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COPILCOPILCharançon rouge du palmierCharançon rouge du palmier

Aix – Valabre, le 10 mars 2016Aix – Valabre, le 10 mars 2016

Pourquoi un COPIL régional ?Historique de constitution : ● Particularités liées à la spécificité de l'ON

(collectivités, particuliers) :nécessité de développer une information et une concertation vers ces publics

● Arrêté ministériel du 21/07/2010 précise« La coordination des interventions de surveillance et de lutte est réalisée (...)en collaboration avec les collectivités concernées, dans le cadre le cas échéant, de comités de pilotage mis en place par les collectivités concernées. Ces opérations sont effectuées sous le contrôle des services chargés de la protection des végétaux. »

�Création du COPIL azuréen et du COPIL piloté par le CG 83

Objectifs du COPIL

Renforcer l'efficacité globale du plan de lutte, notamment :

● en favorisant l'échange d'information et la coordination

● en contribuant à organiser et à structurer la communication

● en mobilisant plus fortement les parties concernées notamment les municipalités

● En veillant à la cohérence des stratégies de lutte● Lien étroit avec le COPIL national

Plan

I - Evolution de la réglementation

II – Situation, évolution des foyers en 2015

III - Actions menées suite au COPIL du 27/11/14

IV - Etat de la recherche et perspectives

V - Axes d'amélioration de la lutte

I - Evolution de la réglementation

Modification de l'article 6 de l'arrêté ministériel du 21/07/2010 (AM du 25/11/2015)

«Lorsque plusieurs zones tampons se chevauchent ou sont géographiquement proches les unes des autres, la zone tampon est étendue afin d'inclure les zones délimitées concernées et les zones qui les séparent.

Evolution de la réglementation

Après analyse de risque du service en charge de la protection des végétaux et avis des communes concernées, lorsque plusieurs zones contaminées ou plusieurs zones de sécurité se chevauchent ou sont géographiquement proches les unes des autres, ces zones peuvent être étendues afin d'inclure les zones concernées et les parties de zone tampon qui les séparent. Une information du public est alors réalisée pour rappeler leurs obligations aux propriétaires des palmiers concernés».

Les stratégies en zone contaminéeEN TOUS LIEUX

1- Sur les palmiers contaminés : traitement CURATI F Obligation d'éradication du charançon rouge :

● destruction totale du palmier,

ou

● assainissement de la partie infestée

Et utilisation de traitements insecticides (pulvérisation d'imidaclopride ou injection de benzoate d'émamectine) et fongicides selon le protocole d'intervention sur palmier infesté par le charançon rouge qui a été publié au Bulletin Officiel du Ministère de l'Agriculture n°34 du 27/08/2010) »,

Les stratégies en zone contaminéeEN TOUS LIEUX

2 - Sur palmiers non contaminés : réalisation de traitements PREVENTIFS

� STRATEGIES 1 et 2 : pulvérisation des parties aériennes des palmiers avec de l'imidaclopride (inflorescences coupées et éliminées au préalable et à leur émergence durant l'année qui suit le traitement) ± des nématodes entomopathogènes, Steinernema carpocapsae,

� STRATEGIE 3 : injection dans le stipe de benzoate d'émamectine (inflorescences coupées et éliminées au préalable et à leur émergence durant l'année qui suit le traitement)

Les stratégies en zone contaminéeA TITRE EXPERIMENTAL SUR UN

TERRITOIRE LIMITE

- Ou STRATEGIE 4

dans l’aire géographique de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée et des communes de la communauté d'agglomération Fréjus Saint-Raphaël, par la mise en œuvre d’un dispositif expérimental de traitements préventifs des palmiers en plantation, hors lieux de production, stockage et vente de palmiers, par injection dans le stipe d'un produit phytopharmaceutique insecticide en concentré soluble à base de 200 g/ l d'imidaclopride, conformément au protocole publié au Bulletin officiel du ministère chargé de l’agriculture

Les stratégies en zone contaminéeA L'ETUDE

- Ou STRATEGIE 5 :

les communes d'Antibes, Beaulieu, Biot, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Le Cannet, Carros,La Colle-sur-Loup, Mandelieu, Menton, Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Roquefort-les-Pins, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Saint-Laurent-du-Var, Théoule-sur-Mer, Vallauris, Vence, Villeneuve-Loubet, Hyères, La Garde, Le Lavandou et Six-Fours-les-Plages, par la mise en œuvre d’un dispositif expérimental de traitements préventifs des palmiers en plantation, hors lieux de production, stockage et vente de palmiers, par pulvérisation des parties aériennes des palmiers par saupoudrage de la tête du palmier de manière à atteindre le cœur du végétal d'un produit phytopharmaceutique sous forme de microgranulés du micro-organisme Beauveria bassiana.

Le protocole correspondant n'est pas à ce jour publ ié au Bulletin officiel du ministère chargé de l'agriculture.

Dispositif expérimental non mis en œuvre,

La surveillance

1 – Dans la zone contaminée et dans la zone de sécur ité

- Par la surveillance obligatoire des végétaux sensibles. Cette surveillance est au minimum mensuelle. Les palmiers des Canaries doivent faire l'objet de la création de fenêtre d'inspection à la base des palmes

2 – Dans l'ensemble du périmètre de lutte

Par la mise en œuvre d'une surveillance organisée (cf réseau de piégeage et réalisation de prospections visuelles sur palmiers).

Cette surveillance doit être organisée sous le contrôle du SRAL avec l'appui des collectivités concernées et des propriétaires des palmiers.

II – Situation, évolution des foyers en 2015

Evolution du nombre de palmiers contaminés – période 2006 -2015

.

III - Actions menées suite au COPIL du 27/11/14

Les difficultés et améliorations identifiées : pistes d'amélioration pour la cohérence de la lutte

- Traitements non mis en œuvre ou mis en œuvre partiellement

- Confluence des zones de lutte obligatoire

- Cohérence des mesures

3.1- Traitements non mis en œuvre ou mis en œuvre partiellement :

Demande de recours à une solution biologique (cf lien avec la loi d'avenir).

Propositions DRAAF :

�nécessité d’œuvrer à la mise au point d'une méthode de lutte biologique validée (saisine de la DGAL, reprise discussions sur expérimentation prévue par l'AM du 09/12/2013)

�nécessité que les collectivités se prononcent sur le type de lutte qu'elles souhaitent voir mettre en oeuvre

�GT sur l'application des mesures d'office

3.2 - Confluence des zones de lutte obligatoire :

Sur la base des constats suivants :

- Extension des foyers de charançon et prise en compte de la

période où l'expression des symptômes n'est pas visible,

- Manque d'efficience de la solution qui consiste à informer

individuellement les propriétaires dans les zones contaminées et

de sécurité:

�Nécessité, sur la base d'une analyse de risques partagée,

de faire converger les zones pour déclarer l'ensemble d'un

territoire (ex. commune ) contaminé.

l

3.2 - Confluence des zones de lutte obligatoire (suite)

Propositions DRAAF

�Modification de l'arrêté minsitériel de lutte : proposition de modification

�Nécessité de disposer d'une information partagée : GT SIG régional

3.3 - Cohérence des mesures

Veiller à la mise en œuvre par les détenteurs d'une méthode homologuée - veiller à une information cohérente.

Propositions DRAAF:

�GT vademecum à destination des collectivités pour disposer d'une information officielle

�GT vademecum à destination des professionnels pépiniéristes, jardineries

�GT gestion des déchets

3.3- Cohérence des mesures

�Saisine des collectivités par les préfets départements :

- rappel obligation de mise en œuvre des stratégies de lutte

prévues par l'arrêté ministériel,

- essayer de se coordonner pour mettre en œuvre sur un territoire

donné une stratégie identique.

III - Actions menées suite au COPIL du 27/11/14

● Saisine des collectivités (par Préfet de département),

● Exploitation de l'enquête sur les stratégies de lutte employées (FREDON PACA)

● Restitution des groupes de travail.

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