Association de Gestion du Cinématographe

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Centre culturel S. Signoret - 04160 CHATEAU-ARNOUX - cinematographe@wanadoo.fr SON NUMERIQUE - Salles Chaplin, Truffaut, Douchet - Cinéma classé Art et Essai, Recherche, labels Découverte, Jeune public et Patrimoine

CHÂTEAU-ARNOUX

SAINT AUBAN

Samedi 1er avril - 18 H 30 Projection suivie d’une discussion en présence de la réalisatrice Shu AIELLO

UN PAESE DI CALABRIA Italie - 2017 - 1 H 31 - Documentaire de Shu Aiello & Catherine Catella

Comme beaucoup de villages du sud de l'Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l'école. C'est ainsi que chaque jour depuis 20 ans, le futur de Riace se réinvente. Si un documentaire n’est rien d’autre qu’un film de propagande pour l’humanité, fabriquant les documents d’un bonheur réel, possible ou souhaitable, donnant des matériaux pour sa construction, "Un paese di Calabria" appartient au genre, avec sa poétique de l’exemple et son imparable tendresse. Libération.

Porté par une voix off douce et chantante, ce documentaire dresse le portrait d'une communauté qui résiste à l'indifférence et, par ricochet, à la mafia calabraise. Il redonne un peu d'espoir dans le genre humain. Télérama.

MADAME BUTTERFLY

Opéra en direct du Royal Opera House de Londres Jeudi 30 mars à 20 H 15 De Giacomo Puccini - 3 H 45 - Réal et direction artistique : Moshe Leiser, Patrice Caurier - Int : Ermonela Jaho, Marcelo Puente, Scott Hendricks et le chœur et orchestre de l’Opéra Royal… L’un des opéras les plus populaires, avec une ravissante musique et l’histoire déchirante d’une geisha amoureuse abandonnée par un mari américain insensible.

La musique de Puccini donne vie au chant des oiseaux du matin, au rituel du mariage et à la séduction... Les moments les plus célèbres incluent l’aria passionnée ‘Un bel dì’ (Un beau jour) lorsque Cio-Cio-San, abandonnée, s’accroche en vain à ses rêves. Le directeur musical de l’Opéra Royal, Antonio Pappano dirige ce voyage intense et captivant de la lumière et l’excitation à l’obscurité et l’abnégation.

Le Comité de Jumelage LE L IEN et l’Association de Gestion du Cinématographe

présentent

DU 28 MARS

AU 4 AVRIL

2017

3ème EDITION

SEMAINE

DU CINEMA

ITALIEN

DU SOLEIL DANS

LES YEUX

JE LA CONNAISSAIS

BIEN Deux films

d’Antonio Pietrangeli ***

LE VOLEUR DE

BICYCLETTE

UMBERTO D. Deux films

de Vittorio De Sica ***

LEA de Marco Tullio Giordana

FIORE de Claudio

GIOVANNESI

UN PAESE DI CALABRIA

de Shu Aiello et Catherine Catella

MADAME BUTTERFLY Opéra de Puccini

FILM SURPRISE...

MADAME BUTTERFLY

de Puccini

VOST

Les buffets sont offerts en partenariat avec le Com ité de Jumelage LE LIEN

DIMANCHE 2 AVRIL : Hommage à Antonio PIETRANGELI 16H30 : DU SOLEIL DANS LES YEUX & 18H30 : JE LA CONNAISSAIS BIEN…

20H15 : Buffet en partenariat avec le comité de jumelage LE LIEN

Antonio Pietrangeli : Après des études de médecine, il devient critique de cinéma pour différents journaux. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, il collabore à l'écriture de scénarios pour des réalisateurs comme Gianni Franciolini, Pietro Germi, Roberto Rossellini... Auparavant, il participa au scénario des Amants diaboliques (Ossessione) de Visconti œuvre-phare du néoréalisme. Il passe à la réalisation en 1953 avec Du soleil dans les yeux. Antonio Pietrangeli est connu pour s'être intéressé à la condition féminine dans la société italienne, à une épo-que où ce thème n'était pas ou peu traité, notamment dans Adua et ses compagnes film qui contribua beaucoup à sa renommée, La Parmigiana et Je la connaissais bien.

DU SOLEIL DANS LES YEUX - Il Sole negli occhi Italie - 1953 - 1 H 38 - Réal : Antonio Pietrangelin - Int : Irène Galter, Gabriele Ferzetti, Pina Bottin... Celestina est une jeune fille de la campagne qui quitte son village natal pour se rendre à Rome où elle travaille comme femme de chambre. Dans le climat très libre de la capitale, Celestina, fille plutôt réservée et naïve, passe d'une famille à l'autre... Son premier film, Du soleil dans les yeux, affiche déjà cette thématique singulière qui traverse son œuvre : celle de l’émancipation de la femme. Ettore Scola, son ami et collaborateur, témoigne : « Son intérêt pour les problèmes de la femme était tout à fait étrange à l’époque. Il n’y avait pas de féminisme ; or il n’était intéressé que par des histoires fondées sur la psychologie féminine. » Ettore Scola.

JE LA CONNAISSAIS BIEN… Lo la conoscevo bene Italie - 1965 - 1 H 37 - Réal : Antonio Pietrangeli - Int : Stefania Sandrelli, Mario Adorf, J.Claude Brialy...

Une jeune et jolie provinciale, Adriana Astarelli, découvre les attraits factices de la civilisation urbaine. Coiffeuse et manucure, puis ouvreuse de cinéma, elle rêve de devenir une star. La voici bientôt prise en main par un impresario douteux qui l'introduit chez les photographes et couturiers…Je la connaissais bien frappe par son audace narrative. Scénariste accompli, Pietrangeli confectionne, avec ses amis Ettore Scola et Ruggero Maccari, un récit poly-phonique et fragmenté. Mélancolique récit d’initiation, le film touche par la grande tendresse portée à son personnage. Il pourrait durer douze heures, trois jours, on ne s’en lasse pas, car le cinéma devient la terrasse du

café, nous sommes les voyeurs de la vie italienne, et la boucle se trouve bouclée.

Hommage à Vittorio DE SICA avec deux films : UMBERTO D. & LE VOLEUR DE BICYCLETTE (Voir grille/horaire pour la programmation)

Vittorio De Sica : Il débute au cinéma en 1918. Il grimpe à la première place du box office en 1932 avec le rôle principal dans Gli Uomini Che Mascalzoni de Mario Camerini. Il joue dans des films mémorables tel que Monsieur Max en 1937. Très rapidement il se fait une place en maître du néo-réalisme italien. Il sera oscarisé 4 fois en tant que réalisateur, dont l'Oscar d'honneur attribué à un film étranger en 1948 pour Sciuscià, en 1950 pour Le Voleur de bicyclette, l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1965 pour Hier, aujourd'hui et demain et Le Jardin des Finzi-Contini en 1972. Il disparait en 1974.

UMBERTO D. Italie - 1952 - 1 H 28 - Réal : Vittorio De Sica - Int : Carlo Battisti, Maria Pia Casilio, Lina Gennari...

Fonctionnaire à la retraite, Umberto Domenico Ferrari ne parvient plus à subvenir à ses besoins. Accompagné de son chien, le vieil homme passe ses journées à rassembler un peu d'argent pour payer les mois de loyers de retard que lui réclame sa logeuse… De Sica part d'un conflit social, puis circonscrit un terrain hostile (la Rome d'après guerre), pour s'attacher ensuite à un homme miné de l'intérieur. Umberto, c'est en quelque sorte le Roberto du Voleur de bicyclette, qui aurait vieilli mais serait poursuivi par la même fatalité, celle qui s'attache aux humbles. Comme souvent chez De Sica, le spectateur perçoit les moindres battements de cœur du héros : précipités, affolés, par exemple,

lors d'une sublime scène de suicide manqué… Plus que jamais, c'est un film d'actualité : les marchands de sommeil veillent toujours, et aujourd'hui le vieux fonctionnaire pourrait fort bien être un jeune clandestin, ou encore un homosexuel rejeté par son propre milieu. Ce qui est terrible dans Umberto D, c'est que le héros semble parfaitement en phase avec les gens qu'il côtoie : il vient du même monde, a une culture et une élégance rares, il analyse parfaitement sa situation, mais rien n'y fait... Chef-d'oeuvre toujours bouleversant. Télérama.

LE VOLEUR DE BICYCLETTE - Ladri di biciclette Italie - 1949 - 1 H 33 - Réal : Vittorio De Sica - Int : Lamberto Maggiorani, Enzo Staiola, Lianella Carell…

Chômeur depuis deux ans, Antonio trouve un emploi de colleur d'affiches, mais il se fait voler sa bicyclette, outil indispensable dans le cadre de son nouveau métier. Golden globes 1950. "Le voleur de bicyclette est un miracle, car il représente à la fois l'accomplissement d'une méthode, un modèle de narration et un exemple de ce que peut être le réalisme dans son essence. Positif, févr. 85. Un chef-d’œuvre indémodable du néo-réalisme italien. Implacable. Avoir-A lire. A partir de 8-10 ans, film à voir en famille.

LEA Italie - 2016 - 1 H 35 - Réal : Marco Tullio Giordana - Int : Vanessa Scalera, Linda Caridi, Alessio Praticò… Lea a grandi dans une famille crimi-nelle en Calabre. Le père de sa fille Denise est aussi membre de la mafia. Lea aspire cependant à une vie différente pour sa fille, sans

violence, ni peur ni mensonge. Elle décide de coopérer avec la justice, pour bénéficier du régime de protection des témoins et ainsi tenter de s'enfuir... Inspiré de l'histoire vraie de Lea Garofalo, le combat d'une femme pour échapper à la mafia. Le cinéaste, qui s'est déjà intéressé à la Mafia avec "les Cent Pas", prix du scénario à la Mostra de Venise en 2000, dessine le portrait d'une femme blessée et forte, décidée et désemparée, servie à la perfection par Vanessa Scalera. Des images d'archi-ves créent un contrepoint saisissant et ajoutent à l'émotion lancinante de ce film. Pascal Mérigeau

FIORE Italie - 2016 - 1 H 49 -

Réal : Claudio Giovannesi Int : Daphne Scoccia, Josciua Algeri, Valerio Mastandrea... Daphné est une adolescente de 17 ans, frêle, jolie, paumée, qui survit dans le métro de Rome en braquant les usagers pour leur voler leur téléphone. Arrêtée,

condamnée, elle atterrit dans une prison mixte pour mineurs. Elle y rencontre Josh, rebelle, romantique, à fleur de peau - comme elle... Claudio Giovannesi ."Je voulais donc raconter une histoire d’amour semée d’embûches. Malgré la détention, de véritables histoires d’amour parvien-nent à naître : des relations faites de lettres, de re-gards d’une cellule à l’autre et de brèves conversa-tions, le tout à l’abri de la police pénitentiaire. Est-il possible de vivre l’adolescence dans un contexte carcéral ". Le film déroule sa chronique mélancoli-que sur le fond neutre à pleurer de cet univers carcé-ral, sans jamais en rajouter. Pas de gardiennes ou de codétenues sadiques, pas de maltraitance, pas l'om-bre d'une hystérie mais un bloc d'indifférence, solide et froid, où se débattre de désespoir ne sert à rien. En personnage périphérique, le père de Daphné fait ce qu'il peut. Lui même ancien détenu, l'aide qu'il apporte à sa fille est dérisoire. Reste alors, pour ces enfants perdus, une terrible alternative : rentrer dans le rang, être sage avant même d'avoir vraiment goû-ter à la vie, ou alors basculer dans l'interdit, ne serait-ce que pour quelques jours, quelques minutes de liberté. Ont-ils vraiment le choix ? TELERAMA

Settimana del’cinema italiano

Pour cette troisième édition, nous avons voulu rendre hommage à des réalisateurs qui ont par-ticipé, grâce à leur talent et leur génie, à l'élabo-ration de ce qu'on appelle communément « l'âge d'or du cinéma italien ». En France, nous avons la chance de bénéficier, grâce à une relation étroite avec les distribu-teurs, du remarquable travail de la Cinémathè-que de Bologne. En effet, elle a entrepris un travail colossal de réédition et de restauration d'une multitude de chefs-d'œuvre, ce qui nous permet de découvrir ou redécouvrir les œuvres de cinéastes tels que Antonio Pietrangeli , Vittorio de Sica.

LE FILM SURPRISE Mardi 28 mars - Soirée d’ouverture L’exemple de l'année dernière a été fort concluant car vous avez été tous unanimes et éblouis après la projection de la copie restaurée de CINEMA PARADISO . Ce système permet de laisser de côté les a priori, les hésitations envers un film que l'on a vu (ou pas) il y a fort longtemps et dont on a de vagues souvenirs. Sans compter que la situation optimale du cinéphi-le, est de s'asseoir totalement "vierge" dans la salle et de se laisser envahir par la magie du cinéma. Cette année, à n'en pas douter, on devrait vous entendre "glousser" à l'apparition du générique... Bonne semaine ! Squadra del’Cinematographe

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L’association LE LIEN "Le Lien est le comité du jumelage de Château-Arnoux - Saint Auban avec Caraglio, ville du Piémont près de Cunéo. Depuis la signature du serment en septembre 2013, les deux communes tissent des liens permanents et chaleureux dans tous les do-maines, éducatifs, sportifs, sociaux ou culturels comme cette belle semaine cinématographi-que. Elles échangent leur expérience et parta-gent leur désir de rapprocher leurs habitants afin de mieux se connaitre et de s'enrichir mutuellement au sein de l'Europe." Bonnes projections !

L’association Le Lien

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