dae jin choi - galerie metropolisgaleriemetropolis.com/documents/dae-jin-choi.pdf · little cream...
TRANSCRIPT
My artistic work constitutes a mountain of research in search for a personal truth. I use drawing, writing, painting, volume, video, sounds, etc., to address or to commu-nicate my researches with others. In general, I’m fascinated by images—unique images, mass-media images, environmental images, and especially images that concern everyday life and architecture. All kinds of images can work, because, I react rather spontaneously, without thinking too much about a formal coherence. Then the media I employ myself allow me to make a formal analysis of those reactions. The world is made up of the innumerable precarious images; they are complex, contradictory, and essentially fragile. Images make us act more violently and cause us to do the stupidest things, sometimes even terrible things. I believe when we try to do something, we are not just creators but receivers, reactors, builders and destroyers. It seems to me that a kind of mechanism—a machine or a factory—could represent the world today. Such a mechanical and constructive process persists in my work. I combine various formal issues, such as problems of scale and questions about architecture and lands-cape, and resituate them in various political, geographic contexts, most often situations that stem from wars — the Korean War and the wars in Vietnam and in Iraq. For years I’ve been trying to develop a heterogeneous artistic universe, creating works that have a certain character that pushes the limit of the trap that artworks fall into in the first levels of discourse. As noted, I use various practices — drawing, painting, sculpture, video, etc. In each I try to generate violent collisions or random ruptures that create a sort of mutant object that is both an autonomous form and the revelation of something like a cultural parasite.
Drawing is the basis The origin of my research is based on drawing, which I do constantly and spontaneously, trying to capture the character of a moment while also maintaining some kind of freedom in the drawing, without any anxiety about style or form. Drawing for me is like visual writing, like a diary. It’s not intimate, but an artistic practice that allows me to process my work. I am strongly influenced by American minimalist art from the 1960s, as well as by post-minimalist artists whose works are linked to architecture, the body, and public space, such as Bruce Nauman, Vito Acconci, Mike Kelly and Paul McCarthy. But unlike the radical gestures of these artists, I practice and realize my drawings in relation to life. I never simply work in a studio. Working, for me, means to find ways that awaken ideas. The first gesture is situated in an everyday event — in everyday survival. In this spirit, the physical, mental, and even poetical world creates a vision of a hypothetical world. Each geographical area where I have lived has beco-me for me a territory of images and the springboard for a worldview. I admit that the variety of my questions about reality creates contradictions. But I’m not a journalist or a witness or a teacher, just an artist. These images are relevant to my artistic engagement and allow me to unveil a kind of ideal vision of truth as I see it.
Constructng and destructing an image I search for a non-utopian art and try to highlight artificial and contradictory ideologies. When I was in art school in Paris, I was greatly impressed by Dan Graham’s writings, particularly the two volumes of «Rock My Religion.» In this work, he explains his own art and how a significant part of American music and the New York art scene evolved from the puritanical 19th century America. I also greatly appreciate Gordon Matta-Clark’s architectural gestures, which, ironically, do not really affect the formal question of my work, which deal with monuments, ruins and buildings — even though I consciously do something similar in my work: taking images and ideas and constructing and/or destructing them. These words, construction and deconstruction, by turns, are in perpetual motion in my work. I make connections between bodies and the environment that encircles us. Space itself, in the context of my work, is a passage that acts as a sort of metaphor that can incarnate or reincarnate another image. In my three-dimensional works I appropriate images while keeping their original texture. The practice of embodiment leads me to the crystallization of a visual concept.
The image is the body Any work dedicated to the life of images ultimately questions the body. That the body should occupy a central place in my work does not implicate its form alone. Often a body has undergone a metaphorical journey via other objects or symbols that have a very stereotypical relationship to it (for example a Coca-Cola bottle), which, in turn, leads me and viewers into a personal artistic engagement
Le dessin comme tout L’origine de mes recherches sont basés sur la pratique du dessin qui garde un caractère très spontané et permanent. Il s’agit de prendre une sorte de liberté abso-lue, sans aucun souci de forme stylistique. Cette écriture plastique comme un journal mais, pas intime, est pour moi un médium artistique à la fois très basique et très conséquent qui me permet toute la suite du processus de mon travail Je suis fortement nourri par les recherches de certains minimalistes américains des années 60, de même que par les artistes qui travaillent sur l’important lien entre le langage corporel et celui de l’art, ou l’art et l’architecture ou le corps et l’architecture. Par exemple Bruce Nauman, Vito Acconci et Mike Kelly qui ont tenté beaucoup d’expérimentations sur la relations corps - l’espace. Contrairement aux gestes radicaux de ces artistes. je prends plutôt la vie quotidienne comme contexte gestuel : ce qui a un caractère très ordinaire et peu radical pour initier mes recherches, ‘me déplacer’.Travailler c’est éveiller les idées. Le 1er geste se situe dans chaque événement – déplacement de la survie ordinaire. Et dans cet esprit, je pratique et je ‘réalise’ mes dessins. Il ne sont jamais fait dans l’atelier, mais dans la vie. De ce déplacement multiple(physique, mental, poétique) se créé un espace de travail telle une vision d’un monde comme un atelier. Chaque zone géographique où je vis, créé, pour moi, un vaste territoire (ou non territoire) qui est constitué d’innombrables images. Cela me permet de m’interroger incessamment sur mon travail. En gardant certain regard et une volonté parfois non partagé par les autres, j’essaie de créer une image ou une vision du monde. J’avoue que la variété de mes questionnements sur notre réalité engendre des phénomènes et un système qui sont contradictoires. En même temps, je ne veux pas m’imposer comme un traducteur de la société, ni même comme un témoin de mon époque, ni comme un professeur. Je veux juste être artiste. Les images n’ont pas à être des images justes mais juste des images pertinentes. Cela veut dire qu’elles révèlent mes propres engagements en tant qu’ar-tiste, me permettant ainsi de dévoiler une sorte de vision idéale de la vérité du monde. Et finalement, cela permet à mon travail de croiser des idées plus universelles.
Construction et Destruction comme image A la recherche d‘un art non utopique, j’essaie et m’évertue à mettre en évidence des idéologies artificielles et contradictoires. Au début de cette recherche que je trouvais dans la pratique, j’étais fortement impressionné par les travaux écrits de Dan Graham, notamment, les deux volumes intitulés « Rock My Religion » . Dans cette oeuvre, il explique son propre travail et présente ensuite des personnages qui évoluent dans le milieu de l’art, et de la culture à cette époque puritaine qu’est le 19ème siècle jusqu’aux années 80 aux États Unis. J’ai aussi énormément apprécié le geste de Gordon Matta-Clark, qui paradoxalement ne m’a pas tellement influen-cer ses approches formelles, parvenait à travailler avec les monument, les ruine, et les immeubles en taille réelle. j’essaie moi aussi de mettre cet aspect des choses de façon permanente : l’idée comme construction et destruction ou vice-versa. A partir de cette étrange relation entre ces différents mots qui se relayent en mouve-ment perpétuel, je fais un rapprochement entre notre corps et l’environnement qui nous entoure, en renforçant certaines notions architecturales dans la pratique de la sculpture. Il s’agit d’un processus d’acceptation de ces deux choses, comme un espace en soi, qui se glisse par un passage tenant du métaphorique en vue de réin-carner une autre image, celle dont je voulais m’approprier tout en gardant leur formes initiatiaux. Ces ‘images’ tridimensionnelles construites par une sorte de méca-nisme interne se substituent à la réalité sur laquelle je pose les pieds. Cette pratique de ‘la concrétisation’ me conduit définitivement à certaine cristallisation des idées.
L’image est le corps Les oeuvres et les travaux qui se consacrent à cette vie de la création d’images sont finalement une pure question sur le corps. Cette notion du corps qui devrait occu-per la place centrale de mon travail ne prend cependant pas en compte la forme morphologique. Souvent elle prend un véritable parcours métaphorique en utilisant les objets ou les symboles qui existent déjà et qui ont un contenu très stéréotypé (par exemple, une bouteille de Coca-Cola). Dans ce processus poétique, les oeuvres deviennent précisément des objets qui s’adressent à des spectateurs et les conduisent à une forme d’engagement personnel ; elles sont des lieux créant à leur tour des lieux, dans lesquels on peut inscrire une certaine image du corps.
Yellow Stormsculpture, technique mixte59,5 x 115 x 59 cm, 2009
DMZ (Demilitarized Zone) Metropolis Gallery, Paris
Globe N.3, dimension variable, sculpture(glass, chain, engine oil), 2010, Production Centre d’art contemporain Parc St-leger
Night Landscape(The Modern History of a Nation)160x168x160cm, mixed media, 2010Production Centre d’art contemporain Parc St-Léger
Putain, La republique (sculpture)wax, metal, 89x35x28cm, 2011
I will I must(poster)dimension variable, 2011
Installation view, Drawing Now Paris / Salon du dessin contemporain 2011, Carrousel du Louvre, Paris, France
Déambulatoire sculpture with sound), variable size, elderly walker, megaphone, plastic bag, sound, 2013Dead Tree (wall drawing), 259x840cm, charcoal on wall, 2013
Cllaboration with Joongho Yum, Hite Collection, 2013, Seoul
Almost Over (drawing), 150x170cm, chinese ink on paper, 2011
Cllaboration with Joongho Yum, Hite Collection, 2013, Seoul
Dae Jin CHOI
1974 Né à Pusan(Corée), vit et travaille à ParisReprésenté par la galerie METROPOLIS Paris Formation 2007-2008 Post-diplôme Art, Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon2007 DNSEP (Les félicitations), ENSAPC (Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy) 2004 DNAP (Les félicitation), Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Limoges-Aubuisson1997 Licence en Lettre Moderne, Université de Pusan, Corée du Sud
Expositons Personnelles
2014 Prison de Fresnes, Art Club 1563, Seoul, Corée2012 Le radeau de la Méduse, Project Space Sarubia, Seoul, Corée No Text, Galerie Où, Marseille, France 밤/夜/Nicht/Nuit/Night, Galerie Metropolis, Paris2011 Human Work, Loop art space, Seoul, Corée Bad Challenge, Galerie Metropolis, Paris Espace Kugler; Geneve, Suisse BigShow, Toshiba House, Besançon Drawing Now Paris / Salon du dessin contemporain, Carrousel du Louvre, Paris2010 From bad to worse, Galerie Metropolis, Paris Night Landscape, College Maurice Génevoix de Decize, Parc St-léger Hors les Murs Temporary States, College Le Rimorin de Dorne, Hors les murs Centre d’art contemporain de Parc St-Léger2009 20th Century Boy, Lavitrine, en collaboration avec Ecole Nationale Superièue d’Arts de Limoges, Limoges DMZ (demilitarized zone), Galerie Metropolis, Paris2008 Polyurethane Jungle, Galerie La Jeune Création, Paris
Expositions collectives(séléction)
2014 Cityscape, 101 Gallery, Seoul, Corée2013 Nuit Jaune, dans le cadre la programme de Nuit Blanche, Mairie de Paris De leur temps 4, Sélection de l’ADIAF, Musé des beaux-arts de Nantes Centre d’art Hangar à Banane, Nantes Let’s remain courteous, Hite Collection, Seoul. Corée2012 Loop art space, Seoul, Corée The taste of others, One & J Gallery, Seoul, Coree To Permeate, EASF, Paris2011 Artparis, Grand Palais, Paris Stop, Galerie Metropolis, Paris2010 Partie de chasse, Galerie Metropolis, Paris Dos à Dos, Espace des arts sans frontières, Paris La drame de Meyerling, Galerie Metropolis, Paris Salon du dessin contemporain, Carrousel du Louvre, Paris Fragile – fields of empathy, DaeJeon Museum of Art, Dae Jeon, Corée2009 ShowOff, Port des Champs-Elysées, Paris Maverick, Galerie Metropolis, Paris Dark Pearl, La générale en Manufacture, Sévre
Fragile – fields of empathy, Palazzo Falconiere, Accademia d’Ungheria, RomeFragile (Commissaire : Lorand Hegyi), Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne ArtParis, Grand Palais, Paris.2008 ShowOff(Galerie Metropolis), Espace Pierre Cardin, Paris RDV 2008(commisaire: Thierry Raspail, Yves Robert, Isabelle Bertolotti, Nathalie Ergino) Musée d’Art Contemporain de Lyon 5 Vidéos, FID(Festival Internationale de Documentaire), Marseille Sage et attentif, Musée des beaux-arts de La Roche sur Yon Void Has No Exit (commisaire : Pascal Beausse & Yukiko Ito), The Former Bank of Japan, Hiroshima, Japon ‘Aujourd’hui Heure Incertaine’, Cerclade(Université de Cergy), Baron Samedi, Paris2007 ‘Exposition de Noël’, Ancien Musée de la Peinture, Le magasin(Centre National d’Art Contemporain), Grenoble ‘Le monde, Terre Incertaine’, Kaywon School of Art&Design. Seoul., Corée. ‘Trois Canon’ , Maison chevolleau, Fontenay-le-comtre. ‘Propagation’, Cerclade (Université de Cergy) en collaboration avec l’ENSAPC.2006 Biennale d’art contemporain de Bourges (Panorama de la jeune création), Bourges.2005 Jeune Création, 2005, La Bellevilloise, Paris. Bourses, Résidences
2012 Résidence d’artiste, Seoul Art Space, Mullae, Seoul, Korea2011 Aide aux projets d’art plastique, DAC(Direction des Affaires Culturelles), Ville de Paris2010 Résidence secondaire, Centre d’art contemporain du Parc St-Léger, Pouque-les-eaux2009 Résidence Inetrnationale à NCCA(National Center for Contemporary Art), Biennale de Moscou, Russie Résidence-atelier, la Générale en Manufacture, Sévre2008 Aide aux projets d’art plastique, DAC(Direction des Affaires Culturelles), Ville de Paris Résidence d’artiste, Ecole d’art de La Roche sur Yon2007 Résidences d’artiste à Kaywon School of Art & Design. Seoul, Corée Résidences d’artiste ‘Maison chevolleau’ à Fontenay-le-comte
Catalogue, Publication
Let’s remain courteous, Workroom Presse, SeoulTHE END, Ecole des beaux-arts de BesançonTemporary State, Night Landscape, Centre d’art contemporain Parc St-Léger Hors les mursFragile, Musée d’Art Moderne de St-Etienne Métropole, éd Flamarionn, 2009FID MARSEILLE, 2008Post-Diplôme 2007-2008, ENBA Lyon, éd Beau FixeBiennale d’art contemporain de Bourges 2006JEUNE CREATION, 2005
Experiénce d’enseignement
2009-2010 Professeur invité, Ecole Nationale Supérièure d’Art de Paris-Cergy