kweni news mars 2015
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KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
MARS 2015
KWENI STYLE
2 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
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3 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
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EDITORIAL par Dr John Tra
Editorial 4
Carnet de voyage: Cabi-
net de curiosité
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Entretient avec Natacha
Baguinoff
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Kweni Style 14
Paranormal: La Vie Après
la Mort.
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Bali Dre: se lever pour agir 22
Histoire de Vavoua 23
Cuisine 26
Secrets de Beauté 27
Sante: Les 7 qualités de la
mélanine
29
Carnet de Voyage: Adji R. 30
Dans Ce Numéro UN STOCK CULTUREL INEPUISABLE
A lors que l’Europe a fini d’exploiter
toutes ses ressources aussi bien
culturelles que naturelles, l’Afrique
n’a égratigné que la surface de ses vastes tradi-
tions et cultures. Forte de plus de 3000 lan-
gues, elle a toujours quelque chose de nouveau
a partager avec le reste du monde.
C’est en cela que nous avons décidé
de faire connaitre la vaste culture du
peuple Kweni de Cote D’Ivoire. Peu-
ple autochtone de la Cote D’Ivoire,
les Kweni ont un riche patrimoine
artistique et médicinal a faire décou-
vrir. Dans ce numéro de notre maga-
zine nous allons présenter le Ka-
mandjé qui est un pagne tissé par l’éli-
te des tisserands Kweni. La complexi-
té de sa fabrication et la beauté du
pagne faisait que, jadis, seuls les riches
pouvaient se l’acheter. Et du coup, le
port du Kamandjé était signe d’aisan-
ce sociale. Nous partageons donc ce
beau pagne pour permettre a tout le
monde de se vêtir en Kamandjé et en
apprécier la noblesse. Les Kweni sont
un peuple ouvert et hospitalier, c’est
ce caractère particulier du Kweni
malgré sa réputation de peuple guer-
rier qui a posé les bases de la Cote
D’Ivoire cosmopolite que nous dé-
couvrons aujourd’hui. Ainsi nous
vous apportons notre histoire, nos
pensées et notre vision de ce que
doivent être les relations entre les
hommes, et l’idéal que chaque per-
sonne devrait chercher a atteindre,
c’est un idéal d’excellence, d’unité
d’esprit, et de partage. Nous invitons
toutes les femmes a l’autonomie fi-
nancière, comme le dit la très dyna-
mique Natacha Baguinoff, par sa for-
mation scolaire et la passion pour
l’effort, aux fins d’aider son conjoint.
La société Kweni doit elle aussi re-
trouver ses repères perdus depuis la
répression coloniale.
Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni. Le magazine Kweni est la propriété de l’organisation
Kweni, une organisation non gouvernementale dont la mission est la promotion socio-économique et culturelle du peuple Kweni de Cote D’Ivoi-
re, de sa diaspora et de l’Afrique.
Kweni News Magazine est disponible via internet a l’adresse: http://issuu.com/leskweni.
Email: leskweni@gmail.com. Ecrivez nous pour les pages publicitaires.
INFORMATION KWENI INC: Telephone : 00225 22 49 99 86 / 05 42 72 75 / 07 96 51 54 / 03 01 09 10 - Riviéra Palmeraie Saint Viateur,
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D’Ivoire IBAN: CI93 CI09 2010 0700 2855 0200 0289
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BI TOZAN GEORGES WILLIAMS, age :15 ans; 1,96 m , est le meilleur
basketteur de l’académie Junior de la Suède. Bi Tozan est Kweni,
fils de Martin Tra BI, co-fondateur de l’organisation Kweni.
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L e 16ème et le 17ème ont
connu la profusion en
Europe de lieux dans
lesquels on collectionne une
multitude d'objets rares ou
étranges représentant les trois
règnes: le monde animal, vé-
gétal et minéral, en plus de ré-
alisations humaines. Le déve-
loppement des explorations et
la découverte d’autres horizons
par les princes et les amateurs
de cette époque en provenan-
ce des nouveaux mondes en-
gendrent la naissance des col-
lections, des curiosités. On dé-
finit ces cabinets de curiosités
comme un résumé du monde
où prennent place des objets
de la terre, des mers et des airs
(minéral, végétal et animal), à
côté des productions de
l'homme. On pourrait sur la ba-
se de cette définition imaginer
ce qu’était ces cabinets. Si
non, nous avons encore un
pan de notre carnet de voya-
ge à partager.
Notre but n’est pas de faire
l’histoire des cabinets de curio-
sité, ni d’en faire une profonde
description mais plutôt de pré-
senter un musée qui s’assimile-
rait à un cabinet de curiosité.
Est-ce un héritage du 16ème ou
du 17ème siècle? Ou une inven-
tion des temps modernes ?
Notre histoire débute avec les
Sagnards, peuple agriculteur
Suisse. En 1880 a cette époque-
là ils vivaient isolés car les
moyens de transport n’exis-
taient pas encore. Les habi-
tants du village la Sagne, se
déplacent aussi très peu pour
Cabinet de Curiosité
ou Musée Tout à la Fois
Carnet de VoyageCarnet de VoyageCarnet de Voyage
Par Marie-Pascale K-Digbé.
Marie-Pascale K. Digbe et le conservateur Laurent Huguenin
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aller à la grande ville. « Les
gens vivent retranchés, retirés,
entre eux comme dans les villa-
ges africains ». Il n’y a pas de
téléphone, ni d’électricité et les
gens s’éclairaient au pétrole.
Le froid et la neige rendent en
plus la vie difficile.
Il se crée alors la Société d’Ins-
truction Mutuelle par les per-
sonnes cultivées du village
comme l’instituteur, le pasteur
et quelques paysans qui s’inté-
ressent à autre chose que l’a-
griculture.
Cette société d’instruction mu-
tuelle se donne pour mission
d’apporter de la culture aux
gens du village, leur montrer
un peu de tout. Des conféren-
ces s’organisent pour donner
des informations parce qu’il
n’y a pas de journaux, ni de
télévision, ils apprennent à lire
et ne lisent que la bible. Ils ne
sont pas informer sur ce qui se
passent dans le monde enco-
re moins dans leur propre pays
puisqu’ils ne se déplacent pra-
tiquement pas et vivent retirés
entre eux.
Plus tard, les gens de la société
décident d’associer la pratique
aux enseignements, de montrer
des choses plus pratiques aux
enfants parce que l’école à
cette époque est plutôt théori-
que. Ils se forment en taxider-
mie et empaillent environs 300
espèces d’oiseaux de la ré-
gion. Ils mettent donc sur place
une collection de 300 espèces
d’oiseaux du pays grâce à la
chasse autorisée ou par achat.
Musée Régionnal de la Sagne
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Au fil du temps, l’armoire de la
salle de classe et celle du mé-
decin ne suffisent plus à conte-
nir les objets accumulés. De
plus le monde change avec
l’arrivée du train, les déplace-
ments de population se fait
sentir. Les gens du village déci-
dent en plus de faire conserver
des objets de leur passé qu’ils
apportent.
En 1925, un local est trouvé
pour abrité tous ces objets qui
appartiennent au village de la
Sagne et que l’on peut voire
au Musée régionale de la Sa-
gne qui a environ 135 ans.
Dans ce musée on y découvre
l’archéologie, l’horlogerie, les
beaux-arts, l’ethnographie, et
l’histoire naturelle d’où son
nom appellation « musée tout
à la fois».
Quand Laurent Huguenin,
conservateur du musée régio-
nal de la Sagne nous parle de
son expérience sur la mission
d’un musée il révèle son séjour
à Madagascar ou il a été en-
seignant pendant de nom-
breuses années. « De mon ex-
périence j’ai vu le magnifique
Palais Royal, le Rova de Manja-
kamiadana de Madagascar à
Antananarive qui date du 18e-
me siècle avant l’époque co-
loniale et qui est le lieu mythi-
que de la culture Malagasy.
Pendant des troubles ce palais
a brulé mais il fut reconstruit
plus tard. Il en reste beaucoup
de choses quand même d’un
passé malgache. A mon avis
ce qui compte vraiment c’est
de conserver les objets et les
Objets d’arts Africains
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transmettre aux générations qui
viennent. La tradition africaine
mérite d’être conservée et mise
en valeur. Et, il y a des choses
qu’on ne peut que voir que
dans ces musées africains com-
me celui de Madagascar et
pour les voire on ne peut qu’al-
ler là. Le rôle d’un musée c’est
de montrer des objets mais
avant tout de les conserver.
Nous devons faire en sorte
qu’on puisse les transmettre
aux générations qui viennent :
c’est le premier but. »
Notre objectif est aussi de
transmettre notre passé, notre
culture, notre richesse à la gé-
nération future à travers l’ONG
Kweni. On peut recueillir des
récits auprès de nos parents
pour ce qui est de la tradition
orale. En ce qui concerne les
objets nous pensons que les
cases de nos parents sont de
véritables musées car elles
abrites d’anciennes pièces de
monnaie en fer , des vases en
argile, des pagnes tissés de-
puis des lustres, des objets tail-
lés dans du bois datant de très
longtemps …comme dans un
musée tout à la fois.
Marie-Pascale
K-Digbé.
Membre du
Département
Communica-
tion de ONG
Kwéni, Animatrice Radio.
Communicatrice en promo-
tion culturelle et muséologie.
Email: organisationkwe-
ni@gmail.com
Vitrines du musée, animaux empaillés, espèces d'oiseaux de Suisse
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repas aux populations dans le be-soin. C’est plus de 4000 repas of-ferts déjà. Dans la commune de Portbouet, nous avons aussi relo-gé plus de 6000 personnes qui vi-vaient sous des tentes à Bingervil-les. KNM: Comment en êtes-vous arri-ves à vous mettre au service de vos frères et sœurs et surtout des plus démunis? Natacha Baguinoff: Déjà dès mon plus jeune âge, j’avais cette fibre. J’étais au collège en 5ème et les mercredis quand je n’avais pas cours, j'allais rendre visite aux per-sonnes âgées. Je faisais leurs cour-ses parce qu’elles ne pouvaient plus se déplacer et les samedis
Natacha Baguinoff est présenta-trice de l’émission Leitmotiv sur la radio Télévision Ivoirienne. Reconnue comme une dame au grand cœur elle ne cesse d’ap-porter la joie et le Bonheur aux défavorisés de Cote D’Ivoire.
K weni News Magazine (KNM): Présentez-vous à nos lecteurs, qui est
Madame Natacha Baguinoff Ka-dra Corinne ? Natacha Baguinoff: Je dirais que c’est une dame de 47 ans mariée et maman d'un adorable garçon de 11 ans, Directrice Générale de l’agence X-clusiv agence de com-munication évents publicité conseil et production audiovisuel-
le. Présidente de la FAPD (fondation africaine pour la paix par le développement) et vice-présidente d’Africa Amazone une association qui lutte notamment contre le cancer du sein et d'autres causes. KNM: Plusieurs parlent de vos ac-tions humanitaires et sociales, pouvez-vous nous en parler? Natacha Baguinoff: oui dans ma vie, j’ai toujours voulu aider mon prochain parce que je trouve in-concevable qu’on puisse vivre sans faire attention à toute cette souf-france qui nous entoure. Suite à la crise que notre pays a connu j’ai mis en place les maquis du cœur qui est l'équivalent des resto du cœur de couche pour apporter des
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j'allais dans les hôpitaux faire du bénévolat pour passer du temps avec les enfants malades. J’aime apporter de l'amour à ceux qui en ont besoin, un sourire à ceux qui sont tristes. Voir le bonheur sur le visage de ces personnes chaque fois que je venais était ma récom-pense. J’aime mon prochain et je remercie le Seigneur d'avoir mis cette bonté en moi car je me sens utile. KNM: Cela a-t-il été toujours faci-le? Avez-vous été déçue par les ingratitudes des uns et des au-tres? Natacha Baguinoff: Ce n’est pas facile dans le sens où voir souffrir des personnes autour de soi et ne pas pouvoir tout régler c’est dur. Non je ne suis pas déçue des in-gratitudes des uns et des autres parce que quand Je fais du bien je n’attends rien en retour car je le fais avec tout mon cœur.
KNM: Et si nous parlions de vos actions à travers Amazone? Pourquoi Amazone, et que fait cette ONG? Ou trouvez-vous vo-tre financement pour toutes ces actions? Comment choisissez-vous vos récipiendaires? Com-ment fonctionne cette ONG? Natacha Baguinoff: Africa Ama-zone parce que je suis une fem-me et que je suis aussi concernée par le cancer du sein et de l’uté-rus et qu’autour de moi j’ai perdu des gens très proches et ça m’a marqué. Nos actions sont diver-ses tout au long de l’année mais nous luttons essentiellement contre le cancer, et aidons les enfants atteints du VIH. Pour parler aussi de ma fonda-tion FAPD qui comme son nom l'indique œuvre pour la paix par le développement car il ne peut pas avoir de développement sans paix. Nous œuvrons pour les fa-milles en détresses, les défavori-sés, les enfants de la rue, les ma-
lades abandonnés dans les hôpi-taux. D’un autre côté nous met-tons des programmes en place pour aider aussi tous ces déplacés de guerre qui sont aujourd'hui certes rentrés chez eux mais qui ont tout perdu. Il y a trois ans nous avons signé une convention avec le ministère des déplacés de guerre et anciens combattants pour leur relogement et formation pour commencer un travail dans le domaine qu’ils auraient choisi en partenariat avec la COOPEC qui avait ouvert un compte à cha-cun. Au départ tout était en fond propre et au fur à mesure que les gens nous ont fait confiance, de bonnes âmes et de petits organis-mes nous ont aidés. Chaque année j’organisé avec la FAPD un arbre de Noël pour les orphelins des différents orpheli-nats de la cote d’ivoire, parce qu’il ne faut pas penser à Abidjan seu-lement, et les handicapés. Une ONG à but non lucratif, la FAPD est une fondation interna-
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tionale elle a un agrément du mi-nistère des affaires étrangères avec un code diplomatique. Tou-tes les personnes y travaillant sont bénévoles et tout le monde peut y adhérer. KNM: Vous étiez aussi la directri-ce d'Xclusiv. Parlez-nous-en? Que fait Xclusiv. Comment en êtes-vous arrivée la? Natacha Baguinoff: Je suis tou-jours la Directrice Générale de l'agence X-clusiv communication, événementiel, conseil, publicité, production audiovisuelle, produc-teur et concepteur des émissions Leitmotiv qui est une émission d'inspiration et de motivation dif-
fusée sur RTI2 et Abidjan.net bien-tôt sur Africable et Vox Africa. Nous faisons aussi du lobbying inter-états pour des privés ou en-treprises. Mon père étant l’un des pionniers de la RTI, Mr Baguinoff
Yvan peut-être que je suis ses tra-ces. KNM: Vos actions semblent se résumer à la ville d’Abidjan, avez-vous pensé aller à l'intérieur du pays pour faire bénéficier aux po-pulations des villages les bienfaits de votre ONG? Natacha Baguinoff: Non, mes ac-tions ne se résument pas à Abid-jan, la preuve est que cette année nous sommes allées chercher les orphelins de l’orphelinat de Grand Bassam et Aboisso. L’année prochaine, nous ferons Dabou et un autre orphelinat à l'intérieur. KNM: Parlez-nous du prix amazo-ne de Cœur, que vous avez obte-nu l'année 2014. C'était à quelle occasion? Natacha Baguinoff: Le prix amazo-ne de cœur que j’ai reçu en 2014 c’est un prix qui m’a été remis pour toutes ces actions que je mè-ne. Pour me remercier d'être une femme de terrain, une femme battante et surtout une femme au grand cœur à l’ occasion d'un gala au solarino pour récolter des fonds pour le cancer du sein. KNM: Vous étiez aussi en Guinée Equatoriale, un mot la dessus? Vous y travaillez aussi? Natacha Baguinoff: Ouiii! La Gui-née équatoriale est mon pays d'adoption par mes relations très proches avec la famille présiden-tielle pour qui j’ai eu à travailler. KNM: Venons-en à Leitmotiv. Pouvez-vous faire connaitre à nos
lecteurs cette nouvelle émission que vous animez sur la RTI2? Qu'est ce qui a motivé leitmotiv? Nous avons été habitues à voir a la television que les artistes et athlètes, c'est donc nouveau de voir que pour une fois les person-nes qui ont marqué leurs sociétés positivement sont enfin recon-nues. Merci. Pourquoi avez-vous trouvé la nécessité de le faire? Quels sont les critères de sélec-tions des invites sur Leitmotiv ? Avez-vous un comité de sélec-tion?
Natacha Baguinoff: leitmotiv est une émission de motivation et d'inspiration qui dure et qui passe sur RTI2 tous les dimanches à 13h45, dont je suis la présentatri-ce, et qui met en lumière le par-cours de personnes ayant réussi dans leur domaine. Ce n’est pas tant la réussite qui nous intéresse mais plutôt le parcours et les diffi-cultés pour montrer à notre jeu-nesse que quand on veut on peut et que tout le monde peut réussir il faut s'en donner les moyens. Trop de divertissements sur nos chaînes télé et les valeurs se per-dent. Notre jeunesse n’a plus de repère donc c'est une façon pour
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nous de montrer des exemples de réussite pour motiver nos frères et sœurs. KNM: Kweni est une ONG qui fait la promotion de la culture du peuple
Kweni, de ses leaders, du développement et surtout qui veut inspirer au people ivoirien l’idéal d'union et de l'excellen-ce. En ce sens, Kweni se retrouve dans votre vi-sion. Nous espérons un
jour faire connaitre nos hommes d'excellence à votre émission Leit-motiv. En attendant, comment voyez-vous l'impact de Leitmotiv sur les choix de la jeunesse ivoirienne? Natacha Baguinoff: leitmotiv sera très heureux de recevoir les hommes et femmes d'excellence du peuple Kweni. L'émission a un très bon im-pact sur la jeunesse vu que nous avons de très bon retour et à partir de Mars nous avons décidé de faire plus, c’est à dire trouver des stages à ces jeunes qui sortent d'école de for-mation chez les chefs d'entreprises que nous interviewons. Ce sera notre façon à nous d'aider nos frères et sœurs. KNM: Avez-vous des conseils à don-ner à tous ceux qui militent dans le social et les ONG? Natacha Baguinoff: Tout ce que je peux dire c’est : Aimons nous les uns
les autres comme notre père nous a aimé. sachons donner, sachons partager et chacun a son niveau peut changer quel-que chose ne serait-ce que par un sourire, un geste. KNM: Quels sont les secrets de votre succès, car il faut le dire, vos bonnes actions se répan-dent à travers la ville d'Abidjan. Natacha Baguinoff: je n’appelle pas ça du succès mais plutot de la reconnaissance car je ne fais rien d'extraordinaire; je suis jus-te moi un enfant de Dieu avec beaucoup d'amour dans mon cœur KNM: Vos ambitions futures? Natacha Baguinoff: Mes ambi-tions, c’est toujours faire plus, créer un grand centre ou il y
aurait à manger en permanence pour ceux qui ont faim et une infirmerie pour tous les soins de première nécessité 24h/24h. Avoir ma propre télé et j’ai aussi des ambitions politiques mais chaque chose en son temps. Que le Tout Puissant me guide pour la mission qu’il m'a don-née. Que chacun a son niveau essaie de faire quelque chose face à toutes ces souffrances qui
nous entourent car c'est ensem-ble que nous y arriverons KNM: Que pensez vous du role de la femme de nos jours? . Natacha Baguinoff: Les femmes ont un potentiel incroyable que malheureusement elles ne déve-loppent pas. Etre une femme n'est pas une fatalité, il faut jus-te trouver sa place dans cette société en faisant valoir ses ca-pacités. C’est en prouvant qu'on est capable qu'on sera reconnu et par la force des choses accep-té. J'ai toujours dit que vouloir c'est pouvoir et la je parle à mes jeunes sœurs qui ne veulent plus faire d'efforts, qui ne veulent plus faire d'études, il faut se ré-veiller, et s'affirmer. Toutes les filles veulent faire des boutiques de vêtement ou des salons de coiffure, c est quoi ça? Nos pa-rents se sacrifient pour nous mettre à école, alors ne gâchons pas cette chance et cherchons à aller de l'avant pour que demain nos maris nous respectent et sois fiers de nous. Qui a dit que c’est l'homme qui doit pourvoir à tous les besoins de la famille ? C est écrit nul part ! Donc nous aussi, nous pouvons les aider. KNM: Vos derniers mots? Natacha Baguinoff: Toujours aller de l’avant, aider les fem-mes à trouver leur place dans la société les aider à s'émanciper, à avoir de l’assurance. Tout sim-plement les aider à exister, telle est mon désir. KNM: Merci Natacha!
Beatrice Zrè invitee a l’arbre de Noel
Arbre de Noel
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KWENI STYLE Kweni style est une ligne de vêtements faite à base du Ka-
mandjé. Le Kamandjé est un pagne traditionnel Kweni. Tissé
dans du fil de coton, le « Kamandjé » est un pagne de valeur.
« Il vaut un bœuf », dit-on, même si sa valeur marchande ne
vaut pas réellement le prix d’un bœuf.
Il s’agit plus ici, d’une expression pour montrer la valeur que
représente ce pagne pour le pays Kweni. En effet, le « Ka-
Kweni Style: La Collection Ziman. Elle marie le tradi-
tionnel avec le modernisme en offrant une complémentarité
de gouts épicés au Kamandjé. Cette dualité révèle l’harmo-
nie des couleurs et l’adaptabilité du Kamandjé.
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KWENI STYLE mandjé » autrefois était utilisé pour la dot et aussi le rè-
glement des conflits. Compte tenu de sa très grande va-
leur, il n’était accessible à tous. Méconnu de plusieurs
le tissage du Kamandjé a été abandonné. Le concept :
l’art de se vêtir en Kamandjé est né en vue de révéler ce
pagne de valeur au monde.
Suite: page 18
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Par Aurélie Caillard
S elon plusieurs études, en
moyenne 4% de la population
vivrait ce que l’on appelle une
expérience de mort imminente, soit
2,5 millions de personnes rien qu’en
France. Immersion dans un tunnel,
rencontre avec des êtres de lumière
ou des proches disparus, sentiment
d’amour infini… De plus en plus de
personnes n’hésitent plus à s’affran-
chir du regard des autres et à parta-
ger leur expérience de « l’au-delà ».
En 2003, Nicole Canivenq est au vo-
lant de sa voiture lorsqu’elle percute
violemment un arbre. « Je me suis
retrouvée directement dans un au-
tre lieu » se souvient-elle. Puis, elle
remarque que « le ciel était en bas
et la terre en haut ». Elle essaie alors
de se remettre dans la bonne posi-
tion et constate qu’elle n’est « plus
dans son corps ». De nombreux té-
moignages font part de cette décor-
poration. L’espace de quelques ins-
tants, ces personnes observent leur
corps, sur une table d’opération ou
dans une voiture accidentée… et
sont capables, malgré un état d’in-
conscience apparente ou de mort
clinique, de voir et d’entendre tout
ce qu’il se passe autour d’eux juste
avant d’accéder à une autre réalité.
La rencontre avec des êtres de
lumière
Lors d’une conférence organisée par
l’INREES, Nicole Canivenq raconte
qu’elle s’est retrouvée dans « une
espèce de prairie avec une herbe
très verte », et explique que des
êtres de lumière sont venus à sa ren-
contre. « C’était des êtres blancs. Ils
avaient une forme d’apparence hu-
maine, mais en même temps, ils n’a-
vaient pas vraiment de visage, de bras
et de jambes. J’ai senti un amour
extraordinaire. Ce n’est pas évident
de parler de ce niveau d’amour. C’é-
tait plutôt comme une vibration d’a-
mour. Ces êtres étaient animés d’une
grande joie. Leurs rires emplissaient
tout l’espace. C’était comme des re-
trouvailles. »
Découvrez la conférence : Les EMI
par ceux qui les vivent
Cette autre réalité est souvent asso-
ciée à « l’au-delà », à l’existence d’une
autre forme de vie par ceux et celles
qui la vivent, suscitant de nombreuses
interrogations. Cet « au-delà » existe-
t-il vraiment ? Y aurait-il une vie après
la vie ? Si les questions demeurent,
Témoignages de personnes
revenues… de la mort
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depuis une quarantaine d’années des
milliers de témoignages ont été col-
lectés à travers le monde et dans tou-
tes les cultures, puis analysés afin
d’observer leurs similitudes. D’après
ces études, les personnes qui vivent
une expérience de mort imminente
évoquent une succession d’étapes : le
tunnel, la lumière, le sentiment de
calme et de paix, la rencontre avec
des êtres chers décédés et/ou avec
des guides spirituels, la sensation de
baigner dans un amour absolu, la vi-
sion de paysages magnifiques, le pas-
sage en revue de la vie. Chaque expé-
rience est unique et ne comporte pas
forcément l’ensemble de ces différen-
tes étapes. Ces différents moments
sont vécus par la plupart comme une
expérience « initiatrice ».
Un amour inconditionnel et infini
En 1968, âgée de vingt-six ans, Nicole
Dron a vécu ce sentiment d’Amour
absolu. Elle partage son expérience
dans le magazine de l’INREES n°9.
Trois semaines après l’accouchement
de son deuxième enfant, elle a fait
deux hémorragies successives. Alors
qu’elle était en salle d’opération, son
cœur s'est arrêté de battre pendant
45 secondes, probablement les plus
marquantes de son existence. Durant
ce laps de temps, Nicole Dron ra-
conte être elle aussi sortie de son
enveloppe physique, et avoir vu tout
ce qu’il se passait autour d’elle. Elle
s’est ensuite retrouvée dans « un abî-
me de ténèbres, de silence ». Affolée,
elle a décidé d’appeler à l’aide. « Au
loin, j’ai vu une lumière. A partir de
ce moment, je n’étais plus seule au
monde. Surtout, une joie inouïe s’é-
levait dans mon cœur, mille fois plus
grande que toutes les joies que j’a-
vais pu éprouver sur Terre. Et je
suis rentrée dans la Lumière. Là, il
n’y a plus de mots. J’étais immergée
dans cet océan d’amour, totalement
comprise, comblée et aimée telle
que j’étais, et si loin des soucis et
des agitations de cette terre ! Je n’a-
vais plus conscience du temps et de
l’espace, mais d’être, d’avoir tou-
jours été. J’ai compris que j’étais une
partie de cette lumière, que j’étais
éternelle. »
Sentiment de paix et de plénitude
Et alors que la mort fait souvent
peur, le sentiment de paix et de plé-
nitude ressenti est souvent exprimé
dans les témoignages. Hospitalisé
d’urgence et opéré à la suite d’une
erreur de manipulation lors d’un
examen médical, le Père Patrice
Gourrier s’est senti mourir. « Je me
vois très bien couché sur une barque
avec des bords très plats puisque je
voyais la surface de l’eau. Il y avait
une légère brume sur la surface de
l’eau et là, j’ai vu une ombre noire
jeter l’amarre. J’avais conscience que
je mourais. Ce moment était très
paisible. J’éprouvais un sentiment de
quiétude, mais alors… que je n’ai
jamais retrouvé, ci ce n’est quand je
me remémore ce moment, je revis
ce moment de quiétude. Et je partais
doucement, doucement, vers une
grande lumière blanche. »
La vision panoramique du passé
Certaines personnes racontent avoir
revu leur vie, comme si c’était l’occa-
sion pour elles de comprendre certai-
nes choses et de les mettre ensuite
en application une fois revenues à la
vie. « J’ai revécu ma vie à l’envers, de
mes 26 ans de l’époque jusqu’à ma
naissance, raconte Nicole Dron. Près
de moi, il y avait un être de lumière. Il
m’a demandé : "Comment as-tu aimé
et qu’as-tu fait pour les autres ?" J’ai
senti tout de suite l’exigence de la
question. C’était troublant car, pen-
dant le déroulement de ce bilan, j’é-
tais à la fois celle qui revivait chaque
situation avec toutes les émotions qui
l’accompagnaient, et l’autre partie de
moi, celle qui n’était pas du tout af-
fectée par les émotions, qui était tou-
te sagesse, connaissance, amour, et
justice. Lorsque j’avais accompli un
acte de bonté, j’étais dans le cœur de
la personne à qui j’avais fait du bien et
je recevais le bien que je lui avais fait.
Il en était de même lorsque j’avais été
désagréable avec autrui. J’éprouvais
Suite page 20
18 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
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KWENI STYLE Vous pouvez vous aussi incorporer du Kamandjé dans vos
habits et dire a tous que vous aussi vous êtes une personne
de valeur.
19 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
19
KWENI STYLE Le Kamandjé est versatile dans son application et son utilisa-
tion. Il peut vous couvrir ou couvrir ce que vous aimez tant.
A tous n’est pas offert le luxe de porter du Kamandjé, alors
devenez l’exception. Allez a http://Kweni-shop.com pour com-
mander.
Suite: page 25
20 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
20
en moi-même les souffrances que j’avais infligées à cette
personne. »
Un autre regard sur la mort
Si les témoignages diffèrent selon les personnes, ces ex-
périences modifient à la fois le regard sur la vie, la ren-
dant plus précieuse et sacrée, mais aussi sur la mort. La
plupart des personnes ayant vécu cette expérience décla-
rent ne plus avoir peur de la mort. A l’image du Père Pa-
trice Gourrier. Il aime dire qu’il a fait sa « répétition gé-
nérale » et explique : « Je n’ai vraiment plus peur de mou-
rir parce que je sais que même s’il peut y avoir de la souf-
france, à un moment donné, celle-ci disparaît et autre
chose se met en place. » Par ailleurs, il en retire un grand
bénéfice dans sa fonction de prêtre qui l’amène souvent à
être confronté à la mort. « J’ai vécu la mort de beaucoup
de proches. Je me rends compte que j’étais spectateur de
tout cela. Ce moment m’a préparé à ne plus l’être. »
La vision de situations ou d’objets confirmée par la suite
D’autres témoignages, rapportant certains éléments vus
ou entendus pendant la sortie hors du corps et vérifiés
par la suite, donnent du fil à retordre aux plus sceptiques,
rendant tout simplement impossible l’hypothèse de l’hal-
lucination. En 1949, à l’âge de vingt ans, Jean Morzelle est
à l’armée. Il reçoit par inadvertance une balle dans la poi-
trine lors d’un exercice. Il arrive quelques heures plus
tard à l’hôpital très affaibli, et se sent rapidement tomber
dans un trou noir avec une sensation de chute. Puis, il se
réveille et se trouve dans une pièce qu’il ne connaît pas et
dans laquelle est opérée une personne, en l’occurrence
lui. « J’étais en l’air, et regardais le spectacle, intrigué, nul-
lement inquiet, et curieux de voir dans quel état j’étais. »
se souvient Jean Morzelle plus de soixante ans après les
faits. Il souhaite se rapprocher de ce corps et se rend ra-
pidement compte qu’il peut se déplacer où il veut : « C’é-
tait ma pensée qui dirigeait tout ce que je voulais faire. ».
Curieux, il décide de se promener dans l’hôpital, traver-
sant murs et vitres à sa plus grande surprise. Revenu dans
la salle où l’équipe médicale l’opérait, son attention se
porte sur une plaque métallique située sous la table d’o-
pération. Très marqué par cette expérience, il revient
voir son chirurgien quelques mois plus tard et lui parle de
cette plaque. D’abord dubitatif, celui-ci décide tout de
même d’aller vérifier et revient « blanc comme un linge »,
confirmant la présence de l’objet. « Cette plaque était
sous un molleton recouvrant la table d’opération », préci-
se Jean Morzelle, toujours aussi étonné d’avoir pu la voir.
Souvent décriés, ces récits défient la science et les
conceptions actuelles au sujet de la conscience. Récem-
ment, le témoignage du Dr Eben Alexander, célèbre neu-
rochirurgien américain, va sans doute modifier le regard
actuel sur ces expériences et faire progresser la compré-
hension scientifique de la conscience. En 2008, alors qu’il
ne croit absolument pas à une vie après la mort, une mé-
ningite foudroyante vient faire voler en éclat ses croyan-
ces. Après avoir passé sept jours dans le coma avec un
pronostic très engagé, le Dr Eben Alexander a « expéri-
menté quelque chose de si profond » qu’après avoir étu-
dié son dossier médical et avoir fait de nombreuses re-
cherches pendant près de quatre années, il déclare avoir
« une raison scientifique de croire que la conscience sur-
vit après la mort. »
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C ette histoire n’est pas
une fiction mais une réali-
té vécue par ma petite
sœur ANGE
Un jour alors que Ange vendait
dans un magasin d’habits, elle vu
entrer dans son magasin sise à la
riviera jardin a Abidjan une ancien-
ne voisine de son quartier Abobo.
Chose surprenante est que le ma-
gasin était fermé à clé et ce visi-
teur n’eut eu besoin qu’elle lui ou-
vrît la porte. Obnubilée par cette
présence, Ange à cet instant n’a-
vait pas réalisé cela. La dame te-
nant dans ses bras un petit garçon
d’environ 5 mois, rentre dans le
magasin. Sans se plier aux saluta-
tions d’usage comme ça l’est de
coutume chez nous, elle jette un
coup d’œil sur les vêtements rapi-
dement et sort du magasin sans
faire fi de toutes les questions
que lui posait Ange.
Des que cette cliente mystérieuse
sortit du magasin, aussitôt Ange
réalisa qu’elle n’avait pas ouvert la
porte pour laisser entrer la dame
alors elle courut vers la porte
pour vérifier si elle a été défon-
cée, à son grand étonnement,
Ange découvre une porte tou-
jours verrouillée.
Question ? Qui était donc cette
mystérieuse femme capable de
passer à travers une porte fer-
mée ? Est-ce vraiment sa voisine
ou un revenant ?
Ces multiples questions la tour-
mentèrent jusqu’à ce qu’elle
prenne sa pause. Pendant son re-
pos, elle s’était étendue dans le
divan de la salle de réception.
Tout à coup, elle vu venir vers
elle une ombre qui avait l’aspect
de son époux, pris de frayeur An-
ge était comme pétrifiée et ob-
servait l’ombre qui avançait vers
elle jusqu’à ce que l’ombre se tien-
ne au-dessus d’elle. L’ombre prend
appuis sur le divan en posant un
pied sur le divan et l’autre à terre,
s’accroupit sur elle et met ses
deux mains autour du cou de An-
ge et se met à l’étrangler. Pendant
sa lutte contre cette ombre qu’elle
ne pouvait toucher pour essayer
d’enlever les mains de l’ombre
autour de son cou, elle cria
« Jésus! » et l’ombre disparut.
Qu’est-ce que c’était ? Un esprit ?
Un démon ?
Pourquoi cette ombre a-t-elle dis-
paru après l’appel à Jésus ? Une
hiérarchie existe elle à un certain
niveau spirituel qui échappe au
commun des mortels ?
Toutes ces questions nous pous-
sent à creuser encore et encore
en vue d’y trouver des réponses.
Les revenants, existent ils?
Par Soeur Ruth
Avez vous des témoignages a par-
tager? Ou des questions sur le pa-
ranormal? Envoyez vos questions
par email a la sœur Ruth a
l’adresse:
organisationkweni@gmail.com
22 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
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en agissant, il comprit que réussir ce n’est pas suivre les sen-
tiers battus, c’est en frayer un nouveau. Le génie, c’est pour
1% d’inspiration 99% de transpiration. Beaucoup ont de
grandes idées mais n’ont aucune envie de se lancer. Il y a
quatre étapes pour réaliser un rêve : il se prépare dans la
prière, il se planifie dans la détermination, commence dans
un esprit positif et se poursuit dans la persévérance. Le man-
que de persévérance conduit à l’échec. N’ayez pas peur d’es-
sayer, Personne ne peut aller au-delà des limites qu’il s’est
fixées. La réussite n’est jamais définitive, ni l’échec irrémé-
diable. Ce qui compte, c’est le courage et la volonté d’aller
plus loin. Beaucoup de talents se perdent faute d’un peu de
courage. Chaque jour envoie au cimetière des gens ordinai-
res qui par crainte ou timidité, se sont arrêtés avant leur
première tentative. Ne dites jamais à quelqu’un que ce qu’il
veut faire est impossible. Il se peut que Dieu attende depuis
des siècles de trouver quelqu'un d'assez ignorant pour croi-
re que l’impossible pourrait être possible. Devez cette per-
sonne la. Aujourd’hui!
Le révérend Herve Bah Bi prêche chaque dimanche dans son
église, Eglise Glorieuse Philadelphie, a la Rivera, a Abidjan, Co-
te D’Ivoire.
HISTOIRE DE VAVOUA, COTE D’IVOIRE
Par le révérend Bah Bi Verset: JUGES 6 V 14 :
L ’Eternel se tourna vers lui et dit : Va avec la force
que tu as, et délivre Israël de la main de Madian ;
n’est-ce pas moi qui t’envoie ? Apres avoir créé
Adam, Dieu lui donna la tache de nommer les animaux parce
que Dieu savait que si Adam ne défiait pas cette facette de
son potentiel, elle ne serait pas libérée. Pour que son poten-
tiel se réalise il faut l’exercer. Il faut lui imposer des exigen-
ces si on veut le libérer et l’accomplir. Dieu vous a donné un
potentiel. Si vous ne lui imposez pas d’exigences, vous l’em-
portez avec vous dans la tombe. Si vous ne prenez pas le
risque de tenter des choses que vous n’avez pas encore ja-
mais faites, vous ne connaitrez pas la richesse qui vit en
vous. Prenez des aujourd’hui des décisions: « Je vais faire
quelque chose que je n’ai jamais fait jusqu’ici»; « cette année,
je vais avoir une promotion au travail »; « cette année, je
vais amener plus de personnes a Jésus que mon pasteur ou
mon église», si vous dirigez une entreprise, décidez de rédui-
re les frais généraux et d’augmenter les services. Imposez
des exigences à votre potentiel. Il faut qu’il soit mis au défi
et porté à son maximum. Après avoir entendu Dieu, Gé-
déon le plus défavorisé de sa génération cru en son potentiel
SE LEVER POUR AGIR
Bali Dre
23 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
23
L 'histoire du Département de VAVOUA et en géné-
ral celle du peuple KWENI/GOURO, est évidente,
mais partageons la encore une fois. Nous allons
revisiter l'histoire de Vavoua, une région du peuple Kweni
se trouvant dans le Haut Sassandra comme l'a voulu le colo-
nisateur! En fait, Qu'est-ce que VAVOUA.? VAVOUA est
une ville disons un GROS village historique du peuple KWE-
NI qui autrefois avait été pris en otage par la force d'oppres-
sion coloniale françaises pour lui servir de base tactique afin
de mieux combattre et mâter la farouche résistance Kweni
lors des révoltes des populations contre la colonisation.
Cette farouche résistance du peuple Kweni révélera aux
colons le caractère très belliqueux des Kweni, un peuple
guerrier de part ses nombreuses conquêtes et batailles. Les
plus illustres batailles se feront lors de la pénétration des
peuples Senoufo en pays Kweni. De ce contact avec les
Kweni, les senoufo recevront l'appellation qui leur colle a la
peau aujourd'hui "senoufo". Les batailles du peuple Kweni
contre ses différents voisins déboucheront sur les alliances
avec les Koyaka, les Malinké, les Senoufo, les Peuls, et les
Dan. Les guerres contre les Baoulé déboucheront sur la
prise du territoire de Bouake qui appartenait jadis a mon-
sieur Gbèkè, un Kweni d'origine, et de de l’incorporation de
la culture kweni les Baoulés, tel que le masque Goli et le
tissage du pagne, et surtout l’intégration des Akan au peu-
ple Kweni. Les Baoulés de la région de Yamoussoukro sont
environs 40% Kweni. Le caractère très belliqueux du peuple Kwe-
ni s'est illustré par l'arrestation du tout puissant Conquérant-
Guerrier Africain SAMORY TOURE a TRAFLA, actuel TRAFESSO
après 3 jours de combats. Cette guerre est racontée par les an-
ciens dans la région. Certains auteurs français ont même écrit sur
cette déculottée subit par Samory pendant laquelle il perdit des
canons et de nombreux sofas. A Samory, les KWENI ont exigé la
libération de ses prisonniers et esclaves de guerre qui étaient leurs
alliés Senoufo, Djimini et Tagbana. Les ayant libérés, épuisé, Samo-
ry continua son chemin jusqu'à Guélémou, ou il fut capturé par les
blancs, surpris un matin par le capitaine Gouraud de l'armée colo-
niale Française en 1898.
La répression de l'armée coloniale contre la résistance
Kweni fut sanglante. Les raisons: - Le refus total des KWENI de se
soumettre aux exigences des colons! -2 refus de faire les travaux
forcés! -3 Refus de Transporter les bagages a des centaines voire
des milliers de kilomètres -4 refus de payer les impôts. Ainsi donc
VAVOUA devint un lieu de garnison des troupes françaises dans
leur guerre contre les Kweni. Le nom Vavoua vient du mot Kweni:
VÂH FOÛHÔU -FLÂ (VAVOUA) qui veut dire "le BASTION ou
VILLAGE des Hommes Blancs". La ville de Vavoua rappelle aux
Kweni la répression sanglante qu'à connue la Cote D’Ivoire et plus
particulièrement le vaillant peuple Kweni qui en a payé un lourd
tribu. On verra par la suite arriver dans la région Kweni une vague
d'immigrations des populations Mossi de la Haute Volta, convoyées
par les colons dans la région Kweni. Entrainant progressivement un
déplacement des autochtones Kweni vers le sud et les pays envi-
ronnants.
La région de VAVOUA aujourd'hui, est une grande agglo-
mération et compte 6 Cantons + (1) Canton de plus de 7 villages
Mossi sans compter ses campements. Vavoua comprend donc le
Canton GOTTRON composé de 14 villages KWENI; le Canton
NATISSE; le Canton SETISSE; le Canton YOGONO; le Canton
SOKOUHA; et le Canton GNIDEBOUA. Parmi les villages de Va-
voua, nous avons DIMATA qui est spécialement un village histori-
que. Il est situé a 25 km de VAVOUA et vient en 3ème position
juste après TRAFLA et SENOUFLA! La position des colons français
était stratégique par rapport au village DIMATA qui lui était une
armurerie KWENI. Cette Caserne remplie d’armes de combat
devait être contenue par l'armée coloniale. Le mot Dimata en lan-
gue Kweni est "DÎHN-BÂN-LÂH". DÎHN= armes, BÂN= case,
LÂH= endroit.
HISTOIRE DE VAVOUA, COTE D’IVOIRE Par Martin Tra Bi
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24
K weni Inc, une ONG de droit américain qui fait
la promotion de l’union et du développement
dans la région Sassandra-Marahoué, était au
cote de la radio « la voix de la Marahoué » pour décorer
ses meilleurs employés le vendredi 30 Janvier 2015. Cette
nuit appelée La nuit des étoiles, ou la nuit RVM Award
2015, fut célébrée au centre culturel HKB de la capitale de
la Marahoué, et fut l’occasion pour les populations de
Bouafle de découvrir les employés qui ont été excellents
dans leurs différents lieux de travail.
Ce sont donc, 48 personnes qui ont été récompensées par-
mi lesquelles, le maire de la commune de Bouafle, la pro-
priétaire de la Pharmacie Saint Augustin, les responsables
et agents de la radio, et exceptionnellement certains fideles
auditeurs de la radio. En plus d’avoir offert des diplômes
d’honneur a ces fideles employés, l’organisation Kweni a
apporte un soutien financier a la Radio. C’est la secrétaire
générale de l’organisation Kweni, miss Beatrice Zré qui a
apporte a cette nuit des étoiles le message de l’ organisa-
tion. Elle a encore réitère la nécessite d’unir des peuples
dans la recherche du développement de la région. Il faut
rappeler que les objectifs de l’organisation Kweni est le
développement des régions de la Marahoué et du haut Sas-
sandra, en encourageant les populations rurales a devenir
des acteurs du développement a tous les niveaux. Dans le
cadre de ses activités pour l’année 2015, l’organisation
Kweni continuera d’encourager les populations rurales a
se mettre en coopératives pour lui soumettre des projets
agricoles. Elle veut aussi aider ces populations a écouler
leurs produits vivriers. Dans le cadre de l’amélioration de
la sante des populations, l’organisation commencera des le
début du mois d’Avril une formation des femmes dans 3
villages a la lutte contre les maladies liées a l’eau. A la fin
de cette formation l’organisation Kweni distribuera des
filtres aux femmes. Ce projet de formation et de lutte
contre les maladies liées a l’eau continuera les mois et an-
nées qui suivront afin d’éradiquer les maladies telles que
la Bilharziose, la cécité des rivières, les vers de guinée, et
autres parasitoses endémiques dans la région. L’organisa-
tion Kweni continuera de sensibiliser les populations a
devenir les acteurs du développement et a bannir la divi-
sion. Et comme on le dit dans la région de la Marahoué
« si c’est beau, c’est la Marahoué et c’est chez nous ».
L’organisation Kweni dit « si c’est excellent, c’est sure-
ment Kweni ».
DECORATION DES EMPLOYES DE LA RADIO « LA VOIX DE LA MARAHOUE »
ACTIVITES DE L’ORGANISATION KWENI
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Ingrédients:
· 1 kg de viande (Viande de
votre choix avec os si possible)
· ½ cuillère à soupe de
gingembre frais
· 2 gousses d’ail
· Du poivre
· ½ bouquet de persil
· 2 bouillon cubes (Maggi)
· 250ml d’huile
· 1 oignon
· 1 poivron rouge
· 2 tomates fraiche
· 2 cuillères à soupe de to-
mate concentrée
· Du gombo frais, décou-
pés
· une pincée de la potasse
ou bicarbonate de soude
Direction:
Étape 1: Ecraser le gingembre,
ail, persil et un bouillon cube
ensemble. Utiliser ce mélange
pour mariner la viande et laisser
reposer au moins 1h.
Étape 2: Dans une marmite,
chauffer l’huile et frire la vian-
de, assaisonner avec un peu de
sel et laisser la viande
bien dorer avant de retire et
mettre de côté.
Étape 3: Couper oignon, poi-
vron rouge et
les tomates puis frire le tout
dans l’huile.
Rajouter la tomate concentré
tout en remuant pour ne pas
que ça crame. Frire jusqu’à
l’obtention d’une pâte bien
rouge et lourde.
Étape 4: Couvrir la soupe d'eau
et remettre la viande dorée dans
la marmite.
Rajouter un bouillon et laisser
mijoter jusqu’à ce que la viande
soit bien cuite mais la soupe ne
doit pas trop épaisse.
Pour le gombo: mettre l'eau dans
une marmite et le gombo décou-
pé. Ajouter le bicarbonate de
soude et mettre au feu.
Laisser cuire jusqu’a ce que ça
devient bien gluant.
Servir votre Tô ou foufou avec la
sauce rouge accompagner du
gombo.
Bonne Appétit!
CUISINE AFRICAINECUISINE AFRICAINE
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27
les cernes sous les yeux. Tout
d'abord, laver et peler une pomme de
terre. Coupez deux tranches et pla-
cer un sur chaque œil pendant 10
minutes. Couchez vous et détendez
vous pour laisser les pommes de ter-
re accomplir leur magie. Rincer la
zone des yeux doucement avec de
l'eau tiède lorsque vous avez terminé.
La patte dentifrice pour enlever
les boutons
Vous l'avez entendu auparavant - ne
percez pas vos boutons du visage. Les
experts du Daily Glow proposent
d'appliquer un peu de dentifrice sur
un bouton avant de se coucher et de
le laver à l'eau tiède quand vous vous
réveillez le matin. Ils disent que les
R incer les cheveux avec
de la bière ou du vinai-
gre
Rincez vos cheveux avec de la bière
aide à rétablir l'humidité de vos che-
veux. Imprégnez vos cheveux pendant
quelques minutes, puis rincer à l'eau
froide.
Faites votre manucure en der-
nière position
Avant d'appliquer le vernis à ongles,
essuyez les ongles avec un nettoyant
à base d'acétone. Essie Weingarten,
fondateur de Essie Cosmetics, dit
qu’il faut faire le nettoyage de vos
ongles avec de l'huile ou la crème
hydratante, cela fera que le vernis
adhère correctement.
Ne négligez pas vos coudes
Il est facile d'oublier vos coudes,
mais ils ont besoin tout autant de la
protection et des soins que d'autres
parties de votre corps. Massez votre
coudes avec de l’huile bio, et vous
verrez que vos coudes seront plus
souples.
Dégonflez vos yeux avec les
pommes de terre crues
Dr. Frances Jang, un dermatologue
au Skinworks recommande d'utiliser
des tranches de pomme de terre
crue pour apaiser vos yeux. Elle dit
qu'ils aident à réduire la rétention
d'eau et ils contiennent également
l'enzyme catalase qui aide à alléger
SECRETS DE BEAUTESECRETS DE BEAUTE
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dentifrices attirent les impuretés des
pores obstrués et sèchent la peau.
Optez pour les dentifrices organiques
plutôt que les dentifrices de gel qui
ne fonctionnent pas ainsi.
Créer des lèvres plus pulpeuses
Si vous êtes fatigué d'avoir de minces,
lèvres, prolonger votre ligne de la
lèvre à l'aide d'un crayon à lèvres de
ton neutre. Ensuite, appliquez le rou-
ge à lèvres par dessus. Attention tout
de même - ne pas prolonger votre
ligne de la lèvre de façon exagérée.
Exfoliez vos lèvres
Les lèvres sèches et gercées sont les
pires casse-têtes pour le rouge à lè-
vres. Pour vous assurer que vos lè-
vres sont dans un état de parfaite
moue, les experts au département
Beauté recommandent d’exfolier vos
lèvres. Pour ce faire, appliquez une
baume à lèvres, puis en utilisant une
brosse à dents ou la baguette propre
de votre mascara, frottez vos lèvres.
Ensuite, utilisez un mouchoir pour
essuyer les flocons. Vous aurez une
moue parfaite en peu de temps.
Bronzez vous moins cher
Qui n’aime pas une journée au spa? Si
nous pouvions aller tous les jours,
nous l’aurions probablement fait. Une
voie économique de le faire est de
mettre votre lotion préférée dans le
micro-ondes pendant environs 10
secondes. Assurez-vous que les hui-
les dans votre lotion ne se séparent
pas et qu'il n’est pas trop chaud. Ap-
pliquez sur votre peau et voila!
Epilage
Avant de vous épiler, assurez-vous
d'adoucir votre peau en tamponnant
une boule de coton imbibé d'eau
tiède ou de la crème. Lorsque vous
démarrez l'épilation, le faire dans le
sens de la croissance de vos poils.
Rapide retour sur la pédicure
Faites des économies sur votre rou-
tine beauté en prenant soin de vos
pieds de façon quotidienne. Il suffit
de frotter votre pied avec une pier-
re ponce chaque matin dans la dou-
che. Une fois que vous sortez et
séchez, appliquez une crème hydra-
tante à vos pieds. Cela permettra
d'accroître le temps que vous passe-
rez sans une pédicure et garderez
vos orteils sains et exempt de cham-
pignons.
Utilisez de l’huile sur votre
peau même si elle est déjà gras-
se
Cela sonne probablement fou, mais
en utilisant un produit à base d'huile
pour enlever le maquillage ou la sale-
té de votre peau cela peut réellement
améliorer l'état de votre épiderme.
Pourquoi? Le nettoyage stimule les
glandes sébacées, ce qui provoque la
peau a la surproduction d’huile. L'uti-
lisation de produits à base d'huile au-
ra l'effet inverse.
Evitez le vernis écaillé comme la
peste
Il y a seulement deux options pour
vos ongles avec le vernis à ongles - ou
sans vernis a ongle. Ne laissez pas vos
ongles être en tenaille quelque part
au milieu avec des ongles avec des
vernis a ongles écaillés.
Serviette sèche
Ne frottez pas vos cheveux secs avec
votre serviette. Au lieu de cela, avant
de sortir de la douche presser douce-
ment l'excès d'eau de vos cheveux.
Ensuite, enveloppez vos cheveux dans
une serviette et séchez pour absor-
ber l'humidité restante.
Consultez un médecin avant de
prendre des comprimés
Avez-vous vraiment besoin de tous
ces suppléments? SI vous êtes en
bonne sante, votre peau et vos che-
veux le seront aussi. Mais avaler les
comprimés sans en discuter avec vo-
tre médecin peut faire plus de mal
que de bien. Pourquoi? Parce que le
mélange de certaines vitamines et de
minéraux peuvent avoir l'effet inverse
de ce que vous cherchez. Parlez-en à
votre médecin avant de sauter aussi
sur les pilules. Kweniquement votre!
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29
L e rôle principal de la mélanine est
la protection pigmentaire contre
l e s r a d i a t i o n s U V .
Les mélanines sont parmi les princi-
paux pigments biologiques responsables
de la coloration des téguments dans le
règne animal. On la retrouve aussi comme
pigment chez les champignons (Mycète).
Chez l'être humain, la couleur de la peau,
des cheveux et des yeux dépendent princi-
palement de son type et de sa concentra-
tion. De nombreux animaux en produisent
également, dont les oiseaux (coloration
des plumes), de nombreux champignons
et certains protozoaires
Essentiel au cerveau, aux nerfs, et la
fonction des organes
Chez l'homme, la mélanine est le princi-
pal composant de la peau et de la couleur
des cheveux. Cependant, peu de gens sa-
vent que la mélanine se trouve dans pres-
que tous les organes du corps et est néces-
saire au fonctionnement du cerveau, des
nerfs, des yeux pour voir, et des cellules
pour se reproduire. On la trouve aussi
dans la strie vasculaire de l'oreille interne.
Dans le cerveau, les tissus ayant la méla-
nine incluent la moelle, les neurones et les
zones du tronc cérébral, telles que le locus
coeruleus et la substance noire. Elle se
trouve également dans la zone réticulée
de la glande surrénale.
Destruction des radicaux libres
Les radicaux libres ont été reconnus com-
me la cause des dégradations des cellules
humaines. Dans un article Diana Clarke
s’étend sur le rôle de la mélanine dans la
protection contre les dommages causes
par les radicaux libres..
Protection supérieure contre les effets
des rayons ultraviolets
L'exposition au soleil est susceptible de
provoquer un vieillissement prématuré
de la peau, ainsi que l’apparition de di-
vers cancers de la peau. La capacité à
résister aux effets potentiellement néfas-
tes du rayonnement ultraviolet du soleil
dépend de la quantité de mélanine dans
la peau, qui est proportionnelle au nom-
bre de mélanocytes qui sont actifs sous
la surface de la peau. La mélanine est un
absorbeur efficace de la lumière; le pig-
ment est capable de dissiper plus de
99,9% du rayonnement UV. Chez les
personnes à la peau claire, les mélanocy-
tes du corps réagissent à l'exposition
solaire en produisant plus de mélanine,
ce qui crée l'effet connu sous le nom de
bronzage. Cependant, il y a une limite au
degré de protection que la mélanine peut
fournir, et il est nettement plus élevé
chez les personnes ayant une peau natu-
rellement foncée.
Neutralise les effets néfastes d’autres
dangereux rayonnements autres
qu’Ultraviolet
La mélanine peut absorber une grande
quantité d'énergie et ne pas produire une
énorme quantité de chaleur quand elle
absorbe cette énergie. Elle peut transfor-
mer l'énergie nuisible en énergie utile.
Selon le dermatologue et dermapatholo-
giste Dr Léon Edelstein, la mélanine
peut absorber des quantités énormes
d'énergie de toutes sortes, y compris
l'énergie des rayons du soleil, les machi-
nes à rayons X, et l'énergie qui est for-
mée dans les cellules au cours du méta-
bolisme des cellules. Sa théorie est que
la mélanine a la capacité de neutraliser
les effets potentiellement néfastes de ces
énergies.
Protege contre le vieillissement de la
peau
L'exposition au soleil a le potentiel de
provoquer un vieillissement prématuré
de la peau. Les personnes pigmentées
(noires) ont tendance à présenter moins
de signes de vieillissement. La dermato-
logue Susan C. Taylor, auteur de "Brown
Skin," souligne que les noirs et les autres
personnes de couleur semblent générale-
ment plus jeunes que leurs pairs à peau
claire en raison des niveaux élevés de
mélanine dans leur peau. La mélanine
protège ceux qui ont des dommages à
court terme dus au soleil, ainsi que les
signes à long terme du vieillissement,
comme les taches de vieillesse, les rides
profondes et les textures rugueuses.
Developpement du Fœtus pendant la
grossesse La pigmentation foncée protège contre les
dommages contre l'ADN et absorbe de
bonnes quantités de rayonnement UV
nécessaires à l'organisme. La mélanine
protège aussi contre les fatigues du fœtus
et facilite le maintient de celui-ci dans un
environnement sain. Les femmes à la
peau foncée ont le plus faible niveau de
défauts du tube neural pendant la grosses-
se.
Mélanine: la molécule d'organisation
Dr Frank Barr théorise dans son travail
technique que la mélanine est une molé-
cule d'organisation :
"L'hypothèse avancée est que la (neuro)
mélanine (en conjonction avec d'autres
molécules de pigment comme les isopen-
tenoids) fonctionne comme la principale
molécule d'organisation dans les systèmes
vivants. La mélanine est représentée com-
me un «déclencheur» d'organisation capa-
ble d'utiliser les propriétés établies telles
que les photons (d'électrons). La mélanine
est capable de réguler une large gamme
d'interactions moléculaires et des proces-
sus métaboliques ".
SANTE: Les 7 Qualités de la Mélanine
30 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
30
A vant que le gentil soleil de l’ouest
n’ait commencé à poindre au-
dessus de nos têtes, je serais déjà
parti, demain. J’irai là ou mes rêves m’ont
conduit cette nuit, j’irai a la rencontre des
mystères et merveilles de ma terre. J’irai
d’abord me réchauffer sous le feu du soleil
ardent de midi, et acclamer les magnifiques
pas du bolowi de chez nous, que soutien-
nent les douces mélodies des balafons du
pays profond. Des cuisines en fumée de nos
mères, l’irrésistible odeur du lafri m’attirera,
moi, hélas repousse par l’hostile harmattan
sec et poussiéreux que mes pères affron-
tent, plus par coutume que par courage. Je
fuirai ! Je fuirai !, Mais pas avant d’avoir
avant d’avoir contemplé les mystères du
poro, véritable identité culturelle de chez
mes frères. Ensuite je m’en irai un peu plus
bas, là où l’igname se fête et les masques se
louent, j’irai chercher l’hospitalité là ou l’é-
tranger est accueilli en prince. Je dirai
‘’Anouoh’’, on me dira ‘’Akwaba’’, on me fera
manger à la table des rois ou l’on me conte-
ra l’histoire de la valeureuse reine Abla Po-
kou. Je courrai les champs, je cultiverai la
terre de mes pères, de mes ancêtres, et
quand j’aurai soif on me servira ce bon vin
de palme des champs. Demain je serai di-
gne, je serai grand de la grandeur de mon
vaillant peuple d’hier, qui se battit pour la
liberté que je savoure aujourd’hui. Oui de-
main j’irai loin dans le passe rendre homma-
ge a nos martyrs, je verserai des larmes mé-
ritées sur leurs sépulcres, je leur chanterai
l’Abidjanaise pour laquelle ils sont tombes.
Demain j’irai loin dans le futur, danser avec
les générations à venir, la victoire de mon
peuple, je leur parlerai des âpres luttes qui
ont abouti à la consécration de l’Eléphant
d’Afrique. Partout où j’irai demain, je parlerai
de paix, j’écrirai la paix, j’écrirai la fraternité
avec laquelle tant de générations ont marche
avec dignité. Demain je parlerai avec fierté
de mon Zahouli natal, je chanterai haut et
fort les rythmes de chez moi, j’inviterai mes
frères et sœurs à s’unir autour des valeurs
qui ont toujours sues nous définir. Demain je
ne parlerai pas politique, je ne parlerai pas
des guerres qui ont fait couler le sang de
mon peuple, mais je parlerai de l’union, de la
cohésion et de la solidarité des fils du pays.
Fêtes de générations, fêtes de réjouissances,
je parlerai de la diversité culturelle de ma
nation. J’irai danser l’Abissa, le Gouah, le
Temate, j’irai même défiler au prestigieux
Popo carnaval. Demain j’irai encore plus bas
dans le sud, là-bas ou il fait si bon vivre. Je
parcourrai les belles plages à partager de
bons moments avec toutes ces populations
en joie, qui savourent le délice des brises et
la beauté du paysage. J’irai avec eux me
fondre dans les couleurs des rythmes musi-
caux de nos temps modernes. Ensemble on
dansera le Zouglou, le Mapouka et on nage-
ra de bonheur sous les cadences du Couper
décaler. Avant de terminer mon voyage, je
rassemblerai demain, les enfants du nord, du
sud, de l’est, de l’ouest et du centre. Je leur
parlerai de leur héritage, je leur parlerai de
la terre d’Eburnie, je leur dirai que son lende-
main leur appartient
CARNET DE VOYAGE
Richard Adji
31 KWENI NEWS MAGAZINE MARS 2015
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