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FR FR COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 19.4.2017 C(2017) 2373 final COMMUNICATION À LA COMMISSION DE M. OETTINGER Révision du cadre de contrôle interne

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FR FR

COMMISSION EUROPÉENNE

Bruxelles, le 19.4.2017

C(2017) 2373 final

COMMUNICATION À LA COMMISSION DE M. OETTINGER

Révision du cadre de contrôle interne

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CADRE DE CONTRÔLE INTERNE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

I — Contexte et définitions

Le contrôle interne s’applique à l’ensemble des activités, qu’elles soient financières ou non. Il

s’agit d’un processus qui aide une organisation à atteindre ses objectifs et à soutenir la

performance opérationnelle et financière, dans le respect des règles et réglementations.

Étayant une prise de décision éclairée, il prend en compte les risques qui pèsent sur la

réalisation des objectifs et ramènent ces derniers à des niveaux acceptables au moyen de

contrôles efficaces au regard des coûts.

Le cadre de contrôle interne de la Commission européenne est conçu pour procurer une

assurance raisonnable quant à la réalisation des cinq objectifs énoncés à l’article 32,

paragraphe 2, du règlement financier: 1) l'efficacité, l'efficience et l'économie des opérations;

2) la fiabilité des informations; 3) la préservation des actifs et de l'information; 4) la

prévention, la détection, la correction et le suivi de la fraude et des irrégularités, et 5) la

gestion appropriée des risques concernant la légalité et la régularité des opérations sous-

jacentes, en tenant compte du caractère pluriannuel des programmes et de la nature des

paiements concernés.

Ce cadre complète le règlement financier et d’autres règles et réglementations applicables1

afin d’aligner les normes de la Commission sur les normes internationales les plus rigoureuses

établies par le référentiel du Committee of Sponsoring Organisations of the Treadway

Commission (COSO)2. Ce référentiel a été révisé en 2013 pour passer d’une approche fondée

sur la conformité à un système axé sur des principes, dont le but est de garantir la robustesse

du contrôle interne au moyen d’une évaluation cohérente menée par la Commission, tout en

procurant la souplesse nécessaire aux services pour l’adapter à leurs caractéristiques et leur

contexte spécifiques. En outre, cette évolution contribuera également à améliorer les

performances opérationnelles des services de la Commission. Afin de s’adapter à ces

changements récents dans le référentiel des meilleures pratiques internationales, il convient

d’actualiser en conséquence le cadre de contrôle interne de la Commission.

Le nouveau cadre de contrôle interne est constitué de cinq composantes du contrôle interne et

de 17 principes fondés sur le référentiel intégré de contrôle interne 2013 du COSO3.

Les composantes du contrôle interne sont les suivantes: environnement de contrôle,

évaluation des risques, activités de contrôle, information et communication et pilotage. Il

s’agit des éléments de base qui étayent la structure du référentiel et qui soutiennent la

Commission dans ses efforts pour atteindre ses objectifs. Ces cinq composantes, qui sont

interdépendantes, doivent être mises en place et fonctionner à tous les niveaux de

l’organisation pour que le contrôle interne des opérations puisse être jugé efficace.

1 Notamment le statut, les dispositions en matière de gouvernance, la communication de la Commission relative à la stratégie

de lutte contre la fraude, les lignes directrices pour une meilleure réglementation, le cycle de planification stratégique et de

programmation, etc. 2 Certains éléments du référentiel intégré de contrôle interne de 2013 ont été repris, ©2013, Committee of Sponsoring

Organisations of the Treadway Commission (COSO), USA. Tous droits réservés. Licence d’utilisation accordée à la

Commission européenne. 3 Le texte intégral du référentiel intégré de contrôle interne est disponible à l’adresse suivante: www.coso.org.

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Afin de faciliter la mise en œuvre du cadre de contrôle interne et de permettre au management

de déterminer si chaque composante est en place et en état de fonctionnement et si les

composantes fonctionnent bien conjointement, chacune d’entre elles est constituée de

plusieurs principes. L’application de ces principes aide à procurer une assurance raisonnable

quant à la réalisation des objectifs de l’organisation. Ces principes précisent les actions

requises pour que le contrôle interne soit efficace.

La présente communication recense également les caractéristiques de chaque principe. Ces

caractéristiques sont définies de manière à tenir compte des modalités de gouvernance propres

à la Commission. Les directions générales ne sont pas tenues de déterminer si chacune des

caractéristiques est en place. Celles-ci sont définies pour aider le management à mettre en

œuvre les procédures de contrôle interne et à déterminer si les principes sont en place et s’ils

fonctionnent. Le management devrait disposer d’éléments probants à l’appui de son analyse.

Ce cadre constitue une base pour la réflexion, l’évaluation et l’action au sein de la

Commission. Sa mise en œuvre ne doit pas être perçue comme une obligation bureaucratique.

Il s’agit d’un exercice pragmatique dont le principe directeur doit être le bon sens. Afin de

garantir une évaluation cohérente et efficace du système de contrôle interne dans les services

de la Commission, les meilleures pratiques seront régulièrement mises en commun, sous la

coordination de la DG Budget.

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II — Les composantes, principes et caractéristiques du cadre de contrôle interne de la

Commission

ENVIRONNEMENT DE

CONTRÔLE

1. Démonstration de l’engagement en faveur de

l’intégrité et des valeurs éthiques

2. Exercice d’une responsabilité de surveillance

3. Définition de la structure, des pouvoirs et des

responsabilités

4. Démonstration de l’engagement en faveur de la

compétence

5. Instauration du devoir de rendre compte

L’environnement de contrôle est l’ensemble des normes de conduite, des processus et des

structures qui constituent le socle de la mise en œuvre du contrôle interne dans toute

l’organisation. Le collège et l'encadrement supérieur font preuve d’exemplarité en ce qui

concerne l’importance du contrôle interne, et notamment les normes de conduite attendues.

1. La Commission démontre son engagement en faveur de l’intégrité et des valeurs

éthiques

Caractéristiques:

- Exemplarité. Le collège et tous les niveaux de l’encadrement respectent l’intégrité et les

valeurs éthiques dans leurs instructions, leurs actions et leur comportement.

- Normes de conduite. Les attentes de la Commission en matière d’intégrité et de valeurs

éthiques sont exposées dans des normes de conduite et sont comprises à tous les niveaux

de l’organisation, ainsi que par les organismes chargés de tâches d’exécution, les

prestataires de services externalisés et les bénéficiaires.

- Respect des normes. Des processus sont en place pour déterminer si les individus et les

services respectent les normes de conduite de la Commission attendues et pour corriger

les écarts en temps utile.

2. Le collège des commissaires4 fait preuve d’indépendance vis-à-vis du management. Il

surveille la mise en place et le bon fonctionnement du contrôle interne.

Caractéristiques:

4 Le «conseil» dans le référentiel du COSO.

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- Le collège surveille les pratiques de la Commission en matière de gouvernance, de

gestion des risques et de contrôle interne et assume la responsabilité politique générale

à l’égard de la gestion exercée par les directeurs généraux. Pour ce faire, il est recouru

à des modalités de travail et des canaux de communication appropriés entre les membres

de la Commission, les cabinets et les services.

- Chaque directeur général surveille les systèmes de contrôle interne au sein de sa

direction générale. Le directeur général surveille la mise en place et le bon

fonctionnement du contrôle interne. Il est assisté dans cette tâche par le directeur chargé

de la gestion des risques et du contrôle interne.

- En sa qualité d’ordonnateur délégué, le directeur général fournit une déclaration

d’assurance sur l’allocation appropriée des ressources et leur usage aux fins prévues et

conformément aux principes de bonne gestion financière, ainsi que sur l’adéquation des

procédures de contrôle en place (voir annexe 2).

- Le directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle interne5 joue un rôle clé en

coordonnant l’élaboration du rapport annuel d’activités de sa direction générale. Dans

ce contexte, il signe une déclaration dans laquelle il assume la responsabilité de

l’exhaustivité et de la fiabilité du reporting du management (voir annexe 3). Cette

déclaration porte à la fois sur l’état du contrôle interne au sein de la direction générale et

sur la solidité des rapports sur la performance opérationnelle. Cependant, la

responsabilité de la réalisation des objectifs opérationnels incombe toujours à la direction

et à l’unité compétentes.

3. Le management, agissant sous surveillance politique, définit les structures, les

rattachements, ainsi que les pouvoirs et les responsabilités appropriés pour atteindre

les objectifs.

Caractéristiques:

- Les structures de gestion sont globales. La conception et la mise en œuvre des structures

de gestion et de surveillance couvrent l’ensemble des politiques, programmes et activités.

En particulier pour les programmes de dépenses, elles couvrent tous les modes de gestion,

types de dépenses, mécanismes de mise en œuvre et entités chargées de l’exécution du

budget (c’est-à-dire à la fois les services de la Commission et les entités externes

chargées de tâches d’exécution) afin de soutenir la réalisation des objectifs politiques,

opérationnels et de contrôle.

- Autorités et responsabilités. La Commission et les directeurs généraux, selon qu’il

convient, délèguent les pouvoirs et recourent à des processus et des technologies

appropriés pour attribuer les responsabilités et séparer les tâches en tant que de besoin

aux différents niveaux de la Commission.

5 Compte tenu des spécificités de la direction générale, cette fonction peut être établie à un niveau de gestion différent

(directeur général adjoint ou chef d’unité). En pratique, dans la plupart des directions générales, cette fonction est confiée au

directeur chargé des ressources.

Dans certains cas, et conformément à la structure organisationnelle de la direction générale, cette responsabilité peut être

assumée par deux membres du management, chacun couvrant l’une des deux sections du rapport annuel d’activités. En pareil

cas, chacun d’entre eux signe une déclaration séparée portant sur son domaine de responsabilité.

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- Rattachements. Les directeurs généraux conçoivent et évaluent les rattachements au sein

des services et avec les entités chargées de tâches d’exécution afin de permettre l’exercice

des pouvoirs et des responsabilités ainsi que les flux d’informations.

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4. La Commission démontre son engagement à attirer, former et fidéliser des

personnes compétentes conformément aux objectifs.

Caractéristiques:

- Cadre de compétences. Les directions générales définissent les compétences nécessaires

pour soutenir la réalisation des objectifs et évaluent régulièrement ces dernières dans

toute la Commission, en prenant des mesures pour remédier aux lacunes, le cas échéant.

- Développement professionnel. Les directions générales prévoient la formation et

l’accompagnement nécessaires pour attirer, former et fidéliser un nombre suffisant de

personnes compétentes.

- Mobilité. Les directions générales encouragent la mobilité du personnel, et en assurent la

planification, en vue de trouver le bon équilibre entre continuité et renouvellement.

- Une planification des successions et un régime de suppléance pour les activités

opérationnelles et les transactions financières sont en place aux fins de la continuité des

opérations.

5. La Commission instaure pour chacun un devoir de rendre compte de ses

responsabilités en matière de contrôle interne afin d’atteindre les objectifs.

Caractéristiques:

- Instauration du devoir de rendre compte. La Commission définit clairement les rôles et

responsabilités et instaure pour les personnes et les entités chargées de tâches

d’exécution un devoir de rendre compte des responsabilités en ce qui concerne

l’exécution du contrôle interne au sein de l’organisation et la mise en œuvre de mesures

correctrices, si besoin est.

- Évaluation du personnel. Le personnel est évalué chaque année sous l’angle du

rendement, de la compétence et de la conduite dans le service, sur la base de normes de

conduite attendues et d’objectifs définis. Les cas d’insuffisance professionnelle sont

traités de manière appropriée.

- Promotion du personnel. Les promotions sont décidées, après examen comparatif des

mérites des agents éligibles, sur la base, en particulier, de leurs rapports d’évaluation.

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ÉVALUATION DES RISQUES

6. Spécification des objectifs appropriés

7. Identification et analyse des risques

8. Évaluation du risque de fraude

9. Identification et analyse des changements

significatifs

L’évaluation des risques est un processus dynamique et itératif visant à l’identification et à

l’analyse des risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs, et à la détermination

de la manière dont ces risques doivent être gérés.

6. La Commission spécifie les objectifs de façon suffisamment claire pour permettre

l’identification et l’évaluation des risques associés aux objectifs.

Caractéristiques:

- Mission. Les lettres de mission de la direction générale, des directions et des unités sont

tenues à jour et sont mises en adéquation à tous les niveaux hiérarchiques, jusqu’à celui

des tâches et objectifs assignés à chacun des membres du personnel. Ces lettres de

mission correspondent aux responsabilités de la Commission en vertu des traités et aux

objectifs politiques fixés dans la base juridique.

- Des objectifs sont définis à tous les niveaux. Les objectifs de la direction générale sont

clairement définis et actualisés si nécessaire (par exemple, en cas de changements

importants dans les priorités, les activités et/ou l’organigramme). Systématiquement

relayés par la direction générale aux divers niveaux de l’organisation, les objectifs sont

communiqués et compris par le management et le personnel.

- Des objectifs sont fixés pour les principales activités. Des objectifs6 et des indicateurs

7

sont appliqués aux principales activités de la direction générale contribuant à la mise en

œuvre des priorités de la Commission ou d’autres priorités liées au cœur de métier, ainsi

qu’à la gestion opérationnelle.

- Les objectifs constituent la base de l’engagement des ressources. Le management se

fonde sur les objectifs fixés pour allouer les ressources disponibles nécessaires à la

réalisation des objectifs politiques et des objectifs de performance opérationnelle et

financière.

- Objectifs de reporting financier. Les objectifs de reporting financier sont conformes aux

principes comptables applicables à la Commission.

- Objectifs de reporting extrafinancier. Le reporting extrafinancier procure au

management des informations exactes et complètes nécessaires à la gestion de

l’organisation au niveau de la direction générale, de la direction et de l’unité.

6 Les objectifs doivent suivre les critères «SMART - specific, measurable, achievable, relevant, time-framed» (c’est-à-dire

être spécifiques, mesurables, réalisables, pertinents et assortis d’un calendrier). 7 Les indicateurs doivent répondre aux critères «RACER - relevant, accepted, credible, easy to monitor, robust» (c’est-à-dire

être pertinents, acceptés, crédibles, faciles à surveiller et résistants).

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- Tolérance au risque et importance relative. Lors de la fixation des objectifs, le

management définit les niveaux acceptables des écarts par rapport à leur réalisation

(tolérance à l’égard du risque) ainsi que le niveau approprié de l’importance relative aux

fins du reporting, en tenant compte du rapport coût/efficacité.

- Suivi. L’établissement d’objectifs et d’indicateurs de performance permet de suivre

l’avancement de leur réalisation.

7. La Commission identifie les risques associés à la réalisation de ses objectifs dans

l’ensemble de son périmètre de responsabilité et elle procède à leur analyse de

façon à déterminer les modalités de gestion des risques appropriées.

Caractéristiques:

- Identification des risques. La direction générale identifie et évalue les risques aux

différents niveaux de l’organisation (direction générale, direction, unité, aspects

transversaux entre directions générales) ainsi que les risques liés aux entités chargées de

tâches d’exécution, en analysant les facteurs internes et externes. Le management et le

personnel participent au processus au niveau approprié.

- Évaluation des risques. La direction générale estime l’importance des risques identifiés

et détermine comment faire face aux risques élevés en étudiant la manière dont chacun

d’entre eux doit être géré et s’il convient d’accepter, de prévenir, de réduire ou de

partager le risque. L’intensité des contrôles visant à atténuer un risque est

proportionnelle à l’importance de ce risque.

- L’identification des risques et l’évaluation des risques sont intégrées dans la planification

annuelle des activités et font l’objet d’un suivi régulier.

8. La Commission intègre le risque de fraude dans son évaluation des risques

susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs.

Caractéristiques:

- Risque de fraude. Les procédures d’identification et d’évaluation des risques (voir

principe 7) intègrent de possibles incitations, pressions, opportunités et comportements

pouvant conduire à tout type de fraude, notamment les déclarations frauduleuses, la perte

d’actifs, la divulgation d’informations sensibles et la corruption.

- Stratégie de lutte contre la fraude. La Commission dans son ensemble et chaque direction

générale mettent en place et exécutent des mesures visant à combattre la fraude et toute

autre activité illégale portant atteinte aux intérêts financiers de l’UE. Pour ce faire, elles

mettent en place une solide stratégie antifraude visant à améliorer la prévention, la

détection et les conditions relatives aux enquêtes sur la fraude, et définissent des mesures

de réparation et de dissuasion, assorties de sanctions proportionnées et dissuasives.

9. La Commission identifie et évalue les changements qui pourraient avoir un impact

significatif sur le système de contrôle interne.

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Caractéristiques:

- Évaluation des changements. Le processus d’identification des risques intègre les

changements dans l’environnement interne et externe, dans les politiques et priorités

opérationnelles, ainsi que dans l’état d’esprit du management à l’égard du système de

contrôle interne.

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ACTIVITÉS DE CONTRÔLE

10. Sélection et développement d’activités de contrôle

11. Sélection et développement de contrôles généraux

en matière de système d’information

12. Déploiement par le biais de règles et de procédures

Les activités de contrôle permettent d’atténuer les risques liés à la réalisation des objectifs

politiques et opérationnels et en matière de contrôle interne. Elles sont réalisées à tous les

niveaux de l’organisation et à divers stades des processus métier, et par l’intermédiaire des

systèmes d’information. Il peut s’agir de contrôles de prévention ou de détection, incluant

diverses activités manuelles et automatisées, ainsi que la séparation des tâches.

10. La Commission sélectionne et développe des activités de contrôle qui contribuent à

ramener à des niveaux acceptables les risques associés à la réalisation des objectifs.

Caractéristiques:

- Des activités de contrôle, qui présentent un bon rapport coût/efficacité, ont lieu pour

atténuer les risques identifiés. Ces contrôles sont adaptés aux activités et risques

spécifiques de chaque direction générale et leur intensité est proportionnelle aux risques

sous-jacents.

- Les activités de contrôle sont intégrées dans une stratégie de contrôle. La stratégie de

contrôle comprend toute une série de vérifications, y compris des modalités de

surveillance et, le cas échéant, doit prévoir un dosage équilibré des approches visant à

atténuer les risques, intégrant des contrôles manuels et automatisés et des contrôles de

prévention et de détection.

- Séparation des tâches. Lors de la mise en place de mesures de contrôle, le management

détermine si les tâches sont correctement réparties entre les membres du personnel afin

de réduire les risques d’erreur et d’actions inappropriées ou frauduleuses.

- Des plans de continuité des opérations, fondés sur une analyse d'impact sur les activités

suivant les lignes directrices de l’institution, sont en place, tenus à jour et appliqués par

du personnel qualifié, afin de garantir la capacité de la Commission de continuer à

travailler, dans la mesure du possible, en cas de perturbation majeure. Le cas échéant, les

plans de continuité des opérations doivent comprendre des plans de rétablissement après

sinistre, qui sont coordonnés et agréés, pour les infrastructures d’appui sensibles au

facteur temps (par exemple, les systèmes informatiques).

11. La Commission sélectionne et développe des activités de contrôle général en

matière de système d’information pour faciliter la réalisation des objectifs.

Caractéristiques:

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- Contrôle en matière de système d'information. Pour s’assurer de la fiabilité des systèmes

d’information utilisés dans les processus métier, notamment des contrôles automatisés, et

compte tenu des processus globaux de l'institution, les directions générales sélectionnent

et développent des activités de contrôle en matière d’acquisition, de développement et de

maintenance des systèmes d’information et des infrastructures connexes.

- Sécurité des systèmes informatiques. Les directions générales ont recours à des contrôles

adéquats pour garantir la sécurité des systèmes informatiques dont elles sont les

propriétaires. Pour ce faire, elles se conforment aux principes de gouvernance de la

sécurité informatique, notamment en ce qui concerne la protection des données, le secret

professionnel, la disponibilité, la confidentialité et l’intégrité.

12. La Commission met en place les activités de contrôle au moyen de règles qui

précisent les objectifs poursuivis, et de procédures qui mettent en œuvre ces règles.

Caractéristiques:

- Des procédures de contrôle adéquates garantissent que les objectifs sont atteints. Les

procédures de contrôle attribuent la responsabilité des activités de contrôle aux services

ou personnes chargés du risque en question. Le ou les membres du personnel compétents

réalisent les activités de contrôle en temps utile et avec toute la diligence requise, en

prenant des mesures correctrices le cas échéant. Le management réévalue

périodiquement les procédures de contrôle pour s’assurer qu’elles restent valables.

- Le relevé d’exceptions est l’un des outils de gestion utilisés pour évaluer l’efficacité du

contrôle interne et/ou les modifications à apporter au système de contrôle interne. Un

système est mis en place pour garantir que, dans tous les cas, les dérogations aux

contrôles ou les écarts par rapport aux processus et procédures établis figurent dans des

relevés d’exceptions. Tous ces cas doivent être justifiés et approuvés avant l’adoption de

mesures, tout en étant consignés au niveau central.

- L’analyse d’impact et l’évaluation des programmes de dépenses, de la législation et

d’autres activités n’entraînant pas de dépenses sont réalisées conformément aux principes

centraux des lignes directrices de la Commission pour une meilleure réglementation afin

d’évaluer la performance des interventions de l’Union et d’analyser les options et les

incidences connexes sur de nouvelles initiatives.

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INFORMATION ET

COMMUNICATION

13. Utilisation d’informations pertinentes

14. Communication interne

15. Communication externe

Toute organisation a besoin d’informations pour mettre en œuvre le contrôle interne et

permettre la réalisation de ses objectifs. La communication est externe et interne. La

communication externe permet de fournir au public et aux parties prenantes des informations

sur les actions et les objectifs stratégiques de la Commission. La communication interne

permet de fournir au personnel les informations dont il a besoin pour réaliser ses objectifs et

mettre en œuvre les contrôles quotidiens.

13. La Commission obtient ou génère puis utilise des informations pertinentes et de

qualité pour faciliter le fonctionnement du contrôle interne.

Caractéristiques:

- Gestion des informations et des documents. Les directions générales déterminent les

informations qui sont nécessaires pour faciliter le fonctionnement du système de contrôle

interne et la réalisation des objectifs de la Commission. Les systèmes d’information

traitent les données pertinentes, issues de sources internes comme externes, pour obtenir

les informations de qualité requises et souhaitées, dans le respect des règles applicables

en matière de sécurité, de gestion des documents et de protection des données. Ces

informations, qui sont produites en temps opportun, sont fiables, à jour, exactes,

exhaustives, accessibles, protégées, vérifiables, classées et préservées. Elles sont

communiquées au sein de l’organisation dans le respect des lignes directrices en vigueur.

14. La Commission communique en interne les informations nécessaires au bon

fonctionnement du contrôle interne, notamment en ce qui concerne les objectifs et

les responsabilités associés au contrôle interne.

Caractéristiques:

- Communication interne. La Commission et les directions générales communiquent en

interne au sujet de leurs objectifs, des enjeux, des mesures prises et des résultats obtenus,

en ce qui concerne, notamment, les objectifs et les responsabilités associés au contrôle

interne.

- Des canaux de communication distincts, tels que des lignes ouvertes aux lanceurs

d’alerte, sont mis en œuvre au niveau de la Commission afin d’assurer les flux

d’informations lorsque les canaux traditionnels sont inefficaces.

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15. La Commission communique avec les tiers au sujet des facteurs qui affectent le bon

fonctionnement du contrôle interne.

Caractéristiques:

- Communication externe. L’ensemble des directions générales veillent à ce que leur

communication externe soit cohérente et adaptée au public visé, tout en présentant un bon

rapport coût/efficacité. La Commission établit des responsabilités claires afin de mettre

en adéquation les activités de communication de la direction générale avec les priorités

politiques de la Commission et les messages de l’institution.

- Communication sur le contrôle interne. La Commission communique avec les tiers8 au

sujet du fonctionnement des composantes du contrôle interne. Des informations

pertinentes sont communiquées en temps utile à l’extérieur, compte tenu du calendrier, du

public visé et de la nature de la communication, ainsi que des exigences en matière

légale, réglementaire et fiduciaire.

8 Il s’agit non seulement des autres institutions de l’Union, mais aussi des parties prenantes et du grand public.

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PILOTAGE

16. Réalisation d’évaluations continues et/ou

ponctuelles

17. Évaluation des déficiences et communication à ce

sujet

Des évaluations continues et spécifiques visent à vérifier si chacune des cinq composantes du

contrôle interne est en place et fonctionne. Les évaluations continues, qui sont intégrées dans

les processus métier à différents niveaux de l’organisation, permettent de disposer en temps

voulu d’informations sur toute déficience. Les constatations sont évaluées et les déficiences

sont signalées et corrigées en temps voulu, les problèmes graves étant notifiés comme il

convient.

16. La Commission sélectionne, met au point et réalise des évaluations continues et/ou

ponctuelles afin de vérifier si les composantes du contrôle interne sont bien mises en

place et fonctionnent.

Caractéristiques:

- Évaluations continues et spécifiques. La direction générale pilote en continu l’exécution

du système de contrôle interne à l’aide d’outils permettant de déterminer les déficiences

du contrôle interne et d’enregistrer et d’évaluer les résultats des contrôles ainsi que les

exceptions et les écarts en matière de contrôle. Par ailleurs, la direction générale procède

si nécessaire à des évaluations spécifiques, tenant compte des modifications de

l’environnement de contrôle. Les évaluations continues sont intégrées dans les processus

métier et adaptées à l’évolution des conditions. Les deux types d’évaluations doivent être

fondés sur les principes généraux énoncés à l’annexe 1.

- Connaissances et informations suffisantes. Le personnel qui réalise les évaluations

continues ou ponctuelles dispose de connaissances et d’informations suffisantes à cet

effet, particulièrement en ce qui concerne la portée et l’exhaustivité des résultats des

contrôles ainsi que les exceptions et les écarts en matière de contrôle.

- Évaluations périodiques et fondées sur les risques. La direction générale fait varier le

périmètre et la fréquence des évaluations spécifiques en fonction des risques identifiés.

Des évaluations spécifiques sont réalisées périodiquement afin de fournir un retour

d’informations objectif.

17. La Commission évalue et communique les déficiences de contrôle interne en temps

voulu aux responsables des mesures correctrices, notamment à l’encadrement

supérieur et au collège des commissaires, le cas échéant.

Caractéristiques:

- Déficiences. Avec l’appui du directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle

interne, le directeur général examine les résultats des évaluations portant sur le mode de

fonctionnement du système de contrôle interne au sein de la direction générale. Les

déficiences sont communiquées au management et aux services chargés des mesures

correctrices. Elles sont consignées dans les rapports annuels d’activités et portées à la

connaissance du membre compétent de la Commission, comme il convient.

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L’expression «déficience de contrôle interne» désigne une lacune au niveau d’une ou de

plusieurs composantes et d’un ou de plusieurs principes, qui réduit la probabilité qu’une

direction générale atteigne ses objectifs. Le système de contrôle interne est affecté par une

déficience majeure si le management constate qu’une composante et un ou plusieurs

principes pertinents n’ont pas été mis en place ou ne fonctionnent pas ou que des

composantes ne fonctionnent pas conjointement. En cas de déficience majeure, le

directeur général ne peut conclure qu’il satisfait aux exigences d’un système de contrôle

interne efficace. Pour déterminer le degré de gravité des déficiences de contrôle interne,

le management doit exercer un jugement fondé sur les critères pertinents énoncés dans les

réglementations, règles ou normes externes.

- Mesures correctrices. Le ou les membres du personnel chargés des processus en question

prennent les mesures correctrices en temps voulu, sous la supervision de leur

management. Avec l’appui du directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle

interne, le directeur général surveille la mise en œuvre en temps voulu des mesures

correctrices et en assume la responsabilité.

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III – Conclusion

La Commission est invitée à:

- adopter les principes et caractéristiques du contrôle interne mentionnés au chapitre II de

la présente communication; ceux-ci constituent les normes minimales visées à

l’article 66, paragraphe 2, du règlement financier;

- donner instruction aux ordonnateurs délégués de mettre en œuvre les principes et

caractéristiques du contrôle interne en 2017 et de procéder à une évaluation globale de la

mise en place et du bon fonctionnement de l’ensemble des composantes du contrôle

interne au moins une fois par an et, pour la première fois, dans le contexte du rapport

annuel d’activités 2018 au plus tard;

- charger la direction générale du Budget, en collaboration avec les autres directions

générales, de la coordination et de la diffusion des meilleures pratiques dans les services

afin d’assurer une évaluation cohérente et efficace du système de contrôle interne;

- charger les services de prendre les mesures adéquates pour définir les valeurs de

référence associées à chaque principe de contrôle interne, compte tenu de leurs

spécificités et de leurs risques, et pour améliorer la connaissance et la compréhension de

ceux-ci auprès de l’ensemble du personnel, notamment au moyen de formations et

d’activités d’information et d’appui.

La présente communication remplace les dispositions correspondantes des documents

suivants:

- la communication sur la révision des standards de contrôle interne et du cadre sous-jacent

– Renforcer l’efficacité du contrôle [SEC(2007) 1341];

- l’annexe du RAA sur la déclaration du directeur des ressources [insérée dans le document

SEC(2004) 147].

La présente communication modifie comme suit la communication à la Commission intitulée

«Vers une gestion des risques efficace et cohérente dans les services de la Commission»

[SEC(2005) 1327]:

- le directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle interne reprend les

responsabilités du coordinateur du contrôle interne.

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Annexe 1 — Principes généraux de l’évaluation du contrôle interne

Un système de contrôle interne permet au management de rester concentré sur la poursuite,

par la direction générale, de ses objectifs opérationnels et financiers. Par ailleurs, le règlement

financier dispose que le budget doit être exécuté selon le principe d’un contrôle interne

efficace et efficient.

Les directeurs généraux doivent être en mesure de démontrer non seulement qu’ils ont mis

des contrôles en place mais aussi que ces derniers tiennent compte des risques correspondants

et qu’ils fonctionnent comme prévu.

Aux termes du principe de contrôle interne 16, les directions générales doivent réaliser des

évaluations continues et spécifiques afin de vérifier si les systèmes de contrôle interne et leurs

composantes sont bien mis en place et fonctionnent. Ils doivent procéder à une évaluation

globale de la mise en place et du fonctionnement de l’ensemble des composantes du contrôle

interne au moins une fois par an.

Même si les principes et leurs caractéristiques sont simples, leur mise en œuvre dans la

pratique et, partant, l’évaluation de leur mise en œuvre, peuvent varier d’une direction

générale à l’autre.

En conséquence, avant d’évaluer son système de contrôle interne, chaque direction générale

doit fixer ses propres valeurs de référence pour chaque principe, qui soient les mieux adaptées

à ses spécificités et à ses risques. L’adaptation des valeurs de référence par les directions

générales doit toutefois respecter les dispositions contraignantes définies au niveau de la

Commission ou de la DG. Ces valeurs de référence sont le point de départ d’un contrôle

interne efficace à partir duquel un suivi régulier et des évaluations spécifiques peuvent être

mis en œuvre.

Les valeurs de référence doivent être exprimées sous la forme d’indicateurs appropriés et

pertinents. Si possible, ces indicateurs doivent être quantitatifs.

Les principes étant interdépendants, il n’est pas toujours possible de quantifier pleinement la

mise en œuvre effective de chaque principe autrement qu’à l’aide d’indicateurs qualitatifs

génériques. Néanmoins, la mise en œuvre effective peut être évaluée sur la base d’un éventail

de sources d’éléments probants (telles que: examens des processus, registre des exceptions,

signalement des lacunes en matière de contrôle interne, supervision par le management,

vérifications ponctuelles, enquêtes et entretiens, autoévaluations du management, rapports

d’audit et retour d’information des parties prenantes). Les valeurs de référence peuvent être

adaptées au cours des années qui suivent afin que le pilotage demeure adéquat et actualisé.

Il y a lieu, pour évaluer si le système de contrôle interne réduit à un niveau acceptable le

risque de ne pas atteindre un objectif, de suivre les étapes logiques suivantes, de manière à

déterminer les déficiences du contrôle interne:

- établissement d’une valeur de référence associée à chaque principe;

- évaluation au niveau du principe et de la composante;

- évaluation globale.

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Afin de garantir l’évaluation cohérente et efficace du système de contrôle interne à la

Commission, les services mettront régulièrement en commun les meilleures pratiques, avec

l’appui de la DG Budget. Dans ce contexte, les directions générales procéderont à des

échanges de vues sur la fixation des valeurs de référence associées aux différents principes et

sur la conception d’outils de mise en œuvre appropriés, avec la contribution des directions

générales et des services centraux les plus qualifiés et expérimentés dans ces domaines

spécifiques.

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Annexe 2 — Déclaration d’assurance de l’ordonnateur délégué

Je soussigné(e),

directeur/directrice général(e) de ...

directeur/directrice exécuti(f)(ve) de ...

en ma qualité d’ordonnateur délégué [Les agences exécutives doivent remplacer la mention

d’«ordonnateur délégué» par celle d’«ordonnateur pour le budget (administratif) de

fonctionnement et ordonnateur délégué pour le budget opérationnel»],

déclare par la présente que les informations contenues dans le présent rapport sont sincères

et véritables9.

Affirme avoir une assurance raisonnable que les ressources allouées aux activités décrites

dans le présent rapport ont été utilisées aux fins prévues et conformément aux principes de

bonne gestion financière et que les procédures de contrôle mises en place donnent les

garanties nécessaires quant à la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes.

Cette assurance raisonnable se fonde sur mon propre jugement et sur les éléments

d’information à ma disposition, tels que les résultats de l’autoévaluation, des contrôles

ex post [, des travaux du service d’audit interne — supprimer la mention si elle est sans

objet][et les enseignements tirés des rapports de la Cour des comptes — supprimer la

mention si elle est sans objet], relatifs aux exercices antérieurs à celui de la présente

déclaration.

Confirme en outre n’avoir connaissance d’aucun fait non signalé ici pouvant nuire aux

intérêts de l’institution [Les agences exécutives doivent remplacer «l’institution» par «[nom

de l’agence exécutive] ou à ceux de la Commission»].

[Toutefois, les réserves suivantes doivent être relevées: ………] (supprimer cette phrase si

elle est sans objet)

Fait à …………….., le ………………

…………………………………..…

(signature)

[Nom de l’ordonnateur délégué]

9 «Sincères et véritables» signifie dans ce contexte «qui donnent une vue fiable, complète et correcte de la situation dans la

DG/l’agence exécutive».

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Annexe 3 — Déclaration du directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle

interne

a) Si le directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle interne assume la

responsabilité de l’exhaustivité et de la fiabilité de l’ensemble du reporting du

management, la déclaration doit être libellée comme suit:

«Je déclare que, conformément à la communication de la Commission sur le cadre de

contrôle interne10, j’ai communiqué au directeur général/directeur exécutif mes avis et

recommandations concernant l’état général du contrôle interne dans la DG/l’agence

exécutive.

Je certifie par la présente qu’à ma connaissance, les informations fournies dans le

présent rapport annuel d’activités et ses annexes sont exactes et complètes.»

b) Si deux personnes se partagent la responsabilité de l’exhaustivité et de la fiabilité du

reporting du management, le texte des déclarations doit être modifié comme suit:

Pour le directeur chargé de la gestion des risques et du contrôle interne:

«Je déclare que, conformément à la communication de la Commission sur le cadre de

contrôle interne11, j’ai communiqué au directeur général/directeur exécutif mes avis et

recommandations concernant l’état général du contrôle interne dans la DG/l’agence

exécutive.

Je certifie par la présente qu’à ma connaissance, les informations fournies à la section 2

du présent rapport annuel d’activités et dans ses annexes sont exactes et complètes.»

Pour le directeur assumant la responsabilité de l’exhaustivité et de la fiabilité du reporting du

management sur les résultats et la réalisation des objectifs:

«Je certifie par la présente qu’à ma connaissance, les informations fournies à la

section 1 du présent rapport annuel d’activités et dans ses annexes sont exactes et

complètes.»

10 C(2017) 2373 du 19.4.2017. 11 C(2017) 2373 du 19.4.2017.