des suf en afrique - overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/12/64/25/201212/ob_4b108c... · 2019. 9....
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Des SUF en AfriqueDes SUF en Afrique
l e m a g a z i n e d e s s c o u t s u n i t a i r e s d e f r a n c e
Prix : 4,60 E &Pourquoi-pas ?
N°224décembre
2 012janvier
2 013
Castor Gazette Défi AscAlon
La tête dans le ciel Quel genre De sAint es-tu ?
Technisuf MArQuer sA tente
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castor’gazette — castor’gazette — castor’gazette — castor’gazette — castor’gazette —castor’gazette —castor’gazette —castor’gazette —
Un sultan décide d’accorder une faveur à trois prisonniers. Il leur propose un jeu : celui qui gagne sera gracié. Le jeu est le suivant : on découpe 5 carrés de tissus, 2 blancs et 3 noirs. 3 carrés sont placés dans le dos des prisonniers, les 2 autres sont cachés. Les trois hommes ne peuvent pas se parler ni voir le carré qui est dans leur dos. Le gagnant sera celui qui déter-
minera le premier la couleur de son carré. Le sultan décide de placer les 3 carrés noirs dans
le dos des prisonniers et de cacher les blancs. Un pri-sonnier parvient à gagner et à être gracié.
comment a-t-il deviné ?
2 3
SommaireWoodcraft n
°224 — Dec. – Janv. 20
12
Castor’Gazette
et l’écho du Kraal .............. 2
Gazette des unités ..............4
Staff/ Mets le feu ! ..............
.......8
Éclaireurs en marche/
Quel genre de saint es-tu ? .. 10
Technisuf/Spécialités savoyardes ...
...... 13
Marquer sa tente ................ 14
Hissez haut/Le balisage d’un dang
er ... 16
Foulards noirs/
Sur quel Comté compter ?....18
Papier Craft..................... 22
Fiche technique ............... 23
fAbricAtion/proDuctionCLD, 33, av. du Maine, 75015 Paris
iMpriMeurImprimerie de Champagne, Z.I. Les Franchises, 52200 Langres.
conception grAphiQueLaure d’Amécourt
nuMéro D’iMpriMeurÀ 763/1639
nuMéro issn : 0750-4047coMMission pAritAire
N° 1012 G82844
Dépôt légAlJanvier 2012 — loi n° 49-956
sur les publications destinées à la jeunesseAbonneMent Annuel 18,29 €
Droits De reproDuctionréservés aux Scouts Unitaires de France
Directeur De publicAtionBenoît de Vergnette
coMité De DirectionFrançois de Coniac et Céline de Vallée
WoodcraftréDActeur en chef
Charles Desaulle
secrétAire De réDActionAlexandre Camus
iconogrAphe Matthieu Hanquez
réDActeursAlexandre Brudon, Alexandre Camus, père Yves Combeau o. p.,
Matthieu Hanquez, Jean-Eudes Le Verger, Alexandre Risso
photogrAphiesTroupes SUF
illustrAtionsAlain Fauris, Matthieu Hanquez, Guillaume de Maleissye,
Alexandre Risso, Antoine Rocher
en couverture1re Djibouti
suf PratiQuecentre nAtionAl
21-23, rue Aristide Briand 92 170 Vanves
Tél. 01 41 90 19 19 — Fax 01 41 90 96 72 du lundi au vendredi
de 9 h à 19 hcontAct chefs
[email protected] 64 45 68 79
07 62 46 93 42 (Galaxie)
contAct [email protected]
contAct pAtrouilles [email protected]
contAct scouts [email protected]
pour s’éQuiperUniformes, insignes, matériel et librairie :
Vente par correspondance www.lamallesuf.com
Uniformes : Vente en magasins
www.acanthe-textile.com
10 ans après sa promesse, Pierre, 22 ans, vient de s’engager en prenant son Départ routier au RNR (Rassemblement National Routier) qui réunit annuellement tous les routiers dont tes chefs. 10 ans d’observation de la loi scoute qui l’ont amené à prendre ce grand départ qu’est l’engagement Routier Scout. Un témoignage qui m’a fait penser à vous ! Car la véritable progression se mesure dans le temps. Comme scout aujourd’hui à la troupe, j’aimerais t’inviter à être toujours plus audacieux dans la fidélité que tu cherches à vivre. Fidélité aux engagements qui sont les tiens et à la place où tu es. Fidélité qui te fera grandir, t’éprouvera certai-nement, mais t’emmènera toujours plus loin que tu ne penses, avec la grâce de Dieu ! Et toi, où seras-tu dans 10 ans ? Quelle fidélité auras-tu exercée ? J’espère que tu auras la même joie que Pierre à son départ. Joie d’être devenu un homme, un adulte serviteur et un chrétien engagé. Un homme affermi par le temps et sur qui les autres peuvent compter. À la troupe, la Promesse est un engagement exigeant par lequel tu te mets en marche sur un chemin de progres-sion. Chemin qui, je l’espère, te conduira toi aussi un jour jusqu’au Départ routier. C’est un défi gagnant ! À toi de jouer !
François de Coniac,commissaire national éclaireurs
La promesse chemin exigeant
Le chiffre9
C’est le nombre d’associationsde scoutisme, reconnues par
l’État, en France :trois associations catholiques,
deux associations laïques,une association protestante,
une association israélite,une association musulmaneet une association neutre,
regroupant plusieursconfessions. n
L’échodu KraaL Énigme
CoMMent a-t-il deviné ?
Le sais-tu ?quatre-bosses Le chapeau quatre-bosses était au départ un chapeau des campagnes. En quelque sorte c’était un chapeau melon haut en forme. Mais en vieillissant, ce genre de chapeaux prenait vite quatre-bosses : ainsi naissait le quatre-bosses. n
Défi AscalonPour les patrouilles qui en veulent !
Défi progression100 % progression personnelle : tout le monde monte en classe ou valide 2 badges supplémen-taires. La patrouille valide en tout 4 badges.
Défi aventure100 % aventure et 100 % tech-nique : une aventure qui permet de progresser ensemble et vivre une épopée scoute inoubliable !
Défi missionnaire 100 % serviteur : une mission pour l’Église ou pour le scoutisme !
ContactSi ta patrouille n’est pas encore inscrite, va, cours, vole à cette adresse et dépose ta candidature : http://patrouilles.scouts-unitaires.eu
L’ACTU, en bref
...
ou seras-tu dans 10 ans ?
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Direct Scout Envoie tes photos et articles à Woodcraft, 21-23 rue Aristide Briand 92170 Vanves — [email protected] Envoie tes photos et articles à Woodcraft, 21-23 rue Aristide Briand 92170 Vanves — [email protected]
Et voilà que le moment tant attendu est arrivé ! Après plu-sieurs mois de prépara-tion, les jeunes marins des deux troupes ont continué ensemble leur conquête des Amériques.Pour arriver au lieu de cam-pement, les colons ont dû se déplacer avec un moyen de transport très répandu dans ces contrées : le cheval de fer (bien que ce ne soit peut-être pas leur moyen préféré, puisque ce sont des marins). Pour bien former nos jeunes marins, la Bretagne est certes le lieu qu'ont privilégié les chefs pour cette année, mais cette région ne pardonne pas à ceux qui n'aiment pas l'eau (vous me direz : « Mais quel marin n'aime pas l'eau ? »).En effet, pour bien débuter ce camp, rien de tel que des ins-talls sous l'eau et une explo à demi sous l'eau. Mais si cette première semaine n'a pas été très clémente, la semaine qui a suivi a été bien généreuse
en soleil et nos marins ont pu profiter de leur semaine marine (sûrement une semaine privilégiée dans l'année) en navigant chaque jour !
« Quarante maQuereaux ! »Cette semaine a été l'occa-sion pour chacun de montrer ses talents de marin, de former les plus jeunes et de souder davantage les équi-pages. Durant cette semaine de navigation, les scouts ont
pu profiter des nombreux plaisirs que procure la mer, en goûtant le fruit de leur pêche (une quarantaine de maque-reaux), en se hissant en haut des mâts pour profiter de la vue (la nuit et le jour), en s’imprégnant du mouvement ondulant qu'engendre la houle lors d'un mouillage, et tout simplement en profi-tant des outils formidables, nommés "bateaux", pour partir à l'assaut de la mer et de ses petits caprices (sans
avoir le mal de mer, bien sûr) !Mais les scouts marins ne sont pas que des marins et une nouvelle semaine de terre s'est ouverte après avoir quitté le port de la Trinité-sur-mer (cette fois-ci il ne fallait pas avoir le mal de terre). Cette semaine a donc été l'occasion de terminer toutes les activités "qu'exige" un camp : fin des installs, raids (en partant du très beau sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray), promesses, concu, olympiades et pour finir désinstalls et CDH. Mais lors de cette dernière semaine, les valeureux Orléanais et Parisiens ont pu montrer leur bravoure lors d'une sioule contre des scouts qui cam-paient dans la même propriété. Cette rencontre sportive a aidé à renforcer la fraternité entre les trois troupes SUF (Orléans, Paris et Brest). Car les marins sont aussi les frères scouts des « terriens » ! n
Pierre Veillon, reporter de la
1re Marine Orléans, Tpe Saint-
Clément – avec la 1re Marine Paris
Camp marin en BretagneIl était une fois en Amérique
L’an de grâce 1098 est un tournant de l’histoire des croisades. Ce ne sont pas moins de 14 000 croisés venant de 2 000 territoires différents qui se mettent en marche. Parmi eux le peuple du renard avec le célèbre colosse « Manu » comme CP (croisé première-classe), et le peuple du cougar qui avait comme HP (haute professionnalité) les deux guerriers les plus intré-pides de l’Occident. Durant une nuit de nouvelle lune, ils sont réveillés par des braves envoyés du Saint Sépulcre et commencent leur périple en déchiffrant un message codé en langue photo-morsienne ! Après une approche furtive dans une zone sarrasine, nos troupes assistent au mas-sacre d’un de leurs espions ! En effet, les sarrasins sont un cruel peuple barbare possé-dant les meilleurs atouts : tels que « Cyprien le sauvage » de la tribu du lynx, et « Guy la masse » de la tribu du loup. Ils arrivent cependant à trouver
un message dans la poche de feu leur compagnon d’arme et, suivant ses conseils, installent un bivouac. Au petit matin, nos troupes suivent un che-valier sur sa monture jusqu'à l’endroit des hostilités. Nos deux peuples construisent de solides F.O.R.T.I.N. (Fort Oblique Robuste en Tronc d’If Naturel) et achètent, selon leurs économies, de modestes rations de ce qui pouvait être mangeable ! Après de longues heures de tension, le ventre
à demi plein, la bataille est lancée ! Les braves combattants pro-tègent leur fortin et leur relique placée à l'intérieur, tandis que les autres cherchent à détruire le fortin adverse avec le poids de leur corps ou en enlevant certains bouts de bois, et cela pendant deux jours ! Parsemée de jeux stratégiques, de trêves et d’une nuit de repos, la bataille est autant physique que morale ! Les reliques se multiplient tandis que les
fortins se reconstruisent à chaque trêve. La phase finale consiste à rapporter toutes les reliques protégées dans le QG. Ce fut le théâtre d’embus-cades violentes, de sprints exténuants, de fourberies, mais surtout d’une VICTOIRE écrasante des croisés ! En effet l’histoire raconte qu’ils ramenèrent plus de 6 lingots d’or, assez pour aller délivrer Jérusalem en 1099 ! n
Guillaume, ancien CP du Cougar,
3e Nantes
Un Grand Jeu en terre sainte Saint-Sépulcre ! Saint-Sépulcre !
Gazette des unités
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Envoie tes photos et articles à Woodcraft, 21-23 rue Aristide Briand 92170 Vanves — [email protected] tes photos et articles à Woodcraft, 21-23 rue Aristide Briand 92170 Vanves — [email protected]
Scouts sous les tropiques Week-end au refuge animalier Decan
À Djibouti, la patrouille libre des cobras des années 2010 – 2012, après avoir participé au camp des patrouilles libres de juil-let 2012, a disparu avec le retour de 90 % des garçons en France. Un survivant a trans-mis le flambeau à la nouvelle patrouille des Mandrills.Cette patrouille a officielle-ment commencé ses activités le 19 octobre. Et la journée s’est terminée par la remise
des foulards noirs des mains du chef de groupe et de l’au-mônier en présence des parents. Rendez-vous a été pris pour le premier week-end sur la piste des guépards. Bravo à Cyril le CP, que l’aven-ture scoute commence pour lui et ses garçons au pays des Afars et des Issas. n
JH Cardonna,
CG de la 1re Djibouti
Les Foulards Noirs de DjiboutiInfo +
Les SUF dans le mondeil y a cette année six groupes suf hors de france. ils sont présents à rome, Milan, francfort, barcelone, Djibouti et Abu-Dhabi aux émirats Arabe unis.De plus, deux nouveaux groupes sont en train de se créer au caire et en Algérie.
Lancer une PL si toi aussi tu es amené à t’installer à l’étranger à l’étranger et que tu veux continuer à « scouter » dans la steppe ou dans la pampa, une seule solution : lance une patrouille libre ! où que tu sois dans le monde, tu trouveras toujours des gars pour te suivre. pour cela tu peux contacter, le « détonateur pl » à cette adresse : [email protected]
Jeudi, 14 h, départ des scouts pour le refuge du doc-teur lafrance. Les
7 scouts se repartissent dans les voitures pour une première reconnaissance du futur camp de base. Malgré un retard de nos hôtes, nous pouvons enfin rentrer dans le refuge Decan. Une fois nos affaires posées, le guide nous fait visiter le refuge. Nous découvrons pour cer-tains beaucoup d’animaux : des porc-épic, des tortues,
de nombreuses gazelles, mais aussi des hyènes – que nous avons eu la chance de pouvoir caresser – des lions et des guépards. Le guide nous a montré deux mignons petits guépards.Après cette visite, nous sommes rentrés à la base pour pouvoir préparer le lieu de campement. Ce fut une opération difficile de monter les lits de camp. Mais cette épreuve fut réa-lisée très solidairement et consolida notre entente.
Après avoir monté le camp certains scouts allumèrent un beau feu de camp pour que nous nous réunissions pour un bénédicité annon-çant le dîner bien mériter. Après ce repas, la veillée commença et termina vers 21 h pour que nous puissions nous reposer afin de ne pas être fatigué le lendemain.Il est 6 h du matin lorsque nous nous réveillons pour une grosse journée de travail et quelques minutes plus tard nous petit-déjeunons
afin de prendre des forces. Ensuite nous repartons pour le refuge où nous coupons les acacias et replaçons les pierres des chemins en fai-sant attention aux serpents et aux scorpions.Enfin nous trouvons le temps d’explorer et de s’amuser avant un retour pour un déjeuner partager avec nos amis les mouches.n
Gauthier et Stanislas de Follin,
PL de Djibouti
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Gazette des unités
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mets le feu !La patrouille est comme un feu. Quand elle marche bien, on y est au chaud, on a envie d’y revenir. Mais un feu, cela s’entretient…
Et de la débrouille. Mangez de la forêt, caillez-vous ensemble, allumez un feu (un vrai). Plus vous galè-rerez ensemble, plus vous courrez l’aventure, et plus la patrouille existera. Une patrouille de papier, une liste de noms, ce n’est rien. Toi, C. P., tu es chargé de donner des souvenirs à tes gars. Et rends-les fiers d’être de ta patrouille. Tu n’as pas besoin d’être super-performant pour cela. Seulement que chez toi, on s’amuse quand on monte les installs, on se dépasse dans la bagarre, on ait plaisir à un être un Aigle (ou un Loup, ou un Zèbre, ou un Rhinocéros) plus qu’autre chose.
allume la flammeLe dernier truc. Le plus important. Le secret des grands C. P.Allume la flamme à l’inté-rieur. Le scout marche à l’idéal. Alors allume l’idéal de tes scouts. Parle-leur de la Promesse, même aux grands ; parle-leur de ta Promesse, de pourquoi tu as promis et de ce en quoi tu crois. Dis-leur qu’ils sont destinés à devenirs meilleurs et à devenir grands. Lâche-toi. Tu n’as pas à avoir honte de croire et d’espérer. Plus tu brûleras à l’intérieur, plus ils brûleront avec toi. Rappelle-toi le héros et le
saint que tu voulais être à douze ans. Ce héros et ce saint, ils sont toujours en toi. Il suffit de déblayer un peu. Fais-les ressortir. Pour ces gars qu’on t’a donnés. Et quand tu auras tout fait et tout dit, quand tu n’auras plus rien à donner, quand tu te laisseras tomber, noyé de fatigue, dans ton hamac, laisse le Christ faire le reste. Confie-lui tes gars, et dors. Demain matin, ils auront allumé le feu pour toi. n
Fr. Yves Combeau o. p.
Et puisque j’ai choisi de parler de feu, il est d’autant plus urgent de t’y mettre que c’est l’hiver. La nuit tombe à cinq heures, une pluie latérale laboure la plaine : du feu, vite ! Tes gars se découragent vite, même
les grandes gu… À toi de mettre le
feu, c’est-à-dire de remettre de
l’ambiance. Toute blague est bien-
venue, tout chant, même faux ; toute
partie de ballon… Ils comptent sur toi. Un
C. P. qui broie du noir, c’est une patrouille qui se noie. Un C. P.
qui, trempé comme une soupe, vaincu au combat,
le staff fendu et la chemise défunte, rit aux éclats,
c’est une patrouille qui triomphe. Voyez-Vous souVentDonc, quelques trucs pour mettre le feu à ta patrouille. Merci « Staff » ! D’abord, voyez-vous sou-vent. Les membres d’une patrouille devraient toujours
traîner ensemble. Tant que tu n’auras pas ravagé, avec ta patrouille, le jardin ou le salon de chacun des parents, tant que vous n’aurez pas asséché le rayon quatre-quarts de la supérette d’à côté, vous n’y serez pas encore. Quel rythme ? Au moins une fois par semaine. Faites-vous un coin au local, refaites-le s’il est besoin, créez-vous un local s’il vous manque. Mon frère, quand il était C. P., avait recyclé le garage de nos parents. Moi, j’ai refait mon local de pat’ avec mon père (enfin, pour être honnête, c’est surtout mon père). Il y avait un vieux poêle ; mon second l’a ral-lumé ; ce qu’on a pu faire de patates et marshmallows fondus là-dedans ! faites du scoutismeEnsuite, faite du scoutisme. Dehors. Au grand vent. Les patrouilles des grandes villes — j’ai honte de l’écrire, je l’écris à voix basse — ne sortent pas assez. Les week-ends de patrouille, cela ne demande qu’un vieux vélo ou un ticket de train. Une carte I. G. N.
Rends-les fiers d’être de ta patrouille
Ta patrouille compte sur toi
Lâche-toi !
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si j’étais un saint,
Qui serais-je ?
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T’es-tu déjà demandé : « si j’étais un saint, qui serais-je ? » ? C’est une drôle de question ! Et Woodcraft s’est dit que l’Avent était une bonne période pour se la poser. Fais ce test, tu verras comment ces différents saints auraient pu se comporter à ta place. Marche dans leurs traces et surtout, ton aumônier est là si tu as besoin de plus d’infos !
1. en classe pour accueillir les nouveaux,
a. Tu discutes avec eux pour mieux les connaîtreb. Tu les invites à passer un weekend dans ta famillec. Tu leur expliques le problème de math que personne
n’a compris
2. Pendant la récréation,a. Tu te mets dans un coin tranquille pour lire ou discu-
ter avec des amisb. Tu organises un foot géantc. Tu vas à la bibliothèque
3. Quand tu pries,a. Tu écoutes beaucoup, tu parles peub. Tu as beaucoup d’intentions de prières, surtout pour
les gens qui souffrentc. Tu penses à ce que sont la Sainte Trinité, la
Résurrection de la Chair ou la vie éternelle
4. tu préfères lire : a. Un Harry Potterb. Un Arsène Lupinc. Le Seigneur des Anneaux
5. sur internet, pour communiquer, a. Tu préfères Skype et la communication en directb. Tu es actif sur Facebookc. Tu utilises le mail
6. avec tes frères et sœurs, les relations sont plutôt :
a. Calmes et affectueusesb. Complices et mouvementéesc. Cordiales et cérébrales
7. tes vacances idéales sont : a. Au bord de la merb. À la montagnec. En visite dans une capitale étrangère
8. Pour les installations du camp d’été, tu privilégies
a. La beauté des constructions et du coin de patrouilleb. La hauteur de la tente surélevéec. La difficulté technique
9. au concours cuisine, tu proposes a. Un repas simple et équilibréb. Un plat nourrissant et abondantc. Une recette qui date vraiment du Moyen-âge, pour
coller au thème du camp
10. dans une veillée, ce qui compte le plus c’est :a. Le choix des chants et la « courbe de veillée »b. Un fil rouge et des jeux captivantsc. Un scénario bien construit et crédible
À l’exemple de Saint François…
Plutôt mystique… … ou contemplatif ?
1re B
rest
1re C
halo
ns/S
aône
1re M
ontp
ellie
r
la tête dans le ciel
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Qui n’a pas rêvé d’être un jour cuisto pour préparer pareilles recettes ?! eh bien voilà une excellente épreuve pour passer son badge cuisinier : c’est page 158 !
si tu as plus de « b » : Les saints au service des pauvres. À l’exemple de saint Vincent de Paul, ils ont fait l’expérience de leur péché et de leur petitesse. Dieu seul est fort et peut sauver l’homme perdu. Ils ont plein d’idées, veulent changer le monde et venir en aide aux plus pauvres, mais ils se rendent compte que cela dépasse leurs capacités. Alors ils s’en remettent à Dieu. Puisqu’ils ont reconnu que tout bienfait vient de Dieu, ils peuvent agir et travailler avec la puissance du Seigneur et réaliser de grandes choses. Ainsi, saint Vincent de Paul a fondé l’œuvre des enfants abandonnés, la congrégation des filles de la charité pour s’occuper des pauvres et celle des prêtres de la mission pour évangéliser les campagnes et les pays non-chrétiens. Il a été un infatigable inventeur, entre-preneur et fondateur grâce à son énergie débordante, et sur-tout par la force de Dieu en lui.
si tu as plus de « a » : Les saints mystiques. Comme le saint Curé d’Ars, ils ont été saisis par l’amour de Dieu. Cela seul compte, et ils aspirent sans cesse à trouver Dieu : pour cela, ils sont prêts à tout. Ils sont vraiment « amoureux » de Dieu ! Bien sûr, ils ne sont pas coupés du monde, mais ils refusent les relations artifi-cielles car ils ont fait l’expé-rience, dans la prière, que la relation à Dieu est la plus pro-fonde et qu’elle les comble de joie. Ils sont aussi des hommes d’action car ils veulent porter l’évangile et le Christ à tous. Ainsi, dans sa paroisse, le saint Curé d’Ars n’arrêtait pas de confesser les hommes et les femmes venus de toute l’Europe pour le rencontrer. Qu’est-ce qui les attirait au curé d’Ars sinon l’amour du Christ qui débordait de son cœur ?
si tu as plus de « c » : Les saints docteurs et ensei-gnants. À l’exemple de Jean-Paul II, ce sont des chercheurs de la vérité. Les sciences, la lecture, la parole des pro-fesseurs et des sages les ont fascinés dans leur jeunesse. Mais d’où provient leur attrait pour la sagesse ? Du Christ qui est lui-même la vérité et la sagesse de Dieu. Le Christ se révèle dans les paroles de sagesse, les homélies, les enseignements. À travers le langage, nous pouvons dire la vérité et donc parler de Dieu. Jean-Paul II a toujours cherché à dire la vérité : qu’est-ce qui rend l’homme heureux ? Qui est le Christ, vrai homme et vrai Dieu ? Pourquoi y a-t-il le mal dans le monde ? Ces questions ont poussé Jean-Paul II et beaucoup d’autres théologiens à parler et à écrire pour lutter contre les erreurs du monde, et pour enseigner aux hommes de bonne volonté la vérité de Dieu et des hommes. n
Recettes des allobRoges
1312
Réponses au testAttention, les catégories proposées sont des tendances : personne n’est tout à fait dans l’une ou l’autre. Au contraire, il est bon de s’identifier à 2 ou même aux 3 modèles proposés. Cependant, il peut y avoir une note dominante dans ton caractère, une préférence pour l’un de ces trois genres de saints. Cherche à en savoir plus, les saints de notre calendrier ont tous une histoire étonnante !
Quel que soit le résultat du quizz, sais-tu qu’il existe le badge serviteur de la liturgie qui n’est pas réservé aux enfants de chœur ou au cp ! c’est page 168 !
Thibaut de Rincquesen
spécialités savoyardesEn ces temps de froid et de neige, Woodcraft te propose quelques plats forts appréciables pour se réchauffer les mains, mais surtout le cœur avec de délicieuses recettes élémentaires venues tout droit de la Savoie !Vous connaissez sans doute l’art de la Tartiflette que Woodcraft ne vous fera pas l’injure de vous rappeler, mais connaissez-vous ces trois autres spécialités savoyardes ?
fondue saVoyarde
1 gros pain rassis coupé en petits morceaux carrés 200 g d’un mélange de Beaufort, Gruyère de Savoie, Emmental de Savoie 1 gousse d’ail Poivre.
Râper les fromages. Frotter un caquelon en terre à feu avec la gousse d’ail. Ajouter le fromage râpé par poignées en tournant lentement avec la spatule en bois.Avant que le fromage ne soit complètement fondu, mettre le poêlon au chaud sur le réchaud à fondue tout en remuant la préparation, et poivrer. C’est prêt !
croûtes saVoyardespour 6 personnes :
6 tranches de pain de campagne 300 g de Tomme ou de Beaufort coupé en petits dés 50 g de Beaufort râpé ½ litre de lait 50 g de farine 60 g de beurre et 40 g pour faire dorer les croûtes de pain Poivre, un peu de persil haché.
Faire fondre 40 g de beurre dans une poêle et dorer les tranches de pain de cam-pagne. Les réserver au chaud.Dans une casserole, faire fondre 60 g de beurre. Ajouter la farine. Délayer peu à peu avec le lait.Incorporer les dés de fromage. Faire cuire doucement. Poivrer bien et saler très peu. Étaler cette pâte sur les tranches de pain dorées. Saupoudrer de persil haché. Si vous disposez d’un four de patrouille, faire dorer les croûtes, sinon servir directement.
salade saVoyarde
1 salade verte (laitue, scarole, batavia, etc.) 30 à 40 g par personne de fromage de Savoie : Tomme, Beaufort ou Abondance. Lardons Vinaigrette.
Préparer la salade et une vinaigrette.Dorer les lardons dans une poêle et découper la Tomme et le Beaufort en petits cubes de un centimètre de côté. Disposer sur la salade et remuer le tout.Compléter éventuellement par des tranches de tomates ou quelques noix de Grenoble et du jambon de Savoie. n
Ils aspirent sans
cesse à trouver Dieu
Le moral est au fond des gamelles !
1re C
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Par
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TechniSufla tête dans le ciel
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NE PASFAirEn’utilise pas de feutres indélébiles, qui peuvent détériorer la toile de tente
2
Machine à coudre
tu peux aussi choisir de
broder ta tente à la machine à
coudre, mais dans ce cas nous te conseillons de demander l’aide d’une personne qui maîtrise cet
engin. D’ailleurs, pourquoi ne pas
apprendre à t’en servir ?
marQuageLe marquage doit indiquer le nom de ta patrouille et de ton unité. Par exemple :
Le mieux est d’utiliser des pochoirs que tu peux fabriquer en utilisant du carton épais ou des feuilles de plastique type radio médicale. Tu peux peindre un des coins du double-toit, un des coins de la tente et les tapis de sols. Peins de préférence la face du tapis de sol qui n’est pas en contact avec le sol pour que la peinture s’use moins vite. Place la surface à peindre sur une table, pose le pochoir à l’endroit souhaité et peins la toile de tente. La couleur de l’inscription doit bien contraster avec celle du fond. Lettre noire pour une tente beige, blanche pour une tente kaki... Tu peux aussi marquer tes piquets de tente de la même manière que ton matos de pat’, à l’aide de peintures aux couleurs de ta patrouille.
décorationEn plus des marquages, il peut être original de décorer sa tente. La solution la plus simple est de dessiner les contours du totem de la patrouille, mais tu peux laisser libre cours à ton imagination. Attention cependant ! Il s’agit d’adopter un style sobre ; pas question de jouer à l’apprenti Picasso sur ta tente ! L’idéal est de se contenter d’une ou deux couleurs ; celle de ta patrouille par exemple, ou d’utiliser une seule couleur pour contraster avec la toile de tente. Commence par dessiner au crayon gras les contours du dessin puis passe à la mise en couleur avec des peintures adéquates.
Et voilà ! Une fois peinte, ta tente sera non seulement reconnaissable entre mille mais apportera une touche d’originalité à ta patrouille.ps : Contrairement à ce qu’affirment certains CP perfectionnistes aux aspi-rants, le marquage des sardines n’est pas indispensable ! n
Matthieu Hanquez
patrouille du dauphin1re Montbrison
À vos pinceaux !
2
marquer sa tenteQui n’a pas eu la mauvaise surprise, après un départ précipité du local, de se retrouver une fois sur le terrain avec trois bouts de piquets dépareillés et un double-toit miteux au lieu de celui, flambant neuf, acheté six mois plus tôt ?
bien sûr, tout serait plus simple si chacun d’entre nous respectait à la lettre l’article 9. Car, non content d’emprunter la tente d’une autre patrouille, beaucoup d’éclaireurs s’imaginent que la faire sécher, la replier et la remettre à sa place sont des options facultatives. En attendant que chacun devienne plus respectueux du matériel des autres, il existe une solution simple et esthétique : marquer sa tente. Ainsi, si une patrouille indélicate se permet de « l’emprunter », elle sera immédiatement repérée.
Cie
1re S
t Om
er
TechniSuf
1514
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West (Ouest) Feux : blanc scintillant 9 fois
stFeux : blanc scintillant 3 fois
SudFeux : blanc scintillant 6 fois
NordFeux : blanc scintillant continu
DANgEr !
Danger isoléFeux : blancs, deux éclats groupés
Je suis seul
Snif
OUAAHHH !!!
Marque spécialeFeux : jaune, éclats continus ou 3 éclats groupés
POrT
V< 5 noeuds300 m
le balisage d’un dangeR Pour ce 1er article technique, nous nous amuserons à résoudre le mystère du balisage en mer. Eh oui ! Car c’est bien par là qu’il faut commencer. C’est un peu l’équivalent de la signalisation routière ; c’est du code de la mer. C’est la base à nécessaire-ment connaître avant toute tentative de mise à l’eau.
pour naviguer enmer, sois attentif à lasignalisation maritime
© D
R
les bouées cardinales Elles indiquent la zone où se trouvent les eaux saines par rapport à un danger. Pour mémoriser les couleurs retenez ceci : les triangles pointent là où il y du noir ; le reste est jaune.
la bouée de danger isoléElle indique un danger autour duquel on trouve des eaux saines.
la marQue sPécialeElle indique : les dépôts de matériaux, les zones d’exercices militaires,la présence de câbles ou d'oléoducs.
le balisage d’un chenal Il y a la marque bâbord (gauche) et la marque tribord (droite).Par convention, les côtés bâbord et tribord sont déterminés pour un navire venant du large et entrant au port.
le balisage des Plages Il permet d’établir une zone de 300 m de protection pour les baigneurs dans laquelle il nous est interdit de naviguer et où la vitesse est limitée à 5 nœuds dans les chenaux traversiers. n Alexandre Risso.
LE MOT DE LA PASSErELLE
cher frère scout Marin,
en voyant encore il y a quelques mois ces
monocoques multico-lores s’élancer pour le tour du monde, peut-
être as-tu ressenti, comme moi, un léger pincement au cœur,
d’admiration pour ces marins aventuriers.
en équipage, mobilisez sans repos toute votre énergie, dans l’effort
et la joie, pour chemi-ner vers votre prochain
camp marin. « la mer est un espace de
rigueur et de liberté », disait victor hugo.
Aussi, pour accéder pleinement à cette
œuvre merveilleuse de Dieu, il faut se préparer
intensément. Je t’en-gage dès maintenant,
à approfondir sans relâche tes connais-
sances du milieu marin et de la conduite
nautique. pour cela, aide-toi des badges
pour tendre vers le patron d’embarcation.
bon vent, bonne mer,
Jean-eudes le verger, ene – la passerelle
1re M
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un marin averti en vaut deux !
Hissez haut
1716
-
Le vieux Philippe VI laisse lentement la main à son petit-fils, Charles V. Celui-ci,
habile stratège, sait que les batailles rangées sont inutiles et désastreuses pour la population. Il applique alors la stratégie de la « terre déserte », c'est-à-dire qu'il ordonne, à l'approche des anglais, que l’on se réfugie avec les récoltesdans les villes.
Les combats sont âpres pour les préserver, mais les Français reprennent le dessus.
Holà, jeunes chevaliers !
Je crois qu'ils ne sont pas prêts de revenir ! Ils ont fui vers Calais !
Sir Du Guesclin !
Nous voulons combattre aux
côtés du Comte !
Jeune page, vous avez la fougue des preux chevaliers,
mais savez-vous à quel Comté vous appartenez ?
Alors courez regarder page 19 !
Ha, dans ce numéro on y trouve toutes les informations pour
s'attirer les bienfaits du Comte !
Heu... Je...
À suivre...
Holà Du Guesclin ! L'anglais fut âpre ?
Apprenez-nous messire !
COmté De ROueN
COmté De DIJON
COmté De CLeRmONt-FeRRAND COmté De tuLLe COmté De CALVI
COmté De LA ROCHeLLe
COmté Du mANS
COmté De QuImPeRLé
COmté De CAeN
COmté De BeSANçON COmté De LA DOmBe
COmté De DJIBOutI
COmté D’ORANGe COmté De CARCASSONNe COmté De tOuLOuSe COmté De mONtPON
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COmté De CHALONS SuR mARNe COmté De metz COmté De StRASBOuRG
COmté De tOuRS
COmté De BeAuVAIS COmté De LILLe COmté De PARIS
COmté D’ABu DHABI
18 19
Sur quel Comté compter ? Jeune banneret, toi et ta bannière voulez combattre aux côtés d'un Comte, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs ! La France fourmille de comtés, commence donc par savoir d'où tu viens, avant de te demander où tu vas !
Pour devenir un chevalier serviteur et combattre aux côtés de ton Comte, il faudra te montrer à la hauteur cette année, puis tu pourras demander au Comte de bien vouloir t’adouber pour que
tu fasses partie de ses vassaux.Le Comte (que tu parviens à joindre par téléphone ou par mail à l'adresse [email protected] ou au 07 62 83 92 17) ne reviendra dans son
comté qu'au mois de juin. D’ici là, tu as tout le temps de te préparer à l'accueillir ! Je te glisse discrètement à la page sui-vante ce que doit faire le jeune banneret qui veut se faire adouber.
Foulards noirs
-
se faire adouber
avec les nuls, tout devient facile !
Tenir une chronique de bannièrePour que ton Comte puisse mesurer combien vous êtes actifs et combien vous avez à cœur, à travers vos aventures, de progresser comme chevaliers, il te faut rédiger une chronique de bannière :
− forme ? Tu peux lui donner la forme que tu veux (papier façon parchemin relié, vieux cahier, etc.). Une seule condi-tion : il faut que ce soit beau et qu’on ait envie de le lire ;
− contenu ? Elle retrace simplement la vie de ta bannière.
− période ? Elle doit être remplie avec soin et illustrée à chaque activité de la bannière.
− par qui ? Par toute la bannière, sous la responsabilité du « chroniqueur », un chevalier ou un écuyer de la bannière qui est chargé plus particulièrement de remplir la chronique. Il est aidé des autres (pour les photos, les illustrations).
− Jusqu'à quand ? Jusqu'au camp d'été, elle vous servira aussi de support pour le rapport d'exploration.
Construire une merveille pour ton ComtéTon comte n'est pas là, mais tel le bon serviteur (Mat. 25, 14-30), tu te dois de faire ton possible pour améliorer l'état du comté pour son retour !
− comment ? La bannière décide d'un projet de son choix, qui fera la gloire de votre Comté.
− Quoi ? Ce que vous considérez être bien pour votre Comté, et réalisable par votre bannière en fournissant un effort (tour de guet pour garder les frontières, château-fort qui vous servira de QG pendant l'année, trébuchet, catapulte, pont suspendu au-dessus des affres de l'enfer, etc.).
− Qui ? Toute la bannière ! − Quand ? Durant le premier semestre
(jusqu'à mars). − nb : vous devrez relater la réalisation
de la construction dans votre chronique de bannière avec des photos qui permettront au Comte de juger de sa qualité, des schémas de travaux, des illustrations, etc.
Se préparer une tenue de chevalier digne de porter les armes de ton Comte Lorsque vous recevrez cet été l'adoubement, vous combattrez aux côtés de votre Comte, il faudra avoir une fière allure ! Dans un prochain numéro, nous vous livrerons les secrets de l'habillement des chevaliers. Patience…
Mener bataille avec ton ComteUn jour, il se peut que votre Comte soit en difficulté et vous appelle à l'aide pour défendre vos terres et le Royaume de France. Tâchez de répondre présent… certains grands astronomes prédisent que cela arrivera à la Pentecôte…
9l'objectif de chaque cp cette année est de valider au moins une épreuve à chaque scout lors des activités. si ton cp ne le fait pas, rappelle-le-lui !
9Aide-le dans sa mission : as-tu ton Azimut à chaque week-end ? s'il a oublié de le remplir, rappelle-le-lui, il n'y pensera pas forcément.
9As-tu bien un poste d'action défini qui te permet de préparer quelque chose avant chaque week-end ?
9si toi, scout, tu veux nous parler, n'hésite pas à nous contacter : [email protected] ou au 07 62 83 92 17, en précisant bien de quelle patrouille tu viens !
20 21
As-tu à ta disposition les ouvrages
« cri depat’ », « Azimut »
(un par scout) et« techniscout » ?
sinon, demande à ton chef de groupe
ou à ton référentfoulards noirs.
STOP !
4 MiSSionS à aCCoMplir impérativement pour y parvenir
1re C
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Foulards noirs
-
22
le seul journal Que l’on Peut tremPer dans son chocolat chaud matinal, en Parcourant des yeux une tartine ouVerte à la bonne Page
Directeur : ivan d’Ecalendrié — Bureau : Papier Craft, 21-23 rue Aristide Briand, Vanves — Prix : pas cher — 27e année
édouard, novice de la 33e Yssonfou (Allier), a récemment été victime de la tartine sans confiture : ce phénomène naturel, bien connu des scouts et que les scientifiques ont classé parmi les phénomènes inexpliqués au même titre que les vagues « scélérates » et les bancs des guides. Un de nos reporters a recueilli le témoignage d’Édouard, juste après les faits : « Comme d’habitude je m’étais assis sur la malle de veillée entre Vincent, le 6e du Renard et Gaëtan, novice de la Musaraigne. Puis après que Jean, le second du chacal a renversé la moitié du lait chaud sur mon short ; Pierrot, le 3e du Manchot m’a donné ma tartine, non sans la faire tomber par terre (NDLR : le maladroit !). Enfin quand j’ai mordu dedans j’ai senti, une odeur de dentifrice (NDLR : en effet Aldric, le CP du Chacal qui avait tartiné ce matin, ne se lave jamais les mains après s’être lavé les dents). Après avoir ouvert la tartine je me suis rendu compte qu’il y avait une fourmi, une brindille mais pas de confiture. » Benoît, le CP de Édouard, s’est déclaré très surpris par ce phénomène. Rémi, l’intendant, qui était en train de terminer ses Krisprolls au Nutella n’a pas pu répondre à nos questions. n
Le mystère de la tartine sans confiture
Ouaf ouaf ouaf ououf ououf. Ououf ouaf ouaf, ouaf ouaf ouaf : « ouaf ouaf ououf ouaf ouaf ououf ououf ououf !»Ouaf ououf ououf ououf ouaf ouaf ouaf ouaf ououf ; ouaf ououf ouaf ouaf ououf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf - ouaf ouaf ouaf ouaf - ououf ououf ouaf ouaf, ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ououf ouaf ouaf ouaf ouaf.Ouaf ouaf ouaf ouaf, ouaf ououf ouaf ouaf ouaf. Ouaf ouaf ouaf ououf ouaf ououf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf. Ououf ouaf ouaf ouaf, ououf ouaf ououf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ouaf ououf ououf ouaf ouaf ouaf.
NDLR : La rédaction de Papier Craft recherche un éclaireur bilingue français – chien pour nous traduire cet article de Gamelle, mascotte de la 1re Yssonfou (Allier). n
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Fiches réalisées par Anne-Cécile Legoux
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Tout degré en plus ou en moins
dans l’une des zones rouges du corps
humain
déséquilibre la
température
moyenne
du corps
humain.
Quand on
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al/froid aux pieds, il faut m
ettre un bonnet. Ce n’est que lorsque les organes vitaux ont chaud que le reste se réchauffe !
Plus on est nombreux et serrés
comm
e des sardines sous la tente, plus on aura chaud !
Avant d’entrer dans son sac de cou-chage on se change entièrem
ent et on essuie toute trace de sueur. Par ailleurs, m
ieux vaut s’envelopper dans une couverture puis se glisser dans son sac de couchage !
Et si le sac de couchage n’est pas doté d’une capuche on m
et THE bonnet !
dU feU mêm
e aU Pays dU Père noël et des CariboUs
Précaution : placer le bois ramassé
en sous bois (plus sec) sous une bâche, ou le double toit. Si l’écorce est détrem
pée, l’enlever.
Choix du bois : Pour les repas : préférer les bois à bonnes braises dégageant
une forte
chaleur (érable,
bouleau, hêtre,
chêne, orm
e). Pour se réchauffer le soir on préfèrera du bois à com
bustion lente
mais
forte chaleur
(hêtre, chêne, orm
e).
Des
allume-feu
naturels :
parce qu’on n'est pas SUF à m
oitié, on évite de les acheter. On préfère du 100 %
bio : pomm
es de pin, chardons, genêts, ronce, m
ousse, bouse de vache (sèche…
de pré-férence !). Ou alors le 100 %
écolo avec de la paraffine, des bougies…
ce mélange sur le pain. Laisser im
bi-ber 30 à 45 m
n selon la texture du pain en retournant les m
orceaux de tem
ps à autre. Faire revenir l'oignon ém
incé finement à feu doux dans
un peu d'huile. S'il reste encore un peu de liquide au fond du plat avec le pain, il sera absorbé durant la cuisson. M
élanger oignons et pain. Saler, poivrer.Veiller à ce qu'il n'y ait que du pain en surface (pour éviter à l'oignon de brûler) et enfournez environ 30 m
in à 200 °C.
Déclinaisons de la recette : le fro-m
age peut être remplacé par le
gruyère râpé. On peut parfumer le
gratin avec du concentré de tomate,
du curry en poudre ou de la mou-
tarde, l'enrichir de lardons, dés de jam
bon ou de poulet, une boîte de thon ou de saum
on, etc.
GâteaU de Pain
Ingrédients
: ½
baguette
rassie, 1/2L de lait, 1/3 de bâton de vanille, 3 œ
ufs, 100 g de sucre, 50 g de raisins.
Préparation : faire gonfler le pain coupé en m
orceaux dans le lait bouillant, vanillé et l’écraser à la fourchette. Incorporer à ce m
élange les œ
ufs, le sucre, les raisins. Puis faire cuire à la poêle sous form
e de petites galettes.
Déclinaison de la recette : les raisins peuvent
être rem
placés par
des m
orceaux de
chocolat, noisettes,
noix de coco, amandes, etc.
PlUs ClassiqUe : pain perdu sucré ou pain perdu salé m
oins connu mais encore m
eilleur (à faire revenir avec de petits lardons, et battre les œ
ufs avec du gruyère !)
© DR
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