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Association I&M – Printemps 2006

ÉCHAUD « l’anonyme »

photographe et éditeur de cartes postales en

Oubangui-Chari

par Didier CARITÉ

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ÉCHAUD « l’anonyme »

par Didier CARITÉ1

Résumé : On attribue au caporal clairon BECHAUD, de la 3ème Compagnie du Bataillon de l’Oubangui-Chari, près de quatre-vingt cartes postales sur les populations et l’histoire coloniale des environs de MOBAYE vers 1909. Révélés par le capitaine DEVAUX, les talents de BECHAUD permettent de le situer parmi les plus grands photographes de l’Afrique Centrale au début du XXème siècle. Mots clés : cartes postales, photographies, Congo Français, Haut-Oubangui, Mobaye, Sangho, Ngbugu, Yacoma, 3ème Compagnie du Bataillon de l’Oubangui-Chari, Béchaud.

1 – Une belle série de cartes postales anciennes anonymes du Congo Français

Les cartophiles qui s’intéressent à l’Afrique Centrale n’ont certainement pas manqué d’admirer une série de CPA très belles et contrastées dont la légende « Congo Français. … » est inscrite en caractères noirs lorsque le fond est clair, plus rarement blancs quand le fond est sombre [fig. 1 et 2]. Le verso de ces cartes se caractérise par un compartiment adresse beaucoup plus large (environ 8 cm) que celui de la correspondance (environ 6 cm seulement) [fig.3]. Le nom de l’auteur de cette belle série n’est pas mentionné, ni même celui d’un éditeur ou d’un imprimeur. Les légendes et les « types ethniques » des 45 clichés différents connus jusqu’à présent concernent, dans leur grande majorité, les environs de MOBAYE (cf. croquis de la carte de l’ancien Congo Français). Cette localité est située actuellement au Sud de la République Centrafricaine au bord de la rivière Oubangui qui fait frontière entre la RCA et la République Démocratique du Congo (RDC, ex Zaïre, ex Congo Belge). En effet, si l’on considère l’inventaire des CPA (cf en fin d’article), force est de constater que les Sangho se révèlent être le centre d’intérêt du photographe. Ce sont des pêcheurs et leur principal village est MOBAYE avec ses cases caractéristiques, élevées, pointues, à ouverture basse et étroite. Appartenant au groupe ethnique NGBANDI, lequel occupe le segment amont de la rivière Oubangui, les Sangho sont d’excellents piroguiers qui ont contribué, à la fin du XIXème siècle, à permettre la pénétration des explorateurs belges puis français dans cette région. C’est, semble-t-il, ce qui est à l’origine de la diffusion de leur langue à présent pratiquée sur l’ensemble de la RCA et même au-delà. Dans les statistiques des CPA, les Boubou (ou Ngbugu) occupent la seconde place. Ils appartiennent au vaste groupe ethnique BANDA, vivent de culture et de chasse au Nord de MOBAYE. Bien moins représentés, les Yacoma (transformés sur les cartes postales en « Jacoma » ou « Sacoma ») appartiennent

1 Iconographe spécialiste de l’Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine - RCA) et de la Mauritanie. Membre de l’association Images&Mémoires. L’auteur remercie pour leur précieuse collaboration : Yves BOULVERT** ; Jacques CANTALOUBE ; Jean CANTOURNET** ; Christiane CARITÉ ; Philippe DAVID (Président d’ I&M) ; feu R.P. Ghislain DE BANVILLE (Membre d’I&M) ** ; feu Pierre KALCK**, historien de la RCA ainsi que son épouse Monique KALCK ; Jean-Baptiste LARDENOIS, photographe ; Georges MEURILLON (secrétaire d’I&M). ** de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.

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comme les Sangho au groupe NGBANDI, vivent comme eux du produit de leur pêche et du commerce, mais plus en amont sur l’Oubangui (KEMBE, OUANGO). L’intérêt ethnographique de cette collection de CPA est indéniable, d’autant plus que l’auteur n’a pas hésité à réaliser des cadrages rares pour l’époque : les membres inférieurs sont parfois éliminés afin de mieux mettre en évidence certains détails des parties supérieures du corps, en particulier les scarifications et les éléments de parure : labrets, perles de chevelure, bracelets …

La liste provisoire de ces CPA est indiquée à la fin de cet article (23 horizontales et 22 verticales ce qui semble, jusqu’à preuve du contraire, équilibré). La fourchette des dates d’expédition des cartes que nous possédons se situe entre juillet 1911 et 1917.

2 – Découverte du nom de l’auteur

Dans cette série de cartes l’une d’elles, dont la légende est « Congo Français . Exercices de guerre », a été achetée sous forme de carte photo non légendée (tirage argentique brun olivâtre) mais portant en bas à gauche, verticalement et à l’encre violette le tampon « cliché BÉCHAUD » [fig. 4]. Depuis, d’autres cartes photos de ce type ont été trouvées : elles sont, à de rares exceptions près, tamponnées de la même façon au même endroit [fig. 10]. On note qu’un grand nombre de celles-ci ne semblent pas avoir été publiées dans la collection anonyme.

La figure 5 représente le type de verso très largement majoritaire. La figure 6 montre un autre type mais pour seulement 2 CP connues. Lorsque l’on connaît bien le « style BÉCHAUD » ses thèmes et son support photographique préférés, on peut lui attribuer d’autres clichés totalement dépourvus d’indication : une quinzaine de cartes de ce type sont jusqu’à présent connues. La fourchette de dates d’expédition des cartes photos que nous avons se situe entre avril 1909 et 1912. Jusqu’à présent, nous possédons 32 cartes photos différentes attribuables à BÉCHAUD. Cette série semble donc voir le jour dès 1909, mais peut-être avant pour certaines cartes : elle a été très vraisemblablement tirée sur place et faiblement diffusée. C’est par la suite que sera publiée une série de véritables cartes postales en phototypie, cette fois-ci légendées, mais totalement anonymes. Pourquoi ?

3 – Qui était BÉCHAUD ?

Jusqu’à présent, nos recherches auprès des services des armées ont été vaines. Cependant, le Capitaine DEVAUX parle d’un dénommé BÉCHAUD dans son fascicule « Deux ans dans le Haut-Oubangui » publié en 1913 (3). 1 il dit l’essentiel … « Le caporal clairon BÉCHAUD fut plus tard nommé sergent clairon, revint en A.E.F., puis mourut à Abécher des suites d’une fièvre bilieuse. C’était un garçon très dévoué, qui occupait ses loisirs à la photographie où il excellait. Grâce à lui, la collection des photographies de l’A.E.F. a été remarquablement enrichie ».

4 – Contexte historique du travail de BÉCHAUD

Découvertes récemment par Monsieur Jacques CANTALOUBE, cartophile de l’A.E.F., deux cartes photos attribuées à BÉCHAUD sont riches d’enseignement [fig. 7 et 8]. Il s’agit de deux clichés commentés à l’encre violette et concernant la 3ème

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Compagnie du Bataillon de l’Oubangui-Chari basée à Mobaye, commandée par le Capitaine JACQUIER, au départ puis au retour de l’expédition contre le chef rebelle Vidri BARAM-BAKIE (2). Celui-ci sera d’ailleurs défait au combat de la rivière N’Dahaye le 10 Mai 1909 : il se rendit puis fut mis en prison plus tard à Mobaye par le Capitaine DEVAUX. Trois cartes postales de BÉCHAUD le représentent seul ou en compagnie de son épouse [fig. 9] ; BARAM-BAKIÉ sera par la suite déporté à Libreville où il mourra. Arrivé à Mobaye le 22 Août 1909, c’est-à-dire peu après le combat décisif de la rivière N’Dahaye, le Capitaine DEVAUX prend le commandement des mains de son homologue JACQUIER. C’est au sein de la 3ème Compagnie qu’il découvre un grand photographe : BÉCHAUD. Il est à remarquer que la carte photo tout à fait « anonyme » de la figure 7 montre au premier plan un clairon. Le caporal a posé son instrument pour en utiliser un autre qui, sans aucun doute, lui était tout aussi cher : son appareil photographique. Ainsi, c’est le clairon de BÉCHAUD qui « signe » son cliché …

5 – Contextes commercial et artistique

Les réalisations de cartes postales par les militaires sont rares dans cette région de l’Afrique à cette époque. La production du caporal clairon BÉCHAUD étant mise à part, la série numérotée de 42 CPA « Con Congo français, de la Sangha au Tchad » publiée parfois sous la publicité « Maggi » est attribuable à Eugène BRUSSAUX de la mission franco-allemande de délimitation des frontières Congo-Cameroun dirigée par le Commandant MOLL (1905 – 1907).

Rappelons d’autres productions remarquables contemporaines :

• des spiritains : RP. LERAY, Monseigneur AUGOUARD . • des administrateurs : Jean AUDÉMA, Georges BRUEL ainsi qu’un

« E.M.Paris» qui, selon feu le RP Ghislain DE BANVILLE** pourrait bien avoir été Emile MERWART .

• des agents des sociétés concessionnaires : Gaston GIRAUD des Sultanats du Haut Oubangui ; « LR », Léopold ROYER de la Compagnie du Kouango Français (CKF) ; Léopold MARTIN de l’Ouhamé-Nana et une belle série anonyme d’une cinquantaine de CPA à commentaires en petites lettres rouges attribuable à Maurice SUPERVILLE de la Société Kotto (communication orale de Jean CANTOURNET**).

Parmi ces réalisations, l’œuvre de BÉCHAUD se distingue par son caractère

essentiellement ethnographique, secondairement historique ainsi que par la limitation de l’aire géographique qu’elle concerne (environs de MOBAYE). Restreint à la région du Gribingui, le travail de Léopold MARTIN pourrait s’en rapprocher, quoique d’un style photographique tout à fait différent.

6 – Exploitation de l’œuvre de BÉCHAUD

Quatre agrandissements photographiques (27 cm x 37 environ) colorisés et collés sur du carton ont été trouvés : deux représentent le village de Mobaye et parmi eux, l’un a été publié par ailleurs sous forme de carte photo BÉCHAUD. Ces deux clichés possèdent au verso un texte manuscrit qui confirme la localisation et pourrait bien être des consignes données à un artiste pour réaliser un tableau (ou un dessin) en faisant la synthèse des photos. Pour l’instant, nous ne savons pas qui est l’auteur de ce texte.

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La « Dépêche Coloniale Illustrée » du 15 Août 1910 (4) montre quelques clichés BÉCHAUD mais sans leur attribuer de nom d’auteur. La « Quinzaine illustrée » des 19-20 Août 1911 (5) publie un article post mortem de Pierre SAVORGNAN DE BRAZZA ; au moins deux des clichés qui illustrent ce texte sont attribuables à BÉCHAUD : l’un d’eux (en bas de la page 17) est la même scène que la CPA « Tam-tam de Sanghos » avec les mêmes objets, les mêmes personnages dans un cadre identique mais sous un angle différent. Par ailleurs, l’ouvrage de Georges BRUEL « La France Equatoriale Africaine » (1) publié bien plus tard, en 1935, reproduit cinq clichés (peut-être sept ?) attribuables à BÉCHAUD mais marqués « cliché FERRANDI »… Les figures 10 et 11 permettent de confronter le cliché original (carte photo) et sa représentation dans le livre de BRUEL. Le Capitaine FERRANDI a opéré principalement au Tchad et au Cameroun ; ses publications sont bien connues des historiens ; peut-être est-ce au Tchad qu’il a eu l’occasion de rencontrer BÉCHAUD et d’y apprécier, comme DEVAUX, les talents photographiques du caporal clairon devenu sergent , lequel devait prématurément disparaître peu après, à Abéché. Revenons à la série de CP typographiées ; elle pose à présent deux problèmes :

• pourquoi est-elle totalement anonyme, alors que l’auteur prenait soin de signer bon nombre de ses cartes photos avec son tampon si caractéristique ?

• pourquoi tant d’erreurs dans la légende, alors que l’auteur connaissait bien le milieu en ayant vécu et combattu sur place ? (cf. remarques en fin d’inventaire des CPA).

Ces deux questions débouchent sur une troisième : le tirage de ces cartes

postales s’est-il effectué aux dépens de BÉCHAUD ? (ce dernier les avait-il commandées peu avant son décès au Tchad : l’imprimeur aurait alors effectué le travail sans mentionner son nom, ni celui de l’auteur, mais en inscrivant une légende mal contrôlée). Autant de questions auxquelles il sera bien difficile de répondre. Force est de constater cependant que seul le Capitaine DEVAUX a fortement contribué à attirer l’attention sur l’œuvre de BÉCHAUD, alors que d’autres l’ont exploitée sans daigner mentionner son nom.

Conclusion

Petit caporal clairon, BÉCHAUD (dont on ne connaît toujours pas le prénom …) s’impose comme un des grands photographes de la région centrafricaine. Son œuvre, quoique limitée dans l’espace et dans le temps, peut égaler celle de Jean AUDEMA ou du Père LERAY par la qualité de certains clichés et leur portée ethnographique. BÉCHAUD est sans nul doute un homme qui s’est approché des populations et a tenu à diffuser, par ses photos, un témoignage des réalités des environs de Mobaye à son époque. Les difficultés techniques qu’il a dû rencontrer dans cet endroit isolé devaient être considérables et l’on imagine par ailleurs les problèmes financiers d’un petit caporal clairon, lequel a dû vraisemblablement faire des sacrifices pour satisfaire sa passion.

Reconnue à son époque par son supérieur hiérarchique, le capitaine DEVAUX,

l’œuvre de BÉCHAUD est en cours de redécouverte. Elle nous réservera encore, c’est certain, de très belles surprises.

Didier CARITE

Février 2006

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Bibliographie Livres et fascicules (1) BRUEL Georges, La France Equatoriale Africaine, Paris, ed. Larose, 1935. (189 photos). (2) COLLECTIF, Histoire Militaire de l’Afrique Equatoriale , Paris, Imprimerie Nationale, 1931. (nombreuses photos). (3) DEVAUX (Capitaine), Deux ans dans le Haut-Oubangui, Vichy, Imprimerie P. Vexenat, 1913. Articles (4) JOURDIER F. « Oubangui-Chari-Tchad », LA DEPECHE COLONIALE ILLUSTREE, Paris, 15 Août 1910, n°15 pages 183 à 192 (17 photos). (5) SAVORGNAN DE BRAZZA Pierre, « Comment Brazza partit pour le Congo », La quinzaine illustrée, Paris, 19 – 20 Août 1911, n° 46 pages 16 – 17 (6 photos).

FICHE TECHNIQUE 2

BCH BECHAUD

• Auteur : Béchaud (Caporal clairon de prénom inconnu) • Editeur : non mentionné • Imprimeur : non mentionné • Support : format 9 x 14 • Clichés :

phototypie, noir et blanc, pleine carte. carte photo, brun olivâtre (plus rarement noir), pleine carte

• Légende : phototypie : au recto, noire sur fond clair, blanche sur fond

sombre, en haut ou en bas, en caractères romains, précédée de la mention : « Congo Français ».

2 d’après le modèle réalisé par Philippe DAVID et Georges MEURILLON (Inventaire des cartes postales de Côte d’Ivoire)

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carte photo : sans légende ; parfois tampon à l’encre violette, « cliché BÉCHAUD » en général verticalement en bas à gauche (plus rarement horizontalement en bas à droite)

• Verso : CPA en phototypie (cf. Fig.3) ; séparation en deux

compartiments : • ADRESSE : 8 cm • CORRESPONDANCE : 6 cm Carte photo :

• premier type, le plus fréquent (cf. Fig.5) ; séparation en deux compartiments :

- Adresse du destinataire : 7 cm. - Partie réservée à la correspondance : 7 cm.

• second type, plus rare (cf. Fig. 6) ; séparation en deux compartiments :

- ADRESSE : 7,3 cm - CORRESPONDANCE : 6,6 cm avec mention verticale en bas à gauche :

Société des produits « AS DE TREFLE ».

• Période : aux environs de 1909 pour les premières cartes photos • Quantité :

- phototypies : 45 et + - cartes photos : 32 et +

• Thèmes : ethnologie des Sangho, Ngbugu, Yacoma ; localité de Mobaye ; histoire coloniale (3ème Compagnie du Bataillon de l’Oubangui-Chari)

Inventaire des cartes postales de BECHAUD

• Cartes Horizontales • Congo Français . Le chef Baran-Baki, ses femmes et un petit boy, en prison.

(sic) • Congo Français . Le chef Mosaba-Monkongui. • Congo Français . Dans l’Oubangui : -Sortie de pirogues et baleinières. • Congo Français . Danses Sacomas. (sic) • Congo Français . Dépècement de l’éléphant [lettres blanches sur fond

sombre]. (sic) • Congo Français . Dépouillement d’un éléphant [lettres blanches sur fond

sombre]. • Congo Français . Exercices de guerre. • Congo Français . Femmes à la pèche. (sic) • Congo Français . Femmes et enfants Boubous. • Congo Français . Maison portugaise à Bangui . – Carvalho, Fernandes & Ca. • Congo Français . Marché à Bangui. • Congo Français . Mission catholique. • Congo Français . Morceaux d’éléphants. • Congo Français . La mort de l’éléphant [lettres blanches sur fond sombre].

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• Congo Français . La mort du chef Sangho : En exposition dans une chaise pliante.

• Congo Français . Porteurs de morceaux d’éléphant. • Congo Français Premières installations à Bangui. • Congo Français . Repos de femmes « Sanghos ». • Congo Français . Restes d’un éléphant [lettres blanches sur fond sombre]. • Congo Français . Revue des troupes à Mobaye. • Congo Français . Sanghos dans une pirogue. • Congo Français . Tam-tam de Sanghos. • Congo Français . Viande fumée et repas d’enfants Sanghos.

• Verticales

• Congo Français . Baran-Baki-Banziri [lettres blanches sur fond sombre].(sic) • Congo Français . Baran-Baki et une de ses femmes. (sic) • Congo Français . Un beau exemplaire de femme. (sic) • Congo Français . Belle-mère Boubou. • Congo Français . Chef des Boubous. • Congo Français . Coiffure de femme Boubou. • Congo Français . Coiffure de femmes « Sangho ». • Congo Français . Deux jeunes filles « Sangho ». • Congo Français . Esclave « Jacoma ». (sic) • Congo Français . Femme avec la maladie du sommeil. • Congo Français . Femme Boubou. • Congo Français . Femme Boubou en grande tenue. • Congo Français . Femme « Sangho ». • Congo Français . Femme « Sangho » [2 femmes sont représentées]. • Congo Français . Femmes d’européens. • Congo Français . Femmes en tenue de fête. • Congo Français . Femmes « Sanghos ». • Congo Français . Jeune fille « Sangho » à la pèche. (sic) • Congo Français . Jeunes filles « Sangho ». • Congo Français . Un joli pagne de femme « Sangho ». • [lettres blanches sur fond sombre et noires sur fond blanc] • Congo Français . Race Boubou. • Congo Français . Trous d’oreilles Sacomas. (sic)

Remarques : • il faudrait lire BARAM-BAKIÉ plutôt que « BARAN-BAKI » : ce chef n’était pas

« Banziri » mais Vidri (groupe ethnique BANDA). D’autre part « Jacoma » et « Sacoma » devraient être remplacés par Yacoma ; le nom « Boubou » simplifie Ngbugu (groupe ethnique BANDA).

• Il semble que la légende des CPA ait été insuffisamment vérifiée. Cependant, les rectifications peuvent être effectuées aisément.

D.C.

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