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Imprimé par nos soins Directeur Publication : Jean Jacques Morel N° commission paritaire 1 112 S 06277 Bimensuel, Tarif : 1,50 € Union Départementale CGT 29 avenue Charlotte Corday 14000 Caen Téléphone : 02.31.83.68.25 FAX : 02.31.34.87.32 Messagerie : [email protected] Pour écrire au journal : [email protected] N°: 479 juin 2013 Déposé le 28/06/2013 Adhésions 2013 Bertholde BRECHT Demandez Le programme 163 « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas à déjà perdu !»

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Imprimé par nos soins Directeur Publication : Jean Jacques Morel N° commission paritaire 1 112 S 06277 Bimensuel, Tarif : 1,50 €

Union Départementale CGT 29 avenue Charlotte Corday 14000 Caen

Téléphone : 02.31.83.68.25

FAX : 02.31.34.87.32 Messagerie : [email protected]

Pour écrire au journal : [email protected]

N°: 479 juin 2013

Déposé le 28/06/2013

Adhésions

2013

Bertholde BRECHT

Demandez

Le

programme

163

« Celui qui combat peut perdre,

mais celui qui ne combat pas à

déjà perdu !»

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Je participerai à la journée INDECOSA le :

Union Départementale CGT, 29 avenue Charlotte Corday, 14000 Caen Tel : 02 31 83 68 25 Fax : 02 31 34 87 32 Mail : [email protected]

Comme chaque année l’Union Départementale du Calvados met en place ses initiatives INDECOSA pendant les mois de

juillet et août. Cette année l’UD profite du passage de la caravane des saisonniers ( Initiative confédérale) sur le département pour

organiser sa journée le 15 juillet. Toutes les syndiquées et tous les syndiqués du département sont invités à participer à cette initiative convi-

viale qui s’organisera sur Dives sur mer. Distribution de tracts et discussions avec la population sont au programme de la

matinée. Le midi retour à l’UD pour repas en commun. La seconde journée aura lieu le 20 août, le thème et le lieu n’est pas encore déterminé, mais vous pouvez déjà vous inscrire

OUI NON

Le 15 juillet Le 20 août

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Le Secrétaire Général de l’Union Départementale des syndicats CGT du Calvados.

Jacques AMBROISE

La CGT se félicite du succès des mobilisations

durant la semaine de mobilisation Européenne d’actions. Les initiatives convergentes, le 13 Juin, des Cheminots, des Gaziers et Electriciens ainsi que des postiers et personnels de France Télécom, ont reposé en grand les questions industrielles et de service publics, de salaires, d’emplois, de ga-ranties collectives et de conditions de travail. Des Virgin aux Michelin au niveau National, du personnel de l’EPSM (ex CHS) au niveau Départe-mental, il n’est pas un territoire, pas une profes-sion où les salariés ne s’engagent dans l’action. La lutte engagée avec le rapport de force des salariés et l’unité Syndicales payent. L’exemple de l’EPSM est exemplaire dans la période, après 6 jours de conflit contre le projet de la Direction, dans l’unité ( CGT, SUD et CFDT), toutes les atta-ques programmées sont levées et une concerta-tion avec l’ensemble des partenaires va être en-gagée. Ne soyons pas frileux, le fatalisme et la morosité entretenue au quotidien doit disparaître !!! En parallèle, la diffusion des 13000 tracts dans le Calvados relatant les revendications CGT pour la Conférence dite « sociale » du 20 et 21 Juin a

été réussie. Il faut également que les revendica-tions dans les entreprises émergent et deviennent une priorité pour les Syndicats et structures CGT. N’attendons d’être confronté aux exigences patro-nales, passons à l’offensive !!! Indiscutablement, le mécontentement monte et se traduit en mobilisations revendicatives dans le Pays. Il devient urgent de s’attaquer au problème majeur du capital pour résoudre celui du supposé coût du travail. Le Medef et le patronat sont aux « anges », les mesures prises dans la période par la Commission Européenne et le Gouvernement sont saluées. Malgré cela, ils exigent toujours plus et deman-dent une accélération des réformes et aller enco-re plus loin. Autre promesses non tenues et satisfaisant le Patronat, la loi d’amnistie des faits Syndicaux re-jetée par le Gouvernement.

La bataille CGT doit continuer pour stopper la criminalisation de l’activité Syndicale. OUI, les salariés sont en train de faire irruption

dans le débat public social et économique, et

c’est la CGT qui est en phase avec leurs attentes,

leurs aspirations, leurs revendications.

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Le Directeur de l’EPSM Caen (Hôpital psychiatri-que) annonce un plan d’économie de 4 millions sur 5 ans. Il veut dénoncer l’accord RTT en vigueur depuis 2002, supprimer à chacun 5 jours de RTT,

la demie heure de repas pour certains… Le Directeur envoie un courrier à chaque agent en ce sens. Des menaces sont annoncées en Directoire (la Direction + des mé-decins) sur la fermeture du laboratoire, de la blanchisserie, du jar-din, d’une partie de la cuisine… La CGT affirme : « Le personnel ne sera pas la variable d’ajuste-ment pour permettre à la Direction de faire des économies. Les besoins financiers pour assurer le paiement des emprunts et pour envisager de construire de nouveaux bâtiments ne doivent pas être financés par la suppression des acquis des personnels ». L’intersyndicale (CGT, CFDT, SUD) appellent à une Assemblée du personnel.

L’Assemblée est très massive : plus de 500 agents présents. Un taux de grévistes impor-

tant (547 grévistes sur 700 personnes présentes), toutes les catégories profes-sionnelles et tous les services sont re-présentés. L’Assemblée toute entière se rend à la Direction. La CGT, avec les autres syndicats, dé-c l a r e que l e s 5 00 p r é s en t s « considèrent qu’ils n’ont pas à ren-flouer l’hôpital ». La Direction ne donne aucune réponse. Les grévistes bloquent l’entrée de l’éta-blissement et la rue. La grève démarre.

Les services se couvrent de banderoles et d’affiche refusant le plan d’économies. 300 agents réunis avec les syndicats en AG, la re-vendication est réaffirmée « Non au plan d’écono-

mies de la Direction » !

Le matin à 6h30, un piquet de grève de plus de 60 agents organise un blo-cage-filtrage à l’entrée de l’Hôpital.

A 14h, Assemblée massive du personnel qui se rend à la Direction, quelques œufs sont lâchés sur les vitres de la direction… La Direction campe sur ses positions.

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A 6h, piquet de grève. A 8h30, opération « Odeur » : les hospitaliers déposent contre la porte de Monsieur le Di-recteur un gros tas de linge sale.

Dans la matinée, le Directeur fait la tournée des cadres pour s’assurer de leur soutien. 13h, les cadres se réunissent et décident à l’unanimité de ne pas se rendre à la réunion de la Direction. 17h, la CME, devant un Directeur agressif, adopte une mo-tion :

« Elle (la CME) déplore le manque de graduation, de concertation et de dialogue (…)

Elle (la CME) affirme sa désapprobation quant à leurs répercussions sur la qualité et la sécurité des soins et s’associe au mouvement engagé par l’ensemble des équipes soignantes (…) La CME demande à la Direction de s’engager dans une résolution rapide du conflit actuel faute de quoi elle proposerait de se tenir à nouveau dans un court délai pour envisager une mesure de rupture avec la gouver-nance actuelle ».

18h, Le Directeur est seul.

A 6h30, le piquet de grève est en place. A 9h15, le Directeur an-nonce le retrait de son

plan d’économies. Ouest France écrit : «… le directeur de l’établissement a décidé de retirer son plan d’économies… Après le rallie-ment des médecins au personnel mardi soir, il ne servait à rien de s’obstiner, confirme le directeur, Jean Yves Blandel, fatigué après cette semaine de mouvement… » A 14H, 400 personnes à l’Assemblée Générale qui, après avoir applaudi l’annonce du retrait du plan d’économie, vote la suspension du mouvement de grève et le blocage des ad-missions. Une dernière manifestation se dirige alors vers les fenêtres du Directeur aux cris de « On n’est pas fatigués, s’il le faut, on revien-dra !! »

L’EPSM vient de connaître une mobilisation sans précédent par son ampleur, sa détermi-nation et son unité. Au cours de ces jours et ces nuits, les personnels ont tissé des liens

d’amitié, de solidarité ; toutes catégories confondues, elles et ils ont retrouvé confiance en eux, en leur capacité de mobili-sation, en leur capacité d’inverser la tendance ; la peur a changé de camp. Une des caractéristiques de ce mouvement c’est le mélange des générations de salariés (jeunes et moins jeunes) ; des catégories professionnelles qui vivaient côte à côte se sont rencontrés et ont partagé des préoccupation communes : em-plois, salaires, conditions de travail, refus du mépris et du dik-tat. Le ralliement des cadres et des médecins a été déterminant. Si nécessaire, les agents se sont dits prêts à recommencer.

un protocole de fin de conflit a été négocié entre le Directeur et les organisations syndicales.

Il a été obtenu le paiement intégral des jours de grève.

Par : Bruno LECHAFTOIS

Délégué syndical

Responsable de l’USD SANTE du

Calvados

Membre de la CE fédérale

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Voici un an, le prési-dent de la République organisait une premiè-re conférence sociale, rassemblant les organi-sations patronales et les confédérations syn-dicales des salariés. Redynamiser l’indus-trie, s’attaquer aux iné-galités et à la grande misère, faire de l’em-

ploi un objectif essentiel, en particulier pour les jeunes, réduire la précarité, et mê-me partager les richesses : telles étaient les priorités annoncées par l’Élysée et par Mati-gnon.

La CGT y a pris pleinement sa place, pour exiger le changement de cap promis. Au-jourd’hui, chacune et chacun mesure l’écart entre les engagements d’alors et les actes d’aujourd’hui.

Le Medef poursuit une offensive sans précédent, sur le terrain, dans les entreprises, dans les négo-ciations, mais aussi médiatiquement : en préten-dant que rémunérer le travail pénaliserait la com-pétitivité des entreprises, alors qu’elles souffrent d’un manque d’investissement, d’une trop forte rémunération des actionnaires, et d’une consom-mation en déclin faute d’emplois et de salaires corrects.

C’est vrai aussi dans toute l’Europe. Leur objectif  ? Réduire ce qu’ils appellent le «  coût du travail  ». Par tous les moyens. Qu’il s’agisse de nos sa-laires directs ou de nos salaires socialisés, c’est-à-dire du financement de nos systèmes solidaires de protection sociale. Tous les économistes le re-connaissent, l’austérité empêche la croissance et

provoque la récession. Non seulement elle est source de souffrances injustifiées, mais en plus elle est économiquement contre-productive.

Augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux est une nécessité pour relancer l’écono-mie et l’emploi, et pour financer nos retraites et la Sécurité sociale.

C’est possible, à condition de réorienter les ri-chesses créées par le travail vers l’investissement et la réponse aux besoins sociaux. C’est possible, car la part des dividendes versée aux actionnaires n’a cessé d’augmenter depuis trente ans, passant de 5 à 25 %. Contre l’austérité, un changement de cap est nécessaire et nous le disons avec l’en-semble des syndicats européens.

Mais visiblement, le gouvernement prête davanta-ge l’oreille aux exigences du patronat qu’aux re-vendications des salariés. C’est pourquoi les salai-res et la création d’emplois sont les grands ab-sents du programme de la conférence sociale qui va s’ouvrir les 20 et 21 juin prochains. Il va donc falloir se faire entendre, plus fort, ensemble. Cer-tes, vous le savez, vous pouvez faire confiance à la CGT. Mais cela ne suffit pas. C’est tous ensem-ble qu’il va falloir nous mobiliser : le changement de cap, c’est maintenant que nous le voulons, c’est maintenant que les salariés, les retraités, les privés d’emploi, l’économie et la société en ont besoin.

La CGT a bien l’intention de faire entendre les exi-gences des salariés et de faire des propositions concrètes lors de cette seconde conférence socia-le. Nous vous les présentons et vous proposons d’en débattre tous ensemble, pour agir tous en-semble.

Le changement de cap, il dépend de nous. Toutes et tous…

L’inversion de la courbe du chômage ne pourra se faire en mobilisant les outils exis-tants, mais nécessite de trouver de nouveaux leviers pour renouer avec la croissance. Pour l’emploi, la CGT ne se contentera pas de slogans, mais attend des actes. Plus que jamais, la situation appelle à la mise en place d’une sécurité sociale profession-nelle pour protéger les salariés.

Pour cela, la CGT préconise 5 mesures d’urgence :

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1. Réorienter les 200 milliards d’euros d’aides dont bénéficient les entreprises. Aides qu’elles perçoivent sans aucune contrepartie pour

créer des emplois de qualité. Tant dans le secteur privé que dans le secteur pu-

blic.L’engagement pris en 2012 d’une « évaluation contra-

dictoire de ces aides pour juger de leur pertinence en ter-mes de développement économique et d’emploi», reste à

tenir, en particulier pour le CICE. Nous exigeons la mise en place d’une commission natio-

nale de bilan tripartite.

2. Les salaires d’aujourd’hui créent les emplois de demain! En 2012, les ménages ont enregistré une baisse de 1,5% de

pouvoir d’achat, soit la baisse la plus importante depuis trente ans, la consommation des ménages est donc pour la

première fois en baisse ! Mais l’austérité n’est pas pour tous:

d’un côté le gouvernement refuse d’augmenter le Smic, et de revaloriser le point d’indice dans les fonctions publiques,

de l’autre, l’engagement d’encadrer les salaires des diri-geants n’est pas tenu alors qu’ils ont doublé depuis dix ans.

Les engagements de la précédente conférence sociale doi-

vent être tenus:

des mesures immédiates doivent être prises pour ga-

rantir l’égalité salariale femmes/hommes ;

les minima conventionnels inférieurs au Smic doivent

être alignés automatiquement et l’ensemble des salai-res hiérarchisés sur cette base.

Au-delà, il y a urgence à augmenter les salaires pour garan-

tir le pouvoir d’achat, lutter contre le déclassement et relan-

3. Un plan d’action pour l’emploi des jeunes Les mesures mises en place par le gouvernement ne suffi-

sent pas à enrayer le chômage des jeunes. Pire, ce sont 70 000 jeunes supplémentaires qui sont au

chômage depuis un an. Il est temps d’adopter un plan

d’ensemble pour l’emploi des jeunes prévoyant:

un bilan et une révision des emplois d’avenir et des

contrats de génération pour qu’ils se traduisent par des créations d’emplois stables. La CGT demande la

réunion d’un comité de suivi tripartite ;

une réglementation des stages en entreprise pour

empêcher qu’ils se substituent à des emplois ;

l’amélioration du statut des apprentis pour lutter

contre les ruptures de contrat et garantir une ré-munération à la hauteur de la qualification ;

l’extension de la garantie jeune à l’ensemble des

jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation ;

un droit à la formation pour les jeunes peu ou pas

qualifiés ;

• un plan pluriannuel de recrutement dans la fonction

publique et la titularisation de tous les personnels précai-res.

4. Agir contre les licenciements

En lieu et place de l’évaluation des ruptures conventionnelles et de l’interdiction des licenciements boursiers prévues lors

de la précédente conférence sociale, la loi a facilité les licen-

ciements et protégé les pratiques abusives des employeurs. Pour la CGT, il est urgent :

• d’encadrer et limiter les ruptures conventionnelles qui représentent la première cause de fin de CDI chez les 58/60

ans et ne sont que rarement réalisées à l’initiative du sala-rié ;

• de redéfinir le licenciement économique et préciser dans la loi que l’on ne peut licencier si l’entreprise réalise

des profits, verse des dividendes aux actionnaires ou ne rencontre pas de difficultés économiques avérées

5. Lutter contre la précarité, protéger et accom-pagner les chômeurs. La négociation annoncée de l’assurance chômage

doit être l’occasion de dégager de nouvelles ressources pour mieux protéger les demandeurs d’emploi. La CGT pro-

pose :

la pénalisation des entreprises qui abusent des

contrats précaires en modulant à la hausse les cotisa-tions sociales ;

avec 50 % de demandeurs d’emploi non indemnisés,

il est nécessaire d’allonger la durée de couverture et

d’assouplir les modalités d’accès à l’assurance chô-mage ;

l’augmentation du nombre d’agents de pôle emploi et

le renforcement de leur formation ;

l’extension du contrat de sécurisation professionnelle

aux salariés en fin de CDD et d’intérim en y ajoutant

un volet allocation formation pour ceux dont l’indem-nisation est trop brève ;

donner aux treize plateformes de mutations économi-

ques les moyens de leurs ambitions, en augmentant

la dotation de l’État (actuellement limitée à 4 millions d’euros!) ;

• le travail « informel » ne fait que se développer,

pour atteindre aujourd’hui plus de 4 % du PIB: il est ur-gent de donner la possibilité aux salariés contraints au tra-

vail non ou mal déclaré par leur employeur de sortir de cet-te nasse. Ce qui suppose de renforcer l’aide de l’Inspection

du Travail à ces salariés.

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Le collectif « chauffe qui peut » s’est fortement élar-gi depuis sa création en septembre 2012.

Les associations présentes : INDECOSA-CGT 14, 17, 33, 50, 61, 76, un secrétaire national, la CNL, le MNLE, le Mouvement de la Paix, l’association Droit à l’énergie stop aux coupures ! Normandie, cette prise en compte plus grande réconforte, mais aussi appelle des actions de plus grandes envergures.

Après une présentation des membres présents et un historique du collectif avec déjà de nombreuses dé-marches et actions à notre actif comme : Courrier pétition à l’adresse du Président de la Répu-blique « SARKOZY » Manif devant le Conseil Régional et présentation de nos revendications à deux élus. Manif devant les Préfectures d’Alençon et de Caen. Flash conso sur la précarité énergétique, diffusé sur l’ensemble de la Normandie…….. Le but de cette journée était donc de passer à la vitesse supérieure, elle a tenu ses promes-ses. Les échanges convergents qui ont suivi tout au long de la journée, nous ont enrichis, armés et il en res-sort de nombreuses revendications et propositions d’action. Au niveau des revendications en voici quelques unes :

Rétablir un pôle public de l’énergie car l’énergie n’est pas une marchandise comme les autres.

Le droit à l’accès et à l’usage des énergies est un

droit fondamental pour l’être humain. Nul ne peut en être privé pour cause de pauvreté, de misère ou d’exclusion.

Interdire les coupures d’énergie tout au long de

l’année pour les personnes en situation de précarité énergétique, c'est-à-dire dont la fac-ture d’énergie dépasse 10% de leur reste à vivre.

Mettre en place un vaste plan de rénovation ther-

mique dans l’habitat en prélevant une taxe sur les bénéfices des firmes multinationales com-

me TOTAL.

Elargissement du fond national d’aide à la rénova-tion thermique des logements avec un prêt à taux 0, voire Eco-prêt, (Grenelle de l’Environ-nement).

Interdire de louer des logements dont l’efficacité thermique est inférieure à E.

Instaurer un moratoire sur les compteurs LINKY dont le coût d’installation sera plus cher que les bénéfices escomptés par les ménages, ris-que de coupure à distance sans préavis en cas de litige.

Nous demandons que le fioul détaxé soit accessi-

ble aux personnes ne dépassant pas le seuil de pauvreté (980 euros/mois pour une per-sonne). En France deux groupes sociaux ont accès à ce fioul (paysans, pêcheurs).

Implications des Maires et des conseillers dans la gestion de parcs locatifs et dans la gestion de la précarité énergétique de leurs concitoyens : logement, eau, gaz, électricité, énergie fossile, afin d’émettre des arrêtés contribuant à la ré-solution des situations précaires.

Au niveau des actions voici quelques exem-ples : Profiter des prochaines échéances électorales pour que les Maires se positionnent sur notre dos-sier revendicatif, leurs faire prendre des arrêtés en ce sens. Poser des questions au gouvernement par l’inter-médiaire d’un élu à l’assemblée nationale. Rédiger un projet de loi. Et bien sur, réactiver notre site internet, articles dans notre presse, participation à des forums dans le maximum de région, affichettes,….. En début d’après midi nous avons manifesté au Conseil Régional, des élus doivent nous ren-contrer prochainement. Le combat continue et s’intensifie, votre participation lors de nos sollicitations sera déterminante.

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Le 22 juin dernier la

Marche des Fiertés se déroulait à Caen, et

pour la première fois la CGT y participait. Grâ-

ce au nouveau collectif

" luttes contre toutes les discriminations"

voulu par le 32ème Congrès de l'UD 14, et

aux militants pleins de bonnes volontés pour l'organisation à cette Marche, la CGT a reçu un accueil très favorable au-

près des participants. Vivement l'année prochaine pour une

nouvelle participation à cette manifestation. Le collectif " luttes contre toutes les discriminations" à l'UD 14 est le 2è-

me créé en France après celui de la Confédération.

Aujourd'hui des groupes fascistes stigmatisent la haine, le

racisme, la peur de l'autre. Notre nouveau collectif a pour but de lutter contre toutes les formes de discriminations au

travail, chacun de nous a le droit à la différence, qu'elle soit

de sexe, de religion, de couleur, de culture, le respect des femmes, de l'handicape etc...

Notre collectif sera le moteur pour faire comprendre les

différences des uns et des autres. Pour la CGT, la lutte

contre toutes les discriminations au travail est un enjeu ma-jeur. Pour cela venez nombreux nous rejoindre dans ce col-

lectif qui est jeune et plein d'enthousiasme devant la tâche qui l'attend.

Pour le Collectif :

Eric MARIE

(à droite sur la photo)

Une douzaine de

camarades de l’UL

de Cormelles se

sont réunis le 25

juin de 7h00 à

8h30 pour une

diffusion de tracts

à l’entrée de la

zone artisanale de

Solliers.

Le tract distribué était destiné principalement aux salariés

des PME et des TPE relatant sur le recto les bons résultats

obtenus par la CGT lors des élections TPE. Le verso étant

quand à lui une note d’information expliquant aux salariés

la création dans notre région des CPRIA (Commission Pari-

taire Régionale Interprofessionnelle de l’Artisanat) et notre

besoin de connaître leurs attentes et revendications, ainsi

qu’une note d’information sur la réforme des retraites à ve-

nir et le risque de subir un nouveau recul social.

L’accueil des salariés fût plutôt bon et environ 300 tracts

ont été distribués en moins de 2h.

Par : Jean Louis KOZIK

Secrétaire de l’UL DE

Cormelles Le Royal

Première réunion des UL avec le Bureau de l’UD depuis le

Congrès, celle-ci se tient dans les locaux de l’UL d’Hérouvil-le. Cette réunion se tiendra au minimum chaque trimestre

et sera décentralisée dans les UL. Cela permet à l’ensemble de découvrir les moyens et les locaux mis à disposition des

UL et de constater les conditions de travail de chacun.

Ces réunions permettent d’échanger, de partager nos ex-périences respectives, nos difficultés rencontrées au quoti-

dien et d’essayer d’y remédier collectivement pour être plus

efficace dans l’organisation et auprès des salariés. Elles sont importantes dans notre département et doivent

être maintenues, dynamisées, voir à provoquer en cas de problèmes, faits marquants de l’actualités ou action à im-

pulser.

Plusieurs problèmes rencontrés et partagés : - Statuts diffi-ciles à réactualiser ;-Les territoires des UL ; -Bourse de sta-

ge ;- Publication des comptes ;- Protocoles électoraux… Malheureusement, cette liste n’est pas exhaustive et mérite

que nous partagions collectivement ces problématiques.

Prochaine réunion des UL avec le bureau de l’UD le Lundi

04 Novembre à l’UL de CAEN avec comme sujet principal : Les territoires des UL.

Quelques dates d’assemblées ou de Congrès connues:

Caen : 13, 14 et 15 Novembre. Lisieux : 19 Juin 2014

Dives/ Mer : Assemblée Générale en Septembre ou Octobre.

Dernière minute :

Vire : Assemblée Générale le 21 Juin.

Hérouville Saint Clair : Congrès les 4

et 5 Novembre.

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Une approche globale :

Les dimensions sociales et sociétales, environnementales et

économiques, sont indissociables. La mise en place d'une

stratégie de développement humain durable implique de repositionner le travail au centre de la logique, pour avan-

cer vers plus d'égalité et de démocratie.

Il est possible d'exécuter un travail de qualité tout en améliorant les conditions de travail ; un travail dans lequel

on puisse se reconnaître et construire un monde meilleur

pour soi et pour les autres, où se développe, entre autres, une nouvelle dynamique industrielle économique et écologi-

que afin de transiter vers un nouveau type de développe-ment, respectant et préservant notre milieu de vie, tant

qu'en économie d'énergies qu'en matières premières.

Par le travail vient la promotion de la santé au travail, car l'avenir démarre par sa réévaluation, facteur de production

éminemment renouvelable, pour ne pas dire inépuisable, et facteur de socialisation, indispensable à toute conception du

développement humain durable.

Le travail est le secret de la dynamique de l'entreprise, non pas comme mode universel d'échanges et de produc-

tion dédié uniquement à la recherche du profit, mais com-

me collectif dédié à l'innovation et au développement com-

mun sur le long terme, fondé sur ses capacités à produire de nouvelles technologies et de nouveaux services, sans

altérer la santé physique et mentale des salariés, et contri-buer à l'amélioration des conditions de travail.

Il est clair que le droit au développement humain durable

permettant de répondre aux besoins d'aujourd'hui doit se faire sans compromettre les capacités des générations futu-

res à satisfaire les leurs.

Les conditions de travail et le développe-ment durable :

Le développement durable, et particulièrement le volet so-cial, n'est pas seulement une histoire de normes et de certi-

fications. C'est aussi et surtout, une histoire de travail. Améliorer les conditions de travail, c'est permettre de s'en-

gager dans la démarche de Développement Durable de fa-

çon concrète.

Dans la mesure où c'est une démarche participative, le dé-veloppement durable est un enjeu pour le dialogue social

au sein de l'entreprise. On peut penser qu'il est important

que les instances représentatives du personnel (DP, CHS-CT, …) s'approprient le sujet de façon intégrée à leurs mis-

sions de base.

C'est un enjeu également pour les salariés, pour leur déve-

loppement personnel, pour la construction ou la préserva-tion de leur santé dans un contexte d'un emploi de qualité

et durable.

Extrait du discours de clôture de Jean Paul VAULTIER, camarade CGT, Vice président de l’ARACT Basse Norman-

die.

L’affaire qui oppose l’union locale CGT de Pontivy, à Terrena

et Unicopa depuis 5 ans a été plaidée le matin du 6 juin devant la cour d’appel de Caen. La cour d’appel de Rennes

avait le 1 er avril 2010 jugé que l’ac-cord de cession de l’activité volailles

frais d’unicopa en faveur de Terrena

constituait un détournement de la loi puisqu’il ne reprenait pas les contrats

de travail des 238 salariés de Dandy (unité de découpe secondaire des

dindes du groupe Unicopa).

Le 28 septembre 2011 la cour de cas-sation avait partiellement cassé le

jugement et renvoyé les parties de-vant la cour d’appel de Caen. La CGT

produit 25 pièces nouvelles dont 11

et non des moindres internes à Uni-copa et le courrier du 19 mai 2008 du

ministère de l’économie qui n’ont jamais été transmise de-vant les tribunaux qui on eu à connaître de cette affaire.

Les juges de la cour d’appel de Caen ont ainsi la démons-

tration de la fraude à la loi et pourront pleinement répondre aux observations de la cour de cassation.

120 Camarades de Pontivy ont

débarqué le six juin devant non pas une plage de Normandie

mais devant la cour d’appel de Caen dans une ambiance sur-

chauffée.

La décision de la cour d’appel de Caen sera rendue le 27 septem-

bre 2013.

Les camarades de Bretagne nous ont montré un bel exemple

de courage et de pugnacité.

Merci à Franck MEROUZE pour cet article….

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Signé le 11 janvier 2013 par la CFDT, la CGC, et la CFTC, le si mal nommé « accord sécurisation de l’emploi,» est depuis passé au parlement et sera applicable dès le 1er juillet 2013.

Toujours avides de flexibilité et de gains de productivité, les dirigeants, intègrent d’ores et déjà les reculs contenus dans cet accord dans des négociations d’entreprise qu’ils imposent un peu dans tous les secteurs d’activité et ce à marche forcée.

Ces graves régressions des droits sociaux des salariés vont à l’encontre des objectifs fixés par la « Grande Confé-rence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licencie-ments et accentuer la flexibilité.

Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY et concrétisé par François Hollande.

L’UD 14 invite toutes les militantes et tous les militants à participer à l’une de ses deux matinées d’échanges et d’informations :

NOM : Prénom : TEL : Syndicat : Nombre de participants : Date de présence : 31 juillet : 27 août :

A retourner dès que possible à : Union Départementale CGT du Calvados,

29 avenue Charlotte Corday

14000 Caen

Tel : 02 31 83 68 25 Fax : 02 31 34 87 32 Mail : [email protected]

Bulletin de participation

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Les spécialistes de l’économie sociale

Trente ans d’expérience auprès des comités d’entreprise,

des COS et des CASC.Spécialiste des Organisations Syndicales, présent auprès de plus de 40 Fédérations,

UD, UL et Comités Régionaux.

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