evaluation de la résistance aux antibiotiques des
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVESITE LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES EXACTES ET DES SCIENCES DE LA NATURE
ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
N° d’ordre………. N° de série………...
Mémoire de Fin de Cycle
En vue de l’obtention du diplôme
MASTER
En
BIOLOGIE
OPTION : MICROBIOLOGIE APPLIQUEE Thème
Soutenue le : 13 / 06 / 2018
Présenté par :
Hadjou Ilham & Sedrati Ibtissam
Devant le jury
Présidente : Mme Kouache Saliha M.A.A. Université OEB
Rapporteur : Mme Adoui Mounira M.A.A. Université OEB
Examinatrice : Mme Benslama Ouided M.A.A. Université OEB
Année universitaire : 2017-2018
Evaluation de la résistance aux antibiotiques
des entérobactéries : cas de β-lactamases à
spectre étendu (BLSE).
DEDICACE A mes chers parents :
Pour votre soutient morale et matérielle sans faille,
Pour vos mains qui ont tant travaillées,
Pour votre cœur qui m’a tant donné,
Pour votre sourire qui m’a tant réchauffé,
Pour vos yeux qui furent parfois mouillés,
Pour vous qui m’avez tant aimé.
Pour le bon déroulement de mes études. Sans votre aide, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui.
Et sur tout votre amour sans compter. Que ce modeste travail soit pour vous le fruit de tout votre
effort et l’expression de mon admiration et de ma profonde gratitude.
A mon frère Samir, pour l’exemple tu as toujours avec moi, merci de m’avoir guidé dans le
chemin de la réussite. Je te remercier également pour tes conseilles, je te souhaite le bon dans ta vie.
A ma belle sueur Lemis, merci pour tous les beaux moments passés.
A mes très cher petits frères : Abd ennour, Abd eldjalil et Abd elghafour, c'est à vous mon
adorable anges, ma joie, mon petits trésors qui a donné un sens différent à ma vie, vous resterez
toujours le rayon du soleil qui illumine ma vie. Je vous aime et je vous aimerez et je vous souhaite
tous le bonheur du monde.
A mon frère Karim, merci pour vous aides et conseilles je te souhaite le bon.
A mon ami d’enfance et chère sœur Rokia, merci pour votre sincère amitié et pour les bons
moments qu’on a passée ensemble durant notre enfance et notre jeunesse et pour tous ceux à venir .
Je t’aime ma belle.
A ma chère Bouchra, merci pour tous les merveilleux moments passés, je ne garde que les baux
souvenirs. Que cette amitié se poursuivre encoure longtemps. Je t’aime.
A mes belles amies Chaima, Yasmine, Meriem et Hadjer, qui ont toujours avec moi durant
les moments difficiles merci pour tous je vous aime.
A mes collègues Amir et Fares, qui ont toujours avec moi durant les années d’études, merci
pour vous aides et conseilles je vous souhaite le bon et le meilleurs.
A mon binôme Ibtissem, qui est toujours avec moi durant les moments difficiles et les
années d’études, merci pour tout ma belle, tes conseille, tes aides et ton amour je te souhaite le
meilleur ton ta vie. Je t’aime.
A toutes ma famille et tous ce m'ont aidé de loin ou de prés durant les moments difficiles. Je dédie
très chaleureusement ce modeste travaille.
ILHEM
Je dédie ce modeste travail.
A ma mère ; mon trésor, ma source de tendresse ; celle qui m’a transmis la vie,
l’amour et le courage.
A mon père celui qui a tout fait pour moi, pour sa confiance ; son soutien, pour
les sacrifices qu’il a consenti pour mon bien être.
Pour ma chère sœur Romaissa qui m’a donnée toujours espoir pour relever ce défi
et pour son temps précieux qu’elle m’accorde toujours.
A mes chères frères Aymen ; Abdelslam ; Sofiane ; Heitham et le petit Djawed
qui sont mon bonheur dans la vie que Dieu les garde pour moi.
A ma très chère cousine Joujou et ses sœurs Khadidja ;Nouzha ;Amina et Anissa.
Mes profondes dédicaces également à mon binôme ILHEM qui a été mon ombre
durant toutes les années des études et qui a veillé à m’encourager, à me donner
l’aide.
A mes deux proches Hadjer et Yassmin . A ceux qui sont chers à mon cœur que dieu les protège : Fatima ; meriem ; Amir ;
Fares .
Et un petit clin d’œil malicieux à tous ceux qui m’ont aidé de loin
Ibtissam
Remerciements :
Le plus grand merci revient d’abord à « Dieu » qui, lui seul, nous
a guidé dans le bon chemin durant notre vie et qui nous a donné le
courage, la volonté, et la force pour élaborer ce travail de
recherche.
Nous remercions notre directrice de thèse madame ADOUI
Monira qui a accepté avec toute modestie de nous encadrer,
malgré ses multiples charges, tout le long de ces années d’études.
Nous la remercions pour son aide, sa patience, ses compétences
scientifiques, sa confiance qu’elle nous a accordée et surtout pour
ses très grandes qualités humaine et sa gentillesse particulières et
ses conseils précieux qui ont conduit à l’achèvement ce travail.
Qu’elle trouve ici l’expression notre plus profond respect et nos
profondes gratitudes.
Nous remercions vivement les membres de jury :
*Madame Kouache Saliha, nous sommes très honorées que vous
acceptez la présidence du jury de ce mémoire. Trouvez ici
l'expression de nos sincères remerciements et soyer assuré de notre
profonde gratitude.
*Madame Benslama Ouided, votre revenu en tant
qu'examinatrice nous honore, nous vous sommes très
reconnaissantes et nous vous adressons nos vifs remerciements.
Un grand remerciement pour tous nos enseignants pour leurs contributions dans notre cursus universitaire, dans le département de Microbiologie, Université d’Oum el bouaghi. Un très grand merci, à l'ensemble du personnel du laboratoire et tous les employeurs de l’hôpital ZERDANI Sallah d’Ain Beida, pour leurs aides, leurs conseils et pour leurs complicités. Nous remercions également tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin à la réalisation de notre mémoire.
LISTE DES ABRVIATIONS
BLSE : β Lactamases à Spectre Etendue.
BMR : Bactéries Multi-Résistantes.
ATB : Antibiotique.
AK : Amikacine.
AMC : Amoxicilline +Acide clavulanique.
ATM : Aztreonam.
CZ : Cefazoline.
CAZ : Ceftazidine.
CTX : Cefotaxime.
AMP : Ampicilline.
AMX : Amoxicilline.
C1G : Céphalosporine de première génération.
C2G : Céphalosporine de deuxième génération.
C3G : Céphalosporine de troisième génération.
CIP : Ciprofloxacin.
GEN : Gentamycin.
C : Chloramphénicol.
IPM : Imipénème.
PI : Pipéracilline.
TTC : Ticarcilline + acide clavulanique.
TC : Ticarcilline.
NA : Acide Nalidixique.
TE : Tetracycline.
OX : Oxacilline.
K : Kanamycine.
TSI : Triple Sugar-Ironagar.
VP : Voges Proskawer.
RM : Rouge De Méthyle.
GN : Gélose Nutritive.
MH : Muller-Hinton.
MEVAG : Milieu d’étude voie d’attaque des glucides.
CASFM : Comité de l’antibiogramme de la société française de Microbiologie.
ADH : Arginine dihydrolase.
ODC : Ornithine décarboxylase.
LDC : Lysine décarboxylase.
ECA : Enterobacterial common antigen.
N° de
figure
Titre de figure La page
1 Principaux mécanismes de résistance aux
antibiotiques
8
2 Schéma représente la paroi cellulaire des bacilles à
GRAM négatif
11
3 Schéma réactionnel de l’ouverture du cycle β-
lactame
12
4 La circulation des souches entre les milieux
hospitalier et communautaire
17
5 La propolis pure 18
6 La disposition des disques d’antibiogramme pour le
test de synergie
31
7 Disposition des disques des antibiotiques selon le
test de rapprochement des disques
32
8 Schéma de détection des BLSE selon le test du
double disque
33
9 Méthodologie suivie pour la détection des souches
BLSE
34
10 Répartition des souches BLSE 42
N° de
tableau
Titre de tableau La page
1 Principales réactions de diagnostic utilisées pour la
distinction des principaux genres d’entérobactéries
4
Listes des figures
Liste des tableaux
2 Activité enzymatique des β-lactamase et leur
inhibiteur
13
3 les souches d’isolement clinique testées dans notre
étude
21
4 Les souches ATCC testées dans notre étude 21
5 La lecture de la galerie biochimique 26
6 Antibiotiques testées 29
7 Les caractères culturaux des bacilles à GRAM
négatif
36
8 Résultats de l’examen microscopique 38
9 Résultat de la galerie biochimique 39
10 Résultats de test de synergie 40
11 Résultats de test du rapproche 41
12 Cas des doubles disques positif 41
13 Résultats de l’activité antibactérienne de l’extrais de
la propolis
48
14 Résultats de la galerie biochimique des souches Annexe
15 Résultats de la sensibilité et la résistance
d’Escherichia coli aux antibiotiques
Annexe
16 Résultats de la sensibilité et la résistance de
Klebsiella aux antibiotiques
Annexe
17 Résultats de la sensibilité et la résistance de
Citrobacter aux antibiotiques
Annexe
18 Résultats du test de synergie Annexe
19 Résultats du test de rapproche des disques Annexe
20 Résultats du test des doubles disques Annexe
21 les Antibiotiques testés pour les entérobactéries et
les valeurs
critiques des diamètres des zones d’inhibition selon
la Comité De L’antibiogramme
De La Société Française De Microbiologie
Annexe
Liste des histogrammes
N°
d’histogramme
Titre d’histogramme La page
1 La Résistance des souches Escherichia coli aux
antibiotiques
43
2 La Résistance des souches Klebsiella sp aux
antibiotiques testés
45
3 La Résistance des souches Citrobacter sp aux
antibiotiques
46
Table des Matières
Introduction….......................................................................................................01
Chapitre I : Généralité sur les entérobactéries
a) Classification.....................................................................................................02
b) Habitat...............................................................................................................02
c) Caractérisation des espèces...............................................................................02
1) Les caractères bactériologiques..................................................................02
2) Les caractères culturaux.............................................................................03
3) Les caractères biochimiques........................................................................03
d) Répartition des genres........................................................................................03
1) Escherichia coli............................................................................................04
2) Klebseilla......................................................................................................05
3) Proteus..........................................................................................................05
4) Citrobacter....................................................................................................05
5) Enterobacter..................................................................................................05
6) Morganella....................................................................................................06
Chapitre II : La résistance aux antibiotiques
1) Généralité sur les antibiotiques...........................................................................07
1.1) Définition d’antibiotique..................................................................................07
1.2) La résistance bactérienne aux antibiotiques.....................................................07
1.2.1) La résistance naturelle....................................................................................07
1.2.2) La résistance acquise......................................................................................07
a) Résistance chromosomique..................................................................................07
b) Résistance extra chromosomique.........................................................................08
1.2.3) Les mécanismes de résistances bactériennes aux antibiotiques.....................08
2) La résistance des entérobactéries aux antibiotiques.............................................08
2.1) La résistance des entérobactéries aux béta lactamines......................................08
2.1.1) Définition des béta lactamines........................................................................09
Première partie : Revue bibliographique
2.1.2) La classification des ß-lactamines.................................................................09
a) Les pénicillines....................................................................................................09
b) Les cephalosporines.............................................................................................09
c) Monobactame.......................................................................................................10
d) Carbapénèmes......................................................................................................10
2.2) Mode d'action des ß-lactamines........................................................................10
3) Les mécanismes de résistance des entérobactéries aux β-lactamines...................11
3.1) Définition de ß-lactamase..................................................................................11
3.2) Classification de ß-lactamase.............................................................................11
3.3) Mode d'action de ß-lactamase............................................................................12
4) Les inhibiteurs de ß-lactamase..............................................................................12
5) La résistance des entérobactéries aux différents antibiotiques..............................13
5.1) La résistance aux quinolones..............................................................................13
5.2) La résistance aux aminosides..............................................................................14
Chapitre III : les β-lactamase à spectre étendu (BLSE)
1) Définition des BLSE..............................................................................................15
2) Type des BLSE.......................................................................................................15
a) CTX-M……………………………………………………………………………15
b) TEM………………………………………………………………………………15
c) SHV………………...……...………………………...……………...………….... 16
3) Épidémiologie.........................................................................................................16
Chapitre IV : La propolis
1) Définition................................................................................................................18
2) Origine de la propolis..............................................................................................18
3) Utilisation de la propolis.........................................................................................18
4) Aspect et propriétés physicochimique de la propolis..............................................19
5) Les propriétés thérapeutiques..................................................................................19
5.1) Activité antimicrobienne......................................................................................19
a) Effet antibactérienne................................................................................................19
b) Effet antiviral...........................................................................................................20
c) Effet antifongique................................................................................................20
d) Effet antioxydant.................................................................................................20
Chapitre V : Matériel et méthode
Lieu de l’étude..............................................................................................................21
L’étude.........................................................................................................................21
1) Repiquage et identification des souches..................................................................21
1.1) Repiquage.............................................................................................................21
1.2) Identification des souches.....................................................................................22
1.2.1) Examen macroscopique.....................................................................................22
1.2.2) Examen microscopique......................................................................................22
a) Etat frais...................................................................................................................22
b) Coloration de GRAM...............................................................................................22
1.2.3) Identification biochimique.................................................................................22
A) Etude des caractères biochimiques..........................................................................23
1) Etude de la voie d’attaque des glucides (MEVAG).................................................23
2) Test d’IMVIC …………………..…………………………………………………23
a) Test rouge de méthylène (RM)……………………………………….……………23
b) Test Voges Proskawer (VP)……………………………………….………………24
c) Utilisation du citrate de simmons.............................................................................24
3) Fermentation du mannitol (Mannitol Mobilité).......................................................24
4) Fermentation du lactose...........................................................................................24
5) Les acides aminés.....................................................................................................25
2) Détermination de la sensibilité aux antibiotiques....................................................28
2.1) Principe.................................................................................................................28
2.2) Réalisation pratique de l’Antibiogramme.............................................................29
2.2.1) Méthode de diffusion sur milieu solide.............................................................29
2.2.2) La détection des β-lactamase à spectre étendue.................................................31
1) Test de synergie.......................................................................................................31
Deuxième partie : Expérimentation
2) Test de rapproche des disques................................................................................32
3) Test de doubles disques..........................................................................................33
2.3) Etude in vitro de l’activité antibactérienne de la propolis...................................35
Chapitre VI : Résultats et discussion
1) Identification des souches étudiées..........................................................................36
1.1) Caractères morphologiques et culturaux...............................................................36
2) Identifications biochimiques des souches................................................................38
2.1) La galerie biochimique..........................................................................................38
Première expérience
3) Etude de la résistance aux antibiotiques..................................................................40
3.1) La détection des BLSE.........................................................................................40
a) Test de synergie........................................................................................................40
b) Test de rapproche des disques..................................................................................41
c) Test de doubles disques............................................................................................41
3.2) Répartition des souches BLSE..............................................................................42
3.3) Etude de la résistance des BLSE aux antibiotiques..............................................42
a) Escherichia coli.......................................................................................................43
b) Klebseilla.................................................................................................................44
c) Citrobacter..............................................................................................................46
Deuxième expérience
Activité antibactérienne de la propolis.........................................................................48
Conclusion
Référence bibliographiques
Annexe
Introduction
Introduction
1
Les antibiotiques ont été la plus grosse avancée thérapeutique de la médecine dans la
seconde moitié du XXe siècle. Ils ont permis de sauver d’innombrables contre les
maladies infectieuses donc les antibiotiques sont l’espoir chez les patients et les
médecins.
Depuis le début des années 60, cet espoir est disparu car nous assistons à une
augmentation du nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques, surtout en milieu
hospitalier et à l’émergence de nouvelles résistances. Il s’agit d’un problème de santé
publique extrêmement préoccupant, qui affecte de nombreux pays, bien que les souches
résistantes soient souvent différentes d’un pays à l’autre. (MIRABAUD.M, 2003).
Les bacilles à Gram négatif constituent une part importante des bactéries isolées lors
du diagnostic bactériologique des infections humaines. Leur prédominance dans
l’intestin, leur mobilité, leur rapidité de multiplication, leur fréquente résistance aux
antibiotiques expliquent qu’elles soient les bactéries les plus impliquées en pathologie
infectieuse humaine.
Les β-lactamases à spectre étendu sont apparu au début des années 80 chez une souche
de Klebseilla pneumonie en Allemagne et constituent toujours le principal mécanisme
de la résistance naturelle et acquise aux β-lactamines, en particulier chez les bactéries
à Gram négatif. (El hani .D, 2012).
Depuis les années 90, les BLSE de type CTX-M sont de plus en plus fréquemment
retrouvées chez Escherichia coli et dans les infections communautaires. (Doit.C,
2010).
D’autre part, il existe une substance naturelle récolter à partir de la ruche à des activités
thérapeutiques antibactérienne naturelle que la nomme, la propolis.
Cette étude est basée dans le but d’étudier les mécanismes de résistance aux
antibiotiques par des souches à GRAM négatif productrice des BLSE. En premier lieu
et comme première parties dans ce contexte faire :
o Sélection et identification de ces souches d’isolement clinique ;
o Étude de la résistance de ces souches aux β-lactamine et autres antibiotiques.
En deuxième partie, l’étude est basée sur les effets antibactériens de la propolis vis-à-
vis de ces souches résistantes et multi résistantes.
Première partie :
Revue
bibliographique
Chapitre 1 : Généralité sur les
entérobactéries
Chapitre 1 généralité sur les entérobactéries
2
Généralité sur les entérobactéries
a. Classification
Actuellement les entérobactéries sont classées sur la base du séquençage des
ARN 5S et 16S dans (Delarras.C, 2014) :
Domaine : Eubacterie ;
Phylum XII : Proteobacterie ;
Classe : Cammaproteobacteria ;
Ordre des Enterobacteriales ;
Familles des Enterobacteriaceae.
b. Habitat
Les entérobactéries sont commensales du tube digestif de l’homme et l’animale soit
retrouvés en milieu extérieur (sol et eaux) (PERRAULT.G et al., 2016).
c. Caractérisation d’espèce
1) Les caractères bactériologiques
Les entérobactéries, sauf exceptions ont en commun les caractères suivants
(Delarras.C, 2014) :
Bacilles à Gram négatif ;
Mobiles par des cils pérutriches ou immobile (Klebseilla ; Shegella et Yersinia
à 37C°) ;
Oxydase négatif ;
Fermente le glucose avec ou sans production de gaz ;
Réduit le nitrate en nitrite sauf exception ;
Possèdent un antigène commun très spécifique appelé antigène de Kunin ou
ECA (enterobacterial common antigen).
Chapitre 1 généralité sur les entérobactéries
3
2) Les caractères culturaux
Les entérobactéries aérobies anaérobies facultatives se développent facilement sur un
milieu ordinaire.
Sur un milieu gélosé, les colonies sont muqueuses, de taille très importante et sont
habituellement lisses, brillantes et de structure homogène (type « smooth : S »). Après
culture successive cet aspect changé vers des colonies sèches et rugueuses (type
« rough : R »).
Sur un milieu liquide comme un bouillon nutritif la croissance appariasse comme un
trouble homogène.
La température optimale de la croissance des entérobactéries est 37°C mais la culture
est possible entre 20° et 40°C (Niveau DCEM1, 2003).
3) Les caractères biochimiques
C’est sur l’étude des caractères biochimiques que repose en pratique le
diagnostic de genre et d’espèce qui ne doit être abordé qu’après que le diagnostic de
famille ait été établi avec certitude (Madigan et al., 2007).
Chapitre 1 généralité sur les entérobactéries
4
Tableau n°1 : Principales réactions de diagnostic utilisées pour la distinction des
principaux genres d’entérobactéries (Madigan et al., 2007).
Genre H2S
(TSI)
Uréase VP Indol
e
Mobilité Gaz
sur
glucose
Β-
Galactosidase
Eschirichia - - - + + ou - + +
Enterobacter - - + - + + +
Shigella - - - + ou
-
- - + ou -
Edwardsiella + - - + + + -
Salmonella + - - - + + + ou -
Klebsiella - + +
ou
-
- - + +
Citrobacter + ou - - - - + + +
Proteus + ou - + - + ou
-
+ + ou - -
Providensia - - - + + - -
Yersinia - + - - +c - +
Hafnia - - + - + + + ou -
d. Répartition du genre
1) Escherichia coli
Escherichia coli est un membre typique des entérobactéries bacille à Gram négatif,
aéroanaérobie facultatif qui peut fermente les nitrates et qui possède pas d’oxydase,
fait une partie commensale du tube digestif de l’homme et les animaux (SAVOYE.F,
2011).
Escherichia est une cause majeure des maladies diarrhéiques, de péritonite, de colite,
de bactériémie, de mortalité infantile et d'infections des voies urinaires (Zachary.D,
2015).
Chapitre 1 généralité sur les entérobactéries
5
2) Klebsiella
Genre bactérienne fait partie du groupe KES constitué de bacille à Gram négatif
toujours immobile, généralement capsulé et très fréquente dans la nature. Comporte
actuellement cinq espèces responsables d’infection opportuniste hospitalière dont les
localisations les plus fréquents sont respiratoires et urinaires (HAMBURGER.J,
1975 ; Delarras.C, 2010).
3) Proteus
Ce sont des bactéries très mobiles (pouvant envahir les milieux de culture) qui se
distinguent facilement des autres entérobactéries par leurs caractères biochimiques
(uréase +, tryptophane désaminase+) et leur résistance naturelle à la colistine. C'est un
commensal du tube digestif (Niveau DCEM1, 2003).
Proteus vient au second rang, après E.coli, dans l'étiologie des infections urinaires de
ville (10 % des cas). C'est une espèce bactérienne habituellement sensible aux
antibiotiques (Niveau DCEM1, 2003).
4) Citrobacter
Bactérie présente dans l’environnement, commensale de l’intestin de l’homme et de
l’animale, pouvant intervenir dans des gastroentérites (Delarras.C et al., 2010).
Les Citrobacter sont pathogène opportuniste responsable des infections nosocomiale
à l’hôpital (Delarras.C, 2014).
5) Enterobacter
Le genre Enterobacter comprend 8 espèces mais en médecin humain les 3 espèces
(Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes et dans un moindre mesure
Enterobacter agglomerans) qui sont prédominants (Yernault.J et al., 1997).
Chapitre 1 généralité sur les entérobactéries
6
Ces bactéries présentent en faible concentration dans la muqueuse gastro-intestinale et
responsable d’infection nosocomiale chez les patients dont l’immunité locale ou
générale est comprise après traitement par les antibiotiques à large spectre
(Yernault.J et al., 1997).
6) Morganella
Morganella appartient au groupe des entérobactéries, Il est décrit 2 sous espèces :
morganii et sibonii et au sein de chaque sous espèce il y a des biogroupes (A à G).
Elle est lactose-, Catalase +, oxydase –, glucose+, ONPG -, LDC-, ODC+, indole+,
VP-, H2S-, TDA+, urée + et –, Réduction des nitrates en nitrites (SENIOR.W, 1990 ;
Bactériologie 163, 2016).
Chapitre 2 : La résistance aux
antibiotiques
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
7
1. Généralité sur les antibiotiques
1.1. Définition d’antibiotique
Une substance dite antibiotique si elle inhibe les bactéries à faible concentration et si elle n’est
pas toxique à cette dose pour l’homme, On réserve aussi ce terme antibiotique pour les
substances produites par des microorganismes et agissent sur des autres microorganismes
(Yvon.M, 2009).
1.2. La résistance bactérienne aux antibiotiques
1.2.1. La résistance naturelle
La résistance naturelle ou intrinsèque est un caractère d’espèce qui touche toutes les bactéries
de l’espèce considérée (Lozniewski.A et al., 2010). Elle est permanente, stable est
transmissible à la descendance (transmission verticale) lors de la division cellulaire, mais elle
n’est généralement pas transférable d’une bactérie à l’autre (transmission horizontale) comme
la résistance des bactéries à GRAM négatif à la vancomycine est naturelle (Pierrot.S, 2015).
1.2.2. La résistance acquise
Il s’agit d’un caractère qui ne concerne que quelques souches d’une espèce donnée(ou parfois
de nombreuses). La résistance acquise est moins stable, mais elle se propage souvent de façon
importante dans le monde bactérien. La résistance acquise résulte d’une modification du
capital génétique de la bactérie, lui permettant de tolérer une concentration d’antibiotique plus
élevée que celle qui inhibe les souches sensibles de la même espèce (LOZNIEWSKI.A et al.,
2010).
Elle peut donc se faire soit par mutation chromosomique soit par acquisition des gènes
transférés d’un autre micro-organisme (Moroh.J,2013).
a) La résistance chromosomique
Elle résulte d’une mutation. C’est un phénomène rare, Il n’est pas provoqué par la présence de
l’antibiotique (au hasard). Mais l’antibiotique révèle la mutation de résistance en
sélectionnant les bactéries mutantes résistante (ou plus exactement, en détruisant les autres
bactéries de l’espèce, celles restées sensibles à l’action de l’antibiotique). C’est un
phénomène indépendant c’est à dire l’apparition d’une mutation ne favorise pas l’apparition
d’autres mutations de résistance à d’autres antibiotiques (LOZNIEWSKI.A et al., 2010).
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
8
b) La résistance extra chromosomique
La résistance peut provenir de l'acquisition d'ADN étranger par le biais de plasmides,
de bactériophages ou de transposons. On parle de transfert horizontal de gènes de
résistance et les mécanismes utilisés sont la conjugaison, la transduction et la
transformation (KOUJANE.L, 2011).
1.2.3. Les mécanismes de résistances bactériennes aux antibiotiques
Les modes de résistance connus actuellement qui résultent de la pression de sélection exercée
par les ATB sont au nombre de quatre (Muylaert.A et al., 2012) :
L’inactivation enzymatique par la sécrétion d’une enzyme ;
L’efflux actif ;
La modification de la cible ;
La diminution de la perméabilité (porines) à l’antibiotique.
Une même bactérie peut présenter plusieurs de ces mécanismes de résistance (Muylaert.A et
al., 2012).
Figure N°1 : principaux mécanismes de résistance aux antibiotiques (Awa.N, 2015).
2. La résistance des entérobactéries aux antibiotiques
2.1. La résistance des entérobactéries aux béta lactamines
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
9
2.1.1. Définition des béta lactamines
Les béta lactamines constituent la famille d'antibiotiques la plus importante, aussi bien par le
nombre et la diversité des molécules utilisables que par leurs indications en thérapeutique et
en prophylaxie des infections bactériennes (ZENATI.F, 2016).
Les ß-lactamines ont une structure composée d’un noyau azètidinone qui contient la structure
carbonyle lactame indispensable pour l’activité de ces molécules (Ayad.A, 2011).
2.1.2. La classification des ß-lactamine
Les β-lactamines sont classées selon leur structure chimique et leur activité antimicrobienne
en quatre familles : pénicillines, céphalosporines, monobactames et carbapénèmes
(Mouton.Y et al., 2000) :
a. Les pénicillines
Il s’agit d’une vaste famille de produit ayant en commun le noyau pinéme (Cavallo et al.,
2004).
Les pénicilles sont classés en 6 groupes : Pénicilline G, pénicillines M, pénicilline A,
pénicilline V, carboxy-pénicilline et uréido-pénicillines (Laizid.A, 2012). Sont active sur les
coques et les bacilles GRAM négatif (Marilyse.V, 2015).
b. Les cephalosporines
Ces β-lactamines sont toutes à large spectre et leur intérêt réside surtout dans leur activité sur
les bacilles à GRAM négatif, les céphalosporines classées en 4 groupes selon leur date de
mise sur le marché et leur spectre d’activité.
Première génération (C1G)
Sont efficace sur quelques entérobactéries ne produisant pas de céphalosporinases inductibles
comme Escherichia coli et Salmonella sp. Ce sont les moins stables vis-à-vis de l’hydrolyse
par les bêta-lactamases (Cavallo et al., 2004).
Deuxième generation (C2G)
Sont caractérisées par une meilleure résistance aux -lactamases et un spectre d'action plus
large. Elles sont utilisées dans un grand nombre d'infections, notamment respiratoires,
urinaires et ostéo-articulaires (ZENATI.F, 2016).
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
10
Troisième génération (C3G)
Telles que céfotaxime, ceftazidime, se distinguent pas un accroissement important de leur
spectre antibactérien et par leur stabilité à la plupart des β-lactamases comme les
pénicillinases et les céphalosporinases chromosomiques des entérobactéries (Cavallo et al.,
2004).
Quatrième génération (C4G)
Restent actives chez les enterobactéries ayant acquis une résistance aux C3G par
Hyperproduction d'une céphalosporinase, inactives en cas de béta-lactamase à spectre étendu
(Liazid.A, 2012).
c. Monobactame
Ces antibiotiques sont très actifs sur les entérobactéries. L’activité anti GRAM négatif de
l’aztréonam, chef de file de cette classe, est globalement comparable à celle des
céphalosporines de 3ème génération comme la ceftazidime. L’aztréonam présente une bonne
stabilité vis-à-vis des β-lactamases de spectre restreint. De plus, les monobactames constituent
les seules β-lactamines non hydrolysées par les métallo-β-lactamases (Merad.B, 2014).
d. Carbapénèmes
Les carbapénèmes possèdent le plus large spectre d'activité et la plus grande activité
antimicrobienne contre les bactéries à GRAM positif et GRAM négatif, ils sont utilisés lors d’un
traitement empirique ou dans le traitement d’infections par des bactéries à GRAM négatif
résistantes aux C3G. Les carbapénèmes sont les seules β-lactamines dont l'efficacité est prouvée
dans les infections graves dues aux bactéries productrices de β-lactamases à spectre étendu
(BLSE) (Marilyse.V, 2015).
2.2 Mode d'action des ß-lactamine
Les béta lactamines sont actifs sur des bactéries en phase de croissance et agissent en
inhibant la synthèse de la paroi bactérienne (synthèse du peptidoglycane) par
inactivation des principales enzymes impliquées dans cette construction : les PLP,
protéines liant les pénicillines (Awa.N, 2015).
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
11
Les β-lactamines possèdent un effet bactéricide. Ce sont des antibiotiques temps-dépendant
avec un effet post antibiotique court (bactéries à GRAM positif) voire inexistant (bactéries à
GRAM négatif) (Bousseboua, 2002).
Figure N°2 : Schéma représentant la paroi cellulaire des bactéries à GRAM négatif
(MARILYSE.V, 2015).
3. Les mécanismes de résistance des entérobactéries aux β-lactamines
La résistance aux ß-lactamines est basée sur la production d'enzyme appelée ß-lactamase
capable de les hydrolyser. Cette résistance peur être naturelle comme la production de beta
lactamase chez klebsiella sp et bactéries à GRAM négatif à la vancomycine est naturelle ou
acquise (Awa.N, 2015).
3.1. Définition de ß-lactamase
Les β-lactamases sont des enzymes bactériennes qui inactivent la plupart des béta lactamines
à l’exception des céphamycines et des carbapénèmes. (http//www.hcsp.fr).
3.2. Classification de ß-lactamase
Proposée en 1980 est basée sur la structure primaire de l'enzyme, cette classification permet
de regroupé les β-lactamases en quatre groupes (A à D) :(Bibbal, 2008).
les enzymes à sérine active réparties en classes A, C et D possèdent dans leur site
actif une sérine qui intervient dans le mécanisme d’acétylation au cours de l’hydrolyse
des bêta-lactamines.
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
12
les métallo-enzymes les enzymes de la classe B inclut les métallo-bêta lactamases
dont l’activité nécessite la présence d’ions métalliques Zn2+ catalysant leurs activités.
3.3. Mode d'action de ß-lactamase
Les β-lactamases catalysent de manière efficace et irréversible l'hydrolyse du pont
amide de l'anneau β-lactame des pénicillines, des céphalosporines, des monobactames;
pour donner un acylenzyme qui sera ensuite dégradé en acide inactif (Figure 3). Ainsi,
les pénicillines sont dégradées en acide pénicilloïque et les céphalosporines en acide
céphalosporoïque (LAGHA.N, 2015).
Figure N°3 : Schéma réactionnel de l’ouverture du cycle β-lactame (LAGHA.N, 2015).
4. Les inhibiteurs de ß-lactamase
Les inhibiteurs des β-lactamases possèdent une faible activité antibactérienne intrinsèque. En
se liant à la β-lactamase, ils permettent l’activité de la β-lactamine à laquelle ils sont
associés. Il en résulte une action synergique et une augmentation de l’activité de la β-
lactamine. Actuellement, sont disponibles l’association (ZENATI.F, 2016) :
Amoxicilline-acide clavulanique (Augmentin) ;
Pipéracilline-tazobactam (Tazocillin) ;
Sulbactam : En plus de son effet inhibiteur irréversible sur les β-lactamases,
le sulbactam a une activité antibiotique intrinsèque sur quelques germes, mais il
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
13
est toujours utilisé en association avec les antibiotiques détruisent par les β-
lactamases ;
Sulbactam+ampicilline est érifiée : Unacinm.
Tableau N°2 : Activité enzymatique des ß-lactamase et leur inhibiteur (Philippon.A et
al., 2005).
5. La résistance des entérobactéries aux différents antibiotiques
5.1.La résistance aux quinolones
Appelée aussi les fluoroquinolones sont des molécules obtenues par synthèse chimique
(Liazid.A, 2012).
Le support de résistance des entérobactéries aux quinolones est essentiellement en premier
lieux chromosomique puis en 1998 décrit la première souche de Klebsseilla pneumonie dans
le support est plasmidique (MARTINEZ-MARTINEZ et al., 1998).
Les mécanismes de résistance aux fluoroquinolones sont une altération de la cible fréquente
chez les bacilles à Gram négatif et/ou une diminution de la perméabilité membranaire, le plus
souvent par rapport à une diminution du nombre de porines (Archambaud.M, 2009).
Chapitre 2 la résistance aux antibiotiques
14
5.2.La résistance aux aminosides
La cible principale des aminosides est le ribosome, et en particulier sa sous-unité 30S. La
plupart des aminosides se fixent aussi sur la sous-unité 50S. Cette fixation sur le ribosome
conduit à une altération de la synthèse des protéines incompatible avec la vie cellulaire
(Mimoz O, 2003).
Les bactéries peuvent acquérir une résistance aux aminosides par trois mécanismes principaux
(Mimoz.O, 2003) :
Altération de la cible ribosomale ;
Défaut de perméabilité cellulaire (essentiellement rencontré chez les staphylocoques
et Pseudomonas) ;
Inactivation enzymatique.
Ce dernier mécanisme est le plus fréquemment rencontré, les gènes codant ces enzymes
sont portés principalement par des plasmides et/ou des transposons, permettant une
diffusion horizontale entre espèces (Faure, 2009).
Chapitre 3 : Les betas lactamase à spectre
étendu (BLSE)
Chapitre 3 Les betas lactamase à spectre étendu (BLSE)
15
1. Définition des BLSE
La premiere BLSE (β-lactamase à spectre étendu) a été décrite en 1985 dans une
souche Klebseilla pneumonie en Allemagne (Cattoir, 2008). Ce terme est utilisé pour
définir les enzymes qui hydrolysent l’ensemble des pénicillines et les céphalosporines
C1G, C2G, C3G et l’aztréonam à l’exception des céphamycines (Doit C, 2010).
Enfin, les BLSE sont inhibées par les inhibiteurs de β –lactamases comme l’acide
clavulanique (BELBEL.Z, 2014).
2. Type des BLSE
Plus de 200 BLSE sont décrites et classé en 11 familles différentes : TEM, CTX,
HSV, OXA, FEC, BES, SFO, PER, VEB, GES, TLA (Cattoen.C, 2011).
Les 3 majeures familles sont :
a. CTX-M : C’est l’abréviation de (Cefotaximase-Munich) :
Le type le plus récent, leur dénomination de céfotaximase est liée à leur pouvoir
hydrolytique plus important envers le céfotaxime comparé à la cefatzidime et « M »
pour Munich indiquant leur premier lieu d'isolement en 1989 (BELBEL.Z, 2014).
Le gène de CTX-M a été retrouvé chez de nombreuses entérobactéries et tout
particulièrement chez Escherichia coli (MARILYSE.V, 2015).
b. TEM : c’est l’abréviation de Temoneira (nom du patient) :
Les BLSE de types TEM dérivent de TEM-1 et TEM-2(enzymes principalement
chromosomiques) par substitution d’un ou de plusieurs acides aminés (Bouazza.S,
2016).
Bien que les BLSE de type TEM fréquemment retrouvées chez Escherichia coli et
Klebseilla pneumoniae, aussi ils été rapportées parmi les autres membres de la
famille des entérobactéries tell que Enterobacter, Salmonella et Nessiria (Cattoir.V,
2008).
Chapitre 3 Les betas lactamase à spectre étendu (BLSE)
16
Jusqu’à 90% de la résistance à l’ampicilline chez Escherichia coli est due à la
production de TEM-1, qui est capable d’hydrolyser l’ampicilline, et à un degré
moindre l’oxacilline ou la céfalotine (Bouazza.S, 2016).
c. SHV : c’est l’abréviation de (Sulfhydryl Variable) :
Est une β-lactamase codée par le gène blaSHV chromosomique naturellement présent
chez les souches appartenant au phylogroupe Kp1 de l’espèce Klebsiella
pneumoniae, SHV-1 est responsable aussi de près de 20%de la résistance
plasmidique à l’ampicilline chez cette espèce (Elhani.D, 2012).
Parmi les entérobactéries les deux souches d’Escherichia coli (type TEM, CTX) et
Klebseilla pneumonie (type SHV) sont les plus fréquents (Razazi.K, 2012).
3. Épidémiologie
Depuis la première découverte de bactéries productrices de BLSE, on observe une
augmentation du nombre de patients colonisés et du nombre d’infections à ces
germes, ainsi qu’une très grande hétérogénéité de ces enzymes avec une nomenclature
complexe. Les BLSE type TEM et SHV ont été décrites en premier dans le milieu
hospitalier, en particulier chez Klebsiella pneumoniae, Escherichia coli et d’autres
entérobactéries. Indépendamment, en milieu communautaire, ce sont les BLSE type
CTX qui sont apparues dans Escherichia coli, liées à des infections urinaires. Au
cours des dernières années, on a observé une circulation des souches entre les milieux
hospitalier et communautaire (Figure 3). Il est clairement établi que le développement
et la propagation de BLSE sont liés à l’utilisation des bêtalactamines, que la
colonisation du tube digestif joue un rôle important (Vora.S et al., 2009).
Chapitre 3 Les betas lactamase à spectre étendu (BLSE)
17
Figure N°4 : La circulation des souches entre les milieux hospitalier et
communautaire (Vora.S et al., 2009).
Chapitre 4 : La propolis
Chapitre 4 La propolis
18
1. Définition
Le mot propolis vient du grec pro qui signifie « en avant » et de polis qui signifie « la
ville ou la cité », aussi ce terme utiliser pour définir un produit naturel d’origine mixte
(animale et végétale) issu de la récolte par l’abeille (Brunau.E, 2015). Cette
substance qui ressemble à de la colle, généralement de couleur marron foncé et leur
composition diffère selon la plante que l'abeille a butinée (Bradbear.N, 2005).
Figure N°5 : La propolis pure
2. Origine de la propolis
La propolis est un mastic fabriqué par les abeilles à partir de résines, cires et baumes
végétaux. La récolte par l’abeille de ces résines végétales provenant de bourgeons de
feuilles, de tiges ou de fleurs, auxquelles elles ajoutent leurs propres sécrétions cire et
sécrétions digestives (Brunau.E, 2015 ; Leen.V, 2005).
3. Utilisation de la propolis
La propolis est utilisée par les abeilles pour boucher les trous, imperméabiliser les
parois pour éviter l’humidité, éviter le courant d’air et pour protéger contre les intrus,
parasites et pathogènes et pour créer un surface lisse pour la fixation des rayons de
miel, aussi la propolis joue le rôle d’un mécanisme immunitaire de la colonie
(Brunau.E, 2015 ; Sauvager.F, 2014 ; BAGHDAD.H, 2017).
Chapitre 4 La propolis
19
4. Aspect et propriétés physicochimique de la propolis
La propolis est une substance résineuse, d’aspect hétérogène qui présente les
caractères suivants (FERHOUME.F, 2010) :
o Solubilité : très soluble dans l’eau, partiellement soluble dans l’alcool ;
o Couleur : elle varie selon leur provenance, allant de jaune claire à brun très
foncé ;
o Odeur : aromatique, agréable et douceâtre ;
o Densité : elle est de l’ordre 1.2 en moyenne ;
o Consistance : variable suivant la température :
à 15C° elle est dure ;
à 30C° elle est molle ;
entre 30 et 60C° elle est coulante et gluante.
5. Les propriétés thérapeutiques
La propolis est utilisée par l’homme sur le plan médical depuis millénaires. La
littérature scientifique a confirmé bon nombre de propriétés thérapeutiques, parmi ces
propriétés existe deux grands majeurs activité : activité antioxydant et
antimicrobienne.
5.1.Activité antimicrobienne
a. Effet antibactérienne
L’activité antibactérienne de la propolis et de ses constituants est l’une des propriétés
les plus largement étudiées. Cette activité à large spectre a été démontrée sur des
bactéries Gram positif et Gram négatif mais avec cependant une plus grande efficacité
sur les souches Gram positif (BOISARD.S, 2014).
Parmi les bactéries dont la croissance est inhibée, on retrouve principalement Listeria
monocytogenes, Escherichia Coli, et Helicobacter pylori pour les Gram négatif
(BOISARD.S, 2014).
Chapitre 4 La propolis
20
b. Effet antiviral
Les études montrent que la propolis est ces constituants possèdent un effet efficace
contre nombreuses virus : myxovirus, poliovirus, coronavirus, rotavirus, adénovirus,
possèdent aussi un effet prophylactique contre le virus de la grippe (El houcini.N,
2013).
La propolis et certain de ces constituants ont un potentiel anti HIV, anti HCV et
inactive le virus du zona (Domergo.R et al., 2007).
c. Effet antifongique
Propolis de plusieurs origines est également à une activité antifongique sur des
cultures de Trichophyton mentagrophytes et Candida albicans avec une moindre
efficacité sur des cultures de Candida albicans (NICOLAŸ.J, 2015).
d. Effet antioxydant
La propolis est une substance constituée de nombreux composés antioxydants :
vitamines E et C et des polyphénols. Les études ont montré que l’activité antioxydant
de la propolis était positivement corrélée avec son contenu en polyphénols et qu’il
était capable de casser les réactions en chaines sur les lipides, d’inhiber les réactions
de chimioluminescences. Les nombreux oligoéléments et minéraux de la Propolis
favorisent également l’action antioxydant (Cardinault.N et al., 2012).
Deuxième partie :
Expérimentation
Chapitre 5 : Matérielles et
méthodes
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
21
Lieu de l’étude
Notre travail est réalisé dans le laboratoire de la bactériologie, hôpital ZERDANI
Salah Ain Beida et le laboratoire du département science de la nature et de la vie.
L’étude
L’étude qu’on a faite basée sur des souches isolées cliniquement du CHU de
Constantine, Skikda et l’hôpital d’Ain Beida et Ain Fakroun.
Le nombre total des souches étudiées est 58 souches à GRAM négatif, 56 souches des
entérobactéries et 02 souches ATCC distribuées selon le tableau (3 et 4) :
Tableau N°3 : les souches d’isolement clinique testées dans notre étude :
Bactérie Lieux Nombre des bactéries
Eschirichia coli Ain Beida
28 Constantine
Ain Fakroun
Skikda
Klebseilla Ain Beida 13
Constantine
Citrobacter Constantine 6
Enterobacter Skikda 5
Proteus Constantine 3
Morganella Constantine 1
Tableau N°4 : Les souches ATCC testées dans notre étude :
Souche Code Hôpital
E.coli ATCC 25925 Constantine
E.coli ATCC 080616 Constantine
1. Repiquage et identification des souches
1.1.Repiquage
Nos souches sont repiquées sur un milieu sélectif pour les Entérobactéries : Hektoen.
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
22
Ce milieu est ensemencé et incubé à 37°C pendant 24 heures.
1.2.Identification des souches
1.2.1. Examen macroscopique
Dans cet examen on peut réaliser :
- La forme des colonies ;
- La taille des colonies par la mesure du diamètre ;
- La couleur de la colonie ;
- Le contour ;
- L’opacité ;
- Le type.
1.2.2. Examen microscopique
a. Etat frais
La forme et la mobilité sont des caractères déterminés dans cet examen.
Le principe consiste à mettre une goutte d’eau distillée et une colonie bien isolée de la
souche étudiée entre lame et lamelle.
L’observation se fait à grossissement X100 avec l’huile à émersion.
b. Coloration de GRAM
C’est une coloration complexe et différentielle permettent de voir la composition
chimique de la paroi des bactéries étudiées. Elle est également réalisée pour
déterminer la forme des cellules, le mode de regroupement ainsi que classer les
bactéries en deux grands groupes, les GRAM positif et les GRAM négatif selon la
base de perméabilité de paroi à l’alcool.
1.2.3. Identification biochimique
L’identification biochimique basée sur les tests qui étudient la fermentation des
sucres, la capacité d’utilisation le citrate comme une seule source de carbone, la
production de gaz, le type respiratoire et la mobilité.
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
23
L’identification des espèces des entérobactéries dans le laboratoire est plus facile par
l’utilisation de nombreuses galeries : la galerie classique et la galerie API 20E.
A. Etude des caractères biochimiques
1. Etude de la voie d’attaque des glucides (MEVAG)
Il existe deux voies métaboliques dans lesquelles les bactéries peuvent utiliser les
glucides :
Voie oxydative : en présence d’oxygène
Voie fermentative : en absence d’oxygène ou en faible tension de ce dernier
Pour la détermination de la voie d’attaque des glucides par les bactéries à GRAM
négatif (cas des entérobactéries) on utilise le milieu MEVAG (Milieu d’Etude du Voie
d’Attaque du Glucide).
On utilise deux tubes :
Tube 1 : incubé en aérobiose
Tube 2 : incubé en anaérobiose, ce dernier assurer par simple solidification en
surface crié par paraffine liquide
Après 24h d’incubation à 37°C on répartie les bactéries en 3 groupes :
Fermentantes : culture et acidification dans les deux milieux.
Oxydantes : acidification seulement en aérobiose.
Inactives : absence d’acidification dans les deux milieux.
2. Test d’IMVIC
Pour l’identification biochimique des bactéries on réalise le test de la galerie classique
IMVIC ce test permet d’identifier 4 caractères biochimiques (test d’indole, test Rouge
de Méthylène, Voges Proskauer et test citrate de Simmons).
a. Test rouge de méthylène (RM)
Le milieu utilisé est clarck et lubs .après ensemencement et l’incubation à 37°C
pendant 24-48h ajouter quelques gouttes de rouge de méthylène.
-L’apparition d’une couleur rouge :(RM +) c’est l’indicateur que la bactérie produit
les acides mixtes.
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
24
-Et la couleur jaune indique que le test est négatif :( RM –)
b. Test Voges Proskawer (VP)
Après incubation à 37° C pendant 24h d’un milieu clarck et lubs ensemencé, ajouter
10 gouttes de réactif et laisser agir en inclinant le tube pendant 15mn à 1h.
- Réaction VP (+) : couleur rouge
- Réaction VP (-) : couleur jaune
c. Utilisation du citrate de Simmons
Les bactéries possèdent un citrate perméase utilisent le citrate comme seule source de
carbone dans le milieu. Ce test permet de mettre en évidence la production d’un
citrate perméase ainsi que les enzymes du catabolisme du citrate, par certaines
souches bactériennes.
Le milieu utilisé est celui de citrate de Simmons. Ensemencer par stries la pente et
incuber à 37°C pendant 24 à 72 h (3à 5 jours).
L’utilisation du citrate se traduit par un développement bactérien accompagné d’un
virage delà couleur du milieu en bleu vert.
3. Fermentation du mannitol (Mannitol Mobilité)
Le milieu mannitol mobilité c’est un milieu semi solide (faible quantité d’agar)
permet de rechercher aussi bien la fermentation du mannitol que la mobilité
bactérienne.
Le milieu est ensemencé par piqure centrale puis incuber a 37°C pendant 18h.
Le virage de la couleur au jaune indique la fermentation du mannitol et cela par
acidification du milieu. Ainsi que la présence de stries diffuses tout au long de la strie
initiale indique la mobilité du germe.
4. Fermentation du lactose
Le milieu de TSI (Triple Suger Iron) est un milieu complexe, qui permet la recherche
de plusieurs caractères biochimiques. C’est un milieu coulé en pente et en culot
permet de mettre en évidence plusieurs enzymes capables de dégrader le glucose,
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
25
lactose et le saccharose ainsi que la production de gaz et de sulfure d’hydrogène
(H2S).
Le milieu est ensemencé par piqure centrale dans le culot puis par des stries dans la
pente puis incuber à 37° C pendant 24h.
La lecture :
o Fermentation du glucose : culot vire au jaune ;
o Production de gaz : décollement de la gélose du bas par la présence de gaz ;
o Fermentation du lactose : pente vire au jaune. ;
o Utilisation des acides aminés : la pente rouge ;
o Production de sulfure d’hydrogène : la pente et culot noirs.
5. Les acides aminés
La recherche des décarboxylases (LDC, ODC) et de l’arginine-dihydrolase (ADH) est
d’une grande importance taxonomique pour la différenciation des Entérobactéries et
autres bacilles Gram négatif.
Les deux types d’enzymes ont été rassemblés en un test parce que leurs techniques de
recherche sont identiques.
Légende :
ADH : Transformation de l’arginine (acide aminé) par l’arginine dés hydrolase.
LDC : Transformation de la lysine (acide aminé) par la lysine décarboxylase.
ODC : Transformation de l’ornithine (acide aminé) par l’ornithine décarboxylase.
TDA : Formation de l’acide indole pyruvique à partir du tryptophane (acideaminé).
Ensemencer chacun des trois tubes avec deux gouttes d’une suspension bactérienne
dense. Recouvrir la surface des milieux avec de la paraffine liquide pour satisfaire la
condition d’anaérobie (LDC, ODC, ADH).
Incuber à 37°C pendant 24 heures.
La lecture est réalisée à l’aide d’un tableau de lecture.
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
26
Tableau N°5 : la lecture de la galerie biochimique
Tube Substrat Caractère
recherché
Lecture
directe ou
indirecte
Résultat + Résultat -
ADH
Arginine Arginine
dihydrolase
Lecture
directe
LDC Lysine Lysine
décarboxylase
Lecture
directe
ODC Ornithine
Ornithine
décarboxylase
Lecture
directe
TDA Tryptophan
e
Tryptophane
désaminase
Lecture
indirecte
Test :
ajouter 1
goutte
de
Perchlorur
e de Fer
VP Pyruvate de
Sodium
Production
d’acétoïne
Lecture
indirecte
Test :
ajouter 1
goutte
de KOH et
d’α-
napthol
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
27
RM Rouge de
méthyle
Production des
acides mixtes
Lecture
indirecte :
ajouter
quelques
gouttes de
rouge de
méthylen
TSI Glucose
Saccharose
Lactose
Fermentation
des glucides
Production du
gaz
Lecture
directe
Mannitol
mobilité
Mannitol Utilisation du
mannitol
comme source
de carbone et
la mobilité
Lecture
directe
Citrate de
Simmons
Citrate Utilisation de
citrate comme
source de
carbone et
énergie
Lecture
directe
Eau
peptone
exempte
d’indole
Indole Dégradation
du triptophane
pour la
dégradation
d’indole
Lecture
indirecte :
Ajouter le
réactif de
Kovacs
Bouillon
nitraté
Nitrates(NO
3)
Nitrate
réductase
Lecture
indirecte
dans
la cupule
GLU
Test :
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
28
ajouter1
goutte
de réactif
de Griess
Ajouter de
la poudre
de
zinc en cas
de résultat
-
2. Détermination de la sensibilité aux antibiotiques
Pour la réalisation du test de sensibilité, on utilise 19 antibiotiques déterminé par la
méthode de diffusion sur gélose Mueller Hinton (MH) selon les recommandations du
Comité Français de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-
SFM).
2.1.Principe
Consiste à un ensemencement des boites de Mueller Hinton par écouvillonnage ou
inondation à partir d’une suspension bactérienne correspondant à 0.5 MC Ferland, ce
dernier réaliser par une souche jeune (18-24h) sur une gélose nutritive (GN).
Le dépôt des disques d’antibiotique est réalisé après 10-15mn d’écouvillonnage.
Les boites sont ensuite, incubées pendant 18 à 24 h à 37°C. À l’aide d’une règle on
mesure les différents diamètres des zones d’inhibition obtenus autour des disques
d’antibiotiques et l’interprétation en Sensible (S) Intermédiaire (I) ou Résistante (R)
est effectuée selon les critères définis par la CA-SFM.
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
29
Tableau N°6 : Antibiotiques testées.
Antibiotique Abréviation Charge du
disque
Famille
Céftazidime CAZ 30μg Céphalosporine
de 3ème
génération
β-
lactamines
Céfotaxime CTX 30μg
Céfazoline CZ 30μg
Céfalotine CF 30μg Céphalosporine
de 2ème
génération
Cefoxitine FOX 30μg
Amoxicilline-acide
clavulanique
AMC 20μg/10μg Aminopénicilline
s+ inhibiteur de
β-lactamase
Aztréonam ATM 5μg Monobactames
Imipénème IMP 10μg Carbapénèmes
Tobramycine TOB 30μg
Aminosides Amikacine AK 10μg
Gentamicine GN 10μg
Kanamycine K 10μg
Ofloxacine OFX 5μg
Quinolones
Norfloxacine NOR 5μg
Pefloxacine PEF 5μg
Acide Nalidixique NA 30μg
Ciprofloxacine CIP 5μg
Triméthoprime-
Sulfaméthoxazole
SXT 1,25μg/23,75
μg
Sulfamides
Colistine CS 50μg Polymyxines
Fosfomycine FOS 50μg Les acides fosfoniques
2.2.Réalisation pratique de l’Antibiogramme
2.2.1. Méthode de diffusion sur milieu solide
La technique d’antibiogramme exige des conditions expérimentales sont :
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
30
Le milieu
La technique est réalisée sur un milieu ordinaire tell que Muller-Hinton agar
(ordinaire pour les bactéries gram négatifs ou enrichi de sang pour les bactéries gram
positifs).
Couler les boites avec 4 mm d’hauteur de gélose.
Culture jeune
Se fait par l’ensemencement des boites de la gélose nutritive à partir d’une souche
bactériennes.
L’incubation pendant 18-24h à 37.
La suspension bactérienne
Préparer une suspension bactérienne dans l’eau physiologie stérile à partir de
quelques colonies bien isolées d’une culture jeune de 18 à 24h sur milieu gélosé de
manière à obtenir un trouble à peine visible de densité égale au point 0,5 sur l’échelle
de Mc Farland.
Ensemencement
Par écouvillonnage :
-A l’aide d’un écouvillon stérile trempé dans la suspension bactérienne ensemencer la
surface du milieu en tournant la boîte trois fois de 60° afin d’assurer une bonne
distribution de l’inoculum.
- Laisser la boite ensemencée sécher sur la paillasse pendant 15 min à température
ambiante pour la réalisation de la phase latence.
- La disposition des disques d’antibiotique par un distributeur.
Incubation
Incuber les boites renversées à 37°C pendant 24h.
Lecture et interprétation
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
31
La lecture et l’interprétation des résultats d’inhibition de la croissance bactérienne
(Résistance, Intermédiaire et Sensible) selon les diamètres du comité française de
l’antibiogramme (tableau 08 ; voir l’annexe).
2.2.2. La détection des β-lactamase à spectre étendue
1. Test de synergie
Le principe
La production de BLSE était déterminée en routine en utilisant la méthode de
diffusion en milieu gélosé selon les recommandations du Comité de l’Antibiogramme
de la Société Française de Microbiologie en plaçant les disques de céfotaxime, de
ceftazidime ou decéfazoline à 30 mm d’un disque contenant de l’acide
clavulanique.(Selon la figure N°6 suivant), l’incubation à 37°C pendant 24h.
Figure N° 6 : La disposition des disques d’antibiogramme pour le test de
synergie (Rehal.k, 2012)
La lecture
Il consiste à rechercher une image de synergie entre un disque d’antibiotique
contenant un inhibiteur de β-lactamase (Amoxicilline + Acide clavulanique) et un
disque C3G. L’image de synergie dite en bouchon de champagne est caractéristique
de la présence de BLSE.
30mm AMC
CZ
CAZ
ATM CTX
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
32
Toutefois, si les souches productrices de BLSE ont aussi d’autres mécanismes de
résistance aux β-lactamines comme l’hyperproduction de céphalosporinase, la
détection de l’image de synergie peut être facilitée par le rapprochement des disques
de céphalosporine, de celui du disque contenant de l’acide clavulanique (comité
française de l’antibiogramme, 2012).
2. Test de rapproche des disques
Le principe
Le test de rapproche des disques consiste le même principe de diffusion sur un milieu
gélosé placer les disques d’antibiotique, de céfotaxime, de ceftazidime ou de
céfazoline à différant diamètre d’un disque contenant l’acide clavulanique (ABID.F
et al., 2007) (Selon la figure N°7) :
Figure N°7 : Disposition des disques des antibiotiques selon le test de
rapprochement des disques (ABID.F et al., 2007)
AMC et l’ATM/C3G=30mm
AMC et l’ATM/C3G=25mm
AMC et l’ATM/C3G=20mm
AMC et l’ATM/C3G=15mm
ATM
CTX CZ AMC
CAZ
1
2
2 4
1
2
3
4
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
33
3. Test de doubles disques
Le principe
La détection de la béta lactamase à spectre étendu peut être confirmée par le test de
double disque. Ce teste consiste à recherche une augmentation de la zone d’inhibition
d’un disque de C3G, précéder par l’application d’un disque contenant l’association
amoxicilline-acide clavulanique (AMC), comparer à un autre disque portant la même
céphalosporine est placé cote a cote sur la gélose Muller Hinton.
Une suspension bactériennes d’une opacité égale à 0.5 MC Ferland a été préparée
partir d’une culture de 18h, une gélose Muller Hinton ensemencé selon la technique
de l’antibiogramme. Deux disque, l’un contenant l’AMC, l’autre une C3G (CTX)
(selon la figure N°8) (Rehal.K, 2005) :
1 Heure
Figure N°8 : Schéma de détection des BLSE selon le test du double disque
(Rehal.K, 2005)
La lecture : Le test du double disque est positif quand le diamètre de diffusion de
C3G(CTX) appliquée après diffusion d’AMC est égale ou supérieure à 5mm par
rapport le diamètre de diffusion de C3G(CTX) seulement (Rahal.k., 2005).
CTX AMC
CTX CTX
1 2
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
34
Figure N°9 : Méthodologie suivie pour la détection des souches BLSE : (Abid.F
et al., 2007)
Test de synergie
Absence de l’image de synergie Présence de l’image de synergie
Vrais négatif Faux négatif Vrais positif
Souche BLSE (-) Test a la cloxacilline
Présence de
l’image de synergie
Présence de
l’image de synergie
Absence de l’image
de synergie
Test du rapprochent des disques
Présence de
l’image de synergie Absence de l’image
de synergie
Souche BLSE (-)
Test du double disque (test espagnol)
Souche BLSE (-/+)
Chapitre 5 Matérielles et méthodes
35
2.3.Etude in vitro de l’activité antibactérienne de la propolis
Selon le comité française de l’antibiogramme 2012, on utilise la technique de
diffusion en milieu gélosé de Muller Hinton en boites de pétri pour déterminer
l’activité antibactérienne de la propolis.
La technique faite dans une zone stérile :
Les disques de la propolis sont préparés préalablement en coupant le papier
Wattman N° 3 en disques de 6 mm de diamètre ; stériliser par l’autoclave
pendant 20 minutes à 120°C en versant une quantité d’eau distillée ; les
disques sont sécher au four Pasteur pendant 10 minutes.
Sur les boites ensemencées par les souches (souche ATCC, souche BLSE et
une souche sensible), faire un trou à l’aide d’une pipette pasteur.
A l’aide d’un pince stérile, déposé les disques de papier Wattman.
A l’aide d’une micropipette, déposé sur chaque disque et chaque trou 10 à 15
µl de l’extrait de la propolis.
Sur les mêmes boites déposé un disque d’acide clavulanique (AMC).
Incuber les boites à 37°C pendant 48 heures.
Chapitre 6 : Résultats et
discutions
Chapitre 6 Résultats et discutions
36
1. Identification des souches étudiées
1.1. Caractères morphologiques et culturaux
L’examen macroscopique des entérobactéries sur gélose Hektoen
Après culture des souches Escherichia coli, Enterobacter et Klebsiella, on observe
des colonies de grande taille, de couleur jaune à saumon et acidification du milieu due
à l’utilisation du lactose, à part le genre Klebsiella est caractérisé par des colonies
volumineuses, bombées, brillantes et très visqueuses.
-Proteus, Citrobacter et Morganella sont caractérisés par des colonies vertes sans
acidification du milieu.
Tableau N°7 : les caractères culturaux des bacilles à GRAM négatif
Souche Milieu Observation et aspect des colonies
Escherichia coli
Hekteon
-Petites colonies
saumon ;
-Sèche ;
-Acidification du
milieu.
Klebseilla -Grandes colonies
saumon ;
-Très muqueuses ;
-Acidification du
milieu.
Citrobacter -Colonies vertes
sans acidification
du milieu ;
Chapitre 6 Résultats et discutions
37
Enterobacter -Colonies
saumon ;
-Virage de milieu
vert à orange.
Proteus -Des colonies
vertes envahissent
la surface ;
-Sans acidification
du milieu.
Morganella -Colonies vertes ;
-Sans
acidification du
milieu.
L’examen microscopique
à l’état frais : des genres Escherichia coli, Enterobacter sp, Proteus sp,
Citrobacter et Morganella permet la visualisation des bacilles très mobile.
- le genre klebseilla est immobile.
Coloration de GRAM : permet l’observation de bacilles ou des coccobacilles
à GRAM négatif avec différentes modes de regroupement (mono, diplobacille,
en chainette).
Chapitre 6 Résultats et discutions
38
Tableau N°8 : Résultats de l’examen microscopique
La souche Etats frais Coloration de GRAM
Escherichia coli Mobile
Klebseilla Immobile
Citrobacter Mobile
Enterobacter Mobile
Proteus Mobile
Morganella Mobile
2. Identifications biochimiques des souches
2.1. La galerie biochimique
Les souches Klebsiella sont des bactéries qui fermentent le glucose et le
lactose avec production de gaz et H2S-, Citrate positif, VP+ et RM-,
mannitol+ et immobile, indole-, nitrate-, TDA, ADH, LDC et ODC-.
Chapitre 6 Résultats et discutions
39
Les souches Escherichia coli sont des bactéries fermentent le glucose et le
lactose avec production de gaz et H2S-, Citrate négatif, VP- et RM+, mannitol
mobilité+, indole+, nitrate-, TDA, ADH, LDC et ODC-.
Les souches de Citrobacter sont Citrate positif, VP- et RM+, mannitol
mobilité+, indole et nitrate-, TDA, ODC-, ADH et LDC+.
Les souches d’Enterobacter sont Citrate positif, VP- et RM+, mannitol
mobilité, indole-, nitrate+, voie d’attaque des glucides en aérobiose et
anaérobiose est +, TDA et LDC -, ADH et ODC+.
Les souches de Proteus sont Citrate négatif, VP- et RM+, mannitol -,
mobilité+, indole et nitrate-, TDA et ODC-, LDC et ADH+.
Les souches de Morganella sont Citrate négatif, VP- et RM+, mannitol
mobilité-, indole et nitrate+, voie d’attaque des glucides en aérobiose et
anaérobiose est + TDA et ODC+, LDC et ADH-.
Tableau N°9 : Résultat de la galerie biochimique
Nitra
te
TS
I
H2
S
ga
z
Ind
ole
Citra
te
VP
RM
Ma
nn
itol
Mo
bilité
TD
A
AD
H
LD
C
OD
C
MEVAG
Aer
ob
ie
An
aer
ob
ie
E.coli
6 Ain Beida
- + - + + - - + + + - - - - / /
Klebseilla
4 Ain Beida
- - - + - + + - + - - - - - / /
E.coli BLSE
19399025
- + - + + - - + + - - - - - / /
Citrobacter
BLSE 16226
- - - - - + - + + + - + + - / /
Proteus
mirabilis
- + - - - - - + - + - + + - / /
Enterobacter + + - + - + - + + + - + - + + +
Morganella + + - + + - - + - - + - - + + +
18M
Constantine
- + - + + - - + + + - - - - + +
Chapitre 6 Résultats et discutions
40
(+) : Test positif.
(-) : Test négatif.
Première expérience
3. Etude de la résistance aux antibiotiques
3.1. La détection des BLSE
a. Test de synergie
Selon le comité français de microbiologie (2012), la détection des BLSE est
confirmée par des images de synergie (bouchon de champagne) caractéristique entre
l’acide clavulanique et les céphalosporines de 3emeet 4emegénération.
Le test de synergie est positif dans notre étude pour 4 souches (E.coli BLSE 13571,
E.coli16204, E.coli CTX 10.05.2017, Citrobacter16226).
Tableau N°10 : Résultats de test de synergie
E.coli CTX
10.05.2017
E.coli BLSE 13571 Citrobacter CTX
16226
E.coli16204
Les souches restées ont montré une image de synergie négative. (Tableau n° Annexe)
L’hyperproduction de céphalosporinase est un mécanisme de résistance aux β-
lactamine qui peut masquer la détection de l’image de synergie, pour cela en applique
le test du rapprochement des disques (Abide.F et al., 2012).
Chapitre 6 Résultats et discutions
41
b. Test du rapproche des disques :
On applique le test du rapproche des disques sur 25 souches. Les résultats sur le
tableau N°19 (Annexe).
Le résultat permit de détecter 2 souches BLSE.
Tableau N°11 : Résultats de test du rapproche
E.coli 6 Ain Beida Jean Jacker BLSE 14276
c. Test des doubles disques
Pour les souches qui ne présentent pas une image de synergie, on applique le test des
doubles disques pour confirmer la production des BLSE.
On applique ce test sur 23 souches et le résultat permet de détecter 20 souches BLSE.
Tableau N°12 : présente les cas des doubles disques positif
BLSE 19276 BLSE 9 BLSE 10
Chapitre 6 Résultats et discutions
42
E.coli 4 Ain Beida 18M Constantine E.coli ECBU
3.2. Répartition des souches BLSE
A partir de notre étude, on détecte 23 souches des entérobactéries productrices de β-
lactamase à spectre étendu (BLSE), réparties comme suit : 13 Escherichia coli, 6
Citrobacter et 4 Klebseilla.
La distribution des souches BLSE isolées dans notre étude est présentée dans la
figure N°10. Pour Escherichia coli était l’espèce la plus isolée avec un pourcentage
de 57% suivit par Klebseilla avec un taux de 26% puis Citrobacter qui présente
17%.
Figure N°10 : Répartition des souches BLSE.
3.3. Etude de la résistance des BLSE aux antibiotiques
Les histogrammes dessous et les tableaux 15,16 et 17 (Annexe) représentent les
résultats de la sensibilité aux déférents antibiotiques.
56,52%26,08%
17,39%
BLSE
E,coli
klebseilla
citrobacter
Chapitre 6 Résultats et discutions
43
a. Escherichia coli
L’histogramme suivant représente les résultats de la sensibilité et la résistance
d’Escherichia coli aux antibiotiques testés.
Histogramme N°1 : la Résistance des souches Escherichia coli aux antibiotiques.
1. Les β-lactamine
Les souches d’Escherichia coli testées sont totalement résistantes aux ticarcilline (TC
100% des cas), ticarcilline/amoxicilline + acide clavulanique (TCC/AMC 100% des
cas), ampicilline (AMP 100% des cas), amoxicilline (AMX 100% des cas), oxacilline
et pipéracilline (PI 100% des cas).
Pour l’imipenème (IMP 0% des cas).
Aussi, pour les céphalosporines 1ere générations céfazoline(CZ 92% des cas),
céphalosporines 2eme génération cephotaxime(CTX 92% des cas), céphalosporines
3ème génération aztreonam (ATM 83%) et cephtazidine (CAZ 92%).
2. Les quinolones
Acide nalidixique (NA 100% des cas) ;
Ciprofloxacine (CIP 91.66% des cas).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
TCC TC AMP AMX PI AMC CZ CAZ CTX ATM OX IMP CIP NA GEN K AK C TE
100%
92%
83%
0%
91,66%
83%
41,66%
50%
92%
Chapitre 6 Résultats et discutions
44
3. Les aminosides
Amikacine (AK 41.66% des cas) ;
Kanamycine (K 83% des cas) ;
Gentamicine (GEN92% des cas).
4. Autres
Chloramphénicol (C 50% des cas) ;
Tétracycline (TE 92% des cas).
Les souches d’Escherichia coli se caractérisent par une résistance élevée aux
β-lactamines surtout aux ticarcilline (TC), ticaricilline/amoxicilline + acide
clavulanique (TCC/AMC), ampicilline (AMP), amoxicilline (AMX) et pipéracilline
(PI) avec un pourcentage de 100%. Ainsi la plupart des souches sont résistantes aux
C1G (CZ), C2G (CTX) et C3G (CAZ) avec 92% et pour (ATM) 83 %.
Un taux de résistance important est obtenu pour les quinolones, acide nalidixique
(NA) avec 100% et Ciprofloxacine (CIP) avec 91.66%.
Une résistance importante est enregistrée pour les aminosides, la gentamicine (GEN)
avec 92%, kanamycine (K) avec 83% et résistance diminuée vis-a-vis l’amikacine
(AK) avec 41.66%.
En fin les souches Escherichia coli testées ont enregistré une résistance assez
importante pour chloramphénicol (C) avec 50%.
Cependant, plusieurs auteurs signalent que l’imipenème reste l’inhibiteur des souches
d’Escherichia coli donc c’est l’antibiotique de choix.
b. Klebseilla
L’histogramme ci-dessous représente les résultats de la sensibilité et la résistance du
Klebseilla sp aux antibiotiques testés.
Chapitre 6 Résultats et discutions
45
Histogramme N°2 : la Résistance des souches Klebsiella sp aux antibiotiques
testés.
1. Les β-lactamine
Les souches de Klebseilla présentent également un taux de résistance très important
aux β-lactamines surtout aux ticarcilline (TC), ticaricilline/amoxicilline + acide
clavulanique (TCC/AMC), ampicilline (AMP), amoxicilline (AMX), oxacillin (OX)
et pipéracilline (PI) avec un pourcentage de 100%. Ainsi le totalement des souches
sont résistantes aux C1G, C2G, C3G et aztreonam (ATM) avec 100%.
Pour l’imipinéme avec un taux très faible 0%.
2. Les quinolones
Acide nalidixique (NA 100% des cas) ;
Ciprofloxacine (CIP 100% des cas).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
100%
0%
100%
80%
60%
100%
klebseilla
Chapitre 6 Résultats et discutions
46
3. Les aminosides
Amikacine (AK 60% des cas) ;
Kanamycine (K 80% des cas) ;
Gentamicine (GEN 100% des cas).
4. Autres
Chloramphénicol (C 100% des cas) ;
Tétracycline (TE 100% des cas).
Les souches Klebseilla sp produisent naturellement du β-lactamase donc elles
présentent une résistance chromosomique aux aminopénicillines et
céphalosporines (100% des cas) par production pénicillinase. (Lozniewski.A,
2010).
c. Citrobacter
L’histogramme suivant représente les résultats de la sensibilité et la résistance du
Citrobacter aux antibiotiques testés.
Histogramme N°3 : la Résistance des souches Citrobacter sp aux antibiotiques.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
TCC TC AMP AMX AMC CZ CAZ CTX ATM IMP PI OX CIP NA K AK GEN C TE
100%
80%
0%
80% 80%
20%
80%
Citrobacter
Chapitre 6 Résultats et discutions
47
1. Les β-lactamine
Les souches de Citrobacter sont totalement résistantes tous les β-lactamines :
AMC/TCC, TC, AMP, AMX, OX et PI. Ainsi que toutes les souches sont
résistantes aussi aux céphalosporines de 1ere et 2eme génération (100% des cas).
Pour les C3G présentent une résistante assez importante (80% des cas).
Aucune résistance n’a été notée pour l’imipenème avec un pourcentage 100% des
souches sensibles.
2. Les quinolones
Acide nalidixique (NA 100% des cas) ;
Ciprofloxacine (CIP 80% des cas).
3. Les aminosides
Amikacine (AK 20% des cas) ;
Kanamycine (K 80% des cas) ;
Gentamicine (GEN 80% des cas).
4. Autres
Chloramphénicol (C 80% des cas) ;
Tétracycline (TE 100% des cas).
Les souches Citrobacter sp sont sensibles à l’imipenème avec 0% des cas ce qui
signifier que les carbapénemes sont les antibiotiques de choix qui inhibent la
croissance de toutes les souches de Citrobacter sp.
Selon Rahal.K la résistance des entérobactéries aux C3G se fait selon deux
principaux mécanismes :
Production de β-lactamase à spectre étendu (BLSE) ;
Hyperproduction de céphalosporinase et pénicillinase.
Chapitre 6 Résultats et discutions
48
Deuxième expérience
Activité antibactérienne de la propolis
L’activité antibactérienne de la propolis est testée vis-à-vis des souches sélectionnées
précédemment comme résistantes, sensibles et souches BLSE.
Les résultats enregistrés montrent que la propolis testée au cours de notre étude n’a
pas un effet antibactérien vis-à-vis des souches étudiées. Ce résultat confirme les
travaux de plusieurs auteurs (Sauvager F, 2014) qui signalent que la propolis ne
possède pas une activité antibactérienne contre les bactéries GRAM négative.
Tableau N°13 : Résultats de l’activité antibactérienne de l’extrais de la propolis
E.coli 01 E.coli 13571 E.coli ATCC 080614
E.coli 02 E.coli BLSE ECBU E.coli ATCC 25925
Conclusion
Conclusion
Une importante augmentation de la résistance aux antibiotiques a été constatée ces
dernières années chez les bacilles à Gram négatif, en particulier chez les entérobactéries
vis-à-vis les déférents familles des antibiotiques et surtout aux β-lactamine.
Selon nos résultats de l’antibiogramme de 58 souches d’entérobactéries on a
sélectionné 23 souches BLSE soit de 39.65% qui appartiennent aux trois espèces :
Escherichia coli, Klebseilla et Citrobacter.
Cette résistance des entérobactéries aux β-lactamine est due à trois mécanismes : soit
à une faible affinité des PLP, soit au phénomène d’imperméabilité, mais surtout par
l’inactivation enzymatique par la sécrétion de β-lactamases.
Une résistance très élevée des souches BLSE sélectionnées est enregistrée : 100% aux
acide clavulanique avec inhibiteur de β-lactamine (AMC), ampicilline (AMP),
amoxicilline (AMX) et ticarcilline + acide clavulanique (TCC).
Une résistance très élevé est enregistrée aussi avec les autres familles d’antibiotiques :
les aminosides, les quinolones et le chloramphénicol.
Cependant, les souches d’entérobactéries restent sensibles aux carbapénèmes
(imipenéme). L’imipenème au cours de notre étude reste l’antibiotique de choix pour
le traitement des infections dues aux BLSE.
La propolis est une substance résineuse, gommeuse, balsamique, récoltée par les
abeilles sur l’écorce et les bourgeons de certaines plantes ou arbres. Cette substance est
un médicament dit naturelle.
L’étude del’activité antibactérienne de cette substance vis-à-vis de nos souche BLSE
montre que la propolis n’a aucun effet antibactérienne vis-à-vis toutes les souches
étudiées.
Enfin la diffusion des souches résistantes productrice de β-lactamase à spectre étendu
constitue une menace de santé public par ce qu’elle réduit le traitement contre les
infections sévères. Ce problème de santé publique nécessite une surveillance attentive
et la mise en œuvre d'une politique d'utilisation des antibiotiques aussi bien au sein de
la communauté qu’à l’hôpital.
En perspective, cette étude doit être complétée par d’autres études comme :
La détection des phénotypiques des souches BLSE ;
détection moléculaire par la technique du PCR..
liste de
référence
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Thèse de doctorat soutenu en université d’ABOU BAKER BELGAID. Tlemcen.
Annexe
Annexe 01 :
Le matériel utilisé dans notre travail :
Une étuve à 37°C, un bain marie, un four pasteur, bec benzène, un autoclave,
vortex, microscope optique, balance ;
Des boites pétries, pipettes pasteur, micropipette, spatule ;
Des écouvillons stérile, des flacons et tubes à essai stérile, des lames et
lamelles, verre de montre, papiers Wattman, pince et des anses de platine.
Pour la coloration de GRAM : Violet De Gentiane, Lugol, Alcool et Fushine ;
Eau distillée et l’eau physiologique ;
Des disques d’antibiotiques ;
Etalon de turbidité Mac Farland0.5 (106 UFC/ml) ;
Réactif de KOVACS, VP1, VP2 ;
Réactif de Griess et la poudre de zinc.
Matériel du Laboratoire
Produits chimiques et réactifs
culture Composition théorique
(en g/l d’eau distillée)
Gélose nutritif
(GN)
Chlorure de sodium……………5g
Gélose…………………………15g
Peptone…………………………10g
Extrait de viande…………………5g
(PH=7,2)
Hekteon extrait de levure.................3g
lactose.....................12g
saccharose ....................12,0 g
Sels biliaires inhibiteur...................9g
Bleu de bromothymol : indicateur de
pH.....................0,065g
Chlorure de sodium...............5g
Agar..........................................14g
(PH = 7,6)
Muller Hinton
(MH)
Extrait de viande……………….2g
Gélose………………………….10g
Amidon……………………….1,5g
Hydrolysat acide de caséine…..17,2g
(PH=7,4)
Milieux de culture
Annexe 02 :
Tableau N°14 : Résultats de la galerie biochimique des souches
Citrobacter BLSE CTX-M
E.coli 6 Ain Beida
E.coli 19399025
Klebseilla 4 Ain Beida
Proteus mirabilis
Enterobacter
18M Constantine
Morganella
Annexe 03 :
Les résultats de la sensibilité et la résistance des BLSE aux antibiotiques.
Tableau N°15 : les résultats de la sensibilité et la résistance d’Escherichia coli aux
antibiotiques.
La famille de
l’antibiotique
Les betas lactamines Les aminosides Les
quinolones
Divers
ATB
La souche
TCC TC AMP AMX
IMP OX PI
GEN
CIP
K
NA AK
TE
C
BLSE 1 R R R R S R R R R R R S R R
BLSE 3 R R R R S R R R R R R S R S
BLSE 4 R R R R S R R R R R R S R S
BLSE 5 R R R R S R R R R R R S S S
BLSE 6 R R R R S R R R R R R R R S
E.coli 16204 R R R R S R R R S R R S R S
E.coli 6Ain
Beida
R R R R S R R R R S R R R R
E.coli ECBU R R R R S R R R R R R S R R
E.coli 13571 R R R R S R R R R R R R R R
18M
Constantine
R R R R S R R R R R R S R R
E.coli 4 Ain
Beida
R R R R S R R R R R R R R R
Jaen jacker R R R R S R R R R R R R R R
Tableau N°16 : les résultats de la sensibilité et la résistance de Klebsiella aux
antibiotiques.
La famille
d’antibiotique
Les betas lactamines Les aminosides Les
quinolones
Divers
ATB
La souche
TCC TC AMP AMX IMP OX PI GEN CIP K NA AK TE C
BLSE 2 R R R R S R R R R R R R R R
BLSE 10 R R R R S R R R R S R S R R
Klebsiella
13098
R R R R S R R R R R R R R R
Klebsiella
pneumonie
R R R R S R R R R R R R R R
Klebsiella 3
Ain Beida
R R R R S R R R R R R S R R
Tableau N°17 : les résultats de la sensibilité et la résistance de Citrobacter aux
antibiotiques.
La famille
d’antibiotique
Les beta lactamines Les aminosides Les
quinolones
Divers
ATB
La souche
TCC TC AMP AMX IMP OX PI GEN CIP K NA AK TE C
Citrobacter
CTX
R R R R S R R S S S R S R R
06
Constantine
R R R R S R R R R R R S R R
BLSE 7 R R R R S R R R R R R R R R
BLSE 8 R R R R S R R R R R R S R S
BLSE 9 R R R R S R R R R R R S R R
Tableau N°18 : Les résultats du deuxième test de synergie (28.02.2018).
ATB
La
souche
testée
AMC AT CAZ CTX CZ
BLSE 15346 15mm
(R)
13mm
(R)
16mm 12mm
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli BLSE CTX-
M
1939902
9mm(R) 28mm
(S)
14mm 11mm
(R)
Aucune zone
(R)
Jean Jacker BLSE
1704-19276
20mm
(I)
18mm
(R)
13mm Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli 102 SK
BLSE
11mm
(R)
14mm
(R)
36mm 20mm
(R)
Aucune zone
(R)
18M Constantine 18mm
(I)
20mm
(R)
18mm 15mm
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE Ain fakroune 7mm 15mm 13mm 9mm Aucune zone
L’antibiotique
La
souche
testée
Amoxicilline+
acide
clavulanique
aztréonam Cefotaxime Ceftazidim Cefazoline
AMC AT CTX CAZ CZ
06 Constantine 18mm
(I)
29mm
(S)
28mm
(S)
23mm
(I)
12mm
Jean jacker BLSE 4mm
(R)
14mm
(R)
Aucune zone
(R)
8mm
(R)
Aucune zone
(R)
Citrobacter BLSE
CTX-M 16226
17mm
(I)
22mm
(I)
11mm
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
Klebsiella
pneumonie BLSE
SK 101
Aucune zone
(R)
20mm
(R)
11mm
(R)
19mm
(I)
Aucune zone
(R)
BLSE 11346 16mm
(I)
20mm
(R)
30mm
(S)
30mm
(S)
Aucune zone
(R)
BLSE Ain
fakroune
7mm
(R)
15mm
(R)
9mm
(R)
9mm
(R)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
CTX
18mm
(I)
35mm
(S)
33mm
(S)
28mm
(S)
16mm
Escherichia coli
BLSE 97
Aucune zone
(R)
16mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
BLSE
CTX-M
12mm
(R)
33mm
(S)
30mm
(S)
25mm
(I)
14mm
Escherichia coli
17185
19mm
(I)
17mm
(R)
11mm
(R)
16mm
(R)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
BLSE Jean Jacker
16204
8mm
(R)
17mm
(R)
7mm
(R)
12mm
(R)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
13571 BLSE
16mm
(I)
25mm
(I)
20mm
(R)
25mm
(I)
Aucune zone
(R)
Klebseilla BLSE 15mm
(R)
17mm
(R)
Aucune zone
(R)
11mm
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE Bernard
15346
15mm
(R)
33mm
(S)
27mm
(S)
25mm
(I)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
BLSE 1704-13571
Aucune zone
(R)
31mm
(S)
21mm
(R)
25mm
(I)
Aucune zone
(R)
Klebsiella sp
BLSE
Aucune zone
(R)
11mm
(R)
Aucune zone
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
1704-30194
chanelle
9mm
(R)
20mm
(R)
14mm
(R)
Aucune zone
(R)
17 mm
Citrobacter
CTX-M 16226
19mm
(I)
22mm
(I)
14mm
(R)
23mm
(R)
Aucune zone
(R)
Citrobacter 16226 18mm
(R)
21mm
(I)
12mm
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
Klebsiella
pneumonie
05D1175
Aucune zone
(R)
13mm
(R)
15mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
16204
19mm
(I)
30mm
(S)
27mm
(S)
22mm
(I)
12mm
Citrobacter BLSE
226
17mm
(I)
24mm
(I)
11mm
(S)
24mm
(I)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
102 SK BLSE
11mm(R) 23mm
(I)
13mm
(S)
15mm
(R)
Aucune zone
(R)
Klebsiella
pneumonie 13098
Aucune zone
(R)
13mm
(R)
Aucune zone
(R)
13mm
(R)
Aucune zone
(R)
Escherichia coli
BLSE CTX-M
1939902
Aucune zone
(R)
18mm
(R)
Aucune zone
(R)
18mm
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE CTX-M
Escherichia coli
Aucune zone
(R)
21mm
(I)
Aucune zone
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
Citrobacter 1704-
6226 1505
Aucune zone
(R)
20mm
(R)
11mm
(R)
19mm
(I)
Aucune zone
(R)
Klebsiella
pneumonie BLSE
101. 249
Aucune zone
(R)
20mm
(R)
11mm
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
18M Constantine Aucune zone
(R)
14mm
(R)
6mm
(R)
9mm
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE 19276 Aucune zone
(R)
14mm
(R)
Aucune zone
(R)
10mm(R)
Aucune zone
(R)
(R) (R) (R) (R)
E.coli BLSE 1124
N=26
16mm
(I)
13mm
(R)
8mm 19mm
(R)
Aucune zone
(R)
Klebsiella 13098 7mm
(R)
14mm
(R)
15mm 8mm
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli BLSE 79 8mm
(R)
13mm
(R)
9mm Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE Bernard
15346
10mm
(R)
8mm
(R)
Aucune zone Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
06 Constantine 21mm
(S)
37mm
(S)
22mm 30mm
(S)
Aucune zone
(R)
Citrobacter 16226 19mm
(I)
35mm
(S)
18mm 15mm
(R)
25mm
Klebsiella
pneumonie
13mm
(R)
12mm
(R)
11mm 7mm
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli BLSE 1704-
13571
22mm
(S)
33mm
(S)
25mm 27mm
(S)
Aucune zone
(R)
E.coli 17185 16mm
(I)
6mm
(R)
11mm 8mm
(R)
Aucune zone
(R)
Citrobacter 16226 17mm(S) 21mm(R) 15mm 18mm
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli CTX-M 15mm(R) Aucune zone 30mm Aucune zone
(R)
13mm
(R)
Citrobacter CTX-
M 16226
16mm(I) 14mm
(R)
11mm 13mm
(R)
Aucune zone
(R)
Les résultats de 3eme test de synergie :( l’hôpital).
ATB
La
souche
testée
AMC CTX CAZ CZ AT
E.coli BLSE97 9mm
(R)
9mm
(R)
12mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli 102
BLSE SK
11mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli BLSE 1124
N°26
11mm
(R)
13mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Citrobacter
BLSE 225
19mm
(I)
10mm
(R)
16mm
(R)
Aucune zone
(R)
8mm
(R)
Klebsiella
Ain Baida
8mm
(R)
17mm
(R)
15mm
(R)
Aucune zone
(R)
18mm
(R)
BLSE
Ain Fakroun
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
10mm
(R)
Aucune zone
(R)
10mm
(R)
E.coli CTX-M
1939902
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
18mm
(R)
E.coli BLSE
CTX-M
7mm
(R)
11mm
(R)
19mm
(I)
Aucune zone
(R)
17mm
(R)
E.coli BLSE
1124 N°26
17mm
(I)
Aucune zone
(R)
11mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE Bernard
15346
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
11mm
(R)
BLSE19276 8mm
(R)
8mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
E.coli BLSE
Jean Jacker
16204
8mm
(R)
10mm
(R)
15mm
(R)
14mm
(I)
15mm
(R)
18M
Constantine
8mm
(R)
Aucune zone
(R)
11mm
(R)
Aucune zone
(R)
12mm
(R)
Klebsiella sp
BLSE
8mm(R) 10mm
(R)
11mm
(R)
Aucune zone
(R)
15mm
(R)
Klebsiella 15
BLSE
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
20mm
(I)
Aucune zone
(R)
19mm
(R)
Klebsiella
BLSE SK 101
9mm
(R)
16mm
(R)
17mm
(R)
Aucune zone
(R)
17mm
(R)
06 Constantine 14mm
(R)
25mm
(I)
19mm
(I)
Aucune zone
(R)
30mm
(S)
Citrobacter
BLSE
1704.16226
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
17
(R)
Aucune zone
(R)
14mm
(R)
E.coli CTX-M Aucune zone
(R)
37mm
(S)
32
(S)
14mm
(I)
35mm
(S)
E.coli BLSE79 Aucune zone
(R)
9mm
(R)
13mm
(R)
Aucune zone
(R)
13mm
(R)
BLSE 15346 15mm(R) 19mm(R) 28mm(S) Aucune zone
(R)
25mm
(I)
Jean Jacker
BLSE 19276
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
13mm
(R)
BLSE 1 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
14mm
(R)
Aucune zone
(R)
12mm
(R)
BLSE2 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
15
(R)
Aucune zone
(R)
13mm
(R)
BLSE 3 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
10mm
(R)
BLSE 4 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
18
(I)
Aucune zone
(R)
23mm
(I)
BLSE 5 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
20
(I)
Aucune zone
(R)
22mm
(I)
BLSE 6 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE 7 Aucune zone
(R)
09mm
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE 8 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
13
(R)
Aucune zone
(R)
14mm
(R)
BLSE 9 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
BLSE 10 Aucune zone
(R)
Aucune zone
(R)
10mm
(R)
Aucune zone
(R)
10mm
(R)
Tableau N°19 : Les résultats du rapproche des disques (03/04/2018) :
ATB
La
souche
AMC
CAZ
CTX
ATM
CZ
Klebsiella
pneumonie
175D1175
R 11mm
(R)
R 12mm
(R)
R
09mm
(R)
10mm
(R)
R 08mm
(R)
08mm
(R)
Citrobacter
CTX 16226
R 15mm
(R)
R 14mm
(R)
07mm
(R)
R 18mm
(R)
R 15mm
(R)
R
13mm 23mm 30mm 12mm 12mm
E.coli CTX
10.5.2017
(R) (I) (S) (R) (R)
R 20mm
(I)
R 18mm
(R)
R
E.coli ECBU
301911
R 11mm
(R)
R 11mm
(R)
R
R 15mm
(R)
R 18mm
(R)
R
E.coli BLSE
16204
R 10mm
(R)
08mm
(R)
13mm
(R)
R
R 18mm
(R)
25mm
(I)
10mm
(R)
12mm
(R)
BLSE 19276
R 10mm
(R)
R 11mm
(R)
R
R 09mm
(R)
R 12mm
(R)
R
E.coli 2 Ain
Beida
R 15mm
(R)
R 15mm
(R)
R
R R R 15mm
(R)
R
E.coli BLSE
17185
08mm
(R)
11mm
(R)
R 13mm
(R)
07mm
(R)
13mm
(R)
10mm
(R)
09mm
(R)
14mm
(R)
R
10mm
(R)
11mm
(R)
16mm
(R)
14mm
(R)
10mm
(R)
E.coli BLSE
CTX-M
1939902
R 16mm
(R)
R 12mm
(R)
R
R 08mm
(R)
R 11mm
(R)
R
Jean jacker
BLSE 19276
R 10mm
(R)
R 11mm
(R)
R
R 08mm
(R)
08mm
(R)
10mm
(R)
12mm
(R)
E.coli BLSE
31571
R
20mm
(I)
10mm
(R)
22mm
(I)
R
R 15mm
(R)
08mm
(R)
19mm
(R)
R
Bernard BLSE
15346
R 07mm
(R)
R 07mm
(R)
R
R R R R R
18M
Constantine
R 09mm
(R)
R 11mm
(R)
R
06
Constantine
R 25mm
(I)
26mm
(S)
32mm
(S)
08mm
(R)
E.coli 6 Ain
Beida
17mm
(I)
20mm
(I)
22mm
(R)
23mm
(I)
16mm
(R)
Klebsiella 3
Ain Beida
R 12mm
(R)
R 15mm
(R)
R
BLSE 1 R 14mm
(R)
R 12mm
(R)
R
BLSE 2 R 15mm
(R)
R 13mm
(R)
R
BLSE 3 R R R 10mm
(R)
R
BLSE 4 R 18mm
(R)
R 23mm
(I)
R
BLSE 5 R 20mm
(I)
R 22mm
(I)
R
BLSE 6 R R R R R
BLSE 7 R R R R R
BLSE 8 R 13mm
(R)
09mm
(R)
14mm
(R)
R
BLSE 9 R R R R R
BLSE 10 R 10mm
(R)
R 10mm
(R)
R
Tableau N°20 : Les résultats des doubles disques (08/05/2018) :
La souche testée CTX CTX+AMC
BLSE 1 R 07mm
BLSE 2 R 07mm
BLSE 3 R 08mm
BLSE 4 R 08mm
BLSE 5 10mm 16mm
BLSE 6 R 09mm
BLSE 7
12mm 10mm
R 07mm
BLSE 8 R 10mm
BLSE 9
R 07mm
R 07mm
BLSE 10 R 10mm
R 07mm
BLSE Berbard 08mm 10mm
E.coli BLSE 19276 R 10mm
E.coli 4 Ain Beida 08mm 13mm
R 07mm
Klebsiella pneumonie 13098 08mm 10mm
Klebsiella 3 Ain Beida 27mm 24mm
R 08mm
18 Constantine 7mm 10mm
R 09mm
E.coli ECBU 30194 10mm 15mm
R 12mm
E.coli 5 Ain beida 22mm 21mm
E.coli BLSE 17158 30mm 28mm
Klebsiella pneumonie
175D1125
09mm 26mm
06 Constantine 14mm 28mm
E.coli BLSE 13571 15mm 19mm
Tableau N°21 : les Antibiotiques testés pour les entérobactéries et les valeurs
critiques des diamètres des zones d’inhibition selon la Comité De L’antibiogramme
De La Société Française De Microbiologie (Recommandations 2012)
Annexe 04 :
Résultats de l’antibiogramme
1. Profile de résistance
BLSE 1
BLSE 2
BLSE 3
BLSE 4 BLSE 4 BLSE 5
BLSE 5 BLSE 6 BLSE 6
BLSE 7
BLSE 8
BLSE 9
BLSE 10
E.coli 13571
BLSE Bernard
Jean Jacker BLSE
BLSE 16204
18M Constantine
Klebseilla pneumonie 175D1125
Citrobacter CTX-M 16226
E.coli 6 Ain Beida
Citrobacter CTX 16226
E.coli 6 Ain Beida
E.coli 4 Ain Beida
E.coli BLSE 13571
E.coli ECBU
E.coli 2 Ain Beida
Klebseilla 3 Ain Beida
2. Test de synergie
06 Constantine Jean Jacker BLSE 1704 Citrobacter BLSE
CTX-M 16226
Klebseilla pneumonie
101
E.coli 15346 BLSE Ain Fakroun
E.coli CTX 10.05.2017 E.coli BLSE 79 E.coli BLSE CTX-M
E.coli 17185 E.coli Enterobacter BMR
E.coli BLSE 124 n° 26 18M Constantine Klebseilla pneumonie
101
E.coli 2263 SK Morganella E.coli 16204
BLSE 19276 Citrobacter 174 E.coli CTX 1939902
Proteus horsie 15354 Citrobacter CTX Klebseilla oxytoca
Klebseilla pneumonie
13098
Citrobacter 1746226
1505CM
Proteus 30.06.2016
BLSE 15346 E.coli BLSE 97 Citrobacter BLSE 225
Klebseilla 15 BLSE Klebseilla sp BLSE Bernard 15346
Klebseilla Ain Beida Klebseilla BLSE E.coli Chanelle 1704
30194
3. Test du rapprochement des disques :
BLSE 1 BLSE 2 BLSE 3
BLSE 4 BLSE 5 BLSE 6
BLSE 7 BLSE 8 BLSE 9
BLSE 10 E.coli 6 Ain Beida Klebseilla pneumonie
175D1125
E.coli BLSE 13571 E.coli BLSE 17185 BLSE Bernard 15346
E.coli BLSE 16204 Jean Jacker 19276 E.coli CTX 10.05.2017
BLSE 19276 Citrobacter CTX 16226 E.coli BLSE1939902
E.coli ECBU 301911 Klebseilla 3 Ain Beida Klebseilla pneumoni
13098
BLSE 15346 18M Constantine
4. Test des doubles disques :
06 Constantine BLSE 3 BLSE 5
Klebseilla pneumonie
13098
Klebseilla 3 Ain Beida 18 M Constantine
E.coli ECBU Citrobacter CTX Jean Jacker BLSE
14276
E.coli 4 Ain Beida BLSE 7 BLSE 1
BLSE 2 BLSE 6 BLSE 8
E.coli 6 Ain Beida E.coli 4 Ain Beida BLSE 19276
Klebseilla pneumonie
175D1125
Citrobacter CTX 16226 E.coli BLSE 17185
E.coli BLSE 16204 BLSE 9 BLSE 10
5. La propolis
E.coli 1 E.coli 13571 E.coli ATCC 08.06.14
E.coli 2 E.coli ECBU E.coli ATCC 25925
الملخص:
الهدف من دراستنا هو عزل ودراسة البكتيريا العصوية سالبة الغرام المقاومة للمضادات
الحيوية من خلال انتاج انزيم بيتا لاكتاماز واسع المجال.
هذه البكتيريا سالبة الغرام المقاومة للمضادات الحيوية تعتمد على انتاج بيتا لاكتاماز لمقاومة بيتا
.لا كتامين
بكتيريا من مستشفيات مختلفة: قسنطينة، سكيكدة، عين 85خلال دراستنا قمنا بعزل من
البيضاء وعين فكرون.
الحيوية للمضادات التثبيط مناطق قياس خلال من يكونالكشف عن بيتا لاكتاماز واسع المجال
.وسيفالوسبورين لا كتامين بيتا عائلة من
بكتيريا سالبة الغرام مكنتنا 85ت الحيوية لمجموع دراسة مقاومة وحساسية البكتيريا للمضادا
وهي %26.33بكتيريا معتمدة عل انتاج بيتا لاكتاماز واسع المجال بنسبة 32من تحديد
كالاتي:
Escherichia coli, Citrobacter, Klebseilla
المجال واسع لاكتاماز بيتاالكلمات المفتاحية: بكتيريا سالبة الغرام،
Nom : Hadjou
Prénom : Ilham
Nom : Sedrati
Prénom : Ibtissam
Date de soutenance : 13/06/2018
Résumé
Notre objectif est basé sur l’isolement et l’étude des bacilles à GRAM négatif
résistantes aux antibiotiques : cas des BLSE.
Les BGN sont de plus en plus résistantes aux antibiotiques. La résistance aux β-
lactamines est principalement due à la production des β-lactamases à spectre étendu
(BLSE).
Les tests de recherche de BLSE que nous avons utilisé sont : le test
de synergie et des tests complémentaires tels que le test du rapprochement des
disques et le test du double disque.
L’étude de la résistance et la sensibilité aux antibiotiques d’un total de 58 BGN a
permis de sélectionner 23 souches BLSE appartiennent aux trois espèces
(Escherichia coli, Klenseilla et Citrobacter) soit de 39.66%.
Mots clés : bacille a GRAM négatif (BGN), β-lactamase a spectre étendu (BLSE).
Laboratoire de recherche : laboratoire de Microbiologie université d’Oum El
Bouaghi et le laboratoire de Bactériologie de l’hôpital ZERDANI Saleh (Ain
Beida).
Présidente : Mme Kouache Saliha M.A.A. Université OEB.
Rapporteur : Mme Adoui Mounira M.A.A. Université OEB.
Examinatrice : Mme Benslama Ouided M.A.A. Université OEB.
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