anaëlle vanel · 2017. 5. 8. · c r e n e 4 i i l - / u s i i e e r l s 0 a a n u n r p i é d u...
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Après la mort la maison reste ouverte
2014
Photographie argentique, tirage jet d’encre.
Dimensions variables.
Soto, don à Lotta Continua, Rome, 197(?)
2014
Photographie argentique,tirage jet d’encre.
48 × 57 cm
Dans mon travail photographique je dresse la géographie de récits épars. L’ensemble de mes images forme une cartographie. Je considère la photographie d’abord comme un acte. Chaque photographie est l’aboutissement d’un déplacement vers l’objet d’une histoire. L’image qui en résulte est opaque comme le sujet photographié, elle reste muette comme lui se tait. Pourtant, ces objets incarnent des récits qui informent l’image, qui lui donnent une structure signifiante. La rencontre avec ces objets me rapproche de l’histoire qu’ils portent, d’une période historique. Rapprochement dans l’espace et dans le temps, action magique.
La photographie témoigne de cette rencontre, elle fait la synthèse entre plusieurs temporalités, entre l’actualité de ma subjectivité, et l’objectivité d’une histoire passée. Je confronte les objets et les lieux au sein d’une grande fresque hétéroclite et lacunaire. Chaque image est un fragment d’un récit plus grand. Au sein de ce récit plusieurs histoires se mêlent, celles de luttes politiques et de résistances passées, de récits individuels, de références à l’histoire de l’art ou à la photographie elle-même.
Anaëlle Vanel [email protected]
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Via Montalcini, 8, Rome, 1978
2014
Photographie argentique,tirage jet d’encre.
48 × 57 cm.
Idées cachent ma base de pierre, Rome, 1975
2014
Photographie argentiquetirage jet d’encre.
48 × 57 cm