorisée au plan touristique Ces deux territoires ont réalisé en 2010 une étude d’image auprès des « non visiteurs17 » français (marchés rennais et parisien). Concernant cette étude, le schéma de développement touristique du Pays de Brocéliande note : « Si Brocéliande renvoie globalement une image composée du binôme nature/légende, les représentations manquent de concret pour savoir exactement ce que nous trouvons sur la destination. Ce focus a révélé qu’à Rennes, Brocéliande a le statut de sortie d’une journée et, en tant que telle, ne s’impose pas fortement vis-à-vis d’une concurrence de proximité : parcs de loisirs, villes historiques, la côte même (le Cap Fréhel n’est qu’à 1h30, Cancale ou le Mont-Saint-Michel à 1 h). A Paris, les représentations spontanées sont très peu nombreuses et la destination se trouve mal localisée. »

17 Personnes n’ayant jamais visité les Pays de Brocéliande et de l’Oust à Brocéliande.

6,0%

4,2%

2,8%2,5%

4,6%

CC Brocéliande MontfortCommunauté

Pays de Bécherel Pays deMontauban-de-

Bretagne

Pays de Saint-Méen-Le-Grand

Part du tourisme dans l'emploi total

M oyenne Ille -e t-Vilaine : 5 %

Idea 35


Organisation touristique : un manque de fédération évoqué par les professionnels 4 Offices du tourisme Le Pays de Brocéliande dispose de 4 offices du tourisme (Paimpont, Saint-Méen-le-Grand, Montfort-sur-Meu, Bécherel) ainsi que de deux points d’informations à Bédée et Médréac. En 2009, le Pays Touristique de Brocéliande a fait réaliser une enquête auprès d’un échantillon de 82 professionnels du tourisme concernant l’organisation et le développement touristique. Les points forts ressortant de cette enquête sont les éléments externes : forêt, patrimoine, culture. Les points faibles sont liés au manque de fédération des acteurs touristiques du territoire. 2 Pays touristiques Le site de Brocéliande, qui constitue une entité dans l’esprit du public, dépend de 2 Pays touristiques : le Pays Touristique de Brocéliande (Saint-Méen-le-Grand) et le Pays Touristique de L’Oust à Brocéliande (Ploërmel) dont le territoire s’étend de Locminé à l’Ouest à Guer à l’Est. Cette situation complique la communication sur les actions, les équipements et plus généralement la communication touristique du site de Brocéliande. Pour améliorer la situation, les Pays ont notamment décidé de fusionner leurs sites internet. 2 - Les services aux entreprises : 204 entreprises, 585 salariés Peu représentées mais en développement Les activités de services aux entreprises regroupent les activités de conseils (gestion, publicité, juridique,…), les prestations informatiques, les services opérationnels (comme le nettoyage des bâtiments), les activités d’ingénierie ainsi que la R&D. Ces activités concentrent l’essentiel de leur développement dans les agglomérations importantes, et notamment Rennes. Le Pays de Brocéliande n’ayant pas de ville centre, ces activités y sont peu présentes. Elles totalisent 204 entreprises et 585 salariés (hors intérim). Cela représente respectivement 11,7 % et 5,4 % du tissu économique (secteur concurrentiel) contre 14,9 % et 13,4 % en moyenne départementale.

Un développement récent Malgré leur faible poids dans le tissu économique du Pays, les services aux entreprises forment le secteur le plus contributeur à la création d’entreprises sur les années 2010 et 2011. Avec 112 immatriculations et 64 radiations, il présente le solde le plus important de l’ensemble des secteurs d’activités du territoire.

11,7%

5,4%

14,9%13,4%

Part du tissu d'enteprises Part de l'effectif salarié


Part des services aux entreprises dans le tissu économique

CCI Rennes Bretagne

+45

+24+26

+18

+48

Industrie Construction Commerce Services auxentreprises

Autresservices

Soldes entre immatriculations et radiations d'entreprises sur le Pays de Brocéliande en 2010 et 2011

CCI Rennes Bretagne


Les services aux entreprises constituent ainsi un secteur « jeune » et en croissance sur le Pays. Un chiffre illustre cette caractéristique. 44 % des établissements de services aux entreprises ont été immatriculés depuis janvier 2010 contre 26 % en moyenne pour l’ensemble des secteurs. Parmi les secteurs créateurs : conseil et programmation informatique, conseil pour les affaires et la gestion, ingénierie et études techniques. Essentiellement de petites structures … Seulement 29 % des établissements de services aux entreprises ont au moins un salarié contre 47 % pour l’ensemble des secteurs du Pays de Brocéliande. 2 % d’entre eux ont plus de 5 salariés. Les sociétés unipersonnelles et les autoentrepreneurs représentent 35 % des entreprises du secteur contre 26 % pour l’ensemble des secteurs d’activités du territoire. … et 2 grosses entreprises : RETIS COMMUNICATION à Montauban-de-Bretagne et LES ETABLISSEMENTS MAURICE THEAUD à Saint-Méen-le-Grand L’entreprise RETIS COMMUNICATION, créée à Montauban-de-Bretagne en 1993, est spécialisée dans les équipements de réseaux, le câblage informatique, la sécurité des réseaux, les communications unifiées en téléphonie et visioconférence. Elle emploie 150 personnes dont 110 à Montauban-de-Bretagne. En 2009, l’entreprise est devenue le premier intégrateur français de réseaux à recevoir la certification environnementale ISO 14001. A citer également parmi les entreprises de services, même si elle n’est pas classée dans les services aux entreprises, le groupe ETABLISSEMENTS MAURICE THEAUD (2 sièges à Saint-Méen-le-Grand et un établissement secondaire à Gaël) emploie 300 salariés dont 180 sur le Pays de Brocéliande. Le groupe intervient dans la collecte, le transport, le tri et le traitement des déchets ménagers, les Déchets Industriels Dangereux (DIB), le broyage et le compostage de végétaux, le transport et la location de caissons et différentes activités liées à l’environnement. L’un de ses trois centres de tri est implanté à Gaël. Les atouts du territoire : faire partie du bassin rennais,

bénéficier d’un développement démographique important, particulièrement pour la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures ». La volonté de travailler près de son domicile est un facteur de création potentielle d’entreprises de conseil.


ECONOMIE FORCES – FAIBLESSES

L’emploi et les entreprises => FORCES Répartition relativement homogène de l’emploi et des entreprises sur le territoire :

3 polarités économiques traditionnelles (Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu) + une nouvelle, en fort développement (Bréal-sous-Montfort),

Croissance de l’emploi 2 fois plus rapide qu’au niveau départemental et 4 fois plus qu’au niveau national (+ 27 % en 10 ans), alimentée en particulier par les services,

Plusieurs moteurs à la croissance de l’emploi : l’économie productive (industrie, services aux entreprises) et l’économie de proximité, tirée par le dynamisme démographique (commerce, services aux particulier, construction …),

Augmentation forte du nombre d’entreprises sur : + 47 % en 10 ans,

Une structure du tissu d’entreprises en profonde mutation, marquée en particulier par une montée en puissance des services aux entreprises.

L’emploi et les entreprises => FAIBLESSES Part départementale du Pays plus faible pour l’emploi (4,4 % de l’emploi salarié de l’Ille-

et-Vilaine) que pour la population (7,4 %) => vocation résidentielle du Pays,

Part des cadres dans les emplois nettement plus faible qu’au niveau départemental (7 % des emplois contre 15 % en moyenne Ille-et-Vilaine),

Baisse de l’emploi dans l’industrie (- 6 %), bien que nettement moins marquée qu’en Ille-et-Vilaine (- 14 %) et en France (- 22 %),

Une baisse de l’emploi du secteur concurrentiel sur les communautés de communes de Bécherel (- 4 %) et de Montauban-de-Bretagne (- 2 %),

Le salaire moyen inférieur à la moyenne départementale,

Plus de très petites entreprises (53 % n’ont pas de salariés contre 44 % en Ille-et-Vilaine),

L’emploi dans les entreprises de services en retrait par rapport au département même si l’écart se resserre.


LES SECTEURS D’ACTIVITES FORCES

Agriculture

Activité économique de premier ordre sur le Pays (11,5 % de l’emploi total contre 3,8 % en moyenne en Ille-et-Vilaine),

Une agriculture moderne et compétitive liée à l’industrie, notamment dans les secteurs laitier et porcin,

Le plus faible recul de l’emploi agricole des Pays d’Ille-et-Vilaine (-6 % entre 1999 et 2008 contre – 18 % en moyenne départementale).

Industrie

Un rôle central dans l’économie du Pays de Brocéliande (29 % des salariés du secteur concurrentiel contre 20 % en Ille-et-Vilaine),

Pas d’hyperconcentration géographique de l’emploi industriel,

De nombreux investissements industriels de capacité et de modernisation récemment réalisés et à venir sur le Pays,

Une industrie agroalimentaire de main d’œuvre bénéfique à l’emploi,

Le pays est un bassin agricole dense, en amont des industries agroalimentaires,

La forte présence du secteur transport-logistique est un atout pour les IAA du Pays de Brocéliande, notamment en termes de capacité d’entreposage,

Une capacité d’accueil de nouveaux établissements industriels sur les zones d’activités du Pays.

Commerce de détail

Un développement démographique important sur le Pays => opportunité pour le développement des commerces,

Une mutation sociologique périurbaine des ménages => nouvelles attentes des consommateurs vis-à-vis des commerces,

Hausse de 63 % du plancher commercial des grandes surfaces du Pays au cours des 10 dernières années (près de 25 000 m² supplémentaires),

Des polarités commerciales multiples et une bonne couverture spatiale du territoire en pôles commerciaux.


Transport – logistique

Une appartenance du bassin rennais, particulièrement bien positionné au sein du grand Ouest d’un point de vue logistique,

La présence de la RN12 (Rennes-Brest) et de la RN24 (Rennes-Lorient), reliées entre elles par la RD62 (le projet de contournement de Talensac va d’ailleurs améliorer cette liaison),

La présence d’une voie ferrée, notamment jusqu’à la zone d’activités du Chêne à Gaël,

Les entreprises agroalimentaires du Pays de Brocéliande, très utilisatrices de services logistiques,

Un coût du foncier inférieur à la proche périphérie rennaise. Tourisme

Le Pays bénéficie d’une image forte,

Bien situé géographiquement (proximité rennaise, ouverture sur le Nord et Sud Bretagne), bien desservi,

Le territoire dispose des sites à potentiel (Cité du Livre de Bécherel, massif forestier de Paimpont, site de Trémelin, …),

Des initiatives et des projets bénéfiques au développement du tourisme : fusion des sites internet des Pays touristiques de Brocéliande et de l’Oust à Brocéliande, ouverture de la Maison de Brocéliande à Paimpont.

Services aux entreprises

Un développement récent sur le Pays de Brocéliande : premier contributeur à la création nette d’entreprises du territoire en 2010 et 2011,

Un potentiel de création d’entreprises de conseil et d’ingénierie lié à l’accueil d’une population de plus en plus importante de cadres.


LES SECTEURS D’ACTIVITES FAIBLESSES

Agriculture

Un bassin agricole confronté à des problèmes environnementaux (zone d’excédents structurels),

Une baisse forte du nombre d’exploitations (- 13 % en 6 ans, soit 170 de moins),

La forte croissance démographique ainsi que le développement économique favorise un phénomène d’artificialisation des terres agricoles.

Industrie

Faible diversification de l’industrie du Pays de Brocéliande : les IAA représentent 71 % de l’emploi industriel,

Baisse des effectifs industriels (- 6 %) même si celle-ci est nettement moins forte qu’au niveau départemental (- 14 %) et national (- 22 %),

Difficultés de recrutement dans les IAA. La forte concentration d’IAA engendre une pénurie de main d’œuvre et donc des problèmes de recrutement, en particulier sur les 3 derniers mois de l’année, période de forte activité.

Des centres de décisions essentiellement situés à l’extérieur du territoire,

Un avenir des IAA du Pays de Brocéliande lié au modèle agroalimentaire breton, de plus en plus exposé à la concurrence internationale.

Commerce de détail

L’absence de ville-centre de taille significative (comme sur le Pays de Vitré ou Redon) ne permet pas au Pays d’avoir de polarité commerciale offrant une véritable alternative aux commerces rennais,

Les nombreux trajets domicile-travail vers l’agglomération rennaise favorisent une évasion commerciale importante,

Le Pays affiche une densité commerciale particulièrement faible (75 commerces pour 10 000 habitants contre une moyenne de 100 c/1000 h. sur la circonscription de la CCI de Rennes).


Transport – logistique

Concurrence des autres territoires de la périphérie rennaise pour l’implantation d’unités logistiques, et en particulier les territoires situés à l’Est de Rennes, comme le Pays de Vitré,

Une circulation interne de qualité moyenne, en particulier dans le sens Nord-Sud (même si la situation s’améliore).

Tourisme

Une image du Pays peu valorisée et peu lisible au plan touristique,

Un certain manque de cohérence dans la communication touristique du Pays de Brocéliande : 4 offices du tourisme sur le territoire et 2 Pays Touristiques.

Services aux entreprises

Secteur des services aux entreprises encore peu représenté sur le territoire comparé à la moyenne départementale (5,4 % de l’effectif salarié du secteur concurrentiel contre 13,7 % en Ille-et-Vilaine),

Une offre de bureau peu étoffée,

Pas de zones d’activités spécialisées dans les activités tertiaires.


ENJEUX 1 ) Maintenir le potentiel agricole du territoire :

Parmi les actions envisageables :

Travailler en étroite collaboration avec la Chambre d’Agriculture 35 afin que le développement économique et démographique du Pays entame le moins possible le foncier agricole (phénomène d’artificialisation).

2 ) Développement du pôle agroalimentaire du territoire, socle de l’économie du territoire


Aider les IAA à surmonter leurs difficultés de recrutements à certaines périodes de l’année (groupement d’employeurs, promotion des métiers agroalimentaires auprès des jeunes, facilitation des déplacements professionnels des salariés à l’intérieur du Pays (système de navettes),

Prévoir des réserves foncières pour l’accueil futur de grosses entreprises dans les ZA,

Accroître l’offre logistique du Pays, notamment en termes de capacités de stockage de produits agroalimentaires,

Promouvoir une image locale « Brocéliande » des produits des IAA,

Reconvertir les locaux vacants d’Entremont à Saint-Méen-le-Grand. 3 ) Développer l’offre commerciale en s’appuyant sur la croissance démographique.


Mesurer l’évasion commerciale selon les secteurs et les produits,

Identifier les communes où la densité commerciale par habitant est particulièrement faible,

Identifier le type d’offre susceptible d’être développée compte tenu de l’évolution sociologique de la population,

Assurer une cohérence du développement du commerce à l’échelle du Pays dans son ensemble (volet commerce du SCOT).


4 ) Renforcer la vocation logistique du territoire,


Mener à son terme le projet de plateforme logistique de la Brohinière, si le dossier est retenu,

Valoriser et faire connaître les atouts logistiques du Pays. 5 ) Accompagner le développement important du secteur du services aux entreprises constaté depuis quelques années.


Mesurer la demande potentielle de bureaux,

Etudier la possibilité de création d’une zone d’activités spécialisée dans le tertiaire,

Valoriser au maximum le potentiel que représente la population de cadres et techniciens en termes de création d’entreprises de services.

6 ) Développer les activités économiques liées au tourisme


Promouvoir l’image et accroître la notoriété du Pays de Brocéliande au plan touristique,

Fédérer au maximum les actions des différents acteurs du tourisme au sein du Pays de Brocéliande et accroître les actions communes avec le Pays touristique de l’Oust à Brocéliande,

Favoriser le développement de l’offre hôtelière,

Etudier la possibilité de création d’un équipement touristique et/ou de loisir conséquent ayant une attractivité régionale,

Dans le cadre de la réforme territoriale, tisser des liens entre La Cité du Livre de Bécherel et Rennes Métropole (Champs Libre par exemple).

65

L’Observatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de Rennes remercie l’ensemble des professionnels, acteurs de l’économie du Pays de Brocéliande, pour leur contribution très enrichissante à ce diagnostic. Aurélie ARHANT Communauté de communes de Brocéliande Bertrand DUARTE MEIF (Maison de l’Emploi, de l’Insertion et

de la Formation Professionnelle du bassin de Rennes) Laëtitia GOUPIL Chambre d’Agriculture d’Ille-et-Vilaine François GUERIN Pays de Bécherel Anthony LE DANIEL Comité Départemental du Tourisme Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine Danielle LEJEUNE Pays Touristique de Brocéliande Jérôme MARQUER Pays de Saint-Méen-le-Grand Samuel MEHAULT Montfort Communauté Cédric ORVOEN Pays de Brocéliande Bernard PIEDVACHE Pays de Montauban-de-Bretagne Yvane POCHON Pays de Montauban-de-Bretagne Joëlle SALAUN Observatoire Economique des IAA de Bretagne Contacts CCI : Loïc JEZEQUELOU Observatoire de l’économie et des entreprises de la CCI de Rennes [email protected] 02 99 33 66 24 Jean-Michel AVAN Pays de Brocéliande [email protected] 02 99 33 63 14 Crédits photos : © Pascal GLAIS - Œuvre de Michael MC Gillis pour Etangs d'art 2012 © Christian Pedant - Fotolia.com– Easydis – Coat albret – Maszas.

Diagnostic économique du


2 avenue de la Préfecture - CS 64204 - 35042 Rennes Cedex • T : 02 99 33 66 66 • www.rennes.cci.fr • www.themavision.fr

- Ren

nes

diagnostic économique du pays de brocéliande · diagnostic économique du pays de brocéliande...

Documents