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أت آأت و RABIU SANI N° 015 BINOUR est désormais sur le web. Téléchargez la : http: www.centre-zahra.com/bibliothèque/binour « La terre s’illuminera de la La terre s’illuminera de la La terre s’illuminera de la La terre s’illuminera de la LUMIERE LUMIERE LUMIERE LUMIERE de son seigneur de son seigneur de son seigneur de son seigneur .» S.39/69 ا ات ه و ي دار اL’islam, religion de paix... est une revue de l’association DAROU MAHDI Autorisation n° 016/RDA/F32/BAPP SOMMAIRE: SOMMAIRE: SOMMAIRE: SOMMAIRE: Editorial: Le modèle humain Voyage avec le coran: la sourate Al-fatiha. p3 Santé: le sport. P.9 Dogme: Dieu a créé l’homme à son image?. P.4 Société: en veut-on à LAPIRO de Mbanga?. P 11 Sur le chemin du paradis: L’in- terrogatoire de Munkar et Nakîr à propos du Prophète (S) . P 5 International: 200 terroristes saou- diens incarcérés en Irak . P 12 Un savant: Ayatollah Khomeni. P 10 ا اه را إ ر ا: ٧٨٢٣٩٣٦٠ ٢٣٧ La chronique de l’actualité national: Nous avons été marquer ce mois par une fête qui au fil du temps prend de la place dans nos habitudes: la saint valentin. Cette fête exporté de l’occident, est qualifié de fête des « amoureux ». Pourtant elle ne trouve pas de repère dans les textes islamiques et même chrétienne, mais elle réussit à influencé les adeptes des dites religions. D’aucun diront est- ce que l’islam interdit d’exprimer son amour pour un tel? Non bien au contraire, l’amour trouve sa source dans l’islam. C’est l’islam qui a donner les principes, les valeurs de l’amour que ce soit de son voisin, parents, semblable et même l’amour des animaux, combien de fois l’amour pour son conjoint ou sa conjointe. Dieu n’a-t-il pas souligner dans le saint co- ran: « Et parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous des épouses ...et il a mis entre vous de l’amour et de la bonté » S. Roum/21; L’islam n’a pas donné une journée pour célé- brer l’amour mais tout les jours en islam, l’a- mour ce célèbre entre l’époux et son épouse et non le contraire. Pourquoi Drogba a-t-il per- du? P.3 Conduire en tant que femme fait problème en Arabie Saoudite. P 11 Les enfants ont célébré l’anniversaire du Prophète (saw) P.4

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L’islam, religion de paix...

est une revue de l’association DAROU MAHDI Autorisation n° 016/RDA/F32/BAPP

SOMMAIRE:SOMMAIRE:SOMMAIRE:SOMMAIRE: Editorial : Le modèle humain Voyage avec le coran: la sourate Al-fatiha. p3 Santé: le sport. P.9 Dogme: Dieu a créé l’homme à son image?. P.4 Société: en veut-on à LAPIRO de Mbanga?. P 11 Sur le chemin du paradis: L’in-terrogatoire de Munkar et Nakîr à propos du Prophète (S) . P 5 International : 200 terroristes saou-diens incarcérés en Irak . P 12 Un savant: Ayatollah Khomeni. P 10

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٢٣٧ ٧٨٢٣٩٣٦٠: ا-,+* �"'ر

La chronique de l’actualité national:

Nous avons été marquer ce mois par une fête qui au fil du temps prend de la place dans nos habitudes: la saint valentin. Cette fête exporté de l’occident, est qualifié de fête des « amoureux ». Pourtant elle ne trouve pas de repère dans les textes islamiques et même chrétienne, mais elle réussit à influencé les adeptes des dites religions. D’aucun diront est-ce que l’islam interdit d’exprimer son amour pour un tel? Non bien au contraire, l’amour trouve sa source dans l’islam. C’est l’islam qui a donner les principes, les valeurs de l’amour que ce soit de son voisin, parents, semblable et même l’amour des animaux, combien de fois l’amour pour son conjoint ou sa conjointe. Dieu n’a-t-il pas souligner dans le saint co-ran: « Et parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous des épouses ...et il a mis entre vous de l’amour et de la bonté » S. Roum/21; L’islam n’a pas donné une journée pour célé-brer l’amour mais tout les jours en islam, l’a-mour ce célèbre entre l’époux et son épouse et non le contraire.

Pourquoi Drogba a-t-il per-du? P.3

Conduire en tant que femme fait problème en Arabie Saoudite. P 11

Les enfants ont célébré l’anniversaire du Prophète (saw) P.4

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�D:*=Eا@AB $C" :>?$ ز@?< =>م ا:9 ز: 530م ا012/340/. ا-,(م ا*() L’Imam Hussein(as) a dit: « Quiconque me visite après ma mort, je le visiterai le jour du jugement »

D e part le nom de Dieu; le monde islamique vient de

célébrer l’anniversaire de la naissance du saint Prophète Muhammad que Dieu l’accorde le salut ainsi que sa famille. Cette naissance qui marque une étape importante de sa vie. Voila pourquoi il est important de savoir que la vie du Prophète Muhammad (saw) a été, d’une manière intentionnelle ou non, ignorée à bien des égards. L’as-pect primordial de sa vie est, sans au-cun doute, la miséricorde qu’il exerça sur les gens qu’ils soient musulmans ou non. Il y a de nombreuses alléga-

tions occidentales qui prétendent

que l’islam s’est répandu par l’é-

pée ou qu’il encourage la violence

au détriment de la paix et du dialo-

gue tout simplement parce que

voyant Certaines personnes qui pré-

tendent agir au nom de la religion

islamique prôner la violence et in-

terdire le dialogue avec des gens

qu’ils ne partagent pas les mêmes

opinions. Voila pourquoi, il serait

faux de se faire une idée de l’islam

en se basant sur les actes de telles

personnes qui rappelons le sont des

ennemis de cette religion. La meil-

leure façon de comprendre l'islam

est de se référer à sa source divine.

La source de l'islam est le Co-

ran; et le modèle de la moralité dé-

crit dans le Coran est complètement

différent de ce qui est véhiculé en

Occident. Le Coran est basé sur les

concepts de la bonne moralité, de

l'amour, de la compassion, de la mi-

séricorde, de l'humilité, du dévoue-

ment, de la tolérance et de la paix.

Un musulman qui vit selon ces pré-

ceptes moraux est raffiné, réfléchi,

tolérant, digne de confiance et obli-

geant. Il offre l'amour, le respect, la

paix et une joie de vivre à ceux qui

l'entourent.

Et Si nous nous en tenons au radical

du mot islam, qui est « Salam » et

qui veut dire « paix » on compren-

dra rapidement que l’islam fixe ses

fondements sur la paix; qu’elle soit

sociale et spirituelle. Les faits de

l’histoire – qui sont solides et abso-

lus- ainsi que les témoignages des

savants non-musulmans de l’est et

de l’ouest le confirme

Les victimes de toutes les guerres

du Messager de Dieu (saw) qui n’é-

tait que dans une posture défensive

en vingt batailles durant neuf ans

sont limitées à 203-386 des poly-

théistes contre 183 des musul-

mans !... alors que Voltaire (1694-

1778) a énuméré les victimes des

guerres religieuses entre les catholi-

ques et les protestants en Europe,

on dit qu’elles sont dix millions,

c'est-à-dire 40% des peuples d’Eu-

rope centrale !!!

En plus, toutes les batailles des

conquêtes islamiques étaient contre

les armées de l’impérialisme romain

et perse, celles qui ont colonisé l’o-

rient et l’ont subjugué sur le plan

religieux, culturel, linguistique, poli-

tique et civilisationnel pendant dix

siècles !! En outre, aucune bataille

entre les armées islamiques et les

habitants des pays de l’Est n’a eu

lieu…

Les témoignages des savants non-

musulmans sur la propagation paci-

Aique de l’islam remplissent les li-

vres… dont on cite :

La parole de l’orientaliste anglais

Georges Sale (1697-1736) qui est

l’auteur d’une traduction du Coran

en anglais : « la loi (sharia) de Mo-

hammad a rencontré un bon accueil

sans pareil dans le monde …et ceux

qui imaginent qu’elle s’est répandue

par l’épée se laissent prendre par

une grande illusion » !

Les mots de l’érudit anglais « Sir

Thomas Arnold » (1864-1920) qui

est le plus grand homme qui a fait la

chronique de la propagation de l’i-

slam dans son livre (the preaching

of islam) (l’appel de l’islam) : « l’i-

dée qui a circulé que l’épée était le

facteur de la conversion des gens à

l’islam est loin d’être crue…la théo-

rie de la foi islamique respecte la

tolérance et la liberté de la vie reli-

gieuse pour tous les adeptes des

autres religions…Et si nous nous en

tenons au contexte camerounais où

nous vivons, il ne se passe pas une

journée sans qu’une personne ve-

nant de quelque religion que se soit

n’embrasse l’islam sans être

contraint.

Je pense que l’arme réelle de l’islam

n’est et ne sera autre que la dé-

monstration logique dans le dialo-

gue, l’amour du prochain et la justi-

ce social. En outre, lorsque nous ap-

prochons l’histoire du vécu du pro-

phète et des Imams immaculés qui

sont des modèles humaines, ont voit

clairement qu’il y avait une coexis-

tence entre l’islam et les autres reli-

gions ou les courants de pensés. Si

l’islam a gagné les cœurs des arabes

pour la plus part ce n’est autre que

l’amour et la compassion que le

saint Prophète eut à l’égard d’eux.

Juifs, chrétiens, idolâtres, tous ont

témoigner du comportement exem-

plaire du prophète avant même

qu’Allah ne dise « certes tu es d’un

comportement exemplaire. » coran

68/4. Pourquoi aujourd’hui nous voulons vivre le contraire. Il est

important aujourd’hui que tout musulman responsable donne

une image lumineuse de l’islam qui est fondée sur le respect de la pensée des autres.

Le modèle humain...

Par Ali Youssouf Changam

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« Le Nom le plus Grandiose est découpé dans « Oum al- Kitâb » (Thawâb al-A’mal, Sh. Sadûq p132)

6è partie اه��� ا�,+�اط ا��)&%#"« Ihdinâ-s-sirâta-l-mustaqîma » -« hudâ » : direction, ce qui sert à guider et à montrer le bon chemin, indication (le contraire d’égarement). « Ihdinâ » en est une forme dérivée (la 4ème qui a très souvent un sens factitif ou causatif) : c’est-à-dire «conduis-nous », « guide-nous », « offre-nous la bonne direction ». Comment ? Selon une voie large et droite. -« Sirât » : la voie claire, large, sans tenir compte du but, ni du terme. -« mustaqîm » droit, rectiligne, de la forme dérivée (la 10ème) de « qâma » qui veut dire « se tenir debout » « se dresser droit ». Nous demandons à Dieu et uniquement à Lui de nous indiquer la Voie droite. Mais comment se manifeste-t-elle à nous, par quel intermédiaire ? Et comment la re-connaître ?

/+�اط ا�.�ي أ���- ��#�"« sirâta-l-ladhî an‘amta ‘alayhim » -Dieu nous donne des caractéristiques de cette Voie droite : celle de « ceux que Tu as comblés de Tes Bienfaits ». Qui sont ceux qui ont bénéficié des Bien-faits de Dieu ? De quels Bienfaits s’agit-il ? matériels ?

moraux ?

ا�415�ب ��#�" و 2 ا���1+#� '@0 « ghayri-l-maghdûbi ‘alayhim wa lâ-d-dâllîna » -Dieu nous donne deux caractéristiques de ces «gens» : ceux qui n’encourent pas la Colère de Dieu et qui ne sont pas égarés. Qui sont ceux qui encourent la colère de Dieu et qui sont égarés (que Dieu nous en préserve !) ? Reprenons.. (en nous aidant de l’interprétation du Coran de Sayyed Tabâtabâ’i, Tafsîr al-Mîzân et de celle de Yehia Ala-wî (Christian Bonaud), Le Coran Voilà le Livre).

اه��� ا�,+�اط ا��)&%#"»�Ihdinâ-s-sirâta-l-mustaqîma « Après avoir reconnu la soumission/assujettissement à Dieu et la totale dépendance vis à vis de Lui, nous de-mandons la Guidance de Dieu sur terre : la Voie droite qui va nous mener assurément à la Proximité divine, qui est unique, une seule Voie déterminée par Dieu pour atteindre Sa Proximité. Il est rapporté que le Messager de Dieu(s) fut interrogé sur le sens de « la Voie droite ». Il(s) répondit : « C’est la Voie des Prophètes et ils sont ceux que Dieu a com-blés de Bienfaits. » Tous ont appelé à la Religion de l’Unicité de Dieu.

L ’image est symbolique. Au crépuscule de la nuit du 12 février 2012, au stade

de l’Amitié Sino-Gabonaise de Libreville (Gabon), les Zambiens chavirent de bon-heur face à des Ivoiriens KO debout. Didier Drogba, le capitaine malheureux des Elé-phants, garde la tête baissée. David a battu Goliath. La Zambie, outsider de cette Cou-pe d’Afrique des Nations 2012, a raflé une finale qui semblait promise à la Côte d’I-voire. Et au final, toutes les prétendues meilleures nations du continent en sont quittes à ruminer une énorme frustration, en attendant la prochaine CAN dès 2013, en Afrique du Sud. Les amoureux du ballon rond apprécient sans doute le destin de cette détonante Zambie. Dirigés par l’entraîneur français Hervé Renard, les Chipolopolo s’offrent un trophée dans la ville même où, en 1993, un

tragique accident d’avion avait presque entièrement décimée la sélection nationale. Pour la reconnaissance de l’Afrique à tra-vers les résultats des poids lourds continen-taux, en revanche, l’échec est de taille. L'Egypte et le Cameroun et le Nigeria, des absents de marque Ils ont brillé par leur absence. Une situation à peine imaginable il y a seulement deux ans. A l’époque, l’Egypte remportait sa troisième CAN consécutive, portant à sept son total de victoires dans la compétition. Le Cameroun, quant à lui, pestait déjà contre des résultats en berne (éliminé en quarts de finale de la CAN 2010 par… l’E-gypte) mais pouvait toujours compter sur un Samuel Eto’o au sommet de son art. Et la seule présence des Lions indomptables suffisait à susciter l’engouement des spec-tateurs. Pourtant, aucun de ces deux masto-dontes d’Afrique (qui cumulent 14 finales

et 11 victoires en CAN sur 28 éditions) n’était du rendez-vous au Gabon et en Gui-née équatoriale. Maudite Côte d’Ivoire Y arrivera-t-elle un jour? La génération dorée de Côte d’Ivoire remportera-t-elle cette Coupe d’Afrique après laquelle elle court depuis tant d’années ? Les dieux du sport et leur impitoyable loi continuent pour l’heure de répondre par la négative. L’épilogue de cette CAN laissera certaine-ment de sales souvenirs aux joueurs de François Zahoui. Si près de la consécration, la Côte d’Ivoire n’a, une nouvelle fois, que ses yeux pour pleurer. Est-ce la fin pour la Côte d’Ivoire de l’épo-que Drogba? Peut-être pas, après tout. La prochaine CAN est dans un an tout juste. Didier Drogba aura alors presque 35 ans. L’ultime occasion pour lui d’achever sa carrière sur ce titre après lequel il court tant.

) اه��� ا�,+�اط ا��)&%#" Ihdinâ-s-sirâta-l-mustaqîma, Guide-nous sur la Voie droite, ا�415�ب ��#�" و 2 ا��1�+#� '@0/+�اط ا�.�ي أ���- ��#�" sirâta-l-ladhî an‘amta ‘alayhim ghayri-l-maghdûbi ‘alayhim wa lâ-d-dâllîna. la Voie de ceux que Tu as comblés de Tes Bienfaits, non pas de

Pourquoi les favoris ont échoué

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La « présence du cœur » lors d’une prière de grou-

U n jour, alors qu’un savant religieux s’apprêtait à diriger une prière collecti-

ve, un inconnu vêtu en paysan entra dans la mosquée. Il se faufila entre les orants jusqu’à atteindre la première file et se plaça derrière l’imam de la prière. Certains des hommes présents se montrèrent fort contrariés de voir un villageois se tenir à l’avant, là où se tiennent d’habitude les croyants érudits, mais l’inconnu n’y prêta aucune attention. Le sheikh commença la prière et les autres suivirent (derrière). Mais au cours de la se-

conde raka‘t lors du qunut, l’homme cessa de suivre la prière collective et poursuivit individuellement Une fois sa prière achevée, il s’assit là, en première file, devant tout le monde et ouvrit son baluchon comme s’il voulait manger, alors que les autres continuaient la prière en groupe. A la fin de la prière, tous les prieurs se tournèrent vers cet inconnu et l’assaillirent de toutes parts, protestant contre son comportement.. Lui ne disait tou-jours rien. L’imam de la prière se retourna et demanda des explications sur cette agitation peu habituelle. On lui ra-conta que ce paysan ignorant était arrivé aujourd’hui et s’é-tait mis au premier rang pour prier derrière lui. Puis, au cours de la prière, il s’était mis à prier tout seul. Sa prière finie, il s’était assis et avait ouvert son baluchon comme s’il s’apprêtait à manger !

L’imam se tourna vers l’inconnu et lui demanda :

-« Pourquoi as-tu agi ainsi ? -T’en dirai-je la raison à voix bas-se, ou devant tout le monde ? -Devant tout le monde, répondit l’homme.

-Je suis entré dans cette mos-quée, dans l’espoir de tirer profit d’une prière collective avec toi. Mais au cours de la récitation du Hamd, j’ai réalisé que tu avais quitté la prière et que tu t’étais

mis à réfléchir. Tu te disais que tu étais devenu vieux et que tu avais désormais besoin d’un âne pour venir à la mosquée. Puis tu t’étais rendu [en imagination] au marché des ânes et tu en avais choi-si un. Lors de la seconda raka‘t, tu réfléchissais sur comment entretenir l’âne et où le garder. J’ai vu que je ne pouvais pas continuer la prière avec toi, et je l’ai donc achevée seul. » Ceci dit, l’inconnu referma son baluchon et s’en alla. L’i-mam de la prière, bouleversé, s’écria : « Faites-le revenir, il faut que je lui parle ! » Les hom-mes présents se précipitèrent hors de la mosquée, mais l’in-connu avait disparu et personne ne le revit plus.

(In Histoires surprenantes (pp76-78) de Shahîd Dastgheib. Il conclut ceci : « Il faut veiller à ne jamais juger sur l’apparence d’un croyant, car même dépourvu de l’apparence matérielle tenue par les hommes comme mesure de respectabilité, il peut être cher à Dieu. On risquerait ainsi d’offenser l’ami de Dieu et de s’attirer la Colère Divine. »)

On interrogea Abû Ja‘far (l’Imam al-Bâqer(p)) sur ce qu’ils (p) rapportent que « Dieu créa Adam à Son Image ». L’Imam (p) répondit : « C’est une forme, advenue, créée. Dieu l’a choisie et l’a préférée à toutes les autres différentes formes. Il Se l’est attribuée à Lui-même comme Il S’est attribué la Ka‘bah à Lui-même et l’Esprit à Lui-même » Puis il(p) cita : {Ma Maison }(125/2 La Vache) et

{J’y ai soufflé de Mon Esprit }(29/15 al-Hijr)

Usûl al-Kâfî, vol.1 Kitâb at-Tawhid Bâb 43 p184 H4

Et Dieu créa l’homme à « Son Image L’école primaire Ahl-ul-Bayt de koumbouo a célébré la naissance du Prophète (saw)

Sous le regard attentif des enseignants, les élèves de la SIL au CM2 ont célébré l’anniversaire de la nais-sance du Prophète Muhamad (saw) dans un climat de joie et d’enthousiasme. Ont entendait les Salawat ré-sonner comme un tintamarre lorsque les élèves met-taient une pause pour présenter l’activité suivante. Plusieurs activités, les historiettes, sketch, chants, jeux ont été exécuté par les enfants. C’est après près de 4 heures d’horloge que le directeur a clôturé en donnant rendez vous l’année prochaine.

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L ’ interrogatoire de Munkar et Nakîr à propos du Prophète ( S ) L ’ interrogatoire de Munkar et Nakîr à propos du Prophète ( S ) L ’ interrogatoire de Munkar et Nakîr à propos du Prophète ( S ) L ’ interrogatoire de Munkar et Nakîr à propos du Prophète ( S ) ----

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« Mon Dieu, accorde-moi de me consacrer totalement à Toi, illumine les visions de nos cœurs par la lumière de leur regard sur Toi jus qu’à ce qu’elles (les visions du cœur) déchirent les voiles de lumière, atteignant ainsi l a source de la Grandeur et que nos esprits soient accrochés à la Gloire de Ta Sainteté . »

Extrait de l’Entretien Intime de Sha‘bân du Prince des croyants, l'Imam ‘Alî(p) p564 in Mafâtîh al-Jinân aux Ed. B.A.A

Quand le serviteur meurt, deux anges arrivent à lui, noirs, bleus. L’un s’appelle Munkar et l’autre Nakir. Ils lui demandent: « que disais-tu à propos du prophète? »

Si le mort est un croyant , il répond : « Il est le ser-viteur de Dieu et Son Messager. J’atteste qu’il n’y a de divinité que Dieu et j’atteste que Mohammed est le Messager de Dieu. » Les deux Anges disent : « Nous savions que tu dirais cela. » Sa tombe s’élar-git de 70 coudées sur 70 coudées et elle s’illumine. Ensuite, ils lui disent : « Dors. » Le mort dit alors : « Demandez pour que je revienne auprès de ma fa-mille pour leur en informer. » Ils lui disent : « Dors ! » Il dort du sommeil de la fiancée qui est réveillée par la personne qu’elle

préfère de sa famille, jusqu’à ce que Dieu le res-suscite de son lit que voici. Si le mort est un hypocrite , il répond : « Je ne sais pas. J’entendais les gens dire quelque chose et je le répétais. » ils disent : « Nous savions que tu di-rais ainsi. » Ensuite ils disent à la terre : « Resserre-toi sur lui ! » Ce que fait la terre jusqu’à lui aplatir les côtes les unes contre les autres. Il reste ainsi torturé jus-qu’à ce Dieu Très-Elevé le ressuscite. » (du Messager de Dieu(s), in Bihâr al-Anwâr, vol.6 p276 Bâb 8)

« Au moment de la mise en terre, les deux Anges Munkar et Nakîr viennent au mort. Leur voix est com-me le tonnerre fracassant, leur regard comme l’éclair fulgurant ; ils sillonnent la terre de leurs canines, leurs cheveux trainant par terre. Ils interrogent le mort : « Qui est ton Seigneur ? Quelle est ta reli-gion ? Qui est ton Prophète? »

S’il est croyant , il répond : « Dieu est mon Sei-gneur et ma religion est l’Islam . » Alors les deux lui disent : « Que dis-tu à propos de cet homme qui est sorti à votre époque ? » -« C’est à propos de Mohammed, le Messager de Dieu, que vous m’interrogez ? demanda-t-il. -Tu attestes qu’il est le Messager de Dieu ? -Oui ! J’atteste qu’il est le Messager de Dieu. -Alors, dors d’un sommeil sans rêves », lui di-rent-ils. Et la tombe s’élargit pour lui de neuf coudées et une porte donnant sur le Paradis s’ouvre de-vant lui. Il y voit sa place.

S’il est incroyant , ils [les deux Anges] arrivent, trouvant devant lui un démon aux yeux de cui-vre. Ils lui demandent [au mort] : « Quel est ton Sei-gneur ? Quelle est ta religion ? Que dis-tu à propos de cet homme qui est sorti à votre épo-que ? » Le mort répond : « Je ne sais pas . » Ils le lais-sent alors avec le démon. [A ce moment] 99 dragons lui tombent dessus dans sa tombe. Si un seul d’entre eux avait soufflé sur la terre, au-cun arbre n’aurait poussé. S’ouvre alors pour lui une porte donnant sur l’Enfer et il y voit sa place. » (De l’Imam as-Sâdeq (p) in Usûl al-Kâfî , vol.3 p236 H7)

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"Le malheur est un, mais si tu y perds patience, il double."

L’imam Ali in Nahjol balagha

Mon frère lorsque tu es atteint par un malheur ou un problème quelconque, prends patience et médite profondé-ment au risque d’aggraver ta situa-tion. Car celui qui s’affole ou se pré-

cipite ne se contrôle plus.

Reportage: Walid Abdul Amir Alwan Lorsqu'on visite la ville sainte de Najaf, située à 180 km au sud de la capitale Bagdad, on hésite par quel site commencer. Le plus

célèbre mausolée de la ville est celui de l'imam Ali Ben Abi Taleb qui se dresse, au centre de la ville, avec son dôme doré et ses gigantesques minarets. Il y a aussi les tombeaux des prophètes, des saints et des Compagnons du prophète, dont les plus célèbres, sont ceux de Adam, Noah, Hod et Salah. Quant au cimetière de Wadi As-Salam, le plus grand et le plus ancien du monde musulman, il occupe un grand espace de la ville et attire des centaines de visiteurs quotidiennement. Il mérite d’être visi-té. Les bureaux des grands savants religieux dispersés dans la ville, ont fait d'elle une sorte de Vatican. Des centaines de visiteurs s'y dirigent afin de recevoir leur bénédiction, des

réponses à leurs questions d'ordre religieux, ou des fatwas, ou tout simplement pour les sa-luer. Les bibliothèques de la ville, dont certaines sont plus que millénaires, telle la bibliothè-que de la Rawda El Haidariya, sont des sites incontournables pour les visiteurs; sans parler des étudiants en sciences religieuses qui y affluent par dizaines quotidiennement recherchant les ouvrages fondamentaux de référence. Il y a aussi les “tarates”, des terres surélevées for-mant des cavernes, utilisées auparavant par les ascètes et les franciscains au 4ème siècle de l'ère chrétienne, situées au nord de la ville, qui s'imposent aux visiteurs. Et si on va à la région du “Site de Zine El-Abidine”, on voit un espace vert en dessous, près de lui un bassin appelé Mer de Najaf. Enfin, la muraille de la ville dont ne restent que quelques parties, est considérée par les habi-tants comme un monument. Tombeau de Hod et Saleh Le prophète Hod fut envoyé au peuple Ad qui résidait à l'Est du Yémen et dont les gens étaient de grande taille. Quant au prophè-te Saleh, il fut envoyé au peuple tamoud qui vivait dans la région de al-Hajar, entre le Hedjaz et le Cham. Il les avait appelé à re-noncer à l'idolâtrie et à croire en un Dieu unique et irrésistible. Mais, ils ne l'avaient pas suivi et l'avaient même humilié en tuant sa chamelle. Alors Dieu les punit sévèrement en les anéantissant tous. Les tombeaux de Hod et Saleh sont au cimetière de la ville, à quelque600m seulement de celui de l'Imam Ali. Ce cimetière, appelé Ouad Essalam, est l'un des plus grands et des plus anciens du monde. Le mausolée est rectangulaire et a une seule porte du côté droit de la façade. En haut, il y a une grille en fer, sur laquelle il y a un écriteau portant les noms de Hod et Saleh. Les bordures de la porte sont recouvertes de kachani aux beaux motifs décoratifs. La façade du mausolée est recouverte de marbre et en haut, il y a une bande de kachani, ornée de versets coraniques. En haut du mausolée, il y a un dôme recouvert du même kachani, dont le sommet comporte une plaque métallique sur laquelle est écrit le mot Allah. En dépassant l'entrée, on trouve une petite cours; à sa gauche, il y a une petite chambre, avec à son milieu la tombe. Une caisse en bois surplombe la partie supérieure de la tombe, avec à son sommet une grille en argent. Près de la tombe, il y a un petit espace, où les visiteurs font la prière de la visite. A gauche de cette petite chambre, on trouve une autre chambre appelée, “lieu saint des femmes”, réservée aux femmes. Les toilettes où les gens font leur ablution sont en dehors du mausolée. Najaf a, peut être, le privilège d’a-briter des lieux saints et un riche patrimoine islamique qu'aucune autre ville du monde islamique ne peut lui envier. Pas étonnant qu'elle soit choisie comme ville de la culture islamique en 2012. Tourisme Islamique – Numéro 34 – Mars- Avril / 2008

Les prophètes inhumés à Najaf

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Par Mohamed Hassan, notre correspondant depuis la France. Certaines personnes considèrent cela comme une innova-tion, comme un acte qui n'est pas compatible avec les pré-ceptes de l'Islam, d'autres personnes trouvent cela simple-ment inutile et d'autres encore le considèrent comme un acte tout à fait légitime et compatible avec les préceptes et va-leurs de l'Islam. Mais avant de tirer une conclusion hâtive sur cette question, est-ce que nous nous sommes poser sincèrement cette question? Avons-nous méditer sur cette question afin d'en tirer un résultat bénéfique? Sans cette démarche on ne peut se faire sa propre opinion à propos de cette question, car comme vous le savez sûrement, il est per-mis au croyant de se référer à l'avis d'un savant uniquement pour les questions de jurisprudences, pour toutes les autres ques-tions, le croyant doit faire sa propre recherche. Essayons, dans un premier temps, de trouver quelques indi-cations dans le Saint Coran concernant ce sujet. Commen-çons par la sourate 22 (Le pèlerinage), verset 32, Dieu dit: "Voilà ce qui est prescrit: Quiconque respecte les choses sa-crées de Dieu sait que leur observance procède de la crainte révérencielle de Dieu contenue dans les cœurs". Donc ce que nous apprend, entre autre, ce verset, c'est que l'observance des choses sacrées de Dieu découle de la crainte révérencielle de Dieu, la Naissance d'un Prophète, dans ce cas le sceau des Prophètes, est-elle une chose sacrée ou non? Si oui, alors fêter, commémorer, observer...(on peut désigner ce fait avec différents termes) la naissance de notre Saint Prophète est un acte de foi attesté par le Saint Coran même. Dieu dit dans Son Saint Livre (Sourate 19,v.15) à propos de notre Prophète Jésus: "Que la Paix soit sur lui: le jour où il naquit; le jour où il mourra; le jour où il sera ressuscité!" Pourquoi Dieu invoque-t-Il la Paix sur son Prophète le jour de sa naissance, de sa mort et de sa résurrection? Que repré-sente cette Paix? Quelle est la réalité qui se cache derrière? Pourquoi Dieu donne-t-il de l'importance à ces jours? Ce verset atteste donc que la naissance d'un Prophète (tous les Prophètes sont issus de la même Lumière) est une chose sacrée et peut alors être complété par le verset cité précé-demment. Ce verset, comme tout verset du Coran, mérite une

méditation profonde afin d'en comprendre les réalités qu'il symbolise, prions Dieu pour qu'Il redonne la vue aux yeux de nos cœurs, afin de nous permettre de saisir les réalités et secrets cachés dans Son Saint Livre! Essayons maintenant d'approfondir ce sujet, et si Dieu le veut, nous pourrons peut-être saisir au-moins une réalité des nombreuses réalité qui se cachent derrière l'évènement de la

naissance de notre Saint Prophète. Tout d'abord, posons-nous la question de sa-voir si cet évènement est seulement un évène-ment purement historique qui a eu lieu il y a plus de 1400 ans ou si c'est un évènement d'un tout autre type? En effet si nous considérons cet évènement sous un aspect purement historique, alors il nous sera très difficile d'en saisir les réalités, car dans ce cas cet évènement est passé et n'a plus aucune incidence sur nos vies en tant que

croyant. Nos saints Imams ont beaucoup insisté sur cet aspect, voici ce que nous révèle notre 5ème Imam : " Si la révélation du Qôran n'avait de sens que par rapport à l'homme ou au grou-pe d'hommes à l'occasion desquels tel et tel verset furent ré-vélés, alors tout le Qorân aujourd'hui serait mort. Non pas! Le Livre saint, le Qorân, est vivant, jamais ne meurt; ses versets s'ac-compliront chez les hommes de l'avenir, comme ils se sont ac-complis chez ceux du passé." (Tafsîr Mir'at al-anwâr, Téhéran 1375, p. 5). Ce hadith est d'une importance capitale et cette vérité ne concerne pas seulement le Coran mais tous les aspects de la religion et de la foi. Alors si la naissance de notre Prophète n'est pas un évène-ment purement historique? De quel type d'évènement s'agit-il? Si Dieu le veut, nous continuerons cet exposé dans un pro-chain article...

Pourquoi fêter la naissance de notre Saint Prophète?

"Nous condamnons évidem-ment toute forme de violence d'où qu'elle vienne. Mais il ne faut pas se comporter comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il

faut laisser les Syriens décider eux-mêmes de leur sort" , a déclaré Vladimir Poutine, cité par les agences russes. SOURCE/ AL MANAR INFO

« Je suis conscient des manquements que fait face notre système éducatif, mais tous ensemble, nous allons l’amé-liorer afin de laisser à cette jeunesse une république exemplaire » S.E. Paul Biya, président de la république du Ca-meroun lors du discours à la jeunesse le 10 février 2012

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L’Imam Mahdi (aj) a plusieurs surnoms dont voici quelques: - Al-Qâ'îm (Le Résurrecteur) - Al-Mahdî (Le guidé) - Al-Montadhar (L'Attendu) - Al-Hojjah (La Preuve ou le Garant de Dieu) - Imam al-Asr (L'Imam du temps) - Sahib al Zamân (Le Maître du temps) - Sahib al-Amr (Le Maître l'ordre) Lorsqu'un de ses surnoms est cité, on doit dire : "Ajjala lahu farajahu" (Que Dieu hâte son retour.)

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A MEDITER

"Interrogez-moi avant de me perdre, car par Allãh, il n’y a pas un seul verset du Coran sans que je sache à propos de quel sujet il a été révélé, et où il a été révélé: dans une vallée ou sur une montagne. En outre Allãh m’a gratifié d’un cœur connaisseur et une langue parlante." Nahjoul balagha

L’imam Ali a dit:

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Le bon geste Pour repousser la pauvreté, balayer sa maison ! Car l’Imam al-Bâqer(p) a rapporté :

« Balayer la maison fait repousser la pau-vreté. » (de l’Imam al-Bâqer(p) Kâfî; vol. 6 p 531 H8-Wasâ’il ash-Shî‘at, vol.5 p317)

Un des secrets de la santé:

Faire du sport ! sport, ensemble des activités physiques pratiquées par l’homme et des compétitions

qui en découlent, fondées sur le respect de codes et de règlements. Le mot « sport » est un mot anglais, lui-même issu de l’ancien français « desport » qui signifie « divertissement ».

Le Messager de Dieu(s) encourageait les parents à apprendre à leurs enfants à tirer,

à nager et à monter à cheval.

« Apprenez à vos enfants le tir/lancement et la natat ion/nage. » (du Messager de Dieu(s), Mustadrak al-Wasâ’il, vol.14 p77 N°1/4-16140/1 –

Wasâ’il ash-shî‘at, vol.16 p332)

« Le tir/lancement (de flèche) est une des flèches de l’Islam. » (de l’Imam as-Sadeq(p), Wasâ’il ash-Shî‘at, vol.19 p251)

« Dieu Très-Elevé dit : « Préparez pour eux ce que vous pouvez en force et en équitation (savoir monter un cheval) avec lesquelles vous

effrayerez les ennemis de Dieu et vos ennemis . » » (du Messager de Dieu(s), Fiqh al-Qurân vol.2 p37)

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I l est né dans la ville de Khomein sous le nom Rouhollah Moussavi (en persan : ³dxd, ´روح ا ( en 1902 dans une

famille très croyante. Son turban noir indique qu'il est un seyyed, un des nombreux descendants du prophète de l'islam Mahomet, en l'occurrence par le biais de l'imâm Mu-sa al-Kazim. Son grand-père, son père et son frère aîné sont ayatollah. Son père est assassiné par les hommes de main d'un grand féodal. Sa jeunesse est également marquée par les troubles politiques des années 1906-1911 (la révolution constitutionnelle de l'Iran). Il s'installe dès les années 1920 à Qom, la deuxième ville sainte du pays. Étu-diant en théologie, il suit des cours de philosophie (auxquels les séminaires traditionnels de Qom étaient hostiles). En 1927 il est professeur de théologie à Qom, puis dans les années 1950 il est nommé ayatollah. Il s'engage dans l'oppo-sition religieuse au régime autoritaire du shah Mohammad Reza Pahlavi et aux réformes que celui-ci mène pour la mo-dernisation du pays (la « révolution blanche »), réformes incluant notamment le droit de vote des femmes, les réfor-mes agraires, la modernisation du système judiciaire qui met en cause la suprématie de la charia coranique. À la mort de Borujerdi (1962), il postule à sa succession, y compris auprès du shah3. Sa personnalité atypique lui fait préférer un autre candidat. Il s'écarte alors de la poésie et du mysticisme pour revenir à des visions plus tranchées de bien contre le mal4 et devient un des chefs de la communauté chiite, reconnu comme « guide religieux suprême » (marja-e taqlid). La même année, il dénonce un décret abolissant l'obligation pour les élus locaux et provinciaux de prêter ser-ment sur le Coran. Son opposition à la « révolution blanche » lancée par le pou-voir iranien le conduit à l'affrontement avec le pouvoir. Il est arrêté en 1963 pour avoir joué un rôle important dans les émeutes du 4 juin. Le shah d'Iran, conscient de son influen-ce, le fait libérer rapidement en 1964. En novembre 1964, après avoir violemment critiqué un dé-cret accordant l’immunité juridique aux conseillers militaires américains et un emprunt de 200 millions de dollars pour l’achat de matériel militaire, Khomeini est arrêté et contraint à l'exil (par Oveyssi), d'abord en Turquie, puis à Nadjaf et Kerbala en Irak pendant 14 ans, où son discours se radicalise progressivement. Son activisme pro-chiite indispose le pou-voir irakien et, en 1978, il part vers la France avec un visa de touriste et s'installe à Neauphle-le-Château sans demander l'asile politique. En Irak et à Paris, il radicalise et systémati-se sa pensée autour d'une conviction profonde : la dictature du shah n'est pas le système adéquat pour l'Iran. Selon son analyse, les oulémas héritiers de Mahomet détiennent l'auto-rité religieuse, jusqu'au retour de l'imam caché. Mais la poli-tique est tenue par des hommes, donc il se penche vers une « démocratie » spéciale, selon lui une « démocratie islami-que ». D'où l'idée d'une république islamique, au lieu d'une dictature "shahienne", dans laquelle les clercs ont le pouvoir de désigner le plus savant d'entre eux pour concentrer l'auto-

rité. Ce principe deviendra sous le nom de « velayet-e-faqih » après la révolution islamique, la clef de voûte du nouveau régime iranien que Khomeini définit comme le

pouvoir absolu du religieux. Un pré-sident de la République qui s'occupe plus des questions quotidiennes doit également être élu. Cette révolution sera préparée depuis Neauphle-le-Château, principale-ment sous la forme de cassettes au-dio diffusées et dupliquées large-ment dès leur arrivée en Iran, et qui sont les ancêtres des podcasts ac-tuels. Cette diffusion massive et fur-tive permet aux opérations d'échap-

per au contrôle du gouvernement iranien sur les médias clas-siques. Le retour en Iran Khomeini retourne en Iran le 1er février 1979, à l'appel de la Révolution déjà bien en marche. Khomeini prend le pouvoir le 11 février 1979, en étant chef d'État, d'abord comme : « chef de la révolution en Iran », puis en tant que « chef spi-rituel suprême » au sein d'un gouvernement provisoire. La République islamique est acceptée par référendum, instituant un mandat présidentiel de quatre ans. Le 4 février 1980 Kho-meini approuve l'élection d'Abolhassan Bani Sadr au titre de premier président de la République islamique d'Iran. Dans la république islamique voulue par Khomeini, la constitution reconnaît le chiisme duodécimain comme religion d'État mais que toutes les autres religions ont le droit de vivre sur la terre iranienne en respectant la loi qui est en accord avec la charia. Guerre Iran-Irak Peu de temps après son arrivée au pouvoir, Khomeini com-mence à appeler de ses vœux la propagation de la révolution islamique aux autres pays musulmans opprimés, ce qui ne plut pas à Sadam Hussein qui envahit alors l'Iran, commen-çant ce qui deviendra pendant une décennie la guerre Iran-Irak. La guerre terminée, Khomeini ordonne l’exécution des prisonniers politiques. Le dauphin de Khomeini, l'ayatollah Montazeri proteste contre ce massacre, ce qui lui vaut la dis-grâce et l'assignation à résidence. le 3 juin 1989 après onze jours passés à l'hôpital du fait d'une hémorragie interne, Kho-meini meurt. Ses obsèques ré-unissent une foule de plus d'un million d'Iraniens. Il est enterré dans un mausolée situé à Be-hesht-e Zahra, ville de la ban-lieue sud-ouest de Téhéran. Khomeini a été choisi par Time Magazine comme Homme de l'Année 1979. Nous attestons que tu a combattu le combat et tu es sortit victorieux. Que la paix soit sur toi le jour où tu naquit, le jour où tu mourus et le jour où sera ressuscité.

AYATOLLAH KHOMEINI

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Le 11 Février: célébration nationale ou internationa-le? Au Cameroun, le 11 Février est une date importante qui marque la com-mémoration de la fête de la jeunes-se. Après le 1er Janvier 1960, le 1er Octobre1961, la date du 11 Février 1966 s'est ajoutée dans la gibecière des fêtes nationales. Mais cette Fê-te de la Jeunesse, Fête Nationale, d'où vient-elle ? Que commémore-t-elle ? Comment justifier le choix de sa date ? L'ancien Président de la républi-que du Cameroun Ahmadou Ahidjo, de retour d'une visite officielle en Israël annoncera par décret prési-dentiel la célébration chaque année à cette date, l fête nationale de la jeunesse. En ces temps là, le Prési-dent Ahmadou Ahidjo, plus préoccu-pé par la stabilité du Cameroun, coincé par la rébellion Upéciste, voulait rassembler les jeunes autour d'un moment fort au cours duquel, ils pourraient se sentir concernés des problèmes auxquels ils sont confrontés. En plus, les historiens s'accordent pour dire qu'avec cette fête, Ahmadou Ahidjo voulait bien contenir une jeunesse bouillante, plus encline à rejoindre le maquis qu'à se prendre en charge. En 1966, en créant cette fête, il était donc question de montrer que le pouvoir s'occupe de la jeunesse en lui consacrant toute une journée.

Enseignement Supérieur: Que valent les Universités d’Etat au Cameroun? Il n’y a pas mieux que le ministre de l’Enseignement supérieur pour juger les universités camerounaises. C’é-tait le 27 janvier dernier à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du personnel de l’Enseigne-ment supérieur à son ministre. Il n y est pas allé par quatre chemins. Son jugement n’est pas très éloigné du qualificatif «médiocre». Jacques Fame Ndongo est mé-content de l’absence des universités camerounaises dans le classement des 500 meilleures universités mon-diales et des 100 meilleures univer-sités africaines. C’est la raison pour laquelle il a invité les membres de la communauté universitaire nationale «à s’engager, dès cette année, dans une démarche formelle d’améliora-tion continue de la qualité académi-que, heuristique et managériale, afin de créer les conditions d’élévation de l’enseignement supérieur came-rounais aux standards internatio-naux les plus pointus.» Il a ajouté: «Notre ambition est de voir l’une de nos universités figurer, en bonne place, dans les meilleurs classe-ments internationaux». Le Haut commissariat aux Droits de

l’homme estime que la détention de Lapiro de Mbanga a été arbitraire.

Dans cette lettre de huit (08) pages et

datée du 08 février 2012, cet organis-

me revient sur l’arrestation de Lapiro

de Mbanga. Une arrestation qu’il juge

arbitraire au regard des éléments qui

entourent les évènements de février

2008 pour lesquels l’artiste musicien

a été arrêté puis condamné à trois

ans de prison ferme pour «complicité

de pillage en bande ; destruction de la

propriété publique ; obstruction de la

voie publique ; atteinte à la propriété

publique et réunion illégale». Or, pour

les Nations Unies, ces émeutes de la

faim proviennent de l’annonce du

président Paul Biya de modifier la

constitution afin de proroger le man-

dat présidentiel et de prolonger l’im-

munité présidentielle.

Dans ses délibérations, le Groupe de

travail sur la détention arbitraire no-

te qu’il apparaît clairement que Lapi-

ro de Mbanga est un artiste camerou-

nais, défenseur des droits de l’hom-

me, militant du Sdf, compositeur de

chansons à «contenu politique». Le

titre d’une de ses chansons,

«constitution constipée», a d’ailleurs

incité plusieurs personnes à s’oppo-

ser à une modification constitution-

nelle proposée par le gouvernement.

Ce qui, à en croire le Haut commissa-

riat des Nations Unies aux droits de

l’homme, est la véritable raison de

son arrestation. Source: les quotidiens camerounais

Les policiers dormants devant une banque

le droit de conduire une voiture à la femme fait problème en Arabie Saoudite

Un groupe d'activistes saoudiennes ont lancé une nouvelle campagne reven-diquant le droit de la femme à conduire une voiture en Arabie Saoudite. Selon la radio BBC britannique, l’activiste Manal Shérif dirige cette campa-gne. Elle avait déposé une plainte en novembre dernier en ce sens mais le ministère de l’intérieur saoudien étudie toujours ce dossier. Dans ce cadre, une cour saoudienne avait condamné une femme à 10 coups de fouets en sep-tembre dernier, pour avoir transgressé les lois et conduit la voiture. Deux activistes saoudiennes ont de leur côté présenté des plaintes contre le ministère de l’intérieur pour obtenir des permis de conduire une voiture, assu-rant qu’aucune clause dans la loi fondamentale du régime n’empêche cette affaire.L’une d’elles a rapporté qu’à chaque fois qu’ « elle téléphone pour connaitre toute nouveauté dans cette affaire, on l’insulte ». Sachant que l’A-rabie Saoudite est le seul pays au monde qui interdit aux femmes de conduire la voiture. Mais plusieurs femmes ont brisé cette interdiction.

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: 4F�Adresseان Px : 101 Koutaba-Cameroun. T37) 70 22 79 10 – 94 03 56 96

{Ils veulent éteindre de leurs bouches la Lumière de Dieu, alors que Dieu veut absolument

parachever Sa Lumière, même si les incroyants détestent cela.} (32/IX

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WX: Z,*٠٠٢٣٧٧٠٢٢٧٩١٠: ه Adresse: Revue Binour

Boite postale: 101 koutaba Cameroun

Directeur de publication: Changam Ali Youssouf

Rédacteur en chef: Changam Ali Youssouf

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Ont contribué à ce numéro: Mariam (Koutaba– Cameroun) Ahmed Ndiaye (guinée– Conakry) Mohamad Hassan (France) Laure Djietcheu (Londres-UK) Dr Atta Bonsu (Acra-Ghana) La revue Lumières spirituelles Supervision: Dr Ibrahim Bawé

Dans le coran, 2 sourates se

suivent et ont le même nom-

bre de versets. Lesquelles? Envoie vite ta réponse au 94 03 56 96 ou par émail

[email protected] en préci-sant ton nom, ville et contact et gagne

des crédits de communication

Jeu n° 15 � �

Mohammad Reza Rahimi: l'Iran neu-tralise toutes les sanctions et les ven-tes de pétrole continuent Téhé-ran.Irna.07 Février 2012. Le premier vice-président Mohammad Reza Rahimi a déclaré mardi que l'Iran a neutralisé les effets des sanctions économiques imposées par l'Occident et poursuit avec succès ses projets de développement ainsi que les ventes de pétrole. Les sanctions auraient du engendrer des problèmes, elles ont, au contraire, tous conduit à des réalisations importantes et à des progrès dans divers domaines, a t-il souligné. « Ils savent que la nation iranienne sous la sage direction de son guide suprême a conquis les sommets de la réussite et du développement, a déclaré » s’est réjoui Mohammad Reza Rahimi. « Les ennemis aujourd’hui déçus ont recourt à l'assassi-nat de scientifiques nucléaires iraniens pour empêcher la réussite du pays, mais en vain », a-t-il poursuivi. Le rythme de développement de l’ Iran a considérablement augmenté, a t-il rappe-lé, ajoutant qu'ils ne peuvent lever des obstacles sur la voie du progrès de la nation iranienne. Se référant au 33e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique en Iran, il a déclaré que « la révolution a rendu populaire l’Iran dans le monde en-tier. «La révolution islamique est sorti victo-rieuse il ya 33 ans et nous assistons maintenant à ses impacts sur les déve-loppements mondiaux,» a déclaré Le premier vice-président. 200 terroristes saoudiens incarcérés en Irak Dans une tentative de détourner l’atten-tion sur les vingt mille saoudiens détenus en raison de leur opposition au régime, le magazine saoudien al-Hijaz rapporte que les autorités saoudiennes ont récemment dirigé une campagne ayant pour but de libérer les terroristes saoudiens empri-sonnés en Irak. Les autorités saoudiennes, qui préten-dent que ces détenus ne sont pas des « terroristes », s’attellent à échanger ces terroristes contre des dizaines de déte-nus irakiens infiltrés en Arabie saoudite. Ces derniers sont accusés de trafic de

marchandises, de drogue ou de mou-tons. Il y a quelques semaines les autorités saoudiennes ont exécuté deux des Ira-kiens, dans le but de faire pression contre le gouvernement irakien pour qu’il accepte de faire cet échange. Dans ce contexte l’agence Fars News indique qu’entre 130 et 200 wahhabites saoudiens s’étaient infiltrés en Irak pour mener des attentats terroristes non pas contre les forces d’occupation, mais contre les civils rassemblés dans les lieux de culte et les marchés. Bahreïn : la révolution que l’on ne veut pas voir (Le Point) Qui a déjà entendu parler du Printemps de la Perle ? Le 14 février 2011, des mil-liers de citoyens bahreïniens se sont ras-semblés sur cette place de la capitale Manama. De confession chiite, comme 65 % de la population de ce minuscule royaume de 550 000 nationaux, les ma-nifestants exigent du pouvoir sunnite des élections libres et la fin des discrimina-tions à leur égard. "Il régnait, lors des manifestations, une atmosphère pacifi-que de carnaval", se souvient Said Bou-medouha, chercheur spécialiste de Ba-hreïn à Amnesty International, présent à l'époque sur la place de la Perle. Mais la dynastie sunnite al-Khalifa, installée au pouvoir depuis deux cents ans par les Britanniques pour contrer la menace ira-nienne, a très mal accueilli cette poussée revendicatrice chiite. Et c'est à son men-tor, l'Arabie saoudite sunnite, qu'elle a fait appel pour étouffer toute contesta-tion. Le 14 mars, 1 000 soldats saou-diens et 500 Émiratis sont expédiés dans le royaume, sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe. La répression est sévère. Trente-cinq manifestants sont tués. Des centaines arrêtés. Selon Am-nesty International, le bilan s'élèverait au moins à 55 morts. Un an plus tard, le monument symbole de la Perle n'est plus. Il a été détruit par les autorités ba-hreïniennes, et remplacé par des dizai-nes de chars qui assiègent littéralement la place. Quant aux manifestants qui marquaient l'anniversaire de la révolte, ils ont été violemment réprimés mardi par les forces antiémeute. Cela fait un an que les médias occidentaux, mais aussi arabes, ignorent la révolution de la Perle. Comme un symbole, la chaîne d'informa-tion Al Jazeera, véritable locomotive du Printemps arabe en Tunisie, en Égypte ou en Syrie, est restée silencieuse sur le cas de sa voisine bahreïnienne.

« Ô fils de Shabîb, si tu es en train de pleurer pour quelque chose, alors pleu-re sur mon aïeul al Hus-sein fils de Alî fils d’Abû Tâleb(p) car il(p) a été égor-gé comme l’est un bélier. Avec lui, ont été tués dix huit membres de sa famil-le qui n’avaient pas d’é-gaux sur terre. Les sept cieux et les terres ont pleuré ...

l’Imam ar-Ridâ(p) qui dit :