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REPUBLIQUE DU SENEGALREPUBLIQUE DU SENEGALMINISTERE EDUCATION MINISTERE EDUCATION

DIRECTION DE LA PLANIFICATION ET DE LA REFORME DE DIRECTION DE LA PLANIFICATION ET DE LA REFORME DE L’EDUCATION (DPRE)L’EDUCATION (DPRE)

EDUCATION QUALIFIANTE DES JEUNES ET DES ADULTES

EQJA

MILANO 4 avril 2006

El Hadji Meissa Diop

22

1. Diagnostic1. Diagnostic

33

1.1. BREVE PRESENTATION DU PAYS1.1. BREVE PRESENTATION DU PAYS

Situé à l’ouest du continent Africain :• Superficie de 196 722 km2, • Population, près de 10 millions d'habitants,

inégalement répartie : plus dense à l'Ouest (le long du littoral atlantique et au centre) qu'à l'Est,

• Disparités croissantes entre villes et campagnes,

• 46% de taux d’urbanisation• Taille de l’agglomération dakaroise (près de 3

millions d'habitants) témoigne de ce déséquilibre et pose le problème plus global des migrations.

44

1.1 BREVE PRESENTATION DU PAYS (suite)1.1 BREVE PRESENTATION DU PAYS (suite)

• Pays du Sahel aux ressources naturelles faibles et qui a longtemps souffert de la sécheresse avec une population qui devrait doubler tous les 25 ans.

• La jeunesse de la population constitue à la fois un atout et un défi : 56% de la population sénégalaise a moins de 20 ans (50% moins de 16 ans). Le sexe/ratio est favorable aux femmes (52%). 

55

1.2. LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE1.2. LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE

• Une croissance sans effet sur la réduction de la pauvreté

• Une masse de chômeurs et/ou de sous employés surtout chez les jeunes malgré les efforts récents dans ce domaine

• Une pauvreté bien réelle qui se traduit par :

la mendicitéLa prostitutionLa dégradation de la santéLe travail des enfants

66

A- l’AgricultureA- l’Agriculture A-1 Les Caractéristiques Depuis l’Indépendance, malgré la diffusion

de progrès techniques imposés par l’encadrement d’un modèle de vulgarisation de type top down, l’agriculture sénégalaise est essentiellement restée :

une petite agriculture paysanne dominée par l’arachide

à faible productivité, pratiquée sous pluie.

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A-2 Les problèmesA-2 Les problèmes

Le secteur agricole sénégalais• ne produit pas assez de denrées alimentaires

pour alimenter la population• ne contribue pas de manière significative à

l'augmentation des ressources en devises dont l'État a besoin

• n’assume plus de manière satisfaisante la mission de protection et d'amélioration des ressources naturelles

B - L’éducation B - L’éducation B -1 Présentation du système éducatif sénégalaisB -1 Présentation du système éducatif sénégalais

S. E. S.

E. N. F.E. F.

Alphabétisation E. C. B.

Préscolaire : 3 ans

Élémentaire : 6 ans

Moyen : 4 ans

Secondaire général et technique: 3 ans

Supérieur : université

Formation Professionnelle

99

B – 2 Les Indicateurs: B – 2 Les Indicateurs:

• Taux Brut de Scolarisation de l’ordre de 75%

• Taux de transition de l’élémentaire au moyen de l’ordre de 30% seulement

• Taux d’abandon de l’ordre de 12%

B-3 Disparités entre sexe, régions et zonesB-3 Disparités entre sexe, régions et zonesRégions Taux bruts

Garçons Filles Total

Dakar 85,4 81,1 83,3

Ziguinchor 132,7 97,2 113,7

Diourbel 47,1 41,5 44,2

Saint Louis 79,2 81,4 80,3

Tamba 93,1 72,8 82,9

Kaolack 50,6 44,5 47,5

Thies 79,3 72,3 75,8

Louga 65 53,7 59,2

Fatick 61,9 60,1 61

Kolda 98,6 70,8 85,1

Sénégal 75,5 67,6 71,6

1111

C- La pauvretéC- La pauvreté

La pauvreté est un phénomène essentiellement rural

• 57,5 % des ménages ruraux sont pauvres

• 33 % dans la zone urbaine de Dakar et,

• 43,3 % dans les autres villes du pays

1212

1.3. QUELQUES ATOUTS1.3. QUELQUES ATOUTS

1. Le Sénégal a toujours joui d’une relative stabilité politique et d’une forte assistance étrangère

1313

1.3 Quelques atouts (suite)1.3 Quelques atouts (suite)

2. Existence d’un Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)

Le Sénégal, depuis 2002, s’est engagé activement dans la mise en œuvre de son Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) adopté en décembre 2001

1414

QUELQUES ATOUTS (suite)QUELQUES ATOUTS (suite)

3. Le PDEF Depuis 2000, l’Etat sénégalais a initié (en collaboration avec les partenaires

techniques et financiers, la société civile, les institutions et les agences du secteur de l’éducation) un Programme Décennal de l’Education et de la Formation (PDEF) qui fixe les orientations et les stratégies du gouvernement en matière d’éducation et de formation jusqu’en 2010.

1515

Les acquis tirés du PDEFLes acquis tirés du PDEF

La mise en œuvre de la première phase a permis :

- l’élargissement de l’accès au niveau de tous les sous secteurs (construction et réhabilitation de salles de classe, recrutement d’enseignants)

- L’amélioration de la qualité des enseignements apprentissages

- Le renforcement de la gestion du système surtout au niveau déconcentré

1616

Principaux défis en éducationPrincipaux défis en éducation Malgré les multiples avancées il demeure un certain nombre de défis :

• les différents publics défavorisés, exclus de l’Education de base, ne sont pratiquement pas pris en charge ;

• le secteur informel, qui offre pourtant le plus d’opportunités d’emploi pour les jeunes, les adolescents et les adultes (urbains et ruraux), n’est pas suffisamment pris en compte dans les politiques d’éducation et de formation ;

• l’apprentissage traditionnel, malgré ses insuffisances pédagogiques, constitue le principal vecteur du développement de ce secteur; mais il n’est pas encore considéré comme une composante endogène essentielle nationale des politiques de formation professionnelle et pour cette raison, il ne bénéficie pas de l’Etat, du soutien qu’il mérite ;

• la problématique de l’Education qualifiante des jeunes et des adultes demeure insuffisamment approfondie.

1717

Conclusion à tirerConclusion à tirer

Les exclus de l'école de base

(non scolarisés et abandons) constituent un public de jeunes et d'adultes, le plus

souvent ruraux, particulièrement démuni et vulnérable sur le marché du

travail.

1818

2. L’éducation qualifiante des 2. L’éducation qualifiante des jeunes et des adultes comme jeunes et des adultes comme

réponseréponse

1919

2.1. Qu’est-ce que l’Education Qualifiante 2.1. Qu’est-ce que l’Education Qualifiante des Jeunes et des Adultes (EQJA)?des Jeunes et des Adultes (EQJA)?

Son objectif, tel que défini dans le cadre d'action de Dakar consiste à :

« répondre aux besoins éducatifs de tous les jeunes et de tous les adultes en leur assurant un accès équitable à des programmes adéquats ayant pour objet l'acquisition de connaissances ainsi que de compétences nécessaires dans la vie courante en vue de l’insertion ».

2020

2.2. Composantes de l’EQJA2.2. Composantes de l’EQJA

Elles sont au nombre de quatre (4) :1. La formation des femmes et des filles

dans le domaine de l’agro alimentaire2. Le préapprentissage des jeunes dans le

domaine de l’artisanat3. L’éducation qualifiante des jeunes des

daara4. L’éducation qualifiante des populations

rurales

2121

2.3. Présentation de l’éducation Qualifiante des 2.3. Présentation de l’éducation Qualifiante des Populations RuralesPopulations Rurales

• Objectif généralLe projet doit permettre, sur la base de leurs préoccupations, de renforcer les capacités des populations rurales (jeunes, adolescents – garçons et filles - et adultes -hommes et femmes) pour améliorer leur insertion dans le tissu socio économique et accroître les performances de l’agriculture dans les zones ciblées.

2222

Objectifs spécifiquesObjectifs spécifiques

1 – Concevoir et tester une approche pilote de prise en charge de l’éducation qualifiante des jeunes et des adultes en milieu rural

2 - Améliorer les capacités d’insertion socioéconomiques des jeunes et adultes ruraux dans les Zones deZones de KÉBÉMER, FATICK, NIORO ET KÉBÉMER, FATICK, NIORO ET MBACKEMBACKE

2323

Résultats attendusRésultats attendusObjectif 1:Objectif 1:

1. Des contenus ainsi que des outils de formation (d’un curriculum) sont disponibles dans les domaines de l’éducation de base et de l’acquisition de compétences productives

1. 25 formateurs voient leurs compétences renforcées

2. Le modèle d’intervention est formalisé et diffusé

2424

Résultats attendus (suite)Résultats attendus (suite)Objectif 2Objectif 2

1- 400 ruraux jeunes et adultes dont 50% de femmes et jeunes filles formés dans les domaines de l’éducation de base (langue, mathématique et compétences de vie courante) et des compétences productives; liées aux métiers ruraux

2. Les formés sont organisés en groupement d’intérêt économique et ont accès au micro crédit disponible

4. Les acteurs ruraux (jeunes et adultes, hommes et femmes) produisent plus et mieux

Principes d’actionPrincipes d’action1- Accompagnement de la nouvelle dynamique

enclenchée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique basée entre autres sur la LOASP, et la valorisation des acquis des diagnostics participatifs réalisés ;

2- Responsabilisation, forte implication et autonomie des communautés à la base (les représentants des Organisations Professionnelles Agricoles et les Collectivités Locales) à toutes les étapes du projet

3- le comité de pilotage du projet devra veiller à limiter au maximum les coûts récurrents engendrés par la mise en œuvre.

4- le pilotage, outre les Ministères de l’Education et de l’Agriculture et de l’Hydraulique sera paritaire avec les représentants des bénéficiaires.

2626

ACTIONSACTIONS1. Mise en place du comité de pilotage ainsi que

des organes de gestion du projet au niveau national et local : 8.000.000 CFA 12.213 €

2. Négociation du projet dans les zones d’intervention, avec les responsables locaux (Collectivités locales, organisations professionnelles de base, etc.), les partenaires et les intéressés ou leurs représentants :

8 000 000 CFA 12 213 €

3. Sélection et formation de formateurs : 15 000 000 CFA 22.900 €

2727

ACTIONS (suite)ACTIONS (suite)4. Identification des besoins en éducation

qualifiante des populations rurales des zones identifiées (approche par la demande) : 20 000 000 CFA 30.534 €

5. Elaboration et développement d’un curriculum qui réponde aux préoccupations des ruraux : 60 000 000 CFA 91.603 €

6. Mise en œuvre des formations 130 000 000 CFA 198.473 €

ACTIONS (suite)ACTIONS (suite)7. Suivi/Evaluation avec la collaboration entre

Ministères de l’Education, de l’Agriculture, et des Partenaires en vue d’identifier les forces, faiblesses et limites du dispositif et des outils élaborés pour leur trouver des solutions. 10 000 000 CFA 15.267 €

8. Capitalisation des acquis (outils, démarches, stratégies) 15 000 000 CFA 22.900 €

9. Création de groupements d’intérêt économiques dont les formés constituent les membres

20 000 000 CFA 30.534 €

10. Mise en connexion des formés avec les structures de micro crédit en vue du financement des actions de développement

3 000 000 CFA 4580 €

2929

Coût estimatif globalCoût estimatif global

289 000 000 CFA

441 222 €

3030

Merci de votre attention

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