le voile d'isis - 1895-06-12 - 206
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7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-06-12 - 206
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7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-06-12 - 206
2/8
2
LE
vous
msxs
q
erire
en
quelques
lignes, pour
les
lecteurs
du
Voile,
les
principales
donnes
de
l en-
seignement
Buddhiste.
Le
Buddhisme
est
essentiellement
une
doctrine
de
morale,
dont
il
lve
la
prati-
que
au
dessus_de
Paccomplissement
des
c-
rmonies
religieuses
Pour
lui,
l`ensemble
de l Univcrs
est
partag
en
deux
classes
:
le
rel,
le
simple,
et l`irrel
ou
le
compos,
l instable.
Le
stable
c est
le
Nirvna.
L`ir-
rel se
rpartit
sous
cinq
catgories:
le
corps,
les
sensations,
les
reprsentations
les
formations,
la
conscience.
Il
faut donc:
1
reconnaitre
le
quintuple
attachement,
comme
domaine
de
la
dou-
leur;
2 reconnaitre
que
l`origine
dela
dou-
leur est
la
soif
de
vivre;
3
supprimer
la
douleur
par
l abandon
du
dsir;
-l
oprer
cette
dlivrance
au
moyen
de
la
pratique
des hui t
branches
du
chemin
sacr
(1).
Pour
comprendre
cette
thorie,
il
faut
l'appuyer
des deux
conceptions
suivantes
l`une,
sur
la nature
relle
du
moi;
l autre
sur
la
preuve
des
2
et 3
vrits,
obtenue
par
la
formule
du
lien
de causalit
(d-
monstration
de
la source
de
l existence
con-
sidre
comme
Pquivalent
de la
douleur).
(1)
Fo i
pure.
volont
pure,
langage pur,
action
pure,
moyens
cl existence
purs,
application pure,
atten-
tion
pure,
mditation
pure.
C.
t`.
Initiation,
mai
95 .
Le
moi
est Pinconditionn
clansl`hommo,
c7estl`Atmn
des
Vdas
et
de l
Bhaga.
vt-Gta
;-c'est,
selon le
langage
de
la
tra-
dition
oceidentale,
l tincelle
du
Logos par-
courant
le
grand
cycle
fatidique
invo-vo-
lutif.
Nous
allons
dvelopper
la
form ule d u
lieu de
causalit,
en
donnant,
entre
paren-
thses,
quelques
mots de
commentaires
au
texte
buddliique.
De
l'ignorance
(des
quatre
vrits)
naissent
les
formations
(conceptions
de
Pesprit surl'irrel)
;
conceptions
qui,
crant
un
destin,
un
Karma,
font *renatre l indi-
vidu
;
des
formations
nait
la
connaissance
(ou
plutt
la
substance de
la facult de con-
naitre,
licn
entre les
existences);
de la
con-
naissance,
le
corps
et
l`esprit
(moyens
par
lesquels
s exerce
la
connaissance)
;du
corps
et
de
l'esprt,
les six
organes
des
sens;
dc
ceux-ci,
le
contact
(avec
l`externe) ;
du
con-
tact
la sensation
de
la
sensation,
l attache-
men t aux
objets
existants, irrels;
de
cet
attachement,
le
renouvellement
de l exis-
tence
d ' ( :
a
naissance;
de
la
naissance
dcrpitude,
mort,
chagrins,
douleurs,
d-
got
et
mcontentement
passionn.
Ainsi
se
produit
le
corps
complet
des
maux.
: :
Tel est
la
base des
croyances
budhiques
;
nous
engageons
vivement
nos
lecteurs
_________
_ `
FEUiLi.ETeN
DU
VOILE
msis
7
TU S
SUR
LA
M A T H E S E
nu
lnaiuliiaei
Hirarchie le la
Science
du
Df,
Jean
MALl*`A'l`Tl
de
l l0NTEllEGtil0
traduites
pa r
Chris lien 0S l`HU\`Sl{ l
(1)
(Suite)
1
Solidum
corpus
e f c i t
qui plenus
jam
dicitur
propter
c o r p o r e S
olididates
effec-
tum.
Alii
Neptune,
ali
Vulcano attrihuebant.
Octo sunt
spherac
c S l e s t e s .ctonarius secu-
ritos
vocatur et
fpndamentum.
: :
Combien
au
contraire,
la
g u r e
ndienne
allgorique
de
Pradiapat
est
signiiicative
(1) ParislibrairieA.Eranck,
62,
rue
Richelieu,
1849.
par
la
pose
d une de
ses
mains
la
tte
et
de
l autre au c S u r
Mais on
voit
dans
les
deux
mains
des
deux
cts,4
doigts
seulement
parce
que
les
deux
pouces
sont
employs
et
entirement
ca-
chs :
4-l-4
8.
Cet
acte
accomplit
et
reprsente
un senti-
ment
de
sit
indiquant
la
connaissance
de
soi-mme.
Sous
la
g u r e
st
plac
l S u fu
monde
clos.
Les semences
de
Pradiapat
sont
nommes
les
Dwerta,
les
Djeniari
et
les
hommes,
a
savoir
: les forces de
la
bienfaisance,
les fa -
cults
nuisibles et le membre
d union de
l un
avec lautre et
de
l univers
avec la
divinit
a
l homm e.
Ce
qui
a
t
dit
relativement au
chiffre
8
est
relativement
conforme
au
dicton
indien,
savoir
qu
e
Pradiapat
es t
le
miroir au:
monde
g u r
e
Mala
dans
le
sexe,
et
que
lorsqu'il
portait
sa volont vers
la
femme,
la
moiti de son
corps
se
sparait
de
lui.
Nous
entrevoyons
ic i
pourquoi
Sacre Bosco
-
7/21/2019 Le Voile d'Isis - 1895-06-12 - 206
3/8
ST-`
_
La
vous
msxs
~
s
tudier
les
dveloppements
et
les
preuves
qu en
donne
M.
de
Lafont;
son livre cst
prcieux
ce
point
de
vue,
et
c est
le
seul,
avec
l Essai
d Augustin
Chaboseau,
qui
in -
dique,
selon
nous,
une
comprhension
de
la
doctrine
de
Gautama
aussi
parfaite
et
aussi
dnue
de
toute
apprciation
troitement
personnelle.
9
SDIR.
L'Instruutiun
intgr l
(Suite)
Les
premires
fournissent
pourainsi
dire
Panatomie
du
Grand
Tout;
elles
corres-
pondent
la
Trinit
inerte;
celles-ci.
nous
dcrivent
le
fonctionnement,la physiologie
du
Cosmos;
aussi
supposent-elles
la
con-
naissance
prliminaire
des autres.
Elles
correspondent
la
Trinit
vivante.
Par
Pastronomie,
la
gologie,
la
gogra-
phie
physique,
nous assistons
la
gense
et
la
vie
de
l'Univers
ou
de
notre
plante
;
ce
sont
les
sciences dela
physiologie
physio-
gonique.
Par Phistoire
et les sciences
sociales,nous
voyons
les
origines
et
les
progrs
de
Phu-
manit;
nousclairons
son
prsent
et
son
__ ____ _ _
et
Roger
Bacon ont
dsign
le
chifre
4
comme
un
8
partag
en
deux
( g .
).
Ceci
a encore
l ieu
chez
les Indiens
mo-
dernes,
quoique
dans
un
sensjcontraire,
de
bas
en
haut.
Dans les deux
tguments
animique-spiri-
tuel
et
anlmique
-corporel
du sexe
de
Phomme,
nommment
dans celui
de
la tte
et celui
du
ventre,
nous
voyons
Forgine
de
Yindividualit,
car
la
cavit
thoracique
(comme
son
ternaire)
est
place
dans une
manire
d tre
indpendante,
ainsi
que
cela
se
manifeste
dans
la v ie
du
f S t u s ,
u
(comme
nous
l avons
indiqu
antrieurement)
la
ca-
vit
thoracique
est
plutt
hors
de soi
qu`en
soi ,
voire
dans
le
placenta.
Ce
n est
que
quand
le
f S t u s
st
produit,
que
la cavit
thoracique
s enferme
en
elle-mme,
et l in-
dividnalit completement
obtenue
corres-
pond
alors
au
passage
de
Pradiapat
dans
Prakrat,
ou
du
c h i r e
en
9.
avenir.
C est
la
physiologie
androgoniqu
e.
Au-dessus
d el1e
la
physiologie
thogo-
nique
qui
embrassera
et
synthtisera
les
deux
ordres
prcdents.
C est
la T
hodice
proprement
dite
:
la Vie
de
l Universel
Toutes
les
sciences
dc cet ordre
(qui,nous
le
verrons,
devront
souvent
tre
fraction-
nes,
contrairement
nos
habitudes
pdago-
giques),
nousoffrent
videmment
le facteur
principal
de
notre
synthse
:
elles
viendront
donc
chaque
division
de notre
enseigne-
ment
c o m m e
le
lien
physiologique
des
au-
tres,
pralablement
synthliss
sparment.
C est
ainsi
que
notre
lve
ne
perdraja-
mais
de
vue l ensemble
de
la
nature;
bien
plus,
il
le
construira
lui-mme,
en
prpa-
rant
sciemment
les
matriaux
pa r
Panalyse
de l`inconnu
confus,
concret,
qu il
doit dis-
squer
pour
s lever
au Tout
synthtis,
vi-
talis,
spiritualis.
Comment
va
pouvoir
se
faire cette
con-
struction
?
C est
la
construction
laquelle
va
r -
pondre
la
seconde
de
ces
considrations
g-
nrales.
Avant
de
Paborder,
prcisons
celle
que
nous
venons
de
dvelopper,
au
moyen
d une
figure
propre
en
traduire
immdia-
tement
aux
yeux
toute
la
signification.
Aucune
de
nos
reprsentations
prcden-
tes
n tait
encore
complte:
il
leur
manquait
_____ i .Li
PRAKRAT
9
De
mme
que
Prakrat
se
dcouvre
entre
les
allgories,
de
mme
le chiffre
9 se
t rouve
entre
les
chiffres
c o mme
la
conclusion
au
troisime
ternaire
de
la
dcimale
:
3>
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