cuniculture lapin
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Cuniculture
Un article de Wikipdia, l'encyclopdie libre.Aller : navigation , rechercher Lapin d'levage.Cinq lapins serrs au fond d'une cage.
Jeunes lapins en vente dans un magasin.
La *cuniculture* (ou *cuniculiculture*) est l'levage des lapins domestiques .Elle s'est dveloppe partir du Moyen ge enEurope, mais n'a rellement pris son essor dans le monde que rcemment.Elle a pour objet principal la production de viande , etparfois celle de poils (lapins angoras ) ou de
fourrure , voire l'approvisionnement de laboratoire enanimaux pour leurs exprimentations. C'est galement un levage deloisir pour certains, qui prsentent leurs animaux de race pure lors defoires et d'expositions. Depuis peu, le lapin est lev aussi commeanimal de compagnie .
Les modes d'levage du lapin sont varis. Autrefois lev en garennes, on rencontre aujourd'hui diffrents types d'levage.Les levages familiaux traditionnels sont souvent tourns versl'autoconsommation, et ont des pratiques peu intensives. De leur ct,les levages rationnels de grande taille lvent les lapins dans descages au plancher grillag, pratiquent la conduite en bande etl'insmination artificielle , et
ont un cycle de production trs court qui leur permet d'tre trsproductifs.
La production de lapins est marginale par rapport celle d'autresanimaux d'levage. En effet, peu de populations savent cuisiner etconsomment de la viande du lapin. Les principaux producteurs sont lespays d'Europe, et notamment la France, l'Espagne et l'Allemagne quiproduisent chair et poils, la Chine, premier producteur mondial pour laviande et les poils et trs important exportateur, et l'Amrique du Sudqui produit des poils pour l'exportation. En tout, 225 000 tonnes deviande et 9 000 tonnes de poils sont produites chaque anne dans le monde.
Sommaire [masquer ]
* 1 tymologie * 2 Histoire o 2.1 Domestication du lapin europen o 2.2 Des garennes aux clapiers o 2.3 Naissance de l'levage moderne
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* 3 Diffrents types d'levage o 3.1 levage traditionnel o 3.2 levage rationnel * 4 Installations d'levage o 4.1 Garenne o 4.2 Cages et clapiers o 4.3 Btiments d'levage modernes o 4.4 Petit matriel d'levage * 5 Cycle de production * 6 Alimentation * 7 Maladies o 7.1 Maladies microbiennes o 7.2 Maladies parasitaires o 7.3 Autres troubles * 8 Orientation de l'levage o 8.1 levage pour la chair o 8.2 levage pour la fourrure et les poils o 8.3 Animal de compagnie o 8.4 Animal de laboratoire o 8.5 Concours et expositions + 8.5.1 Concours raciaux
+ 8.5.2 Concours de saut o 8.6 Autres utilisations * 9 Races de lapins et slection o 9.1 Races o 9.2 Slection * 10 Dans le monde o 10.1 En Afrique o 10.2 En Asie o 10.3 En Ocanie o 10.4 En Amrique o 10.5 En Europe + 10.5.1 Pays germaniques + 10.5.2 Benelux
+ 10.5.3 Europe du Nord + 10.5.4 En France + 10.5.5 Pninsule ibrique + 10.5.6 Italie + 10.5.7 Europe centrale et Europe de l'Est * 11 Notes et rfrences * 12 Annexes o 12.1 Bibliographie o 12.2 Articles connexes o 12.3 Liens externes
tymologie[modifier | modifier le code ]
Avec un ou deux N, le terme con(n)in ou con(n)il, au fminin con(n)ille,dsigne le lapin dans les textes anciens, il drive du latin/cuniculus/, mot d'origine ibrique^[1] .
Histoire[modifier
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Domestication du lapin europen[modifier | modifier le code ]
Lapin de garenne .
Le lapin domestique est issu du lapin europen (/Oryctolagus cuniculus/), animal originaired'Europe occidentale. C'est le seul animal d'levage originaired'Europe^[2] . Autrefois trs abondant en Espagne, c'estl qu'il est rencontr pour la premire fois par les Romains qui sontinitis par les Ibres la consommation de /laurices /.Des /lepora/, anctres des garennes , sont alors crspour garder les lapins disposition. C'est Varron (116-27 av. J.-C.) qui nous fournit le
premier tmoignage crit de ces pratiques. Des traces de tels levagesont pu tre dcouvertes lors de fouilles effectues aux environs deMontpellier qui ont rvl un site datant du I^er sicle, o de nombreux cadavres de jeunes lapins ont t trouvs dansplusieurs puits cadavres . L'ge peu avanc des animaux laisse penser qu'il s'agissait d'animaux destins la consommation regroupsprs des habitations pour y tre engraisss^[3] .
Toutefois, le lapin europen n'a t rellement domestiqu que tardivement, au cours du Moyen ge, par lesmoines. Ainsi, au VI^e sicle, dans son /Histoire des Francs/, Grgoirede Tours reprochait ceux-ci deconsommer des /laurices/ en priode de Carme , ce
mets tant considr comme d' origine aquatique et donc autoris.C'est vraisemblablement pour obtenir des /laurices/ plus aisment queles moines ont les premiers eut l'ide de placer les lapines dans descages. Des crits du XII^e sicle indiquant des changes de couplesentre couvents montrent l'importance de cet levage^[4] .
Des garennes aux clapiers[modifier | modifier le code ]
Des clapiers traditionnels, en bois et grillage, couverts de tuilesClapiers traditionnels en Catalogne .
partir du XIII^e sicle il n'est plus fait tat que de lapins levsen garennes . Celles-ci taient gres par des nobles, etposrent rapidement problme cause de la pullulation des lapins quis'en chappaient aux alentours, et des dgts qu'ils causaient auxcultures. Des captures de rgulation devaient donc avoir lieu
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rgulirement. l'poque, le droit de garenne taient rserv aux nobles, seuls pouvoir chasser dans ces lieux,tandis qu'en dehors des garennes tout le monde pouvait chasser saguise^[4] .
Olivier de Serres fit tat de l'levage dulapin en clapier en 1605 dans son /Thtre d'Agricultureet Mesnage des Champs/. Il tablit cette occasion les premires rglesd'levage, conseillant la mise la reproduction juste aprs la misebas, en transportant la femelle dans le clapier du mle. En 1625, JeanLibault prcisa dans /L'Agriculture, Maisonrustique/ que l'levage en clapier est un complment de l'levage engarenne, qui prsente notamment l'avantage de multiplier les portes parlapine (pas loin d'une porte par mois contre trois ou quatre par an engarenne)^[4] . Les lapereaux ns en clapiersont par la suite destins alimenter la garenne en individus. Ainsi,il est conseill d'installer les clapiers proximit de la garenne etd'y faire des ouvertures de petite taille permettant aux jeunes d'alleret venir entre la garenne et le clapier tout en conservant les adultes l'intrieur. Les lapins de clapier doivent tre aliments par l'homme,et sont gnralement nourris avec diverses plantes comme des choux, laitues , chicores, chardons , navets oupois chiche , et un peu de crales (bl
, avoine ). Il faut galement veiller l'poque ce que la garenne fournisse suffisamment de fourrages pour sustenter les lapins vivant l'extrieur. Parfoisil est ncessaire d'intervenir en semant des arbustes et diversesplantes fourragres ainsi que des crales. Toujours selon ces auteurs,une garenne bien gre permet de produire entre 80 et 100 douzaines delapins par an , ce qui correspond 200 250 lapins par femelle et paran, un chiffre finalement peu loign des ralits actuelles^[4] . La plupart des bases de l'levage des lapinsen clapiers sont tablies et volueront trs peu jusqu'au XIX e sicle.
Naissance de l'levage moderne[modifier
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Au dbut XIX^e sicle, les connaissances concernant la biologie dulapin se sont quelque peu amliores, mais il n'y a pas eu dechangements majeurs dans la production. Au cours de ce sicle, larvolution industrielle amena deplus en plus de personnes quitter les campagnes pour venir vivre enville comme ouvriers. L, l'levage du lapin en clapiers devintpopulaire car il demande peu de place et est facile mettre en uvredans les petits jardins dont disposent les citadins. L'levage enclapier supplante donc rapidement la garenne, malgr l'unanimit des
auteurs sur la meilleure qualit gustative des lapins levs en garenne.Certains auteurs de l'poque revirent les objectifs de production labaisse par rapport aux prconisations des auteurs de la Renaissance. Ainsi, l'auteur belge MaxDevaize conseillait une mise la reproduction huit mois plutt quecinq six mois, et un accouplement trois cinq semaines aprs la misebas. La deuxime moiti du sicle vit l'apparition des premires races,selon l'ide que l'on s'en fait aujourd'hui, c'est--dire une certainestabilit des principales caractristiques morphologiques. On peut noterque la slection qui a
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t opre sur les lapins domestiques a permis d'augmentersignificativement leur taille par rapport au lapin sauvage^[4] .
L'levage de lapin prend rellement son essor au cours du XX^e sicle.Pendant la Premire Guerre mondiale, l'Angleterre incita par exemple produire des lapins en allouant une dotation au son de bl tous lesleveurs de lapins. Puis l'entre-deux-guerres verra le dveloppement de grandes structures, de plus de 100 lapines. Ledbut du sicle vit s'acclrer l'amlioration des lapins avecl'apparition de nouvelles races trs productives comme le gant blanc duBouscat , le californien ou le no-zlandais^[4] .Une unit de recherche cre en Floride en 1928 a tabliles bases de l'levage moderne du lapin, en prnant notamment l'levagesur grillage qui permet de limiter l'incidence de la coccidiose et l'alimentation par granuls qui fournit une rationcomplte en empchant tout tri par l'animal. Le californien et le no-zlandais se montrent par ailleursbien adapts la vie sur grillage, et ils seront l'origine de laplupart des lignes utilises par la suite. L'INRA a pris le relais
de ces premiers travaux de recherche en France partir des annes 1960,et il a t suivie par les institutions des autres pays d'Europe del'Ouest, puis par l'URSS. LaChine a commenc s'intresser cette production plustardivement, dans les annes 1980^[4] .
levage moderne, en France.
La seconde moiti du XX^e sicle vit le dclin des exploitationsfamiliales au profit des exploitations spcialises. Ce phnomne a t
acclr par l'pidmie de myxomatose apparue en 1952qui a dcim les lapins sauvages et des petits levages alors que leslevages importants s'en sont prmunis par une vaccination qui s'est rvle efficace. Durant les annes 1960et 1970, l'utilisation des cages en grillage s'est gnralise. Ellessont dsormais places dans des btiments adapts. L'accouplementpost-partum est de nouveau employ partir de cette poque. Parailleurs l'amlioration des animaux se fait par croisements successifset certaines exploitations se spcialisent dans la slection desreproducteurs. Les annes 1970 voient galement le dveloppementd'levage en batterie avec des cages superposes. L'alimentation fait degrand progrs ce mme moment, puisqu'on comprend mieux les besoins enacides amins essentiels et en fibres
des animaux. L'insmination artificielle continue de se dvelopper et elleest dsormais rendue plus efficace par l'utilisation d'hormones de la reproduction permettant d'induire les chaleurs. Dans les annes 1980, les saillies sont repousses dix jours aprs la mise bas et les lapines commencent tre conduitesen bande . Cette conduite en bande, avec desanimaux tous dans le mme stade physiologique au mme moment, va seconfirmer dans les annes 1990 grce la gnralisation del'insmination artificielle^[4] .
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Diffrents types d'levage[modifier | modifier le code ]
levage traditionnel[modifier | modifier le code ]
levage traditionnel du lapin dans des clapiers en bois, ici enAllemagne en 1949.
Une des caractristiques de l'levage du lapin est la possibilit dechacun d'lever quelques lapins pour sa propre consommation. Cetteproduction vivrire est trs dveloppe dans le monde, et rend difficilel'estimation de la production et de la consommation relles de viande.
Les lapins y sont souvent levs de manire extensive. La cuniculture deloisir dite hobbyiste est un cas particulier de cet levagetraditionnel, cherchant avant tout slectionner des races pures pluttque de nourrir l'leveur.
levage rationnel[modifier | modifier le code ]
Une bonne partie de la production de lapin actuelle se fait dans degrands ateliers industriels, en particulier dans les pays
industrialiss^[5] . On parle d'levage rationnel.Les lapines sont conduites en bande, c'est--dire que la mise lareproduction de toutes les lapines se fait le mme jour, et donc que lesmises bas sont synchronises, tout comme les dates de sevrage et toutesles interventions dans l'levage. Les tches de l'leveur sont donc bienorganises dans le temps, d'o le nom de rationnel ce fonctionnementcompltement planifi. Il est donc pleinement efficace et ce typed'atelier ncessite une main d'uvre limite^[6] .Un autre avantage de ce systme est d'avoir des animaux au mme stadephysiologiques, qui prsentent des besoins alimentaires, des risques depathologie ou des besoins d'clairement similaires, auxquels il estfacile de s'adapter prcisment pour rpondre parfaitement aux besoinsdes animaux^[6] . Par ailleurs, une proportion
consquente de ces levages pratiquent le tout plein - tout vide ,c'est--dire qu'ils vident entirement leur btiment la fin du cyclede production de leurs lapines pour procder un vide sanitaire(dsinfection complte du btiment qui est laiss quelques jours sansanimaux pour dtruire la flore microbienne)^[5] .
L'levage rationnel utilise par ailleurs les techniques modernes del'levage, comme l'insmination artificielle utilise comme mode dereproduction exclusif dans la plupart des levages^[5]
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Ces levages, certes bien moins nombreux que les levages traditionnels,compensent par leur taille et leur productivit. En effet, en France latrs grande majorit d'entre eux comprend entre 300 et 800 lapines^[5] .
Installations d'levage[modifier | modifier le code ]
Garenne[modifier | modifier le code ]
Autrefois, les lapins taient majoritairement levs en garennes.Olivier de Serres conseillait d'ailleurs l'poque de clore celles-ciavec un mur d'environ 2,5 3 mtres de haut et un mtre de fondation,ou avec un foss rempli d'eau de trois mtres de largeur^[4] . Les garennes comportent un certain nombred'inconvnients. Tout d'abord, les femelles. L'levage sur le sol
comporte galement des risques sanitaires, puisque les djections desanimaux restent, facilitant les contaminations. Ce systme ncessite unsol dur, pour empcher les lapins de creuser et de pouvoir s'enfuir ouse terrer dans des terriers^[7] . L'levage en plein air est encore d'usage aujourd'hui, mme dans desexploitations modernes, mais pour l'engraissement des lapins^[5] . Les maternits sont quasi-exclusivement enclapiers ou cages grillages.
Cages et clapiers[modifier | modifier le code
]Lapins dans des clapiers.
En 1883, Morant dcrivit en Angleterre la cage qui porte aujourd'hui sonnom. Elle consiste en une cage fond grillag que l'on pose sur l'herbed'une prairie et que l'on dplace tous les deux jours environ, pourpermettre aux animaux qu'elles abritent de manger l'herbe. Ces cagessont aujourd'hui nouveau utilises, notamment dans le cadre de laproduction de lapin biologique ^[4] .
Traditionnellement, les lapins taient levs dans des clapiers. Ceux-ci peuvent tre en divers matriaux : bois,ciment, fibrociment ou mtal. Ils sont munis d'un plancher inclin etimpermable permettant l'coulement de l'urine. Leur taille peut varier,mais il est gnralement considr qu'un clapier doit mesurer au moins70 cm de largeur sur 70 cm de longueur avec 60 cm de haut. Ils doiventaussi tre quips d'abreuvoirs et de mangeoires. On trouve danscertaines fermes des clapiers en maonnerie, solides mais souventdifficiles nettoyer^[8] .
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Btiments d'levage modernes[modifier | modifier le code ]
Aujourd 'hui, les lapins sont trs majoritairement levs dans des cages plancher grillag qui permettent une meilleure matrise sanitaire parl'vacuation immdiate des excrments . Leslapines reproductrices sont places dans des cages individuelles d'unesurface variant entre 2 500 et 3 200 cm, munie d'un nid pour la misebas. Les jeunes l'engraissement sont quant eux placs dans des cagescollectives, avec gnralement entre deux et dix lapins par cage avec450 600 cm disponibles par lapin. Les cages mesurent entre 30 et35 cm de hauteur^[9] . Les btiments qui hbergent cescases peuvent tre de plusieurs types. On observe principalement desbtiments classiques en dur, et des tunnels. Certains levages sontgalement abrits dans des btiments moins spcialiss, conus pour unautre usage et qui ont par la suite t adapts l levage du lapin^[5] .
Petit matriel d levage[modifier
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Certaines cages sont quipes de pipettes pour approvisionner lesanimaux en eau.
L quipement des leveurs de lapins se complte par les divers petitsmatriels ncessaires aux soins des lapins. Parmi ceux-ci on compte
notamment les mangeoirs, les abreuvoirs, les rateliers fourrage ou lesboites nid^[7] . Chacun deses quipements peut prendre diverses formes suivant le type d levage.Les levages traditionnels utilisent souvent comme mangeoires des petitsrcipients en poterie ou maonnerie, confectionns artisanalement. Ontrouve mme des mangeoires faits partir de boites de conserve, ou enbambou dans les rgions du monde o cette plante estcourante^[7] . Les abreuvoirspeuvent se prsenter sous forme de rcipients en poterie ou ciment, ausol, mais pour viter que les animaux ne souillent constamment l eaudont ils disposent on leur prfre souvent des abreuvoirs sous forme depipettes, ou des abreuvoirs sabots approvisionns par une bouteilled eau retourne par exemple^[7] .
Pour les femelles reproductrices, on quipe souvent les cages de botes nids, qui permettent la lapine de faire un nid l abri et dans desconditions optimales pour la survie des lapereaux. L encore, suivantles types d levage on observe de fortes diffrences. Les botes nidpeuvent tre de simples poteries poses au fond du clapier, des botesen bois attenantes la cage o encore des boites en mtal dans leslevages industriels^[7] . Labote nid doit tre suffisamment grande pour que la lapine puisse s ytourner sans craser la porte, et drainante pour vacuer les urines des
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lapereaux^[7] . Pour faciliterla distribution des fourrages, et viter que les lapins ne les souillentavant de les consommer, des leveurs s quipent de rteliers fourrages, fabriqus gnralement en bois et en grillage. Les animauxtirent le fourrage par les mailles du grillage, et le consomment doncsans le gaspiller^[7] .
Cycle de production[modifier | modifier le code ]
Porte de lapereaux au nid.Article dtaill : Reproduction du lapin en levage.
Actuellement la grande majorit des levages pratiquent la conduite enbande. Cela consiste mettre toutes les lapines de l'levage lareproduction le mme jour, de faon ce que toutes les femelles del'levage soient au mme stade physiologique, ce qui simplifie laconduite de l'alimentation, permet de faire des adoptions (les lapereaux
naissent tous au mme moment). Cette pratique a t rendue possible parle dveloppement de l'utilisation de l'insmination artificielle dansles annes 1980^[10] .
En levage rationnel, la mise la reproduction des lapines a lieu onzejours aprs la naissance de la porte prcdente, soit tous les42 jours. Pour amliorer la rceptivit des lapines alors qu'elles sonten lactation , diverses mthodes sont employes commel'usage d'hormones telles que la gonadotrophine chorionique quine et la prostaglandine F_2 a, ou d' utres mthodes moins prouvescomme le flushing liment ire ( ugment tion du nive u liment ire),l' djonction de vit mines, le tr itement lumineux ou l sp r tion
tempor
ire de l
l
pine et de ses l
pere
ux^[10] .Aprs mise b s, l l pine ll ite ses petits pend nt 35 jours, jusqu usevr ge . Au sevr ge, les l pines sonttr nsfres d ns une utre p rtie du btiment et mettent b s un nouve ulot de l pins quelques jours prs le tr nsfert. Pour les l pere uxrests d ns l ncienne c ge de l mre, suit l ph se d engr issement(dure : 40 jours environ), pend nt l quelle ils vont p sser d un poids voisin nt 900 gr mmes un poids voisin nt 2,5 kg. l b tt ge, lesl pins sont donc gs de 70 75 jours (m ternit plus engr issement).
Cert ines r ces de l pins, destines l commerci lis tion de luxe,comme l Oryl g , bnficient de conditions d lev ge
privilgies^[11] .
Aliment tion[modifier | modifier le code ]
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En lev ge, les l pins sont princip lement nourris vec des gr nuls.Article connexe : Ccotrophie chez le l
pin
.
Le l pere u tte gnr lement une fois p r jour, le rythme de ttesdpend
nt surtout de l
mre qui vient se positionner
u-dessus de l
porte pour donner ccs ux ttines ux l pere ux. Il commence consommer l liment de s mre et un peu d e u p rtir de l ge detrois sem ines, lorsque s mobilit le lui permet^[12] .
Aprs sevr ge, les jeunes effectuent p s moins de 30 40 rep s solideset liquides p r jour, et cons crent trois heures sur 24 leur liment
tion, contre deux heures pour un individu plus g. L
consomm tion d e u v rie surtout suiv nt l liment tion, et un fourr gecomport nt 70 % de m s suffit pourvoir les besoins de l nim l.Toutefois, en l bsence de fourr ge, il f ut ssurer d import nts pports d
e
u, une l
pine
ll
it
nte pouv
nt consommer un litre d
e
u
p r jour. Le l pin m nge prfrentiellement d ns l obscurit, et plusp rticulirement le soir et le m tin^[12] .
En lev ge, l
liment
tion des l
pins est souvent exclusivement compose
de gr nuls f briqus p rtir de diverses cr les, qui permettentd voir une trs bonne croiss nce et de contrler u mieux l qu lit
s
nit
ire des produits ingrs p
r les
nim
ux. Les l
pines enconsomment 150 350 g selon leur st de physiologique, et les l
pere
ux
en engr issement 100 120 g^[13] . Toutefois, diverssystmes de production proposent une liment tion plus v rie. Ainsi,cert ines c ges dpl bles permettent ux l pins de pturer l herbe quipoussent n
turellement l
belle s
ison. Chez les leveurs
tr ditionnels, les l pins sont nourris vec du foin , deschoux fourr gers , des better ves fourr gres, des gr ines de cr les germes, des tourte ux, des pommes de terre , destopin mbours , des fruits et bien d utres liments disposition des leveurs^[14] .
M l dies[modifier | modifier le code ]
Les diverses p thologies dont peuvent souffrir les l pins ont de fortsimp cts sur l'lev ge. En effet, selon les donnes de l'lev gefr n is, un qu rt des l pins meurent entre leur n iss nce et l vente 75 jours. De mme, sur trois jeunes l pines qui entrent d ns un lev ge,une v mourir v nt mme l troisime mise b s et une seconde ser rforme pour infertilit ou problme s nit ire^[15] .
M l dies microbiennes[modifier | modifier le code ]
Les l pins sont sujets diverses m l dies lies desb ctries . Ce sont, p r exemple, des troublesrespir toires comme ceux c uss p r le coryz , infection
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polymicrobienne des voies respir toires qui se tr duit p r un coulementn
s
l. L
p
steurellose , c
use p
r /P
steurell
multocid / est plus gr ve pour l nim l. Elle provoque une septicmie et une pneumonie purulente, etc use gnr lement l mort u bout de quelques jours^[16] . Les troubles de l
pp
reil digestif sont g
lement
cour nts, c est not mment le c s des entrites lies descolib cilloses, qui se c r ctrisent princip lement p r des di rrhes et une forte mort lit^[17] . L flore du ccum peut p
rfois tre perturbe et se dvelopper de m
nire
n rchique, ce qui peut entr ner des intoxic tions lies l tropforte concentr tion en /Clostridium perfringens/, ce qui c use une entrotoxmie. Cette m
l
die se c
r
ctrise p
r une
mort brut le vec un b llonnement r pide et un contenu cc lliquide^[18] . D utres m l dies plus r res del pp reil digestif peuvent toucher le l pin comme l s lmonellose ou l
klebsiellose .
Les st phylococcoses, lies not mment /St phylococcus ureus/ et provoqu nt des bcs sous-cut ns ou des m
mmites posent g
lement de gros problmes d
ns les
lev ges. Une m l die nouvelle c us nt une forte mort lit se dvelopped ns les lev ges : l'entrop thie pizootique du l pin
, dont l'
gentp thogne est m
l connu. Elle provoque un b
llonnement
bdomin
l et une
di rrhe queuse, gnr lement f t le^[15] .L spirochtose c use, elle, des ulcres surl pe u. Le l pin est r rement touch p r l tuberculose ou l
p
r
tuberculose . L
tul rmie , m l die trs cont gieuse pour l homme, tteint surtout les l pins de g renne et les livres ; les l pins domestiques sont r rement touchs^[19] .
Les virus c usent de plus gros problmes pour les leveurs qui ne s enprmunissent p s. En effet, ils sont trs cont gieux et peuvent
provoquer r
pidement l
mort d
un trs gr
nd nombre d
nim
ux. L
myxom tose t introduite en Fr nce u milieu duXX^e sicle. Elle est trs cont gieuse et engendre une infl mm tion desyeux, des p upires et du nez insi qu un gonflement de l tte. Elle setermine p r l mort u bout de cinq douze jours. C est une m l dierpute lg lement cont gieuse qui doit donc tre sign le en m irielorsqu un c s est di gnostiqu^[20] . Plus rcemment, un utre virus f it son pp rition et r v ge les popul tions s uv ges quine sont p s v ccines : l m l die hmorr gique vir le (VHD). Cette m l die,dcouverte en Chine en 1984 et qui s est r pidement tendue u reste dumonde, est, elle- ussi, trs cont gieuse. Elle provoque l mort des nim ux tteints v nt mme que des symptmes ient pu tre identifis.
L
utopsie rvle gnr
lement des hmorr
gies
unive u des poumons. L v ccin tion est oblig toirepour se prmunir de ce virus^[21] .
M l dies p r sit ires[modifier | modifier le code ]
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Les princip ux troubles c uss p r des p r sites chez le l pin sont lescoccidioses . Elles touchent princip
lement les jeunes
prs le sevr ge et sont c uses p r diverses espces de protozo ires du genre /Eimeri /. Ces p r sites semultiplient d ns l p roi de l'intestin de leur hte, et c usent l mortdes entrocytes leur sortie^[15] . D utres m l dies sont c uses p r desprotozo ires comme l l mbliose , l cryptosporidiose et l toxopl smose ouencore p
r des ch
mpignons microscopiques comme
l encph litozoonose . Les vers sontqu nt eux peu frquents chez les l pins domestiques c r les bonnesconditions d hygine empchent leur dveloppement. On peut n nmoinsretrouver d
ns l
pp
reil digestif de ces
nim
ux divers nm
todes
(princip lement de l f mille des oxyurid e et des trichostrongylid e)^[22] , des trm todes (gr
nde douve et petite
douve ) et des cestodes (cnurose , cysticercose ,chinococcose et tni ).
C
s de pousse
norm
le des dents.Le l pin domestique est g lement sujet cert ins p r sites extrieursc us nt p r exemple des m l dies de pe u. C est le c s de l g le desoreilles et de l g le du corps et de l tte. Un peu moins frquemment, on rencontre des c
s de teignes
, de mycoses (surtout ux p ttes) depododerm tites ( ux coussinets et t lons), de cheyletiellose (ou pseudo-g lle) ou de c ndidose. Des insectes tels que les puces ou les myi ses peuvent g lementc user des troubles, ces dernires t nt c uses p r les l rves decert ines mouches ou t on ^[23] .
Autres troubles[modifier | modifier le code ]
D utres troubles d origines diverses, p rfois lis l c ptivit, sontobservs chez les l pins. L m locclusion dent ire se c r ctrise p r une pousse norm le desdents, empch nt l nim l de s limenter conven blement. Les l pinspeuvent ussi souffrir de m ux de p ttes et d esc rres pl nt ires,c uss p r exemple p r des grill ges u sol trop fins ou trop humides.
Le toilett
ge du l
pin peut conduire des occlusions intestin
les lies l ingestion de poils qui formentdes pelotes^[24] . Le l pin peut tre empoisonn p r lebi is de produits chimiques, de mdic ments hum ins ou de pl ntes et delgumes toxiques pour cet nim l. Les troubles c uss vont d un simple ff iblissement l mort de l nim l, en p ss nt p r divers problmesdigestifs^[25] .
Le l pin domestique vit en moyenne entre cinq et huit ns, vec unm ximum de quinze ns^[26] .
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Orient tion de l lev ge[modifier | modifier le code ]
Le l pin est gnr lement lev pour s ch ir, m is ussi pour s fourrure, s pe u ou ses poils. Plus rcemment, il est devenu un nim lde comp
gnie de plus en plus
pprci, et s
est g
lement rvl comme
nim l de l bor toire. P rfois les l pins sont mme duqus pourp rticiper des concours sportifs^[27] .
lev ge pour l ch ir[modifier | modifier le code ]
Article dt ill : Vi nde de l pin .
C rc sse de l pin.
L
liment
tion hum
ine est l
premire utilis
tion du l
pin. L
intrtdes hommes pour cette production est en effet n t
vec l
consomm
tion
des l urices compter de l poque rom ine. Plus t rd,le l pin s est rvl une bonne solution pour les h bit nts des villespour voir de l vi nde disposition s ns ncessit de surf cescultiv
bles, lors de l
rvolution industrielle
. L vi nde de l pin prsente desc r ctristiques intress ntes pour l' liment tion hum ine. Elle estriche en protines et p uvres en lipides et en cholestrol. P r illeurs est bien pourvue en minr ux m isp s en sodium, et pporte des omeg 3 ^[28] .
Cette production reste toutefois modeste comp
re d'
utres, et nereprsente p r exemple que 1,2 % de l vi nde produite en Unioneuropenne ^[29] . L consomm tion de vi nde de l pin est limite quelques p ys, l Fr nceet quelques p ys limitrophes (not mment l Esp gne, l It lie et l Belgique) et l Chine o cette production s est be ucoup dveloppe,s ns que l on s che vr iment comment elle y t introduite.L Angleterre, o le l pin s t it dvelopp u dbut du XIX^e sicle,l trs vite b ndonn c r il est r pidement devenu un interdit liment ire en t nt qu nim l de comp gnie. D ns l plup rt des utresp ys, il n existe p s de culture qu nt l prp r tion de cette vi ndeen cuisine^[30] . Mme en Fr nce o l consomm tion estl plus forte vec 1,2 kg de vi nde consomms p r h bit nt et p r n,
elle reste modeste. Seuls 45 % des mn
ges consomment du l
pin en 2003,et l plup rt en chtent une seule fois p r n (8 % en chtentplusieurs fois p r n). Cette consomm tion concerne une popul tion ssezge. Le l pin est princip lement chet en gr nde surf ce, sous formede l pin entier. Les dcoupes tendent se dvelopper m is nereprsentent que 26 % des ventes en 2003^[31] .
lev ge pour l fourrure et les poils[modifier |
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L pin ngor .Articles dt ills : L pin rex et L pin ngor .
L utilis tion de l fourrure du l pin s est r pidement dveloppe uXIX^e sicle comme produit driv de l vi nde. Des m rch nds p ssentchez les p rticuliers collecter les pe ux qui seront ensuite t nnes pour produire un cuir
ssez souple, ou utilises p
r l
ch pellerie pour f ire du feutre. En effet, l ch pellerie fr n ise consomme udbut du XIX e sicle environ 15 millions de pe ux p r n. Les pe ux rgentes des l
pins riches et les pe
ux poil long des l
pins
ngor
s
sont p rticulirement pprcies. L fourrure des l pins ngor s n estplus du tout utilise ujourd hui, et on ne rcolte plus que sespoils^[4] . D ns les nnes 1970, l v
loris
tion des pe
ux constitue encore le bnfice des
b
ttoirs
. Les pe ux ont lors deux utilis tions. Elles peuventtre utiliss d ns l industrie de l pelleterie ; les
poils sont
lors sp
rs mc
niquement de l
pe
u, et sont fils puisutiliss pour diluer le poil ngor
, ou pour l
conception
tr ditionnelle du feutre. Le cuir est qu nt lui utilis pour f briquerde l colle ou de l engr is . Autrement, c estl industrie de l pelleterie qui v lorise les pe ux en les t nn nt et enf
is
nt de l
fourrure^[32] . Aujourd
hui, les pe
ux ont
perdu de leur import nce, l exception de celles produites d nscert ins p ys d Europe de l Est o les fourrures permettes l f bric tion de vtements ch uds pour l hiver rude, et u c s de p ysd Asie du Sud-Est, du M roc et du Mexique qui voient se dvelopper un petit rtis n t utour des pe ux del pin^[33] . Au cours du XX^e sicle se dveloppent lesl pins rex , c r ctriss p r une mut tion gntique
qui f
it qu
ils ne possdent que du sous-poil et qu
ils ont donc unefourrure douce et soyeuse. L cr tion d une souche ppele Oryl g p r l INRA permis l production de cette fourrure gr nde chelle et elle est ujourd huiutilise pour l confection de produits de luxe^[34] .
Le poil des l pins ngor s, qui en r ison d'une mut tion gntique est p rticulirement long, estutilis p r l'industrie textile comme une fibre spci le , de l mmef on que les fibres obtenues p rtir des r ces de chvres spci lises(moh ir et c chemire ) et de cert insc mlids (l m , lp g , vigogne
et ch
me
u ). Il permet l
confection deproduits dits f nt isie ou h ut de g mme . Le poil ngor estrcolt p r tonte (comme en Allem gne) ou pil tion (comme en Fr nce) etl production mondi le s'lve environ 9 000 tonnes p r n^[35] . Le princip l producteur est l Chine, m lgr l rrivercente de cette production d ns le p ys. L chute des prix c use p rle dveloppement de l lev ge chinois engendr une forte diminutiondes lev ges illeurs d ns le monde. Ces poils sont essentiellementtr nsforms u J pon et en It lie, et les produits m nuf cturs sontcouls sur les m rchs j pon is, llem nd et mric in^[36]
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Anim l de comp gnie[modifier | modifier le code ]
Le l pin est un nim l de comp gnie pprci.
Le l pin est un nim l de comp gnie depuis dj plusieurs sicles.Ainsi, ds l
Ren
iss
nce ,
ils sont employs d ns ce rle. C est un nim l f cile pprivoiser etles divers coloris que peuvent prendre s robe ttirent dj l poquel curiosit^[4] . Le l pin est un nim l decomp
gnie de plus en plus commun, not
mment
vec le dveloppement de
r ces n ines. Ainsi, on estime que 3,7 % des foyers fr n is possdentun l pin n in en 2009. L lev ge du l pin comme nim l de comp gnie diverses consquences sur les pr tiques d lev ge. Ainsi, il n est p sr
re de striliser les l
pins domestiques, pour diminuer leur
gressivit ou viter les portes trop nombreuses que procurer it uncouple^[37] .
Le dveloppement du l pin comme
nim
l de comp
gnie peut engendrer un
refus de consomm tion de l p rt de cert ines personnes, et donc unimp ct ng tif sur l consomm tion de vi nde de l pin et donc sur l production de vi nde^[38] .
Anim l de l bor toire[modifier | modifier le code ]
L pins levs en c ge pour r liser des expriment tions.
Le l pin intresse depuis bien longtemps les scientifiques comme modle nim l. Ainsi, ds le XVII^e sicle, des l pins ont t utiliss enopht lmologie , puis comme modle d'investig tionpour les tudes ph rm cologiques de tr nsfert pl cent ire demdic ments, mt bolites et strodes, s pl cent tion t nt simil ire celle de l femme. Cet nim l prsente not mment les v nt ges d treprolifique, de petite t ille et de pouvoir tre lev d ns desconditions bien m trises, conditions indispens bles pour en f ire un nim l de l bor toire . S t illeintermdi ire en f it un sujet id l pour effectuer des m nipul tions
trop dlic
tes sur les souris et les r
ts^[39] . Les trois r cesprfrentiellement utilises p r les scientifiques sont le no-zl nd is, le holl nd is et le blier . Duf it de s bonne rponse immunologique, il peut permettre l productiond nticorps spcifiques. C est ussi un bon substr t pour l toxicologie, c r le l pin une gest tion courte estsuffis mment gr nd pour que les irrit tions soient bien visibles et quel on puisse tudier les ftus. De plus, il est trs sensible ux gents
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tr tognes et une rponse proche de celle de l homme. Il est utilispour divers tests derm
tologiques^[39] . Il
est g lement utilis ctuellement d ns les dom ines c rdiov scul ires,osto- rticul ires et respir toires, insi qu en oncologie et di btologie . C est unmodle
ppropri pour tudier l
hypertension et
l throsclrose c r son mt bolismelipidique est plus proche de l homme que celui de l souris. Il est dqu t pour tudier l rthrose et pour v lider lesnouvelles technologies d'im
gerie osto-
rticul
ire^[40]
. L tude des p pillom virus s ppuie souvent sur des observ tions sur lesl pins. L l pine g lement longtemps t utilise comme di gnosticprcoce de grossesse chez l
femme. En effet, les hormones p
rticulires
l femme enceinte et prsente d ns ses urines (des drivs de l progestrone ) provoquent l reprise d ctivitde l ov ire de l l pine qui se les voit injecter p r intr veineuse^[41] .
Un l pin t pour l premire fois clon p rtir decellules dultes en 2002, perform nce ritre plusieurs reprises. Lesdiverses mut
tions que l
on rencontre chez cert
ines souches offrent des
opportunits pour r liser des tudes gntiques. P r illeurs, onconsidre gnr lement que le l pin est plus reprsent tif des
m
mmifres que l
souris pour tudier ledveloppement embryonn ire prcoce, et not
mment l
priode d
ctiv
tion
tr nscriptionnelle du gnome et l g strul tion. L tr nsgnse permis l production de molcules ph rm ceutiques complexes d ns le l itde l
pin. Cet
nim
l, p
r s
t
ille intermdi
ire, permet l
production
de protines recombin ntes en qu ntit r isonn ble et f ible cot^[39] . Enfin, s domestic tion t rdive en f it une espce id le pour tudier leprocessus de domestic tion et les processus gntiques ssocis^[42] .
D ns le monde, ce sont environ 1,5 million de l pins qui ont t
utiliss comme
nim
ux de l
bor
toire en 1995, ce qui reste une v
leurmodeste en comp r ison de ceux d utres nim ux utiliss pour les mmesfins. Les p ys les plus concerns sont l Allem gne etles t ts-Unis qui lvent ch cun 300 000 l pinsde l bor toire. On peut d illeurs noter qu ux t ts-Unis, un lev ge voc tion commerci le sur qu tre est destin l production de l pinspour des l bor toires. Le J pon , et d ns une moindremesure les utres p ys d Europe de l Ouest, le C n d insi que l Chine et l Core du Sud utilisent g lement des l pins comme modlesd expriment tions. L opinion publique n pprouve p s toujours cesexpriment tions, et des mouvements se dveloppent pour s y opposer uRoy ume-Uni et ux t ts-Unis, comme le /Hum n
g
inst r
bbit exploit
tion/ (HARE)^[43] .
Concours et expositions[modifier | modifier le code ]
Concours r ci ux[modifier
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L pin chinchill lors d une exposition.
Les premiers concours d ns lesquels pp r issent des r ces de l pins setiennent en Europe occident
le et
ux t
ts-Unis
u XIX^e sicle. On
peut noter que cert ines r ces ou cert ines couleurs de robe ont tspcifiquement slectionnes pour de telles m nifest tions. Lesst nd rds trs stricts que doivent respecter les nim
ux pour justifier de leur
pp
rten
nce l
r
ce qu
ils
reprsentent contribuent l slection des nim ux sur des critresphysiques plus que sur des perform nces zootechniques. On peut noterqu il n y p s de vrit ble pedigree pour les l pinsde r
ce. Les concours sont donc ouverts tous les
nim
ux, m
is l
not tion des juges sur les st nd rds de l r ce permet de donnerl v nt ge ux nim ux de r ce pure. Les leveurs se regroupent d ns desclubs loc ux, p rfois vous une r ce en p rticulier. Les expositions vicoles,
uxquels les l
pins p
rticipent, sont
ujourd
hui cour
ntes en
Europe occident le et en Amrique du Nord. Aux t ts-Unis et u C n d ,ces concours et expositions sont grs p r l Americ n R bbit Breeders
Associ
tion (ARBA). L
princip le m
nifest
tion
nnuelle qu
elle org
nise sur le pl
n n
tion
l
r ssemble p s moins de 25 000 l pins venus de tout le p ys^[44] . En Fr nce, c est l Fdr tion fr n ise decuniculture qui p
rr
ine ces expositions, r
ssemble les leveurs et intervient d
ns
l slection et l s uveg rde des diverses r ces^[45] .
Si l production de vi nde n est p s l proccup tion princip le de cesleveurs, elle ccomp gne irrmdi blement cette ctivit du f it del b tt ge des l pins non retenus comme reproducteurs pour l consomm tion personnelle ou pour l vente. Cette production est loind tre nglige ble, et est mme l princip le source de vi nde de l pin
ux t
ts-Unis et en Allem
gne o elle reprsente respectivement 60 % et50 % de l production. On estime cette production entre 100 000 et200 000 tonnes de vi nde p r n. Ces leveurs de loisir reprsentent p r illeurs un m rch import nt p r le bi is des diverses revues qui leursont destines et les divers concours et foires org niss pour lesr ssembler. Enfin, les leveurs de loisir permettent l s uveg rde denombreuses r ces de l pins, et donc d une v ste v ri bilit gntiqueg ge des progrs futurs de l slection, t ndis que les lev gesde rente n utilisent que quelques r ces^[46] .
On estime en 1995 que 1 1,5 million d leveurs sont concerns p rcette ctivit d ns le monde. Cette ctivit de loisir conn it un succs
p
rticulirement import
nt en Allem
gne et
ux t
ts-Unis, o l
oncompte 200 000 leveurs d ns ch cun de ces p ys. Les utres p ys del Europe germ nique sont g lement tourns vers ce loisir (Autriche et Suisse ), insi que leurs voisins (Estde l Fr nce , Belgique , P ys-B s, It lie du Nord, Rpublique tchque, Slov quie ,Pologne , D nem rk ). Il est g lementimpl nt vec des effectifs moindre u Roy ume-Uni et u C n d ^[46] .
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Concours de s ut[modifier | modifier le code ]
L pin un concours de s ut.
Les concours de s ut d obst cles sont pp rus en Sude d
ns les
nnes 1970,
v
nt de se dvelopper
l ensemble de l Sc ndin vie , puis l Allem gne, le Roy ume-Uni et les t ts-Unis. Les premires rgles t ient trs inspires descomptitions de s
ut d
obst
cles pour
chev ux, m is des rgles plus d ptes ont p r l suite t conues ufur et mesure du dveloppement de ce loisir. L premire fdr tionn tion le est cre en Sude en 1995^[47] . Descomptitions loc
les et n
tion
les d
ns les diffrents p
ys o cette
pr tique s est dveloppe permettent ux entr neurs de g gner des prix,mis en jeu p r divers groupes comme l U.S. R bbit Agility Associ tion,
R
bbithopping-USA, l
Americ
n Associ
tion of Sporting Events for R
bbitsou le 4-H Club .
Les records de s ut sont dtenus p r des l pins d nois : trois mtres enlongueur et 99,5 cm en h uteur^[47] .
Autres utilis tions[modifier | modifier le code ]
Bien que le l pin de g renne ne soit p s men c
d
ns son
ire d
origine, cert
ines rgions ont vu l
r
rf
ction de cegibier l suite d une modific tion du milieu n turel etune forte pression de ch sse . Quelques lev ges existentdonc en Fr nce et en Esp gne pour fournir des l pins qui repeuplerontces rgions et pprovisionneront les ch sses^[38] .
Les djections produites p r les l pins levs pour l vi nde ou lespoils sont p rticulirement riches en lments fertilis nts que sontl zote , le phosphore et le pot ssium. Il t relev qu u XIX^e sicle u Roy ume-Uni l commerci lis tion de ce fumier t it une source de revenu u mme titre que l vi nde et l fourrure pour les lev ges.Aujourd hui, l trop forte pression de l lev ge d ns les zones
concernes p
r l
production de l
pin et les problmes de fertilis
tion ssocis font de ces m tires fertilis ntes ut nt une source deproblmes que de richesse d ns les p ys dvelopps. Toutefois, ellesrestent un moyen de fertilis tion import nt en Afrique. Les djectionsde l pins sont ussi utilises pour nourrir les poissons depiscicultures . Cette pr tique t sign le enChine , en M l isie et u C meroun^[48] .
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R ces de l pins et slection[modifier |
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R ces[modifier | modifier le code ]
Article dt ill : Liste des r ces de l pins.
Les r ces de l pins domestiques sont pp rues rcemment. Elles n ont tfixes rellement qu u XIX^e sicle. On rpertori 60 de cespremires r ces, dites r ces p trimoni les, d ns l ensemble del
Europe^[49] . Les r
ces se sont ensuite multiplies
p r diffrents mc nismes. Cert ines sont issues de l longue slectiondes r ces d origine d ns des rgions donnes, comme l rgent deCh mp gne ou le f uve de Bourgogne. D
utres, plus rcentes, sont issues de
croisements oprs entre ces r ces, comme le c lifornien ou le g nt bl nc du Bousc t
. Enfin, des r
ces sont nes demodific tions gntiques fortuites comme pour le l
pin rex
, ou diriges p r l slection hum ine comme pour lebl nc de Hotot ou l oryl g crp r l INRA^[50] . Oncompte
insi environ 150 r
ces en Europe. Les r
ces fr
n
ises sont
rpertories d ns le livre /Les l pins de r ce, spcificitszoologiques, st nd rds officiels/, crit p r l Commission technique etdes st nd rds de l Fdr tion fr n ise de cuniculture (FFC).
L
pin
rgent de Ch
mp
gne.Les r ces sont gnr lement cl sses suiv nt leur t ille et leurutilis tion. Ainsi, il y des r ces dites g ntes dont le poids dp sse5 kg (le g nt p pillon fr n is, le blier fr n is, le g nt des Fl ndres et le G nt bl nc du Bousc t), des r ces moyennes qui psententre 2,5 et 5,5 kg ( rgent de Ch mp gne, le f uve de Bourgogne) des r ces fourrure c r ctristiquedont le poids se situe entre 3 et 5 kg (les rex ,
l
ngor
fr
n
is ) et des r
ces n
inespes nt de 0,8 1,7 kg. P rmi les l pins de comp gnie, les l pins n ins seretrouvent p rmi de nombreuses r ces. Le plus connu est le polon is ou hermine, bl nc ux yeux rouges ou bleus puisses homologues colors l pins n ins de couleur qui ont le mme form t m is possdent unerobe reconnue d ns l nomencl ture officielle remise jour ch que nnep r l Commission des St nd rds. Enfin, il y le blier n in, le rex n in, le n in s tin, l ngor n in
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Il existe g lement des souches de l
pins, gnr
lement plus homognes
que les r ces. Il s git de popul tions de l pins d effectifs restreintset fermes sur l extrieur, c est--dire qu il n y p s introduction dereproducteurs tr ngers d ns l popul tion en question. Ces souchespeuvent tre slectionnes. L
trs gr
nde m
jorit des cuniculteurs
d Europe de l Ouest utilise des croisements entre souches r lises p rdes firmes de slection cunicoles^[3] .
Slection[modifier | modifier le code ]
Le l pin c lifornien est l b se de bonnombre de souches utilises ujourd hui en lev ge.
L plup rt des lev ges modernes produisent des l pins de boucherieissus de croisements entre diffrentes r ces ou souches. D ns l plup rt
des schm
s de slection, on utilise en effet deux r
ces ou souches quel on croisent pour obtenir des lignes p
rent
les^[51]
. P rmi ces lignes on distingue deslignes dites femelles , c est--dire des lignes chez lesquelles onretrouve des qu lits que l on recherche pour les l pines reproductricescomme l
prolificit et les qu
lits m
ternelles, et des lignes
mles qui se distinguent p r leurs ptitudes voir une bonnecroiss nce et un bon rendement en vi nde, ptitudes que l on recherchechez les nim ux que l on v b ttre. On r lise ensuite des croisementsentre des mles proven nt de lignes mles et des l pines issues de lignes femelles fin d obtenir des l pins destins tre b ttus^[51] .
L
slection proprementdite est l p n ge de quelques firmes et d org nismes de recherche telsque l INRA enFr nce^[51] . Ces lev ges slectionneurstr v illent mliorer cert ins c r ctres, import nts pour ssurer l rent bilit des lev ges, chez les nim ux de r ce pure. Ces c r ctressont not mment l rsist nce ux m l dies, l longvit des femelles,les ptitudes m ternelles, l homognit des l pere ux l n iss nce ouencore l fertilit^[52] . Ensuite, leslev ges que l on dit multiplic teurs , qui peuvent tre les firmes,les centres d insmin tion rtificielle et cert ins groupements deproducteurs font reproduire les nim ux de souche pure pour obtenir des
femelles reproductrices croises et
pprovisionner les leveurs^[51] . Ces derniers les croisent une secondefois pour obtenir des l pins de boucherie qui seront commerci liss etreprsentent l gr nde m jorit de l production de vi nde de l pin. ch cun de ces croisement successif, on ne recherche p s les mmesqu lits pour les l pere ux produits^[51] . Ainsi les lev ges multiplic teurs cherchent obtenir des nim uxfertiles, prolifiques, qui ssurent une bonne croiss nce des l pere uxgrce une bonne production l itire. Les nim ux produits seront eneffet destins tre mis l reproduction. Lorsque les leveurs
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mettent ces nim ux l reproduction, ils cherchent obtenir desl
pere
ux qui
ient une croiss
nce r
pide, un bon nive
u de gr
s et une
bonne teneur en muscle d ns leur c rc sse. Ch que type d lev ge v doncchoisir des mles ux c r ctristiques diffrentes, d ptes ux besoinsde ch cun^[51] .
En Fr nce, l INRA joue un rle import nt d ns le schm de slection,c r c est elle qui est ch rge, en coll bor tion vec l profession quidfinit les objectifs de slection, de slectionner les nim ux de r cepure l
b
se du schm
. Les r
ces choisis d
ns le p
ys pour l
production de vi nde sont le c lifornien ,rput pour s forte prolificit, et le no-zl nd is qui une ptitude ssurer l survie l
croiss
nce des l
pere
ux. Les femelles mtisses combinent les
qu lits de ces deux r ces, et sont donc bien d ptes pour pprovisionner les lev ges. Ceux-ci les mettront l reproduction vecdes mles slectionns pour leur vitesse de croiss nce et leur v leurbouchre ,
fin d
obtenir des l
pins de boucherie^[53] .
D ns le monde[modifier |
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En 2008, l production mondi
le de vi
nde de l
pin est estime 1,2
million de tonnes p r l FAO, vec une ugment tion de 13,5 % depuis 2000. Qu tre p ys se p rt gent72 % de l
production mondi
le : l
Chine (450 000 tonnes), l
It
lie
(225 000 tonnes), l Esp gne (108 000 tonnes) et l Fr nce(80 000 tonnes). L Union europenne 25est l premire zone de production vec 515 000 tonnes produites^[28] .
L production de poils ngor s mondi le s'lve qu nt elle 9 000 tonnes. L production est trs m jorit irement situe en Chine,
qui dev
nce l'Amrique du Sud et l'Europe occident
le^[54] .
En Afrique[modifier | modifier le code ]
L lev ge du l pin est trs ncien u M ghreb , o il t introduit p r les Rom ins. Il s est dvelopp u XIX^e sicle vecl rrive de colons fr n is qui pprcient cette vi nde. Deux typesd lev ge coexistent d ns ces p ys, comme d ns l plup rt des p ys quiont une longue tr dition cunicole : un lev ge tr ditionnel peu
productif destin l
utoconsomm
tion et un lev
ge r
tionnel
vec degr ndes structures. Il est difficile de donner vec prcision l production de ces p ys, m is on l v lue 30 000 tonnes en 1995, leM roc et l Algrie t nt les deuxprincip ux producteurs^[55] . L introduction de l cuniculture est be ucoup plus rcente en gypte , oelle pren it d bord l forme de petits teliers vivriers v nt de voirquelques lev ges plus import nts voir le jour. Elle reprsente15 000 tonnes de vi nde produites p r n^[56] .
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D ns le reste de l Afrique, l lev ge de l pins est trs peu dvelopp,voire inexist
nt, du f
it des conditions clim
tiques p
s toujours
f vor bles (zones tropic les, dsertiques), des tr ditions p stor lesqui tr nchent vec l lev ge en cl ustr tion de cet nim l, et del bsence du l pin des h bitudes liment ires des popul tions. Le l pin gnr
lement t introduit d
ns ces p
ys p
r des missionn
ires
europens u cours du XIX^e sicle. On trouve tout de mme quelquespetits lev ges pour l utoconsomm tion, o de trs r res lev ges degr nde t ille pour pprovisionner les gr ndes villes. Il f ut toutefoisnoter l
exception du Nigri
(15 000 tonnes p
r
n)
et d ns une moindre mesure du Gh n (5 000 7 000 tonnesp r n), o l production s est bien impl nte et o cette vi nde est demieux en mieux ccepte p r les consomm teurs^[57] .L
Afrique du Sud montre qu
nt elle une
production ssez proche de ce que l on conn it en Europe, vec be ucoupd leveurs de loisirs concour nt lors d expositions, et une consomm tionp rfois gne p r l ide de plus en plus forte qu il s git d un nim lde comp
gnie^[58] .
En Asie[modifier |
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L cuniculture est qu
siment inexist
nte
u Moyen-Orient, o l
vi
nde
de l pin est d illeurs frquemment l objet d interdits liment ires. EnInde , il existe quelques lev ges vivriers de petitest illes et le p ys produit environ 7 500 tonnes de ch ir p r n, ce quiet peu import
nt
u reg
rd de l
popul
tion du p
ys. P
r contre,
vec
100 tonnes produits p r n, le p ys se cl sse p rmi les plus import ntsproducteurs de poils de l pin ngor ^[59] . Trs peud inform tions sont disponibles qu nt l import nce de l lev ge del pins d ns l pninsule indochinoise. Il semble exister toutefois enTh l nde une cuniculture tr ditionnelle vec deslev ges de 10 20 femelles et une forte utoconsomm tion. Les produitsprincip ux de cette ctivit sont les pe ux, utiliss pour l confection
de petits objets p
r des
rtis
ns loc
ux. L
production de vi
nde tteint 18 000 tonnes, et une forte proportion de celle qui n est p s uto-consomme est destine ux rest ur nts pour touristes^[60] .
Une tr dition cunicole remont nt u XIX^e sicle persiste d ns lest ts insul ires de l Asie du Sud-Est. Les l pins sont levs pourfournir une liment tion protique l popul tion. L production est ssure p r des lev ges tr ditionnels de cinq dix l pines, m isprsents en trs gr nd nombre. Les lev ges de gr nde t illeprofessionnels sont extrmement r res d ns ces p ys. On estime insiqu environ 50 000 tonnes de vi nde sont produites en Indonsie, 9 000 en M l isie et 18 000 ux
Philippines ^[61] . En Core du Sud, l production fortement chut du f it de l b isse des prix c use p r l import nte production chinoise. L Core longtemps utilis l pe u des l pins, not mment de l pins rex, pourf ire fonctionner les t nneries et pelleteries loc les prsentent ennombre consquent^[62] . Introduit p r les Holl nd isds 1350, l lev ge du l pin u J pon s est rvl surtouttre une production de subsist nce, qui se dvelopp pend nt ch cune desguerres qui m rqurent le p ys. Aujourd hui, il est trs m rgin l, lep ys import nt de l vi nde venue de Chine. Le J pon est p r contre un
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gros import teur de pe ux et surtout de poils ngor , tr nsform nt2 000 tonnes de poil p
r
n et se cl
ss
nt
insi premier tr
nsform
teur
vec l It lie et premier consomm teur. Il utilise p r illeurs denombreux l pins de l bor toires pour mener des expriment tions^[63] .
Femme port nt des l pins en c ge.
Vendeuse chinoise de l pins d ns l rue.
L Chine est un trs gros producteur de l
pins, t
nt pour
l vi nde (120 000 tonnes produites p r n) que pour le poil(7 000 tonnes produites p r n). Cette production est princip lement ssure p r de petits lev ges tr ditionnels, mme s il existe quelquesgrosses units de plusieurs cent
ines de l
pins, princip
lement des
fermes d t t. L province du Sichu n est l plus forteproductrice. Elle se c r ctrise g lement p r une gr nde popul rit del consomm tion de vi nde de l pin. L production chinoise estprincip
lement tourne vers l
export
tion. Ainsi, l
Chine exporte
40 000 tonnes de vi nde, princip lement vers l Europe occident le(Fr nce, Roy ume-Uni, P ys-B s, It lie), et 6 000 tonnes vers l It lie
et le J
pon essentiellement^[64] .
En Oc nie[modifier | modifier le code ]
L situ tion est un peu p rticulire en Oc nie o le l pin t pport p r les Europens et fortement prolifr, c us nt des dgtsimport nts d ns les c mp gnes. Pour limiter cel , une lgisl tion trsstricte entour l cuniculture en Austr lie et enNouvelle-Zl nde , et elle d illeurs t
longtemps simplement interdite d
ns ce dernier p
ys. Frein p
r les spects lgisl tifs, l production oc nienne est nglige ble^[65] .
En Amrique[modifier | modifier le code ]
l chelle de l t ille de ces p ys, l production des t ts-Unis et duC n d est rel tivement f ible. Les t ts-Unis ont une cuniculture quise c r ctrise p r l gr nde import nce de l lev ge pour le loisir,
dont l
vi
nde est un sous-produit, m
is qui reprsente 60 % de l
production du p ys, qui s lve elle 35 000 tonnes. ct de cespetits lev ges hobbyistes existent de gr ndes structures deplusieurs cent ines de l pines. On trouve ussi de tout petits lev gesf mili ux destins l utoconsomm tion d ns le Sud du p ys. Le l pinest ussi utilis comme l pin de l bor toire. L production de poilsn est p s du tout dveloppe d ns le p ys^[66] . M lgrdes efforts import nts du gouvernement pour l dvelopper et une ssezbonne popul rit de s consomm tion, l production de l pins restemodeste u Mexique , vec 15 000 tonnes, proven nt
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surtout de petits lev ges f mili ux^[67] . D ns lereste de l
Amrique centr
les et
ux Antilles, l
cuniculture f
mili
le
tr ditionnelle est ssez bien impl nte, et est surtout tourne versl utoconsomm tion.
En Amrique du Sud, il existe une tr dition cunicole
ncienne en p
rtie
lie l influence esp gnole, de gros consomm teurs de l pins. Ainsi, ontrouve de nombreux lev ges tr ditionnels et quelques plus grossesunits de production pour l ch ir m is ussi le poil ngor . Lesvolumes produits restent toutefois modestes (6 000 tonnes de vi
nde
u
Venezuel , 12 000 u Brsil ou4 000 u Prou ). L Argentine et le Chili sontspci liss d ns l production de poils ngor pour l export tion. Avecrespectivement 400 et 550 tonnes de poils produits en 1995, ils sepl cent u 3^e et u 2^e r ng mondi ux^[68] .
En Europe[modifier | modifier le code ]
P ys germ niques[modifier
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Les p ys germ niques, l Allem gne en tte, sec
r
ctrisent p
r un trs gr
nd nombre d
leveurs de loisir
slectionn nt des r ces pures. Bien que ce ne soit p s leurproccup tion premire, ils produisent l moiti de l production devi nde de l pin llem nde, qui s lve u tot l 30 000 tonnes. Lereste est produit p r une cent ine d leveurs professionnels.L Allem gne importe de l vi nde de l pin illeurs en Europe pours tisf ire l consomm tion n tion le, qui ne dp sse p s toutefois 500 gp r personne. L production de poils ngor est prsente, m is en
dclin. Toutefois l
industrie qui lui est lie
persist est le p
ysest le troisime tr nsform teur de poils de l pins. L Suisse importeg lement de l vi nde de l pin pour complter s production de3 000 tonnes. Les Suisses font p rtie des plus gros consomm teurs decette vi nde, puisque leur consomm tion tteint 1,1 kg p r n^[69] .
Benelux[modifier | modifier le code ]
Le Benelux
une str
tgie p
rticulire vis--vis de l
production de vi nde de l pin. En effet, ces p ys importent de l vi ndecongele b s prix de Chine et exportent du l pin fr is des prix pluslevs. L Belgique et les P ys-B s ont une tr dition cunicole trs ncienne, et mlent lev ges de loisir et lev ges r tionnels. L vi ndede l pin y est trs pprcie, et est consomme h uteur de 1,35 kg p rh bit nt. L Belgique produit ch que nne 25 000 tonnes, et lesP ys-B s 15 000 tonnes, l moiti de cette production t nt voue l export tion^[70] .
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Europe du Nord[modifier | modifier le code ]
Les p ys sc ndin ves sont de trs f ibles producteurs et consomm teursde vi nde de l pin, l exception du D nem rk o unlev ge proche de celui pr tiqu en Allem gne s est dvelopp, etproduit 6 000 tonnes de vi
nde p
r
n environ. Le Roy
ume-Uni
longtemps lev des l pins, not mment en temps de guerre qu nd lesressources en vi nde m nqu it. Cette production ujourd hui l rgementchut, et se situe utour de 8 500 tonnes en 1995. Le Roy ume-Uni est unimport
teur not
ble de vi
nde de l
pin, m
is s
consomm
tion est
essentiellement le f it de minorits ethniques, l popul tion t ntm jorit irement rticente consommer un nim l considr comme nim lde comp gnie. L lgisl tion trs stricte sur le bien-tre qui concernel
lev
ge de l
pins
contribuer l
chute de l
production. L
lev
ge
hobbyiste existe, m is reste s ns commune mesure vec celui qu onconn it ux t ts-Unis et en Allem gne^[71] .
En Fr nce[modifier
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L Fr nce produit ch que nne 80 000 tonnes de vi nde de l pin. Oncompte en 2000 prs de 5 000 exploit
tions de plus de 20 femelles, bien
que ce chiffre se rduise du f it de l' gr ndissement des structures.L'lev ge moyen g rde toutefois une dimension f mili le : 1 2 UTH pouren moyenne 450 l pines reproductrices p r lev ge. L production estprincip lement situe d ns le nord-ouest du p ys (Bret gne, P ys de l Loire etPoitou-Ch rentes ). On estime que 10 000 emploissont lis cette production^[28] .
L consomm tion fr n ise de vi nde de l pin est de 1,2 kg p r h bit ntet p r n, et est en diminution de l mme m nire que les utresvi ndes. Contr irement d' utres productions, les certific tions p rl bel rouge ou griculture biologique sont peu dveloppes en l pin du f it desdifficults de m trise s nit ire^[28] .
L production de poils ngor s v rie entre 60 et 210 tonnes selon lesestim tions en 1995. Ils sont tr nsforms en Fr nce m is les produitsobtenus sont exports, les Fr n is t nt trs peu consomm teurs deproduits en poil ngor ^[72] .
Pninsule ibrique[modifier | modifier le code ]
Le l pin est origin ire d Esp gne et c est d ns ce p ys qu est ne l cuniculture. L consomm tion de vi nde de l pin est reste trsimport nte d ns ce p ys et s lve p s moins de 2,1 kg p r h bit nt etp r n. L production se f it d ns des lev ges de t illes trs
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diverses, et tteint 120 000 tonnes de vi nde p r n. Les princip lesrgions de production sont l
C
t
logne , l
G
lice
et l rgion de V lence . LePortug l g lement une vieille tr dition cunicole, et produit environ20 000 tonnes de vi nde p r n^[73] .
It lie[modifier | modifier le code ]
L It lie une des plus import nte ctivit cunicole dumonde. Cepend
nt on observe une gr
nde disp
rit entre rgions,
vec
d ns le nord du p ys de gros lev ges r tionnels produis nt de trsgr ndes qu ntits de vi nde comme l Vntie qui produit elle seule 50 000 tonnes de vi nde, et d ns le Sud deslev
ges plus tr
ditionnels, et une consomm
tion forte de vi
nde de
l pin. L consomm tion it lienne s lve en effet 5,4 kg p r h bit ntet p r n, m is tteint 15 kg d ns une ville comme N ples. L bsence de vrit ble org nisme d enc drement c use unegr
nde disp
rit des systmes d
exploit
tion. Au tot
l, l
production du
p ys s lve 300 000 tonnes de vi nde de l pin, f is nt de l It lie lepremier producteur mondi l en 1995. Du point de vue du poil ngor ,
l
It
lie est un trs petit producteur m
is importe du poil pour letr nsformer, tel point qu
un tiers de l
production mondi
le est
tr nsforme d ns le p ys^[74] .
Europe centr le et Europe de l
Est[modifier
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Si l Grce continent le est f iblement productrice de l pin, l Crte prsente une cuniculture tr ditionnelle import nteb se sur des exploit tions de moins de dix l pines, m is vec
dveloppement de quelques units de t
ille moyenne (
utour de50 l pines). L consomm tion y est une des plus fortes du monde, vec8,5 kg de vi nde de l pin consomms p r h bit nts. L situ tion estsimil ire M lte et Chypre . L Turquie ne produit qu nt elle qu siment p s de l pin. L production nes est p s dvelopp d ns les B lk ns o il n existe p s de tr dition deconsomm tion^[75] .
L Europe centr le constitue un foyer import nt de production de vi ndede l pin. En Hongrie cette production est rcente et est pp rue l suite de l volont d en f ire un produit d export tiond ns les nnes 1980. En 1995 l production tteint 20 000 tonnes p r n, qui sont princip lement voues l export tion. En Pologne
l
production est un peu plus
ncienne, d
t
nt d
prsl Seconde Guerre mondi le , et estprincip lement le f it de petites exploit tions f mili les quiproduisent 20 000 des 25 000 tonnes de vi nde produites d ns le p ys. L Rpublique tchque et l Slov quie, qui produisent respectivement 20 000 et 10 000 tonnesde vi nde de l pin, ont une trs ncienne tr dition cunicole. Leslev ges tr ditionnels pour l utoconsomm tion sont m jorit ires, bienque les lev ges r tionnels se dveloppent. Les lev ges pour le loisirsont trs nombreux d ns ces deux p ys^[76] .
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Annexes[modifier | modifier le code ]
Il existe une c tgorie ddie ce sujet :/Cuniculture /.
Bibliogr
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modifier le code ]
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Articles connexes[modifier | modifier le code ]
* L pin * L
pin europen
* L pin n in * Anim l de comp gnie
Liens externes[modifier | modifier le code ]
* Cuniculture , sur /http://www.cuniculture.info//. * Fdr
tion fr
n
ise de cuniculiculture
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v d m
Articles sur les l pins de l'espce /Oryctol gus cuniculus/ [m squer] Diffrentes formes L pin de g renne L pin domestique L pin n in L pin ngor L pin blier L pin rex Liste des r ces de l pins R bbit1.jpg
lev ge et soins *Cuniculture* L urices Vi nde del pin Fdr tion fr n ise de cuniculture /Americ nR bbit Breeders Associ tion/Aspects culturels L pin d ns l culture Liste des l pins de fiction
* Port il de l'lev ge Port il de l'lev ge * Port il des m mmifres Port il des m mmifres
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* Cuniculture
| [+]C tgories c ches :
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8/11/2019 Cuniculture Lapin
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