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Copyright 1975 UAILes opinious exprimees dans les articles, singés ou non, ne refletent,pas nécessairement les vues de l´UAI.

Copyright 1975 UAIViews expressed in me articles, whether signed or not, do notnecessarity reflect these of the UAI.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS INTERNATIONALES

The purpose of International Associations is to present signifi-cant contributions to understanding about the structure andfunctioning of the complex network of international organiza-tions. The main concern is to focus attention on the roles andproblems of the wide variety of transnational associations(NGOs: international nongovernmental, nonprofit organizations)in the international community. In this sense InternationalAssociations is the periodical of transnational associations andthose interested in them. It therefore includes news, views, stu-dies, statistics, activity and meeting information, as well asarticles. The articles range from descriptions of individual orga-nizations to academic investigation of groups of organizationsand their problems. The focus of the selected articles is less onthe substantive world problems on which the may act (which areextensively examined in other periodicals) and more on the pre-sent methods of international action and future alternativeswhich can usefully be envisaged and discussed. Related themesregularly treated are : relationship of NGOs to intergovernmen-tal organizations, techniques of meeting organization, internatio-nal information systems, multinational enterprises.The readership therefore includes : international associationexecutives, intergovernmental organization executives, scholarsof the sociology of international action, organizers of interna-tional meetings, commercial organizations offering services tointernational bodies, and others interested in the activities of thewhole range of international organizations.International Associations is the organ of the nonprofit Union ofInternational Associations, although the views expressed are notnecessarily those of the UIA. The periodical is self-financedthrough subscriptions and sale of advertising.

La raison principale d'« Associations Internationales » est d'ap-porter sa contribution à la vie et au développement du réseaucomplexe des associations, dans ses structures comme dans sonfonctionnement.Le premier souci d´« Associations Internationales » est de fixerl'attention sur les tâches et les problèmes d'un large évantaild'associations transnationales sans but lucratif — les organisa-tions dites non-gouvernementales dans la terminologie des Na-tions Unies. En ce sens « Associations Internationales » est laTribune des associations internationales et de tous ceux qui s'yintéressent.Cette revue mensuelle contient des nouvelles, des études, desstatistiques, des informations spécifiques sur les activités desassociations, leurs congrès, leurs réunions. Aussi des articles,des chroniques ayant trait aux problèmes et aux intérêts com-muns aux associations.Le sujet des articles choisis s'attache surtout à la méthode del'organisation internationale considérée notamment dans sesrapports avec le secteur privé des associations et dans la perspec-tive des adaptations nécessaires aux temps nouveaux, plutôtqu'au fond des problèmes, qui sont le propre de chaque grou-pement et traités ailleurs dans des revues générales ou spécia-lisées.Nos thèmes habituels sont les relations des ONG avec les orga-nisations intergouvernementales, les techniques de l'organisationinternationaie, les systèmes d'information internationale, outreles entreprises multinationales.« Associations Internationales » est l'organe de l´UAI, associa-tion sans but lucratif, bien que les opinions qu'il exprime nesoient pas nécessairement celles de cet Institut. La revue estfinancée exclusivement par ses abonnements et sa publicité.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS : 27th year, 1975

Illustrated monthly magazine, 10 issues per-year, containingarticles and studies on international organization, statistics,monthly columns, change of address for organizations, andthe monthly supplements to the Annual InternationalCongress Calendar.

The subscription rate is: BF 600.— FF 80— FS 50.—£ 7.00 US $ 19.00 per year (10 issues).

ASSOCIATIONS INTERNATIONALES : 27e année. 1975

Revue illustrée, 10 numéros par an contenant des articleset études sur l'organisation internationale, des chroniques,des statistiques, les changements d'adresse des organisationsinternationales et le supplément au Calendrier annuel desréunions internationales.

Le prix de l'abonnement est de : FB 600,—, FF- 80,—,FS 50,—. £ 7.00. $ 19.00 par an (10 numéros).

Method of payment :Bruxelles : Compte-chèque postal n° 000-0034699-70 ouCompte n°210-0451651-71 à la Société Générale de Banque,48 rue de Namur, 1000 Bruxelles.London : Crossed cheque to Union of International Asso-ciations, Ace. n° 04562334, National Westminster Bank(Overseas Branch), 53, Threadneedle Street, London EC 2.or to Mr. K. Archer, 91 Fitzjohn's Ave., London NW3 6NX

Mode de paiement à utiliser :

Genève : Compte courant n° 472.043.30 Q à l'Union desBanques Suisses.

Paris : Par virement compte n° 585675/12 à la Banque del'Union Parisienne, Boulevard Haussmann, 6-8 (C.C.P. dela Banque n° 170.09).

THE MAIN PUBLICATIONS OF THE UAI

» YEARBOOK OF INTERNATIONAL ORGANIZATIONS15th edition 1974

• ANNUAL INTERNATIONAL CONGRES CALENDAR :(Calendrier des Réunions Internationales) 15e édition 1975

La liste complète des publications de l'UAI peut-être obtenueen s'adressant au secrétariat: 1, rue aux Laines, 1000 Bruxel-les, Belgique. Tél. 511.83.96-512.54.42.

LES PRINCIPALES PUBLICATIONS DE L'UAI

• ANNUAIRE DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

15e édition 1974• ANNUAL INTERNATIONAL CONGRES CALENDAR :(Calendrier des Réunions Internationales) 15th édition 1975

The complete list of UAI publications can be obtained fromthe secretariat: 1 rue aux Laines, 1000 Brussels. Belgium.Tel. 511.83.96-512.54.42.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS. 1975 387

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INTERNATIONALASSOCIATIONS

ASSOCIATIONSINTERNATIONALES

27th year 1975 - n° 8-9 27e année

Published MONTHLY byUnion of International Associations (founded 1910)Editor, Administration : 1. rue aux Laines. 1000 Brussels (Belgium)Tel. [02)511.63.96.UK représentative : Kenneth Archer,91 Fitzjohn's Avenue. LondonNW3 6NX, UK. Tel. : 01-435-5490.Advertising : Roger Ranson. Advertising Manager, 9, av. de Lattre deTassigny, 92210 St. Cloud France. Tél. 602.5383.

International Associations rue aux Laines 1 Bruxelles 1000 BelgiumTél. (02)511.63-96 — 512.54.42.BENELUX : Media 4 av du Pois de Senteur, 33B-1020 Brussels, Belgium. Tel. (02)268.04.18Switzerland : M. Gandur. Villa A pic. CH-1882 Gryon.United Kingdom : Kenneth Archer, 91 Fitijohn's Avenue. London NW36NX. Tel. 01-435-5490.

MENSUEL publié parUnion des Associations Internationales - UAI (fondée en 1910)Rédaction, Administration : 1. rue aux Laines. 1000 Bruxelles (Belgique)Tél. (02)511.83.96.Publicité : Roger Ranson. Délégué-Directeur de Publicité. 9. av. de Lattrede Tassigny, 92210 St. Cloud, France. Tél. 602.5383.

Associations internationales, rue aux Laines 1. Bruxelles 1000 BelgiqueTél. (02)511.83.96 — 512.54.42.BENELUX : Média 4, av. du Pois de Senteur 33B-1020 Bruxelles. Tel. (02)268.04.18Grande-Bretagne : Kenneth Archer. 91 Fitzjohn´s Avenue,London NW3 CNX. Tél. 01-435-5490

Suisse : M. Gandur, Villa A pic. CH-1682 Gryon.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 389

UNION DES ASSOCIATIONSINTERNATIONALES

UNION OF INTERNATIONAL ASSOCIATIONS

COMITE DE DIRECTIONEXECUTIVE COUNCIL

Président : Président :FA. CASADIO, Directeur, Societa Italianaper l´Organizzazione Internationale (Italie)

Vice-Présidents ; Vice-Presidents :Mohamed Aly RIFAAT (R.A.U.)Former Secretary-General of the Afro-AsianOrganisation for Economie Cooperation.S.K. SAXENA (India)Director of the International Cooperative

Trésorier Général : Treasurer General :Paul E. HIERNAUX (Belgique)Président de la Conférence desChambres de Commerce et d'Industrie de la

Membres : Members :F.W.Q. BAKER (U.K.)Executive Secretary, International Councilof Scientific Unions.Th. CAVALCANTI (Brésil)Président de l'Institut de Droit Public de laFondation Getulio Vargas.Johan GALTUNG (Norvège)

Nikola A. KOVALSKY (URSS)Directeur adjoint de l'institut du MouvementOuvrier International de l'Académie dessciences de l'URSS.Marcel MERLE (France)Professeur à la Faculté de Droit de l'Univer-sité de Paris I.Aly RANGOONWALA (Pakistan)Chairman of the Pakistan National Corn-Commerce.Andrew E. RICE (U.S.A.)Executive Secretary of the Society for Inter-Louis VERNIERS (Belgique)Secrétaire Général honoraire du Ministèrebelge de l'Education et de la Culture.

Secrétaire Général : Secretary-General ;

Robert FENAUX (Belgique)

« ASSOCIATIONS INTERNATIONALES». INTERNATIONAL ASSOCIATIONS -

Comité de Redaction/Editorial Committee:Robert FENAUXGeorges Patrick SPEECKAERTGeneviève DEVILLEAnthony J.N, JUDGEGhislaine de CONINCK

Editor/Rédacteur :

Susan TRAILL.

août-septembreaugust-september

EditorialInternational Federation for Documentation (FID), by 390

W. van der BrugghenLa FID au service de l'humanité, par Helmut Arntz 392Problème de la documentation au niveau international, 394

par Jean De KeersmaeckerLes ONG et les droits de l'homme, par Marc Schreiber 399The International Commission of Jurists, by Niall Mac- 402

Dermot, Q.C.Amnesty International, by Martin Ennals 403L'Institut International de Droit Humanitaire, par Jovica 405

PatrnogicInternational Council of Social Democratic Women 406

(ICSDW), by Mary SaranLa Fédération Internationale des Femmes Diplômées 409

des Universités (FIFDU), par Suzanne DebrugeWomen's International Democratic Federation, by Fanny 410

EdelmanWCOTP : the teachers' voice, by John M. Thompson 412Problèmes mondiaux et potentiel humain, par Anthony 414

J.N.JudgeNouvelles organisations internationales 416

New international organizations5th Supplement to the 15th edition of the Yearbook of . 422

International Organizations (changes of address/name)— 5ème supplément à la 15e édition de l'Annuaire desOrganisations Internationales (changement d'adresse/nom) 427

Bibliography/Bibliographie 430La vie des associations / News from associations 434Congress Calendar 437

Photo de couverture : INBELCover photo : INSEL

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EditorialHommage á

Henri La Fontaine etPaul Otlet1885 - 1975

DE LA LEGENDE DES SIECLESA LA REVOLUTION DE L'INFORMATION

« Chaque siècle est un changementde physionomie de l'humanité ».

V. Hugo(La légende des siècles)

Le poète d'autrefois se voulait volontiersprophète et, de fait, son génie intuitifpressentait la suite des temps que lescontemporains se contentaient de vivre.La belle édition chronologique et si re-marquablement commentée des œuvresde Victor Hugo nous a été l'occasiond'y réfléchir en constatant d'ailleurs àquel point notre monde a changé dephysionomie pour reprendre un mot del'auteur de la « Légende des siècles >.

Ce poème épique se voulait une histoiremorale de l'humanité et une philosophiede l'univers. Mais le point de vue étaitsuperbement européen, méditerranéen,voire français, à une époque où la cul-ture, la documentation, la science pureet appliquée, le « développement »,comme on dit maintenant, étaient con-centrés en Europe et où la documenta-tion à ses débuts était encore essen-tiellement de portée européenne etd'expression française.

Ainsi, même là où la « Légende dessiècles, fait sa part aux Trônes d'Orientet à l'Islam, un commentateur hugolienobserve que c'est ». comme si l'Orientne pouvait entrer dans l'histoire et mar-cher au progrès que par l'interventionde l'Occident». Réflexion remarquable,qui pourrait s'appliquer à beaucoupd'auteurs occidentaux des deux côtésde l'Atlantique, par exemple à AndréSiegfried dont « L'âme des peuples »,belle analyse d'un moment de l'Histoire,ne vas pas au-delà de l'Oural. Réfle-xion d'actualité aussi qui expliquebeaucoup de mécomptes d'ordre stra-tégique et diplomatique.

On pourra certes mettre au compte duromantisme la vision d'un poète quivoit l'homme monter « des ténèbres àl'idéal », mais ne pas lui refuser l'in-tuition de l'ère des solidarités.Le changement intervenu est révolu-tionnaire et l'histoire ne se conte plusen exploits légendaires. La sociétéintéresse maintenant plus que leshéros, et la sociologie, fille d'AugusteComte, s'est étendue aux relations in-ternationales et transnationales.

Cette transformation apparaît demanière éclatante dans ce que nousappelerons volontiers la Révolution del'information. Quel bouleversement enmoins d'un siècle, du livre à l'ordina-teur !

La Fédération internationale de la Do-cumentation (FID) va célébrer cetteannée son 80ème anniversaire à Bruxel-les par un symposium en hommage àdeux pionniers de la documentation :Henri La Fontaine et Paul Otlet, deuxdes pères fondateurs de l'Institut Inter-national de Bibliographie en 1895 etde l'Union des Associations Interna-tionales en 1910. Nous sommes heureux,à cette occasion, de publier trois ar-ticles des dirigeants de la FID, qui il-lustrent remarquablement tout à la foisle génie créateur de nos deux éminentsdocumentalistes le chemin parcourudepuis eux et l'avenir ouvert à l'infor-mation dans les perspectives de l'an2000.

390 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

Henri La Fontaine1854-1943

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Le Dr. Arntz, Président de la FID, nousmontre la place immense de l'informa-tion qui, de tous temps, a été « l'échellegraduée servant à constater le progrès

gines animales » aussi loin que re-monte la légende des siècles. L'infor-mation est bel et bien * la seul moyende garder suffisamment le contrôle del'évolution pour que l'humanité, fortede ses connaissances et de ses ex-périences, tirant habilement parti detoutes les données de l'information,conserve toujours une avance sur lamenace qui peut mener à la cata-strophe ».

Le problème, dans l'immédiat, c'est queles gouvernements prennent consciencede l'importance de cet impératif de lasociété moderne.

Et le Dr. Arntz de noter ici à son tourque l'écoulement illimité de l'informa-tion n'a plus de centre géographique,comme naguère encore au temps deHugo. Sans doute l'Occident continued'avoir l'acquis de ses efforts historiqueset l'avance de sa science et de satechnique. Mais « les autres régionsdu globe n'ont pas attendu ce sièclepour révéler leurs cultures originales »(1).

Une heureuse coincidence veut quenous publions en même temps dans cenuméro la relation traduite en françaisd'une communication que notre amiAnthony Judge a faite dernièrement àun cours de futurologie du Centreinter-universitaire de Dubrovnik, à pro-pos de l'information sur les « WorldProblems ». On verra ainsi la conti-nuité de pensée et d'action donts'honore notre Institut.

Paul Otlet a été un des premiers inter-nationalistes à se réclamer du mon-dialisme, en s'efforçant de dépasserson temps et son espace. Son essaid'universalisme « Monde » paru auxéditions « Mundaneum » en 1935 estintroduit par une préface que nousavons reproduite l'autre année, noslecteurs s'en souviendront : « le pro-blème des problèmes » q'il posait ences termes : « Au-delà des pluralités,des séparations et des comportements,ceux des doctrines et des sciencesparticulières, ceux des harmonies etdes arts distincts, ceux des program-mes et des plans fragmentaires, au-delà est-il possible que soit reconnueune unité essentielle dans les choses? *

Le Dr. Arntz n'hésite pas à compareraudacieusement un Lafontaine ou unOtlet à un Léonard de Vinci ou à unJules Verne, si la marque du génie estd'entrevoir « la réalité d'après demain »

et môme de passer déjà à l'actionavec enthousiasme quand rien de noscommodités techniques d'aujourd'huin'existait, ni te système de classification,ni le microfilm, ni la reprographie, nil'ordinateur.

Le fait étonnant c'est que maintenant,armé de toute une technique de péné-tration et de diffusion de l'information,il n'existait pas encore jusqu'ici dedescription systématique des problèmesmondiaux, qui font l'objet de débatsanimés et d'analyses dans de nombreuxsecteurs de la société.

Nos lecteurs savent que l'UAI a prisl'initiative, dès 1972, de porter remèdeà cet état de choses en réunissant lesrenseignements apportés par un réseaude 2500 organisations internationales.Son dessein a pris corps en collabora-tion avec Mankind 2000, une associa-tion ayant pour souci le développementhumain, et le fruit de trois ans d'effortsva être cueilli cet automne sous laforme de la première édition expéri-mentale d'un * Yearbook of World Pro-blems and Human Potential ».

De tous les problèmes mondiaux, il enest un qui transcende les autres, c'estcelui des Droits de l'Homme et com-plémentairement des droits humani-taires. On trouvera à ce sujet un brelande portraits d'associations, la Com-mission internationale des juristes,Amnesty International et l'Institut inter-national de Droit Humanitaire, intro-duits par un message de M. MarcSchreiber, Directeur de la Division desDroits de l'Homme de l'Organisationdes Nations Unies, un haut fonction-naire international que la nature de sacharge et ses responsabilités ont con-vaincu du rôle essentiel des organisa-tions non-gouvernementales dans leprogrès des relations internationales.

Robert FENAUX

(1) Le 6ème Biennale de la langue Iran?aiseva se tenir à Luxembourg (Echternach) du 7au 13 septembre sous la présidence effectivedu Président Senghor, avec pour principalthème d'information et de débal : « De la lan-gue française internationale à la langue france

Président Senghor est sans doute la plusbelle Illustration d'une géographie généraledes cultures dans les perspectives de la ci-vilisation de l'universel, à laquelle il a attachéson nom. Un prochain numéro d'« Associationsinternationales » fera écho à l'événement.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 391

Paul Otlet1868-1944

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80th Anniversary 1895-197580 YEARS

INTERNATIONALFEDERATION FORDOCUMENTATION (FID)

by W. van der Brugghen

Secretary General

The secretariat of FID is located at7 Hofweg, The Hague, Netherlands.

History

The « Institut Internationa! de Biblio-graphie * (MB), predecessor of the FID,was founded on 2 September 1895 atthe Conférence Bibliographique Inter-nationale in Brussels.The organizers of this Conference, thetwo founders of FID, Henri La Fon-taine (Nobel prize (or peace in 1913)and Paul Otlet, were both lawyers, in-ternationalists and encyclopedist.Conscious of the unity of all knowledge,their aim was to create a comprehen-sive world bibliography on cards. Forthe classification of subject matter theyselected the Dewey Decimal Classifi-cation, which they expanded to enablespecific topics to be classified in detail.Eventually this system developed intothe Universal Decimal Classification(UDC), now one of the major classifi-cation systems in the world. The biblio-graphical repertory, which by 1914contained about 11 million cards, hadto be discontinued after the first WorldWar because of lack of funds.The IIB also treated other problemsof bibliography and librarianship : itmade an attempt to standardize catalo-guing rules and published in 1906 apioneer proposal by Robert Gold-schmidt and Paul Otlet to use micro-film for document reproduction pur-poses; in 1905, J.A. Zaalberg introdu-ced the application of the UDC intothe municipal archives in the Nether-lands.Since the field of activity had broad-ened beyond purely bibliographical

activities, the name of the organizationwas changed in 1931 to • Institut Inter-national de Documentation » (IID).The terms « documentation » and« information », however, had alreadybeen used as far back as 1905 whenPaul Otlet presented a report entitled« L'organisation rationelle de l'infor-mation et de la documentation en ma-tière économique ».The statutes were recast in 1924 whenthe Institute assumed a federative cha-racter with 5 national members, andthis modification was fully expressedin 1938 by the adoption of its presentname « Fédération Internationale deDocumentation » (FID).Sustained by the voluntary work ofwell-known documentalists and the de-voted guidance of Frits Donker Duy-vis, Secretary General from 1928 to1959. FID survived the second WorldWar.

Mission and programme

In 1955, FID and IFLA held a joint Con-ference in Brussels at which future pro-grammes for both organisations werediscussed. In 1959, a long-term policyprogramme was outlined by AlexanderKing at the Warsaw Conference andpublished in 1960. This programmewas updated in 1966 and the presentFID Programme was adopted at the35th Conference in Buenos Aires in1970.The aim of FID, as set out in the Stat-utes, is to promote, through internatio-nal cooperation, research in and dev-elopment of documentation, which in-

cludes inter alia the organization, stor-age, retrieval, dissemination and eval-uation of information, however recor-ded, in the fields of science, techno-logy, social sciences, arts and human-ities.The 1970 FID Programme identifiesthe following problems in the infor-mation field : increasing the effectiv-eness of documentation efforts; elab-orating means of overcoming the num-erous language barriers; developingmodern means for information storage,retrieval and dissemination; optimizingthe structure of national, regional andinternational systems; and the creationof worldwide networks in the severalfields of knowledge. But in the pastyears it became apparent that the pol-icy, programme and services of FIDshould again be revamped to meetpresent needs in the information field.To this end a Programme Committeewas set up in 1975.FID's contribution to solving the pro-blems in the information field arepresently being carried out by the fol-lowing committees :— FID/RI Research on the theoreti-

cal basis of information— FID/CR Classification research— FID/CCC Central Classification

Committee (for the developmentof the UDC)

— FID/DT Terminology of informa-tion and documentation

— FID/LD Linguistics in documen-tation

— FID/TMO Theory, methods andoperations of information systemsand networks

392 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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— FID/11 Information (or Industry_ FID/ET Education and training— FID/DC Developing countriesNumerous FID publications are theresult of studies made by these com-mittees.Current major projects include : theBroad System of Ordering (formerlycalled Subject-field Reference Code —SRC), an ordering scheme to link in-formation systems using diverse classi-fication systems and thesauri; theWorld Inventory of Abstracting andIndexing Services (prepared jointlywith nfais); basic medium editions ofthe UDC (BME); a current-awarenessservice on R & D projects in documen-tation and librarianship; summerschools for advanced training of tea-chers in information and libraryscience; and a multilingual thesauruson information and documentation.Various projects are being carried outin close collaboration with specializedinternational organizations, such asUnesco and within its UN1SIST pro-gramme.As the major international non-go-vernmental organization in the infor-mation field, FID has consultative sta-tus with Unesco and several othermembers of the UN family. FID isalso a scientific affiliate of the Inter-national Council of Scientific Unions.Close liaison with IFLA (InternationalFederation of Library Associations)and ICA (International Council onArchives) aims at concerted action inthe information field, in particular inrelation to the UNISIST and NATISprogrammes.

Membership

When in 1924 the organization becamea federation it had 5 members (Bel-gium, France. Germany, Netherlands,Switzerland).In 1960 FID had 31 National Mem-bers, including two Latin AmericanMembers. That year's Conference inRio de Janeiro saw the creation of theRegional Commission for Latin Ame-rica (FID/CLA) which now has 13Members. In 1968 the Regional Com-mission for Asia and Oceania (FID/CAO) was created which now has 17Members, including the USSR. Sincethe size of the region covered by FID/CAO was considered too large for ef-ficient cooperation, a proposal to red-uce the region to the countries east of95° longitude was approved; this willbe effectuated as soon as the proposedWestern Asian regional commissionwill be realized. The creation of furtherregional commissions is envisaged,especially to cover African interests.The present membership of FID is 62 :twenty-four from Europe, fifteen fromthe Americas, sixteen from Asia andOceania, and seven from Africa; and3 International Members. Countriesnot yet able to join as full membersmay become Associates.The professional interest is demons-

trated by the doubling of personal andinstitutional affiliations in the past tenyears. By the end of 1974 there were16 international organizations, 179 in-stitutions and 162 individual expertsaffiliated.Members and affiliated experts takean active part in the Federation's pro-gramme, in particular through thework of the various technical commit-tees.

Meetings

The first Conference was held in Brus-sels in 1895 and up to 1953 all Confer-ences took place in Western Europe.The first East European meeting placewas Belgrade (1954) followed by War-saw (1959). The first Conference out-side Europe was held in Rio de Janeiroin 1960, with further meetings in Was-hington (1965), Tokyo (1967) andBuenos Aires (1970). In other yearsConferences were held in Europe.After 1968, the annual Conferenceschedule was changed to biennial meet-ings : the 36th Conference took placein Budapest in 1972, the 37th in TheHague in September 1974. A sympo-sium on « Information Systems Designfor Socio-economic Development »,also celebrating FID's 80th Anniver-sary, will be held in Brussels in Sep-tember 1975. The 38th Conferencewill be held in Mexico in 1976 with thetheme « Information and Develop-ment »; the 39th in Edinburgh in 1978.The General Assembly always meetson the occasion of FID Conferences,which also include committee meetingsand open congresses on current topics.Occasionally FID co-sponsors meetingssuch as the 1967 Conference on Me-chanized Information storage, Retrie-val and Dissemination, the 1971 Inter-national Conference on Training forInformation Work, the 1972 UNITARSymposium on Documentation of theUnited Nations and other Intergov-ernmental Organizations, and the 1974Unesco Intergovernmental Conferenceon the Planning of National Documen-tation, Library and Archives Infrastruc-tures, which adopted a plan for natio-nal information systems (NATIS).The FID Council meets at least once ayear, the Executive Committee moreoften.

Publications_____________The organization's journal began in1895 under the title • Bulletin deI'IBB »; publication stopped in 1914because of World War I, but was resu-med in 1931/32 under the title « Do-cumentatio Universalis ». From 1934the Federation's organ was publisheduntil 1965 under the successive titles« IID Communicationes », « FIDCommunicationes » and « Revue (In-ternationale) de la Documentation ».Since by that time national publicationof documentation journals had widelyexpanded, the need for an FID journalwas less obvious. A monthly bulletin.

started In 1951 as «FID Informations»and now called « FID News Bulletin »,continued as the main source of infor-mation on FID and world-wide docu-mentation activities. A new FID jour-nal is due to appear in 1975 under thetitle « International Forum on Infor-mation and Documentation ».The current serials programme further-more includes the annual yearbook,the publications catalogue and the Se-cretary General's annual report; themonthly current-awareness bulletin« R & D Projects in Documentationand Librarianship »; monthy « P No-tes » and annual « Extensions and Cor-rections to the UDC »; « Linguisticsin Documentation — Current Ab-stracts »; and newsletters of committeesand regional commissions.Proceedings of FID Congresses areusually published by the host member.Special directories and bibliographiesare published at regular intervals; theyinclude such items as library, docu-mentation & archives serials, abstractingand indexing services, technical infor-mation services, technical journals forindustry, and training courses.The first UDC edition appeared (inFrench) in 1895; at present there arefull, medium, abridged and special-subject editions in more than 20 lan-guages.The 1975 Catalogue lists over 160 titlesof FID publications currently avai-lable : proceedings of conferences;studies on information science, classi-fication and linguistics; manuals fordocumentation training and practice;bibliographies and directories of infor-mation sources; and UDC editions.A bibliography of over 600 titles pu-blished since 1895 appeared in 1975on the occasion of the 80th anniversaryof FID.

Officers and secretariat

The Council of the Federation is res-ponsible for the fulfillment of pro-grammes ratified by the General As-sembly. Between Council meetings af-fairs of the Federation are managedby the Executive Committee, consistingof the President, two Vice-Présidents,the Treasurer and, ex-officio, theSecretary General.The Council of the Federation at pre-sent comprises 18 members : Prof.Dr. H. Arntz (Germany), President;Mr. R.A. Harte (USA) and Prof. A.I.Mikhailov (USSR), Vice-Présidents;Mr. J. de Keersmaecker (Belgium),Treasurer; Mrs. V. Ammundsen (Den-mark), Mr. R.A. Gietz (Argentina),Mr. L. Janszky (Hungary), Mr. C. Ke-ren (Israel), Mr. F. Liebesny (UnitedKingdom), Mr. L.F. MacRae (Canada).Dr. H. Ootuka (Japan), Mr. S. Par-thasarathy (India), Mr. P. Poindron(France), Mr. A. Sinai (Iran), Dr. V.

Continued on page 398.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 393

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De tout temps l'information a étél'échelle graduée servant à constater lesprogrès que l'homme a réalisés depuisses origines animales. Il est de plus enplus admis que l'aptitude du cerveauhumain à enregistrer des informations

et à les convertir en idées et en actions— aptitude due apparemment à desmutations irréitérables — a garanti àun stade primitif la survie de cetteespèce. Au fur et à mesure que pro-gressait révolution, cet art de l'adap-tation et de la transformation d'infor-mations a pris un tel poids spécifiqueque l'invention de la roue et de lacharrue, de la machine à vapeur, del'ordinateur ou du réacteur atomiqueest devenue possible.Cette petite sélection d'inventions nesemble indiquer par sa complexitécroissante que le degré d'utilisation del'information atteint par notre cerveau.Mais c'est moins l'aspect du progrèsqui nous intéresse ici que l'irruption,la percée dans le système écologiquenaturel.A un moment de l'évolution technolo-gique, que nous ne pouvons pas encorepréciser avec certitude, la responsabi-lité de la régulation de ce système estpassée de la nature à l'homme. L'in-formation, dont l'assimilation, l'ana-lyse et la conversion sont symptomatî-ques de l'évolution de L'homo sapiens,lui fit franchir ce seuil décisif, endeçà duquel il n'était plus un être vi-vant parmi d'autres dans un systèmede notre monde physique et de sa bios-phère régi par les lois de la nature.La technique mise au point par l'hom-me fit irruption dans ce système et yapporta des transformations dont

par Helmut ArntzPrésident

l'homme porte la responsabilité vu quela technique est incapable de se con-trôler elle-même. Il faut donc quel'homme exerce des fonctions régula-trices et régisse les cycles vitaux decette Terre de manière à éviter denouvelles incursions dans la biosphère,généralement circonscrites par le slo--gan « problèmes de l'environnement ».Quiconque dans cette situation se ha-sarde à faire des pronostics sur l'avenirde l'humanité, ne peut pas ignorer l'an-tithèse entre le pouvoir inouï que nousconfère la technique (y compris celuide nous détruire nous-mêmes), et lafaiblesse de notre volonté, la médio-crité des moyens intellectuels dontnous disposons pour son applicationintelligente. Le « choc de l'avenir » estressenti par l'homme dérouté, quid'ores et déjà n'est plus en mesure desuivre les changements dont il estassailli en l'espace d'une seule généra-tion. Comment pourra-t-il résister àl'accélération qui s'annonce si claire-ment ?Aujourd'hui, nous l'avons vu, l'infor-mation n'est plus en premier lieu l'éten-dard triomphal du progrès. C'est leseul moyen de garder suffisamment lecontrôle" de l'évolution pour que l'hu-manité, forte de ses connaissances etde ses expériences, tirant habilementparti de toutes les données de l'infor-mation, conserve toujours une avancesur la menace qui peut mener à lacatastrophe.L'« information » ne se réduit pas àun seul aspect scientifique ou techni-que, économique, social ou politique.C'est la somme de toutes les connais-sances utilisables relatives à l'ensemble

des activités humaines (pratiques ouseulement théoriques), pour sous-déve-loppées que soient encore leur collec-tion et leur disponibilité dans beaucoupde ces domaines.

Se dire que pour la seconde fois dansl'histoire de la Terre la survie del'homme dépend de l'obtention et del'utilisation de l'information, est-ces'abandonner à des réflexions philoso-phiques teintées de pessimisme, ous'interroger sur l'œuvre accomplie parla FID, dont nous commémorons cetteannée le 80e anniversaire ? Il n'y a pasà choisir, car ce n'est que dans le con-texte historique que l'on peut se rendrecompte de ce qui a été réalisé au coursde ces 80 ans.Le génie conduit parfois à des centra-les atomiques et à des avions à réac-tion. Dans d'autres cas il ne suscite quel'étonnement ébahi de la postérité, par-ce que le génie qui entrevoyait la réa-lité d'après-demain, était trop en avan-ce, trop mûr pour son temps. Lionardoda Vinci en est l'exemple le plus célè-bre. Je n'hésite pas à nommer en mê-me temps Jules Verne et tout d'unehaleine Paul Otlet et Henri La Fon-taine, les fondateurs de l'Institut In-ternational de Bibliographie en 1895.Voici la différence : Jules Verne n'afait qu'écrire ses visions; il n'a pascherché à construire une maquettede son Nautilus, de la sonde terrestrepilotée, du vaisseau spatial vers laLune. Lionardo da Vinci dessinait etfaisait des projets; son avion, son appa-reil distillatoire à refroidissement con-tinu et d'autres inventions encore pour-raient être construits si la techniquen'avait pas progressé depuis. En revan-che, Otlet et La Fontaine furent em-portés si loin par leur enthousiasmequ'ils passèrent immédiatement àl'action — nonobstant le fait qu'il n'yavait pas d'ordinateur, pas de systèmede classification, pas le moyen de seprocurer des copies sous forme mi-croscopique, et bien d'autres facilitésencore qui sont aujourd'hui à notre

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LA FIDAU SERVICE DEL´HUMANITE

Hommage àHenri La Fontaineet Paul Otlet

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disposition. C'était comme si Lionardoavait voulu construire l'avion de 1950avec la technique de 1500.Notre respect en est-il amoindri ? Res-pect surtout pour la croyance fanati-que en un monde unique du savoir,dont la réalisation intellectuelle devaitdonc être rassemblée en un endroit.Collectionner tout ce qui avait été con-çu, inventé, découvert, formé par leshommes au cours des millénaires, pourautant qu'ils l'avaient mis par écrit, demanière à ce que tout chercheur puisses'y plonger dans la totalité du savoiret de l'expérience : cette idée, lesquatre-vingts ans qui se sont écoulésdepuis, ne lui ont rien enlevé de sanoblesse.Comme n'ont pas réussi à le faire nonplus les échecs qui ont accompagnécette idée depuis le début. Voilà parexemple le sénateur socialiste La Fon-taine, que le roi, pour des raisons poli-tiques, ne put nommer membre del'Office International de Bibliographie(OIB), qui pourtant, en vertu du décretroyal du 12 septembre 1895, devaitcréer le Catalogue BibliographiqueMondial et disposait à cet effet d'unbudget, alors que l'Institut Internatio-nal de Bibliographie (MB) n'excédajamais une pauvre fondation privée.Vint la première guerre mondiale,qui aboutit à un transfert de Bruxel-les aux Pays-Bas (c'est-à-dire encoreplus loin de Paris et de Genève, plustard sièges de fondations importantespour la documentation); la secondeguerre mondiale, qui paralysa long-temps l'activité de l'I.I.B., rebaptisépar la suite Institut International deDocumentation (I.I.D.), puis Fédéra-tion Internationale de Documentation(FID).Mais ce qu'il y avait de plus graveencore c'était l'utopie, une utopied'une telle envergure qu'aucun idéalis-me de deux ou trois personnes, qui allè-rent même jusqu'à sacrifier leur pro-fession et leur fortune privée à leuridée, ne put surmonter les obstacles.La tentative de répertorier non seule-ment toute la littérature publiée, maismême des tableaux et institutions detous les pays, de tous les temps et detoutes les zones linguistiques sur descartes de catalogue écrites à ta main,n'arriva même pas en 1895 à inven-torier toutes les nouvelles parutions,et a fortiori de faire le bilan de cequi avait déjà paru. Néanmoins, lefait qu'un Répertoire bibliographiqueuniversel (R.B.U.) de plus de 11 mil-lions de cartes ait vu le jour constitue-rait déjà un monument durable à lamémoire d'Otlet et La Fontaine.Mais ils ont fait bien davantage. Ilsont converti la Classification décimalemise au point en 1876 par MelvilDewey pour les livres en une Classifi-cation décimale universelle (C.D.U.),qui était basée sur des principes dedocumentation. Aujourd'hui encore,la C.D.U. est de loin le système declassification le plus utilisé; dans nom-bre de pays c'est la classification offi-

cielle. Lui reprocher de manquer d'ac-tualité — malgré l'activité de 26 co-mités de révision — c'est oublier lesdimensions atteintes par l'ensembledes connaissances et des expérienceshumaines et l'apport incessant de nou-velles découvertes.Ceci, soit dit en passant, n'est pas uneexcuse pour le manque d'actualité. Lecombat que mène actuellement laC.D.U. est une lutte pour la survieou l'anéantissement. La solution rési-dera dans la Basic Médium Edition(une édition moyenne pour laquelleil n'existe pas encore de nom fran-çais). Par une coupe sombre, qui laréduira peut-être aux 40.000 conceptsles plus importants, elle amputera dou-loureusement bien des secteurs quiavaient atteint déjà le stade de classifi-cation spéciales. Mais ces 40.000, voire50.000 concepts et leurs désignationsdans la vingtaine de langues dans les-quelles il y a des éditions C.D.U., laFID peut encore en garder le contrôleavec les experts des comités de révi-sion. Ce qui va au-delà de ce chiffredoit, en vertu des principes de laC.D.U., faire partie de classificationsspéciales, dont la FID doit confierla responsabilité à des organisations etdes instituts spécialisés. Cette remarquepréalable s'imposait parce que laC.D.U. ne constitue aujourd'hui qu'unedes nombreuses activités de la FID,encore que ce soit de loin la plus im-portante au point de vue du nombredes experts.Cet abandon de certaines parties dupatrimoine hérité du l'I.I.B. a com-mencé déjà bien plus tôt. La FID se féli-cite de ce que les bibliothécaires ontadopté beaucoup de projets et de prin-cipes, et notamment de ce que lesidées capitales qui sont à la base duR.B.U., le Répertoire bibliographiqueuniversel, se retrouvent dans le pro-jet C.B.U., le Contrôle bibliographiqueuniversel, se retrouvent dans le pro-au centre de l'activité internationaledes bibliothécaires. Tout cela est biennaturel; en effet, ce n'est qu'en 1927que les bibliothécaires ont créé leurpropre organisation, la F.I.A.B. Jus-que-là il fallait que le I.I.B. défendeles intérêts des deux groupes, et par-tant les tâches d'information des bi-bliothèques.Il semble donc aller de soi que l'acti-vité se soit limitée en 1895 aux publi-cations imprimées. A l'époque, ellespouvaient encore satisfaire les besoinsd'information et dans la perspectiveactuelle on s'y retrouvait encore.L'idée dont s'inspire le I.I.B. est au-jourd'hui réalisable parce que l'outil-lage technique a été créé depuis; maisla réalisation du Répertoire bibliogra-phique universel ne couvrirait qu'unepartie des besoins d'information. Enl'an 1975 il ne devrait pas être néces-saire de le motiver. Il suffit de jeterun coup d'œil par exemple dans uncentre d'information chimique et dedemander quel serait le pourcentageet l'importance relative des livres et

des périodiques conventionnels dansla documentation nécessaire pour ré-pondre aux besoins d'information quo-tidiens. .L'auteur de ces lignes n'ignore pas qual'extension au « non-book material »figure au programme du Contrôlebibliographique Universel (C.B.U.) etque même des manuscrits doivent yêtre inscrits à titre permanent. Mêmecette intention ne rend pas les biblio-thécaires suspects de vouloir assumerLes activités des documentalistes. Entre-temps, en effet, la documentation pro-prement dite a progressé et s'occupeessentiellement d'exploiter les conte-nus : elle accepte avec gratitude l'inven-taire bibliographique des supports d'in-formation et la compétence des biblio-thécaires n'est pas contestée.Et d'ailleurs elle ne peu( pas l'être, vuque la FID ne peut remplir sa missionque dans des limites très restreintes.Pour primitive que puisse paraîtrecette constatation, il faut qu'elle soitréitérée expressément : dans tout leprocessus d'information il n'y a qu'unepersonnalité importante, c'est l'usager.Cela peut être le gouvernement, uneadministration, un institut, un cher-cheur individuel, mais tout aussi bienun enfant curieux d'apprendre ou toutsimplement l'« homme de la rue ».Servir cet usager, c'est-à-dire toute lagamme des besoins possibles d'usagersest la seule tâche de l'information(l'auteur se sert de cette expressionpour inclure toutes les institutions desbibliothèques, archives et documenta-tion avec les spécialistes qui y travail-lent); ceci dit, peu importe à l'usagercomment s'appelle l'institution qui luifournit « ses » informations — commeil faut, au bon moment, au niveau quilui est compréhensible et dans unelongueur ou une concentration accep-tables.Le I.I.B. s'est donc toujours fait unhonneur d'avoir représenté les intérêtsdes bibliothécaires sur le plan interna-tional tant que la F.I.A.8. n'existaitpas. De son côté, la FID est fièred'avoir travaillé à la reconnaissanceinternationale du Conseil Internationaldes Archives (C.I.A.) et partant desarchives en général comme facteurd'information indispensable. Cettereconnaissance les archives n'ont pul'obtenir tant que l'on voyait en ellesdes collections de documents murspour les musées, capables tout au plusd'intéresser l'historien.

Ce n'est pas sans raison que la FIDse vante de ces efforts en faveur d'au-tres organisations. Elle veut faire com-prendre que faute d'être complété parles bibliothèques et les archives (maiségalement par les mass-media) son tra-vail ne pourrait atteindre le seul objec-tif qui compte, procurer à tout usager,

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partout et à tout moment les informa-tions dont il a besoin.Partout — ne parlons plus de ce centreunique à Bruxelles, qui en 1895 se si-tuait à peu près au cœur géographiquede monde scientifique et technique —de Saint Petersbourg à New York et deChristiania à Rome; car ce qui se pas-sait en Inde, en Chine, au Japon,dans l'Empire osman et dans d'autresparties du monde, se situait en marge— non point de l'intérêt, mais de lacommunication de ces générationsdont les correspondances savantes sontdes documents de la recherche et dela grandeur humaine, qui nous emplis-sent aujourd'hui d'étonnement et demodestie.

Partout et en tout lieu signifie en 1975qu'aucun pays de cette Terre ne doitêtre exclu de l'accès à l'informationet de sa possession; cela signifie l'éga-lité des chances pour tous les usagers.Cet important point de repère, auquelse réfèrent les tâches et les objectifsde la FID, l'éducation des usagers, estun jeu de patience dans une course àla montre. Les responsables de l'édu-cation doivent se rendre compte quel'accès à l'information et la prise deconscience de la valeur de l'informa-tion figurent au nombre des principauxobjets de la formation et qu'il convientde les intégrer convenablement : c'est-à-dire en l'adaptant aux écoliers et auxétudiants, aux apprentis et à ceux quiont déjà une expérience profession-nelle. Pendant des décennies encorel'utilité de l'information et donc legain qu'elle peut constituer pour unesociété et une économie nationale,dépendra de l'aptitude à s'en servir deceux qui se trouvent déjà dans la vieprofessionnelle. Il est logique qu'onn'attende pas ce stade pour faire durattrapage, mais qu'on s'y prenne àtemps, dès le début et à tous les éche-lons de la formation, en tout cas aumoins à partir de l'école secondaire.Ceci montre bien justement que lecentre de gravité de la FID ne résidepas dans un organisme ou un secréta-riat, mais dans les membres nationauxrépartis dans le monde entier.

Il y a dix ans encore l'auteur auraitplacé en tête un autre champ d'activitéde la FID. S'il ne sait plus bien au-jourd'hui dans quelle mesure celaressortit à la FID, cela montre toutel'incertitude que l'action des organi-sations gouvernementales a provoquéchez les non-gouvernementales.Pour qu'il n'y ait pas de malentendus,voici d'abord le problème : la prisede conscience par les gouvernementsde l'importance de l'information,sans laquelle la documentation (etd'une façon générale l'information)n'a aucune chance de figurer au nom-bre des priorités nationales. Si l'onn'arrive pas à obtenir cette reconnais-

sance, alors tous les efforts internatio-naux en vue d'assurer l'écoulementillimité de l'information, la créationde centres, de banques de données,la formation de personnels spécialiséset des usagers (si l'on y arrive sans faireappel aux gouvernements), tous cesefforts sont inutiles. Pour que la docu-mentation soit acceptée d'en bas, ilfaut que les gouvernements en aientfait leur affaire.

Voilà quelle était la tâche de la FIDdes décennies avant qu'il y ait des or-ganisations gouvernementales et encorebien des années avant qu'elles ne com-mencent à s'intéresser à la documen-tation. Elles le font maintenant à telpoint que l'on a parfois l'impressionqu'elles ne veulent pas seulement enfaire leur affaire, mais utiliser aussià cet effet l'argent des Etats membres.Ce qu'il en est sorti est à certainségards imposant : FID se félicited'UNISIST, AGRIS, INIS, ISIS. L'idéede l'infrastructure nationale, dont s'in-spire le NATIS de l'UNESCO, semblealler de soi. Mais elle ne peut être fé-conde que si tous les Etats membresde l'UNESCO possèdent cette ouver-ture à l'information que la FID s'ef-force d'éveiller. La FID le fait autantque possible en collaboration étroiteavec les organisations gouvernementa-les, et elle le fait d'autant plus intensé-ment que jusqu'ici elle n'a pas eu l'im-pression que l'UNESCO, unie à la FIDpar de solides liens d'amitié, ait sou-mis aux Etats membres une concep-tion homogène. Cela devrait mettre enévidence que NATIS et UNISIST nesont pas antithétiques et ne font pasnon plus double emploi. Il faudraitque la * grande conception « rassembletous les autres systèmes et instruments— comme AGRIS et INIS, mais aussiles grands systèmes de classificationcomme la C.D.U., ISORID, la BroadSystem of Ordering (B.S.O.), la C.B.U.et bien d'autres en une vue d'ensemblesi convaincante que les gouvernementsrivaliseraient d'ardeur pour réaliserce panorama dans leurs pays.

La FID souhaite atteindre cet objectifsans redouter d'être exclue de la cour-se. Au contraire : la FID n'est pas seu-lement responsable de la C.D.U. et deB.S.O. ou I.S.O.R.I.D., mais ce n'estqu'après la réalisation de la grandeconception, qui n'est encore qu'unevision, que la FID pourra se -dévelop-per comme il faut. Ce n'est que lors-que l'objectif cité en premier lieu, àsavoir conduire à l'information lesmillions d'usagers réels et virtuels etleur en apprendre l'usage, sera atteintpar la FID et les autres organisationsde l'information que l'on pourra abor-der le problème évoqué ci-dessus :amener l'information à l'usager et larendre disponible dans chaque paysdu monde. Disponible dans la mesuredes besoins effectifs. C'est une limita-tion des contenus, pas de l'ampleur.La reprographie a mis au point destechniques qui permettent de réunir

n'importe quelle quantité de micro-films ou de microfiches en archives àaccès automatique.

L'auteur admet ici pour la premièrefois qu'il se trouve franchement enopposition à Otlet et à la Fontaine.Sans jamais avoir été bibliothécairesc'étaient des bibliothécaires au sens leplus strict : la publication pour euxc'était un titre répertorié bibliogra-phiquement; d'où l'idée du R.B.U.Pour l'auteur, les titres, résumés,descripteurs, notations de classifica-tion ne sont que des clefs pour accéderà la publication et, ce qui est très im-portant, la décision concernant lanécessité de cette publication pour unthème donné. Si la réponse est positive,la seule chose qui compte c'est le con-tenu intégral. Tel est le progrès inouïque permet la reprographie. Le savoirpublié n'est plus un privilège des paysindustriels; il peut être et, dans la me-sure ou la FID est en mesure d'y con-tribuer, il sera la propriété de l'huma-nité tout entière.

La propriété intellectuelle aussi ? Si laFID prend une part aussi active à lasolution du problème des droits d'au-teur (Copyright) c'est qu'ici on créela confusion — on serait tenté de direintentionnellement. Les techniquesmodernes permettent le copiage illi-mité et incontrôlable; c'est un fait.Bien des publications scientifiques (etpas seulement les périodiques) accusentun recul de leurs abonnements ou nesont pas réédités; c'est un autre fait.Il n'y a que les éditeurs à prétendreque le second est la conséquence dupremier, ils le font sans eu apporterla preuve et exigent une compensationfinancière : celle-ci importe moins parsa valeur pécuniaire que par le fait quela procédure bureaucratique auraitvite fait de bloquer l'utilisation de latechnique moderne. H y a bien desfacteurs — que ce n'est pas le lieu dedécrire ici — responsables du reculdes abonnements. La FID luttera pourune interprétation libérale du droitde copier, parce que depuis quatre-vingts ans elle voit dans l'écoulementsans entraves de l'information la con-dition de son utilisation efficace.Cet écoulement illimité de l'informa-tion n'a plus de centre géographique.Il est naturel que « l'Occident » conti-nue d'avoir une importance qu'il aacquise par ses efforts historiques etpar le poids des sciences et de l'indus-trialisation. Personne ne peut s'atten-dre à ce que l'auteur de ces lignes aithonte d'être originaire de cette partiedu monde.Il sait aussi, parce que c'est de son res-sort, que les autres régions du globen'ont pas attendu ce siècle pour révé-

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ler leurs cultures originales. Les el-forts résolus de nombreuses généra-tions de chercheurs, qui se sont em-ployés à découvrir les anciennes etnouvelles cultures de l'Inde et de laChine, du Japon et du Pérou, du Mexi-que et de l'Egypte (une liste que l'onpourrait poursuivre sur des pages en-trères), ont bien mis en évidence quel´ « Occident » n'a été en tête jusqu'icique dans le domaine de la technologieet de l'industrialisation que celle-cia rendue possible. Mais comme la do-cumentation n'a à aucun moment étélimitée au technique et à l'industriel,il est facile pour la FID d'élaborer unestructure décentralisée qui ne connais-se plus un centre unique, mais descommissions régionales dont les cen-tres de gravité se situent dans d'autresparties du monde que l'Europe etl'Amérique du Nord et qui mettenten évidence combien la FID se sentliée à tous les peuples, toutes les civi-lisations et tous les courants intellec-tuels.

La FID travaille aujourd'hui aveccette structure décentralisée pour réa-liser ce qui sans cela, risquerait de de-meurer une belle théorie. Ses comitésexploitent les secteurs qui découlentlogiquement des idées fondamentales.Plus on parviendra à faire prendreconscience aux gouvernements de l'im-portance de l'information, plus grandsera le nombre des centres de docu-mentation, des banques de données etde filtres d'information de tout genre,et plus nombreux aussi seront les for-mateurs des usagers. Il s'agit des be-soins estimés en documentalistes, desméthodes appropriées, de la structureprofessionnelle, de livres et d'autrematériel d'enseignement. Tout celane vaut pas seulement pour les paysen voie de développement, mais le be-soin de rattrapage y est particulière-ment urgent et jusqu'ici il manque tou-tes tes conditions préalables pour ré-pondre aux besoins d'information parl'envoi de spécialistes de l'informa-tion.Deux groupes sont à cet égard particu-lièrement intéressants : les « documen-talistes scientifiques » et les « scienti-fiques de la documentation ». La pre-mière désignation n'est peut-être pasaussi claire que la fonction. Seul uningénieur est en mesure de servir leprofil d'usager d'un ingénieur, c'est-à-dire de trouver dans le flot d'informa-tion — par exemple dans les nouvellesparutions spécialisées — celle qui ré-pond exactement au problème de son« client » et qui évite à celui-ci deperdre son temps en recherches biblio-graphiques au lieu de le consacrer à larecherche ou à son application prati-que. Pour informer les ingénieurs,médecins, chimistes, etc., il faudradonc les meilleurs Ingénieurs, méde-cins, chimistes, etc.. car, et c'est en

cela que réside la différence essentielleavec les bibliothèques, aucun groupespécifique n'est plus avancé quand ilconnaît un titre. Il n'y a moyen de dé-charger les intéressés on leur évitantd'effectuer eux-mêmes des recherchesbibliographiques qu'en analysant à leurintention les contenus en rapport avecleurs problèmes.Les scientifiques de la documentationont une tout autre fonction : la créa-tion des bases des sciences de l'infor-mation (d'où leurs relations étroitesavec la science bibliothécaire et archi-viste et leur interaction avec d'autresdisciplines). Il s'agit de domaines aussihétérogènes que la psychologie des usa-gers, le dialogue avec l'ordinateur, lastockage dans un système de mémoireet l'action de retrouver cette informa-tion (information retrieval) d'aprèsdes méthodes scientifiques, la délimi-tation de la science de l'information(informatique) de la science de lacommunication, les possibilités de sonapplication dans les diverses discipli-nes scientifiques, etc.L'exemple a été choisi parce qu'ilmet en évidence la coopération desorganismes les plus divers de la FID :FID/ET pour le développement desbases de la formation de spécialisteset des usagers; FID/RI : pour les fon-dements théoriques de la documenta-tion; FID /DC pour les problèmesspéciaux et les besoins exceptionnelsdes pays en voie de développement;FID /CR pour toutes les relationsentre composantes de l'information,qu'il s'agisse de systèmes d'informa-tion traditionnels ou mécaniques etsans égard pour le degré de la hiérar-chie.La liste n'est pas épuisée; les comitéspour la mécanisation, les problèmesde linguistique (y compris par exem-ple la linguistique de l'ordinateur),pour la terminologie aussi bien queceux qui sont orientés davantage versl'application, comme « l'Informationpour l'industrie ». sont pour une partiede leur travail liés au problème choisiici à titre d'exemple. Pour d'autresparties ils sont occupés à d'autres gran-des options, que nous ne pouvons pasdécrire faute de place.

L'exemple a permis d'illustrer encoreautre chose : les organisations gouver-nementales invitent elles aussi à dessessions, organisent des symposiums etdes conférences et ce qu'elles ne fontpas heureusement sans le concours desnon-gouvernementales — elles élabo-rent des directives (guidelines). Pourpréparer celles-ci à long terme et lesmettre en pratique, il leur faut les co-mités permanents des NGO's avecleurs membres des divers secteurs spé-cialisés et la large base des membresnationaux, qui le plus souvent sont enmême temps les institutions nationalesspécialisées et mettent en pratique la

FID ce qui a été conçu et élaboré dansles comités FID.Seuls les praticiens ont l'expériencedes résistances. Ils savent que l'hom-me des hautes civilisations gavé destimulants destinés à exciter son appé-tit d'information commence par adop-ter une attitude de défense même àl'égard d'informations salutaires ; c'estcette attitude que le spécialiste de l'in-formation doit surmonter. Ils saventque même les gouvernements qui ontconscience des menaces que fait peserle développement technique n'ont pasencore dans tous les cas réalisé quegrâce à une information meilleure etplus spécifique ils pourraient surmon-ter ce péril. H y a encore toujours desinstitutions privées et publiques et desresponsables qui se préoccupent davan-tage de la rentabilité des dépenses quedu profit à long terme.

Pour comprendre la FID il faut voirce panorama tout entier : les membresnationaux, les commissions régionalesqui s'étendent de la Patagonie au Me-xique et de la Turquie à la NouvelleZélande. les comités, les affiliés, quireprésentent des centaines de person-nes individuelles et d'institutions dedocumentation, de bibliothèques, d'ar-chives, d'administrations de toutes lesparties du monde. Seule la coopérationde toutes ces composantes permet decomprendre que la FID soit la seuleorganisation du monde dans le domai-ne de la documentation à ne pas con-naître en principe de limitation théma-tique. En principe : en effet, s'effor-çant d'éviter les doubles emplois, laFID évite soigneusement tous les sec-teurs dans lesquels d'autres organisa-tions travaillent de manière satisfai-sante (comme par exemple ICSU-ABpour les bulletins d'analyses).N'est-ce pas tout de même une char-latanerie, étant donné qu'une organi-sation non-gouvernementale est déjàlimitée par ses possibilités financières ?C'est le contraire. Ce n'est que si l'onpréserve l'idéalisme qui inspirait Otletet La Fontaine que la FID pourra s'af-firmer dans un monde dans lequell'argent des gouvernements va de fa-çon presque illimitée aux organisationsgouvernementales, qui pourtant, afind'utiliser cet argent de manière renta-ble, ont besoin de l'expérience et desexperts que la F1D a réunis et s'estattachés au cours de décennies.L'idéalisme d'Otlet et La Fontaine aune parure moderne. Ce que les fon-dateurs du I.I.B. pressentaient en 1895nous est aujourd'hui une certitude ; iln'y a pas de progrès humain si l'infor-mation (documentation, bibliothèqueset archives) ne se voit pas reconnaîtrele rang qui lui convient. Si le savoirde l'humanité qu'en 1895 les fonda-teurs du I.I.B. voulaient collecter etmettre à la disposition des usagers, nel'est pas aujourd'hui en 1975, les ef-

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forts tendant à développer les connais-sances se multiplieront dans l'ignoran-ce de ce qui est déjà connu. De plusen plus souvent ces efforts n'aboutirontdonc qu'au niveau déjà atteint aupara-vant, sans que les acteurs aient con-science de cette répétition. Alors, iln'y aura plus de progrès...Idéalisme pour la raison aussi que latechnique moderne a besoin d'un en-couragement constant. Ce dont les mi-crofiches sont capables aujourd'huiavec une échelle de réduction de 1 /40,les rayons laser et les hologrammes enmultiplieront l'efficacité par cent etplus. Le savoir de l'humanité peut at-teindre 100 millions de publications;la FID contribuera à l'aide de techni-ques ultra-modernes à maintenir cespublications dans des cadres si réduitsque pas une seule bibliothèque ni unseul bâtiment d'archives ne sera obligéde grever son budget pour la construc-tion coûteuse de nouveaux locaux. Ilva de soi que la FID concentre sonintérêt sur les micropublications qui, .plus vite que ne le voudraient maintséditeurs conventionnels, prendront laplace des formes de publication quinous sont familières.

Est-ce que la FID ne surestime pas saposition ? Certainement pas. L'infor-mation ce n'est qu'un service, un ser-vice dur et plein de responsabilité. Ledocumentaliste qui dans son centre dedocumentation pourvoit patiemment eninformations le profil d'usager d'unchercheur, met peut-être « son » usa-ger en mesure d'obtenir le prix Nobel.Lui-même reste anonyme, porté parson idéalisme, sa responsabilité et sacroyance que l'utilisation corrected'une information sûre profitera à tousles hommes. Il prendra conscience dufait que nous avons décrit en commen-çant, qu'une technologie sans lesmoyens de contrôle que seule peutdonner l'information, peut causer laperte de cette humanité qui jadis étaitsi fière de brandir devant elle cettetechnologie comme étendart du pro-grès.Ces documentalistes, que la FID s'ef-force de former, nous amènent auxfondements éthiques de la FID. Il estsans importance pour elle que tel outel projet soit réalisé, que tel ou telcontrat soit conclu. Elle considère l'in-formation comme un immense toutqui englobe tous les domaines de l'ac-tivité humaine — les sciences humai-nes et les sciences de la nature, le droit,la politique et l'administration, l'édu-cation et la vie sociale, toutes les bran-ches de l'économie et de la culture.Cela date-t-il seulement d'aujourd'hui?Que l'on permette à un homme qui aétudié aussi l'histoire culturelle et mé-dité des années durant sur l'évolutionde l'humanité d'affirmer qu'il en atoujours été ainsi et que la FID n'est

que l'accomplissement logique de cequi était postulé par l'évolution.La FID se situe dans cette tradition.Que ce soit au bout de 80 ans ou peut-être des décennies plus tard, elle ne sedérobera pas à l'obligation d'être laFédération internationale de Documen-tation. _

Continued from page 393

Stefanik (Czechoslovakia) and Prof.Dr. A.L.C. Vicentini (Brazil), Coun-cillors; Mr. G. Fernandez de la Garza(Mexico) and Mr. L.G. Wilson (Aus-tralia), Presidents of the Regional Com-missions; and Mr. W. van der Brugghen(Netherlands), Secretary General.The staff at the FID Secretariat nowcomprises 6 professional and 6 admi-nistrative members. Since 1960 locatedin its own headquarters, the Secretariathas five departments : administration,classification, information, sales andaccounting. The office also houses thesecretarial for the Central Classificat-ion Committee for the developmentof the UDC(FID/CCC).

Finance

Income is mainly derived from mem-bers' dues and sales of publications,besides which FID receives an annualsubvention from Unesco and carriesout particular projects under contractswith Unesco.The 1975 budget totals S 350,000. Inaddition, however, considerable sup-port is given by Members responsiblefor secretariats of FID committeeslocated in their countries, for publica-tion of national UDC editions and workcarried out by various committees. D

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Photo : UNESCO/Tessoro

Photo : UNESCO/CREFAL-J.S. Bach.

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par Jean De KeersmaeckerTrésorier de la F1D

Sous-directeur à la Société Glaverbel

Conformément aux termes de ses sta-tuts, la vocation de la Fédération In-ternationale de Documentation est deregrouper au niveau international lespersonnes et les organismes qui s'inté-ressent aux problèmes de la documen-tation. Son rôle consiste à étudier cesproblèmes en collaboration avec sesmembres et à diffuser le résultat deces travaux dans le cercle de ses mem-bres mais aussi de façon plus large àtoutes les personnes et organismes quipeuvent tirer un profit de ces résultats.On se doute aisément que la tâche estimmense et dépasse largement les pos-sibilités de la communauté des docu-mentalistes. Il faut donc déterminerquelles sont les questions les plus ur-gentes à étudier de Jaçon à établir uneliste de priorités.A cette fin, la Fédération Internatio-nale de Documentation établit régu-lièrement un plan d'action à cinq ansqui est destiné à former le cadre deson activité journalière. Puisque cedocument doit évoluer en fonction desparamètres qui régissent l'activité do-cumentaire, il est plus intéressantd'évoquer le contexte général danslequel le plan est établi plutôt qued'analyser en détail les éléments duplan proprement dit.

Evolutiondes publicationsII est probablement inutile de rappe-ler qu'au cours des dernières décen-nies, le nombre de documents publiésannuellement a augmenté à une vi-tesse inquiétante.

En plus de ce phénomène, on observeégalement une augmentation du nom-bre de langues dans lesquelles des do-cuments intéressants sont publiés.Ce deuxième facteur présente proba-blement une complication prédomi-nante par rapport au premier.En effet, les connaissances linguistiquesdes lecteurs sont et resteront toujourstrès limitées; par ailleurs, il est bienévident que l'assimilation d'un docu-ment écrit en une langue étrangèreest toujours plus longue et plus diffi-cile que si le document est écrit dansune langue plus familière.Dans le domaine des publications, ilfaut également tenir compte d'un troi-sième facteur constitué par la dispari-tion des cloisons traditionnelles entreles domaines de la connaissance hu-maine. Il existe quelques exemplesde documents fondamentaux qui ontété publiés pour la première fois dansune revue consacrée normalement àdes sujets différents.Il est d'expérience bien plus courantequ'un lecteur trouvera des informa-tions utiles dans des revues qui sont endehors du domaine de sa spécialité.On cite encore un quatrième facteurnéfaste dans le système actuel de ladocumentation; ce facteur est la re-dondance de l'information résultantd'articles publiés dans plusieurs revuesdifférentes sous une forme identiqueou sous une forme substantiellementsimilaire.Il est certain que ce facteur alourditla tâche du documentaliste mais il neprésente pas que des inconvénients.

En premier lieu, il est certain que laredondance des informations augmen-te la probabilité que celle-ci soit per-çue par les lecteurs. D'autre part, dansla mesure où ces informations sontpubliées dans des langues différentes,la redondance augmente égalementla facilité avec laquelle les lecteursprennent connaissance de ces infor-mations.

Influencesur les utilisateursDe ce qui précède, il résulte que lamajorité des spécialistes ne peuventpas valablement prétendre qu'ils sonten mesure d'assimiler toute l'informa-tion publiée dans leur domaine et —à fortiori — toute l'information utileà leur domaine d'activité puisque celle-ci est répartie dans un nombre de do-cuments très variés.Dès lors, nous assistons à une modifi-cation du comportement des utilisa-teurs — tout au moins les utilisateursles plus dynamiques — de façon àsélectionner les meilleurs sources d'in-formations, éventuellement au prixd'un appauvrissement de l'information.Dans ce cadre également, nous voyonsapparaître l'importance de l'action dudocumentaliste qui recherchera à sé-lectionner l'information utile et mê-me à la condenser de façon à simpli-fier le travail de l'utilisateur et aug-menter le rendement du temps quece dernier consacre à l'information.Au cours des dernières années, plu-sieurs enquêtes ont été conduites pouranalyser le comportement des spécia-

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listes vis-à-vis des diverses sourcesd'information.Une des conclusions remarquables deces enquêtes est qu'il existe une cer-taine désaffection des spécialistes pourles chenaux traditionnels d'informa-tions : nombre d'entre eux attachentplus d'importance aux contacts per-sonnels qu'ils entretiennent avec desspécialistes de leur domaine ou debranches connexes.

Il est bien évident que de tets contactsne datent pas d'aujourd'hui : de touttemps, les spécialistes ont cherché àse rencontrer pour échanger leurs vuessur des problèmes communs.Les enquêtes faites à ce sujet sont troprécentes pour que l'on puisse affirmerobjectivement que le phénomène ailleen s'amplifiant; toutefois, il est rai-sonnable de penser que ces contactsse sont effectivement multipliés à lasuite du développement des commu-nications et des télécommunications.Les raisons qui militent en faveur desrelations personnelles entre les spécia-listes résultent évidemment des carac-téristiques décrites à propos de l'évo-lution des publications : il est beau-coup plus simple de rechercher direc-tement la source de l'information plu-tôt que de la détecter dans l'amoncel-lement des publications qui se déver-sent régulièrement sur le marché.On peut également imaginer d'autresraisons : les communications verbalessont plus aisées, plus complètes et par-fois plus précises que les publications.En outre, elles sont beaucoup plusrapides si l'on songe au délai parfoistrès long qui s'écoule entre la fin d'unerecherche et la publication effectivedes résultats de celle-ci.Incidemment, on fera une remarqueassez paradoxale : les publicationsexistantes servent parfois moins devéhicule d'information que de liste depersonnes susceptibles d'être contac-tées pour obtenir des informations dansun domaine particulier.

Conséquences sur le traitementde la documentation

A la suite des phénomènes que nousvenons d'évoquer, on a assisté à l'ac-croissement de l'importance d'un in-termédiaire entre le spécialiste et labibliothèque considérée comme lieude dépôt des livres et des revues.Dans une première étape, le docu-mentaliste a été chargé de traiter l'in-formation en vue de deux fonctionsdifférentes : l'information journalièredes spécialistes et l'information rétros-pective.Ces deux fonctions doivent être dis-tinguées parce qu'elle correspondentà des objectifs différents et présententdonc des caractéristiques particulières.L'information journalière est destinéeà répondre aux préoccupations plus oumoins constantes des spécialistes : danscette fonction, le documentaliste doitsélectionner avec une certaine préci-sion les informations susceptibles d'in-

téresser ces spécialistes en vue de tenirà jour leur niveau de connaissance.Cette fonction est probablement cellequi est la plus difficile à maîtriser cor-rectement : comme le nombre d'In-formations est relativement élevé etqu'elles ne répondent pas nécessaire-ment à un besoin exprimé de façonconsciente, il faut que l'informationsoit présentée de façon suffisammentattractive pour retenir l'attention etêtre enregistrée par le spécialiste.Par ailleurs, étant donné que les pré-occupations des spécialistes fluctuentavec le temps, le documentaliste doitse tenir au courant de ces fluctuationspour éviter un déphasage entre lespréoccupations réelles de l'utilisateuret l'information qui lui est adressée.L'information rétrospective corres-pond à des exigences différentes : lespécialiste cherche à faire le point surune question particulière soit en ra-fraîchissant ses connaissances dans ledomaine, soit même en s'initiant dansune nouvelle technique.Dans ce cas, en principe, la questionest plus claire et mieux définie, encorequ'il soit souvent difficile de la fairepréciser de façon concrète.Par contre, une autre difficulté appa-raît : le documentaliste ne peut plusse contenter d'accepter passivementles documents qui lui parviennent : aucontraire, il doit rechercher active-ment dans la collection tous les docu-ments susceptibles de répondre à laquestion posée.Dans des domaines relativement ré-cents, la difficulté peut rester modéréetandis que dans des domaines de con-naissance traditionnelle, la recherchepeut s'étendre sur de nombreuses dé-cennies.Lorsqu'un service de documentationdoit servir des utilisateurs appartenantà des disciplines multiples ou à desdisciplines où le nombre de publica-tions est élevé, le coût et l'ampleur dutravail peuvent devenir absolumentprohibitif.Ainsi, dans une étape suivante, on a vuapparaître des entreprises ou des asso-ciations qui se consacrent principale-ment ou exclusivement au dépouille-ment de la documentation et à lavente de services d'information ou derecherches de documentation.C'est ainsi que le rôle du documenta-liste a subi une mutation puisqu'il estdevenu un intermédiaire entre cesorganismes de documentation et lesspécialistes qui font appel à lui.Toutefois, le coût des services prestespar ces organisations indépendantesest généralement fort élevé et n'estpas accessible à tous les utilisateurs sus-ceptibles d'être intéressés par ces ser-vices.Pour cette raison notamment, les pou-voirs publics sont intervenus pour fa-ciliter l'accès à ces services soit à desspécialistes isolés, soit à des petitesentreprises qui ne sont pas à mêmede supporter tous les frais qui leur in-

comberaient on s'affiliant à un tel or-ganisme de documentation.Par ailleurs, étant donné que le pro-blème dépasse nettement les limitesnationales, des organismes internatio-naux se sont penchés également sur laquestion et cherchent à y apporter unesolution.Il faut également remarquer que larecherche de solutions n'est pas le seulapanage des documentalistes mais queles associations scientifiques apportentégalement une contribution impor-tante dans ce domaine.

Les moyensFace à cette situation inquiétante, latechnologie moderne est susceptible devenir au secours du documentaliste.On pense évidemment en premier lieuaux ensembles électroniques de gestion(que nous appellerons plus simplementles ordinateurs) dont on a attendu desmerveilles au moment où ils sont en-trés dans le domaine de la documen-tation.Après quelques années d'expérience,nous savons que l'ordinateur est capa-ble d'apporter une aide efficace dansles travaux matériel du documenta-liste : gestion de tri de fichiers, sélec-tion de fichiers, impression de résul-tats, etc.Malheureusement, ces opérations ma-térielles ne représentent qu'une petitepartie du travail du documentaliste eten tout cas la partie la moins spécia-lisée; elles sont loin d'atteindre lacomplexité du raisonnement intellec-tuel du documentaliste et même lesraffinements de la logique que l'onpourrait programmer sur un ordina-teur.Bien sûr, des recherches nombreusesont été faites et sont en cours poursubstituer l'ordinateur à l'homme dansun certain nombre de fonctions intel-lectuelles telles que la caractérisationet la condensation des documents, latraduction automatique, etc.Toutefois; jusqu'à présent, ces recher-ches ont eu peu de répercussions surle travail journalier de la majoritédes documentalistes parce que les mé-thodes mises au point sont trop appro-ximatives ou trop coûteuses.Dans la pratique, le coût des opéra-tions effectuées par l'ordinateur estloin d'être négligeable et la rentabilitéde la mécanisation des opérations do-cumentaires reste très souvent aléatoiresauf peut être dans le cas de trèsgrandes organisations.Sur le plan de la rentabilité, on saitque l'introduction des données et leurtraitement pour constituer et mettreà jour les fichiers constituent une frac-tion importante du coût total des opé-rations. Ceci conduit naturellementles petits centres de documentation às'unir soit pour constituer un fichierunique permettant ainsi de réduire lecoût individuel de ce fichier soit en-core à s'échanger des fichiers de fa-çon à y sélectionner chacun les arti-cles qui les intéressent.

400 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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Ces solutions sont évidemment satis-faisantes sur le plan intellectuel maiselles se heurtent à un certain nombrede difficultés pratiques qui en rendentla réalisation difficile.Revenant au cadre des opérations in-tellectuelles, il est certain que l'ordi-nateur pourrait y jouer un rôle appré-ciable dans la mesure où il permet-trait de réduire le personnel qualifiédont les centres de documentation ontbesoin.Dans ce secteur toutefois, il semblebien que nous devions encore fairepas mal de recherches pour parvenirà établir des modèles simples et suffi-samment précis du comportement in-tellectuel d'un documentaliste dansses fonctions.Il faut toutefois signaler que l'informa-tique est une discipline encore jeunequi n'a certainement pas épuisé toutesles possibilités qu'elle contient poten-tiellement.Un autre secteur technologique quiouvre des possibilités nouvelles auxcentres de documentation est celui desmicroformes (microfiches et micro-films).L'intérêt des microformes est assezévident dans le cas de l'archivage étantdonné que l'on peut réduire considé-rablement le volume des locaux desti-nés à contenir les archives.Les microformes présentent égalementun intérêt pour les documents à con-suiter régulièrement étant donné qu'el-les sont peu encombrantes et peuventfaire l'objet d'un classement facilementaccessible. Toutefois, ces avantagesréels doivent être comparés au coûtdes appareils nécessaires, au coût dupersonnel chargé du traitement et éga-lement aux réticences des utilisateurs.Bien qu'à l'heure actuelle on disposedéjà de matériel pratique et relative-ment bon marché, il y a certainementencore place pour des améliorationstant sur le" plan de la commodité d'em-ploi que sur celui du coût.Ces deux exemples de nouvelles tech-nologies qui se sont introduites de plusen plus largement dans le domaine dudocumentaliste conduisent à une nou-velle mutation importante pour cedernier.En effet, non seulement l'introductionde technologies requiert l'acquisitionde connaissances nouvelles mais deplus, elle suppose que le documenta-liste réexamine ses méthodes de tra-vail à la lumière des moyens qui luisont proposés et surtout qu'il acceptede renoncer à certaines habitudes ouà certaines préférences traditionnelles.

L' é dition D'une façon générale, la fonctiond'éditeur est bien séparée de la fonc-tion du documentaliste; cette règlesouffre certaines exceptions par exem-ple dans le cas de centres de documen-tation s'adonnant également à la publi-cation ainsi que pour des associationsprofessionnelles qui exercent égale-ment les deux fonctions.

Toutefois, les transformations qui seréalisent dans le domaine de l'éditionsont également susceptibles d'avoir uneinfluence sur le travail du documen-taliste.A ce sujet, on peut citer brièvementquelques exemples.Entre autres, on sait qu'il existe actuel-lement une tendance à l'utilisation del'ordinateur pour la composition despublications. Une des idées qui exis-tent à l'heure actuelle est d'utiliser lesbandes magnétiques ayant servi à lacomposition pour servir également debase à la confection de bulletins signa-létiques et d'autres moyens d'informa-tion après avoir subi un traitementconvenable.D'autre part, l'édition traditionnellesous forme de publications impriméespourrait être supplantée — au moinspartiellement — dans l'avenir pard'autres supports tels que. les micro-fiches ou les bandes magnétiques.11 existe déjà des réalisations et desexpériences qui sont en cours.Bien entendu, le succès d'une telle mu-tation dépendra sensiblement du coûtet de la qualité des lecteurs qui serontdisponibles pour lire ces microfichesou ces bandes magnétiques.Une autre forme de mutation qui adéjà été suggérée est de réduire lenombre d'articles qui sont effective-ment publiés sous l'une ou l'autre for-me et de compléter ces publicationspar des dépôts de manuscrits dont onétablirait des catalogues et pour les-quels on pourrait obtenir une repro-duction moyennant rétribution.Il est évidemment prématuré de pré-dire quelles seront les formes de mo-dification qui se développeront à l'ave-nir et dans quelle mesure elles supplan-teront les formes traditionnelles d'édi-tion.

Programme de la FédérationInternationale de Documentation

L'établissement du programme d'ac-tion de la Fédération suppose d'abordque l'on ait une vue nette sur la situa-tion dans le domaine de la documen-tation comprenant donc l'évolutiondes besoins des utilisateurs et des do-cumentalistes, l'état d'avancement destravaux destinés à répondre à ces be-soins ainsi que l'état des méthodes etdes moyens disponibles. A partir derétablissement de cette situation, onpeut alors procéder à l'élaborationd'un programme d'action qui évitede répéter des études déjà réalisées etqui réponde effectivement à une né-cessité. Sur le plan des notions, onpeut scinder le programme en troisvolets correspondant à trois catégoriesde travaux. Le premier volet regroupedes travaux à caractère plus théoriquedestinés à construire les bases scienti-fiques de la documentation. On com-prend aisément que ceci constitue uneœuvre à caractère permanent qui doitfinalement servir de support aux tra-vaux des deux volets suivants.

Le deuxième volet comporte des tra-vaux destinés à répondre à des besoinsplus immédiats et plus concrets. Cestravaux peuvent avoir un caractèrerelativement permanent ou temporai-re suivant la nature des besoins aux-quels ils doivent répondre.Enfin, le troisième volet comprend lesactivités destinées à diffuser les résul-tats des travaux menés à terme. Cesactivités sont très diverses et englo-bent aussi bien l'enseignement que lespublications ainsi d'ailleurs que diver-ses formes de coopération avec d'au-tres organisations actives dans le do-maine. Ce troisième volet est particu-lièrement important parce qu'il con-stitue la valorisation des travaux effec-tués dans le cadre de la Fédération.Répétons que cette subdivision en troisvolets présente surtout un intérêt surle plan des notions mais n'est pas des-tinée à effectuer un classement desprogrammes de recherche. En effet,ceux-ci peuvent comprendre des tra-vaux relevant des trois volets. On peutd'ailleurs souligner l'importance dutroisième volet en précisant qu'un pro-gramme de recherche ne peut être prisen considération que dans la mesureoù il est susceptible de fournir des, résultats dignes de faire l'objet d'uneforme de diffusion. _

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 401

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LES ONG ET LESDROITS DE L´HOMME

par Marc Schreiber

Directeur de la Division des Droits de l'Homme

S'il est vrai que les Nations Unies ont été conçues essentiellement commeune organisation d'Etats, il n'est pas moins exact de dire qu'elles n'auraientpas accompli autant en trois décennies pour l'ensemble de la communautéinternationale sans le soutien et la contribution que les organisations non-gouvernementales n'ont cessé de leur apporter dans leurs sphères respecti-ves qui s'étendent à pratiquement toutes les branches de l'activité humaine.L'expérience a montré combien leur action pouvait inspirer, stimuler, faciliteret compléter celle des Nations Unies.

Peu de domaines sans doute ne se prêtent mieux à leur coopération quecelui des droits de l'homme. Que ce soit dans le cadre du mécanisme de con-sultations institué par le Conseil économique et social qui leur permet departiciper aux travaux entrepris par les organes compétents, ou au sein deleurs structures particulières et avec les méthodes et les moyens qui leursont propres, les organisations non-gouvernementales sont à même d'exer-cer une influence réelle dans le sens des objectifs de la Charte des Na-tions Unies visant à assurer le respect universel et effectif des droits del'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race,de sexe, de langue ou de religion. Ce n'est pas leur moindre mérite quede pouvoir servir de trait d'union et de relais entre les instances intergouver-nementales, les autorités nationales et l'opinion publique. Grâce a leurentremise les aspirations et les réactions de différents secteurs de la popu-lation peuvent se faire entendre avec plus de force. Les abus et les viola-tions sont plus ouvertement dénoncés.

Par l'intermédiaire des organisations non-gouvernementales égalementles principes proclamés et les règles élaborées par les Nations Unies envue de garantir l'exercice des droits civils et politiques aussi bien que lajouissance des droits économiques sociaux et culturels peuvent être pluslargement diffusés. Si l'on veut que ces principes et ces règles se concré-tisent véritablement dans la vie et la pratique de tous les jours, il faut d'abordqu'ils soient suffisamment connus de ceux qui ont pour responsabilité deles appliquer comme de ceux dont ils sont destinés a sauvegarder la digni-té et améliorer le sort.

L'édification d'une société plus humaine et plus juste nécessite une prisede conscience individuelle et collective. Les organisations non-gouvernemen-tales, lorsqu'elles sont mues par les principes humanitaires qui sont à labase de la Charte des Nations Unies, avec l'enthousiasme, le désintéresse-ment et la persévérance qui les caractérisent, sont à même d'y contribuersubstantiellement. _

402 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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THE INTERNATIONALCOMMISSIONOF JURISTS

by Niall MacDermot, Q.C.Secretary-General

Arrest and detention without trial;torture of suspects; secret trials beforemilitary tribunals; sentences of deathor prolonged imprisonment for politicaloffences; suppression of freedom ofthe press, of speech, of association andof conscience; all these add up to go-vernment by intimidation and the rule offorce. Often they are accompanied bywidespread racial or religious discri-mination. They are practiced in all toomany countries in every continent ofthe world. Each of these countries is amember of the United Nations, pledgedunder the Charter to promote andencourage respect for human rightsand for fundamental freedoms for allwiththout distinction as to race, sex,language or religion'. Nearly all ofthem have approved the UniversalDeclaration of Human Rights.Governments are the principal offendersin suppressing human rights. So it isdifficult to get governments to takeaction in support of them. Seeking re-fuge under the doctrine of domestic •jurisdiction, they are reluctant to bringpressure to bear on each other toprevent the suppression of humanrights. In this situation, it is left toprivate non-governmental organisationsto express the revulsion of the civilisedworld against these inhuman practices,and to try to bring pressure to restrainthem. The International Commission ofJurists, since its inception in Berlin in1952, has been seeking to representthe conscience of lawyers throughoutthe world in fighting for the promotionof human rights through the rule oflaw. It has its headquarters in Geneva.Over the years it has built up an unpa-ralleled reputation for impartiality andfearless independence. Since becomingits Secretary-General in 1970, I havehad striking proof of the respect inwhich it is held in all parts of the world.Every post brings requests (or us tointervene on behalf of victims of op-pression. We do so by a variety ofmeans, by public denunciation throughpress releases, by private interventions,by sending observers to leading politi-cal trials, by sending missions to ascer-tain the facts, by preparing specialstaff studies on the working of the legalsystem of the country in quesion, and

by publicising repressive measures inthe Human Rights Section of our RE-VIEW. (Other sections of the Reviewcontain Legal Articles, Notes on HumanRights, Basic Texts and ICJ News). It

effect of these interventions, but thereis no government, however totalitarian,which is wholly insensitive to externalopinion and which is not susceptible insome degree to the pressure of publicopinion. One has only to recall theeffect of the worldwide protests at thedeath sentences passed at the Lenin-grad and Burgos trials in December of1970.As its name implies, the InternationalCommission of Jurists is a lawyers´organisation. The Commission itself islimited to 40 leading jurists representingall the main regions and legal systemsof the world. It draws its support fromjudges, law teachers, practitioners andother lawyers in all continents. Theheadquarters of the Secretariat is inGeneva.The Commission's object is to promotethe understanding and observance ofthe rule of law throughout the world. Ithas defined this term as :The principles, institutions and procedu-res, not always identical, but broadlysimilar, which the experience andtraditions of lawyers in different coun-tries of the worlds, often having them-selves varying political structures andeconomic background, have shown tobe important to protect the individualfrom arbitrary government and to ena-ble him to enjoy the dignity of man.The Commission's work thus focuseson the recognition of human rights andfundamental freedoms in the classicalsense. It realises, however, that theformal observance of the rights of theindividual is not enough, and that thejurists cannot ignore the materialproblems of his community. The ruleof law thus emerges as a dynamicconcept which should be employed notonly to safeguard and advance the civiland political rights of the individual ina free society, but also to promote thesocial, economic and cultural conditionsunder which his legitimate aspirationsmay be realised.The International Commission of Jurists

enjoys consultative status with themain international organisations suchas the U.N., UNESCO, I.L.O. and theCouncil of Europe. As a non-govern-mental organisation, it has been able totake the lead in promoting proposalsand machinery for the better protectionof human rights within these organisa-tions. The proposal for the creation o1a High Commissioner for Human Rights,which is still on the agenda of theGeneral Assembly, was first put forwardby the ICJ. The ICJ was one of thefirst organisations to take up andspread the idea of the Ombudsman,borrowed from the Scandinavian coun-tries. This led to the establishment ofOmbudsmen not only in Great Britainbut in many other countries such asNew Zealand. Tanzania, Mauritius andseveral provinces of Canada and statesof the United States, The Inter-Ameri-can Convection on Human Rights pro-viding for the establishment of a Hu-man Rights Commission with a right ofindividual petition was in part due tothe activities of the ICJ. The ICJ alsoplayed a major role in the preparationand mounting of the case against Gree-ce before the European Commission ofHuman Rights. The International Com-mittee of the Red Cross last year con-vened a meeting of experts to reviewthe Geneva Conventions in order toensure a better protection of humanrights in armed conflict. This is an ideafor which the ICJ has campaigned formany years. These are only a fewexamples of the ways in which the in-fluence of the ICJ has been felt in thefurtherance of machinery for the pro-tection of human rights.National Sections of the InternationalCommission of Jurists have been esta-blished in over 50 countries to upholdand strengthen the principles of therule of law in the respective countries.They often carry on in face of severaldifficulties. They supply the Internatio-nal Secretariat with material on legaldevelopments in their respective coun-tries, undertake research on mattersof particular concern to their membersor their country, hold local and regionalmeetings, organise public lectures, andoccassionally hold joint sessions withother Sections to discuss matters of

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common interest and engage in otherrelated activities. In 3 number of coun-tries, they have taken the initiative inputting forward and elaborating pro-posals for law reform which have sub-sequently been adopted into the law oftheir country. Pamphlets and specialstudies designed to this end are publi-shed from time to time. The Commis-sion maintains contact with the legalprofession at the local level throughits National Sections, which are in-creasingly recognised as representativeof the entire legal community in theirrespective countries.One of the most important activités ofthe International Commission of Juristshas been to translate the generalprinciples of the Universal Declarationof Human Rights into detailed state-ments of legal principles and proce-dures acceptable and applicable in allparts of the world. This has been doneby convening international conferencesof lawyers representing the principallegal systems of the world to formulatein legal language the safeguards whichare needed to give effect to basichuman rights under the rule of law.The first of these conferences was heldin Athens in 1955. This dealt with mini-mum safeguards needed to ensure therule of law and the protection of theindividual against arbitrary state action.The rule of law was recognised asspringing « from the rights of the indi-vidual developed through history inthe age-old struggle of mankind forfeedom; which rights include freedomof speech, press, worship, assemblyand association, and the rights to freeelections to the end that laws areenacted by the duly elected represen-tatives of the people and afford equalprotection to all ».The Congress of New Delhi in 1959was devoted to the theme of « TheRule of Law in a Free Society ». Herewas formulated the dynamic conceptof the rule of law in which the rule oflaw was recognised as essential notonly to the protection and advancementof the individual civil and politicalrights in a free society but also to theestablishment of the social, economic,educational and cultural conditionsfor the fulfilment of man's legitimateaspirations and the realisation of hishuman dignity. The Conclusions of thisCongress setting out the respectivefunctions of the. legislature, executiveand judiciary and the legal professionhave made a major impact on legalthinking in many countries. The nextwas the Congress of Lagos in Nigeriain 1961. This was the first Africanconference ever to be held on humanrights. The principles of the Congressof New Delhi were recognised asbeing as valid for Africa as for therest of the world, and the proposal fora regional convention on human rightsfor Africa was first launched. Otherconferences in Brazil (1962), Thailand(1965), Ceylon (1966), Senegal (1967)and Strasbourg (1968) have carried on

the same work in other areas of Asia,Africa, Latin America and Europe. Twospecial conferences in Sweden (1967)and Bangalore. India (1968) have speltout and focussed world wide attentionon the legal aspects of the Right toPrivacy and the Right to Freedom ofMovement. The Conclusions of all theseconferences have been published inthree languages, English, French andSpanish, and are still in constantdemand from all over the world.Over the years the Commission haspublished many special reports onparticular situations. These includethe suppression of the HungarianUprising 1956, the Chinese Invasion ofTibet, 1959, South Africa and the Ruleof Law, 1960, The Berlin Wall, 1962,Spain and the Rule of Law, 1962, Cubaand the Rule of Law, 1962, Constitu-tional Commission on British Guiana,1965, Apartheid in South Africa andSouth West Africa, 1967, Right of Pri-vacy and Rights of the Personality,1967, the Erosion of the Rule of Law inSouth Africa, 1968, and the Events inEast Pakistan, 1971.The most recent reports have been onViolations of Human Rights and theRule of Law in Uganda, 1974, The LegalSystem in Chile, 1974, and Report ofMission to Uruguay, 1974. The Reporton the Legal System in Chile has beenwidely quoted in debates in the UnitedNations and in UNESCO, and was oneof the documents considered by theU.N. Commission on Human Rights attheir meeting in Geneva in February,1975. It is understood that the reporton Uganda was also referred to thisCommission under its confidentialprocedure for considering communica-tions to the Secretary-General relatingto gross violations of human rights.Mention was made earlier of observersto political trials. The purpose of thesemissions is to ascertain the correctnessand fairness of the trial procedures andthe extent to which the rights of thedeference are respected. They haveachieved a considerable success inacting as a brake upon arbitrariness.In one case the government of thecountry concerned, Cameroon, invitedthe International Commission of Juriststo send an observer in order to establishinternationally the fairness of theirtrial procedures.Through its Members, National Sectionsand the staff of the International Secre-tariat, the International Commission ofJurists is the corporate expression, ona world-wide scale, of the jurist's faithin justice and human liberty under therule of law. It takes heart from the factthat the principles upon which the ruleof law is founded have received univer-sal acceptance, at least in theory. Thegoal of the Commission is to securetheir universal application and imple-mentation in practice. _

Campaign for the Abolition ofTorture

Amnesty International celebrated itstenth anniversary at a meeting of itsInternational Assembly held in theEuropean Parliament building in Luxem-bourg in 1971. One of the decisionsreached at the Assembly was to drawattention to the increasing practice oftorture throughout the world and toseek to include the subject on theagenda of the United Nations GeneralAssembly and to obtain support in thisendeavour from other internationalorganizations, both governmental andnon-governmental.A year-long Campaign for the Abolitionof Torture was organized by AmnestyInternational throughout 1973. Withthe cooperation of many other organi-zations one and a quarter million signa-tures from over 90 countries were col-lected and presented to the Presidentof the General Assembly on 10 Decem-ber 1973, condemning the practice oftorture and calling for internationalaction to combat it. The subject of tor-ture is now one which commands theattention of various organs of the UnitedNations, including the General Assem-bly which has added the subject to theagenda of the Fifth United NationsCongress for the Prevention of Crimeand the Treatment of Offenders to beheld in Toronto, Canada from 1-15September 1975.

Amnesty International :the Organization

In recent years Amnesty Internationalhas become identified in the minds ofmany throughout the world with theCampaign for the Abolition of Torture.This however is only one and by nomeans the principal activity of theorganization, which in 1961 startedwith an article in a British newspapercalling for a campaign to draw atten-tion to the plight of forgotten prisonersof conscience, and which now is aworldwide organization consisting ofapproximately 40,000 members in about40 countries with national sections in32 of them, supporting an internationalsecretariat of 70 staff, including re-search, campaign for the abolition oftorture, and publications departments.

404 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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The rapid growth of Amnesty Interna-tional during the relatively short periodof its existence reflects the deep con-cern increasingly felt by numbers ofthe general public for matters of humanrights. Amnesty International works forthe release of persons imprisonedbecause of their political or religiousbeliefs or in contravention of the Uni-versal Declaration of Human Rights,provided they have not advocated orpractised violence. Apart from callingfor the abolition of all torture. AmnestyInternational is also totally opposed tocapital punishment and is seeking in-ternational support for a United Nationsdeclaration on this subject.The organization works through groupsof its own members, each group« adopts » prisoners of conscience inother parts of the world with varyingpolitical and economic systems. It isthis policy of political balance whichAmnesty injects into all of its programsthat ensures that the work of the or-ganization is for human rights : not forany particular religious or politicalphilosophy. In its work for prisonersAmnesty International tries not only tobe rigorously objective but also abso-lutely factual. It is for this reason thatso much of Amnesty's resources arespent on research. The work done byeach of the 1,600 Amnesty groups forits three prisoners is documented bythe international secretariat whichconstantly up-dates the informationabout these prisoners.Periodically the international secreta-riat prepares lists of prisoners of aparticular profession or of a particulargroup, for example to coincide withthe agreement on a text for a draftconvention for journalists a list of 71journalists in prison in 17 countrieswas published in May 1975. On theoccasion of International Women'sYear a list of 252 women in prison in25 countries was made available inApril 1975 to women's organizationsand governments. Amnesty Interna-tional also publishes a monthly news-letter, an annual report and individualreports on various countries.

Amnesty International andInternational Cooperation

Amnesty International has consultativestatus with the United Nations(ECOSOC) and the Council of Europe,has cooperative relations with the Int-er-American States and is an observeron the Organization of African Unity'sBureau for the Placement and Educa-

tion of African Refugees (BPEAR). Itis also on the list of Non-GovernmentalOrganizations (NGOs), recognized byUNESCO, and has applied for CategoryB consultative status with that organi-zation.

With regard to the Economic andSocial Council of the United Nations,together with its subordinate bodies,namely, the Commission on HumanRights and the Sub-Commission onPrevention of Discrimination and Pro-tection of Minorities, Amnesty Inter-national has undertaken a variety ofinitiatives. Among the more importantof these are its submission of alle-gations of consistant patterns of grossviolations of human rights in severalmember countries of the United Nations.It has also pressed for a variety ofactions, some of which have led to thepassage of important resolutions, onsuch matters as the question of tortureand ill-treatment of prisoners, theabolition of capital punishment andthe recognition of the right to conscien-tious objection. On the question of thetreatment of prisoners, Amnesty Inter-national has attached major importanceto the various quinquennial UnitedNations Congresses on the Preventionof Crime and the Treatment of Offen-ders. Amnesty International has pre-pared a major series of proposals forthe Fifth such Congress mentionedabove, the adoption of which wouldrender legally impossible any resortby detaining authorities to ill-treatmentof those in their custody.Within the Council of Europe, AmnestyInternational has embarked on anumber of activities. The first majorsuch initiative was the discovery andsubmission to the European Commis-sion on Human Rights of reliable evi-dence of torture being practised inGreece after the military coup of21 April, 1967. The provision of suchevidence had a major impact on thedevelopment of the case brought by

Denmark, Norway and Sweden, to-gether with the Netherlands, that ledultimately to the withdrawal by Greecefrom the Council of Europe. AmnestyInternational has also been involvedin urging the Consultative Assemblyand the Committee of Ministers of theCouncil of Europe to take action withregard to the questions of torture, thedeath penalty and conscientious objec-tion.Taking advantage of its cooperativerelations with the Inter-AmericanCommission on Human Rights, AmnestyInternational has provided the Com-mission with information concerningserious violations of human rights inseveral member countries of the Or-ganization of American States. TheCommission has in turn made seriousattempts to resolve, or where necessary,expose such violations.The refugee problem in Africa is ofsome significant concern to AmnestyInternational, particularly where suchrefugees find themselves detained intheir country of refuge. AccordinglyAmnesty has pursued its concern forsuch individuals through the BPEARand has also provided financial assis-tance for the work of that body.Many of the initiatives described aboveowed their success not just to thework of Amnesty International, but tothat of many other international non-governmental organizations (NGOs).Amnesty International attaches majorimportance to the support of NGOsconcerned with human rights andmeets regularly with them in New York,USA and Geneva, Switzerland (whereNGOs in consultative status with theUnited Nations meet) and Strasbourg,France (where NGOs in consultativestatus with the Council of Europemeet). Thus the basis for several initia-tives relating to torture, capital punish-ment, conscientious objection andimprovement of international humani-tarian law applicable in armed con-flict has been the promotion of resolu-tions and submissions jointly advocatedby a number of NGOs. As Sean MacBride,1974 Nobel Peace Prize winner andformer Chairman of the InternationalExecutive Committee of Amnesty In-ternational, has so often said, thecombined weight of the NGOs re-presents the voice of « we, the people »,whose interests the Charter of theUnited Nations was drawn up to protect.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 405

by Martin Ennals Secretary General

Chile after the coup Photo : Koon Wossing

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L´INSTITUT INTERNATIONALDE DROIT HUMANITAIRE

L'Institut international de Droit Hu-manitaire fut fondé le 26 septembre1970, lors du premier Congrès sur leDroit International Humanitaire quis'est tenu à Sanremo (Italie), auquelont pris part plus de 100 délégués ap-partenant à plusieurs professions, no-tamment de formation juridique, maisspécialisés dans divers champs d'acti-vités. Devant l'évolution du monde,ce groupe de gens de bonne volonté aestimé indispensable d'étudier, scien-tifiquement et avec réalisme, lesmoyens d'assurer plus efficacement lerespect des Droits de l'Homme et desrègles du Droit International Huma-nitaire sur le plan national et interna-tional et de servir ainsi la cause de laPaix. C'est pourquoi, cet Institut a étécréé et reconnu, par le Code civilitalien, comme une Association à butnon lucratif.L'Institut s'est inspiré du travail et desefforts considérables déjà déployés parplusieurs organisations actives dans ledomaine des Droits de l'Homme et duDroit international humanitaire, no-tamment par les Nations Unies, parla Croix-Rouge internationale et par leConseil de l'Europe. Il reste encorebien des lacunes dans le droit positifexistant et beaucoup d'inefficacité dansson application. De ces lacunes et dudéfaut d'adaptation du Droit interna-tional à certaines situations s'ensuiventbeaucoup de souffrances humaines.L'Institut se propose d'affirmer, dediffuser et de développer le Droit in-ternational humanitaire et les Droitsde l'Homme en rapport avec toutgouvernement et toute organisation in-ternationale auxquels ii désire appor-ter sa collaboration. L'on souhaite qu'ildevienne un Centre de recherche, deformation et de rencontres pour tousceux, spécialistes ou non, qui portent

par Jovica Patrnogic

Vice-Président

intérêt aux problèmes de la réaffirma-tion et du développement du Droitinternational humanitaire et des Droitsde l'Homme, qui contribuent à l'appli-cation efficace des règles humanitaires.

Quelques reflections surla protection de l'homme

En examinant le développement duDroit humanitaire, notamment durantles trente dernières années, nous pou-vons constater un aspect bien spécifi-que : l'individu, l'être humain, devientde plus en plus le point central del'édifice des instruments de protectiondéjà consacrés par des textes en vi-gueur ou envisagés par des projets sou-mis aux gouvernements. La commu-nauté internationale a étendu constam-ment, d'une façon lente mais persévé-rante, le cercle des personnes jouissantde la protection du Droit international,pour la réalisation des tendances huma-nitaires.Cette constatation paraît peu équivo-que. L'objectif de toute règle d'uneconvention à caractère humanitairen'est-il pas de protéger la personnehumaine ? Ceci vaut, il faut le dire,surtout pour les règles des Pactes in-ternationaux des Droits de l'Hommeet des Conventions de la Croix-Rougepour la protection des victimes desconflits armés dont les promoteurs ontété animés du désir d'assurer le respectdes Droits de l'Homme et de soulagerla souffrance humaine.A notre avis, les deux thèses ne secontredisent pas. II est vrai que leDroit International Humanitaire — etsurtout les règles sur la protection dela personne humaine en temps de con-flit armé — a pour but de protégerl'homme; mais ce trait fondamental

n'a pu gagner du terrain que par éta-pes. A cette lin, il suffit de comparerle texte initial de la Première Conven-tion de Genève de 1864 avec le codeexceptionnel que représentent, à l'heu-re actuelle les quatre Conventions deGenève de 1949.A cet égard il ne faut pas oublier dementionner — même s'il ne s'agit quedu Droit de la guerre en général —un progrès fort après la deuxième Con-férence de la Haye (1907). Nous pou-vons constater une « métamorphose *en ce qui concerne la base du Droit dela guerre : celle d'interdire et d'empê-cher l'emploi de la force et de laguerre, de renforcer la responsabilitéindividuelle des combattants et d'autrescatégories des personnes qui luttent, dedéterminer la responsabilité des viola-tions commises par les Etats et lesParties au conflit et, enfin, d'affirmerles droits des individus qui sont obligésde lutter ou qui sont entraînés dansles conflits armés.Toutes les initiatives déjà prises par lesorganisations et institutions internatio-nales compétentes, notamment par laCroix-Rouge internationale et les Na-tions Unies dans le domaine de laréaffirmation et du développement duDroit International Humanitaire pos-sèdent une caractéristique nouvelle etspécifique pour le Droit international :la séparation, le plus possible, de laprotection de l'être humain de la « ma-chine de guerre ». Basées sur l'idéegénérale de la charte des Nations Unieset des principes humanitaires tradi-tionnels, ces actions — qui se manifes-tent déjà concrètement (considérationdu projet des deux Protocoles addition-nels aux Conventions de Genève parla Conférence diplomatique à Genève)— ont pour but commun que la per-sonne humaine bénéfice du droit in-violable d'une protection stable et effi-cace en toute circonstance. C'est uneidée progressive qui doit être déve-loppée, parallèlement, au sein du Droitinternational en temps de paix et dansles autres situations qui menacent lapaix, en particulier les conflits ar-més. L'importance du Droit interna-tional humanitaire ne doit pas êtrerecherchée uniquement dans le but

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d'assurer à l'homme une protectionaussi efficace que possible, mois aussiau sein des préoccupations relativesau maintien de la paix. Cette optiquenouvelle provient notamment de l'évo-lution actuelle des méthodes et armesde destruction — méthodes découlant,en premier lieu, des conceptions mili-taires. On peut donc conclure, sur labase des constatations que nous venonsde faire, que le Droit humanitairecontemporain est de plus en plus axésur la personne humaine comme telle.Voici donc une liaison fondamentalequi embrasse les deux systèmes sur lerespect, les droits et la protection del'être humain établis par leurs instru-ments principaux : les Pactes interna-tionaux des Droits de l'Homme et lesConventions de Genève sur la protec-tion des victimes des conflits armés.Ces deux systèmes juridiques sont dif-férents quant aux intentions qui lesfondent, quant à leur nature et quantaux procédures qu'ils prévoient. Il estévident que le but suprême de ces deuxsystèmes est identique : agir pour lerespect des droits et de la protectionde la personne humaine en toutes cir-constances. Dans ce comcept on peutimaginer les perspectives de ces deuxsystèmes. C'est-à-dire leur rapproche-ment progressif et dans un avenirproche leur union et identification quipourra refléter et interpréter les néces-sités d'une communauté internationaleen plein développement.Ces réflexions préoccupent tous lesmembres de l'institut qui s'efforcent decontribuer à la réalisation des butscommuns du Droit Humanitaire et desDroits de l'Homme.

Organisation

Gráce à la compréhension des Autori-tés de la Ville de Sanremo (Italie) etde la Province d'Imperia, l'Institut ason siège à la Villa Nobel où le grandphilanthrope suédois rédigea son fa-meux testament humanitaire. La villa— occupée par Alfred Nobel jusqu'àsa mort, en 1896, — contient des bu-reaux et des salles de conférences né-cessaires au fonctionnement de l'Insti-tut. Le Secrétariat est assuré par unSecrétaire général entouré de collabo-rateurs.Il existe également une bibliothèquecontenant nombre de documents hau-tement spécialisés en Droit humani-taire et Droits de l'homme.L'organe suprême de l'Institut estl'Assemblée, où sont convoqués sesmembres tous les 3 ans.Outre l'élection du Président, des Vice-Présidents ou des membres du ConseilDirecteur, l'Assemblée fixe les orien-tations scientifiques et budgétaires del'Institut,Le Conseil Directeur comprend auplus 15 membres,De plus, chaque Institution membrede l'Institut est habilitée à nommerun représentant au Conseil avec pleinPouvoir. Quant aux organisations et

institutions internationales œuvrantdans le domaine humanitaire, ellespourront déléguer un observateur auConseil,Le Conseil se réunit au moins une foispar an. Ses membres déterminent lesprogrammes et la politique généralede l'Institut, sous l'autorité de l'As-semblée et après consultation du Co-mité scientifique. Le Secrétaire géné-ral et les membres du Comité scienti-fique sont élus par le Conseil Direc-teur.Les travaux de l'Institut sont superviséspar le Bureau exécutif, lequel com-prend : le Président, les Vice-Prési-dents, le Secrétaire général et le Pré-sident du Comité scientifique.Le Comité scientifique joue un rôleimportant dans les travaux de l'Insti-tut. Il se compose au maximum de 25personnalités venant du milieu univer-sitaire ou des Instituts de recherche,ou des milieux professionnels dont lesactivités se réclament de l'applicationdes principes humanitaires.Le Conseil directeur prend en considé-ration les initiatives de ce Comité pourformuler les programmes d'activité del'Institut. En sus des professeurs, leComité nomme des assistance. Enfin,le Comité décide l'octroi de boursesd'études, établit des compétitions detravaux écrits et en décerne les prix.(*)Les langues officielles de l'Institut sontle français, l'anglais et l'italien.

Activités

L'Institut créé sous les auspices desAutorités italiennes — lesquelles ontmanifesté un profond intérêt pour sestravaux, vient d'achever ses cinq pre-mières années d'existence. L'essor desses activités étant de caractère univer-sel et ses participants ainsi que se mem-bres provenant de toutes les régions dumonde, l'Institut a une vocation inter-nationale.L'Institut a organisé à ce jour, plu-sieurs réunions et conférences (congrès,tables rondes, séminaires ou collo-ques), auxquels ont pris part des per-sonnalités engagées professionnelle-ment dans les sphères d'activité d'inté-rêt commun au thème choisi pour cesdiverses réunions.Les principales conférences internatio-nales convoquées par l'Institut sont lessuivantes :— Congrès sur le Droit humanitaire,

Sanremo, septembre 1970— Colloque sur les Règles humanitai-

res et les Instructions Militaires, San-remo, septembre 1971.

— Séminaire sur l'Enseignement duDroit humanitaire dans les Institu-tions militaires. Sanremo, novembre1972.

— Table Ronde sur l'Information dela presse pendant les Conflits armés,Menton (France), novembre 1972.

— Table Ronde sur le Regroupementdes familles dispersées, Sanremo,juin 1973.

— Table Ronde sur le Droit internatio-

nal humanitaire et les télécommu-nications, Sanremo, juin 1973.

— Congrès, en collaboration avec l'In-stitut international des Droits del'Homme (Fondation René Cassin),sur l'Assistance spirituelle et moraledans les conflits armés, Milan sep-tembre 1973.

— Conférence d'Experts sur le regrou-pement des familles à la suite deconflits armés, de tensions politiqueset de migrations internationales, Flo-rence, juin 1974.

— Table Ronde d'Experts et des délé-gués gouvernementaux sur les résul-tats de la 1ère session de la Confé-rence diplomatique sur la Réaffir-mation et le Développement duDroit humanitaire, Sanremo, sep-tembre 1974.

Réunions prévues en 1975 :— Rencontre internationale sur le

Droit humanitaire : la souverainetéde l'état et actions internationales desecours humanitaire; la protectiondes réfugiés dans les Protocolesadditionels aux Conventions de Ge-nève de 1949, Turin, 21-22 juin1975.

— Table Ronde des délégués gouver-nementaux sur les problèmes actuelsdu Droit humanitaire, Sanremo,3-6 septembre 1975.

— Réunion d'un groupe d'étude surrétablissement d'un modèle du courssur le droit humanitaire pour lesofficiers, Sanremo, 26-29 novembre1975.

En outre, l'Institut a commencé l'or-ganisation des cours réguliers dans ledomaine du Droit humanitaire et desDroits de l'homme. Ainsi par exemplel'Institut a organisé un cours de 10jours en septembre 1974 en coopéra-tion avec le Ministère de l'éducationnationale pour les membres de Sociétéitalienne pour les organisations inter-nationales. Le thème principal de cecours a été la responsabilité de l'édu-cation pour le maintien de la paix etle Droit international humanitaire.Les participants de ce cours ont été lesprofesseurs des lycées italiens et ungroupe d'assistants universitaires.L'Institut entretient des relations per-manentes avec les organisations et lesinstitutions internationales. Le Secré-taire général des Nations Unies, men-tionne les activités de l'Institut dansses rapports à l'Assemblée généraledes Nations Unies, sur • Le Respectdes Droits de l'Homme dans les con-flits armés ». Dans sa Revue, le Comi-té International de la Croix-Rougerapporte les grandes manifestationsorganisées par l'Institut etc.De son côté, l'Institut a prêté sa colla-boration au Séminaire organisé par lesNations Unies ayant pour thème : « LaJeunesse et les Droits de l'Homme »,qui s'est tenu à Sanremo du 27 août au11 septembre 1973. Il a offert égale-ment l'hospitalité à la réunion an-nuelle de la Sous-commission desDroits de l'Homme de l'Assembléeparlementaire du Conseil de l'Europe.

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qui a eu lieu à Sanremo. te 6 juillet1973.

L'Institut a maintenu et maintient desrelations avec plusieurs organisationsinternationales privées ou non-gouver-nementales, notamment en ce quiconcerne les échanges réciproquesd'informations et de documentations,les consultations, l'assistance mutuelledans certaines activités parallèles ainsique la coordination de certains pro-grammes. Il travaille en étroite colla-boration avec le Comité Internationalde la Croix-Rouge ainsi qu'avec l'In-stitut international des Droits del'Homme (Fondation René Cassin),l'Institut Henry Dunant, l'Office duHaut Commissariat des Nations Uniespour les réfugiés, l'UNESCO, la Divi-sion des Droits de l'Homme des Na-tions Unies, le Comité internationalede Médecine Militaire, la CommissionMédico-Juridique de Monaco, le Co-mité international pour la neutralité dela Médecine (Paris), la Commissioninternationale de Juristes et l'Associa-tion pour l'Etude du problème mon-dial des Réfugiés.

Afin de faciliter ses contacts avec lesorganisations et institutions Internatio-nales gouvernementales et non-gou-vernementales, l'Institut a nommé unreprésentant auprès de l'Office desNations Unies à Genève ainsi qu'au-près des Nations Unies à New York.Bien qu'un grand nombre de ses mem-bres soient professeurs de facultés,l'Institut n'a d'affiliation avec aucuneuniversité, mais par l'intermédiaire deses professeurs, entretient d'excellenteset fructueuses relations avec plusieursCercles universitaires.Enfin, le Comité scientifique a désignéun groupe de professeurs titulaires etd'assistants appartenant à l'Institut,habilité à faire des exposés, des confé-rences et des cours dans le cadre desrencontres et autres réunions organiséespar l'Institut.

Publications

L'Institut a produit jusqu'à présent plu-sieurs documents, notamment :— Les Droits de l'Homme commebase du Droit international huma-

nitaire, Lugano, 1971,— Les normes humanitaires et l'In-

struction militaire, Milan 1972.— L'enseignement du Droit humani-

taire dans les institutions Militaires,Bruxelles, 1974.

Financement

La principale ressource financière del'Institut est la contribution annuellede ses membres et des associations.C'est ainsi que l'Institut peut faire faceà sa gestion administrative. De plus,des fonds provenant de sources diver-ses et notamment sous forme de dons,permettent d'organiser des réunionstraitant de sujets particuliers et de pu-blier certains ouvrages relatifs auDroit humanitaire international.Enfin, dans le cadre de ses compéten-ces, l'Institut se charge d'effectuer, surdemande, différents travaux de re-cherche. _

(*) II a attribué jusqu'à présont sept prix pourdes travaux touchant au droit international hu-manitaire.

Au moment même où se répand l'idée que tous les hommes sur cette terre ont des droits égaux,les progrès de la médecine engendrent la plus choquante des inégalités.

408 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

Photo : OMS

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The ICSDW has a long history, itsorigins going back to 1907. In its earlydays it was often simply called the«Women's International ». It developedwithin the international political Labourmovement whose origins reach evenfurther back - to 1864 when « the FirstInternational » was founted. With thefight for women's franchise, activitiesof women gathered momentum. Ritade Bruyn-Ouboter, then Chairman ofthe ICSDW, wrote for the SocialistInternational • was founded. With thebegan to enter the socialist parties inincreasing numbers they wanted to joinin the efforts for the general franchiseand for the raising of the status ofwomen *. They saw the need (or inter-national cooperation. Thus in 1907 theirdelegates met for the first InternationalSocialist Women's Conference at Stutt-gart which issued a plea for women'sfranchise, then echoed by the parties attheir subsequent international congress.Three years later in Copenhagen,realising the need for strengthening thefight for the franchise, the InternationalSocialist Women's Conference decideto institute « International Women'sDay » (March 8th) for this specificpurpose. This tradition, with a broa-dened purpose, is still being honouredin many parts of the democratic Labourmovement. It was maintained by Com-munists after their breakaway from thesocialist movement and adopted byCommunist countries.In the inter-war years socialist womenfaced the advance of fascism whichdrove many of their leaders into exile.Yet their international efforts continuedin the fields of education and solidaritywith victims of fascism.In this period, the socialist womenmade a contribution to the League ofNations in its first attempt, howevertimid, to pay attention to women'sspecial concerns. In 1935 they submit-ted a memorandum on two subjects :equal rights on the labour market, andthe nationality of the married woman.As soon as the end of fascism and warre-opened the frontiers, cooperationamong socialist women was resumed.In those years impressive « frontierrallies » in many parts of Europe (un-fortunately they were not possible inall parts) could testify to the passionatedesire for international understandingand peace. Soon, however, the socialistwomen's horizon widened beyond

Europe extending to the newly develop-ing countries.The ICSDW, formally reconstituted in1955, is the successor to the Women'sCommitte which since 1907 had func-tioned with the framework of the inter-national socialist movement. It nowrepresents over two million affiliatedmembers and has its headquarters inLondon. It has a Chairman, (Irène Pétry)two vice-Chairmen, (Anne-marie Rengerand Betty Lockwood) a full-time Secre-tary (Vera Matthias) and a broadlyrepresentative executive committee.Its programmes are laid down at trien-nial conferences. Seminars, studyweeks, delegations and missions tomany countries take place. A bi-monthlybulletin is published. Consultativestatus at ECOSOC and UNESCO ena-bles the ICSDW to participate activelyin the work of the UN family - includingalso relations with the ILO. Consultativestatus at the Council of Europeprovides a more limited framework forcooperation on behalf of women'sstatus.In all these bodies the ICSDW coope-rates with other NGOs with which itshares many objectives with regard towomen's advance towards equality. Itstraditional inspiration, its politicalemphasis and its associations give ita distinctive character.The ICSDW is committed to basicsocialist ideas, in the sense of justiceand freedom, of women's rights andhuman dignity for all, irrespective ofdifferences of nation, race, sex orcreed. Women's rights are an integralpart of this ideology and politicalmeasures are needed for their realisa-tion. Hence the need for involving morewomen in political work and for theirpolitical education. This field - educa-tion for active citizenship - is the onein which the ICSDW plays an important

part. Its close relations with tradeunions and cooperative movementshas helped to keep its approach downto earth. Its emphasis has been onpolicies designed to help the mass ofworking women rather than voicing theconcern of middle-class women sooften have more vocal representatives.Among the urgent post-war problemswere those of the developing countries.The ICSDW decided to make a contri-bution towards the much neglectedtraining of women in these countries.It was not concerned with professionalacademic education but with equippingwomen to take part more effetively inthe shaping of their societies, at com-munity and national levels. In this effortit went beyond the ranks of its ownpolitical associates in Asia, LatinAmerica, the West Indies and Madags-car. Its own scholarship fund madegrants available on a broad basis. Inthis, close cooperation with the MountCarmel International Training Centrefor Community Services, set up in Haifain 1961, proved essential. Useful toowas participation in UN projects, forexample UNESCO study travel grantsfor women.Many of the ICSDW conferences andseminars have been on subjects relatedto development problems, especially asthey affect women. They have occasio-ned exchanges of experiences andviews among representatives of thenewly developing and the older indust-rialised countries, with both sidesbenefiting. Venues for such seminarswere in Sweden, Britain, Israel, Mada-gascar and Singapore. Study tourscovered other parts of Asia and partsof East Africa.As part of a political movement inwhich men and women struggle togetherfor a more just society, the ICSDW isworking not so much for all-out confron-

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 409

INTERNATIONAL COUNCILOF SOCIAL DEMOCRATICWOMEN (ICSDW)

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tation with men, which encouragesmethods often more suitable to thesuffragette days. Rather it emphasisesthe need for partnership of the sexes -here and now, not only in the distantfuture when women may be whollyliberated. In these efforts for securingpartnership in all aspects of life manydifficulties have still to be overcome.Yet encouraging advances in reducingdiscrimination against women havebeen attained, especially under govern-ments led by Democratic Socialists.In 1972 the ICSFW succeeded in bring-

ing the issue of women's equality,including the unsatisfactory positionof women within the parties, before theforum of the Socialist InternationalCongress in Vienna.As a result, in many countries whereICSDW members are active and whereSocial Democrats are in government,a breakthrough in social reforms hasbeen achieved.The ICSDW will continue, as in thepast, to concentrate its efforts to achie-ve its stated goals on the basis of socialjustice, equality and development. The

year 1975, having been declared Inter-national Women's Year by the UnitedNations, can and should only be regar-ded as a spotlight for one of mankind'smost pressing sociological problemsyet to be resolved. The ICSDW believesthat 1975 will contribute to makingwomen and men aware of this particularsituation but it considers that themost important efforts should not beconfined to this special event but thatthey should be intensified in futureyears at national level and evaluated atinternational level. _

par Suzanne DebrugeCréée en 1919 dans l'intention de

promouvoir la compréhension interna-tionale et la paix, la Fédération inter-nationale des Femmes diplômées desUniversités (FIFDU) ou InternationalFederation of University Women (IFUW)réunissait jusqu'en 1939 une trentainede nations du monde occidental, aux-quelles s'ajoutaient déjà l'Inde, l'Egyp-te, le Brésil et l'Argentine. Ce n'estqu'après la seconde guerre mondialeque quelque 28 nations en voie dedéveloppement vinrent rejoindre lesrangs.D'une association de femmes diplôméesqui nouaient des liens d'amitié inter-nationale et cherchaient à s'entr'aider,à défendre leurs titres et leurs droits àla profession, la FIFDU a évolué en ungroupe de femmes diplômées qui, dansle monde entier, se sentent citoyen-nes concernées et responsables.L'article 1er des statuts témoigne de

cette évolution :« La FIFDU a pour but:

d'assurer l'entente et d'encouragerl'amitié entre les femmes diplô-mées des Universités du mondeentier, sans distinction de race,de nationalité, de religion oud'option politique,d'encourager la collaboration in-ternationale,de favoriser le développement del'enseignement,

de représenter les femmes diplô-mées auprès des organisationsinternationales,

de les encourager à mettre toutleur savoir et leurs talents au

service de l'étude des problèmesqui se posent à tous les niveaux

de la vie publique, dans leurscommunautés locales, nationales,

régionales ou mondiales et d'en-courager leur participation à la

solution de ces problèmes. *La Fédération a son siège à Genève (1)et sa secrétaire générale actuelle est

Mlle Alice Paquier.La fédération est administrée par unbureau : une présidente, 4 vice-prési-dentes et une trésorière. Une présiden-te américaine, Dr Elisabeth May vientde remplacer l'aimable, ferme et sageBina Roy de la fédération indienne; lesmembres de l'actuel bureau viennentdes Etats Unis, de la Nouvelle Zélande,de l'Ecosse, du Japon, de l'Allemagne.La Irésorière est suisse.L'étude des problèmes auxquels s'inté-resse la fédération se répartit en4 commissions : celles de la Conditionféminine, des Relations culturelles,d'admission et de Secours. Tous cesorganes groupent des représentantesde pays différents, élues à des mandatsde 3 ans lors des réunions du Conseiloù chaque association nationale est

représentée par un membre. Les prési-dentes et vice-présidentes du bureauinternational sont élues lors des Confé-rences triennales, où les représenta-tions nationales sont plus ou moinsnombreuses selon le nombre des adhé-rentes du pays.Lors d'une Conférence triennale, desplans d'étude et d'action sont présen-tés et adotés, des recommandationssont faites et votées, qui doivent ani-mer les activités des différentes asso-ciations nationales. Ces associationsà leur tour font un rapport annuel ettriennal à la fédération internationale.Le thème du triennal 71-74, par exemple,était - Sens et Mesure du Progrèshumain». Il avait été inspiré par DrPersia Campbell, la représentante dela FIFDU à l'ECOSOC, NY. Selon leurcontexte national, les différentes asso-ciations s'étaient attachées à l'étudede l'alphabétisation fonctionnelle oude l'éducation permanente et de laformation professionnelle, des problè-mes d'environnement ou encore de laformation des femmes à la fonctionpublique. Ce thème avait en outreinspiré des actions nationales, tellesque des campagnes d'alphabétisationfonctionnelle avec édition de livresadéquats en Inde et au Pakistan, deformation artisanale et de commerciali-sation des produits au Sri Lanka, d'o-

410 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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rientation professionnelle et de forma-tion artisanale au Pakistan; le Japonavait préparé et édité une étude statis-tique sur la condition de la femmediplômée et un travail scientifiquesur la pollution industrielle. De nombreu-ses associations occidentales se sontaussi attachées, dans leurs pays res-pectifs, aux problèmes de l'environne-ment, à l'orientation des jeunes filleset aux profils de carrière, à l'éludedes réformes du droit de la famille.C'est en Finlande que, 3 années consé-cutives, furent organisés et subsidiesdes cours de formation à la parole enpublic, à la direction de rencontres etséminaires. Les Canadiennes enfin, ontétabli des listes de femmes compéten-tes et disponibles et les ont proposéesà leurs différentes administrations.Le nouveau triennat 1974-77 a adoptéle thème « Responsabilités individuel-les et objectifs sociaux », mettant ainsiune fois de plus l'accent sur le sensdes responsabilités et les devoirs decelles qui ont eu le privilège d'uneformation du cycle supérieur.Des bourses internationales et de nom-breuses bourses de l'Association amé-.ricaine sont attribuées chaque annéeà des jeunes femmes qui doivent pas-ser, le plus souvent à l'étranger, uneannée de post-graduat, de formationspécialisée dans un centre de recher-ches en vue d'une thèse de doctorat.La FIFDU a reçu l'assistance financiè-re de l'Unesco et du fonds interna-tional Virginia Gildersleeve, qui ontsubventionné des projets d'action oudes séminaires dans les pays en voie de développement, surtout lorsqu'ilsvisent à promouvoir l'éducation, lesrelations entre communautés différen-tes, la coopération entre femmes di-plômées et communautés locales. Unprojet aux Etats-Unis veut mobiliserl'opinion publique en vue d'une parti-cipation plus directe au développement-La FIFDU a reconnu depuis longtempsqu'elle poursuit des buts identiques àceux des Nations Unies et elle a statutconsultatif B d'OING auprès de l'ECO-SOC et de l'UNESCO, où ses représen-tantes se montrent particulièrementactives. Elles participent aux travaux,font rapport et diffusent l'information,qui influence le choix des projetsd'étude et d'action de la fédération. Aplusieurs reprises, leurs voix ont étéentendues, leurs recommandationsadoptées.Plusieurs femmes, membres de laFIFDU, jouent par ailleurs un rôle actifauprès de ces organisations : MadameHelvi Sipilâ, membre de l'Associationfinlandaise, est secrétaire généraleadjointe de la Commission du Dévelop-pement social et des affaires humani-taires à l'ONU et secrétaire généralepour l'Année de la Femme; à la 18eConférence triennale de la FIFDU ellenous fit cet été à Kyoto (Japon) unecommunication remarquable sur lesfemmes et le développement dans lemonde. Jeanne Chaton, représentantede la France à la Commission de la

Femme, puis Marguerite Orjollet ontété nos déléguées à l'UNËSCO, feuPersia Campbell à New York et C. Jonesà Genève, les représentantes actives etécoutées de la FIFDU à l'ECOSOC. Denombreux membres éminents de laFédération font partie de leur délé-gation nationale à l'UNËSCO, JeanneHersch (Genève) y a présidé la sectionde philosophie, Marie-Pierre Herzog yest le chef de la section des Droits del'Homme. Madame Yussuf, enfin,sociologue pakistanaise, est la seulefemme au conseil d'administration dela nouvelle Université des NationsUnies.A l'occasion de l'Année de la Femme,les différentes fédérations nationalessont invitées à participer avec d'autresorganisations féminines à des program-mes d'action susceptibles de promou-voir le travail à temps partiel, l'éduca-

tion des femmes et leur formationprofessionnelle, leur recyclage éventuel,d'attirer ainsi l'attention du public surla contribution que les femmes peuventapporter au développement économi-que et social.Par les « Communiqués » du bureauinternational aux différentes associa-tions nationales, par les « Feuilles deNouvelles » adressées 2 fois par an.en anglais et en français, aux membresindividuelles, par les bulletins desassociations nationales, le plus grandnombre possible de femmes diplôméesest tenu au courant des problèmesjuridiques, économiques et sociaux àl'échelle mondiale et invité à prendrepart à l'action. _

(1) Fédération internationale des Femmes

diplômées des Universités 13, Quai Wilson.CH 1201 Genève - Suisse.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 411

Photo : Frank Ihlow, avec la permission de « Femmes du Monde » (WIDF voir paga suivante).

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in the struggle for Peace, NationalIndependence, Democracy and

Social Progress

by Fanny Edelman

Women's International DemocraticFederation was founded on 1st Decem-ber 1945, when the Second World Warhad been over for only a few months.and when the first World Congress ofWomen was held in Paris. Delegatesfrom 41 countries representing 81 mil-lion women, came together and pled-ged themselves to work unitedly sothat there shall not be war again.This is the 30th Anniversary year ofthe foundation of WIDF, which coin-cides with the 30th Anniversary ofthe victory over the barbaric forcesof Hitler fascism.During these 30 years WIDF has grownto be the largest international organiz-ation of women. Today it has 120 nat-ional affiliated organizations in 103countries of all the continents — Asia,Africa, Europe, Latin America andAustralia. It enjoys consultative statusI with the Economic and Social Coun-cil of the United Nations, Status B withthe United Nations Educational, Scien-tific and Cultural Organization, and ison the Special List of the InternationalLabour Organization. It also chairs theNGO's Sub-committee on the Statusof Women in the framework of theN.G.O.'s Human Rights Commission.Eugénie Cotton, the prominent Frenchscientist, became the first Presidentof WIDF and remained its Presidentuntil her death in 1967. Hertta Kuusi-nen, the prominent politician andMember of Parliament of Finland,who succeeded her, carried on the no-ble responsibility. She passed away in1974,

On the foundation of WIDF, the firstWorld Congress of Women took thissolemn oath :« On behalf of 81 million women, wetake this solemn oath to defend theeconomic, political, civil and socialrights of women, to fight for the creat-ion of conditions indispensable to theharmonious and happy developmentof our children and future generations,to struggle tirelessly so that fascism inall its forms shall be forever wiped offthe earth, so that there will be establis-hed throughout the whole world a truedemocracy; to struggle ceaselessly toassure lasting peace to the world..."During the last 30 years WIDF hasremained loyal to its oath and can lookback with pride on the great numberof activities it was able to carry out inmobilizing women all over the worldfor the lofty cause outined in its pro-gramme.The programme of the WIDF is basedon the following main objectives :— winning, implementing and defend-

ing the rights of women as mothers,workers and citizens;

— defence of the rights of all childrento life, wellbeing and education;

— peace and universal disarmament;— winning and defending national in-dependence and democratic freed-

oms; to eliminate apartheid, racialdiscrimination and fascism.

In the spirit of its constitution and pro-gramme WIDF unites women regard-less of race, nationality, religion andpolitical opinion. It helps to establish

bonds of friendship and solidarityamong women of the whole world.It is impossible to enumerate all theimportant activities of WIDF duringthe last 30 years. Six major world con-gresses were held in Paris, Budapest,Copenhagen, Vienna, Moscow and Hel-sinki respectively on the problems ofPeace, Democracy, Security, NationalIndependence, Rights of Women, Wel-fare of children and families. Scoresof important regional seminars andconferences were convened with specialemphasis on the problems facing thewomen of the region, especially on illit-eracy, education, economic, social andlegal status of women, women's partici-pation in social and economic acitivity,mother and child welfare, training ofcadres, etc. The problems of youth andchildren were discussed at many in-ternational and national seminars, sym-posia and conferences.With the help of national affiliated or-ganizations, WIDF has been able toundertake a variety of constructivework in the field of literacy, motherand child care, health and education.WIDF's national organizations in India,Sudan, Angola had the honour of rec-eiving Krupskaya medals for literacywork, sponsored by UNESCO. Con-struction of a Mother and Child Centreat Hanoi is the largest internationalproject undertaken by WIDF. It wasalso on WlDF's initiative that 1st Junewas observed as International Chil-dren's Day. This year is the 25th An-niversary of International Children'sDay.

412 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

General Secretary

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\VIDF has given particular attentionto the achievement of peace and natio-nal independence. Apart form partici-pating in and contributing to the world-wide activities lor peace, (or nationalindependence, against colonialism andracism, and in defence ot democracy,WIDF had its own initiatives in thesefields. WIDF was especially active inrallying political, moral and materialsupport for the women and childrenof Vietnam, of Palestine, of formerPortuguese colonies, of Chile, of SouthAfrica and others fighting for theirnational liberation and for democracy.Defence of human rights is anothermajor field of attention by the WIDF.No violation of human rights has beenoverlooked, and acts of violation havebeen reported to the Human RightsCommission to take suitable action.World-wide campaigns have been or-ganized for the release of politicalprisoners, especially women prisoners,from the dungeons of fascist, racist andcolonial rules — the former Saigonregime, Chilean military junta, Israel'soccupation forces, dictatorial regimesin Latin America, the former Greekdictatorship, former Portuguese colo-nies and South Africa.WIDF feels proud and happy that theworld, in the form of the UN resolut-ion proclaiming 1975 as the Interna-tiona! Women's Year, has given recog-nition to the significant role womenhave played up to now, and will conti-nue to play in the development insociety. WIDF feels particularly re-warded because it was the WIDF whoinitiated and, together with other or-ganizations, proposed and worked in-tensively to have the UN agenciesrecommend the proclamation of IWYto the UN.Being aware of the responsibility thatthe International Women's Year placeson the shoulders of WIDF, it has star-ted tremendous activities to preparefor and make the IWY a great success,not only for the women of the world,but for human society as a whole. Ournational affiliated organizations areactively participating in the IWY acti-vities at national level, within theframework of the IWY programme.During 1974 WIDF sponsored a Sim-inar of women of Africa and the Mid-dle East on the Education of Womenin Algiers, and in Lima a Latin Ame-rican Women's Seminar on the Elimi-nation of Discrimination against Wo-men. In the first week of May 1975,a Seminar took place at the UNHeadquarters in New York on Peaceand Disarmament, and another sem-inar on the Elimination of Discrimina-tion against Women in London in thefirst week of June. Another is plannedto be held in Alma Ata for the womenof Asia and in Cuba for women of theCaribbean region.The main feature of WIDF's activitiesis to act unitedly and in cooperationwith other women's as well as differentinternational and regional organizations.

Cooperation, exchange of experiencesand joint endeavours have contributedto successful results and WIDF valuesthis cooperation very highly.The culmination of all the activitiesfor IWY will be the World Congressfor IWY to be held in Berlin from 20to 24 October 1975. WIDF initiated theidea of the World Congress, which wastaken up by a large number of Interna-tional, regional and national organiza-tions, and a very broadly based Inter-national Preparatory Committee was

Photo : WIDF

formed at a meeting in Tihany, Hun-gary. The response received by theInternational Preparatory Committeeis extensive, and the World Congressis going to be a real forum to discussand to come to common conclusionsfor united action for women's fullequality with men, their full integrationin development and their significantrole in establishing peace and friend-ship among nations — the three car-dinal principles of the UN proclama-tion, a

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 413

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WCOTP: THETEACHERS´VOICE

by John M. ThompsonSecretary General

Introduction

Of the world's 15 million teachers,some 5 million are members of orga-nizations affiliated to the World Con-federation of Organizations of theTeaching Profession. The Confedera-tion comprises two constituent members,120 national associations, four associa-tions of teachers in exile, five inter-national associations and 45 associatemembers.Based in Merges (near Geneva, Swit-zerland), the WCOTP secretariat num-bers some 12 individuals - administrati-ve staff, translators, an editor, twoSpecial Assistants, two Assistant Se-cretaries, and a Secretary General.Glearly, to implement programmes inand beyond the 80 countries coveredby WCOTP members, much devolvesupon regional officiers, consultants,teacher organization leaders, andWCOTP's « rotating » Executive Commit-tee - headed by a President (currentlyMr. Niamkey Adiko from Ivory Coast)and two Vice Presidents (Mrs. FaySaunders from Jamaica and Mr. Wil-hem Ebert from Germany).Founded in 1952 by the merger ofthree major international teachers'federations, WCOTP - aims at gathe-ring into one powerful organizationteachers from all stages of education,with a view to enabling them to exertan influence corresponding to theimportance of their social function ».To this end, the Constitution continues,- the World Confederation shall becompetent to establish and definepolicies affecting education and theteaching profession generally, and torepresent the member associationscollectively in the international aspects.of such matters. •Translated into action, this means thatWCOTP has strengthened — and insome instances helped to foster —national teachers' organizations around

the world. It has supported the effortsof these organizations to determinetheir own policy and programmes to fitdifferent national situations. But it hasalso provided the means for a conti-nuing exchange of professional know-ledge and organizational experiencebetween its members. In this way, ithas advanced the cause of educationand the status of teachers, in a perspec-tive of international understandingand cooperation.Furthermore, WCOTP has developedthe experience, structure and contactsto respond to the diverse needs of itsmembers and to the changing role ofteachers, both nationally and interna-tionally. For example, early efforts -tostrengthen teacher unions have reachedfruition in many cases, and a moreadvanced type of consultancy is beingprovided. WCOTP has expanded itsinitial structure to give special recogni-tion to adult educators, early childhoodeducators, technical and vocationaleducators and those concerned withaudiovisual education. Meetings areincreasingly bieng held on educationalchange, epitomised by WCOTP's 23rdannual Assembly of Delegates in 1974on the theme - Pressures for Educatio-nal Change - their Implications forTeachers and Teachers' Organizations».And WCOTP is deeply involved in suchinternational concerns as environmen-

For example, last year WCOTP organi-zed the most heavily-attended specialgroup meeting at the Population Tribu-ne in Bucharest. The meeting, on. Teachers and Population », adopted aTeachers' Plan of Action, drafted byWCOTP Population Education Consul-tants from India, the United States, andColombia.

Also in 1974 WCOTP organized a pio-neering seminar on « EnvironmentalEducation Methodology in East Africa »,resulting in a handbook for use atprimary and junior secondary level inEnglish-speaking Africa.WCOTP has given particular attentionto its constitutional, aim of correlatinghe « influence » and the « social func-tion » of teachers. Implicitly or explici-ly, this has been the theme of nume-ous seminars and Assemblies. But, ashe Union of International Associationshas recently emphasized, the aim ofgiving due influence to nongovern-mental groups and their members isfar from realised.Teachers are often called conservativeswhen they resist change in whoseformulation they have not been invol-ved. Unless they are given a greateropportunity to define what they can andcannot do effectively, they will tend toreject requests, in apprehension ofwhat might come next. Teachers indeveloped countries do not acceptgovernment gospel that educationalreform should bring economic saving.They hope, by defining their views ofthe future situation, to convince thepublic why more money is needed foreducation. Even in developing coun-tries, where there are real financialconstraints, teachers will be convincedand will convey their convictions - ifthey are involved.

Political role

Generally, there is a feeling of dissa-tisfaction in the organized teachingcommunity throughout the world thatreal «teacher participation» is not beingpractised, even though its importanceis stressed 14 times in the Unesco/ILORecommendation Concerning theStatus of Teachers, WCOTP was instru-mental in drafting this Recommenda-

414 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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tion and having il adopted by an inter-governmental conference at Unesco in1966. It is still pressing for impleman-tation of many of its clauses in coun-tries which have theoretically approvedit. And teachers are pressing harderthan ever for participation, becausethey believe that effective educationalchange can only come through a truepartnership between bodies responsi-ble politically and administratively andthose concerned with implementingchange in the schools.For educational expansion and changeare, in the final analysis, politicalissues. And WCOTP is presently stu-dying the role of teachers in «the politi-cal process» - an active or counteractiveforce comprising economics, sociology,philosophy, law, religion and otherpillars of a society, This is to be thetheme of the 1975 WCOTP Asssemblyin Berlin next August. Should teachersbe professionals concerned with educa-tion and their conditions of service«per se», regardless of the socio-econo-mic and political framework ? Shouldteachers be a major force in seekingpolitical change, as spokesmen (andwomen) for their society — especiallywhen it is a largely illiterate society ?Can teachers combine their life asactive citizens — including the rightfreely to proffer their beliefs — andtheir life in schools, teaching free ofoutside pressures ? The issue is deli-cate, especially in one-party statesand those under military regimes.But these and other aspects of it arebeing studied by WCOTP members inpreparation for the Assembly on « Tea-chers and the Political Process ».

Policy-making and IGO relations

In this case, a WCOTP plicy has notyet been defined. But at each of the23 previous Assemblies, resolutionshave been adopted which fulfill halfof the second aim quoted from theConstitution. Over the years WCOTPhas amassed a significant record ofrepresentative views of the organizedteaching profession. Lately the Confe-deration has also developed its practiceof adopting resolutions or issuingpolicy statements at regional meetingsand conferences other than the Assem-bly. This has been the case in recentseminars concerning the education ofhandicapped children; the interrelationof general, technical and vocationaleducation; the advancement of womenin Africa; and many other subjects.A third branch of policy-making hasalso recently been used, whereby aWCOTP policy is prepared for an inter-governmental conference or in respon-se to the concern of an intergovern-mental agency.For example, in . preparation for thisyear's Biennial International Conferen-ce, organized by Unesco´s InternationalBureau of Education, two unpreceden-ted experiments are under way. Tea-

chers' organizations have been askedto make a more direct contribution tothe Intergovernmental discussion thanever before, by submitting a back-ground paper on the conference'stheme : « The Changing Role of theTeacher and its Implications on thePreparation and In-Service Training ofTeachers ». And, furthermore, the fourinternational teachers' organizations,covering all shades of opinion anddegrees of development — the WorldFederation of Teachers' Unions withheadquarters in Prague, the Interna-tional Federation of Free Teachers´Unions and the World Confederationof Teachers based in Brussels, andWCOTP — have agreed to make this ajoint paper and for the first time worktogether.Other examples of this branch ofWCOTP policy-marking are the WCOTPPolicy Document for the Organizationfor Economic Cooperaion and Deve-lopment OECD) Conference on « Tea-cher Policies », and the WCOTP PolicyStatement on the education of migrantworkers' children - largely a responseto the priority which the EuropeanEconomic Community (EEC) is givingto this issue.The former outlines the representativeviews of WCOTP members on educa-tional trends, the teachers' role, thesupply of teachers, auxiliary workersand ancillary staff, increased educatio-nal expenditure, initial and furtherteacher education, and the need foron-going teacher participation. In thisconnection, the document states inpart that « teachers and teachers' orga-nizations should be considered as truecounterparts in the administrativestructure in real consultations andnegotiations, giving them the opportu-nity to influence the school policy ».Putting this policy into practice,WCOTP stimulated its members to getactively involved in the OECD Confe-rence. As a result, out of the 25 OECDcountries, of which 20 were representedat the Conference, ten included a totalof 14 senior teacher representativesfrom WCOTP members in their dele-gations. WCOTP's Secretary Generalalso addressed the Conference.Finally, on the question of internationalrepresentation, it has been calculatedthat WCOTP representation in nationaland international meetings occurs, onan average, every ten days. WCOTPhas always cooperated actively withthe United Nations and its specializedagencies, especially Unesco (with whichit has category A consultative andassociate relationship) and the Inter-national Labour Organization. It alsohas consultative status with ECOSOCand shares the views presented toECOSOC by the Union of InternationalAssociations regarding the need formore real consultation between NGOsand intergovernmental organizations.Thus, whenever and wherever WCOTPis represented it not only stands for asignificant section of the organized

teaching profession, but also supportsthe NGO movement as a whole. Itwelcomes the assurances of Unesco'snew Director General. Mr. Amadou-Mahtar M'Bow, to work closely withNGOs, as its views were often nottaken into consideration in the past,

Conclusion

In conclusion, it should be noted thatWCOTP is concerned equally with the« professional » and « trade union » con-cerns of teachers' organizations asinter-related parts of one whole. Appro-ximately one-half of the member orga-nizations are affiliated to central tradeunion congresses; approximately one-half are not. This is one aspect of theConfederation's outstanding heteroge-neity, which makes it both an acceptedvoice of the teaching proefession atthe world level and a decidedly diffi-cult entity to describe briefly !This introduction has, hopefully, pro-vided some clarification. For furtherdetails, please contact the secretariat,WCOTP, 5 chemin du Moulin, 1110Merges, Switzerland. _

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 415

Photo: FAO/Baroun/Caracciolo

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un exercice decollecte et deprésentationdes données

by Anthony J.N. Judge

Mankind 2000Union des Associations Internationales

Communication destinée à un cours de futurologie au Centre inter-universitaired'études post-universitaires, Dubrovnik, mars 1975.

Introduction

Depuis plusieurs années, les « problè-mes mondiaux » font l'objet de débatsanimés et d'analyses dans de nombreuxsecteurs de la société. Si étonnant quece soit, une étude préliminaire a révé-lé, en 1971, qu'il n'existait aucune des-cription systématique de ces problèmesmondiaux,' pas plus qu'on n'en con-naissait le nombre ni s'il valait la peinede se poser la question de leur exis-tence. La tendance jusqu'ici a été deconcentrer l'étude et l'action sur les'problèmes jugés « importants » enfonction de leurs effets visibles et dela signification ' politique qui en dé-coule. Il est rare de voir citer plusd'une dizaine de ces problèmes dansun même contexte, à l'exception des28 Problèmes critiques permanentsdéfinis par Hasan Ozbekhan en 1968 (1),que le Club de Rome devait par lasuite porter à 48 dans un documentinterne préparatoire à la publicationde « Halte à la croissance ? ».Ces listes amplifiées commencent àtenir compte de problèmes, importantsnon pas en eux-mêmes mais avant toutpar le fait de leur rapport avec d'au-tres problèmes contenus dans un mêmeensemble. Aussi bien, il se peut queles ressources considérables consacrées

aux problèmes A, B, D et E, lesquelsse renforcent mutuellement et sontconsidérés comme les plus importantseu égard à leurs effets immédiats,n'aient eu qu'un impact insignifiant.Si l'on peut démontrer la dépendancecommune de A, B, D et E à l'égardde l'effet renforçateur qu'apportent lesproblèmes C et F, apparemment secon-daires et mal connus, ces dernierspourraient prendre une importanceconsidérable dans toute ligne de con-duite touchant l'ensemble des problè-mes : en effet, leur inter-relation lesfait apparaître comme une clé de voû-te, et l'action qui s'exerce sur euxdonne naissance à des effets multipli-cateurs bénéfiques. Bien plus, si l'onpeut prouver que la réponse aux pro-blèmes C et F est entravée par les pro-blèmes G, M et Q, ces derniers pour-ront acquérir une importance encoreplus grande étant donné la manièredont ils obscurcissent les points straté-giques au sein de l'ensemble, où larecherche et l'action pourraient être leplus bénéfiques pour un minimum deressources.Les rapports et l'importance de chacundes problèmes moins connus sont faci-lement reconnaissables dans les sec-

teurs adéquats de la littérature existan-te. Le nombre potentiel des lecteurs dechacune de ces zones spécialisées esttoutefois nécessairement limité et nepeut influencer qu'un secteur restraintde la société. Aussi existe-t-il une nettetendance à ce que les systèmes, lesorganisations et les programmes d'in-formation s'attachent à ne reconnaîtreque certains problèmes bien précis et às'identifier à l'excès à ceux-ci (1, 2). Ils'ensuit une multiplicité de candidats autitre de . problème clé », prétendant aumaximum de ressources disponibles :chacun en appelle a des classes d'« ad-ministrés » peu aptes ou enclins à l'in-ter-communication, même si chacuninsiste sur l'importance de définir sonpropre problème par rapport aux au-tres. C'est ce qu'expliqué bien HasanOsbekhan : « Cette tentative, motivéepresque subconsciement, de monopo-lisation de tout l'espace d'un systèmepar un seul secteur, à ses propres con-ditions et suivant les perspectives et lestraditions qui le caractérisent, compli-que le problème et en fragmententdavantage l'unité. En effet, les secteursne peuvent devenir des systèmes, ilsne peuvent que les dominer; et lors-qu'ils le font, ils les déforment. Aussi

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Problemes Mondiaux et Potentiel Humain

(*) Traduction française d'une version anglaise modified éditée dans « Futures » (London. IPC Scienceand Technology Press), juin 1975.

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(aut-il s'alarmer de cette tendance àétendre la primauté sectorielle surl'espace social entier. C'est là un pré-sage, lourd de menaces, des conflitset des dislocations qui nous attendentsi une approche intégrée et étendueau système n'est pas mise au point ».(1).On soupçonne fort que l'ensemble desproblèmes pourrait bien être mieuxintégré que le réseau des ressourcesorganisationnelles susceptibles de fairepression sur ces problèmes. Commele dit Donald Schon : « La carte desorganisations et des instances formantla société est en quelque sorte uneimage transparente appliquée sur unepage qui, elle, représente la réalité dela société. Et cette image transparenteest toujours décalée par rapport à cequ'il y a sous elle : à quelque momentque ce soit il y a toujours une discor-dance entre la carte des organisationset la réalité des problèmes que l'onpense devoir résoudre... Fondamenta-lement, il n'existe pas de problèmesocial tel que l'on puisse identifier etcontrôler au sein d'un seul systèmetous les éléments nécessaires pour s'yattaquer. Il s'ensuit qu'on en revientune fois de plus à considérer les élé-ments imbriqués dans un ensembleet non contrôlables, les fonctions et lesrôles de l'ensemble prenant alors uneimportance critique > (2). Notre infor-mation sur la société n'est pas encoresuffisamment bien organisée pour nouspermettre de dresser des cartes détail-lées des réseaux des organisations, d'unepart, et des problèmes, de l'autre, ensorte que les zones de forces et defaiblesses soient identifiables avec clar-té, simplicité et précision.Cette absence de « cartographie » per-met tant aux individus qu'aux organi-sations de se retrancher dans des « ni-ches » de communication (l'équivalentsocial des niches de l'environnement),de rassembler leurs arguments, de s'as-surer un soutien limité pour n'importequel problème, quelle que soit son im-portance au sein du système. Lesmoyens font donc défaut, pour per-mettre la création d'un consensus etl'élaboration d'une stratégie à l'échelledu système visant à une inter-relationde la multitude des organisations. Lecontrôle de l'information par les pou-voirs publics et autres, ainsi que parles média, aggrave la situation en tantqu'il fournit un gabarit de plus en plusrigide sur lequel le monde extérieurest « réglé - pour le rendre compati-ble avec la survivance et la croissancedes objectifs d'une organisation. Ceuxqui manipulent l'information peuventinterpréter la « réalité sociale » : l'as-pect critique d'un problème, les pro-grammes permettant sa solution etl'appréciation de ceux-ci tels qu'ilsont été mis en œuvre sur base de don-nées dont ne peut disposer quiconquevoudrait mettre en question cette in-terprétation, ou qui ne sont pas dispo-nibles au moment précis où la mise endoute aurait sa plus grande efficacité(3).L'organisation isolée, si elle n'est pas

déjà qu'un musée des problèmes révo-lus, n'obtient qu'un soutien insuffisantqui la prive d'efficacité, ou use de ses

vironnement social qui lui est propre,ce qui aboutit à compenser des effetsque d'aucuns prennent pour de nou-veaux problèmes. Le seul recours estl'arène politique des factions, des par-ties, des écoles idéologiques rivales oùles poussées dynamiques sont large-ment conditionnées par une « cartogra-phie » ambigue, simplifiée à l'excès,déformée par le parti pris, et parl'aggravation de l'instabilité du consen-sus qui en découle.Devant cet état de choses, l'Union desassociations internationales (4) a décidéde réunir, dès 1972, les renseignementsapportés par un réseau de 2500 orga-nisations internationales, gouvernemen-tales ou non. décrites dans son Annuairedes Organisations Internationales et lespublications qui s'y rapportent (5). Lebut de cette opération était de recueil-lir, auprès des organisations, les infor-mations concernant les problèmes qui,selon elles, relevaient de leur compé-tence, ou auxquels leur activité se trou-vait particulièrement exposée. Leursréponses ne furent pas immédiatementutilisables. A la lumière de recherchesultérieures dans la littérature des orga-nisations internationales, il sembleraitque ceci soit dû en partie à la difficultéd'identifier et d'isoler de la documen-tation concernant leurs programmes,le matériel descriptif ayant trait auxproblèmes. De plus, rares sont les per-sonnes à même de donner une réponseimmédiate à une demande de descrip-tion précise des problèmes auxquelselles sont confrontées : la raison en estque ces problèmes ont tendance à êtreenvisagés comme parties intégrantesd'un courant constant de préoccupa-tions liées entre elles. Ce contretempsn'a pas permis une publication immé-diate et a conduit à mobiliser desfonds pour la réalisation d'un projetplus ambitieux.Notre intention initiale se limitait à unouvrage de compilation reprenant lesproblèmes mondiaux liés entre eux telsque les percevaient les organisationsinternationales. Depuis lors, le projeta évolué, passant par divers conceptsdu contenu et de la structure du pro-duit terminal immédiat. Il est alimentépar des fonds privés, par l'entremisede Mankind 2000, connu dans les cer-cles de futurologie pour son souci dudéveloppement humain en tant qu'ilest concerné par les problèmes dumonde d'aujourd'hui et de demain (6).Dans l'état actuel des choses, le projetest commun à Mankind 2000 et à l'UAl,et des modalités non formelles sontprévues permettant une participationfuture éventuelle du Centre for Inte-grative Studies. Le premier aboutisse-ment en est le Yearbook of WorldProblems and Human Potential (An-nuaire des problèmes mondiaux et dupotentiel humain) rédigé à partir dutexte conservé sur bandes magnétiques

pour la mise à jour et l'es renvois, viale « software » de composition typo-graphique de l'UAl destiné à l'élabo-ration de l'Annuaire des organisations

internationales (auquel renvoie la nou-velle publication). Eu égard à la som-me d'informations (quelque mille pa-ges sur deux colonnes, soit neuf mil-lions de caractères), à la complexitéstructurelle et au mode de production.il est difficile de fournir suffisammentde copies pour en permettre un exa-men satisfaisant sous forme d'épreuvesd'imprimerie. Il convient donc deconsidérer la première édition commeun projet auquel peuvent s'associerles organisations et autres institutionsqui y collaborent, après que leursmembres auront eu l'occasion de l'étu-dier et de suggérer d'éventuelles modi-fications.

Nature de l'information

Les données sont réparties en un cer-tain nombre de séries dont les paragra-phes qui suivent donnent une brèvedescription. Ces séries sont très sembla-bles quant à leur structure; leurs élé-ments font l'objet de renvois tant àl'intérieur des séries qu'entre elles.Nous nous sommes délibérément effor-cés de ne pas agencer les séries en fonc-tion d'un système de classement parti-culier; cette question fait égalementl'objet d'un commentaire ultérieur.

1. Problèmes mondiaux (Série P)Matières : les problèmes mondiauxidentifiés reçoivent un numéro dequatre chiffres suivant une séquencenumérique ascendante. Ces chiffresn'ont aucune signification codificatri-ce; les nombres ne servent que de réfé-rences pour les besoins de l'ordinateuret du classement, en particulier pourla tenue des index et des nombreuxrenvois. Quelque 2500 problèmes sontactuellement sur ordinateur, bien que lesnombres attribués atteignent déjà 3700.Les blancs dans la séquence sont les« candidats-problèmes » provisoire-ment exclus pour diverses raisons maispour lesquels des dossiers ont cepen-dant été prévus. L'information misesur ordinateur concernant un problèmeest de deux types : description textuelleet renvois/index. La longueur de ladescription varie de 3 lignes au mini-mum, qui ne reprennent que la ou lesdésignations du problème, à plusieurscentaines, réparties en sous-sectionsnormalisées, dont chacune est suscep-tible ou non d'être présent :— la nature du problème : définition

du processus disruptif impliqué;— incidence du problème : description

sommaire de l'étendue du problèmequi lui confère son importance ex-tra-nationale;

— historique : où et quand son impor-tance a-t-elle été reconnue; évolu-tion de cette reconnaissance;

— argument: insistance (éventuelle-ment accompagnée d'une justifica-tion chiffrée) sur l'importance du-

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problème et l'urgence de l'actionnécessaire;

— contre-argument : insistance (lors-que l'objection a été soulevée) surle fait que l'insignifiance relativeest une conception erronée du pro-blème tel qu'il a été décrit.Les autres sous-sections envisagées,mais rejetées de cette édition préli-minaire, comprennent :— les remèdes : détails succints des

moyens connus, prévus et suggéréspour remédier au problème

— publications : ouvrages clés de réfé-rence, non périodiques, concernantl'état actuel du problème à l'échellemondiale

— rencontres : réunions internationalespériodiques ayant le problème pourobjet

— situation géographique : les pays oùle problème a été constaté.

En réalité, l'information sur les troisderniers postes ressort d'autres sériesdont les éléments peuvent servir derenvois à un problème donné. Le caséchéant, les renvois provenant d'unproblème ou y renvoyant, sont traitésséparément mais sont imprimés à lafin de chaque description pour com-pléter la rubrique.Renvois : ils sont de deux types : ilsviennent d'autres problèmes ou y ren-voient; ils viennent d'éléments d'au-tres séries ou y renvoient. Dans l'éven-tualité d'un problème, on distingue lecas échéant les renvois suivants :— Cadre du problème (rapports hié-

rarchiques)— problèmes contextuels : problè-

mes dont le problème fait partie— problèmes subsidiaires : problè-

mes faisant partie du problème— problèmes connexes

— Système du problème (rapportsfonctionnels)— problèmes aggravés par le pro-

blème— problèmes aggravant le problème— problèmes auxquels le problème

remédie— problèmes remédiant au problè-

me.On a envisagé de faire figurer par lasuite d'autres rapports qui unissent lesproblêmes, y compris les référencesaux problèmes considérés commeétant déplacés par d'autres problèmesou comme les déplaçant (du fait, parexemple, d'une plus grande complexitéde l'analyse ou d'une élévation duniveau de compréhension).Les renvois venant d'éléments d'autresséries ou y renvoyant (cf. ci-dessous)comportent, le cas échéant :— les organisations internationales, gou-

vernementales ou non (y comprisleurs unités), jouissant d'un mandatexplicite en rapport avec le problè-me (Série A)

— les valeurs à la lumière desquellesil devient possible d'évaluer le pro-blème (Série V)

— les disciplines qui, en tant qu'outilsintellectuels, ont une certaine inci-

dence sur les approches conceptuel-les du problème (Série D)

— périodiques (ou publications en sé-ries) renfermant une informationayant trait au problème

— traités multilatéraux représentantune tentative de régulation du pro-blème (Série 7)

— emplois ou professions affectés parle problème (Série J)

— secteurs économiques touchés par leproblème (Série E)

— produits de base influencés par leproblème (Série C).

Définition des problèmes : le manquede place ne nous permet pas d'exami-ner cet aspect en détail. Nous n'avonspu trouver aucune définition satisfai-sante (7), Aucune définition positivedu problème n'a été établie, maisuniquement une liste de caractéristi-ques permettant l'exclusion d'éventuels* candidats-problèmes ». Dans l'en-semble, il s'agissait de problèmes théo-riques, méthodologiques, opération-nels, administratifs et techniques quisont les préoccupations internes cou-rantes des systèmes sociaux bien défi-nis. Cette liste d'exclusion a ainsi per-mis l'acceptation d'autres sortes deproblèmes non prévus qui, autrement,auraient pu être exclus en vertu d'unedéfinition simpliste. En d'autres mots,comme nous le dirons plus loin, l'ac-cent a été mis sur l'inclusion de pro-blèmes relevés principalement dansla documentation des organisations in-ternationales parce qu'ils sont perçus,définis et abordés par celles-ci — mê-me si une analyse plus élaborée oud'une autre nature devait montrer quecette perception est incorrecte ou in-adéquate. Dans certains cas où le pro-blème est constitué par une hiérarchiede problèmes subsidiaires à divers ni-veaux et bien définis, le niveau infé-rieur choisi fera l'objet d'un renvoiexprimé uniquement par son nom,sans recevoir de nombre ni de désigna-tion dans la série en question. Cecipeut assurément être reporté à uneédition future si l'on considère qu'ilest utile d'entrer dans plus de détails,mais il est techniquement possibled'user de renvois pour beaucoup plusde problèmes qu'il ne s'en trouve effec-tivement répertoriés dans la série.

2. Développement humain (Série H)La juxtaposition des problèmes mon-diaux et du développement humainpeut paraître étrange à première vue.En fait, il s'agit de deux extrêmes depolarisation se complétant mutuelle-ment (8). Les problèmes mondiauxsurgissent au sein de la société sousl'effet des actions et des perceptionsd'êtres humains à là poursuite de butsqu'ils considèrent essentiels à leurdéveloppement. Inversement, le dé-veloppement de l'homme se trouvefrustré par les problèmes mondiaux.Si c'est sur ces derniers que s'exercetraditionnelement l'action des organi-sations, le but de l'activité organiséeest en dernière analyse de faciliter le

développement humain, encore queles significations qu'on attache à ceterme, aussi nombreuses que variéesse rencontrent rarement dans un mê-me contexte. Il semble donc opportunde les placer dans le même cadre queles problèmes mondiaux.Nous n'avons pas essayé de donner,du développement humain, une défi-nition positive — pas plus que pourles problèmes: nous nous sommeslimités à une liste des caractéristiquesnous permettant d'éliminer utilementcertains concepts extrêmes. Une litté-rature importante a été consultée pouren extraire les définitions de conceptsen relation directe avec le développe-ment et l'intégration psychologiquesde l'être humain, ainsi qu'avec l'im-portance que revêt pour l'homme ceprocessus. Le cas échéant, ces conceptssont marqués d'un renvoi à des élé-ments d'autres séries. Le travail com-prend une bibliographie.

3. Valeurs (Série V)Nous nous sommes délibérément ef-forcés, au départ, d'éviter de mettrel'accent sur les valeurs. Nous redou-tions une définition qui serait considé-rablement plus floue que lorsqu'ils'agissait des problèmes : nous ris-quions ainsi de voir considérer cettelacune comme preuve de l'irréalitédes valeurs. Par la suite, des textes ontété systématiquement fouillés à diver-ses reprises, ce qui a permis de dresserune liste provisoire des valeurs, deleurs synonymes et de leurs antony-mes. Une raison importante de cetteapproche est que nous nous sommesrendu compte que de nombreux pro-blèmes à contenu politique étaientidentifiés par la valeur même qu'ilsmettaient en péril: « paix >, « déve-loppement », « instruction », etc. Lesvaleurs sont affectées de renvois lesunes aux autres, ainsi qu'aux élémentsd'autres séries, le cas échéant.

4. Concepts intégrateurs (Série K)Un nombre étonnamment considéra-ble de disciplines et de concepts inté-grateurs sont apparus en réponse, en-tre autres, à la complexité de l'ensem-ble des problèmes mondiaux. Nousavons estimé utile d'en donner lesdéfinitions dans le même contexte quecelui des problèmes mondiaux. Cettesérie comporte, par conséquent, lestechniques interdisciplinaires, lessciences touchant les lignes de con-duite, les systèmes généraux, la cyber-nétique, etc., dans la mesure où le ma-tériel met en lumière les aspects inté-grateurs considérés comme nécessairesà une réponse adéquate aux problèmesmondiaux ou l'interdépendance deconcepts normalement dépourvus derapports. Ici encore, les renvois auxéléments des autres séries sont donnés,ainsi qu'une bibliographie étendue.Celle-ci est particulièrement impor-tante car elle réunit les matières qui,autrement, se perdraient dans les sys-

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temes de documentation traditionnelsclassés par sujets (9).

5. Disciplines intellectuelles (Série D)Alors que nous recherchions des réfé-rences aux « interdisciplines » à fairefigurer dans la série précédente, nousavons découvert qu'il ne semblaitexister aucune nomenclature systéma-tique des disciplines intellectuelles. Deslistes partielles existent mais elles selimitent généralement à des enume-rations de matières, habituellement ades fins de documentation. On objec-tera que les disciplines en tant querecueils d'outils conceptuels consti-tuent une ressource intellectuelle, les-quels, dans certains cas, servent (oupourraient servir) à exercer une pres-sion sur les problèmes mondiaux. Ilexistait donc une justification pourprésenter systématiquement les disci-plines et les doter de renvois les unesaux autres (spécialement pour mettreen lumière l'apparition d'interdisci-plines) ainsi qu'aux éléments des autresséries le cas échéant. Comme précé-demment, aucune définition des disci-plines n'a été formulée définitivement,mais uniquement une liste d'exclusionvisant à éliminer les disciplines nonintellectuelles, plus particulièrementles métiers manuels (cf. Série J ci-dessous).

6. Organisations internationales (SérieA)L'Union des associations internationa-les (UAI) tient à jour sur ordinateur lesdonnées relatives à cette série, en par-tie pour faciliter la composition typo-graphique de son Annuaire des organi-sations internationales. Comme nousl'avons dit plus haut, une raison majeu-re de l'élaboration des séries de pro-blèmes mondiaux a été de préciserl'identité des organisations et la naturedes problèmes dont elles s'occupent lecas échéant. De plus, l'existence d'uneorganisation peut utilement légitimerle problème qu'elle veut se réserver.Le développement parallèle d'autresséries a montré que même lorsqu'uneorganisation n'était apparemment pasconcernée par aucun des problèmesidentifiés, elle pouvait parfois faireutilement l'objet de renvois aux va-leurs qu'elle s'efforce de promouvoir,aux disciplines s'il s'agit d'une orga-nisation, à l'emploi s'il s'agit d'unsyndicat, aux produits de base s'ils'agit d'un bureau chargé de régle-menter les opérations commerciales,etc. La série A est donc un extrait for-tement condensé de l'Annuaire desorganisations internationales, aux ru-briques de laquelle des renvois ont étéajoutés selon le besoin (10).

7. Sociétés multinationales (Série M)Les tenants des entreprises multinatio-nales les présentent comme la solutionaux problèmes du monde, tandis que

pour leurs adversaires elles sont un desprincipaux problèmes mondiaux, àl'origine de bien d'autres. D'une ma-nière comme d'une autre, il est utilede les faire figurer en juxtapositionavec les séries de problèmes et de lesdoter de renvois aux produits ou auxsecteurs économiques qui les concer-nent plus spécialement. Nous avonsutilisé un travail antérieur de I'UA1(11)comme base d'identification d'uneliste préliminaire de sociétés multina-tionales.

8. Traités multilatéraux (Série T)Un objectif majeur de la diplomatieinternationale face à un problèmemondial qui se fait jour, est l'établisse-ment d'une forme de traité, de conven-tion ou d'accord international quirégissent les actions à l'origine du pro-blème, ou coordonnent l'action entre-prise pour y répondre. Comme c'estle cas pour certaines organisations,l'existence d'un traité peut légitimerl'intéressement officiel au problèmeauquel il est censé se rapporter. Enoutre, le nom des états qui ne sont passignataires (compte tenu des restric-tions régionales) nous renseigne sur lespays où le problème est susceptible desurvenir, qui seraient vulnérables, ouencore qui pourraient ne pas y attacherl'importance que mérite un problèmemondial. Les traités peuvent aussi êtreutilement dotés de renvois aux organi-sations internationales dont ils susci-tent la création, aux produits qu'ilsréglementent, etc. L'aide pour la miseau point de cette série nous est venue'sous la forme d'informations prove-nant du projet de série sur les traitésmondiaux (12).

9. Périodiques et publications en sériesinternationaux (Série S)Les périodiques et autres publicationsen séries représentent un moyen im-portant de diffusion de l'informationsur l'état actuel des problèmes mon-diaux, leur évolution prévue et lesmesures pour y faire face. Une foisencore, l'existence d'un périodiquepeut légitimer l'intérêt accordé auproblème, ou à la discipline qui en estl'objet principal. Ce genre de périodi-que est publié, dans bien des cas, parles organisations internationales oupour leur compte (13).

10. Emplois et professions (Série J)De nombreux problèmes, dans bien descas, concernent les conditions de tra-vail dans certaines catégories d'em-plois, et les mesures ultra-protection-nistes de certaines professions. La gam-me des catégories d'emplois représenteégalement la somme des spécialitésprofessionnelles susceptibles de s'exer-cer sur l'ensemble des problèmes mon-diaux. M se fait que l'Organisation in-ternationale du travail a mis au pointune norme internationale pour le clas-sement des professions, sur base de la-

quelle diverses séries statistiques inter-nationales sont formulées. Ceci a faitl'objet d'une adaptation à la série J,avec renvois aux autres séries le caséchéant.

11. Produits de base (Série C)Tout comme l'emploi, les produits debase peuvent donner naissance à cer-tains problèmes, tout en constituantl'ensemble des ressources naturelleset manufacturées. L'ONU a mis aupoint une classification commercialeinternationale normalisée pour facili-ter la formulation de séries statistiques,que nous avons adaptée à la série C,avec renvois aux autres séries le caséchéant.

12. Secteurs économiques et industriels(Série E)Comme pour les deux séries précéden-tes, si ces secteurs sont sources de pro-blèmes, ils sont aussi la somme desactivités économiques, moteurs de lasociété actuelle. L'ONU, ici aussi, aconçu une classification industrielleinternationale normalisée, adaptée àla série S dans le cas présent et dotéede renvois éventuels aux autres séries.

13. Maladies (Série Q)Les maladies forment une classe deproblèmes étendue et bien définie;certaines méritent d'être traitées com-me des problèmes mondiaux. Ainsi quepour les trois séries précédentes, laclassification internationale des mala-dies élaborée par l'OMS à des fins sta-tistiques, a été adaptée à la série Q.L'emploi de séries internationalementreçues offre un avantage considérable :elles opèrent la jonction entre les pro-blèmes et les statistiques disponibles àleur sujet.

Usage et exploitationdes informations

Dès le départ, l'exiguïté des fonds dis-ponibles pour un projet de ce typeimpliquait la nécessité d'aboutir à uncompromis entre les besoins des diver-ses opérations : centralisation des don-nées, mise à jour, établissement desrenvois et des index, recherche et pos-sibilité d'impression d'un produit utilesous une forme, susceptible d'être dif-fusée commercialement, permettantde réunir les fonds nécessaires pourrépéter l'opération.Il est clair que l'ampleur du champd'information permet difficilement àun seul groupe de réunir toute la docu-mentation voulue et les qualificationsrequises pour leur traitement, quandbien même ceci serait possible ou sou-haitable. C'est pourquoi notre but n'apas été d'atteindre un produit terminalà caractère définitif, mais plutôt d'éla-borer un cadre pour le traitement desdonnées, facilitant un procédé d'inter-action à l'intérieur du réseau d'organi-sations, de préférence au niveau inter-

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national, désireuses de répondre defaçon constructive aux représentationssuccessives des problèmes, d'autresséries et de leur inter-relations. Unannuaire est un véhicule utile et ayantfait ses preuves, pour la diffusion desrésultats d'une telle opération.Une fois encore, il n'est pas possible devérifier les « faits » présentés tels qu'ilsfigurent dans la documentation dispo-nible, ni de chercher à établir l'existen-ce de nouveaux problèmes ou de nou-velles relations. Il s'agit d'activités surlesquelles une vaste presse, spécialiséeou non, nous renseigne. Le but, dansce cas-ci, est davantage de refléter lesperspectives des organisations interna-tionales et des individus qu'elles repré-sentent quant aux problèmes et auxrapports auxquels elles sont sensibles,et de prendre note de l'existence d'au-tres problèmes signalés, auxquels ellespourraient être sensibilisées. Les orga-nisations agissent en fonction de leursperceptions des faits, non pas nécessai-rement sur les faits tels qu'ils ressortentdes plus récentes recherches. (Le con-tre-argument permet de juxtaposerune sous-section corrective et un expo-sé « erroné » du problème.) Le souciest moins de savoir si un problèmeou une relation existe que décelerl'éventualité qu'une organisation risqued'agir parce qu'elle croit en leur exis-tence. Pour l'utilisateur, la valeur del'information fournie réside moinsdans la description d'un problème pré-cis sur lequel son organisation est déjàbien documentée, que dans la percep-tion des relations de ce problème avecd'autres et de l'importance relative qu'yattachent les personnes qu'il touche.A mesure que nous parviennent lesréactions aux éditions successives del'annuaire (et aux épreuves transmisesaux organisations y figurant), les textes

et les modes de relation seront modi-FI4S. Une sorte de dialogue - Delphi -à certains égards, s'engage avec unréseau de correspondants. Le cadredes données ne cache pas l'Inadéqua-tion de l'information sur certains pro-blèmes ni le caractère provisoire dela candidature d'autres. Aucun résultatdéfinitif et bien ordonné n'est recher-ché, mais plutôt un produit non fini,incitant à la poursuite des efforts.1. Schémas de classificationUn système de catégories, adapté à ungroupe, risque d'en étouffer un autreet de faire obstacle à la communica-tion. Les systèmes de catégories onttendance à se concrétiser dans les sys-tèmes de localisation des données etdans la structure hiérarchique des or-ganisations et de leurs programmes.Tout changement, difficile, coûteux,lent, devient un inconvénient admini-stratif. Pour ces raisons, on s'est effor-cé de distinguer la tâche purement ad-ministrative du classement des don-nées et des relations concernant lesdifférentes séries, de la tâche ultérieure,intellectuelle celle-là, qui consiste à ex-périmenter continuellement diversschémas de classification. Certainesde ces expérimentations peuvent figu-rer dans une édition de l'annuaire,comme pour les quatre dernières sé-ries mentionnées.2. Possibilités de recherchesLe projet, jusqu'ici, se ramène à uneopération de collecte de données, cequ'il devrait continuer d'être. Toute-fois, l'existence d'une base de ce type,permettant la mise à jour des données,devrait faciliter certains modes de re-cherches qui se sont révélées jusqu'àprésent quasi impossibles. Les don-nées recueillies ne contribueront pas,par exemple, directement à la recher-che qui utilise des modèles quantitatifs,

encore qu'elles permettent d'envisagerl'Inclusion de certains problèmes etdo certaines relations utiles dans detels modèles. Une condition préalableà l'élaboration d'un modèle classiqueest un minimum d'Information quan-titative sur la dynamique de la rela-tion existant entre au moins deux ni-veaux ou quantités données à l'inté-rieur du système. Les « problèmes »deviennent évidents par l'interpréta-tion des résultats de l'analyse quantita-tive. En l'absence d'information quan-titative, ou lorsque celle-ci prête leflanc à la critique, aucune autre ana-lyse systématique ne s'est révélée pos-sible. Les données recueillies dans lecadre de ce projet serviront notam-ment à vérifier s'il est possible de dé-gager des résultats utiles de l'analysedes réseaux de relations en tant queréseaux dans lesquels des valeurs quan-titatives sont attribuées aux liens quiunissent les nœuds entre eux. Lesoutils, déjà disponibles, de la théoriedes graphiques et de la topologie, parexemple, n'ont pas encore été appli-qués à ces données avec l'aide de l'or-dinateur (14). Il semblerait que dansun système mondial caractérisé par uncertain nombre de réseaux complexessur lesquels l'information est prati-quement indisponible ou inapte à l'ana-lyse numérique, de telles techniquespourraient être utilisées avec profitpour identifier et analyser des pointset des ensembles critiques sur lesquelson pourrait utilement agir (15).3. Possibilités de présentationNous avons dit de ce projet qu'il se-rait couronné de succès dans la me-sure où il peut présenter clairementla complexité qu'il s'efforce de trans-poser. Ceci pose le problème de lamise au point d'une forme satisfaisantede présentation. Un avantage d'avoir

Mode de renvois et relations entre les séries existant à ce jour Nombre

A C D E H J K M P Q S T V Nature de la série Classification approx. derubriques (*)

A X Org. internationales 2500

C X X Produits de base (UN/SITC) 400

D X X Disciplines 1850

E X X X Secteurs économiques (UN/ISTC) 100

H X X X Développement humain 200

J X XX X Emplois /professions (lLO / ISCO) 150

K X X X Concepts intégrateurs 150

M X X X Sociétés multinationales 600

P X X X X X X X Problèmes mondiaux 2700

Q X XX Maladies humaines (OMS/ISCO) 100

S X X X Périodiques/public en séries 1200

T X X XX Traités multilatéraux 1000

V X X X XX Valeurs 700

A C D E H J K M P Q S T V

( * ) D'autres sujets peuvent être aliectés de renvois à l'intérieur

d'une méme rubrique sans faire. l'objet d'une rubrique séparée.

420 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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ces relations sur ordinntour sous formed'éléments graphiques est la possibilitéde reconstituer les graphiques (on cou-leur) au moyen de l'ordinateur, en lesréférençant de façon appropriée, pourles projeter par une technique au choix.On peut ainsi dresser des « cartes »détaillées des problèmes, les imprimeret les relier sous forme d' « atlas ». Eneffet, qu'il s'agisse de l'étudiant, ducadre, du chercheur ou du responsa-ble des lignes de conduite, chacun àtout autant besoin de cette forme vi-suelle pour s'orienter dans le systèmesocial, que de cartes géographiquespour décider de ses déplacements à lasurface du globe.

Il y a plus prometteur encore pourfaciliter la compréhension : c'est l'em-ploi de dispositifs graphiques sur ordi-nateur en opération directe, avecécrans d'affichage permettant à l'utili-sateur une interaction sur la partiedu réseau qu'il choisit d'explorer pro-gressivement, au niveau de complexitéd'affichage qu'il est disposé à suppor-ter, et avec la faculté de faire appelà l'explication textuelle, d'utiliser lapuissance de calcul ou de mettre paral-lèlement en action un affichage surdiapositive lorsqu'il le désire. Cetteexploration peut être enregistrée surmagnétoscope pour une plus largeutilisation (par exemple, comme sup-port à une prise de décision) ou décou-pée en sections pour permettre l'im-pression de cartes. Si le matériel exis-te et qu'un certain « software » a étémis au point pour traiter les structuresen trois dimensions et en couleur, cetravail s'est jusqu'ici limité au designindustriel, à l'architecture et à la chi-mie (16), et son potentiel de traite-ment de l'énorme complexité desstructures sociales est largement sous-estime (17).Tout comme l'analyse structurelle pré-conisée plus haut tombe entre les deuxextrêmes courants de l'analyse quan-titative et des études « qualitatives »(adaptées aux cas), ainsi l'affichagestructurel recommandé ici se situe en-tre les extrêmes d'une sortie sous for-me de tabulation (ou de son équivalentgraphique), de texte (résultat de la lo-calisation classique de l'information)et d'affichages purement esthétiques(résultat de l'utilisation croissante del'ordinateur par l'artiste).L'argument de Harold Lasswell en cequi concerne les responsables des lignesde conduite serait valable pour tousceux qui sont inaptes à penser quanti-tativement, au sein de la communautéde recherche comme à l'extérieur decelle-ci : « Pourquoi insistons-nous tel-lement sur les moyens audio-visuelspour dépeindre but, tendance, condi-tion, projection et variante ? En partieparce que tant de valables participantsaux prises de décision sont douésd'imaginations dramatisantes... Ilsn'ont aucun penchant pour les nombresni pour l'abstraction analytique. Usse trouvent le mieux à l'aise dans lesdélibérations qui encouragent la con-

textualité par un répertoire varié demoyens où l'on peut garder un sensimmédiat du temps, de l'espace et dola figure » (18).

4. Implications éventuelles pour lechoix des lignes directricesL'importance de cette approche pourle choix des lignes de conduite a étélargement souligné dans l'introduction' et dans le chapitre précédent. Nousnous sommes efforcés de réunir et dedoter de renvois les types d'informa-tions que l'on tend à tenir séparés aupréjudice des prises de décision. Lesprésentes séries représentent tout à lafois les problèmes, les outils intellec-tuels, les instrument légaux, les res-sources des organisations et des indi-vidus, et ta somme des valeurs humai-nes qui régissent toute décision. Enoutre figurent des séries qui attirentl'attention sur les concepts du dévelop-pement humain susceptibles d'intégrerdifférents groupes de valeurs et des« disciplines intégratrices » qui établis-sent une interrelation entre les conceptsissus de différentes disciplines. Problè-mes, organisations, concepts et déve-loppement personnel sont générale-ment considérés comme n'ayant aucunrapport entre eux. Mais il faut arriver,dans la société, à une structure concep-tuelle progressivement plus intégréeavant de pouvoir percevoir les inter-relations entre les nouveaux problè-mes. Ces deux éléments sont nécessai-res avant que nous ne tentions d'éta-blir une inter-relation entre les unitésorganisationnelles, afin de traiter lesproblèmes Jiés entre eux. D'une façonimportante, notre capacité individuelleà tolérer et à comprendre la complexitéet le dynamisme de ces interrelationsest en rapport direct avec notre propredegré de développement personnel.Bien plus, une augmentation généralede l'intégration dans un de ces quatredomaines tendra à accroître l'intégra-tion dans les trois autres. De même, lafragmentation progressive d'un de cesdomaines provoquera des tendancesdésintégratrices dans les autres (19),Une difficulté fondamentale aujour-d'hui est notre prédilection pour l'or-ganisation simpliste et hiérarchisée desinterrelations entre concepts, entreorganisations et entre problèmes. Etpourtant, nous sommes constammentexposés au fait évident que ces hiérar-chies ne contiennent pas la complexitéavec laquelle elles ont à traiter.Nous espérons que, par le processusesquissé ici, il sera possible d'en ap-prendre davantage sur la façon dontl'information issue de sources trèsdiverses peut être concentrée et struc-turée au niveau critique requis pourfournir le type de vue d'ensemble in-tégratrice permettant à chacun d'éla-borer une réponse, suffisamment com-plexe et stratégiquement saine, à l'en-semble des problèmes mondiaux telqu'il se fait actuellement jour. Commenous l'avons dit, c'est une question detrouver des moyens plus perfectionnéspour amener dans le même champ de

focalisation les problèmes et les res-sources susceptibles de les influencer.

Bibliographie et notes1. OSBEKHAN. H.; Toward a General Theoryof Planning, in Perspectives of Planning éditépar Eric Jantsch, OECO, Paris 19692. SCHON, D. : Beyond the Stable State —Public and Private Learning in a ChangingSociety, Temple Smith. Londres, 1971.3. MICHAEL. D.M. : On Coping with Com-plexity : Planning and Politics. Daedalus, au-tomne 1968, p. 1179-1185.4. L'Union des Associations internationaleselle-même une association non gouvernemen-tale, a été fondée en 1907, Son secrétariat estétabli à Bruxelles. Certaines de ses activitésantérieures a 1939 sont intéressantes par rap-port au présent projet:— Annuaire de la vie internationale, tome I(1908-1909, 1370 p.). tome Il (1910-1911,2652 p.). Il comprenait des renseignements surles problemes auxquels les organisations inter-nationales de l'époque se trouvaient confrontées.— Code des vœux internationaux : codificationgénérale des vœux et résolutions des organis-mes internationaux, 1923. 940 p. Sous les aus-pices de la Société des Nations. Ce répertoirereprenait les parties des textes des résolutionsdes organisations internationales concernant desquestions importantes y compris ce que nousconsidérons actuellement comme problèmesmondiaux.Paul Otlet, co-fondateur de l'UAi, a publiédans ses dernières années un livre dont la pré-face portait pour titre « Le problème des pro-blèmes » et qui s'efforçait de résumer les pro-blèmes dans la plupart des domaines. Il conte-nait des chapitres sur le concept de l'hommeet la synthèse dos connaissances (OTLET, P. :Monde : essai d'universalisme, Editions Mun-daneum, 1935, 467 p.).5. Yearbook of international Organizations,15e édition, 1045 p. (également en français),UAI, Bruxelles. 1974.Annual International Congress Calendar, 15eédition. 364 p.. International Associations,mensuel, UAI, Bruxelles, 1949.6. Mankind 2000. dû à l'initiative de RobertJungk en 1964, a organisé la Conférence in-augurale de la Recherche internationale en fu-turologie à Oslo en 1967. Los travaux en ontété publiés sous le titre de Mankind 2000.Alien& Unwin, Londres. Trois autres confé-rences lui ont fait suite: Kyoto, Bucarest etRome.7. NORDBECK. B. : Problem : What is a Pro-blem ? International Associations, 1971, 23,7. p. 405-408.8. Cf. par exemple : PECCEl, A. : The Hu-manistic Revolution, Successo (Edition Inter-nationale), janvier 1975. p. 155-162.9. Voici un exemple de ce problème : le res-ponsable des catalogues d'une importante bi-bliothèque a été interrogé sur la laçon dontétaient classés les ouvrages sur les approchesinterdisciplinaires et connexes. Il a déclaré quele procédé consistait à parcourir ces ouvragesafin de repérer la discipline qui y était le plussur cette base. Une publication clé intitulée« Interdisciplinary » (OECO, Paris, 1972,321 p.) ne pourrait donc se retrouver sousaucun sujet.10. A l'avenir, il devrait être possible d'éten-dre l'information de manière à couvrir les uni-tés et autres sous-sections des hiérarchies orga-nisationnelles ayant une responsabilité expliciteà l'égard do certains problèmes. Du point devue du traitement des données, on peut envisa-ger ces hiérarchies comme des réseaux ordon-nés.11. JUDGE. A.J. : Multinational Business En-terprises, in Yearbook of International Organ-izations. 12e édition. UAI. Bruxelles. 1969.p. 1189-1214, et 13e édition. 1971, p. 1028-1046.12. L'information que possède une banque dedonnées est publiée dans : ROHN. P. : WorldTreaty Index and Treaty Profiles. Clio Press/European Bibliographical Center, 1975. 6 vol.13. Annuaire des périodiques publiés par tesorganisations Internationales. UAI, Bruxelles,1969, 240 p.14. BERGE. C. : The Theory of Graphs and itsApplications. Methuen. Londres. 1962.FLAMENT. C. : Application of Graph Theoryto Group Structures. Prentice Hall. Englewood-Cliffs. 1963.HARARY, F., NORMAN, R.Z. et CART-WRIGHT. D. : Structural Models : An Intro-duction to the Theory of Directed Graphs.Wiley, New York. 1965.SCHOFIELD. N. : A Topological Model ofInternational Relations (communication à las--semblée internationale de la Peace ResearchSociety, Londres. 1971).ANDERSON, R.O. : A Soctometric Approachto the Analysts of Interorganizational Relation-ships. Institute for Community Development.

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Science

Des scientifiques représentant seizepays européens se sont réunis à Stras-bourg les 18 et 19 novembre 1974 pourla première session plénière de la Fon-dation européenne de la science. Cetteréunion couronnait le travail accomplidepuis un an par le comité fondateuret son président le professeur H. Cu-rien, à la suite d'initiatives émanantdes pays Scandinaves et de la Commis-sion des Communautés européennes.La Fondation réunit des délégués desautorités nationales, responsables del'organisation de la recherche et desuniversitaires, de manière à assurerune représentation à la fois de l'aspectadministratif et de l'aspect proprementscientifique de la recherche. Cette in-tention apparaît clairement dans lechoix des dirigeants de la Fondation :le président est un physicien, Sir BrianFlowers, tandis que le vice-président,le professeur Olivier Reverdïn, est unhelléniste et que le docteur P. Riisreprésente la médecine. Le secrétairegénéral est M. F. Schneider de l'In-stitut Max Planck de Munich. La Fon-dation a pour principaux objectifs d'ai-der et d'encourager la coopération en recherche fondamentale et de pro-mouvoir la mobilité des chercheurs.Trois domaines ont déjà été choisispour études immédiates : l'astrono-mie, l'archéologie et l'éthique dessciences sociales, en particulier dansses rapports avec ce qu'on commenceà connaître sous le nom de manipula-tions génétiques.

The first plenary session of the Euro-pean Science Foundation took placein November 1974, in Strasbourg(France). The main aims of the Foun-dation are to stimulate and promotethe cooperation in fundamental res-earch as well as the mobility of scien-tists. First studies to be undertaken willconcern archaeology, astronomy andethics in social sciences.

Syndicats

En septembre 1974, les fédérationsnationales de la métallurgie membresde l'Organisation européenne de lamétallurgie (Confédération mondialedu travail) avaient demandé leur affi-liation à la Fédération européenne desmétallurgistes dans la CEE. Cette

demande a été ratifiée par l'Assembléegénérale de la Fédération européennedes métallurgistes qui s'est tenue àFrancfort (Allemagne) fin octobre1974. Le 6 novembre suivant, uneassemblée générale extraordinaire del'Organisation européenne de la mé-tallurgie prononçait sa dissolution.C'est donc l'aboutissement d'un pro-cessus unitaire dont le seul but est unedéfense et une promotion plus effica-ces des intérêts des travailleurs métal-lurgistes. Les fédérations nationales del'ancienne organisation européenne res-tent, sur le plan mondial, affiliées àla Fédération mondiale de la métal-lurgie (CMT).The European Metalworkers Organi-zations (World Confederation of La-bour) has been dissolved on 6 Novem-ber 1974. Its affiliates are now mem-bers of the European Metalworkers'Federation in the Community (Year-book n° 648).

Espace

Les ministres chargés de la recherchedans les dix pays qui coopèrent enEurope dans le domaine de l'espace(France, Allemagne, Royaume-Uni,Belgique, Italie, Pays-Bas, Espagne,Suède, Suisse; Danemark) se sont réunisà Bruxelles, le 15 avril dernier, pourarrêter le texte de la convention créantl'Agence spatiale européenne (ASE).Cette nouvelle organisation fusionnele CECLES (Annuaire n° 869) d'unepart, qui était plus spécialement char-gée des lanceurs et le ESRO (Annuairen° 868) d'autre part, dont la compé-tence portait sur les satellites. L'Agen-ce s'orientera principalement vers lessystèmes d'application afin de donnerà l'Europe les moyens d'être présentedans le domaine de l'espace, à unmoment où les télécommunicationsprennent une importance croissante.Les Ministres ont approuvé les nomi-nations survantes : M. R. Gibson (Ro-yaume-Uni) Directeur général; M. B.Deloffre (France) Directeur du pro-gramme Spacelab; Prof. G. Formica(Italie) Directeur de l'ESOC; M.O.Hammarström (Suède) Directeur del'ESTEC; M. A. Lebeau (France) Di-recteur des programmes futurs et desplans; Dr. W. Luksch (Allemagne) Di-recteur des programmes de satellitesde communications; Prof. M. Trella

(Italie) Inspecteur technique; Dr. ETrendelenburg (Allemagne) Directeurdes programmes de satellites scientifi-ques et météorologiques; M. G. VanReeth (Belgique) Directeur de l'admi-nistration.Meeting in Brussels on 15 April 1975,ministers in charge of research in tenEuropean countries have decided uponthe text of the convention establishingthe European Space Agency, a newinter-governmental organization whichwill supersede the European SpaceResearch Organization (ESRO) andthe European Space Vehicle LauncherDevelopment Organisation (ELDO)(Yearbook n° 868 and 869).

Marketing

An European Academy for AdvancedResearch in Marketing has been esta-blished under the aegis of the EuropeanFoundation for Management Devel-opment The purpose of the associationis to provide a professional society foracademicians and practitioners in Eu-rope with an interest in marketing theo-ry and in research into marketing pro-blems. It is intended to provide a focalpoint of communication and interactionfor its members and a framework forthe dissemination of information. Theofficers of the Academy are : Presi-dent Philippe Naert (Belgium), Vice-Président Susan Douglas. Nationalcoordinators : Michel Chevalier (Fran-ce), Peter Doyle (UK), Peter Hamman(Germany), Soren Heede (Denmark)Jean Jacques Lambin (Belgium), PeterLeeflang (Netherlands), Lars GunnarMattson (Sweden), Gosta Mickwitz (Fin-land)/ Headquarters are located at 51rue de la Concorde in Brussels, Bel-gium.Une académie de la recherche enmarketing a été créée à Bruxelles sousles auspices de la Fondation européen-ne pour le management. Le siège estfixé 51 rue de la Concorde à Bruxelles.

Human mobility

A Center for Human Mobility has beenrecently created with headquarters inCourbevoie (Hauts de Seine, France)Room 2 B 22, 10 Quai Paul Doumer.Technical matters such as data collec-tion, processing, interpretation are dealtwith from : Sycamore Hall 302, In-

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diana University, Bloomington, India-na 47401, USA. « Human mobility »is taken to mean « the physical mobil-ity of people and goods, by whatevermode, and the mobility of ideas, ima-ges etc (communications and telecom-munications) ». Mr. T.E.A. Benjaminis the Executive Director.Un centre pour la « Human mobility »a été créé à Courbevoie, France, audébut de cette année. Par « Humanmobility » on entend l'aptitude phy-sique à se déplacer des personnes etdes biens, quel que soit le moyen, ainsique celle des idées, des images etc.(communications et télécommunica-tions).

Etats africains associés

La Convention de Yaounde étant venueà échéance, le Secrétariat du Conseilde coordination des Etats Africains etMalgaches associés à la CommunautéEconomique Européenne a cessé sesactivités le 30 juin 1975 (Annuaire desOrganisations Internationales n° 671).The Yaounde Convention having expi-red, the Secretariat of the Associationof the European Economic Commu-nity and the African and MalagasyStates (headquarters in Brussels) hasceased its activities on 30 June 1975(Yearbook n°671).

Rural development

A workshop held in Swanganivas, Thai-land, in August 1974, on the develop-ment of human resources in rural Asiadecided to create a Bureau for RuralDevelopment in East Asia and the Pa-cific. The purpose is to maintain acontinuons dialogue between particip-ating groups at the workshop and toassist such groups in their commitmentto dialogue with rural man in Asia andthe Pacific. On November 1, 1974the Centre for the Development ofHuman Resources in Rural Asia(CENDHRRA) was established in Ma-nila, Philippines (P.O. Box 4132). Itis an independent, private non-profitagency whose aims are the promotionof integral human development and themeaningful participation of rural peo-ple in decision-making. Moreover, itsseeks to facilitate regional communi-cation and linkages among rural leadersand organizations with Asia and thePacific. Exchange of research infor-mation and field experiences as wellas task force specialists will be organ-ized. CENDHRRA has established adocumentation division that will con-solidate and analyse into useful formthe rural experiences. The internatio-nal advisory council of CENDHRRAis composed of representatives fromthe 12 national groups participating inthe workshop of Swanganivas.Un séminaire tenu en Thailande enaoût dernier a décidé la création d'unBureau pour le développement ruralen Asie orientate et dans le Pacifiqueainsi que d'un Centre pour le dévelop-

pement des ressources humaines enAsie orientale, Le siège de ce dernierse trouve à Manille.

Intellectual property

The heads of the United Nations andthe World Intellectual Property Organ-ization (WIPO) signed a protocol inNew York on 21 January concerningan agreement between the two organ-izations which made WIPO the four-teenth specialized agency of the UnitedNations. The agreement came into for-ce on 17 December 1974 upon itsapproval by the General Assembly.WIPO was set up in 1967 to protectrights arising from intellectual activi-ties in the industrial, scientific, literaryand artistic fields. It seeks to protectrights relating to such things as patents,trademarks, industrial designs, phono-graph and tape recordings, artistic per-formances and scientific discoveries(Yearbook of International Organizat-ions n° 3635).L'Organisation mondiale de la pro-priété intellectuelle (Annuaire n° 3635).est devenue le 17 décembre 1974 la14e institution spécialisée des NationsUnies.

Médecine dentaire

En décembre 1974 a été fondée àBruxelles l'Union européenne des pra-ticiens en médecine dentaire (UEPMD).Régie par la loi belge du 25 octobre1919 sur les associations internationalesà but scientifique, elle a son siège 166Chaussée d'Etterbeek, à Bruxelles.L'UEPMD est une association indé-pendante pour la promotion de la pra-tique de la médecine dentaire libéraledans les pays de la Communauté Euro-péenne. Elle a pour objet scientifiquede promouvoir une médecine dentairede qualité, en développant au maxi-mum les techniques modernes de tra-vail et la recherche dans ces domaines.Les membres effectifs sont les prati-ciens de l'art dentaire autorisés légale-ment à exercer leur profession danstout pays membre de la CEE. Les dixmembres fondateurs représentent lesnationalités suivantes : France, Belgi-que, R F d'Allemagne, Pays-Bas etItalie.An European union of practitioners indental medicine has been founded inBrussels in December 1974. The mem-bers will be individuals from membercountries of the European EconomicCommunity.

Musées

Le 2e congrès international des amisdes Musées tenu à Bruxelles en juin1975 a décidé la création d'une Fédé-ration mondiale des amis des musées.Cette fédération aura pour but defavoriser la coopération entre ses mem-bres pour promouvoir la compréhen-sion mutuelle, échanger des informa-

tions, mattre en commun l'expérienceacquise, dans le but d'Intensifier lavie des associations d'amis et de déve-lopper leur action en faveur des mu-sées et du public des musées (Secré-taire générale : Mlle Jacqueline Boel, 2Place Royale, 1000 Bruxelles).During the 2nd international congressof friends of museums in Brussels,June 1975, the World federation offriends of museum has been constituted.

Inventeurs

A la fin de l'année dernière a été fon-dée à Bruxelles l'Association mondialedes inventeurs (AMINA). Celle-ci apour objet : la protection et la promo-tion directes et indirectes des intérêtsdes inventeurs et des inventions, desinnovations et du progrès techniquepour le bien des états et des peuples,l'accent étant tout particulièrementmis sur la coopération avec les paysen voie de développement et tes pro-blèmes de l'énergie et de l'environne-ment; l'aide aux associations nationaleset internationales et à tout autre orga-nisme ayant implicitement ou explici-tement des buts similaires; la sensibi-lisation de l'opinion publique à l'im-portance primordiale des inventionset du progrès. Le siège est fixé 353Chaussée St Job, 1180 Bruxelles.A world federation of inventors hasbeen founded in Brussels.

Santé publiqueUne conférence des syndicats et orga-nisations professionnelles de la santépublique des pays arabes s'est tenue àBagdad en octobre 1974. Des déléga-tions d'Algérie, du Maroc, de Mauri-tanie, de Tunisie, du Liban, de Jorda-nie, du Yemen (RP), du Soudan, deSomalie, d'Irak, du Koweit, de Palés-tine participaient à la réunion. Ellesont décidé de fonder l'union des orga-nisations arabes de santé publique quiaura son siège à Bagdad. Il est prévuque les syndicats de santé publique peu-vent s'affilier à l'Union. Le Secrétairegénéral de l'Union internationale dessyndicats des travailleurs de la fonctionpublique assistait à la conférence.A Union of Arab public health organ-izations has been founded in Bagdad,in October 1974.

Corderie-ficellerie

Le 30 mai 1975 a été créé à Helsinki(Finlande) EUROCORD (Fédérationdes Industries de Corderie-Ficelleriede l'Europe Occidentale), associationde droit suisse, dont le siège est à Zu-rich et le Secrétariat à Paris (33 ruede Miromesnil, 75008 Paris — Tél.266.28.05 — Tx 66834).Cette Association résulte de la fusionde FIDUROP (Fédération des Fabri-cants de Ficelles et Cordages de l'Eu-rope Occidentale) (Annuaire n° 962)et de COMICORD (Association desIndustries de Corderie-Ficellerie de la

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C.E.E.) (Annuaire n° 3625) qui re-groupaient respectivement tes Indus-triels de toute l'Europe Occidentale etceux de la Communauté Européenneseulement, ce qui risquait de provo-quer une certaine ambiguïté.EUROCORD doit donc permettre unrenforcement de la collaboration en-tre les industriels Intéressés.Le Président d'EUROCORD est M.Henri Blanchard. Ses Vice-Présidentssont M. John F. Birkmyre (Royaume-Uni) et M. Günther Brinkmann(R.F.A.). M. Joseph J. McCabe (Irlan-de) est le Trésorier de la nouvelleAssociation. Les industries de la Cor-derie-ficellerie de seize pays d'Europey sont représentés,EUROCORD (Federation of WesternEuropean Rope and Twine Industries)was created in Helsinki, Finland on30th May 1975. This association is theresult of the merger of the Federationof twine, cordage and rope manufac-turers of Western Europe (Yearbookn° 962) and the Association of EECCordage and Twine Industries (Year-book n°3625).

Développement

La Conférence régionale sur l'emploiet la formation du matériel local pourl'enseignement et la formation dans lecadre d'une association régionale s'esttenue à Addis-Abeba en décembre1974: elle a décidé la création d'uneAssociation africaine pour le dévelop-pement et la formation. Un comité in-térimaire a été constitué et un prési-dent a été élu : M. Teklemariam Tedlade nationalité éthiopienne. La confé-rence avait été organisée par la Com-mission économique des Nations Uniespour l'Afrique en collaboration avecl'Agence danoise pour le développe-ment, la Fondation du Commonwealth,la Société américaine pour la forma-tion et le développement et l'Agenceinternationale américaine pour le dé-veloppement Un programme de tra-vail a été adopté par la conférencepour la nouvelle association; la néces-sité de créer des associations nationalesa été soulignée.An African association for develop-ment and training has been set up atAddis Abeba in December 1974 ata meeting convened by the UN Econ-omic Commission for Africa.

Health science

The 4th Commonwealth Medical Con-ference held in Colombo, from 18 to28 November 1974 requested the se-cretariat of the Conference to considerthe possibility of setting up a Com-monwealth centre of environmentalhealth science. This, it suggested,should be sited in a developing countryand staffed by experts in such special-ities as engineering, public health,housing and planning. Its functionswould comprise training, research, the

provision of advisory services and theexchange of information.La 4e conférence médicale du Com-monwealth tenue à Colombo en no-vembre 1974 a suggéré la créationd'un Centre scientifique de santé del'environnement pour le Common-wealth.

Caribbean transport

The 2nd conference held in the Carib-bean area by the International Trans-port Workers Federation for itsaffiliates took place in Bermuda inOctober 1974. It was decided to setup a permanent organization to beknown as the Regional Conferenceof Caribbean Transport, Docks andMaritime Unions. The aim is to co-ordinate the unions' activities in theregion so as to present a united fronton the social and economic issues thatface them at present.Au cours de la 2e conférence de laFédération internationale des ouvriersdu transport organisée pour la régiondes Caraïbes, il a été décidé de créerune organisation permanente pour larégion, groupant les syndicats mariti-mes, de transporteurs et de dockers.

Associations' executives

The International Society of Associat-ion Executives has been formed toprovide a professional body for thosepersons engaged in the managementof trade and professional associationsand similar organizations in all sec-tors. The aims are to promote the pro-fession and professional standing ofinternational and national associationmanagement; educate members andthe public in the advancement, impro-vement and practice of internationalassociations and organisations, support,consult and advise groups of associat-ions or individual associations on gov-ernmental, trade or association pro-blems. The Board of Directors iscomposed as follows : President :Douglas W. Joyce, Association Man-agement Services Ltd; Vice-President :Patricia Braun, Federation of Euro-pean Direct Sales Associations; Mem-bers : Charles Day, World Council ofChurches, Colin Maynard, Instituteof Petroleum, Alan Knisely, Natio-nal Association of Steel Stockholders(UK), David Richmond, Federationof Kenya Employers, Dennis Venning,Metalock International AssociationLtd (UK). The Executive Directoris Robin McKenzie Smith (Rue de laGare 2, 1820 Montreux P.O. Box 122,Vaud, Switzerland).Une société internationale de diri-geants d'associations vient d'être crééeà Montreux. Ses membres seront despersonnes exerçant des fonctions dedirection dans des associations profes-sionnelles, techniques, scientifiques,éducatives, philanthropiques soit na-tionales, soit internationales. L'ISAEest un groupement professionel qui

veut encourager et développer les qua-lités de gestion de ses membres.

International universities

The International University Founda-tion (Kansas City, USA) has createdon 24 October 1974 the Assocationof International Universities. This isan educational organization whichseeks to promote a wider communicat-ion and dialogue among institutionsand individuals directly involved ininternational college and universityeducational endeavors. The aims areto work with all interested parties tofind viable, rational, international sol-utions to the various menacing crisissituations facing mankind. The 1stcongress of the Association was beingheld in Mexico during June 1975.Mr John W. Johnston is president.(501 East Armour, Kansas City, Mis-souri 64109, USA).L'Association des universités interna-tionales a été créée le 24 octobre 1974.Elle s'efforcera de développer la com-munication et le dialogue entre insti-tutions et personnes directement con-cernées par les collèges et universitésinternationales.

424 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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YEARBOOK OFINTERNATIONAL ORGANIZATIONS 1975

5th SUPPLEMENTChanges of address and/or name

#256Centre for Research and Documentation on theLanguage Problem.Centre de recherche et de documentation sur le pro-blème des langues

Dir Dr Jonathan Pool, Nieuwe Binnenweg-weg 176, Rotterdam 3002, Netherlands.

#260Charles Darwin Foundation for the Galapagos IslesFondation Charles Darwin pour les Galapagos

Secretary for the Americas Dr DavidChallinor, Smithsonian Institution, 1000Jefferson Drive, Washington DC 20560,USA.

#285Commission for Education in BiologyCommission pour l'enseignement en biologie

Pres Dr R.A. Kille, Department of Zoology,University of Edinburgh, West Mains Road,Edinburgh EH9 3JT, UK.

#475Christian Conference of AsiaConférence chrétienne d'Asie

Communications Sec Lee Soo Jin, 480Lorong 2, Toa Payoh, Singapore 12

#662Information Services of the European CommunitiesServices d'information des communautés européen-nes

The Hague, Lange Voorhout 29

#681European Community of Young HorticulturistsCommunauté européenne des jeunes de l'horticulturePres E. Hollevoet, Luiseekstraat 12A, B-2690Temse. T. (03) 75 88 11

#712European Evangelical AllianceAlliance évangélique européenne

SG W. Gilbert DD, Schumanstrasse 4,D-62 Wiesbaden.

#830European Packaging FederationFédération européenne de l'emballage

Van Alkemadelaan 700, s-Gravenhage 2019T. 070-26 43 41. Tx 32626

#801European Liaison Committee of Common MarketForwarders

5e SUPPLEMENTChangements d'adresse et/ou de nom

Comité de liaison européen des commissionnaireset auxiliaires de transports du Marché Commun

Director Dr L. van Huffel, Centre Interna-tional Rogier, Hall Hermès. Boîte 208,B-1000 Bruxelles.

#879European Tugowners AssociationAssociation européenne de propriétaires de remor-queurs

Sec J.K. Baddock, 9 Wapplng Lane, LondonE1 9DA. T. 01-481-3681

#900European Union of Public AccountantsUnion européenne des experts comptables écono-miques et financiers

Wörthstrasse 42/1, D-8000 München 80.T. 089/450525

#906European Federation of Productivity ServicesFédération européenne pour l'accroissement de laproductivité

Admin. Sec Vereniging voor Organisais enArbeidskuride. Van Alkemadelaan 700,s-Gravenhage 2019. T. 070-26 43 41.Tx 32626

#1067Inter-American Council of Commerce and Produc-tionConseil inter-américain du commerce et de la pro-duction

Sec Gen Dr Gabriel Rosas Vega, Carrera8a. No. 13-82, Piso 7°, Oficina 702, Bogota

#1094Inter-American Press AssociationAssociation interaméricaine de la presse

141 NE Third Avenue, 11th floor, Suite 1106,Miami Fla 33132, USA.

#1107Inter-American Tropical Tuna CommissionCommission interaméricaine du thon des tropiques

c /o Language Services Division, F43, Officeof International Fisheries, National MarineFisheries Service, NOAA. US Departmentof Commerce. Washington DC 20235, USA

#1112Intergovermental Committee for European MigrationComité intergovernmental pour les migrations euro-péennes

16 av. Jean Trembley, Case postale 100,CH-1211 Genève 19. T. 34 22 00-98 58 50

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 427

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#1149International Air Transport AssociationAssociation du transport aérien international

26 Chemin de Joinville, P.O. Box 160,CH-1216 Cointrin-Genève

#1162International Amateur Theatre AssociationAssociation internationale du théâtre amateur

Groot Hertoginnelaan 28. 's-Gravenhage,Netherlands.

#1174International Association (or Analogue ComputationAssociation internationale pour le calcul analogiqueSiège social Prof. J. Hoffmann, 496 av. Mo-lière, B-1060 Bruxelles.Sec. admin. AICA, Université de Gand,Coupure Links 533. B-9000 Gent.Réduction Revue Prof. P. Van Remoortere,c/o Ecole Royale Militaire, 30 av. de la Re-naissance, B-1040 Bruxelles.

#1282International Association of Fish Meal ManufacturersAssociation internationale de fabricants de farine de .poisson

Director Fredk. W. Burton, Hoval House,Orchard Parade, Mutton Lane, Potters Bar,Herts. EN6 3AR, UK.

#1314International Association of Microbiological SocietiesAssociation internationale des sociétés de microbio-logie

Prof. J.C. Senez, CNRS/LCB, 31 CheminJoseph Aiguier, F-13009 Marseille.

#1325International Association of Philatelic JournalistsAssociation internationale des journalistes philaté-liques

L.H. Tholen, Wilhelminapark 56, Utrecht,Netherlands.

#1339International Association of Scientific Experts inTourismAssociation internationale des experts scientifiquesdu tourisme

Neuengasse 15, Case postale 2597,CH-3001 Berne.

#1349International Association of Students in Businessand EconomiesAssociation internationale des étudiants en scienceséconomiques et commerciales

Av. Legrand 45, B-1050 BruxellesT. (02) 648 88 03.

#1375Internationa! Association of Youth MagistratesAssociation internationale des magistrats de lajeunesse

Tribunal pour enfants. Palais de JusticeF-75055 Paris. T. 326.20.80 poste 501.

#1400International Board on Books for Young PeopleUnion internationale pour les livres de la Jeunesse

Mrs Leena Maissen, Solothurnerstrasse 96CH-4053 Bale.

#1450International Catholic Association for Radio and Tele-visionAssociation catholique internationale pour la radioet la télévision

Rue de l'Orme 12, B-1040 Bruxelles.

#1452International Catholic Confederation of HospitalsConfédération internationale catholique des institu-tions hospitalières

SG Mr G. Stulemeyer, Linnaeusdreef 60,Breukelen. Netherlands.

#1458International Catholic Union of the PressUnion catholique internationale de la presse

Case postale 313, CH-1211 Genève 6.T. (022) 35 09 09. C. Pressucip-Genève.

#1596International Committee for the Development of Edu-cational and Cultural Activities in AfricaComité international pour le développement desactivités éducatives et culturelles en Afrique

Via Federico Cesi 30, 1-00193 Roma,T. 31 1485.

#1605International Committee of Catholic NursesComité international catholique des infirmières et as-sistantes médico-sociales

Square Vergote 43, B-1040 Bruxelles.T. 736 87 25

#1616International Committee of Scientific Management inAgricultureCommission internationale pour l'organisation dutravail en agriculture

Merseburgerstr. 35. D-675 Kaiserslautern.

#1771International Council on Social WelfareConseil international de l'action sociale

Latin America and Caribbean Rua SantaLuzia 685, 2° andar, 20000 Rio de JaneiroGB ZC 39.

#1827International Federation for Hygiene Preventive Me-dicine and Social MedicineFédération internationale d'hygiène, de médecinepréventive et de médecine sociale

Via Cola di Rienzo 11, 1-192 Roma.T. 31 2343-31 1859.

#1998International Federation of Roofing ContractorsFédération internationale des entreprises de couver-ture

Pres Erwin Schauer, Gutensteinerstrasse 31,A-2753 Markt Piestrng.

#2099International Hebrew Christian AllianceAlliance internationale des juifs chrétiens

P.O. Box 758, Palm Harbor, FI. 33563, USA.

#2468International Social Security AssociationAssociation internationale de la sécurité socialeCase postale n° 1, CH-1211 Genève 22.

428 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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#2568International Society of Soil ScienceAssociation internationale de la science du solc /o FAO, Via delle Terme di Caracalla,1-00153 Roma.

#2575International Sociological AssociationAssociation internationale de sociologie

P.O. Box 719, Station • A », Montreal Quebec.Canada H3C 2V2. T. (514) 876-5634.

#2590International Statistical InstituteInstitut international de statistique

Prinses Beatrixlaan 428, Voorburg,Netherlands.

#2609International Superphosphate and Compound Manu-facturers' AssociationAssociation internationale des fabricants de super-phosphate et d'engrais composés

av. Franklin D. Roosevelt 1, F-75008 Paris.

#2707International Union of Credit Insurers (Berne Union)Union d'assureurs des crédits internationaux

Tothill Street 21, London SW1H 9LP. UK.T. 01-222 0564. Tx 21332.

#2719International Union of Food and Allied Workers' Asso-ciationsUnion internationale des travailleurs de l'alimenta-tion et des branches connexes

Rampe du Pont-Rouge 8, CH-1213 Petit-Lancy. T. 93 22 33 - 93 22 37. C. FoodunionGenève. Tx 28 92 92 unita ch.

#2752International Union of Physiological SciencesUnion internationale des sciences physiologiques

Sec Gen Prof. Arisztid G.B. Kovach, Expéri-mentai Research Department, SemmelweisMedical University, Ullöi 78/a, Budapest1082, Hungary.

#2822International Writers GuildSyndicat international des auteurs

105 Carlton Street. Toronto M5B 1M2.Canada. T. (416) 363-6335.

#2887Latin American Railways AssociationAssociation latinoaméricaine des chemins de fer

Comision Permanente Av. 9 de Julio 1925,Piso 13, Oficina 1301, Buenos Aires.T. 38-4625. C. Panriel.

#2992Nordic Liberal and Radical YouthJeunesse nordique libérale et radicale

Sec Norregade 28, 1165 Kobenhavn K.. Den-mark.Pres Henning Nielsen, Christiansgade,5000 Odense, Denmark. T. 09-128732.

#3168Rubber Industries Liaison Bureau of the EuropeanCommon Market.Bureau de liaison des industries du caoutchouc de laCommunauté Economique Européenne

SG AJ. Zayat, 19 avenue des Arts, Bte 4,B-1040 Bruxelles.

#3287Permanent Conference of Chambers of Commerceand Industry of the EEC

Conférence permanente des chambres de commerceet d'industrie de la CEE

Av. de Tervueren 36, 1040 BruxellesT. 734.33.29 - 734.27.15.

#3355Union of International MotorboatingUnion internationale motonautique

Centre international Rogier, Passage inter-national 29, Résidence HERA, 8e étage,B-1000 Bruxelles

#3399 (change of title)' World Esperanto Association

#3505 (charge of title and address)World Dredging and Marine ConstructionAssociation mondiale de dragage

P.O. Box 1800, San Pedro Cal 90733, USA.

#3523World Federation of HemophiliaFédération mondiale de l'hémophilie

1170 Peel Street, Room 1126, MontrealQuebec, Canada H3B 2T4. T.(514)866-0442

#3532World Federation of ParasitologistsFédération mondiale des parasitologues

Pres Prof. Piekarski, Institut f, MedizinischeParasitologie des Universität, D-53 Bonn-Venusberg.

#3612World's Christian Endeavor UnionUnion universelle des sociétés d'activité chrétienne

1221 East Broad Street, P.O. Box 1110,Columbus. Ohio. USA 43216.

#3615Young Lawyer's International AssociationAssociation internationale des jeunes avocats

c/o Me A.L. Dupont-Willemin. 5 Place Cla-parède, Genève.

#3651Screen Printing Association InternationalAssociation internationale d'impression screen

307-F Maple Avenue West, Vienna, Virginia22180, USA. T. (703) 281-1800.

#3848IFIP Administrative Data Processing Group (IAG)Groupe IFIP pour le traitement de l'information ad-ministrative

Pau lus Potterstraat 40. Amsterdam 1007,Netherlands. T. (020) 76 35 26 / 76 35 81Tx 16352.

#3983Agency for Cultural and Technical CooperationAgence de coopération culturelle et technique

av. de Messine 19, F-75008 Paris.T. 227 90 58.

#4018Arab Iron and Steel UnionUnion générale sidérurgique arabe

B.P. 4 Cheraga, Alger. T. 7S1579/80Tx 52553 Solbara.Régional offices Rue Verdun Imm. Belle-vue, BP 718, Beyrouth. T. 318300/1.Tx 21722 Solbar.2 rue Cherif, Imm. Al Liwa,BP 2389. Cairo. T. 44623.

#4224European Society for Engineering EducationSociété européenne pour la formation des ingénieurs

SG Gabriel Fragnière, rue de la Concorde60, 1050 Bruxelles.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 429

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Books reprots and proceedings received

Meeting reports/Compte rendusInternational Union against Tuberculosis. VIII eastern regio-nal tuberculosis conference, proceedings. Sydney, 30 October- 3 November 1972. In the « Bulletin of the InternationalUnion Against Tuberculosis », vol. XLIX, August 1974,Supplement no. 1, 340 pages,International Society for Horticultural Science. IXth Inter-national symposium on fruit tree virus diseases, proceedings.East Mailing Research Station, Kent, .8-14 July 1973. Tech-nical Communications No. 44, February 1975. 267 pages.

Union Mondiale des Enseignants Catholiques. 8ème congrès,compte rendu. Rome, 22-28 juillet 1973. 148 pages.

Institut International de Finances Publiques /AsociacionEspanola de Derecho Financière/Banco Mas Sarda, Servïciode Estudios. « Inflation, Economie Growth and Taxation/Inflation, Croissance Economique et Fiscalité/Inflación,Crecimiento Economico y Fiscalidad », meeting report ofthe XXIX Session, Congrès de Barcelona. Barcelona, 9-13September, 1973. Studies and commentaries in English,French. German and Spanish, sometimes with summariesin one or more of these four languages. 403 pages, includinggraphs and tables.

International Society for Horticultural Science. First sympo-sium on artificial media in horticulture. Ghent. 10-13 Septem-ber 1973. Technical communications No. 37, September1974, 173 pages-Union Internationale contre la Tuberculose. Commissionsscientifiques, compte rendus. Tokyo, 21-22 septembre, 1973.Dans le Bulletin de l'Union Internationale contre la Tuber-culose, vol. XLIX no. 2, 1974, pages 5 à 130.

International Society for Horticultural Science. Symposiumon post-harvest physiology of cut flowers, proceedings. Little-hampton, 9-11 October 1973. Technical CommunicationsNo. 41, January 1975, 268 pages including graphs, tablesand photos.

International Social Security Association. XVIIIth GeneralAssembly, report X. Abidjan, October-November 1973,In the « International Social Security Review », Year XXVII,nos. 2-3 1974, pages 159-437, English and French editions.

European Society for Opinion and Marketing Research.Seminar on * Forecasting in marketing >. Amsterdam, 30 Ja-nuary - 2 February, 1974. 70 SF, 319 pages.

Coordinating Committee for International Voluntary Service,UNESCO. 6e séminaire sur le service volontaire en Europe,rapport final. Minerbio, Italie, 23-29 mars 1974. Dans leBulletin vol. XII, No. 3, mai/juin 1974, 61 pages.

European Society for Opinion and Marketing Research. Se-minar : « Management information for retail organisations *Luzern, 3-6 April, 1974. 60 SF, 289 pages.

Organizacion de los Estados Américanos, Asamblea General.Actas y Documentes, Volumen II: primera y segunda partes,cuarto periodo Ordinario de sesiones. Atlanta, Georgia, 19

Ouvrages, rapports et comptes

rendus recus

de abril al 1 de mayo, 1974. Volumen II, primera parte :OEA/Ser. P/lV-0.2, 346 paginas; segunda parte : OEA/Ser. P/lV-0.2, 807 paginas.

Libéral International/Friedrich Naumann Stiftung/ LiberalParty of Canada. 9th International colloquium : * Cooperationand conflict : the tension between nationalism and internatio-nalism in the Americas and western Europe », report. Ottawa,29 April - 3 May, 1974. 187 pages.

Internationales Institut für den Frieden. Symposium : « Er-ziehung zum Frieden ». Wien, 7-8 Juni 1974. Schriftenreihe« Wissenschaft und Frieden », nr. 4 Dezember 1974 (deutschund englisch), 133 seiten.

International Cooperative Alliance. 3rd International Confer-ence on cooperative thrift and credit, report in brief. London,10-14 June 1974. In the Review of International Cooperation,vol. 67, nos. 5 and 6, 1974, pages 175-3000.

Consejo Interamericano para la Educacion, la Cieica y laCultura, Organizacion de los Estados Americanos. Tercerareunion extraordinaria, informe final. Washington, DC, 9-1Cde julio de 1974, Informe final y texto de la resolucion enespaňol, inglés, frances y portugués (anexos en los idiomasoriginales). 128 paginas. OEA/Ser. C/V. 13.

Conseil International de l'Action Sociale. « Développmentet Participation — Incidences pratiques pour l'action sociale »,XVIIème Conférence Internationale de l'Action Sociale,compte rendu. Nairobi, Kenya, 14-20 juillet 1974. Prix :40 francs français + frais de port, 304 pages.

International Federation of the Teachers' Associations. 43rdannual conference, proceedings. Versailles, 23-25 July 1974.In FIAI-IFTA Informations, no. 11 (new set), December1974, 67 pages, English and French.

International Peace Academy. Vienna, Wiener Neustadt andTokyo : seminar evaluations and reports, by Indar Jit Rikhye,edited by Paul Hallock. Seminars : - Principles and Imple-mentation of Peacekeeping » and « Conduct of Peacekeepingin the Field » (combined topics) held at Vienna, 5-16 August1974 and at Wiener Neustadt, 7-21 August 1974; seminar:« Principles and the implementation of peacekeeping » heldin Tokyo, 15-27 July, 1974. In the series IPA Reports, no. 4/November 1974, 45 pages.

Association Internationale des Ponts et Charpentes. Colloque :« Dimensionnement et sécurité des pièces comprimées enbéton armé », rapport final. Québec, août 1974. Volume 17dans la série Rapports des Commissions de Travail; 18 contri-butions : 9 en anglais, 8 en allemand, 1 en français + résumésdes contributions en français, anglais et allemand; prix : 45 Fsuisses (30 FS pour membres AIPC); 132 pages.

Organization of American States. Seventeenth Assembly ofthe Inter-American Commission of Women, final act. Washing-ton, D.C., September 16-23, 1974. OEA/Ser. C/VII.17(English), 110 pages.

International Institute for Peace. Scientific symposium :• Development trends in peace research -, parts 1 and 2.

430 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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Frankfurt/Main, 19-22 and 20-22 September, 1974. In the« Peace and the Sciences » series, nos. 1 and 2, March andMay, 1975, English and German editions, no. 1 : 93 pages;no. 2 : 104 pages, price per issue ; AS 40, plus postage, annualsubscription : AS 150, plus postage.

CORESTA. Symposium. Montreux, Suisse, 22-27 septembre1974. Dans le Bulletin d'Information, 1974 spécial, bilingueanglais-français, avec graphiques, tableaux, photos, dessins,149 pages.

International Monetary Fund. 29th annual meeting of theBoard of Governors, summary proceedings. Washington, D.C.,30 September - 4 October, 1974. 413 pages.

Inter-Parliamentary Union. 61sf Inter-Parliamentary Confer-ence. Tokyo, 2-11 October, 1974. In the « Inter-Parliarnen-tary Bulletin », English and French, pages 138-175. 54th year,fourth quarter, No. 4.

Centre International pour le Règlement des Différends Rela-tifs aux Investissements. Huitième session annuelle, procès-verbal résumé. Washington, DC, 3 octobre 1974. DocumentAC/74/6, anglais et français, 14 pages, stencil.

Ligue Internationale contre la Concurrence Déloyale. Con-grès, compte rendu. Rome, 6-10 octobre 1974. Communica-tion no. 129 (octobre-novembre-décembre 1974), 82 pages.

Associated Country Women of the World. 14th Triennialconference, review. Perth, 8-18 October, 1974. 26 pages,' magazine format, highlights; offical reports of proceedingsto be published later.

European Society for Opinion and Marketing Research. Se-minar : « Editorial research in the publishing industry »,parts / and II. Verona, 16-19 October, 1974. Part I : 257 pa-ges, Part II: 197 pages; price for both volumes: 80 SwissFrancs.

Fédération Internationale des Chasseurs de Son. 18e congrès+ réunion mixte du Congrès et du Jury du CIMES, procès-verbaux. Londres, 18 octobre 1974, 4 pages + 2 pages, stencils.

OAS. Fifteenth meeting of consultation of Ministers of ForeignAffairs, final act. Quito, Ecuador, 8-12 November 1974.OEA/Ser. C/11.15, 29 pages.

Comité International des Mouvements d'Enfants et d'Adoles-cents. IVe assemblée, rapport. Varna, 11-13 novembre 1974.43 pages.

Union Mondiale des Organismes pour la Sauvegarde de l'En-fance et de l'Adolescence. Symposium européen : « L'évolu-tion des internats pour enfants et adolescents inadaptés ouhandicapés », rapport final. Luxembourg, 12-16 novembre1974. Dans le Bulletin de l'union Mondiale des Organismespour la Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence, no.43/44, 12ème année, janvier-juin 1975, 80 pages.

Fédération Internationale d'Oléiculture. Procès-verbal desréunions du Comité directeur et du Comité général. Madrid,18 novembre, 1974. 73 pages, avec annexes, statistiques,tableaux, etc.

Internationale du Personnel des Postes, Télégraphes et Télé-phones. 6e conférence régionale asiatique, rapport d'études.Dans la série « Etudes », no. 6, hiver 1974, 45 pages.

Parlement Européen (CEE). Xtème conférence parlemen-taire de l'Association CEE-EAMA. Abidjan, janvier 1975.Dans la série « Informations », 35 pages.

Comité International des Mouvements d'Enfants et d'Adoles-cents (près la FMJD). Séminaire régional des dirigeants d'or-

ganisations d'entants et d'adolescents des pays africains, rap-port. Brazzaville, 26-27 février, 1975, 32 pages.

Preparatory conference study documents/Documents d'études préparatoires aux congrès

Association Internationale des Ponts et Charpentes. Planifi-cation, projet et exécution de structures, rapport introductifau 10e Congrès de l'AIPC, Tokyo 1976. 1er mars 1975.17 rapports, dont 1 en français, 4 en allemand, et 12 en anglais+ résumés des rapports en français, allemand et anglais. 304 pa-ges, 140 dessins et tableaux, 38 photos. Prix : 100 FS (mem-bres AIPC 65 FS) + frais d'envoi.

Union Internationale des Transports Publics. 41e congrèsinternationale, Nice, mai 1975, rapports préparatoires :1. Commission Internationale de la Circulation et de l'Amé-

nagement Urbain : Influence réciproque entre les transportspublics et le développement du territoire; auteur: M.A.Paschetto. 60 pages, avec graphiques (noir-et-blanc et cou-leur) et tableaux.

2. Commission Internationale des Transports Régionaux :Vocation des transports régionaux aujourd'hui et pour leproche avenir; auteur : V. Schlägelbauer. 28 pages, avecphotos et tableaux.

3. Comité International des Métropolitains: a) Bilans écono-mique et technique de l'automatisation des métros; Réper-cussion de la crise de l'énergie sur leur fonctionnement;auteur : Ph. Essig. 12 pages.b) Méthodes et bases théoriques de la planification du traficde lignes ferrées rapides; auteurs : R.M. Robbins et F. Pam-pel. 36 pages, avec tableaux.

4. Commission Internationale pour l'Etude des Autobus :a) L'autobus et l'homme; auteur : M. O.W.O. Schultz.b) Rapport sur les activités de ta Commission; auteur :M. Y. Savary.c) Entretien et fiabilité des autobus; auteur : M. B.B. Kijl-stra.

5. Commission Internationale de l'Economie des Transports:a) Implications de l'interdépendance entre investissementset entretien; auteurs : J.G. Glendinning et G. McKay.b) Localisation et aménagement de garages et dépôts d'auto-bus : le garage à l'air libre, couvert ou mixte; auteur :J. Mouzet. 19 pages avec photos, tableaux, graphiques etdiagrammes.

6. Commission Internationale de l'Automation : Le traite-ment électronique des données comme auxiliaire en vuedes études de fiabilité et de l'entretien préventif des véhicu-les de transport public; auteur : M. S. Sasso, 14 pages.

7. a) La crise mondiale de l'énergie et ses répercussions surl'exploitation des transports publics; auteur : M. W.J. Ro-nan. 18 pages, avec tableaux.b) Les transports urbains en région parisienne et la hausse desproduits pétroliers; auteur: M. M. Bourgoin. 10 pagesavec tableaux.

Annual reports/Rapports annuels

International Institute for Land Reclamation and Improve-ment. Annual Report, 1973. 96 pages, including photos, tables,maps and graphs.

International Commission for the Northwest Atlantic Fisheries,Annual Report. Vol. 24 for the year 1973/74. 128 pages,including tables, maps and graphs.

International Wheat Council. Review of the world wheatsituation. 1973/74. Quadrillingual (English, French, Russian,Spanish), 101 pages, including tables and graphs.

Anti-Slavery Society, Annual Report for the year ended31st March, 1974. 13pages.

Midwest Universities Consortium for International Activities,Inc. Annual Narrative Report. 1 September 1973 - 31 August1974. 7 pages.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 431

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FAO. FAO in 1974. 35 pages.

Federación de Universidades Privadas do America Centraly Panama. Menions 1974. 61 paginas.

The Ciba Foundation. Report. 1974. 54 pages, includingphotos.Organization of American States. Annual report of the Secre-tary General. 1974. OEA/Ser. D/III.25. 112 pages includingblack-and-white and colour photographs, tables and graphs.OMS, Centre International de Recherche sur le Cancer, Rap-port annuel, 1974.140 pages, avec tableaux et graphiques.

International Labour Office. Record of Proceedings, 59th ses-sion, 1974. English, French and Spanish editions, paperback,823 pages, including tables, price : 65 SF.

The Nordic Council, Nordic Statistical Secretariat. Yearbookof Nordic Statistics/Nordisk statistik Arsbok. 1974. Bilingual.297 pages, including tables, coloured maps and graphs.

UNICEF. Rapport 1974. 37 pages, avec tableaux, graphiqueset photos (noir-et-blanc).

Association Internationale des Interprètes de Conférence.Annuaire AIIC Yearbook 1974-1975 (Octobre 1974). 167 pa-ges.

Fondation Européenne de la Culture. Rapport annuel 1974.55 pages, avec annexes et appendices.

Inter-American Development Bank. Annual report 1974.126 pages, including tables, colour graphs, maps and photos.

Inter-American Development Bank. Fifteen years of activities,1960-74. 81 pages, colour tables, maps, graphs and photos.

International Cooperative Alliance. Report on activities.1974. 24 pages, including graph.

International Studies Association. Annual reports of officers,sections, regions commissions, consortia and committees ofthe Association. In the International Studies Newsletter, vol. IIno. 1, March 1975, 12 pages.

Law of the Sea Institute, University of Rhode Island. 1973-1974 Annual report. 12 pages, including photo (black-and-white).

World Energy Confrerence. Annual report 1974, 34 pages,including annexes, and tables and photos (black-and-white).

International Cargo Handling Coordination Association.Biennial report 1973-1975. 14 pages, including graphs andphoto (black-and-white).

Le Bureau International des Poids et Mesures. Le BureauInternational des Poids et Mesures 1875-1975 - Cent ans demétrologie, 230 pages, avec graphiques, tableaux et photos(noir-et-blanc).

Reference manuals/Manuels de référenceILO. International directory of cooperative organisations/Répertoire international dos organisations coopératives/Répor-torio internacional de organizaciones coopérai/vas. Twelfthédition/douzième édition /Duodécima edicion, 1971255 pages.Economie Commission for Latin America, United NationsEconomie survey of Latin America, 1972. Outstanding aspectsof the evolution of the Latin American economy in 1972;trends by countries; special studies. Sales No. E.74.II G Vprice : US $ 9.00 (or equivalent in other currencies), 24Ï pa-ges, including tables and graphs.BIT. Bibliographie. (Répertoire de la Littérature coopérativedatant de 1808 à 1972 + indexes par pays, sujets, secteurs etauteurs). Complément no. 1 aux « Informations Coopérati-ves », 390 pages.BIT. Chronologie coopérative. (L'évolution coopérative de1750 à 1973.) Complément no. 2 aux « Informations Coopé-ratives», 315 pages + index (i - xiii), avec graphiques ettableaux.ILO. Yearbook of Labour Statistics/Annuaire des statistiquesdu travail/Anuario de estadisticas del trabajo. 1974. Trilin-gual, English, French and Spanish, 34th issue/34e édition/34a edicion, I - XXVII + 805 pages, price : 90 SF; US S 30.00.FAO. Rice terminology/ Terminologie du riz/ Terminologiadel arroz. 1974. Terminology Bulletin No. 26, English-French-Spanish (with Latin names of rice varieties, pests and diseases);GIP:TB/26; 82 pages.Agencia Espanola del International Standard Book Number(ISBN). Libros espanoles, ISBN 1974. Una guia de 472paginas, conteniendo secciones : Orden numérico de prefijoseditoriales ISBN, lista alfabética de editores y lista alfabéticade nombres comerciales abreviados + Indice de titulos, Indicede autores, y Indice de materias por catégoria.Tratado general de la organizacion internacional, por ModestoSeara Vazquez; editor: Fondo de Cultura Economica, Mexi-co. Estudio extensive de las organizaciones internacionalesgubernamentales principales, que Ilena un vacio en la litera-tura juridica y politica en el piano universal de lengua espa-nola. 1066 paginas, con indices, graficos y cuadros.European Bureau of Adult education. Notes and Studies/Notes et Etudes/ Berichte und Aufsätze, no. 62-63, 1974.Special issue on Adult education legislation in 10 countriesof Europe (Austria, Belgium, Denmark, France, FederalRepublic of Germany, the Netherlands, Norway, Switzerland,Sweden and the United Kingdom. 72 pages including tables.Association Internationale de l'Hôtellerie. International HotelGuide/ Guide International des Hôtels. 1975, 28 édition.674 pages, bilingue anglais-français, contenant une liste mon-diale de monnaies nationales contre le cours du dollar de no-vembre 1974, les membres de l'Association et ses commissions,le code télégraphique international des hôtels pour la com-mande des chambres, le règlement international de l'hôtellerie,la convention Hôtelière entre l'A.l.H. et la F.U.A.A.V. rela-tive aux contrats entre hôteliers et agents de voyage, une listemondiale d'hôtels, et une liste mondiale des salles de congrès.

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432 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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LA Viedes Associations

NewsFrom Associations

Jubilé de diamantsC'est en 1900, au cours du 3e congrèsdentaire international à Paris, que leDr Charles Godon et ses amis d'autrespays fondèrent la Fédération dentaireinternationale (FDI). Ce 75e anniver-saire sera célébré au cours du 63econgrès dentaire mondial qui se tien-dra conjointement avec la session del'American dental association, à Chicagodu 25 au 31 octobre 1975. Dans lenuméro 89 de FDI Newsletter daté dejanvier 1975, le Docteur Charles F.L.Nord, Président d'honneur de laFédération rappelle les principalesétapes de cette histoire. Il soulignenotamment que « il y avait à cetteépoque (1900), et il y a toujours, unedivergence d'opinions quant au meil-leur type de formation souhaitable-Certains soutenaient que, pour devenirchirurgien-dentiste, il fallait être mé-decin, tandis que d'autres étaientd'avis que la formation du chirurgien-dentiste devait se faire dans une fa-culté dentaire spéciale ».

Millions of membersMember organisations of the Interna-tional Cooperative Alliance total 160from 62 countries. These member or-ganisations comprise 657,815 societieswith a total individual membership of321,526,265. The largest proportion ofmembership is in consumer societies(38.71 %) followed by thrift and creditsocieties (30.25 %) agriculture (19.17%)housing, workers' productive andartisanal societies, fisheries. The ICAsecretariat numbers 75 persons, ofwhom 31 are at the head office in Lon-don, 28 at the regional office in NewDelhi and 16 at the regional office inMoshi, Tanzania. (From : ICA Reporton activities. 1974).

La FIFA et les deux ChineLe congrès de la Confédération asia-tique de football a décidé d'acceptercomme membre la Fédération de foot-ball de la RDP Chine et de radier l'affi-liation de la fédération de football dela République de Chine (Taiwan). In-formé de cette décision, le Comitéexécutif de la Fédération internationalede football association (FIFA) s'estréuni à Rome afin de déterminer sa posi-tion. Se référant au texte de l'Art. 8des statuts de la FIFA précisant que« Des associations nationales affiliéesà la FIFA appartenant géographique-ment au même continent, peuvent segrouper en confédérations, groupementsou sous-groupements.. », le Comité adécidé qu'une association nationalequi n'est pas encore affiliée à la FIFAne peut pas devenir membre d'uneConfédération. La décision complètedu Comité est la suivante : on informerala Confédération asiatique de football

que la FIFA ne reconnait pas sa dé-cision et qu'elle ne peut pas être au-torisée à admettre la RDF Chine en tantque membre avant que cette Associa-tion ne devienne membre de la FIFA;on demandera au congrès 1976 dela FIFA de prendre une décision défini-tive au sujet de la RDF Chine; la Ré-publique de Chine (Taiwan) restemembre de la FIFA. (FIFA News, No-vembre 1974).

Protection of touristsThe last meeting of the Council of theInternational Hotel Association adopteda « Collective declaration of the inter-national associations of tourist indus-tries on the protection of tourists in asituation of conflict ». This declarationwhich will be presented to other in-ternational tourist bodies for accep-tance, calls for a consistent policyguaranteeing the security of touriststo be applied in all countries or terri-tories immediately at the outbreak ofhostilities. The IHA asks that touristsbe assembled in a neutral zone, eitherin a hotel or in a specially designatedarea, and that international authoritiesbe created to ensure this task.The IHA president for 1975 is LauriSarkia (Finland) and its deputy presi-dent, Capt Peter Jury of Ireland. Thevice-presidents are : Ram Pershad (In-dia), J. Ferreyrolles (France) and U.Cagli (Italy).

CISL 1949-1974

A l'occasion du 25e anniversaire de lafondation de la Confédération inter-nationale des syndicats libres (CISL).le Monde du Travail Libre, organede la Confédération publie un numérospécial (n° 293-294) daté novembre-décembre 1974 dans lequel sont réunisdes messages et souvenirs d'anciensprésidents, vice-présidents, secrétairesgénéraux de la CISL et notamment : SirVincent Tewson, Orner Becu, BrunoStorti, Harm G. Butter, Robert Bot-hereau, Louis Major, Ludwig Rosen-berg.

Standard on datesIn the past, dates have created con-siderable confusion. While, for anAmerican 12-9-1975 meant December 9,1975, for any European this same datewould mean 12 September 1975. Toavoid such confusion in the future, theInternational Organization for Stan-dardization has elaborated an inter-national standard for numerical dates,which establishes a logical descendingnumerical order. By this standard, theaforementioned date would have toread : 1975 - 09 - 12, meaning 12 Sep-tember 1975. To improve communica-tion internationally, ISO has recom-

mended that the above standard beadopted all over the world. (FromCIOS Newsletter, January 1975).

Croix-RougeAu cours de l'année 1974, la Ligue desSociétés de la Croix-Rouge à Genève aprêté son assistance à 23 pays dans lecadre de programmes de secours d'ur-gence. Dans sa tâche, elle a été aidéepar 149 délégués spécialistes des se-cours et agents de liaison qui ont tra-vaillé avec les sociétés nationales àporter secours aux victimes de catas-trophes.La Ligue est entrée en action suite à :des inondations, ouragans, cyclones ettyphons dans 11 pays; à la sécheressedans 9 pays; à un tremblement de terre,a une éruption volcanique et à une épi-démie de choléra dans 3 pays respec-tivement.Au 20 décembre 1974, la Ligue avaitlancé 17 appels internationaux pourune assistance en faveur des victimesdes catastrophes, tout en poursuivantdans six pays des opérations de secoursfaisant suite à des appels lancés en1973.

Revised constitutionThe International Federation of LibraryAssociations revised its Constitution atthe Council meeting which took placein Oslo 11 to 16 August 1975.Among other proposals drafted before-hand, it was suggested that a GeneralConference should take place at leastonce in every two years in addition tomeetings of the Council; this instead ofan annual General Council.The reason lor this change is to leaveopen the possibility of limiting the num-ber of very big general congresses,but to ensure at the same time conti-nuity of the professional work.

Parlementaires de languefrançaiseL'Association Internationale des Parle-mentaires de Langue Française s'estréunie à Aoste l'autre mois en sessionde Bureau.M. Charles Helou, Président de l'Associ-ation, était assisté de M. AmadouCissé Dia, Président de l'Assembléenationale du Sénégal, vice-présidentde l'Association, de M. Xavier Deniau,Député, ancien Ministre, Secrétairegénéral parlementaire de l'Association,de M. Pierre Mutter, Secrétaire généraladministratif et des délégués de Bel-gique, Cameroun, Canada, Côte d'Ivoire,France, Luxembourg. Maurice.Les travaux du Bureau ont porté notam-ment sur les relations qu'entretientl'AIPLF avec les Nations Unies, l´OUA.le Conseil de l'Europe et l'Agence deCoopération culturelle et technique.

434 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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Table Ronde de Dakar. On reconnait de gaucheà droite : MM Roquet Secrétaire général adjoint dol'Agence de coopération culturelle et technique.Cissé Dia Président de l'Assemblée Nationale duSénégal, Robert Urbain ancien ministre, député

En outre les délégués ont précisé lesthèmes qui seront traités lors de laprochaine Assemblée générale prévueà l'Ile Maurice en septembre prochain;on notera en particulier des thèmesd'intérêt culturel comme « le dévelop-pement de l'utilisation des méthodesaudiovisuelles », « la diffusion culturelledans les pays francophones », « franco-phonie et systèmes de formation etd'enseignement » présentés respec-tivement par les sections belge, fran-çaise et sénégalaise. En séance plénièresera ouvert un large débat sur l'accèsdes femmes à la vie publique.

Government/VoluntaryAssociationsThis was the topic discussed by aseminar held by the InternationalPlanned Parenthood Federation (Regio-nal Council). Introducing the meeting,M. Mohamed Mzali, the Tunisian Minis-ter of Health, spoke of the TunisianGovernment's concern for the overallhealth and welfare of the family. Hefelt that one of the roles of the familyplanning associations is to help • clearthe cobwebs of bureaucracy > whichcan exist in government programmesand thereby initiate quick and effectiveaction. The delegates realized that in-creasing government involvement inthe provision of family planning servicescan lead to duplication and problemsand therefore recommended that theclosest co-operation be maintainedwith governement departments. Asassociations' roles are changing it isimportant for them not only to find butto define their new pioneering roles.The Regional Council discussed thesenew directions in family planning andthe possibility of bridging the geographi-cal gap between the medical communi-ty and the consumer by the introduc-tion of community-based distributionprogrammes. (From : IPPF News 11 /74).

Conseils en propriétéindustrielleLe Comité exécutif de la Fédération

Internationale des conseils en propriétéindustrielle (Annuaire n° 1972) s'estréuni en avril dernier à Londres et aprocédé à l'élection d'un nouveau Bureaudont la composition est la suivante :Président M. Alberto de Elzaburu (Es-pagne); Vice-Président M. Camille Polus(France); Secrétaire général M. MarcSantarelli (France); Secrétaire généraladjoint M. Heinz Bardehle (Allemagne);Trésorier M. André Braun (Suisse).

Pediatrics

Officers of the Internationa! PédiatrieAssociation (Yearbook n° 2336) for theperiod to 1977 are the following : IhsanDogramaci (Ankara) President; PierreRoyer (Paris) Vice-Président (Presidentelect); Thomas Stapleton (Sydney)Secretary Treasurer; Niilo Hallman(Helsinki) Director. According to Ar-ticle V of the newly revised constitutionof IPA, a permanent secretariat of IPAwill be established, the site to be deter-mined by the Council of national dele-gates. The Standing committee, byvirtue of the authority to make decisionson policy during the periods betweentwo congresses, has authorized theleasing of office space at a nominal feein the Maurice Gaud Pavilion, an annexof the Chateau de Longchamp, Boisde Boulogne, Paris. Mrs P. Albers hasbeen appointed as full-time executivesecretary at the secretariat.

FrancophonieDu 10 au 15 mars 1975, à l'invitation dela section sénégalaise de l'Associa-tion internationale des parlementairesde langue française, ministres et dé-putés, hommes de culture et journa-listes se sont rencontrés à Dakar pourune reflexion commune sur la franco-phonie.Il s'agissait de préciser le rôle de lalangue française dans le contexte cul-turel sénégalais et de situer le faitfrancophone dans toutes ses dimen-sions, « pour mieux le faire connaître,pour mieux le faire comprendre, pourmieux le faire admettre », a déclaréM. Christian Valantin, Député du Séné-gal, organisateur de cette semaine dela francophonie.Plusieurs thèmes ont été débattus aucours d'une table ronde qui réunissaitnotamment : M. Babacar Bâ, Ministredes Finances, M. Alioune Séné, Minis-tre de la Culture, M. Amadou Samb,Conseiller technique au Cabinet duMinistre de l'Enseignement supérieuret M. Christian Valantin, Député, puisM. Robert Urbain, ancien ministre etdéputé belge. M. Michel Zunon Kipré,député ivoirien et M. Claude Roquet,Secrétaire général adjoint de l'Agencede Coopération culturelle et technique.La restauration des langues nationaleset le rôle du français ont suscité un vifintérêt. - L'assimilation, en tant quepolitique culturelle, étant bien viteapparue comme un leurre, expliqueM. Alioune Séné, la francophonie estdevenue non plus une référence maisune ouverture, une exigence de l'es-prit, un élément de fécondation denotre culture, la Négritude. » Maiscomment concilier la restauration deslangues nationales avec le maintien dufrançais comme langue de culture ?

M. Amadou Samb, Conseiller techniquedu Ministre do l'Enseignement Supérieurlinguiste et chercheur, s'est employéà résoudre ce paradoxe. On ne peut eneffet prétendre rétablir dans leur dignitéles valeurs de civilisation du mondenoir et ignorer les langues par lesquel-les elles s'expriment au premier chefAu plan de l'enseignement, il s'agit defaire de l'enfant « un homme véritable-ment africain » enraciné dans sonpropre milieu culturel, instruit d'aborddans sa langue maternelle, pour en-suite « l'ouvrir au monde par l'entre-mise d'une langue seconde, non pasétrangère » précisera M. Samb.Langue d'enseignement et d'usage,de travail et de communication, làlangue française ne s'oppose plusdésormais aux langues nationales,mais avec elles et par comparaisonavec elles, véhicule les cultures né-gro-africaines ».

Puis fut dénoncé l'impérialisme cul-turel et politique que la francophonieest soupçonnée de drainer avec elle.Les thèmes « francophonie et dévelop-pement », « francophonie et liberté »terminaient le débat.

Tourisme-congrès« Le temps de travail des citoyens,à travers le monde, sera de plus enplus prolongé par des temps de nontravail qui ne pourront pas et ne de-vront pas être des « temps morts ».Ces temps... prolongeant la vie de tra-vail, la complétant devront être deplus en plus des temps utiles, vivifiantset enrichissants pour le corps et l'es-prit.« La vie moderne, dans ses aspectséconomiques, sociaux et son contextepolitique, étant de plus en plus com-plexe, difficile et entraînant de plusen plus une interdépendance, donc dessolidarités entre les hommes, entre lescommunautés humaines, il s'agit au-joud'hui de permettre à ceux-ci, àcelles-ci de se rencontrer, d'échangerleurs idées et leurs expériences, et derechercher ensemble, périodiquement,le soutien d'un éclairage ou d'un pro-gramme commun... ».C'est ainsi que s'exprimait le 1er juil-let dernier, au cours d'une conférencede presse, M. Léonce Deprez, Prési-dent de l'Association France-Gongrès.II annonçait en même temps que lesseize villes françaises de congrès mem-bres de l'Association se lançaient réso-lument dans la politique de « tourismedes quatre saisons » : « celui qui doitêtre l'expression d'un art de vivre, unevie bien équilibrée tout au long del'année... Le tourisme de demain,c'est celui qui permettra d'offrir unequalité de vie, au fil des quatre saisonsde l'année ».Rappelons que France-Congrès a étéconstituée en 1964 sous l'égide duCommissariat général au tourisme, del'Association des maires des stationsclassées, de l'Accueil de France. SonDirecteur est M. René Costa de Beau-regard (24 avenue de l'Opéra. 75001Paris).

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NEW INTERNATIONAL MEETINGS ANNOUNCED

Les informations faisant l'objet de cette rubrique consti-tuent les suppléments au « Annual international congresscalendar» 15e édition, 1975.Le signe • indique un changement ou complémentaux informations publiées précédemment.

1975 Sep 1-5 Amsterdam (Netherlands]IFIP Administrative Data Processing Group. Five day course on advancedprogramming technology. (YB n°3848)40 Paulus Potterstraat, Amsterdam.

1975 Sep 1-5 Heimvolkshochschule Leck (Germany)European Bureau of Adult Education. Conférence : Int work in redientialadult education. P : 35. (YB n° 601)Nieuweweg 4, P O Box 367, Amersfoort, Netherlands.

1975 Sep 6-13 Luxembourg (Luxembourg)6e Biennale de la langue française : Le français langue Internationale,

Bernard Pignon, secrétaire de la Biennale, 49 rue du Sergent-Bouchat,F 75012 Paris Cedex.

1975 Sep 8-12 London (UK)INFO Database 1975. 1st major int congress designed to analyse in depthall aspects of databases-theoretical foundation; desing considerations; as-sesment of propriatary software; development and implementation require-ments, organisational implications; economic, managerial and technicalevaluation of implemented systems.

Infotech, Nicholson, High Street, Maidenhead, Berkshire. UK

1975 Sep 8-14 Paris (France)15th Int workshop on seed pathology.

Mme E Michelet, INRA, Station National d'Essais de Semences, La Minière,F-78000 Versailles, France.

1975 Sep 12-19 Munich-Cologne (Germany, Fr)Int Federation of Gastronomical and Vinicultural Press. Congress.

(YB n° 1922)65 rue de l'Amiral Mouchez, F-75013 Paris.

• 1975 Sep 14-19 Arles (France)Int Confederation of Associations of Experts and Consultants. Int Congress :« Le préjudice ». (YB n° 1650)

Collège des Experts Maritimes de Fos, B P 20, F-13230 Port Saint Louisdu Rhône.

1975 Sep 14-19 Las Vegas (Nev, USA)World Health Organization /US Environmental Protection Agency /University

of Nevada. Int symposium on environmental monitoring. (YB n° 3548)Mr E A Schuck, National Environmental Research Center, US Environmental

Protection Agency, P O B 15027, las Vegas, Nev 89114, USA.

1975 Sep 14-20 Coimbra (Portugal)World Organization of Young Esperantisls. Séminaire : Fiole de la langue etde la Culture dans l'oppression politique. (YB n° 3566)

TEJO, Commission des Relations Extérieures, Kastelenstraat 231, Amsterdam1011. Netherlands.

1975 Sep 18 Amsterdam (Netherlands)Confédération Européenne des Associations des Pesticides Appliquées.Congrès.

Mevr. Luiting-Maatte, Volumerstraat 9, Rijswijk, Netherlands.

1375 Sep 16-19 Amsterdam (Netherlands)Gist Brocades, int symposium.

Dhr AH M Rottier, Postbus 1, Delft, Netherlands.

1975 Sep 18-23 Rome (Italy)Int Union of Pure and Applied Chemistry. 2nd Int symposium on plasmachemistry. (YB n° 2767)

Or P D Gujral, IUPAC Secret., Bank Court Chambers, 2-3 Pound Way, CowleyCentre, (Mord 0X4 3YF, UK.

1975 Sep 19-21 Helsinki (Finland)Nordisk Magi-Kongress, P : 200.

Finska Magikerklubben r.f., Birger Törner/Oy E. Nylund Ab, Lönnrots-gatan 29, 00180 Helsinki 18.

1975 Sep 21-24 Paris (France)Association int de Recherche en Analyse du Destin. 7e colloque.

U.E.R. des sciences humaines cliniques. Université de Paris VIl, 13 rue deSanteuil, F-75005 Paris Cedex.

1975 Sep 21-27 Budapest (Hungary)YMCA Center for tnt Management Sludies. Seminar on « Planning and ma-naging long term cooperation ». (YB n° 4264)37 Quai Wilson, CH-1201 Geneva,

This calendar is a monthly supplement to informationlisted in the « Annual International Congress Calendar »15th edition 1975.The sign • indicates supplementary information ofmodification to previous announcements.

• 197S Sep 21-28 Tlemcen (Algeria)Int Sericultural Commission. 13th congress. (YB n° 2455)BP 30, 30101 Ales, France.

1975 Sep 25-Oct 2 Geneva (Switzerland)Int Télécommunication Union. Commission Mondiale du Plan, réunion. P :350. (YB n° 2622)Union Int des Télécommunications, 1211 Geneva 20.

1975 Sep 26-Oct 1 (Finland)Christian Peace Conference. Women conference : Women's liberation - contribution to justice and peace. (YB n° 272)CPC, Jungmannova 9, Prague 1, Czechoslovakia.

1975 Sep 27-30 Louisville (Kent, USA)Association of Voluntary Action Scholars. Convention : Voluntary action :issues, research and practice.

AVAS, Box G-55. Boston College, Chestnut Hill, MA 02167, USA.

1975 Sep 29-Oct 3 Quito (Ecuador)FAO, Regional conference on animal production and health for Latin ameri-

ca. (YB n° 971)FAQ, Conference Programming Section, Viale délie Terme di Caracalla,00100 Rome.

1975 Sep 30-Oct 2 Brussels (Belgium)Int symposium : Systems design for socio-economic development - retrospectand prospect.

Association Belge de Documentation, POB 110, 1040 Brussels 26, Belgium.

197S Sep 30-Oct 7 Accra (Ghana)FAO Committee for Inland Fisheries of Africa. 2nd session, and relatedsymposium. (YB n° 971)

FAO, Conference Programming Section, Viale délie Terme di Caracalla,00100 Rome.

197S Oct 1-3 Gatlinburg (Tenn, USA)Int conference on radiation effects and tritium technology for fusion reac-

tors.Mr J L Scott. Metals and Ceramics Division, Oak Ridge National Laboratory,POB X, Oak Ridge, Tenn 37830, USA.

1975 Oct 2-4 Julien (Germany)Int conference on molecular and microdistribution of radioisotops and biolo-gical consequences.

Prof L E Feinendegen, KFA Julien, Inst of Medicine, Postfach 365, 517 Julich1, Germany.

1975 Oct 5-12 Rome (Italy)Congrès int de missiologie « Evangelisation et cultures » : Théologie, his-torique et pastorale.

Cornmission de Coordination du Congrès de Missiologie « Université Ur-baniana », Cité du Vatican, Italy.

1975 Oct 7-9 San Antonio (Texas, USA)Int Symposium on electromagnetic compatibility. Ex.

IEEE, 345 E. 47th Street. New York, NY 10017, USA.

1975 Oct 8-11 Bucharest (Rumania)YMCA Center for Int Management Studies. Management seminar for U.S.European based companies on « long term marketing ». (YB n° 4264)37 Quai Wilson, CH-1201 Geneva.

1975 Oct 14-16 Iasi (Rumania)Conseil National des Ingéniours et des Techniciens de Roumanie, 7e con-férence des béions : Constructions de grande hauteur en béton armé,c / o FABl Square Marie-Louise 28, B-1040 Brussels, Belgium.

1975 Oct 14-31 Rome (Italy)FAO World conference on credit for small fatmers in developing countries.

(YB n° 971)Conference Programming Section, Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome.

1975 Oct 15-16 Rome (Italy)FAO. Ceres food for all assembly. (YB n° 971)

FAO, Conference Programming Section, Viale délie Terme di Caracalla,00100 Rome.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 437

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1975 Nov 16-22 Cairo (Egypt)YMCA Center for Int Management Studiea. Seminar : « Environmental ac-tion for quality control of Iife » . (YB n° 4264)37 Quai Wilson. CH-1201 Geneva.

1975 Oct 20-22 Brussels (Belgium)Bénélux Métallurgie. Journées tréfilage des métaux non forreux - appli-cations.

Benelux Métallurgie, Secr, du Prof R Wïnand, Université Libre de BruxellesFaculté des Sciences Appliquées. Métallurgie et Electrochimie, avenue FranklinD Roosevelt 50, 1050 Brussels, Belgium.

1975 Oct 24 Brussels (Belgium)Institut Européen d'Ecologie et de Cancérologie. Table ronde sur la géo-cancérologie.

24bis rue de Fripiers, B-1000 Brussels, Belgium.

1975 Oct 25-30 Bagdad (Iraq)FAO. 3rd technical conférante on the improvement of date production,processing and marketing. (YB n° 971)

FAO. Conference Programming Section, Viale delle Terme di Caracalla,00100 Rome.

197S Oct 27-28 Helsinki (Finland)World paper and pulp conference. P : 3-350.

Helsingin Sanomat, Johtaja Perkki, Ludviginkatu 2-10, 00100 Helsinki 10.

• Oct 30-31 Paris (France)Int Bar Association, Section on Business Law. Conference. (YB n° 1396)

93 Jermyn Street, London SWIY 6JE, UK.

1975 Nov 3-4 Louvain la Neuve (Belgium)Institut des Langues vivantes. coloque : Plurilinguisme á l´univerité.Institut des Langres Vivantes, Dekenstraat 2, B-3000 Louvain, Belgium.

197S Nov 2-8 Amsterdam (Netherlands)JAYCEES Int. World congress : Man and his environment. Ex.

(YB n° 2853)Jaycees International, P O Box 340577, Coral Gables, Fla 33134. USA.

• 1975 Nov 10-11 London (UK)European Association of Editors of Biological Periodicals /European Asso-ciation of Earth Science Editors. Workshop on techniques of typesettingand printing. (YB n° 565/564)

Miss A Ward, Centre for Overseas Pest Research, PANS Office, CollegeHouse, Wrigtits Lane, London W8 5SI, UK.

197S Nov 12-14 Oberhof (Germany, Dem Rep)9th colloquium on information - documentation : Rationalisation of informa-

tion processing.Technische Hochschule llmenau, Institut für Informationswissenschaft,Postschliessfach 327, 63 llmenau, Germany, Dem Rep.

1975 Nov 13-14 Paris (France)Int Federation of Newspaper Publishers. 3rd Marketing conference.

(YB n° 1965)FIEJ, Comité Management et Marketing, 6 bis rue Gabriel Laumain, F-75010Paris.

1975 Nov 16-20 New Delhi (India)4th Int training and development conference.

Mr Uddesh Kohli, Conference Director, c/o Indian Society for Training andDevelopment, P O 414, New Delhi 110001.

1975 Nov 18-20 Cherry Hill (NJ, USA)24th int wire and cable symposium.

Mr E E Godwin, US Army Electronics Command, Fort Monmouth. NJ 07783,USA.

1975 Nov 19-22 Adelaide (Australia)Asian Broadcasting Union. 12th General assembly. (YB n° 75)Sir Charles Moses, Box 4103 GPO, Sydney, NSW, Australia.

1975 Nov 26 Costa Del Sol (Spain)Union of European Football Association. 6th extraordinary congress.

(YB n°3347)UEFA, Case Postale 16, CK-3000 Berne 15, Switzerland.

1975 Nov 30-Dec 9 Mexico (Mexico)American Chemical Society. 1st Chemical congress of the North AmericanContinent.

ACS, 1155 Sixteenth Street, NW, Washington, DC 20036, USA.

1975 Dec 3-5 Rome (Italy)Int Study Group for Steroid Hormones. 7th meeting : Receptor proteins andsteroid in pregnancy and neonatal period.

CIT, Compagni Italiana Turismo, Congress Dept, Piazza della Republica 64,Rome.

1975 Dec 8-12 Karachi (Pakistan)FAO. Commission far Controlling the Desert Locust In the Eastern Regionof its Distribution Area In South West Asia. (YB n° 971)

FAO, Conference Programming Section, Viale délie Terme di Caracalla,00100 Rome.

1975 Dec 8-12 Vienna (Austria)Int Atomic Energy Agency. Séminaire int sur le diagnostic et te traitement

do la contamination par lea radionucléides. (YB n° 1383)11 Karntnerring, P O Box 390, 1011 Vienna.

1976 Jan 14-16 Dusseldorf (Germany, Fed Rap)European Federation of Corrosion /Vereln Deutscher Elsenhultenleute /Deutschen Gesellschaft für Metallkunde/Gemolaschaftsausschuss Verr-zinken. 2. Korroslonum - Korrosion und korrosionsschutz metallischer werk-

stoffe im hoch - und ingeniourbau, (YB n° 728)Verein Deutscher Eisenhüttenleute, Breite Strasse 27, 4 Dusseldorf Ger-many. Fed Rep.

1976 Jan 22 London (UK)Institution of Mining and Metallurgy/Volcanic Studies Group. Joint meeting:volcanic processes in ors genesis.

Volcanic Studies Group, Dr I L Gibson, Secretary, Dept of Geology, BedfordCollege. London NW1, UK. or : M J Jones, Secretary, Institution of Miningand Metallurgy, 44 Portland Place, London WIN 4BP, UK.

1976 Jan 25-31 New Delhi (India)Int Marketing Federation/Institute of Marketing and Management. 5thWorld congress : Distribution Management and economic development;pricing policties and economic development; communication and econo-

mic development; role of int agencies in effective marketing : Infrastruc-ture required for affective marketing; port strategy for economic develop-

ment; role of government agencies in effective marketing. (YB n° 2244)5th World Congress Secretariat, c / o Institute of Marketing and Manage-

ment, 62-F Sujan Singh Park, New Delhi 110003, India.

1976 Jan Dubrovnik (Yugoslavia)Inter-University Centre of Post-graduate Studies. Int conference on partici-pation and sell-management. (YB n° 4277]

Inter-University Centre of Post-graduate studies, Frana Bulica 4,YU-50000 Dubrovnik.

1976 Jan Paris (France)Unesco. Symposium to study conditions calculated to assist the access ofworkers to education and measures to be taken to ensure their effec-tive participation in education activities of concern to them. (YB n° 3383)

Place de Fontenoy, F-75007 Paris.

1976 Jan (Denmark)UN Economic Commission for Europe. Environment and Housing Division.

long-term prospects and policies in the construction sector.(YB n°4176)

UN ECE Environment and Housing Division, Palais des Nations, CH-1211Geneva 10, Switzerland.

1976 early Brussels (Belgium)Int Federation of Commercial, Clerical and Technical Employees, EuropeanRegional Organization. Youth committee. Regional youth conference : Un

employment of young workers. (YB n° 1892)15 avenue de Balexert, CH-1210 Chatelaine-Geneva, Switzerland.

1976 Feb 2-6 Vienna (Austria)Int Atomic Energy Agency/UN. Colloque int sur l'application des techniquesnucléaires á le production et á la santé animale dans le contexte des rap-

ports sol-plante. (YB n° 1383/3375)11 Karntnerring, P O Box 590, 1011 Vienna.

1976 Feb 16-22 Alexandria (Egypt)Symposium on arid land irrigation in developing countries.

Prof E Keller, Secre. Gen, Scient. Committee on Water Research, Schwar-zwaldstrasse, 18, 7812 Bad Krozingen, Germany.

1976 Feb 17-20 Washington (USA)American Academy of Forensic Sciences. Annual meeting.

AAFS, Secretary, 11400 Rockville Pike, Rockwell Building, Rockville,Maryland 20852, USA.

1976 Feb 18-20 London (UK)Institution of Electrical Engineers. Conference ; Software engineering tortelecommunication switching systems.

Conference Department, IEE, Savoy Place, London WC2R 0BL, UK.

1976 Feb 25-29 Toronto (Canada)Int Studies Association, 17th Annual convention.

ISA, University Center for International Studies, University of Pittsburgh.Pittsburgh, PA 15260, USA.

197$ Feb 28-Mar 7 Berlin (West)10th Int tourism-exchange. Exhibition and congress.

AMK Berlin, Ausstellungs-Messe-Kongress-GmbH, Presseabteilung, D-1000Berlin 19, Messedamm 22.

1976 Feb San Juan (Puerto Rico)Int Council on Alcohol and Addictions. 2nd Caribbean conference on strate-gies of drug abuse in developing countries. (YB n° 1765)ICAA, Case Postale 140, CK-1001 Lausanne, Switzerland.

1976 Mar 1-6 Miami Beach (Flo, USA)1st World hydrogen energy conference.

University of Miami, POB 248294, Coral Gables. Flo, USA.1976 Mar 1-6 Papeeta (Tahiti)

1976 Mar 1-6 Commission Symposium onprimary prevention of psychitric disorders. (YB n° 3577)South Pacific Commission, P O Box 05, Moumea Cedex, New Caledonia,

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1976 Mar 22-31 Acapulco (Mexico)Inter-Governmental Maritime Consultative Organization/Government ofMexico. Technical symposium on prevention of marine poliution from ships.

(YB n° 1117)IMCO Secretariat, 101-104 Piccadilly, London WIV OAE, UK,

1976 Mar 23-25 Cambridge (UK)2nd lot symposium on the aerodynamics and ventilation of vohicle tunnels.

BHRA Fluid Engineering, Cranfield, Bedford MK43 OAJ, UK,

1976 Mar 30-31 London (UK)Institution of Electrical Enginears. Conference Small electrical machines.

Conference Department. IEE, Savoy Place, London WC2R OBL, UK.

• 1976 Mar 31-Apr 2 Philadelphia (Pa, USA)Operations Research Society of America/The Institute of ManagementSciences. Meeting. (YB n° 1033)Bernard Rosenman, 8515 Hull Drive, Philadelphia, PA 19118, USA.

1976 Mar Denver (Col, USA)Topical meeting on the environmental aspects of alternatives - non-conven-

tional energy resources.Mr J J Sabo, United States Environmental Protection Agency, Washington,DC 20460, USA.

1976 Mar Kuala Lumpur (Malaysia)5th Int conference on the global impacts of applied microbiology.

Dr J M Harrison. United Nations Educations Scientific Cultural Organiza-tion, 7 Place de Fontenoy, F-75700 Paris.

• 1976 Mar Melle (Belgium)Int Society for Horticultural Science. Section Ornamental Plants : Sym-posium on azaleas. (YB n° 2488)

J van Onsem Inst of Ornam, Plant Growing, Caritasstraat 21, B-9230 Melle,Belgium.

1976 Mar-Apr Mexico (Mexico)Inter-Partiamentary Union. Session. (YB n° 2832)Place du Petit-Saconnex, CH-1211 Geneva 28.

1976 spring Dijon (France)The Society for Cryobiology/The Society lor Law Temperature Biology/lntInstitute of Refrigeration. 1ères journées int des sociétés de cryobiologie :

et à l'alimentation. (YB n° 2159)Dr J H Turc, Centre de Transfusion Sanguine, Hôpital du Bocage, F-21000Dijon.

1976 Spring Hamburg (Germany, Fed Rep)Int Statistical Instruite, Int Association of Municipal Statisticians. 10thGeneral meeting. (YB n° 2590)ISI, 428 Prinses Beatrixlaan. The Hague-Voorburg, Netherlands.

• 1976 Spring (10 days) London (UK)World of Islam congress. P : 1000.

Mr F Wakefield, Lep Travel Limited, 49/50 Hatton Gardens, LondonEC1N 8XU, UK.

1976 Spring Venice (Italy)7e Symposium int d'enzymologie clinique.

Pr Angelo Burlina, Centra di Enzimologia, Laboratorio Centrale, OspedaleGénérale, I-31015 Conegliano, Italy.

1976 Apr 4-9 Liverpool (UK)Int Council on Alcohol and Addictions. Int conference on alcoholism anddrug dependence. (YB n° 1765)ICAA, Case Postale 140, CH-1001 Lausanne, Switzerland.

1976 Apr 4-9 Manchester (UK)Institut Européen Interuniversitaire de l'Action Sociale. Réunion : Le travailsocial communautaire en Grande-Bretagne. P : 40.

Institut Européen Interuniversitaire de l'Action Sociale, Département for-mation, Avenue Meurée 39, B-6001 Marcinelle. Belgium.

1976 Apr 21-May 14 Montreal (Canada)Int Civil Aviation Organization. 9th Air navigation conference. (YB n° 1505)

Int Aviation Building, 1080 University Street, Montreal (101), Que., Canada.

• 1976 Apr end Warsaw (Poland)UN Economic Commission for Europe. Committee on Housing, Building andPlanning. 3rd conference on urban and regional research. (YB n° 4176)

Palais des Nations, CH-1211 Geneva 10, Switzerland.

1976 Apr Bucharest (Rumania)Int Federation of Beekeepers' Associations, Int Institute for BeekeepingTechnology and Economy. Symposium de coopération et de coordinationdes recherches par régions géographiques. (YB n° 1867)Str Piter Mos 20, Bucharest.

1976 Apr Castellon de la Plana (Spain)Int Federation of Beekeepers' Associations, Commission de Technologieet Outillage Agricole. Symposium sur la technologie de la cire.

(YB n° 1867)Corso Vittorio Emanuele 101, 1-Rome, Italy.

1796 Apr Dubrovnik (Yugoslavia)Inter-University centre of Post-graduate Studies. Colleque : Eco-development

(YB n° 4277)Inter-University Centre of post-graduate studies, Frana Bullca 4, YU-50000Dubrovnik.

1976 Apr Flumel (Belgium)Institut Européen Interuniversitaire de l´Aciton Sociale. Réunion : Le tra-vall social communautaire. P:100.

Institut Européen Interuniversitaire de l'Action Sociale, Département Format ion, Avenue Meurée 39, 8-6001 Marcinelle, Belgium.

1976 Apr Naples (Italy)7e Congrès mondial de médecine cybernétique : Les ordinateurs dans larecherche biomédicale, dans l'assistance sanitaire.

Dr Pietro Battarra, S1MC, 348 Via Roma, 1-80134 Naples.

1976 Apr Timisoara (Rumania)Belkan Medical Union. Cours int do perfectionnement : Actualités en mé-decine (Conférences, tables rondes...) (YB n° 182)U.M.B., 1 rue Gabriel Peri, 7 Bucarest (s. 1), Rumania.

1976 Apr (Italy)Int Society for Ski Traumatology. 12th congress. (YB n° 2506)Prof A Allaria, Istituto Codivilla Putti, Cortina d'Ampezzo, Italy.

1975 Apr (Uruguay)Int Federation of Beekeepers' Associations. Symposium sur la structure del'économie apicole. (YB n° 1867)Corso Vittorio Emanuele 101, 1-Rome, Italy.

1976 May 2-6 Athens (Greece)4e Congrès méditerranéen sur les thrombo-embolies.Ass. Pr T Mandalaki, 51 Hornirou Street, Athens 135.

• 1976 May 2-8 (Netherlands)Int Society for Horticultural Science. Commission Plant Protection. 4thsymposium on virus diseases of ornamental plants. (YB n° 2486)

Ir. Hakkaart. Research Station for Floriculture, Linneauslaan 2 A, Aaismeer,Netherlands.

1976 May 3-6 Champion (Pa, USA)Int conference on liquid metal technology in energy production.Dr E Berkey, Westinghouse Electric Group., Pittsburg, Pa 15235, USA.

1976 May 3-6 Madrid (Spain)European Atomic Forum. 6th foratom congress. (YB n° 590)Mr J M Melis, Spanish Atomic Forum, General Goded 38, Madrid 4.

1976 May 3-7 Strasbourg (France)Council of Europe. Parliamentary assembly. Session. (YB n° 435)Avenue de l'Europe, F-67 Strasbourg.

1976 May 3-14 Vienna (Austria)United Nations Industrial Development Organization. Industrial Develop-ment Board. (YB n° 3386)UNIDO, Lerchenfellderstrasse 1, P O Box 707, A-1070 Vienna.

• 1976 May 5-7 London (UK)16th Int congress lor the study of heat treatment.

The Metals Society, 1 Carlton House Terrace, London SW1Y 50B, UK.

1976 May 5-7 Paris (France)12e Colloque sur tes atmosphères polluées : La pollution atmosphériqueurbaine, la mesure des polluants; appareils de mesure automatiques; ré-seeux de surveillance et d´alerte: transport des polluants: modélisation ur-

baine; transformation chimique des polluants dans l´atmosphére.M Bénarie, Institut de Recherches de Chimie appliquée, B P 1, F-91710Vert-le-Petit, France.

1976 May 6-8 Lyon (France)Int Medical Society tor Endoscopy and Radiocinematography. 13th européencongress : Apport de l'endoscopie et de la radlocinématographie au diagnos-tic précoce du cancer. (YB n° 2253)

Pr agr. J P Haguenauer, Clinique ORL, Hôpital de la Croix-Rouge. F-69317Lyon Cedex 1, France.

• 1976 May 6-9 London (UK)European Recreation Managers' Associations. Conference.

Mr W Best, Executive Officer, Recreation Managers' Association of GreatBritain, 710B High Road, Finehley N1290D, UK.

1976 May 7-11 Berlin (West)7. Int telefonseelsorge Kongress 1976. P : 500.

Frau Balaszeskul, Telefonseelsorge Berlin, 1 Berlin 12. Jebenstrasse 1.

1976 May 10-14 Hobart (Australia)Australian and New Zealand Association for the Advancement of Science.

47th Congress. P : 3500.Australian and New Zealand Association for the Advancement of Science,Science House, 157 Gloucester Street, Sydney, NSW 2000. Australia.

1976 May 10-21 Geneva (Switzerland)United Nations, Economic Commission for Europe, 31st session.

Palais des Nations, CH-1211 Geneva 10.

440 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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1976 May 11-12 London (UK)

jointing techniques for systems up to 11 kV,Conference Department. IEE, Savoy Place, London WC2R OBL, UK.

19T6 May 11-14 Paris (France)Société d'Encouragement pour l'Amélioration des Races de Chevaux enFrance/Int Office of Epizootics. 4e Conférence int sur las maladies In-fectieuses du cheval. (YB n° 2295)

Dr John T Bryans. Department of veterinary science, Lexington, Kentucky40506, USA.

1976 May (Between 15-30) Bucharest (Rumania)Int Society for Horticultural Science, Commission Protected Cultivation.Symposium on protected growing of tomato, pepper and egplant.

(YB n° 2488)Prof Dr I Ceausescu, Ministre de l'Agriculture de l'industrie Alimentaireet des Eaux, Bucharest, Rumania.

1976 May 16-20 Copenhagen (Denmark)Int packaging seminar. P : 210.

Kliklol Corporation, Mr Martin A Croucher, Chalks Road, Whitehall, Bristol.UK.

1976 May 16-20 Ouistreham-Riva-Bella (France)3e Bienniale des journées int du film documentaire sur l'environnement :L'homme et la qualité du milieu de vie (études et moyens).FIDE, Hotel de Ville, F-14150 Ouistreham-Riva-Bella.

1976 May 17-21 Rottach-Egern (Germany, Fed Rep)Int Federation of Automatic Control. Symposium : 7th automatic control inspace. (YB n°1862)

VDl/VDE Gesellschaft Mess-und Regelungstechnik, POB 1139, D-4000 Dussel-dorf, Germany, Fed Rep.

1976 May 17-28 New York (USA)United Nations Childrens Fund. Executive Board and related meetings.

(YB n° 3380)New York, NY 10017, USA.

1976 May 18-20 Banff (Canada)4th Int conference on the hydraulic transport of solids in pipes.BHRA Fluid Engineering, Cranfield, Bedf MK43 OAJ, UK.

1976 May 19-21 Wichita (Kansas, USA)Western Conference on Civil and Crimical Problems, 4th biennial meeting.

Dr William G Eckert, Laboratory, St Francis Hospital, Wichita, Kansas67214, USA.

1976 May 19-22 Barcelona (Spain)3e Con grès Iuso-hispano-brésilier) d'ophtalmologie : Les cataractes congéni-tales et des enfants:

Pr G Pérez-Sufill, V/Valencia, 247, Barcelona 7.

1976 May 23-28 Sydney (Australia)7th Int coal preparation congress. P : 500.

Mr G E Edwards International Chairman, Australian Organising Committee,7th Int Coal Preparation Congress, G P 0 Box 3842. Sydney. NSW 2001.

1976 May 24-26 Brussels (Belgium)Int Federation of Automatic Control. Conference : 3rd Instrumentation andautomation in the paper, rubber and plastics industries - PRP3.

(YB n° 1862)3rd IFAC PRP Automation Conference, Jan van Rijswijcklaan 58, B-2000Antwerpen, Belgium.

1976 May 25-27 St Louis (Miss, USA)American Cancer Society. Conference on cancer nursing.

American Cancer Society, Inc. Foreign Desk, 219 East 42nd Street, NewYork, NY 10Û17. USA.

1976 May 25-28 Tallinn (USSR)Int Federation of Automatic Control / Int Federation for Information Pro-cessing. Symposium : Software for computer control,

(YB n° 1862/1828)

IFAC/IFIPSOCOCO'76, Institute of Cybernetics, 200104 Tallinn, USSR.

1976 May 27-29 Brussels (Belgium)North Atlantic Assembly. Commissions, spring session. (YB n° 3004}Place du Petit-Sablon 3, B-1000 Brussels.

1976 May 27-29 Stockholm (Sweden)Int Union of Tenants. Congress and seminar. (YB n° 2783)Norrtandsgatan 7, S-111 43 Stockholm.

1976 May 27-30 Lisbon (Portugal)Societas Oto-Rhino-Laryngologica latina. 21st congress.

Dr Da Costa-Quinta, ar Antonio Auguste de Aguiar, 23-1°, Lisbon 1, Portugal.

1976 May 28-30 Paris (France)Société Médicale des Groupes Balint. 3e congrès int : La spécificité dela formation Balint,

Dr Cuy Haflé, 124 rue de CourceIIes, F-75017 Paris.

• 1976 May 30-Jun 3 Munich (Germany, Fed Rep)Int Committee for Lite Assurance Medicine. 12th Int congress. (YB n° 1583)

Pf E Tanner, MD Medical Director, Swiss Reinsurance Company, POBox172, CH-8022 Zurich.

1976 May 30-Jun Lima (Peru)

1st Pan American congress on diseases of the chest.

Dr R J Chessman, Mariscal Orbegoso, 245, Miraflores, Lima, Peru,

1976 May 30-Jun 4 Santa Marguarita (Italy)Int Centre for Cornputer-Aided Design /Int Journal for Numerical MethodsIn Engineering. Conference Int sur le traitement numérique des problémesde champs électriques et magnétiques,

ICCAD, Prof A L Frisiani, c / o Institute Scienza delle Costruzioni viaMontallegro 1, 1-16145 Genoa.

1976 May 31-Jun 5 Seoul (South Korea)Int Federation of Library Associations. Open professional seminar.

(YB n° 1945)IFLA Secretariat, Netherlands Congress Building, Tower, 3rd Floor POB9128, The Hague, Netherlands.

• 1976 May 31-Jun 11 Vancouver (Canada)United Nations. UN conference and exposition : Human needs in the en-vironment of human settlements; The role of settlement in national de-

veloppment; The structure and quality of the environment in human settle-ments... Ex. (YB n° 3375)

HABITAT Information, 485 Lexington Avenue, New York, NY 10017, USA.

1976 May Barcelona (Spain)2e Symposium int de microchirurgie endolaryngée, endonasale et del'oreille.

Dr J Prades, Hospital de la Cruz Roja, Dos de Mayo 301, Barcelone 301.

1976 May Budapest (Hungary)Int Association against Noise. 9th congress. (YB n° 1171)

Dr O Schenker-Sprüngli, Rebhaldensteig 19, CH-8700 Zurich, Switzerland.

• 1976 May Dublin (Ireland)European congress of catholic nurses. P : 1200.

Rev M Devlin, National Chaplain, Irish Catholic Nurses Association, Moun-tain Lodge, 134 Dublin Road, Newry, Co Down. Ireland.

1976 May Nice (France)Mediterranean Association of Psychiatry. 5th congress. (YB n° 2949)Prof J C Scotto, 13 Bd Rodocanachi, 13008 Marseille, France.

1976 May Ravene (Italy)Groupe Européen de Curie thérapie. Réunion.

Centre Minerva Medica, Via L Spallanzani 9/11, 1-00161 Rome, Italy.

1976 May Salzburg (Austria)Société Int de l'Université des Chirurgiens du Côlon et du Rectum. 6econgrès Int.

Pr Alfred Zangi, Untersbergstrasse, Salzburg, Austria.

1976 May Singapore (Singapore)Australasia Neurological Society. Convention. P : 300.

Dr Bruce Pearson, Royal Prince Alfred Medical Centre, 100 Carillion Avenue,Newton. NSW, Australia.

1976 May Solna (Sweden)Int Seed Testing Association. Réunion entre congrès. (YB n° 2452)

ISTA, Box 68, N-1432 As-N.L.H. Norway.

1976 May Strasbourg (France)2e Congrès eurapéenn des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistesconseils des organismes de sécurité sociale : L´examen clinique par le

médecin-conseil : ses particularités, ses difficultés, ses limités.Dr Persignan, Groupement inter-régimes d'études médicales appliquées àl´assurance-maladie et á ta protection sociale, 40 rue des tertres, F-92220

Bagneux, France.

1976 May (Canada)Int Federation of Beekeepers' Associations, Commission de Flore Melliq-lère et Pollinisation. Symposium : Nouvelles espèces d'arbres mellifèresutilisés pour la récupération des terrains faiblement productifs.

(YB n° 1867)Corso Vittorio Emanuele 101, 1-Rome, Italy.

1976 May (Canada)Int Federation of Beekeepers' Associations, Commission de PethologieApicole. Symposium : Techniques de contrôle sanitaire des produitsapicoles et techniques de diagnostic des maladies d'abeilles. (YB n° 1867)Corso Vittorio Emanuele 101, 1-Rome, Italy.

1976 May (prob) Corsica (France)Int Society for Horticutural Science, Section Fruits. Symposium on pro-blems of citriculture in Mediterranean countries. (YB n° 2488)

Dr L Blondel. Station de Recherche Agricole, San Giuliano par Mariani-Plage, Corsica.

1976 May (Israel)Israël Médical Association. 10th World congress. P : 1000.

Dr I Irkovitch, Mifal Haverut Hutz, Israël Médical Association. 39 ShaulHamelekh Blvd, Tel Aviv, Israel.

• 1976 Jun 1-3 Paris (France)Int Cystic Fibrosia (Mucoviscidosia) Association. World congress.(YB n° 1780)

Prof A Hennequet, Hôpital des Enflants Malades, 149 rue de Sèvres,F-75015 Paris.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 443

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444 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

1976 Jun 2-24 Genevan (Switzerland)Int Labour Organization. 61st Int labour conference. (YB n° 2183)CH-1211 Geneva 22.

1976 Jun 6-10 Denver (Col. USA)

Special Librarios Association. 67th annual conference.

SLA, 235 Park Avenue South, New York, NY 10003.

• 1976 Jun 5-11 Mexico Oaxtepec (Mexico)World Crafts Council. General assembly, 7th biennial meeting. P 1000,

(YB n° 3504)WCC, 29 West 53 Street, New Yorh, NY 10019, USA.

1976 Jun 7-9 Helsinki (Finland)Nord Data-76 Conference. P : 2000.

Finnish Date Processing Association, Mr Ari Rautsara, Fredrikinkatu 77 A00)00 Helsinki 10.

• 1976 Jun 8-11 Berlin (West)Gemeinschaftsverpflegung und Catering congress. P : 800. C : Western andEastern Europe. Ex : Multiserva.

AMK Berlin, Ausstellungs-Messe-Kongress-GmbH, Messedamm 22. D-1000Berlin 19.

1976 Jun 8-11 London (UK)Institution of Electrical Engineers. Conference : Communications'76.Conference Department, IEE, Savoy Place, London WC2R OBL, UK.

• 1976 Jun 9-11 Gothenburg (Sweden)Int Federation of Automatic Control /Int Federation for Information Proces-sing, TC7. 2nd joint conference on computer applications in the automa-tion of shipyard operations and ship design. (YB n° 1862/1828)ICCAS 76 Gothenburg, Box 8871, S-40272 Gothenburg.

1976 Jun 9-11 Oslo (Norway)European Association of Poison Centres. 7th congress and int meeting ofclinical toxicology. (YB n° 577)

Mme le Dr E Wickstrom, Department of Pharmacology. University OsloBlindern, Postboks 1057, Oslo 3, Norway.

• 1976 Jun 9-12 Uppsala (Sweden)European Association of Perinatal Medicine/Swedish Society of PerinatalMedicine. 5th European congress of perinatal medicine. P : 1000-1500. C : 25.

(YB n° 576)Prof Dr Gösta Rooth, Perinatal Research Unit. University Hospital, S-750 14Uppsala. Sweden.

• 1976 Jun 10-16 Helsinki (Finland)Int Railway Temperance Union. Congress. P : 400-500. (YB n° 2397)

Rautatieläisten Raittiusliitto r.y., Rautatiehallitus, Vilhonkatu 13. 00100Helsinki 10.

1976 Jun 11-23 Helsinki (Finland)13th int congress for photogrammetry. P : 1200.

Finnish Society for Photogrammetry, Mrs Aino Savolainen, ISP Congress1976, Helsinki University of Technology, 02150 Otaniemi, Finland.

1976 Jun 13-19 Washington (USA)UN, Economic Commission tor Europe, Committee on Housing, Buildingand Planning. 2nd int seminar on the role of transportation in urban plan-ning, development and environment. (YB n° 4176)Palais des Hâtions, CH-1211 - Geneva 10. Switzerland.

1976 Jun 14-17 Bergen (Norway)Int Federation of Automatic Control/Int Federation for Information Proces-sing. Symposium : Automation in offshore oil field operation.

(YB n° 1862/1828)Mr K Rosandhaug, The Ship Research Institute of Norway, N-7034 Trond-heim-NTH, Norway.

1976 Jun 14-18 Amsterdam (Netherlands)1976 Int quantum electronics conference.

F Kneubühl, Solid State Physics Laboratory, ETH, Hönggerberg,CH-8049 Zurich.

1976 Jun 14-18 Jerusalem (Israel)Int Society of Soil Science, Commissions II. IV. VIl. Int congress. P : 1000.

(YB n° 2568)Kenes, 7 Leteris Street, Tel Aviv, Israel.

1976 Jun 14-19 Juan-les-Pains, Antibes (France)Centre de Recherches et d'Etudes Océanographiques/Comité Int Permanentpour le Recherche sur la Préservation des Matériaux en Milieu Marin. 4thInt congress on marine corrosion and louting.

Centre de Recherches et d'Etudes Océanographiques, 73/77 rue de Sèvres,F-921QO Boulogne-sur-Seine, France.

1976 Jun 14-19 Teheran (Iran)United Nations. Regional preparatory « Habitat » conference for Asia andthe Pacific countries. (YB n° 3375)Palais des Nations, 1211 Geneva 10, Switzerland.

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1976 Jun 16-20 Udine (Italy)Int Federation of Automatic Control, Symposium : Large scale systemstheory and applications. (YB n° 1862)

Prof G Guardabassi. Istitulo di Elettrotecnica of Elettronica, Politecnico diMilano, Piazza L da Vinci 32, 1-20133 Milano, Italy.

1976 Jun 17-19 Bergen (Norway)Scandinavian Resoarch conference on « Levois of domination in Latin Ame-

rica : Past, present and future ».Dr Siverts or Mrs Beatriz Soorba, Museum of History, University of Bergen,P O Box 25. N-5014 Bergen.

1976 Jun 18-20 St Andrews (UK)Institute of Information Scienties. 7th Biennial conference.

L Corbett, Deputy Librarian, University of Stirling, Stirling FK9 4LA, Scot-land, UK.

1976 Jun 19-23 Uppsala (Sweden)Int Society of Soil Science. Symposium : Soil organisms as components of

ecosytems. (YB n° 2568)ISSS, Royal Tropical institute, 63 Mauritskade, Amsterdam, Netherlands.

1976 Jun 20 (Africa)Organization of African Unity. 2nd African refugee day. (YB n° 3027)POBox 3243, Addis Ababa, Ethiopia.

1976 Jun 21-24 Trondheim (Norway)Int Federation of Automatic Control /Int Federation for Information Proces-sing. Symposium : Industrial control computer hardware and systems.

(YB n° 1862/1828)Prof O Landswerk, Norwegian Institute of Technology, University of Trond-heim, N-7034-NTH, Norway.

1976 Jun 21-25 Ankara (Turkey)Association for World Education/Society for Educational Reconstruction/World Education Fellowship/University of Istanbul/Hacetteppe University.Conference « Expanding dimensions in world education » : Family life,population education people power and resources, peace studies and con-

flict resolution. (YB n° 3507)Dr Frank Stone, Conference Chairman, U-32, School of Education, Universityof Connecticut, Storrs, CT 06268, USA.

1976 Jun 21-26 Cairo (Egypt)United Nations. Regional preparatory « Habitat » conference for the countriesof Africa. (YB n°3375)Palais des Nations, CH-1211 Geneva 10.

1976 Jun 22-26 Hamburg (Germany, Fed Rep)European Dialysis and Transplant Association. Congress. (YB n° 706)Centrum Congress, Hamburg, Germany, Fed Rep.

1976 Jun 27-29 Arhus (Denmark)Nordic congress for school doctors. P L 150.

Arhus Turistforenings Kongresbureau, Radhuset, DK-8000 Arhus C.

1976 Jun 28-Jul 1 Grenoble (France)Conference: Heating of plasma confined in toroidal devices. P: 1000 (inv.).

T Consoli, CEN-G, B P 85, Centre de Tri, F-38041 Grenoble.

1976 Jun 29-Jul 3 Strasbourg (France)4e Symposium int de sénologie.

Pr Charles Gros, Symposium 1976, Laboratoire d'Electroradiologie, Facultéde Médecine, 11 rue Humann, F-67085 Strasbourg Cedex.

• 1976 Jun 30-Jul 2 Budapest (Hungary)Association of National European and Mediterranean Societies of Gastro-Enterotogy. 10th congress. P : 2500. C : 40. Ex. (YB n° 153)

Dr I Wittman, Diosrok 1, Budapest XII, Hungary.

1976 Jun 30-Jul 4 Caracas (Venezuela)United Nations. Regional preparatory « Habitat » conference for Latin Ameri-ca and the Caribbean countries. (YB n° 3375)Palais des Nations, CH-1211 Geneva 10.

1976 Jun Athens (Greece)Int Federation of Beekeepers' Associations, Commissions de Technologieet Outillage Apicole. Symposium : Technologie de l'entretien des coloniesd'abeilles dans les régions méditerranéennes. (YB n° 1867)Corso Vittorio Emanuele 101, 1-Rome, Italy.

1976 Jun Jerusalem (Israel)Int council of Christian and Jews. P : 200-300.

Mr J Emmanuel, The Israel Interfaith Committee, P O B 2028, Jerusalem.

1976 Jun London (UK)IGI. Int wallpaper manufacturers' conference. P : 3-500.

Mr E Pond, Design Director, The Wall Paper Manufacturers Ltd, P O Box303, 49 Berners Street, London W1A 3DB, UK.

1976 Jun Manchester (UK)lnt Union of School and University Health and Medicine. 9th symposium.

(YB n° 2775)Dr Peter de Bec Turtie, Halleybury College, Hertford SG13 7NU, UK.

1976 Jun Marseille (France)7es Journées Int de radiologie cardio-vasculaire.

Dr Riitano, Hópital Michel-Lévy, rue de Lodi, F-13006 Marseille.

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INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 445

1976 Jun

Tokyo (Japan)Int Federationn of Beekeepers' Associations, Commission de Technologie ofOutillage Apicole. Symposium sur In technologie des produits apicoles.

torso Vittorie Emanuele 101. 1-Rome, Italy.

1976 Jun

Vigo (Spain)Int Council on Alcohol and Addictions. 22nd Int Institute on the preventionand treatment of alcoholism.

(YB n° 1765)ICAA. Case Postale 140, CH-1001 Lausanne, Switzerland.

1976 Jun-Jul

Hamburg (Germany, Fed Rep)Int Council on Alcohol and Addictions. 6th Int institute on the preventionand treatment of drug dependence.

(YB n° 1765)ICAA, Case Postale 140, CH-1001 Lausanne, Switzerland.

1976 Summer

Seatle (Wash, USA)Int Union of Pure and Applied Physics. Int conference on teaching physicsfor related sciences and professions. (YB n° 2768)

R Geballe, Department of Physics, University of Washington, Seattle, Wash98105, USA.

1976 Jul 4-7

Jerusalem (Israel)Int forum on adolescence. P: 700.

Kenes, 7 Leteris Street. Tel Aviv, Israel.

1976 Jul 4-10

Paris (France)10e Congrès int de psychothérapie: Le processus psychothérapique.Dr A G Mathé, 42 avenue Mozart, F-75016 Paris.

1976 Jul 5-8

London (UK)Institution of Electrical Engineers, Electronics Division. Int conference onautomobile electronics.

Annemarie Cunningham-Swendell, Près and Public Relations Officer, IEE,Savoy Place, London WC2R 08L.

1976 Jul 7-11

London (UK)Int Federation of « Pueri Centores ». Convention. P: 4-6000.

Mr J M Olhagaray, Comité d'Accueil, 25 Victoria Street, London SW1HOEK, UK.

1976 Jul 7-Aug 6

Geneva (Switzerland)United Nations Economic and Social Council. 61st session. (YB n° 3377)Palais des Nations, CH-1211 Geneva 10.

1976 Jul 12-16

London (UK)6th Int congress on catalysis.

Dr D L Trimm, Chairman, Social and Local Arrangements Committee, c / oDept of Chemical Engineering and Chemical Technology. Imperial College,Prince Consort Road, London SW7. UK.

1976 Jul 12-19

Nice (France)Association Int de Psychothérapie de Groupe. 6e congrès int.

Dr Samuel Hadden, Président. AIPG, 946, Remington Road, Wynnewood,Pa 19096. USA.

• 1976 Jut 18-24

Mexico (Mexico)Int Council on Social Welfare. 18th conference on social welfare: Strugglefor equal opportunity- Strategies for action. P: 2000. Ex. (YB n° 1771)

Int Council on Social Welfare, 345 East 46th Street, Mew York, NY 10017,USA,

1976 Jul 19-22

Paris (France)Se Symposium int de chimie médicale.

Pr Dr W Th Nauta, Secretary European Federation on Medicinal Chemistry,Vrije Universiteit, Department of Medicinal chemistry. De Boelelaan 1083,Amsterdam. Netherlands.

1976 Jul 21-30

East Mailing and Dundee (UK)Int Society for Horticultural Science, Section Fruits/European Associationlor Research on Plant Breeding. Symposium on breading of rubus andribes and its relation to the problems of mechanical harvesting.

(YB n° 2488/556)Dr D L Jennings, Scottish Horticultural Research Institute, Invergowrie,Dundee, Scotland, UK.

1975 Jul 22-24

Berlin (West)3rd Int symposium on microsomes and drug oxidation. P: 200.

Int Biochemische Gesellschaft, Freie Universitat Berlin, Prof Dr Hildebrandt1 Berlin 4S, Hindenburgdamm 30.

• 1976 Jul 23-30

Dublin (Ireland)Int Union of Physiological Sciences. Meeting. P: 100. (YB n° 2752)Prof Moore, Trinity College, Dublin 2.

1976 Jul 25-30

Cambridge (UK)Society of Chemical Industry. Conference on the theory and practice ofion exchange.

Society of Chemical Industry, 14 Belgrave Square. London SW1X 8PS, UK.

1976 Jul 25-30

Johannesburg (South Africa)17th Int urology congress.

Secretariat of 17th Int Urology Congress, c/o Festivals & ConventionsTrust (Pty) Ltd. P O B 61326, Marshalltown, 2107 Transvaal, Rep of SouthAfrica.

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• 1876 Jul 25-31

Hamburg (Germany, Fed Rep)Int Union of Blochemistry. 10th Int P: 5000-0000 (YB n° 2697)

Dr W Fritsche, c / o Gesellschaft Deutscher Chemiker, PD B 900440, D-6000Frankfurt/Main 90, Fed Rep. Germ.

• 1976 Jul 27-31

Chicago (III, USA)Int Association of Laryngectomees, Annual meeting. (YB N° 1299)

American Cancer Society, Inc, Foreign Desk, 219 East 42nd Street NewYork, NY 10017, USA.

• 1976 Jul 25-Aug 4

Nairobi (Kenya)Int Association of Agricultural Economists. 16th conference: Decisionmaking and agriculture. P: 1000. C: 77. (alter the conference: 3 to 10days-oxcurslon In East Africa concerning projects/programs of rural/agri-cultural development). (YB n° 1246)Hon. Maine Wanjigi, M P., Chairman, Local Planning Committee, Ministryof Agriculture, Kilimo House, Cathedral Road, P O Box 30028, Nairobi.

1976 Jul 27-31

Bradford (UK)Int congress on transcultural psychiatry: a) Migration and mental health,b) International diagnosis and classification, c) psychopharmacology.Secretariat, Room N 2, University of Bradford, Bradford BD7 0P, UK.

• 1976 Jul 26-Aug 11

London (UK)The 18th int youth fortnight.

The Council for Int Contact, 179-183 Fulham Palace Road, London W6 8QU,UK.

1976 Jul end

Paris (France)Se Recontre Int des technicions de l´imagerie mentale: L´image mentale,

le corps et la relation.

SITIM, à l'Arbre Vert, 12 rue Saint-

Julien-le-Pauvre, F-7S005 Paris.

1976 Jul

Buenos Aires (Argentine)

2e Congrés mondial de musicothérapie.

Dr Rolando I Benenzon, Guida 1888

P. 6e « C », Buenos Aires.

1976 Jul

Hanover (Germany, Fed Rep)Int Society for Horticultural Science, Section Fruits Symposium on cultureof vaccinium species. (YB n° 2488)

Prof Dr G Liebster, Inst. f. Obstbau der T. U. München. 8050 Freising.Weihenstephan. Germany, Fed Rep.

1976 Jul

Merelbeke (Belgique)Int Federation of Beekeepers' Associations. Symposium de biologie apicole.

(YB n° 1867)Corso Vittorio Emanuele 101, 1-Rome, Italy.

1976 Jul-Aug

Cambridge (UK)Int Astronomical Union. Symposium n° 47: Radio astronomy and cosmology.

(YB n° 1382)c / o Space Research Laboratory of the Astronomical Institute, 21 Benelux-laan, Utrecht, Netherlands.

1976 Aug 5-6

Guelph (Canada)Int Society for Horticultural Science, Section Vegetables of ISHS and theOrganic Soil Horticultural Workshops. Symposium on vegetable productionin organic soils. (YB n° 2483)

Dr J L Nonnecke. University of Guelph, Guelph, Ont., Canada.

1976 Aug 9-13

Boston (Mass, USA)int congress on engineering and food.

Department of Food and Agricultural Engineering, Agricultural Engineering,Building, University of Massachusetts, Amherts, Mass 01002, USA.

• 1976 Aug 9-13

Columbus (Ohio, USA)Int Federation for Information Processing, WG5l/lnt Federation for Au-tomatic Control. Conference on control in transportation.

(YB n° 1828/1862)Prof H R Weed, Electrical Engineering Depart., Ohio State University,Columbus, Ohio 43210. USA.

1976 Aug 9-18

Aas (Norway). Alnarp (Sweden)Int Society for Horticultural Science, Section Ornamental Plants. Jointsymposium on 1) Potted plants, environment and growth and 2) Major cutflower crops (except bulbous crops). (YB n° 2488)

For 1: Prof E Stromme, Dept of Floriculture, Agric. College of Norway,N-i432Aas-NLH, Norway.for 2): Dr T Kristoffersen, Dept of Flor. and Orn. Hortic., S-230 53 Alnarp,Sweden.

1976 Aug 13-15

Strasbourg (France)Int Astronomical Union. Colloguium n° 35: The compilation, critical evalua-tion and distribution of stellar data. (YB n° 1382)

c/o Space Research Laboratory of the Astronomical Institute, 21 Beneiux-laan, Utrecht, Netherlands.

1976 Aug 15-19 or 1977

Cacak (Yugoslavia)Int Society for Horticultural Science,

Section Fruits, Int symposium on plumgenetics and breeding.

(YB n° 2458)R Bernhard, Station de Recherches

d'Arboriculture, Pont de la Maye, France.

• 1976 Aug 16-21

Stockholm (Sweden)Int Bar Astociation. 16th Biennial conference. (YB n° 1396)93 Jermyn Street, London SWIX 63E, UK.

446 ASSOCIATIONS INTERNATIONALES, 1975

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• 1976 Aug 17-19 Singapore (Singapore)Int Reading Association. 6th world congress. P: 2000. C: 25. Ex.

(YB n° 2401)800 Barksdale Road, Newark, Delaware 19711. USA.

1976 Aug 22-27 Acapulco (Mexico)

(YB n° 1538)Ernest H J Steed, 6833 Laurel Street, Washington, DC 20012, USA.

1976 Aug 22-27 Helsinki (Finland)Int Federation of Commercial, Clerical and Technical Employees. 18th or-dinary world congress. P: 500. C: 40. (YB n° 1892)Avenue de Balexert 15, CH-1211 Geneva 28, Switzerland.

1976 Aug 23-26 Haifa (Israel)Int conference on pedestrian safety.

Mr A Katz, Road Safety Centre, Technion. Haifa.

• 1976 Aug 24-28 Tokyo (Japan)

Prof U Goto, Department of Medicine, Keio University School of Medicine,233, Shinano-machi, Shinjuku-ku, Tokyo.

• 1976 Aug 24-Sept 2 Grenoble (France)Int Astronomical Union. 16th general assembly. (YB n° 1382)UAl-France 1976, 61 avenue de l'Observatoire. F-75014 Paris.

1975 Aug 25-31 Canberra (Australia)

Personnel Management, Congress Secretary, Box 3238, G P O, Sydney,NSW 2001.

1976 Aug 25-31 Dublin (Ireland)World Methodist Council. World conference. P: 3600. (YB n° 3557)Tours Department, CIE, 35 Lower Abbey Street, Dublin 1.

• 1976 Aug 25-Sep 3 Paris (France)Int Conference on Large High Voltage Electric Systems. Int conference onlarge electric systems. 26th session. P: 2300. C: 45, (YB n° 1685)CIGRE, 112 8d Haussmann, 75008 Paris, France.

• 1976 Aug 30-Sep 3 Florence (Italy)7 Congresso mondiale di spectrometria di massa.

Euratom, Ispra, Italy.

• 1976 Aug 30-Sep 3 Geneva (Switzerland)Int Astronomical Union. Symposium on « Star formation ». (YB n° 1382)

L Mestel, Astronomy Center, Physics Building, University of Sussex, Falmer,Brighton BN1 9QH, Sussex, UK.

• 1976 Aug 30-Sept 3 Tokyo (Japan)Int Association of Angiology. 10th congress.

Japanese College of Angiology, c/o School of Medicine, Tokyo University,7-3-1, Hongo, Bunkyo-ku, Tokyo, Japan.

1976 Aug 31-Sep 2 Dusseldorf (Germany, Fed Rep)Int Union of Producers and Distributors of Electrical Energy. Electric vehiclesymposium. (Y8 n° 2761)avenue de Friedland 3, F-75008 Paris, France.

1976 Aug 31-Sep 2 London (UK)2nd conference on advances in magnetic materials and their applications.Institution of Electrical Engineers, Savoy Place, London WC2, UK.

1976 Aug 31-Sep 8 London (UK)13th Int conference of the heraldic and genealogical studies. P: 800.

Major B Collins, 63 Courtfield Gardens, London SW5, UK.

1976 Sep 12-18 Munich (Germany, Fed Rep)Int Academy of Legal Medicine and Social Medicine. 10th congress: A)Euthanasia, b) problems of legal medicine in tropical countries, C). forensictraumatology and biomechanics, d) forensic detection of poison, e) forensicexamination of biological stains. Ex. (YB n° 1130)

Congress Bureau, Deutsches Reisebüro GmbH, Direktion, D-6000 Frankfurt,M 1, Eschersheimer Landstr, 25/27, Department 442.

1976 Sep 20-24 Vienna (Austria)European Federation of Building Societies, 5th European congress. C: 13.

(YB n° 751)

Liechtensteinstrasse 111-115, A-1090 Vienna.

1976 Jan 6-10 BANGUI (African Centre Rep. )Int Road Federation. 3e conference routière africaine. (YB n° 2418)

Conference supprimée.

INTERNATIONAL ASSOCIATIONS, 1975 447

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