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Loi de 2005 trois clés fondamentales ….
Garantir le libre choix de son projet de vie par la personne
Placer la personne handicapée au centre des dispositifs qui la concernent
Permettre la participation de la personne à la vie sociale en développant l’accessi-
bilité généralisée de la cité.
DROIT À LA COMPENSATION
Accessibilité pédagogique
Adaptation de l’école : prendre en compte la spécificité de l’élève et de la tâche
qu’il propose.
Information : connaissance des obstacles pour déterminer les besoins.
Didactique adaptative : organiser les situations et non rabaisser les exigences.
Penser les choix de situations, en fonction des besoins, des objectifs obstacles.
Collaboration partenariat, croiser les regards.
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limita-
tion d'activité ou restriction de participation à la vie en société
subie dans son environnement par une personne en raison d'une
altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs
fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psy-
chiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »
Définition du handicap selon la loi 2005-102 du 11 février 2005.
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L’AVS constitue une aide humaine qui répond aux besoins particuliers de l’enfant handicapé. Sa mission s’inscrit dans le cadre du projet personnalisé de scolarisation dans le cadre de la loi du 11 février 2005 qui précise les modalités de son intervention. La scolarisation de l’élève n’est pas assujettie à la présence de l’AVS.
Qui appelle-t-on auxiliaires de vie scolaire (AVS) ?
Le terme d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) s’est peu à peu imposé pour caractériser les fonctions de personnels recrutés sur des contrats divers (contrats d’aide-éducateur, contrats em-
plois jeunes gérés par des associations ou des collectivités locales, autres types de contrat, notamment contrat emploi-solidarité, …) pour aider à l’intégration scolaire de jeunes handica-
pés.
Les AVS exercent-ils tous les mêmes fonctions ?
Non. Il faut distinguer deux types de fonctions :
celles qui sont orientées vers l’aide à une équipe d’école ou d’établissement, intégrant plusieurs jeunes handicapés dans le cadre d’un dispositif collectif tel qu’une classe d’inclusion
scolaire (CLIS) ou une unité locale d’inclusion scolaire (ULIS). Pour distinguer les AVS qui exercent dans ce cadre, on parlera d’AVS ayant une fonction collective (AVS-CO) .
celles qui sont orientées vers l’aide à l’accueil et à la scolarisation d’élèves handicapés pour lesquels cette aide a été reconnue nécessaire par la Commission des Droits et de l’Autono-
mie des Personnes Handicapées (CDA). On parlera alors d’AVS ayant une fonction individuelle (AVS-I) mais
Des EVS, emplois vie scolaire pourront également être affectés à ces deux types de mission. Ils sont employés par les OGEC
Quelles sont les missions des assistants d’éducation AVS-I ?
Les AVS-I chargés du suivi individuel d’un élève handicapé peuvent être amenés à effectuer quatre types d’activités :
des interventions dans la classe définies en concertation avec l’enseignant : aide aux déplacements et à l’installation matérielle dans la classe, aide à la manipulation du matériel sco-
laire, aide aux cours de certains enseignements, facilitation et stimulation de la communication entre le jeune handicapé et son entourage, aide au développement de son autonomie ;
des participations aux sorties de classes occasionnelles ou régulières ;
l’accomplissement de gestes techniques ne requérant pas une qualification médicale ou para médicale particulière, aide aux gestes d’hygiène ;
la participation à la mise en œuvre et au suivi des projets personnalisés de scolarisation (PPS) ;
Ainsi définies, ces missions ne peuvent conduire les AVS-I à se substituer ni à des personnels enseignants, ni à d’autres professionnels du soin, de l’éducation ou de la rééducation
D’après doc MEN
QUEL CADRE ?
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On distinguera l’aide individuelle et l’aide mutualisée :
Si pour des gestes d’accompagnement, notamment dans le cadre du handicap physique, il est nécessaire que l’enfant bénéficie d’une prise en charge en so-
lo, on observe cependant que l’accompagnement en classe par un adulte centrée et focalisé sur un seul élève peut l’isoler et différer la construction de
l’autonomie. Une aide mutualisée peut donc être un atout en permettant un travail en petits groupes.
Décret du 23 juillet 2012
L'aide individuelle a pour objet de répondre aux besoins d'élèves qui requièrent une attention soutenue et continue, sans que la personne qui apporte l'aide
puisse concomitamment apporter son aide à un autre élève handicapé. Elle est accordée lorsque l'aide mutualisée ne permet pas de répondre aux besoins
d'accompagnement de l'élève handicapé.
L'aide mutualisée est destinée à répondre aux besoins d'accompagnement d'élèves qui ne requièrent pas une attention soutenue et continue.
L'aide mutualisée accordée à un élève lui est apportée par un assistant d'éducation (...). Cet assistant d'éducation peut être chargé d'apporter une aide mu-
tualisée à plusieurs élèves handicapés simultanément.
Un même élève ne peut se voir attribuer simultanément une aide mutualisée et une aide individuelle.
Les critères d’analyse croisés qui seront utilisés par l’équipe pluridisciplinaire pour analyser la situation de l’élève, et les critères de décision (besoin sou-
tenu et continu) permettront à la CDAPH de choisir le type d’aide correspondant le mieux aux besoins de l’élève. Les notifications d’aide humaine devront
définir les activités principales de l’accompagnant, selon le référentiel décliné dans le Manuel GEVA-Sco. Le décret fait de la notion d’« attention soute-
nue et continue » un critère de différenciation des aides humaines. Ce document d’accompagnement a vocation à expliciter les moments importants de la
mise en oeuvre de l’aide humaine, depuis la demande jusqu’à la mise en place et au suivi.
Les appellations retenues sont donc :
AVS-I auxiliaire de vie scolaire pour l’aide individuelle
AVS-M auxiliaire de vie scolaire pour l’aide mutualisée
AVS-CO
pour ce qui est des missions, on parlera d’aide individuelle ou d’aide mutualisée ;
pour ce qui est des contrats, on parlera d’assistant d’éducation ou de contrats aidés.
QUELLES MODALITES ?
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« Très habitués aux sigles dans nos institutions, nous finissons par établir des catégories hiérarchiques, par classer les fonctions en oubliant parfois l’égale
importance de chacun dans un dispositif d’éducation et de formation. Il est utile de se rappeler les mots, au- delà des initiales pour rappeler le sens de nos
actions : s’attacher aux significations mieux encore qu’aux signes.
Assistant car il s’agit de porter assistance, aider et non faire à la place de, accompagner c’est-à-dire voyager sur la même route, côte à côte.
Eduquer c’est à dire conduire vers l’exercice de plein droit de la citoyenneté.
Auxiliaire : le terme a pris, par opposition à principal, une connotation particulière qui place la personne dans une position seconde. Et pourtant, c’est bien
l’articulation forte entre l’auxiliaire et le principal qui ont fait la force des légions romaines. L’auxiliaire, c’est celui qui met en relation, qui aide à relier les
personnes, les lieux, les objets, qui protège aussi et qui maintient en cohérence l’ensemble.
La Vie Scolaire car si l’école est un lieu d’apprentissage c’est aussi la maison où se construisent les expériences sociales, qui inscrit l’individu dans l’altéri-
té, soi et les autres dans la communauté.
Il s’agit, c’est vrai, de seconder mais ce qui est second n’est pas toujours secondaire. »
Jean-Pierre BARATAULT
ICC spécialisé
Coordination ASH de Paris
QUELLE FONCTION ?
Partenariat :
Terme récent à l’étymologie double : partenaire vient de l’Anglais partner,
personne avec qui on est alliée mais vient aussi de part, partition, partie. On
retrouve ces deux sens dans le terme de partenariat qui est très récent
(1987). Collaboration, co responsabilité et division. Mot paradoxal. Parte-
naire comme au tennis, c’est aussi jouer contre mais aussi avec, à la diffé-
rence que dans ce jeu là, personne ne doit être perdant.
Le partenariat suppose (d’après Besse) :
1. Le constat de problèmes communs, ou d’un sujet
de réflexion commun.
2. Le diagnostic de l’intérêt d’une action concertée.
3. La définition d’objectifs cadrés dans le temps.
4. La répartition claire des zones d’intervention et
de responsabilités de chacun.
5. Des modalités de régulation de l’action en cours.
Le souci d’établir des procédures d’évaluation de
l’action selon des critères acceptés par chacun des
partenaires.
Etre passeur
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QUELLES FINALITÉS ?
Document extrait du guide
de l’AVS
Académie de Paris
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QUELLES MISSIONS ?
Accompagner l’autre c’est : être « à côté » et pas « en face »,
Assumer le paradoxe d’aider en apprenant à être le plus possible autonome ,
Être convaincu que l’enfant est un élève à part entière et qu’il est capable de progrès
Reconnaitre en soi les possibles résonnances de la maladie ou du handicap et s’en distancier,
Risquer de s’ouvrir à une relation intersubjective,
Accepter de rencontrer une pensée différente de la sienne,
Ne pas faire à la place de l’autre,
Respecter les choix de l’autre,
Avec l’élève en interaction dans la classe
Être médiateur
Dialoguer
Sécuriser
Favoriser la communication
Décoder les situations
Favoriser les interactions avec les pairs
Permettre l’émergence
de la personne
Parler, agir avec bienveillance
Voir la personne et non le handicap
Bâtir l’autonomie
Accompagner dans les besoins
Soutenir la motivation
Identifier et valoriser les réussites
Encourager et exiger
Engager dans les apprentissages
Construire la capacité à faire seul …
Assurer la cohérence
du projet de vie
énoncé dans le PPS
Évaluer les possibles et les besoins
Observer et noter les réussites comme les
difficultés
Communiquer
Questionner son action
Avec l’équipe éducative
Travailler en équipe
Connaitre et faire respecter le cadre de
l’institution
S’insérer et participer aux projets
Participer aux réunions d’ équipe
Écouter les différents points de vue
Participer à des temps de rencontre et ajus-
tement
Co intervenir
Situer sa place et s’ajuster dans l’intérêt de
l’élève
Questionner son action
Passer le relais
Différencier les rôles de chacun pour per-
mettre la complémentarité
Etre flexible
Faire le lien lors des temps d’intégration en
classe ordinaire, être un relais
Participer à la vie de la
communauté éduca-
tive
S’intéresser et s’impliquer dans la vie de
l’établissement
Être présent pour les temps forts ; sorties,
fêtes, rencontres etc ..
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QUELLES MISSIONS ?
Etre assistant d’éducation auprès d’élèves en situation de handicap, c’est travailler de façon reliée :
Avec l’élève mais aussi les autres élèves
Avec les enseignants
Avec les parents
Avec les partenaires éducatifs ou médico sociaux
Avec la famille
Être à l’écoute
Être attentif au développement de l’enfant
dans les différents lieux de vie
Faire des liens
Respecter la confidentialité des informa-
tions
Savoir se situer
Transmettre des informations de façon
ajustée
Respecter la confidentialité des temps de
classe
Ne pas être dans le jugement: parents, en-
seignants, enfant …
Être prudent dans les propos tenus sur
l’élève
Savoir valoriser
Savoir choisir le moment adapté, distinguer
rendez– vous et temps de passation
Travailler en cohé-
rence avec les autres
acteurs
Proposer et adapter sans aller à l’encontre
des autres acteurs
Être à l’écoute des différents points de vue
Savoir réviser ses choix ou propositions
Avec les partenaires
Se former
Etre imaginatif et créatif pour favoriser
l’inclusion et la socialisation de l’élève
Prendre en compte les différents apports et
les relier aux besoins de l’élève
Etre en recherche
S’informer
Questionner pour avancer dans la compré-
hension des besoins nécessaires à l’enfant
Savoir interroger les relais nécessaires pour
permettre la mise en œuvre du PPS
Aller à la rencontre des différents acteurs
de la vie de l’enfant
Progresser dans la compréhension des obs-
tacles de l’élève
Collaborer
Respecter les places et rôles de chacun
Savoir situer les compétences et les com-
plémentarités
Savoir travailler avec différents corps de
métier : personnel médical ou paramédical,
personnel éducatif, agents de service ….
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D’après doc R Goigoux
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Rappeler/réviser
C’est revenir sur une notion déjà abordée pour permettre de faire des liens avec la tâche proposée. L’objectif est de réduire pour les élèves en difficulté la part d’incon-nu et de permettre de diminuer le déficit attentionnel et le déficit de compréhension. Il s’agit de prépa-rer la prochaine séance c’est à dire de permettre d’entrer dans l’activité en même temps que les autres, de comprendre à l’avance ce que l’on va apprendre.
Revoir des techniques opératoires
Dégager l’essentiel d’une leçon
Préparer l’évaluation
Revenir en arrière
C’est « décrocher » un élève de la progression du groupe pour lui permettre de reprendre des notions Antérieures.
Reprendre des exercices
Reprendre la numération de position
Renfoncer des compétences en
phonologie
Faire autrement
Pour certains élèves on peut enseigner la même chose autrement par les changements de support, par l’utilisation d’autres entrées
(TICE, …)
Utiliser d’autres canaux sensoriels (alphabet)
Travailler sur un logiciel de français, maths
Utiliser le traitement de texte
QUELS GESTES PEDAGOGIQUES ?
DOC B Dubois d’après R Goigoux
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Exercer
À la manière des sportifs ou des musiciens, c’est répéter le même entrainement afin d’installer des automatismes nécessaires aux apprentissages. C’est donner un temps supplémentaire pour systématiser (travail intensif), automatiser des procédures, expliquer plus lentement et s’entraîner. Cette modalité pédagogique s’adresse aux élèves qui ont besoin de s’exercer plus.
En résolutions de problèmes, procéder par étapes et faire verbaliser
Conjuguer des verbes Soutenir
C’est mettre en place un accompagnement plus individualisé ou guidé pour consolider des ap-prentissages. Le soutien passe par l’observation du travail de l’élève dans les tâches ordinaires pour aider leur réalisation. Faire verbaliser pour savoir quels chemins l’élève emprunte, pour savoir ce qui fait blocage (pour cela il faut remonter les tâches pour viser les habilités nécessaires). Faire verbaliser ce que l’on est en train d’apprendre, ce que l’on sait déjà.
Faire des opérations
Renforcer des méthodes pour comprendre un
texte
Lire à haute voix
Anticiper/préparer C’est prévoir les obstacles que l’élève pourrait rencontrer dans un apprentissage et lui proposer une aide adaptée avant cet apprentissage. L’objectif est de réduire pour les élèves en difficulté la part d’inconnu et de permettre de diminuer le déficit attentionnel et le déficit de compréhension. Il s’agit de préparer la prochaine séance c’est à dire de permettre d’entrer dans l’activité en même temps que les autres, de com-prendre à l’avance ce que l’on va ap-prendre.
Préparer un texte
Rappeler ce qui est
important de retenir
Alléger C’est adapter une tâche en retirant des nœuds de Difficulté.
Dictée à trous
4 exercices au lieu de 7
Compenser L’aide permet d’enseigner des compétences requises mais non enseignées comme des procédures ou des stratégies, transversales ou spécifiques.
Apprendre à utiliser une carte
heuristique
Apprendre à mémoriser une
leçon
Apprendre à copier
Doc.
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QUELS GESTES PEDAGOGIQUES ?
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QUESTIONS
Pour la première fois, j’ai un(e) auxiliaire de vie scolaire (AVS)/emploi de vie scolaire (EVS) dans ma classe, comment je fais ? · Faire connaissance
· Avoir pris connaissance de la situation et de l’historique de l’enfant pour pouvoir partager avec l’AVS/EVS
· Rencontrer l’enfant et sa famille (si possible avant la rentrée) et les partenaires (psychomotricienne, orthophoniste etc…) avec l’AVS/EVS (si connu avant la rentrée.
· Organiser le travail (avec le PPS) :
- l’enseignant prépare les contenus d’apprentissage adaptés aux besoins de l’enfant,
- l’enseignant présente à la semaine (à l’aide d’une trace écrite ou orale) le travail et les modalités à l’EVS/AVS,
- un bilan hebdomadaire qui permet à l’un et à l’autre de faire part de ses observations et d’évaluer.
Prendre en compte ces observations pour réguler et adapter les propositions des jours suivants.
- Prévoir des temps de concertation pour organiser le partenariat. Etre vigilant sur le partage des tâches et de l’espace. Penser aux moyens de communication (cahier, audio, mail…)
L’AVS/EVS doit-il (elle) s’occuper uniquement de l’enfant en situation de handicap ? · Non, l’objectif n’est pas de créer une bulle étanche à l’intérieur du groupe.
· N’oublions pas que le rôle de l’adulte est de tenir la main pour mieux la lâcher et que les visées éducatives sont l’accession à l’autonomie la plus grande (certes en tenant compte du type de han-
dicap).
· Les modalités d’intervention de l’AVS/EVS sont définies dans le cadre du PPS.
L’AVS/EVS peut-il (elle) travailler avec un groupe d’élèves ? · Oui, en incluant l’enfant porteur de handicap dans un petit groupe. L’un des enjeux de la loi est aussi la socialisation.
· Il est donc indispensable de permettre les liens, les interactions entre les enfants.
· A la demande de l’enseignant, l’AVS/EVS peut aussi encadrer le groupe classe afin de libérer du temps à l’enseignant pour travailler sur un apprentissage ciblé avec l’enfant accompagné.
Quels liens l’AVS/EVS a-t-il (elle) avec les autres enfants de la classe ? · L’AVS/EVS est un membre de l’équipe éducative et participe aux différents projets.
· Un maximum pour contribuer à l’intégration de l’enfant porteur de handicap, on peut imaginer de nombreuses situations de co-interventions : enseignant/AVS dans la gestion du grand groupe.
Ces temps sont prévus conjointement sous la responsabilité de l’enseignant.
Qui prépare le travail de l’enfant en situation de handicap ? · Incontestablement l’enseignant dans le cadre du PPS et dans la conception des objectifs d’apprentissage et de l’acquisition des compétences.
L’AVS/EVS y sera associé parce qu’il (elle) connait bien l’enfant et il (elle) peut aussi préparer le matériel au service de l’apprentissage.
Peut-il (elle) surveiller la cour de récréation ? · Oui, il (elle) est en contrat avec l’Ogec dans le respect des consignes de sécurité liées à la surveillance de la cour.
· Attention : l’EVS/AVS a droit aussi à un temps de pause, à un café/thé.
Dois-je accueillir l’enfant handicapé si l’AVS/EVS est absent (e) ou malade ? · Cela dépendra du type de handicap de l’enfant, normalement la loi de 2005 le demande mais la situation peut présenter une mise en danger, il y a donc un principe de réalité.
· Le PPS y précise les modalités d’accueil de l’enfant en cas d’absence de l’EVS/AVS.
Est-ce que l’AVS/EVS peut rencontrer les parents sans moi ? · Si l’enseignant est bien le responsable, rien n’empêche les échanges entre les parents et l’AVS/EVS (surtout dans les temps d’accueil du matin où l’enseignant peut être monopolisé avec d’autres
familles ou les enfants de la classe sont déjà arrivés), les événements significatifs devront être partagés.
· L’EVS/AVS ne sera pas l’unique interlocuteur. L’enseignant recevra la famille comme toutes les familles (et pourra y associer l’AVS/EVS). Il préparera l’entretien et assurera la coordination
dans la pertinence et l’harmonisation des propos avec l’AVS/EVS.
Doit-il (elle), peut-il (elle) participer aux équipes de suivi de la scolarisation (ESS) ? · L’AVS/EVS y a toute sa place et un regard singulier (y compris dans la préparation avec l’enseignant).
· L’échange avec tous les partenaires lui permettra de mieux connaître le handicap et les besoins de l’élève.
Qui est responsable de l’EVS/AVS ? Quelle différence entre AVS/EVS ? · L’EVS faisant fonction d’AVS est placé sous « autorité » du chef d’établissement ; il (elle) est en contrat avec l’Ogec.
· L’AVS est en contrat avec l’Inspection Académique, c’est un assistant d’éducation mais il est placé sous la responsabilité du chef d’établissement.
Article SitEColes C Pagenaud
http://www.sitecoles.org/index.php?
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POUR CONCLURE …
Accompagner un élève en situation de handicap n’est pas renoncer aux exigences mais plutôt évaluer les besoins et tenter d’y apporter une réponse
lucide, ambitieuse et raisonnable. Charles Gardou rappelle dans son livre Le handicap par ceux qui le vivent "Il y a pire que d'être exclu : c'est d'être inté-
gré avec l'impression que l'on n'a rien à faire là." Ce tableau de Philippe Meirieu peut aider à trouver la posture juste pour accompagner l’élève et
s’adapter à ses besoins.