alcatel-lucent rapport annuel 2010

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RAPPORT  ANNUEL 2010 * à LA VITESSE DES IDéES

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Nous innovons à l'extrême. Découvrez notre nouveau rapport annuel pour connaître nos idées pour demain sur l'impact social, l'évolution technologique et notre avenir commun.

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Page 1: Alcatel-Lucent rapport annuel 2010

rapport annuel2010

* à la vitesse des idées

Page 2: Alcatel-Lucent rapport annuel 2010

DES IDÉES POUR DEMAIN

vIs

IoN

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u f

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ur

rapport annuel2010

sommaire

développement durable // Suivez ce symbole pour en savoir plus

sur l’engagement d’Alcatel-Lucent en faveur du développement durable.

Retrouvez l'intégralité du rapport Développement durable 2010 sur

www.alcatel-lucent.fr

site web // Plus d’information sur www.alcatel-lucent.fr

vIsIoNs Du futur

02 télécoms : les douze tendances majeures

04 perspectives personnelles       

ActIvItés

32 lettre du président34 2010 en cHiFFres36 éQuipe de direction38 alcatel-lucent dans le monde40 réGion amériQues42 réGion europe, 

moYen-orient et aFriQue44 réGion asie-paciFiQue46 secteurs stratéGiQues47 entreprises48 services50 opérations

strAtégIE

54 réseaux60 applications et solutions62 Bell laBs/innovation72 Bienvenue dans le Futur74 capital Humain76 stratéGie78 entretien 

avec Ben verwaaYen80 relations actionnaires

leader des technologies mobiles, fixes, ip et optiques,  mais aussi précurseur dans le domaine des applications  et des services, alcatel-lucent est le partenaire privilégié des fournisseurs de services, des entreprises, des secteurs d’activité stratégique et des administrations du monde entier. avec les Bell labs, alcatel-lucent dispose de l’un  des principaux centres de recherche et d’innovation  en technologies de la communication au monde.

présent dans plus de 130 pays, et fort de l’une des équipes spécialistes des services les plus expérimentées  du secteur, alcatel-lucent est un partenaire local  et un acteur de dimension internationale. 

le Groupe, qui a enregistré des revenus  de 16 milliards d’euros en 2010, est une société  de droit français dont le siège social est à paris. 

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DES IDÉES POUR DEMAIN

vIs

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rapport annuel2010

sommaire

développement durable // Suivez ce symbole pour en savoir plus

sur l’engagement d’Alcatel-Lucent en faveur du développement durable.

Retrouvez l'intégralité du rapport Développement durable 2010 sur

www.alcatel-lucent.fr

site web // Plus d’information sur www.alcatel-lucent.fr

vIsIoNs Du futur

02 télécoms : les douze tendances majeures

04 perspectives personnelles       

ActIvItés

32 lettre du président34 2010 en cHiFFres36 éQuipe de direction38 alcatel-lucent dans le monde40 réGion amériQues42 réGion europe, 

moYen-orient et aFriQue44 réGion asie-paciFiQue46 secteurs stratéGiQues47 entreprises48 services50 opérations

strAtégIE

54 réseaux60 applications et solutions62 Bell laBs/innovation72 Bienvenue dans le Futur74 capital Humain76 stratéGie78 entretien 

avec Ben verwaaYen80 relations actionnaires

leader des technologies mobiles, fixes, ip et optiques,  mais aussi précurseur dans le domaine des applications  et des services, alcatel-lucent est le partenaire privilégié des fournisseurs de services, des entreprises, des secteurs d’activité stratégique et des administrations du monde entier. avec les Bell labs, alcatel-lucent dispose de l’un  des principaux centres de recherche et d’innovation  en technologies de la communication au monde.

présent dans plus de 130 pays, et fort de l’une des équipes spécialistes des services les plus expérimentées  du secteur, alcatel-lucent est un partenaire local  et un acteur de dimension internationale. 

le Groupe, qui a enregistré des revenus  de 16 milliards d’euros en 2010, est une société  de droit français dont le siège social est à paris. 

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02RAPPORT ANNUEL 2010

03RAPPORT ANNUEL 2010

TÉLÉCOMS : lEs DouzE tENDANcEs MAjEurEs

2.le monde mise  sur l’IMAgINAtIoN

 les technologies de l’information et de la communication (tic) attirent  plus d’investissements en recherche  et développement que n’importe quel autre secteur2. 

4.…DE plus EN plus Bavarde

 la croissance exponentielle du trafic mobile ne semble pas près de faiblir.  d’ici 2015, celui-ci aura été multiplié  par 304. 

6.le contenu,  c’Est vous

 À travers le monde, les adeptes des jeux vidéo utilisent les technologies réseau  et autres innovations en tous genres pour jouer en réseau, naturellement, mais également pour se construire un univers du jeu partagé et sur mesure.

7.l’ère de l’INtEllIgENcE ArtIfIcIEllE

 un réfrigérateur qui envoie des indications thermiques sur votre téléphone ; des trains qui signalent  aux voyageurs à bord quand descendre  à quai : la technologie fait entrer le monde dans l’ère de l’automatisation. 

9.l’explosion du clouD

 le marché mondial des services cloud a atteint 68 milliards de dollars en 2010. ce chiffre devrait plus que doubler  pour s’élever à 149 milliards en 20145.

11.des DoNNéEs MobIlEs lancées au Galop

 la technologie ip rend l’exploitation des réseaux de transport de données mobiles plus simple et plus abordable.  son utilisation devrait s’envoler et passer de 6 à 75 % d’ici 20154.

8.un nouveau  rEcorD DE vItEssE pour les sms

 200 000 textos par seconde : c’est la moyenne mondiale actuelle.  la communication par sms a triplé  entre 2007 et 20103.

10.deux paYs, 300 MIllIoNs DE « bIENvENuE »

 plus de 300 millions de personnes sont passées au mobile en inde et en chine au cours de l’année 20103.

12.Fini les « on verra… », plAcE à l’ActIoN

 les technologies de l’information et de la communication sont responsables  de 2 % des émissions mondiales de gaz  à effet de serre. en 2020, ce chiffre aura presque doublé pour atteindre 4 %,  soit deux fois le niveau des émissions du secteur aéronautique. c’est maintenant qu’il faut agir pour protéger l’environnement6. 

1.les écoNoMIEs mondiales au rYtHme du Haut déBit

 une hausse de 10 % de la connectivité haut débit dans un pays entraîne  une croissance de son piB d’1,2 %1.

3.une planète bAvArDE…

 5,3 milliards d’abonnements mobile à travers la planète3. Grâce à la technologie mobile, le monde  se parle, s’échange des textos  et surfe sur le net. 

5.si une imaGe vaut  un millier de mots, uNE vIDéo EN vAut DEs MIllIoNs

 dans trois ans, la moitié des communications mobiles mondiales seront des vidéos4.

1 Banque mondiale. 2 institute for prospective technological studies (rapport 2010 sur la r&d dans les tic au sein de l’union européenne). 3 itu. 4 Bell labs. 3 itu. 4 Bell labs. 5 cabinet Gartner. 6 Greentouch™.

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02RAPPORT ANNUEL 2010

03RAPPORT ANNUEL 2010

TÉLÉCOMS : lEs DouzE tENDANcEs MAjEurEs

2.le monde mise  sur l’IMAgINAtIoN

 les technologies de l’information et de la communication (tic) attirent  plus d’investissements en recherche  et développement que n’importe quel autre secteur2. 

4.…DE plus EN plus Bavarde

 la croissance exponentielle du trafic mobile ne semble pas près de faiblir.  d’ici 2015, celui-ci aura été multiplié  par 304. 

6.le contenu,  c’Est vous

 À travers le monde, les adeptes des jeux vidéo utilisent les technologies réseau  et autres innovations en tous genres pour jouer en réseau, naturellement, mais également pour se construire un univers du jeu partagé et sur mesure.

7.l’ère de l’INtEllIgENcE ArtIfIcIEllE

 un réfrigérateur qui envoie des indications thermiques sur votre téléphone ; des trains qui signalent  aux voyageurs à bord quand descendre  à quai : la technologie fait entrer le monde dans l’ère de l’automatisation. 

9.l’explosion du clouD

 le marché mondial des services cloud a atteint 68 milliards de dollars en 2010. ce chiffre devrait plus que doubler  pour s’élever à 149 milliards en 20145.

11.des DoNNéEs MobIlEs lancées au Galop

 la technologie ip rend l’exploitation des réseaux de transport de données mobiles plus simple et plus abordable.  son utilisation devrait s’envoler et passer de 6 à 75 % d’ici 20154.

8.un nouveau  rEcorD DE vItEssE pour les sms

 200 000 textos par seconde : c’est la moyenne mondiale actuelle.  la communication par sms a triplé  entre 2007 et 20103.

10.deux paYs, 300 MIllIoNs DE « bIENvENuE »

 plus de 300 millions de personnes sont passées au mobile en inde et en chine au cours de l’année 20103.

12.Fini les « on verra… », plAcE à l’ActIoN

 les technologies de l’information et de la communication sont responsables  de 2 % des émissions mondiales de gaz  à effet de serre. en 2020, ce chiffre aura presque doublé pour atteindre 4 %,  soit deux fois le niveau des émissions du secteur aéronautique. c’est maintenant qu’il faut agir pour protéger l’environnement6. 

1.les écoNoMIEs mondiales au rYtHme du Haut déBit

 une hausse de 10 % de la connectivité haut débit dans un pays entraîne  une croissance de son piB d’1,2 %1.

3.une planète bAvArDE…

 5,3 milliards d’abonnements mobile à travers la planète3. Grâce à la technologie mobile, le monde  se parle, s’échange des textos  et surfe sur le net. 

5.si une imaGe vaut  un millier de mots, uNE vIDéo EN vAut DEs MIllIoNs

 dans trois ans, la moitié des communications mobiles mondiales seront des vidéos4.

1 Banque mondiale. 2 institute for prospective technological studies (rapport 2010 sur la r&d dans les tic au sein de l’union européenne). 3 itu. 4 Bell labs. 3 itu. 4 Bell labs. 5 cabinet Gartner. 6 Greentouch™.

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Page 6: Alcatel-Lucent rapport annuel 2010

05RAPPORT ANNUEL 2010

04RAPPORT ANNUEL 2010

IMPACT SOCIAL05NOS BESOINS VITAUX : DE LA NOURRITURE, DE L’EAU, UN TOIT ET… DU HAUT DéBITJyoti Mahurkar-Thombre

07SCéNARIO D’ANTICIPATION : L’INDE EN 2015Rati Thanawala

lE MoNDE DEs coMMuNIcAtIoNsEN 2015

v I s I o N s Du futur

téléchargez les différentes « visions du futur »  sur le site www.alcatel-lucent.fr/visionsdufutur

ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE09UN AVENIR à QUELLE VITESSE ? James Watt

12

INVITÉE

DES DONNéES PAR MILLIARDSEmily Nagle Green

14DES CâBLES ? QUELS CâBLES ?Wim Sweldens

16IL EST TEMPS DE PASSER à LA VITESSE SUPéRIEUREBasil Alwan

18L’EUROPE à LA TRAINE ?Gabrielle Gauthey

20à L’AUBE D’UNE NOUVELLE èRE POUR LES RéSEAUXMarcus Weldon

UN AVENIR COMMUN23L’AVENIR EST PLUS PROCHE QU’ON NE LE PENSEGee Rittenhouse

25VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VUOlivia Qiu

27MON SMARTPHONE, MON MONDEJeong Kim

Perspectives personnelles

es prochaines années, ceux d’entre nous qui bénéficie-ront du haut débit auront

accès à des applications, des termi-naux et des services toujours plus rapides et toujours plus intelligents – partout et à tout moment.

Malheureusement, ce ne sera pas le cas de tout le monde.

La fracture numérique qui ne cesse de s’aggraver pose un problème mondial que nous devrons appré-hender dans son ensemble au cours des cinq prochaines années. Nous constatons déjà que les personnes « non connectées » sont désavanta-gées à la fois au niveau financier, intellectuel et sanitaire, ainsi qu’en termes de qualité de vie. A contra-rio, celles qui vivent au cœur du numérique jouissent d’une plus grande liberté financière, de sys-tèmes d’éducation et de santé plus performants, et d’un mode de vie plus écologique dans des sociétés qui se libèrent progressivement des supports papier.

Internet a permis de tisser des liens entre les individus comme jamais auparavant. Par exemple, les

La connectivité haut débit est aujourd’hui essentielle au progrès social et à la prospérité économique de tous les pays. Nous devons réduire la fracture numérique, sans quoi des pays entiers seront exclus du monde connecté de demain.

Nos bEsoINs vItAuX : DE LA NOURRITURE, DE L’EAU, UN TOIT ET… DU HAUT DÉBIT

C

sa devise : « Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 moyens qui ne fonctionnent pas. » • Thomas Alva Edison

JyOTI MAHURkAR-THOMBREexpérience du secteur : 23 ans Fonction : directrice générale, nouvelle-zélande et îles du pacifique, alcatel-lucent 

réseaux sociaux effacent peu à peu les distances séparant les personnes suffisamment privilégiées pour y avoir accès. Dans les années à venir, nous utiliserons davantage la vidéo. Certaines solutions rendront notre vie plus simple et plus agréable en tenant compte de l’endroit où nous nous trouvons et de nos préfé-rences. Nous évoluons vers un monde numérique dans lequel le réseau sera pratiquement omnipré-sent.

connecter ceux qui ne le sont pasToutefois, une grande partie de la population mondiale ne participe pas à cette révolution, et cela signi-fie que nous ne pouvons pas com-muniquer intelligemment avec un

pan entier de la planète. L’externa-lisation ouverte, par exemple, uti-lise le Web pour rassembler de vastes communautés afin d’exécu-ter des tâches spécifiques. Est-ce moins efficace lorsqu’une part importante de la population est exclue parce que privée d’accès à Internet ? Probablement.

Que se passe-t-il quand les nou-veaux héros qui risquent tout pour défendre leurs convictions n’ont pas Internet ? Les récents bouleverse-ments politiques survenus dans certains pays ont été précédés de l’interdiction des sites de réseaux sociaux, des réseaux mobiles, voire de l’accès à la Toile dans son ensem-ble. C’est la preuve que les réseaux

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impaCt soCial

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05RAPPORT ANNUEL 2010

04RAPPORT ANNUEL 2010

IMPACT SOCIAL05NOS BESOINS VITAUX : DE LA NOURRITURE, DE L’EAU, UN TOIT ET… DU HAUT DéBITJyoti Mahurkar-Thombre

07SCéNARIO D’ANTICIPATION : L’INDE EN 2015Rati Thanawala

lE MoNDE DEs coMMuNIcAtIoNsEN 2015

v I s I o N s Du futur

téléchargez les différentes « visions du futur »  sur le site www.alcatel-lucent.fr/visionsdufutur

ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE09UN AVENIR à QUELLE VITESSE ? James Watt

12

INVITÉE

DES DONNéES PAR MILLIARDSEmily Nagle Green

14DES CâBLES ? QUELS CâBLES ?Wim Sweldens

16IL EST TEMPS DE PASSER à LA VITESSE SUPéRIEUREBasil Alwan

18L’EUROPE à LA TRAINE ?Gabrielle Gauthey

20à L’AUBE D’UNE NOUVELLE èRE POUR LES RéSEAUXMarcus Weldon

UN AVENIR COMMUN23L’AVENIR EST PLUS PROCHE QU’ON NE LE PENSEGee Rittenhouse

25VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VUOlivia Qiu

27MON SMARTPHONE, MON MONDEJeong Kim

Perspectives personnelles

es prochaines années, ceux d’entre nous qui bénéficie-ront du haut débit auront

accès à des applications, des termi-naux et des services toujours plus rapides et toujours plus intelligents – partout et à tout moment.

Malheureusement, ce ne sera pas le cas de tout le monde.

La fracture numérique qui ne cesse de s’aggraver pose un problème mondial que nous devrons appré-hender dans son ensemble au cours des cinq prochaines années. Nous constatons déjà que les personnes « non connectées » sont désavanta-gées à la fois au niveau financier, intellectuel et sanitaire, ainsi qu’en termes de qualité de vie. A contra-rio, celles qui vivent au cœur du numérique jouissent d’une plus grande liberté financière, de sys-tèmes d’éducation et de santé plus performants, et d’un mode de vie plus écologique dans des sociétés qui se libèrent progressivement des supports papier.

Internet a permis de tisser des liens entre les individus comme jamais auparavant. Par exemple, les

La connectivité haut débit est aujourd’hui essentielle au progrès social et à la prospérité économique de tous les pays. Nous devons réduire la fracture numérique, sans quoi des pays entiers seront exclus du monde connecté de demain.

Nos bEsoINs vItAuX : DE LA NOURRITURE, DE L’EAU, UN TOIT ET… DU HAUT DÉBIT

C

sa devise : « Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 moyens qui ne fonctionnent pas. » • Thomas Alva Edison

JyOTI MAHURkAR-THOMBREexpérience du secteur : 23 ans Fonction : directrice générale, nouvelle-zélande et îles du pacifique, alcatel-lucent 

réseaux sociaux effacent peu à peu les distances séparant les personnes suffisamment privilégiées pour y avoir accès. Dans les années à venir, nous utiliserons davantage la vidéo. Certaines solutions rendront notre vie plus simple et plus agréable en tenant compte de l’endroit où nous nous trouvons et de nos préfé-rences. Nous évoluons vers un monde numérique dans lequel le réseau sera pratiquement omnipré-sent.

connecter ceux qui ne le sont pasToutefois, une grande partie de la population mondiale ne participe pas à cette révolution, et cela signi-fie que nous ne pouvons pas com-muniquer intelligemment avec un

pan entier de la planète. L’externa-lisation ouverte, par exemple, uti-lise le Web pour rassembler de vastes communautés afin d’exécu-ter des tâches spécifiques. Est-ce moins efficace lorsqu’une part importante de la population est exclue parce que privée d’accès à Internet ? Probablement.

Que se passe-t-il quand les nou-veaux héros qui risquent tout pour défendre leurs convictions n’ont pas Internet ? Les récents bouleverse-ments politiques survenus dans certains pays ont été précédés de l’interdiction des sites de réseaux sociaux, des réseaux mobiles, voire de l’accès à la Toile dans son ensem-ble. C’est la preuve que les réseaux

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07RAPPORT ANNUEL 2010

06RAPPORT ANNUEL 2010

constituent aujourd’hui une véri-table force. Et ce sont les idées des utilisateurs du réseau qui font cette force, non leur pouvoir.

une situation qui nous concerne tousNous devons tous contribuer à com-bler le fossé qui existe. Les gouver-nements doivent en faire une prio-rité officielle ; les opérateurs télécoms doivent considérer cette mission comme un impératif ; quant aux concepteurs et créateurs de réseaux, ils doivent faire preuve d’imagination pour démocratiser l’accès à Internet. Chaque pays doit passer à l’Internet haut débit pour accroître la productivité des entre-prises de toutes tailles, des sociétés de télécommunications, des cons-tructeurs de réseaux et des gouver-nements, et même des foyers. Les fournisseurs d’applications et de smartphones partageront évidem-ment les responsabilités, sans oublier une part importante des bénéfices.

Pour passer de la « fracture » numé-rique à l’« économie » numérique, nous devons éviter la méthode du « plus petit dénominateur commun » en matière d’accès, de vitesse, de disponibilité des terminaux et de coût. Les dépenses d’exploitation des fournisseurs de services repré-sentent naturellement un pourcen-tage important de ce que doivent débourser les utilisateurs. Ces charges seront partiellement absor-bées par une modeste augmenta-tion du revenu liée à l’accroisse-ment de la clientèle d’abonnés, mais ce projet de couverture universelle ne pourra se concrétiser sans une productivité renforcée et des inno-vations rapides.

Les catastrophes naturelles surve-nues ces derniers mois, comme les inondations dans l’état du Queens-land en Australie, le tremblement de terre à Christchurch en Nouvelle-

le réseau n’est pas la seule variable de l’équation.  pour pouvoir en profiter,  les utilisateurs doivent disposer d’équipements, d’applications et de moyens appropriés. tel est le défi  que doit relever  notre secteur.   

Zélande et le tsunami dévastateur au Japon, ont mis en lumière les liens très étroits qui existent entre les réseaux et les vies humaines. En période de crise, les réseaux ont joué un rôle vital dans les opérations de sauvetage des secouristes. Ces évé-nements malheureux donnent aussi l’occasion de reconstruire les infras-tructures et d’aider les populations locales à retrouver une vie normale.

AgissonsPour les années à venir, notre mis-sion consistera à remplacer les réseaux cuivre par des réseaux fibre optique, à combiner les capacités des réseaux fixes et mobiles, et à transférer les données de nos ordi-nateurs de bureau dans le cloud (l’informatique dématérialisée). Les utilisateurs ne devraient plus avoir à se demander comment accéder au réseau ni combien cela leur coûte, ils devraient simplement se connecter en laissant le réseau gérer intelli-gemment les détails. Ensuite, le rem-placement des tours et des antennes encombrantes par des architectures composées d’équipements minia-tures et quasiment invisibles pour-rait conduire à la généralisation de réseaux plus éco-efficaces.

Pour finir, l’économie du papier ne pourra disparaître que lorsque l’économie numérique sera suffi-samment mûre et accessible à tous ceux qui souhaitent y participer. À mes yeux, si nous agissons dès aujourd’hui, le secteur des télécom-munications pourrait contribuer d’ici 2015 à atténuer la fracture numérique en réduisant les coûts de construction, de déploiement et d’exploitation des réseaux, et en augmentant leur disponibilité. Mais, le réseau n’est pas la seule variable de l’équation. Pour pouvoir en pro-fiter, les utilisateurs doivent dispo-ser d’équipements, d’applications et de moyens appropriés. Tel est le défi que doit relever notre secteur — y compris Alcatel-Lucent — au cours des années à venir.

Jyoti mahurkar-thombre

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v I s I o N s Du futur

e vous écris depuis 2015. Beaucoup de changements se sont produits ; certains

comme vous l’imaginez, mais pour beaucoup d’autres, il en a été autre-ment.

Un million de tablettes iPad 21 se sont vendues le premier week-end suivant leur sortie en 2011. Les applications pour terminaux Apple2 et Android™3 ont franchi le seuil des 600 000, et les premiers grands réseaux haut débit mobiles 4G ont été mis en service. Les technologies innovantes avaient un réel potentiel pour améliorer la vie des hommes, notamment dans les pays développés.

mais la véritable surprise vient de la vitesse à laquelle ces innovations ont transformé la vie des habitants des pays émergents comme l’inde. En 2011, un Indien sur deux ne pos-sédait pas de téléphone portable. Aujourd’hui, en 2015, les paysans, les étudiants, les femmes au foyer et les travailleurs agricoles ont des smartphones, des tablettes et d’au-tres terminaux mobiles connectés — parfois partagés entre membres d’une même famille ou habitants d’un même village. Que ce soit pour le travail, l’éducation ou les loisirs, ces terminaux sont désormais considérés comme un accessoire indispensable.

scéNArIo D’ANtIcIpAtIoN : L’INDE EN 2015

Ils sont équipés d’applications vocales et tactiles qui permettent à la population de ce pays, dénom-brant 23 langues, de rechercher un emploi, d’accéder à différentes informations, ou d’obtenir une aide médicale. Les étudiants gagnent un temps précieux et réalisent des économies en suivant des cours interactifs à domicile au lieu de passer des heures dans les trans-ports pour se rendre dans les éta-blissements scolaires. Dans les régions où les bonnes écoles se font rares, des modules d’enseigne-ment de qualité sont accessibles d’un simple clic. Dans les trains et les bus, il est fréquent de voir des familles entières se réunir autour de petits écrans pour regarder des films de Bollywood. (J’allais oublier le sport en temps réel : nombreux sont ceux qui regardent des matchs de cricket sur leur terminal mobile lorsqu’ils sont bloqués dans les

transports et n’ont pas de télévi-sion à proximité.)

Comment en sommes-nous arrivés là ? Très simplement, en réalité : des technologies innovantes ont été inventées et deux catégories d’en-trepreneurs indiens les ont com-mercialisées.

la première catégorie d’entrepre-neurs est venue du secteur des logi-ciels, en plein essor en inde. Las de développer des applications pour les marchés étrangers depuis des années, ces entrepreneurs ont dé-cidé de se mettre à leur compte. Ambitieux, instruits, connectés au reste du monde et au fait des at-tentes des consommateurs indiens, ils représentaient la nouvelle géné-ration. Ils ont exploité les meilleures pratiques disponibles en 2011 pour créer un environnement permettant

sa devise : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » • Mahatma Gandhi

RATI THANAwALAexpérience du secteur : 30 ans Fonction : directrice, planification réseau, performance et analyse économique, Bell labs

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Rétrospective imaginaire sur la façon dont l’Inde s’est emparée des technologies pour transformer la vie de millions de personnes.

J

impaCt soCial

EN DIRECTDu futur

1 ipad 2 est une marque commerciale d’apple, inc. déposée aux états-unis et dans d’autres pays. 2 apple est une marque commerciale d’apple, inc. déposée aux états-unis et dans d’autres pays. 3 android est une marque commerciale de Google, inc.

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constituent aujourd’hui une véri-table force. Et ce sont les idées des utilisateurs du réseau qui font cette force, non leur pouvoir.

une situation qui nous concerne tousNous devons tous contribuer à com-bler le fossé qui existe. Les gouver-nements doivent en faire une prio-rité officielle ; les opérateurs télécoms doivent considérer cette mission comme un impératif ; quant aux concepteurs et créateurs de réseaux, ils doivent faire preuve d’imagination pour démocratiser l’accès à Internet. Chaque pays doit passer à l’Internet haut débit pour accroître la productivité des entre-prises de toutes tailles, des sociétés de télécommunications, des cons-tructeurs de réseaux et des gouver-nements, et même des foyers. Les fournisseurs d’applications et de smartphones partageront évidem-ment les responsabilités, sans oublier une part importante des bénéfices.

Pour passer de la « fracture » numé-rique à l’« économie » numérique, nous devons éviter la méthode du « plus petit dénominateur commun » en matière d’accès, de vitesse, de disponibilité des terminaux et de coût. Les dépenses d’exploitation des fournisseurs de services repré-sentent naturellement un pourcen-tage important de ce que doivent débourser les utilisateurs. Ces charges seront partiellement absor-bées par une modeste augmenta-tion du revenu liée à l’accroisse-ment de la clientèle d’abonnés, mais ce projet de couverture universelle ne pourra se concrétiser sans une productivité renforcée et des inno-vations rapides.

Les catastrophes naturelles surve-nues ces derniers mois, comme les inondations dans l’état du Queens-land en Australie, le tremblement de terre à Christchurch en Nouvelle-

le réseau n’est pas la seule variable de l’équation.  pour pouvoir en profiter,  les utilisateurs doivent disposer d’équipements, d’applications et de moyens appropriés. tel est le défi  que doit relever  notre secteur.   

Zélande et le tsunami dévastateur au Japon, ont mis en lumière les liens très étroits qui existent entre les réseaux et les vies humaines. En période de crise, les réseaux ont joué un rôle vital dans les opérations de sauvetage des secouristes. Ces évé-nements malheureux donnent aussi l’occasion de reconstruire les infras-tructures et d’aider les populations locales à retrouver une vie normale.

AgissonsPour les années à venir, notre mis-sion consistera à remplacer les réseaux cuivre par des réseaux fibre optique, à combiner les capacités des réseaux fixes et mobiles, et à transférer les données de nos ordi-nateurs de bureau dans le cloud (l’informatique dématérialisée). Les utilisateurs ne devraient plus avoir à se demander comment accéder au réseau ni combien cela leur coûte, ils devraient simplement se connecter en laissant le réseau gérer intelli-gemment les détails. Ensuite, le rem-placement des tours et des antennes encombrantes par des architectures composées d’équipements minia-tures et quasiment invisibles pour-rait conduire à la généralisation de réseaux plus éco-efficaces.

Pour finir, l’économie du papier ne pourra disparaître que lorsque l’économie numérique sera suffi-samment mûre et accessible à tous ceux qui souhaitent y participer. À mes yeux, si nous agissons dès aujourd’hui, le secteur des télécom-munications pourrait contribuer d’ici 2015 à atténuer la fracture numérique en réduisant les coûts de construction, de déploiement et d’exploitation des réseaux, et en augmentant leur disponibilité. Mais, le réseau n’est pas la seule variable de l’équation. Pour pouvoir en pro-fiter, les utilisateurs doivent dispo-ser d’équipements, d’applications et de moyens appropriés. Tel est le défi que doit relever notre secteur — y compris Alcatel-Lucent — au cours des années à venir.

Jyoti mahurkar-thombre

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v I s I o N s Du futur

e vous écris depuis 2015. Beaucoup de changements se sont produits ; certains

comme vous l’imaginez, mais pour beaucoup d’autres, il en a été autre-ment.

Un million de tablettes iPad 21 se sont vendues le premier week-end suivant leur sortie en 2011. Les applications pour terminaux Apple2 et Android™3 ont franchi le seuil des 600 000, et les premiers grands réseaux haut débit mobiles 4G ont été mis en service. Les technologies innovantes avaient un réel potentiel pour améliorer la vie des hommes, notamment dans les pays développés.

mais la véritable surprise vient de la vitesse à laquelle ces innovations ont transformé la vie des habitants des pays émergents comme l’inde. En 2011, un Indien sur deux ne pos-sédait pas de téléphone portable. Aujourd’hui, en 2015, les paysans, les étudiants, les femmes au foyer et les travailleurs agricoles ont des smartphones, des tablettes et d’au-tres terminaux mobiles connectés — parfois partagés entre membres d’une même famille ou habitants d’un même village. Que ce soit pour le travail, l’éducation ou les loisirs, ces terminaux sont désormais considérés comme un accessoire indispensable.

scéNArIo D’ANtIcIpAtIoN : L’INDE EN 2015

Ils sont équipés d’applications vocales et tactiles qui permettent à la population de ce pays, dénom-brant 23 langues, de rechercher un emploi, d’accéder à différentes informations, ou d’obtenir une aide médicale. Les étudiants gagnent un temps précieux et réalisent des économies en suivant des cours interactifs à domicile au lieu de passer des heures dans les trans-ports pour se rendre dans les éta-blissements scolaires. Dans les régions où les bonnes écoles se font rares, des modules d’enseigne-ment de qualité sont accessibles d’un simple clic. Dans les trains et les bus, il est fréquent de voir des familles entières se réunir autour de petits écrans pour regarder des films de Bollywood. (J’allais oublier le sport en temps réel : nombreux sont ceux qui regardent des matchs de cricket sur leur terminal mobile lorsqu’ils sont bloqués dans les

transports et n’ont pas de télévi-sion à proximité.)

Comment en sommes-nous arrivés là ? Très simplement, en réalité : des technologies innovantes ont été inventées et deux catégories d’en-trepreneurs indiens les ont com-mercialisées.

la première catégorie d’entrepre-neurs est venue du secteur des logi-ciels, en plein essor en inde. Las de développer des applications pour les marchés étrangers depuis des années, ces entrepreneurs ont dé-cidé de se mettre à leur compte. Ambitieux, instruits, connectés au reste du monde et au fait des at-tentes des consommateurs indiens, ils représentaient la nouvelle géné-ration. Ils ont exploité les meilleures pratiques disponibles en 2011 pour créer un environnement permettant

sa devise : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. » • Mahatma Gandhi

RATI THANAwALAexpérience du secteur : 30 ans Fonction : directrice, planification réseau, performance et analyse économique, Bell labs

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Rétrospective imaginaire sur la façon dont l’Inde s’est emparée des technologies pour transformer la vie de millions de personnes.

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impaCt soCial

EN DIRECTDu futur

1 ipad 2 est une marque commerciale d’apple, inc. déposée aux états-unis et dans d’autres pays. 2 apple est une marque commerciale d’apple, inc. déposée aux états-unis et dans d’autres pays. 3 android est une marque commerciale de Google, inc.

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de développer rapidement de nou-velles applications et l’ont ouvert aux développeurs de talent à tra-vers le pays. Leurs efforts ont été applaudis à la fois par les leaders du secteur informatique et par les scientifiques de grandes institutions telles que les Indian Institutes of Technologies. Les opérateurs mobile qui avaient, quant à eux, déjà déployé les réseaux 3G et 4G en 2011 et 2012 avaient besoin de ces applications pour leurs clients et ont apporté des investissements d’amorçage importants. Des milliers d’applications ont ainsi été créées pour le grand public indien.

seconde catégorie d’entrepreneurs : les opérateurs de téléphonie mobile indiens. Ceux-ci ont créé un marché pour la vidéo et les données mobiles et ont mis leur engagement social en pratique en desservant les personnes privées d’accès. Ils ont ignoré les études indiquant que la téléphonie mobile ne serait adoptée à grande échelle que si son prix ne

dépassait pas 5 % des dépenses des ménages. Sachant que seulement 3 % de la population indienne possé-daient un ordinateur en 2011 et que 3 % disposaient d’un accès fixe, ces opérateurs ont vu dans les techno-logies mobiles un moyen habile de fournir à de nombreuses personnes un accès aux vidéos et à d’autres contenus en ligne. Ils ont convaincu les fabricants de terminaux de créer des modèles bon marché destinés à ce segment de consommateurs en mettant en avant l’augmentation de leur volume d’activité. Ils se sont en outre montrés très exigeants, invi-tant les fournisseurs de terminaux et de réseaux à innover encore et toujours pour conquérir les grands marchés indiens.

Ces nouveaux entrepreneurs ont également baissé les prix des for-faits données et des services, pre-nant ainsi un temps d’avance sur l’Occident. Ils ont été les premiers à proposer des offres de données à prix réduit pendant les heures

creuses. Les abonnés sont très friands de ce nouveau service qui les accueille avec le message sui-vant : « Pendant les 30 prochaines minutes, vous pourrez appeler ou télécharger des vidéos à prix réduit (80 %) grâce à India Cola (ou tout autre sponsor). » Cette publicité génère des revenus qui boostent les résultats des opérateurs de télépho-nie mobile et aident à subvention-ner les utilisateurs finaux. De cette façon, des dizaines de millions de personnes qui n’avaient pas les moyens de téléphoner peuvent désormais le faire pendant les heures creuses (qui couvrent éton-namment plus de 50 % de la journée) et tous les abonnés ont la possibilité de télécharger du contenu vidéo sur leurs terminaux. À la grande satis-faction de très nombreux clients, les opérateurs indiens ont appliqué à la vidéo le même principe que les compagnies aériennes qui vendent leurs sièges libres à prix réduit.

aujourd’hui, en 2015, l’inde fait fi-gure de référence en matière d’inno-vation. Les développeurs de logi-ciels et les opérateurs mobile du pays évoluent rapidement afin de proposer des services à une popula-tion qui était sous-équipée il y a en-core quelques années. Leur maître-mot est l’improvisation. Leur offre « rapide, économique et suffisante » répond aux besoins à court terme des clients, à défaut d’assouvir toutes leurs envies… pour l’instant. Le mot hindi jugaad désigne cette attitude constitutive de l’Inde depuis des millénaires, une philosophie af-fûtée par des années de survie dans un environnement pauvre en res-sources. Tata Motors a appliqué ce principe pour commercialiser la Nano à 2 500 dollars, une voiture sous-compacte sans options répon-dant aux besoins d’un vaste seg-ment de consommateurs modestes. Aujourd’hui, les entrepreneurs in-diens s’appuient pour la première fois sur la philosophie jugaad pour

en 2011, un indien sur deux  ne possédait pas de téléphone portable. aujourd’hui, en 2015, les agriculteurs, les étudiants  et les femmes au foyer ont  des smartphones, des tablettes et d’autres terminaux mobiles connectés. 

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EN DIRECTDu futur

offrir à la population des communi-cations mobiles à un prix abordable et correspondant à ses attentes. Ce principe a fait naître des innova-tions aujourd’hui exportées dans d’autres pays en voie de développe-ment, voire dans les pays dévelop-pés. Nous avons laissé s’exprimer l’innovation des Indiens et chacun en récolte les fruits.

vous qui êtes en 2011, vous vous demandez peut-être si certains des problèmes que vous observez sont restés non résolus en 2015. Malheu-reusement, la réponse est oui. À mon sens, le gouvernement a un rôle difficile à jouer : il doit encoura-ger les initiatives créatives et perti-nentes qui auront un impact sur notre capacité commune à partager

évolution teChnoloGiQue

n 2010, nous avons poussé la vitesse des réseaux optiques à 100 Gbits/s sur

une seule fibre. Cela revient à envoyer par Internet l’équivalent d’un étage entier d’une bibliothèque en une seconde.

Seule la fibre optique autorise de telles performances car elle fonc-tionne — littéralement — à la vitesse de la lumière, en transformant les signaux voix, données et vidéo en longueurs d’onde pour les achemi-ner d’une ville à l’autre, à travers les océans et dans le monde entier.

Ça, c’était en 2010. Dans quelques années, nous pourrions atteindre les 400 Gbits/s. C’est tout simple-

uN AvENIr à QuEllE vItEssE ?

E

sa devise : « …tout progrès dépend de l’homme déraisonnable. » • George Bernard Shaw

JAMES wATTexpérience du secteur : 25 ans Fonction : président, activités optique, alcatel-lucent. titulaire d’un brevet dans le domaine de la gestion  du trafic et du protocole ip 

ment prodigieux. Mais ce qui l’est peut-être plus encore, c’est que nous aurons probablement besoin d’une telle vitesse pour absorber les volumes de téléchargements et de contenus qui circuleront sur les

réseaux, et pour gérer le cloud (ou l’informatique dématérialisée) et d’autres applications d’entreprise. Avoir la capacité est une chose. Mais une question est sur les lèvres de

•••

Compte tenu des avancées qui s’annoncent en matière de réseaux optiques, on peut imaginer que la réponse est : « à très haute vitesse ». Et c’est une bonne chose car les utilisateurs de demain repousseront les limites des réseaux beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui.

les avantages de la connectivité avec les personnes défavorisées. J’ose espérer que nous aurons su gérer cette difficulté et que nous serons prêts à mettre en œuvre un service universel quand je vous écrirai depuis 2020.

rati thanawala

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de développer rapidement de nou-velles applications et l’ont ouvert aux développeurs de talent à tra-vers le pays. Leurs efforts ont été applaudis à la fois par les leaders du secteur informatique et par les scientifiques de grandes institutions telles que les Indian Institutes of Technologies. Les opérateurs mobile qui avaient, quant à eux, déjà déployé les réseaux 3G et 4G en 2011 et 2012 avaient besoin de ces applications pour leurs clients et ont apporté des investissements d’amorçage importants. Des milliers d’applications ont ainsi été créées pour le grand public indien.

seconde catégorie d’entrepreneurs : les opérateurs de téléphonie mobile indiens. Ceux-ci ont créé un marché pour la vidéo et les données mobiles et ont mis leur engagement social en pratique en desservant les personnes privées d’accès. Ils ont ignoré les études indiquant que la téléphonie mobile ne serait adoptée à grande échelle que si son prix ne

dépassait pas 5 % des dépenses des ménages. Sachant que seulement 3 % de la population indienne possé-daient un ordinateur en 2011 et que 3 % disposaient d’un accès fixe, ces opérateurs ont vu dans les techno-logies mobiles un moyen habile de fournir à de nombreuses personnes un accès aux vidéos et à d’autres contenus en ligne. Ils ont convaincu les fabricants de terminaux de créer des modèles bon marché destinés à ce segment de consommateurs en mettant en avant l’augmentation de leur volume d’activité. Ils se sont en outre montrés très exigeants, invi-tant les fournisseurs de terminaux et de réseaux à innover encore et toujours pour conquérir les grands marchés indiens.

Ces nouveaux entrepreneurs ont également baissé les prix des for-faits données et des services, pre-nant ainsi un temps d’avance sur l’Occident. Ils ont été les premiers à proposer des offres de données à prix réduit pendant les heures

creuses. Les abonnés sont très friands de ce nouveau service qui les accueille avec le message sui-vant : « Pendant les 30 prochaines minutes, vous pourrez appeler ou télécharger des vidéos à prix réduit (80 %) grâce à India Cola (ou tout autre sponsor). » Cette publicité génère des revenus qui boostent les résultats des opérateurs de télépho-nie mobile et aident à subvention-ner les utilisateurs finaux. De cette façon, des dizaines de millions de personnes qui n’avaient pas les moyens de téléphoner peuvent désormais le faire pendant les heures creuses (qui couvrent éton-namment plus de 50 % de la journée) et tous les abonnés ont la possibilité de télécharger du contenu vidéo sur leurs terminaux. À la grande satis-faction de très nombreux clients, les opérateurs indiens ont appliqué à la vidéo le même principe que les compagnies aériennes qui vendent leurs sièges libres à prix réduit.

aujourd’hui, en 2015, l’inde fait fi-gure de référence en matière d’inno-vation. Les développeurs de logi-ciels et les opérateurs mobile du pays évoluent rapidement afin de proposer des services à une popula-tion qui était sous-équipée il y a en-core quelques années. Leur maître-mot est l’improvisation. Leur offre « rapide, économique et suffisante » répond aux besoins à court terme des clients, à défaut d’assouvir toutes leurs envies… pour l’instant. Le mot hindi jugaad désigne cette attitude constitutive de l’Inde depuis des millénaires, une philosophie af-fûtée par des années de survie dans un environnement pauvre en res-sources. Tata Motors a appliqué ce principe pour commercialiser la Nano à 2 500 dollars, une voiture sous-compacte sans options répon-dant aux besoins d’un vaste seg-ment de consommateurs modestes. Aujourd’hui, les entrepreneurs in-diens s’appuient pour la première fois sur la philosophie jugaad pour

en 2011, un indien sur deux  ne possédait pas de téléphone portable. aujourd’hui, en 2015, les agriculteurs, les étudiants  et les femmes au foyer ont  des smartphones, des tablettes et d’autres terminaux mobiles connectés. 

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EN DIRECTDu futur

offrir à la population des communi-cations mobiles à un prix abordable et correspondant à ses attentes. Ce principe a fait naître des innova-tions aujourd’hui exportées dans d’autres pays en voie de développe-ment, voire dans les pays dévelop-pés. Nous avons laissé s’exprimer l’innovation des Indiens et chacun en récolte les fruits.

vous qui êtes en 2011, vous vous demandez peut-être si certains des problèmes que vous observez sont restés non résolus en 2015. Malheu-reusement, la réponse est oui. À mon sens, le gouvernement a un rôle difficile à jouer : il doit encoura-ger les initiatives créatives et perti-nentes qui auront un impact sur notre capacité commune à partager

évolution teChnoloGiQue

n 2010, nous avons poussé la vitesse des réseaux optiques à 100 Gbits/s sur

une seule fibre. Cela revient à envoyer par Internet l’équivalent d’un étage entier d’une bibliothèque en une seconde.

Seule la fibre optique autorise de telles performances car elle fonc-tionne — littéralement — à la vitesse de la lumière, en transformant les signaux voix, données et vidéo en longueurs d’onde pour les achemi-ner d’une ville à l’autre, à travers les océans et dans le monde entier.

Ça, c’était en 2010. Dans quelques années, nous pourrions atteindre les 400 Gbits/s. C’est tout simple-

uN AvENIr à QuEllE vItEssE ?

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sa devise : « …tout progrès dépend de l’homme déraisonnable. » • George Bernard Shaw

JAMES wATTexpérience du secteur : 25 ans Fonction : président, activités optique, alcatel-lucent. titulaire d’un brevet dans le domaine de la gestion  du trafic et du protocole ip 

ment prodigieux. Mais ce qui l’est peut-être plus encore, c’est que nous aurons probablement besoin d’une telle vitesse pour absorber les volumes de téléchargements et de contenus qui circuleront sur les

réseaux, et pour gérer le cloud (ou l’informatique dématérialisée) et d’autres applications d’entreprise. Avoir la capacité est une chose. Mais une question est sur les lèvres de

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Compte tenu des avancées qui s’annoncent en matière de réseaux optiques, on peut imaginer que la réponse est : « à très haute vitesse ». Et c’est une bonne chose car les utilisateurs de demain repousseront les limites des réseaux beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui.

les avantages de la connectivité avec les personnes défavorisées. J’ose espérer que nous aurons su gérer cette difficulté et que nous serons prêts à mettre en œuvre un service universel quand je vous écrirai depuis 2020.

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mettre d’atteindre les 100 Gbits/s d’ici 2014.

La distance est l’une des grandes problématiques que nous devrons résoudre pour étendre nos réseaux actuels. Il faudra par ailleurs trou-ver un moyen de les étendre égale-ment dans des villes déjà surchar-g é e s . V o u s i m a g i n e z b i e n qu’éventrer les pavés pour faire passer une nouvelle fibre est très mal perçu. Les opérateurs réseau

ont parfois recours aux réseaux d’égouts, ou encore aux émetteurs hertziens. De nombreux problèmes techniques restent à régler : com-ment les résoudre, déjà, et surtout, à quel prix ?

Tout ceci est palpitant, certes, mais qu’est-ce que cela signifie exacte-ment ? Laissons de côté les techno-logies un instant pour voir qui utili-sera toute cette puissance et toute cette connectivité.

beaucoup de professionnels du sec-teur : « comment nos réseaux pour-ront-ils gérer tout ce trafic ? ». Il est légitime de s’interroger. Pour traiter de telles quantités d’informations, les réseaux devront gagner en sim-plicité et en flexibilité. Cette ratio-nalisation et cette souplesse s’ob-tiendront par une automatisation accrue et une réduction des inter-ventions humaines, faute de quoi il sera impossible d’opérer tous les changements, trop rapides et trop nombreux. Il faudra davantage com-biner l’électronique et l’optique pour créer des logiciels et des sys-tèmes capables de prendre des décisions « éclair » sur la destina-tion des longueurs d’onde, les infor-mations à placer dans chacune d’elles et les informations à retirer.

L’automatisation des réseaux opti-ques fera partie des préoccupations majeures du secteur au cours des prochaines années. Leur extension sera également à l’ordre du jour pour une couverture plus large.

Créer un monde véritablement connecté équivaut à construire ce que certains se plaisent à appeler une « infrastructure de communica-tion universelle », garantissant une couverture totale. Pour y parvenir, nous devons commencer par résoudre des problèmes de base, tant sur le plan géographique que sur le plan physique. Par exemple, de plus grandes quantités d’infor-mations devront passer par les câbles sous-marins reliant les conti-nents entre eux. Or, la largeur de l ’océan Pacifique dépasse les 10 000 kilomètres. De très longues distances à l’évidence, sachant qu’il est beaucoup plus facile de trans-mettre des informations sur 400 kilomètres que sur plusieurs milliers. À ce jour, nous sommes capables d’envoyer des informa-tions à travers les océans à une vitesse de 40 Gbits/s. Les avancées technologiques devraient nous per-

les jeunes adultes  de 2015 seront bien plus exigeants que nous  avec les technologies.  elles seront leur quotidien  et leur permettront  de résoudre des problèmes que nous pensons  aujourd’hui tout simplement insolubles.   

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v I s I o N s Du futur

En 2015, nous aurons une généra-tion de jeunes adultes qui aura grandi au milieu des smartphones et des ordinateurs portables, et qui n’aura aucun souvenir du temps où il n’y avait ni Wi-Fi dans les cafés, ni YouTube™1, ni Google™2. Ils seront bien plus exigeants que nous avec les technologies. Elles seront leur quotidien et leur permettront de résoudre des problèmes que nous pensons aujourd’hui tout simple-ment insolubles. Cette génération aura beaucoup de nouvelles raisons d’être connectée.

Aujourd’hui, d’aucuns s’inquiètent des conséquences négatives du pro-grès, notamment en termes de confidentialité et d’abus. La techno-logie est un outil de société, une société qui a de bons mais aussi de mauvais côtés. Si cet outil ne peut résoudre les problèmes sociaux, il peut y contribuer. Nous devons veiller à ce que les réseaux et les services viennent en support aux solutions utilisées par la société pour gérer les risques connus, par exemple en diffusant rapidement des informations permettant d’évi-ter l ’usurpation d’identité ou d’autres préjudices.

Oui, la technologie présente des avantages et des inconvénients. Et ses avantages sont tels que nous ne pouvons nous en passer. Les grands réseaux vont permettre de vaincre l’isolement. C’est le cas par exemple du site Web Ushahidi, qui rassemble les gens pour soutenir les opérations de secours après des catastrophes naturelles. Connecter le monde a réellement un impact positif.

En utilisant la connectivité de façon différente, la génération 2015 inci-tera la société à évoluer, et avec elle les institutions gouvernementales, les structures éducatives, voire la « famille ». Comment ces jeunes adultes voudront-ils maintenir les liens familiaux alors qu’ils auront

grandi en conversant avec leurs grands-parents sur Skype3 ?

Des vitesses vertigineuses. Des connexions multiples. Des change-ments innombrables. L’avenir approche à grands pas. Pourtant, nous sommes et nous restons des êtres humains. Ainsi, malgré toutes les technologies dont elle dispose, ma fille a toujours envie de jouer avec ses amies pendant la récréa-tion et d’organiser des soirées pyja-ma. En fin de compte, toute cette connectivité a peut-être juste pour but de donner un sens encore plus large au mot « connexion ».

James watt

1 Youtube est une marque déposée de Google, inc. 2 Google est une marque déposée de Google, inc. 3 skype est une marque de commerce de skype limited et d’autres sociétés affiliées.

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mettre d’atteindre les 100 Gbits/s d’ici 2014.

La distance est l’une des grandes problématiques que nous devrons résoudre pour étendre nos réseaux actuels. Il faudra par ailleurs trou-ver un moyen de les étendre égale-ment dans des villes déjà surchar-g é e s . V o u s i m a g i n e z b i e n qu’éventrer les pavés pour faire passer une nouvelle fibre est très mal perçu. Les opérateurs réseau

ont parfois recours aux réseaux d’égouts, ou encore aux émetteurs hertziens. De nombreux problèmes techniques restent à régler : com-ment les résoudre, déjà, et surtout, à quel prix ?

Tout ceci est palpitant, certes, mais qu’est-ce que cela signifie exacte-ment ? Laissons de côté les techno-logies un instant pour voir qui utili-sera toute cette puissance et toute cette connectivité.

beaucoup de professionnels du sec-teur : « comment nos réseaux pour-ront-ils gérer tout ce trafic ? ». Il est légitime de s’interroger. Pour traiter de telles quantités d’informations, les réseaux devront gagner en sim-plicité et en flexibilité. Cette ratio-nalisation et cette souplesse s’ob-tiendront par une automatisation accrue et une réduction des inter-ventions humaines, faute de quoi il sera impossible d’opérer tous les changements, trop rapides et trop nombreux. Il faudra davantage com-biner l’électronique et l’optique pour créer des logiciels et des sys-tèmes capables de prendre des décisions « éclair » sur la destina-tion des longueurs d’onde, les infor-mations à placer dans chacune d’elles et les informations à retirer.

L’automatisation des réseaux opti-ques fera partie des préoccupations majeures du secteur au cours des prochaines années. Leur extension sera également à l’ordre du jour pour une couverture plus large.

Créer un monde véritablement connecté équivaut à construire ce que certains se plaisent à appeler une « infrastructure de communica-tion universelle », garantissant une couverture totale. Pour y parvenir, nous devons commencer par résoudre des problèmes de base, tant sur le plan géographique que sur le plan physique. Par exemple, de plus grandes quantités d’infor-mations devront passer par les câbles sous-marins reliant les conti-nents entre eux. Or, la largeur de l ’océan Pacifique dépasse les 10 000 kilomètres. De très longues distances à l’évidence, sachant qu’il est beaucoup plus facile de trans-mettre des informations sur 400 kilomètres que sur plusieurs milliers. À ce jour, nous sommes capables d’envoyer des informa-tions à travers les océans à une vitesse de 40 Gbits/s. Les avancées technologiques devraient nous per-

les jeunes adultes  de 2015 seront bien plus exigeants que nous  avec les technologies.  elles seront leur quotidien  et leur permettront  de résoudre des problèmes que nous pensons  aujourd’hui tout simplement insolubles.   

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v I s I o N s Du futur

En 2015, nous aurons une généra-tion de jeunes adultes qui aura grandi au milieu des smartphones et des ordinateurs portables, et qui n’aura aucun souvenir du temps où il n’y avait ni Wi-Fi dans les cafés, ni YouTube™1, ni Google™2. Ils seront bien plus exigeants que nous avec les technologies. Elles seront leur quotidien et leur permettront de résoudre des problèmes que nous pensons aujourd’hui tout simple-ment insolubles. Cette génération aura beaucoup de nouvelles raisons d’être connectée.

Aujourd’hui, d’aucuns s’inquiètent des conséquences négatives du pro-grès, notamment en termes de confidentialité et d’abus. La techno-logie est un outil de société, une société qui a de bons mais aussi de mauvais côtés. Si cet outil ne peut résoudre les problèmes sociaux, il peut y contribuer. Nous devons veiller à ce que les réseaux et les services viennent en support aux solutions utilisées par la société pour gérer les risques connus, par exemple en diffusant rapidement des informations permettant d’évi-ter l ’usurpation d’identité ou d’autres préjudices.

Oui, la technologie présente des avantages et des inconvénients. Et ses avantages sont tels que nous ne pouvons nous en passer. Les grands réseaux vont permettre de vaincre l’isolement. C’est le cas par exemple du site Web Ushahidi, qui rassemble les gens pour soutenir les opérations de secours après des catastrophes naturelles. Connecter le monde a réellement un impact positif.

En utilisant la connectivité de façon différente, la génération 2015 inci-tera la société à évoluer, et avec elle les institutions gouvernementales, les structures éducatives, voire la « famille ». Comment ces jeunes adultes voudront-ils maintenir les liens familiaux alors qu’ils auront

grandi en conversant avec leurs grands-parents sur Skype3 ?

Des vitesses vertigineuses. Des connexions multiples. Des change-ments innombrables. L’avenir approche à grands pas. Pourtant, nous sommes et nous restons des êtres humains. Ainsi, malgré toutes les technologies dont elle dispose, ma fille a toujours envie de jouer avec ses amies pendant la récréa-tion et d’organiser des soirées pyja-ma. En fin de compte, toute cette connectivité a peut-être juste pour but de donner un sens encore plus large au mot « connexion ».

James watt

1 Youtube est une marque déposée de Google, inc. 2 Google est une marque déposée de Google, inc. 3 skype est une marque de commerce de skype limited et d’autres sociétés affiliées.

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Page 14: Alcatel-Lucent rapport annuel 2010

12RAPPORT ANNUEL 2010

’après vous, à quoi ressem-blera le secteur des Tech-nologies de l’Information

et de la Communication (TIC) en 2015 ?

Avant de lire l’avenir dans ma boule de cristal, j’aimerais revenir un peu en arrière avec l’histoire des sys-tèmes d’horlogerie, par exemple. Les premières horloges mécaniques étaient construites dans des clo-chers. Le charmant village français de Brantôme dans le Périgord peut s’enorgueillir de posséder l’un des plus anciens spécimens romans d’Europe. Si l’heure était jadis indi-quée par les clochers, c’est simple-ment parce que cette technologie était rare et qu’il fallait installer le mécanisme à un endroit central et accessible. En faisant sonner les cloches à intervalles réguliers, il était possible de donner l’heure à tout un village. Les systèmes sont ensuite devenus de plus en plus petits et de moins en moins chers. Les horloges sont arrivées dans les maisons, puis dans nos poches et sur nos poignets. Aujourd’hui, tous les appareils ou presque en sont équipés, qu’il s’agisse de radios, de micro-ondes ou de cafetières. La technologie horlogère s’est généra-

DEs DoNNéEs pAr MIllIArDs

D

sa devise : « Notre capacité à accepter la vérité ne change rien à sa nature intrinsèque. » • Flannery O’Connor

EMILy NAgLE gREENexpérience du secteur : 30 ansFonction : présidente, Yankee Group research, inc.

lisée. Ce faisant, le nombre d’objets indiquant l’heure a connu une crois-sance exponentielle. De quelques dizaines d’exemplaires au xiiie siècle, ils se comptent aujourd’hui par centaines de milliards, si tant est que l’on puisse en estimer le nombre.

Tout ceci pour vous donner une idée de ce qui attend selon moi le secteur des TIC à l’horizon 2015 : une diffu-sion exponentielle. Pas une énième nouvelle tendance, mais plutôt une évolution semblable à celle qu’a connue l’horlogerie depuis son invention… ou plus récemment, celle de l’informatique apparue au milieu du siècle dernier.

Lorsque plusieurs tendances expo-nentielles se conjuguent, le rythme du progrès technologique s’accélère.

Ainsi, l’informatique, le stockage et les réseaux deviennent de plus en plus efficaces, de moins en moins chers et de plus en plus petits. La technologie ne se répand plus en plu-sieurs siècles, comme cela a été le cas pour l’horlogerie, mais en quelques décennies, voire plus vite. Aussi pou-vons-nous nous attendre, d’ici 2015, à un développement marqué dans au moins quatre domaines.

cloud computing : l’informatique dématérialiséeUne étude du cabinet Yankee Group indique que le montant total des services informatiques profession-nels dans les réseaux dépassera les 22 milliards de dollars en 2014, avec un taux de croissance annuel cumulé supérieur à 30 %. Pourquoi une telle croissance ? De la même manière que les usines ont cessé de

Les leaders technologiques de demain seront ceux qui pourront relier une multitude de personnes et d’objets. Dans un monde où l’information est tout et où tout est information, un mode de vie connecté totalement inédit est en train d’émerger, bâti sur les réseaux.

évolution teChnoloGiQue

INVITÉE

13RAPPORT ANNUEL 2010

produire leur propre électricité grâce au développement du réseau électrique au début du xxe siècle, les entreprises abandonneront les centres informatiques sur site pour installer leurs systèmes de traite-ment et de stockage de données ailleurs.

équipements connectésLe développement d’un réseau mondial haute capacité à la fois intelligent et abordable entraîne la multiplication des connexions dans notre quotidien. Cette tendance englobe de nouvelles catégories de produits grand public tels que la tablette (qui devrait représenter un marché mondial annuel de 45 mil-liards de dollars d’ici 2015 d’après les prévisions du cabinet Yankee Group) et bien d’autres équipe-ments qui sont encore à inventer. Dans les entreprises, les avantages de la connectivité réseau devraient gagner les « actifs », à savoir les équipements, composants et infras-tructures, de sorte qu’elles puissent, elles aussi, utiliser le réseau pour envoyer et recevoir des informa-tions et des instructions. Ainsi, ces sociétés gagneront du temps, rédui-ront leurs besoins en main-d’œuvre et diminueront leurs coûts. En 2015, la quantité d’objets connectés à travers le monde devrait être de l’ordre de 50 milliards, soit 10 fois le nombre de personnes connec-tées au réseau. Cette croissance exponentielle reposera sur des applications de machine à machine qui existent déjà depuis près de 10 ans, comme la gestion de flottes par exemple, et sur de nouvelles

utilisations des objets connectés, comme la signalétique numérique. Cette croissance s’appuiera égale-ment sur la capacité de diffusion internationale de l’informatique et de la connectivité, elle-même liée à la réduction des coûts et de la taille des produits.

Informatique à échelle réduiteLa croissance exponentielle des smartphones, tablettes et autres terminaux connectés donne une nouvelle dimension au processus de création des logiciels et à leur utili-sation. Ces logiciels, dits « atomi-sés », sont des applications légères proposant uniquement quelques fonctions de base, du fait de la puis-sance de calcul et d’affichage limi-tée des terminaux auxquels elles sont destinées. Les systèmes logi-ciels complexes et monolithiques conçus pour fonctionner sur d’impo-sants équipements informatiques centraux appartiennent désormais au passé. Nous évoluons mainte-nant, sans retour possible, vers un univers logiciel plus simple et frag-menté. Les ventes d’applications mobiles atteindront 26 millions de dollars en 2015. Continuerons-nous à les choisir sur des boutiques d’ap-plications en ligne ? J’en doute. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Au cours des pro-chaines années, les réseaux et les systèmes d’exploitation ouverts offr iront une démarche plus hybride et plus intégrée. Les utilisa-teurs pourront assembler, comme dans un puzzle, les fonctions les plus intéressantes de différentes applications.

en 2015, la quantité d’objets connectés  à travers le monde devrait être de l’ordre de 50 milliards, soit 10 fois le nombre  de personnes connectées au réseau.   

Des milliards de milliards de donnéesPour finir, l’augmentation inéluc-table et vertigineuse du nombre d’interconnexions entre les hommes et les objets à travers le monde entraîne un énorme accroissement du volume de données numériques dans nos vies. À cela, au moins trois explications : la vitesse, due à la capacité qu’a le réseau de nous infor-mer en temps réel ; le facteur d’échelle, avec un nombre croissant de personnes, d’objets et d’activités reliés au réseau ; et les capteurs, qui recueillent de nouveaux types d’in-formations fournies par les objets qui nous entourent et nous-mêmes. Alors que nous parvenons à peine à différencier les préfixes « méga » (millions) et « giga » (milliards), nous devons déjà intégrer la notion d’« exa », qui signifie milliards de milliards. Le trafic Internet se mesure aujourd’hui en exaoctets par mois. De nouveaux types de don-nées feront naître de nouvelles informations : Google1 a déjà démon-tré que l’emplacement des per-sonnes effectuant des recherches sur les symptômes grippaux permettait de prévoir sans trop se tromper le lieu de la prochaine épidémie.

Compte tenu de la rapidité de ces évolutions, en 2015, l’histoire de l’informatique du xxe siècle n’aura peut-être pas le charme de celle du clocher de Brantôme, mais elle nous paraîtra elle aussi bien ancienne.

emily naGle Green

1 Google est une marque déposée de Google, Inc.

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12RAPPORT ANNUEL 2010

’après vous, à quoi ressem-blera le secteur des Tech-nologies de l’Information

et de la Communication (TIC) en 2015 ?

Avant de lire l’avenir dans ma boule de cristal, j’aimerais revenir un peu en arrière avec l’histoire des sys-tèmes d’horlogerie, par exemple. Les premières horloges mécaniques étaient construites dans des clo-chers. Le charmant village français de Brantôme dans le Périgord peut s’enorgueillir de posséder l’un des plus anciens spécimens romans d’Europe. Si l’heure était jadis indi-quée par les clochers, c’est simple-ment parce que cette technologie était rare et qu’il fallait installer le mécanisme à un endroit central et accessible. En faisant sonner les cloches à intervalles réguliers, il était possible de donner l’heure à tout un village. Les systèmes sont ensuite devenus de plus en plus petits et de moins en moins chers. Les horloges sont arrivées dans les maisons, puis dans nos poches et sur nos poignets. Aujourd’hui, tous les appareils ou presque en sont équipés, qu’il s’agisse de radios, de micro-ondes ou de cafetières. La technologie horlogère s’est généra-

DEs DoNNéEs pAr MIllIArDs

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sa devise : « Notre capacité à accepter la vérité ne change rien à sa nature intrinsèque. » • Flannery O’Connor

EMILy NAgLE gREENexpérience du secteur : 30 ansFonction : présidente, Yankee Group research, inc.

lisée. Ce faisant, le nombre d’objets indiquant l’heure a connu une crois-sance exponentielle. De quelques dizaines d’exemplaires au xiiie siècle, ils se comptent aujourd’hui par centaines de milliards, si tant est que l’on puisse en estimer le nombre.

Tout ceci pour vous donner une idée de ce qui attend selon moi le secteur des TIC à l’horizon 2015 : une diffu-sion exponentielle. Pas une énième nouvelle tendance, mais plutôt une évolution semblable à celle qu’a connue l’horlogerie depuis son invention… ou plus récemment, celle de l’informatique apparue au milieu du siècle dernier.

Lorsque plusieurs tendances expo-nentielles se conjuguent, le rythme du progrès technologique s’accélère.

Ainsi, l’informatique, le stockage et les réseaux deviennent de plus en plus efficaces, de moins en moins chers et de plus en plus petits. La technologie ne se répand plus en plu-sieurs siècles, comme cela a été le cas pour l’horlogerie, mais en quelques décennies, voire plus vite. Aussi pou-vons-nous nous attendre, d’ici 2015, à un développement marqué dans au moins quatre domaines.

cloud computing : l’informatique dématérialiséeUne étude du cabinet Yankee Group indique que le montant total des services informatiques profession-nels dans les réseaux dépassera les 22 milliards de dollars en 2014, avec un taux de croissance annuel cumulé supérieur à 30 %. Pourquoi une telle croissance ? De la même manière que les usines ont cessé de

Les leaders technologiques de demain seront ceux qui pourront relier une multitude de personnes et d’objets. Dans un monde où l’information est tout et où tout est information, un mode de vie connecté totalement inédit est en train d’émerger, bâti sur les réseaux.

évolution teChnoloGiQue

INVITÉE

13RAPPORT ANNUEL 2010

produire leur propre électricité grâce au développement du réseau électrique au début du xxe siècle, les entreprises abandonneront les centres informatiques sur site pour installer leurs systèmes de traite-ment et de stockage de données ailleurs.

équipements connectésLe développement d’un réseau mondial haute capacité à la fois intelligent et abordable entraîne la multiplication des connexions dans notre quotidien. Cette tendance englobe de nouvelles catégories de produits grand public tels que la tablette (qui devrait représenter un marché mondial annuel de 45 mil-liards de dollars d’ici 2015 d’après les prévisions du cabinet Yankee Group) et bien d’autres équipe-ments qui sont encore à inventer. Dans les entreprises, les avantages de la connectivité réseau devraient gagner les « actifs », à savoir les équipements, composants et infras-tructures, de sorte qu’elles puissent, elles aussi, utiliser le réseau pour envoyer et recevoir des informa-tions et des instructions. Ainsi, ces sociétés gagneront du temps, rédui-ront leurs besoins en main-d’œuvre et diminueront leurs coûts. En 2015, la quantité d’objets connectés à travers le monde devrait être de l’ordre de 50 milliards, soit 10 fois le nombre de personnes connec-tées au réseau. Cette croissance exponentielle reposera sur des applications de machine à machine qui existent déjà depuis près de 10 ans, comme la gestion de flottes par exemple, et sur de nouvelles

utilisations des objets connectés, comme la signalétique numérique. Cette croissance s’appuiera égale-ment sur la capacité de diffusion internationale de l’informatique et de la connectivité, elle-même liée à la réduction des coûts et de la taille des produits.

Informatique à échelle réduiteLa croissance exponentielle des smartphones, tablettes et autres terminaux connectés donne une nouvelle dimension au processus de création des logiciels et à leur utili-sation. Ces logiciels, dits « atomi-sés », sont des applications légères proposant uniquement quelques fonctions de base, du fait de la puis-sance de calcul et d’affichage limi-tée des terminaux auxquels elles sont destinées. Les systèmes logi-ciels complexes et monolithiques conçus pour fonctionner sur d’impo-sants équipements informatiques centraux appartiennent désormais au passé. Nous évoluons mainte-nant, sans retour possible, vers un univers logiciel plus simple et frag-menté. Les ventes d’applications mobiles atteindront 26 millions de dollars en 2015. Continuerons-nous à les choisir sur des boutiques d’ap-plications en ligne ? J’en doute. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Au cours des pro-chaines années, les réseaux et les systèmes d’exploitation ouverts offr iront une démarche plus hybride et plus intégrée. Les utilisa-teurs pourront assembler, comme dans un puzzle, les fonctions les plus intéressantes de différentes applications.

en 2015, la quantité d’objets connectés  à travers le monde devrait être de l’ordre de 50 milliards, soit 10 fois le nombre  de personnes connectées au réseau.   

Des milliards de milliards de donnéesPour finir, l’augmentation inéluc-table et vertigineuse du nombre d’interconnexions entre les hommes et les objets à travers le monde entraîne un énorme accroissement du volume de données numériques dans nos vies. À cela, au moins trois explications : la vitesse, due à la capacité qu’a le réseau de nous infor-mer en temps réel ; le facteur d’échelle, avec un nombre croissant de personnes, d’objets et d’activités reliés au réseau ; et les capteurs, qui recueillent de nouveaux types d’in-formations fournies par les objets qui nous entourent et nous-mêmes. Alors que nous parvenons à peine à différencier les préfixes « méga » (millions) et « giga » (milliards), nous devons déjà intégrer la notion d’« exa », qui signifie milliards de milliards. Le trafic Internet se mesure aujourd’hui en exaoctets par mois. De nouveaux types de don-nées feront naître de nouvelles informations : Google1 a déjà démon-tré que l’emplacement des per-sonnes effectuant des recherches sur les symptômes grippaux permettait de prévoir sans trop se tromper le lieu de la prochaine épidémie.

Compte tenu de la rapidité de ces évolutions, en 2015, l’histoire de l’informatique du xxe siècle n’aura peut-être pas le charme de celle du clocher de Brantôme, mais elle nous paraîtra elle aussi bien ancienne.

emily naGle Green

1 Google est une marque déposée de Google, Inc.

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14RAPPORT ANNUEL 2010

our beaucoup, communica-tion mobile rime encore avec nouveauté. Alors que

des millions de personnes dans le monde viennent tout juste d’acqué-rir leur premier téléphone portable, on a du mal à croire que les réseaux mobiles existent depuis 30 ans déjà. Nous sommes aujourd’hui confron-tés à un véritable problème : tandis que les capacités des terminaux évoluent (vidéos, jeux, présenta-tions, etc.) pour dépasser largement le cadre de la simple téléphonie, la conception de base des réseaux, elle, reste inchangée. Si tous les appels mobiles d’aujourd’hui étaient passés en vidéo haute définition, nos réseaux auraient besoin de 500 fois plus de capacité pour absorber toute cette charge. Or, tels qu’ils sont conçus, c’est impossible.

réinventer le réseau mobileLes réseaux mobiles actuels sont constitués de grands sites cellulaires couvrant des zones très étendues. Le procédé est certes efficace pour la téléphonie, mais il ne convient pas à la transmission de données, de vidéos et autres applications haut

DEs câblEs ? QuEls câblEs ?

P

sa devise : « Soyez audacieux ! »

wIM SwELDENSexpérience du secteur : 15 ansFonction : président, activités mobile, alcatel-lucent. membre de l’ieee (2003) 

débit. En effet, des goulots d’étran-glement se créent dès lors qu’un trop grand nombre de personnes essayent d’utiliser simultanément les mêmes ressources réseau.

Alors quelle est la solution ? Les fournisseurs de services mobiles envisagent d’utiliser des sites cellu-laires supplémentaires plus petits pour couvrir des groupes d’abonnés autour des points d’accès les plus fréquentés (zones urbaines denses, immeubles, centres commerciaux, complexes sportifs et autres lieux de rassemblement). Ceci permet de gérer les pics de volume, mais éga-lement de réduire la consommation d’énergie des réseaux, de faciliter leur installation et de diminuer le

nombre et la taille des tours de transmission, qui sont de ce fait moins envahissantes.

Ces solutions sont basées sur le concept de « radio active, intelli-gente et distribuée ». Chez Alcatel-Lucent, ce système est appelé light-Radio™. Le principe consiste à disséminer les composantes d’une station de transmission mobile clas-sique dans la zone de service. Bien que dispersés, tous les éléments interagissent. Ce modèle permet de faire évoluer facilement les réseaux car leur extension ne requiert aucune construction lourde et exige peu d’espace, les équipements d’un mètre cube étant remplacés par des boîtiers de la taille d’un Rubik’s Cube.

L’évolution d’une génération est le statu quo de la génération suivante. Avec l’essor de la connectivité tout-mobile, l’idée de devoir brancher les terminaux fera certainement sourire les générations futures. Mais avant d’en arriver là, certaines choses doivent changer.

évolution teChnoloGiQue

v I s I o N s Du futur

15RAPPORT ANNUEL 2010

Des capacités optimisées grâce au protocole IpSi la démarche que je viens de décrire résout le problème de l’évo-lution du réseau, celui de l’accrois-sement de sa capacité demeure. Dans l’univers des réseaux fixes, les services haut débit et haute capa-cité bénéficient d’une technologie simple et homogène basée sur le protocole IP (Internet Protocol). L’univers du mobile est en train de suivre l’exemple : les anciennes technologies passent progressive-ment au protocole IP pour assurer la distribution des services de nou-velle génération.

Le tout-IP a pour avantage de ras-sembler les technologies mobiles et fixes dans le même réseau afin de pouvoir gérer la téléphonie, les courriers électroniques, les visio-conférences et les messageries sur une même plate-forme. Il s’agit d’un système extrêmement économique et efficace, en particulier pour les opérateurs fournissant des services fixes et mobiles.

la tête dans les nuages avec le cloud L’efficacité devrait encore s’ac-croître grâce au cloud (ou l’informa-tique dématérialisée). Dans le cloud,

le traitement informatique est réa-lisé sur le réseau lui-même, et non plus sur le terminal de chaque utili-sateur. Il devient en quelque sorte un service de base qui se partage dynamiquement entre les applica-tions, où et quand les utilisateurs en ont besoin. Les terminaux grand public (smartphones, ordinateurs portables, etc.) requièrent moins de puissance de calcul et sont donc plus légers, plus fins et plus faciles à transporter : ils tirent leurs fonc-tionnalités de la connectivité réseau.

La notion de cloud peut également s’appliquer à la conception des réseaux mobiles. Aujourd’hui, les gens se déplaçant en utilisant leurs terminaux mobiles, ils créent des volumes d’informations irréguliers sur le réseau. Le concept de radio active et distribuée résout le pro-blème fondamental de flux du trafic en combinant le traitement de nom-breux sites cellulaires, à la manière du cloud, et en gérant les variations de façon intelligente et dynamique. De plus, l’utilisation des ressources collectives du réseau renforce consi-dérablement sa propre capacité.

une mobilité illimitéeEn évoluant vers les services haut débit et haute capacité, les réseaux mobiles sont progressivement inté-grés aux réseaux fixes IP. Les tech-nologies de la communication entrent dans une nouvelle ère. En d’autres termes, les utilisateurs pourront bientôt voir leur souhait se réaliser : rester connectés partout et sur le terminal de leur choix… sans le moindre câble.

wim sweldens

si tous les appels mobiles d’aujourd’hui étaient passés en vidéo haute définition, nos réseaux auraient besoin de  500 fois plus de capacité pour absorber toute cette charge. tels qu’ils sont conçus, c’est impossible.   

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14RAPPORT ANNUEL 2010

our beaucoup, communica-tion mobile rime encore avec nouveauté. Alors que

des millions de personnes dans le monde viennent tout juste d’acqué-rir leur premier téléphone portable, on a du mal à croire que les réseaux mobiles existent depuis 30 ans déjà. Nous sommes aujourd’hui confron-tés à un véritable problème : tandis que les capacités des terminaux évoluent (vidéos, jeux, présenta-tions, etc.) pour dépasser largement le cadre de la simple téléphonie, la conception de base des réseaux, elle, reste inchangée. Si tous les appels mobiles d’aujourd’hui étaient passés en vidéo haute définition, nos réseaux auraient besoin de 500 fois plus de capacité pour absorber toute cette charge. Or, tels qu’ils sont conçus, c’est impossible.

réinventer le réseau mobileLes réseaux mobiles actuels sont constitués de grands sites cellulaires couvrant des zones très étendues. Le procédé est certes efficace pour la téléphonie, mais il ne convient pas à la transmission de données, de vidéos et autres applications haut

DEs câblEs ? QuEls câblEs ?

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sa devise : « Soyez audacieux ! »

wIM SwELDENSexpérience du secteur : 15 ansFonction : président, activités mobile, alcatel-lucent. membre de l’ieee (2003) 

débit. En effet, des goulots d’étran-glement se créent dès lors qu’un trop grand nombre de personnes essayent d’utiliser simultanément les mêmes ressources réseau.

Alors quelle est la solution ? Les fournisseurs de services mobiles envisagent d’utiliser des sites cellu-laires supplémentaires plus petits pour couvrir des groupes d’abonnés autour des points d’accès les plus fréquentés (zones urbaines denses, immeubles, centres commerciaux, complexes sportifs et autres lieux de rassemblement). Ceci permet de gérer les pics de volume, mais éga-lement de réduire la consommation d’énergie des réseaux, de faciliter leur installation et de diminuer le

nombre et la taille des tours de transmission, qui sont de ce fait moins envahissantes.

Ces solutions sont basées sur le concept de « radio active, intelli-gente et distribuée ». Chez Alcatel-Lucent, ce système est appelé light-Radio™. Le principe consiste à disséminer les composantes d’une station de transmission mobile clas-sique dans la zone de service. Bien que dispersés, tous les éléments interagissent. Ce modèle permet de faire évoluer facilement les réseaux car leur extension ne requiert aucune construction lourde et exige peu d’espace, les équipements d’un mètre cube étant remplacés par des boîtiers de la taille d’un Rubik’s Cube.

L’évolution d’une génération est le statu quo de la génération suivante. Avec l’essor de la connectivité tout-mobile, l’idée de devoir brancher les terminaux fera certainement sourire les générations futures. Mais avant d’en arriver là, certaines choses doivent changer.

évolution teChnoloGiQue

v I s I o N s Du futur

15RAPPORT ANNUEL 2010

Des capacités optimisées grâce au protocole IpSi la démarche que je viens de décrire résout le problème de l’évo-lution du réseau, celui de l’accrois-sement de sa capacité demeure. Dans l’univers des réseaux fixes, les services haut débit et haute capa-cité bénéficient d’une technologie simple et homogène basée sur le protocole IP (Internet Protocol). L’univers du mobile est en train de suivre l’exemple : les anciennes technologies passent progressive-ment au protocole IP pour assurer la distribution des services de nou-velle génération.

Le tout-IP a pour avantage de ras-sembler les technologies mobiles et fixes dans le même réseau afin de pouvoir gérer la téléphonie, les courriers électroniques, les visio-conférences et les messageries sur une même plate-forme. Il s’agit d’un système extrêmement économique et efficace, en particulier pour les opérateurs fournissant des services fixes et mobiles.

la tête dans les nuages avec le cloud L’efficacité devrait encore s’ac-croître grâce au cloud (ou l’informa-tique dématérialisée). Dans le cloud,

le traitement informatique est réa-lisé sur le réseau lui-même, et non plus sur le terminal de chaque utili-sateur. Il devient en quelque sorte un service de base qui se partage dynamiquement entre les applica-tions, où et quand les utilisateurs en ont besoin. Les terminaux grand public (smartphones, ordinateurs portables, etc.) requièrent moins de puissance de calcul et sont donc plus légers, plus fins et plus faciles à transporter : ils tirent leurs fonc-tionnalités de la connectivité réseau.

La notion de cloud peut également s’appliquer à la conception des réseaux mobiles. Aujourd’hui, les gens se déplaçant en utilisant leurs terminaux mobiles, ils créent des volumes d’informations irréguliers sur le réseau. Le concept de radio active et distribuée résout le pro-blème fondamental de flux du trafic en combinant le traitement de nom-breux sites cellulaires, à la manière du cloud, et en gérant les variations de façon intelligente et dynamique. De plus, l’utilisation des ressources collectives du réseau renforce consi-dérablement sa propre capacité.

une mobilité illimitéeEn évoluant vers les services haut débit et haute capacité, les réseaux mobiles sont progressivement inté-grés aux réseaux fixes IP. Les tech-nologies de la communication entrent dans une nouvelle ère. En d’autres termes, les utilisateurs pourront bientôt voir leur souhait se réaliser : rester connectés partout et sur le terminal de leur choix… sans le moindre câble.

wim sweldens

si tous les appels mobiles d’aujourd’hui étaient passés en vidéo haute définition, nos réseaux auraient besoin de  500 fois plus de capacité pour absorber toute cette charge. tels qu’ils sont conçus, c’est impossible.   

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16RAPPORT ANNUEL 2010

haque fois que le secteur d e s co m m u n i c a t i o n s annonce une nouveauté,

elle est très vite adoptée : de nou-velles applications apparaissent qui repoussent les limites et nécessitent une mise à niveau rapide du réseau. Avec le récent décollage des appli-cations de réseaux sociaux et de divertissement, par exemple, la vidéo haute définition (HD) est devenue la plus forte consomma-trice de bande passante (capacité réseau). Aujourd’hui, certaines applications quittent même nos ordinateurs pour aller s’installer dans le réseau : c’est ce qu’on appelle le cloud computing (ou l’in-formatique dématérialisée). Pour toutes ces raisons, les réseaux doi-vent être toujours plus fiables et performants.

redéfinir les « possibles »Comme pour les ordinateurs, les tablettes et les téléphones, l’aug-mentation de la capacité des réseaux repose sur les technologies silicium. D’une certaine manière, le silicium est comme une feuille blanche : chaque génération y ins-crit des nouveautés, en dessinant

Il Est tEMps DE pAssEr à lA vItEssE supérIEurE

des solutions toujours plus com-plexes et plus puissantes qui redé-finissent sans cesse ce qu’est Inter-net. C’est là notre mission : faciliter l’accès aux ressources réseau dans les entreprises, chez les particuliers et sur les terminaux, et redéfinir les fonctions des cœurs de réseau qui font circuler des flux massifs d’in-formations sur Internet. Mais aucun progrès n’est réalisable de façon isolée. Il est inutile de proposer un accès très haut débit si le réseau n’a pas les ressources nécessaires pour se connecter avec d’autres utilisa-teurs ou applications. Comme dans un orchestre, pour produire de bons résultats, tous les musiciens doivent jouer au même rythme et en harmonie.

tirer le meilleur du réseauCréer un tel bouquet technologique coûte évidemment très cher. Les opérateurs télécoms doivent pouvoir dégager suffisamment de revenus de l’exploitation de leurs réseaux pour assumer le coût du changement. Heureusement pour eux, leur réseau devient un « pro-duit » indispensable qui prend chaque jour de la valeur. Ce qui était à l’origine un outil de communica-tion pour les entreprises fait aujourd’hui partie intégrante de notre vie sociale, de notre vie pro-fessionnelle et de nos économies. C’est absolument exceptionnel.

Pour exploiter pleinement les avan-tages des réseaux, nous devons

sa devise : « Ce que vous pouvez faire ou rêvez pouvoir faire, faites-le ! L’audace a du génie, de la force et de la magie. » • Goethe

BASIL ALwANexpérience du secteur : 25 ansFonction : président, activités ip, alcatel-lucent.pdG fondateur de timetra

C

Auparavant, lorsque le volume d’appels ou de données transitant via un réseau augmentait, la solution consistait généralement à en accroître la capacité. Mais compte tenu de la multiplication des médias (vidéo HD, par exemple) et des vitesses de plus en plus élevées, la capacité à elle seule ne suffit plus. Nos réseaux doivent devenir plus économiques et plus éco-efficaces. En un mot, ils doivent être plus intelligents.

évolution teChnoloGiQue

v I s I o N s Du futur

17RAPPORT ANNUEL 2010

désormais procéder différemment. Les opérateurs réseau doivent modifier leurs modèles écono-miques : concevoir des réseaux plus rapides ne suffira pas. Chez Alcatel-Lucent, nous préconisons le High Leverage Network™. Ce type de réseau haute performance doit pou-voir non seulement transporter un maximum de trafic voix, données et vidéo au coût le plus bas possible, mais également être suffisamment « intelligent » pour exploiter tout le potentiel de chacune de ses compo-santes. Pour bénéficier de telles performances, les opérateurs auront besoin de nouvelles techno-logies qui sont aujourd’hui en cours de développement. Intelligence + contrôle = opportunitéPrenons l’exemple de la vidéo HD à la demande. Pour sa prise en charge, l’opérateur doit déployer une technologie de réseau de diffu-sion de contenu (Content Delivery Network – CDN). Ce procédé crée à divers endroits du réseau des poches où sont stockées des copies des sites, des téléchargements et des flux les plus prisés, à proximité des personnes qui les utilisent. Si des milliers de foyers regardent un même programme, par exemple, il est impératif, d’un point de vue éco-nomique, d’éviter que chaque flux vidéo traverse tout le Web chaque fois qu’il est visionné. Il est donc préférable de stocker la vidéo loca-lement afin de garantir à l’abonné une qualité et une vitesse optimales.

D’autre part, pour répartir équita-blement la connectivité haut débit entre les abonnés, les opérateurs réseau doivent pouvoir imposer des plafonds et des contrôles d’utilisa-tion. À cette fin, il convient d’inté-grer dans les équipements de nou-velles technologies permettant aux opérateurs de voir comment les informations circulent sur leurs réseaux. La mise en place de règles

et de systèmes de contrôle est éga-lement nécessaire afin d’identifier les abonnés, savoir de quelle offre tarifaire ils dépendent et paramé-trer le réseau pour délivrer le niveau de service prévu. Certaines personnes peuvent également auto-riser l’analyse de leurs préférences ou de leurs utilisations afin de rece-voir des publicités mieux ciblées et moins envahissantes. Là encore, les systèmes doivent pouvoir analyser et comprendre les flux d’informa-tions bien plus précisément que les réseaux actuels.

En conclusion, le réseau de demain ne sera pas uniquement un réseau haut débit : il sera aussi intelligent. Les opérateurs qui construiront les futurs réseaux commerciaux pour-ront ainsi garantir les meilleures performances aux abonnés et jouir d’une rentabilité suffisante pour accompagner une croissance conti-nue. Ceci est la seule évolution pos-sible. Nous avons tous intérêt à voir se poursuivre cette renaissance des communications. Que l’on soit abon-né, développeur d’applications ou opérateur télécoms, il est essentiel pour chacun que ce nouveau monde connecté numérique et sans fron-tières devienne réalité.

basil alwan

le réseau de demain  ne sera pas uniquement  un réseau haut débit :  il sera aussi intelligent.  

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haque fois que le secteur d e s co m m u n i c a t i o n s annonce une nouveauté,

elle est très vite adoptée : de nou-velles applications apparaissent qui repoussent les limites et nécessitent une mise à niveau rapide du réseau. Avec le récent décollage des appli-cations de réseaux sociaux et de divertissement, par exemple, la vidéo haute définition (HD) est devenue la plus forte consomma-trice de bande passante (capacité réseau). Aujourd’hui, certaines applications quittent même nos ordinateurs pour aller s’installer dans le réseau : c’est ce qu’on appelle le cloud computing (ou l’in-formatique dématérialisée). Pour toutes ces raisons, les réseaux doi-vent être toujours plus fiables et performants.

redéfinir les « possibles »Comme pour les ordinateurs, les tablettes et les téléphones, l’aug-mentation de la capacité des réseaux repose sur les technologies silicium. D’une certaine manière, le silicium est comme une feuille blanche : chaque génération y ins-crit des nouveautés, en dessinant

Il Est tEMps DE pAssEr à lA vItEssE supérIEurE

des solutions toujours plus com-plexes et plus puissantes qui redé-finissent sans cesse ce qu’est Inter-net. C’est là notre mission : faciliter l’accès aux ressources réseau dans les entreprises, chez les particuliers et sur les terminaux, et redéfinir les fonctions des cœurs de réseau qui font circuler des flux massifs d’in-formations sur Internet. Mais aucun progrès n’est réalisable de façon isolée. Il est inutile de proposer un accès très haut débit si le réseau n’a pas les ressources nécessaires pour se connecter avec d’autres utilisa-teurs ou applications. Comme dans un orchestre, pour produire de bons résultats, tous les musiciens doivent jouer au même rythme et en harmonie.

tirer le meilleur du réseauCréer un tel bouquet technologique coûte évidemment très cher. Les opérateurs télécoms doivent pouvoir dégager suffisamment de revenus de l’exploitation de leurs réseaux pour assumer le coût du changement. Heureusement pour eux, leur réseau devient un « pro-duit » indispensable qui prend chaque jour de la valeur. Ce qui était à l’origine un outil de communica-tion pour les entreprises fait aujourd’hui partie intégrante de notre vie sociale, de notre vie pro-fessionnelle et de nos économies. C’est absolument exceptionnel.

Pour exploiter pleinement les avan-tages des réseaux, nous devons

sa devise : « Ce que vous pouvez faire ou rêvez pouvoir faire, faites-le ! L’audace a du génie, de la force et de la magie. » • Goethe

BASIL ALwANexpérience du secteur : 25 ansFonction : président, activités ip, alcatel-lucent.pdG fondateur de timetra

C

Auparavant, lorsque le volume d’appels ou de données transitant via un réseau augmentait, la solution consistait généralement à en accroître la capacité. Mais compte tenu de la multiplication des médias (vidéo HD, par exemple) et des vitesses de plus en plus élevées, la capacité à elle seule ne suffit plus. Nos réseaux doivent devenir plus économiques et plus éco-efficaces. En un mot, ils doivent être plus intelligents.

évolution teChnoloGiQue

v I s I o N s Du futur

17RAPPORT ANNUEL 2010

désormais procéder différemment. Les opérateurs réseau doivent modifier leurs modèles écono-miques : concevoir des réseaux plus rapides ne suffira pas. Chez Alcatel-Lucent, nous préconisons le High Leverage Network™. Ce type de réseau haute performance doit pou-voir non seulement transporter un maximum de trafic voix, données et vidéo au coût le plus bas possible, mais également être suffisamment « intelligent » pour exploiter tout le potentiel de chacune de ses compo-santes. Pour bénéficier de telles performances, les opérateurs auront besoin de nouvelles techno-logies qui sont aujourd’hui en cours de développement. Intelligence + contrôle = opportunitéPrenons l’exemple de la vidéo HD à la demande. Pour sa prise en charge, l’opérateur doit déployer une technologie de réseau de diffu-sion de contenu (Content Delivery Network – CDN). Ce procédé crée à divers endroits du réseau des poches où sont stockées des copies des sites, des téléchargements et des flux les plus prisés, à proximité des personnes qui les utilisent. Si des milliers de foyers regardent un même programme, par exemple, il est impératif, d’un point de vue éco-nomique, d’éviter que chaque flux vidéo traverse tout le Web chaque fois qu’il est visionné. Il est donc préférable de stocker la vidéo loca-lement afin de garantir à l’abonné une qualité et une vitesse optimales.

D’autre part, pour répartir équita-blement la connectivité haut débit entre les abonnés, les opérateurs réseau doivent pouvoir imposer des plafonds et des contrôles d’utilisa-tion. À cette fin, il convient d’inté-grer dans les équipements de nou-velles technologies permettant aux opérateurs de voir comment les informations circulent sur leurs réseaux. La mise en place de règles

et de systèmes de contrôle est éga-lement nécessaire afin d’identifier les abonnés, savoir de quelle offre tarifaire ils dépendent et paramé-trer le réseau pour délivrer le niveau de service prévu. Certaines personnes peuvent également auto-riser l’analyse de leurs préférences ou de leurs utilisations afin de rece-voir des publicités mieux ciblées et moins envahissantes. Là encore, les systèmes doivent pouvoir analyser et comprendre les flux d’informa-tions bien plus précisément que les réseaux actuels.

En conclusion, le réseau de demain ne sera pas uniquement un réseau haut débit : il sera aussi intelligent. Les opérateurs qui construiront les futurs réseaux commerciaux pour-ront ainsi garantir les meilleures performances aux abonnés et jouir d’une rentabilité suffisante pour accompagner une croissance conti-nue. Ceci est la seule évolution pos-sible. Nous avons tous intérêt à voir se poursuivre cette renaissance des communications. Que l’on soit abon-né, développeur d’applications ou opérateur télécoms, il est essentiel pour chacun que ce nouveau monde connecté numérique et sans fron-tières devienne réalité.

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ttention : évolutions majeures en vueLes observateurs du mar-

ché ont qualifié la fulgurante crois-sance des données mobiles de véri-table « explosion ». Et ils ne s’y sont pas trompés : jusqu’à présent, aucune innovation n’a entraîné de changements aussi rapides et d’une aussi grande ampleur que l’avène-ment des smartphones. Pourtant, nous ne sommes qu’à l’aube de l’Internet mobile.

Comment est-ce arrivé ? La pre-mière explication est une adoption extrêmement rapide des nouvelles technologies. En 1999, un être humain sur six possédait un télé-phone portable. En 2010, c’était le cas de sept personnes sur 10. La deuxième explication est l’amélio-ration des performances technolo-giques des équipements : environ 10 % des terminaux mobiles actuels sont dotés d’une connexion Internet et 70 % d’entre eux le seront en 2015. Cette même année, les 400 plus grandes villes du monde comp-teront quelque 13 000 smartphones au kilomètre carré, contre 400 aujourd’hui.

l’EuropE à lA trAINE ?

Dernier point, et non des moindres : en 2015, 90 % des terminaux mobiles permettront d’envoyer et de recevoir des vidéos. Dans cette configuration, si 20 % des smart-phones se connectaient simultané-ment au réseau, la demande de connexion serait multipliée par 30. Il est donc devenu indispensable d’investir dans tous les domaines du réseau pour en accroître la capacité. Les estimations pour l’Europe avoi-sinent les 380 milliards d’euros d’in-vestissement pour les dix pro-chaines années, dont 100 milliards dans l’accès mobile. De fait, des investissements sont déjà réalisés dans la plupart des régions du monde : c’est le cas en Asie, aux États-Unis, en Russie et en Europe

de l’Est. L’Europe de l’Ouest et l’Eu-rope centrale, en revanche, sem-blent prendre du retard.

la fin du modèle économique selon Alexander graham bell Le modèle économique traditionnel des télécommunications, qui date de l’invention du téléphone par Alexander Graham Bell, vit ses der-niers instants. Aujourd’hui, les opé-rateurs réseau ne peuvent plus gagner suffisamment d’argent en facturant les minutes d’appel selon la distance parcourue, ni dégager du revenu des données qui passent sur leurs réseaux, malgré le volume croissant des communications voix, données et vidéo. En conséquence, les opérateurs télécoms hésitent et

sa devise : « Nous traversons une zone de fortes turbulences : recherchons de toute urgence des idées innovantes ! »

gABRIELLE gAUTHEyexpérience du secteur : 19 ans Fonction : directrice, relations gouvernementales et institutionnelles, alcatel-lucent

A

évolution teChnoloGiQue

Depuis cinq ans, les opérateurs télécoms européens sont lancés dans une véritable course au changement, et pourtant, les plus grandes transformations restent à venir. Ils doivent absolument revoir leurs modèles économiques, et vite. Pour tenir le rythme, l’Europe doit être prête à faire face au changement, en commençant par s’accorder sur une vision commune.

v I s I o N s Du futur

sont parfois dans l’impossibilité de financer les mises à niveau néces-saires pour satisfaire la demande.

Le problème est accentué par des accords d’interconnexion obsolètes — lesquels régissent encore l’utilisa-tion des réseaux des opérateurs par des tiers — et par les offres des four-nisseurs over the top qui profitent de ces réseaux pour proposer aux abonnés, sans coût supplémentaire, des applications comme YouTube1, Facebook™2 ou Google3. Mais le plus difficile à accepter, c’est que ces fournisseurs over the top affichent une très forte croissance de leur revenu et de leur capitalisation boursière, ainsi qu’un rapport prix/gains bien différent de celui des opérateurs réseau. Leurs modèles

économiques sont très éloignés de ceux des opérateurs. Ce sont, pour la plupart, des acteurs mondiaux alors que les opérateurs télécoms ont principalement une activité locale. Pour autant, leur avenir est étroitement lié : malgré le profond déséquilibre qui les sépare, ils dépendent les uns des autres.

comment créer une société du numérique ?Ce qui nous fait aujourd’hui terrible-ment défaut, c’est une vision euro-péenne partagée, un projet commun qui donne à notre société les

moyens de découvrir les technolo-gies numériques et d’en tirer parti. Pourquoi ce besoin d’unité ? Parce que le secteur des télécommunica-tions n’est plus une constellation d’entreprises indépendantes mais plutôt une toile de sociétés inter-connectées. La technologie IP est celle qui sous-tendra tous les réseaux de demain. Le protocole Internet (IP) est un protocole de communication numérique permet-tant d’échanger des informations de tous types. Auparavant, la voix, les données et la vidéo passaient par des réseaux différents. Aujourd’hui, la technologie IP se charge des trois.

Néanmoins, la qualité est au centre des préoccupations. Les services de téléphonie fixe traditionnels offrent

un niveau de qualité garanti : des appels qui aboutissent, qui ne sont pas interrompus, et dont la qualité audio est irréprochable. Mais aucune réglementation standard de niveau de service ou d’intercon-nexion entre fournisseurs d’accès Internet (FAI) n’a accompagné le développement des technologies IP. Les FAI s’engagent seulement à fournir un service de type « meilleur effort » (c’est-à-dire, sans garantie de qualité de service). La normalisa-tion est indispensable : elle seule permet de garantir une qualité de service constante de bout en bout,

de l’envoi à la réception du mes-sage. Et la qualité est primordiale aux yeux du consommateur.

Comment financer ce gigantesque investissement ? Trois possibilités :

1. Nous devons augmenter le reve-nu en provenance de l’utilisateur final grâce à de nouveaux services améliorés dont le tarif est fixé en fonction de ses besoins et de ses exigences de qualité. La distinction de la qualité des services est au cœur du fameux débat sur la « neu-tralité du Net ». 2. Nous devons nous assurer que les opérateurs télécoms créent de la valeur ajoutée et gagnent de l’argent en proposant, ou en aidant des tiers à proposer, de nouveaux types de

services numériques. Pour ce faire, les opérateurs devront collaborer avec les fournisseurs over the top et mettre en place des tarifs de gros pour l’utilisation de leurs réseaux, en se basant sur différents niveaux de service. De tels accords doivent évi-demment être réglementés : les sociétés de télécommunications ne peuvent se différencier de façon pré-judiciable vis-à-vis de leurs concur-rents ou de leurs clients en termes de prix de gros, de même qu’elles ont un devoir de transparence sur la perfor-mance de leurs réseaux.

•••

jusqu’à présent, aucune innovation  n’a entraîné de changements aussi rapides  et d’une aussi grande ampleur  que l’avènement des smartphones.   

1 Youtube est une marque déposée de Google, inc. 2 Facebook est une marque déposée de Facebook, inc. 3 Google est une marque déposée de Google, inc. 

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ché ont qualifié la fulgurante crois-sance des données mobiles de véri-table « explosion ». Et ils ne s’y sont pas trompés : jusqu’à présent, aucune innovation n’a entraîné de changements aussi rapides et d’une aussi grande ampleur que l’avène-ment des smartphones. Pourtant, nous ne sommes qu’à l’aube de l’Internet mobile.

Comment est-ce arrivé ? La pre-mière explication est une adoption extrêmement rapide des nouvelles technologies. En 1999, un être humain sur six possédait un télé-phone portable. En 2010, c’était le cas de sept personnes sur 10. La deuxième explication est l’amélio-ration des performances technolo-giques des équipements : environ 10 % des terminaux mobiles actuels sont dotés d’une connexion Internet et 70 % d’entre eux le seront en 2015. Cette même année, les 400 plus grandes villes du monde comp-teront quelque 13 000 smartphones au kilomètre carré, contre 400 aujourd’hui.

l’EuropE à lA trAINE ?

Dernier point, et non des moindres : en 2015, 90 % des terminaux mobiles permettront d’envoyer et de recevoir des vidéos. Dans cette configuration, si 20 % des smart-phones se connectaient simultané-ment au réseau, la demande de connexion serait multipliée par 30. Il est donc devenu indispensable d’investir dans tous les domaines du réseau pour en accroître la capacité. Les estimations pour l’Europe avoi-sinent les 380 milliards d’euros d’in-vestissement pour les dix pro-chaines années, dont 100 milliards dans l’accès mobile. De fait, des investissements sont déjà réalisés dans la plupart des régions du monde : c’est le cas en Asie, aux États-Unis, en Russie et en Europe

de l’Est. L’Europe de l’Ouest et l’Eu-rope centrale, en revanche, sem-blent prendre du retard.

la fin du modèle économique selon Alexander graham bell Le modèle économique traditionnel des télécommunications, qui date de l’invention du téléphone par Alexander Graham Bell, vit ses der-niers instants. Aujourd’hui, les opé-rateurs réseau ne peuvent plus gagner suffisamment d’argent en facturant les minutes d’appel selon la distance parcourue, ni dégager du revenu des données qui passent sur leurs réseaux, malgré le volume croissant des communications voix, données et vidéo. En conséquence, les opérateurs télécoms hésitent et

sa devise : « Nous traversons une zone de fortes turbulences : recherchons de toute urgence des idées innovantes ! »

gABRIELLE gAUTHEyexpérience du secteur : 19 ans Fonction : directrice, relations gouvernementales et institutionnelles, alcatel-lucent

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évolution teChnoloGiQue

Depuis cinq ans, les opérateurs télécoms européens sont lancés dans une véritable course au changement, et pourtant, les plus grandes transformations restent à venir. Ils doivent absolument revoir leurs modèles économiques, et vite. Pour tenir le rythme, l’Europe doit être prête à faire face au changement, en commençant par s’accorder sur une vision commune.

v I s I o N s Du futur

sont parfois dans l’impossibilité de financer les mises à niveau néces-saires pour satisfaire la demande.

Le problème est accentué par des accords d’interconnexion obsolètes — lesquels régissent encore l’utilisa-tion des réseaux des opérateurs par des tiers — et par les offres des four-nisseurs over the top qui profitent de ces réseaux pour proposer aux abonnés, sans coût supplémentaire, des applications comme YouTube1, Facebook™2 ou Google3. Mais le plus difficile à accepter, c’est que ces fournisseurs over the top affichent une très forte croissance de leur revenu et de leur capitalisation boursière, ainsi qu’un rapport prix/gains bien différent de celui des opérateurs réseau. Leurs modèles

économiques sont très éloignés de ceux des opérateurs. Ce sont, pour la plupart, des acteurs mondiaux alors que les opérateurs télécoms ont principalement une activité locale. Pour autant, leur avenir est étroitement lié : malgré le profond déséquilibre qui les sépare, ils dépendent les uns des autres.

comment créer une société du numérique ?Ce qui nous fait aujourd’hui terrible-ment défaut, c’est une vision euro-péenne partagée, un projet commun qui donne à notre société les

moyens de découvrir les technolo-gies numériques et d’en tirer parti. Pourquoi ce besoin d’unité ? Parce que le secteur des télécommunica-tions n’est plus une constellation d’entreprises indépendantes mais plutôt une toile de sociétés inter-connectées. La technologie IP est celle qui sous-tendra tous les réseaux de demain. Le protocole Internet (IP) est un protocole de communication numérique permet-tant d’échanger des informations de tous types. Auparavant, la voix, les données et la vidéo passaient par des réseaux différents. Aujourd’hui, la technologie IP se charge des trois.

Néanmoins, la qualité est au centre des préoccupations. Les services de téléphonie fixe traditionnels offrent

un niveau de qualité garanti : des appels qui aboutissent, qui ne sont pas interrompus, et dont la qualité audio est irréprochable. Mais aucune réglementation standard de niveau de service ou d’intercon-nexion entre fournisseurs d’accès Internet (FAI) n’a accompagné le développement des technologies IP. Les FAI s’engagent seulement à fournir un service de type « meilleur effort » (c’est-à-dire, sans garantie de qualité de service). La normalisa-tion est indispensable : elle seule permet de garantir une qualité de service constante de bout en bout,

de l’envoi à la réception du mes-sage. Et la qualité est primordiale aux yeux du consommateur.

Comment financer ce gigantesque investissement ? Trois possibilités :

1. Nous devons augmenter le reve-nu en provenance de l’utilisateur final grâce à de nouveaux services améliorés dont le tarif est fixé en fonction de ses besoins et de ses exigences de qualité. La distinction de la qualité des services est au cœur du fameux débat sur la « neu-tralité du Net ». 2. Nous devons nous assurer que les opérateurs télécoms créent de la valeur ajoutée et gagnent de l’argent en proposant, ou en aidant des tiers à proposer, de nouveaux types de

services numériques. Pour ce faire, les opérateurs devront collaborer avec les fournisseurs over the top et mettre en place des tarifs de gros pour l’utilisation de leurs réseaux, en se basant sur différents niveaux de service. De tels accords doivent évi-demment être réglementés : les sociétés de télécommunications ne peuvent se différencier de façon pré-judiciable vis-à-vis de leurs concur-rents ou de leurs clients en termes de prix de gros, de même qu’elles ont un devoir de transparence sur la perfor-mance de leurs réseaux.

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jusqu’à présent, aucune innovation  n’a entraîné de changements aussi rapides  et d’une aussi grande ampleur  que l’avènement des smartphones.   

1 Youtube est une marque déposée de Google, inc. 2 Facebook est une marque déposée de Facebook, inc. 3 Google est une marque déposée de Google, inc. 

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chaque décennie ses nou-velles technologies. Véri-tables phénomènes des

années 1990, le haut débit et Inter-net ont cédé leur place dès les années 2000 aux terminaux intelligents et à la technologie haut débit mobile. J’ai le sentiment que, dans dix ans, lorsque nous nous pencherons sur la décennie qui viendra de s’écouler, c’est le mot « réseau » qui résonnera dans nos esprits, mais un réseau comme nous n’en avons encore jamais connu. Partons pour 2015 à la découverte des cinq grands change-ments qui nous attendent.

à l’AubE D’uNE NouvEllE èrE pour lEs résEAuX

le réseau sera mon terminalPrenez le PC d’aujourd’hui : un pro-cesseur, une mémoire, un espace de stockage (disque dur). Il est égale-ment équipé d’un réseau de commu-

nication interne, un ensemble de circuits qui véhiculent l’information à travers l’ordinateur. Son proces-seur exécute les différentes applica-tions. Avec le cloud computing (le

sa devise : « Simplifier ce qui est compliqué, marier les idées… et la magie de la technologie opère. »

MARCUS wELDONexpérience du secteur : 15 ans Fonction : directeur technique, alcatel-lucent 

Plus intelligents, plus simples et beaucoup plus performants, les réseaux version 2015 n’auront plus rien à voir avec ceux d’aujourd’hui. Cinq grands changements nous attendent.

à

évolution teChnoloGiQue

3. Cela étant, il nous faut impérati-vement trouver de nouveaux modèles d’investissement : les opé-rateurs doivent être en mesure de trouver les fonds nécessaires pour mettre à niveau leurs réseaux et ainsi satisfaire aux nouvelles exi-gences de performance et de ser-vice. Les deux points précédem-ment évoqués y contribueront certainement, mais il est certain qu’un partage des infrastructures

réseau dont chacun puisse tirer pro-fit doit faire partie des mesures à prendre.

Ces mesures s’imposent pour éviter à l’Europe de rester à la traîne alors que le reste du monde s’engage dans la voie du numérique. Sans sous-estimer les difficultés inhé-rentes aux conflits d’intérêts pos-sibles entre les différents acteurs, gardons à l’esprit que les lende-

mains de chacun sont étroitement liés, et dans ce contexte, les opéra-teurs télécoms et les fournisseurs over the top vont devoir s’associer pour avancer. Une vision straté-gique claire et une forte volonté politique seront sans nul doute nécessaires pour encourager et sou-tenir un engagement de portée mondiale.

Gabrielle Gauthey

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v I s I o N s Du futur

21RAPPORT ANNUEL 2010

fameux « cloud » dont tout le monde parle ou encore l’informatique dématérialisée), c’est le même prin-cipe, à une nuance près : les diffé-rentes composantes sont dissémi-nées à des centaines, voire des milliers de kilomètres. Le stockage peut alors s’effectuer à un endroit, le calcul à un autre et l’affichage encore ailleurs, n’importe où, sur votre smartphone, par exemple. Dans cette configuration, c’est un puissant réseau de télécommunica-tions qui se charge d’interconnecter les différentes composantes pour proposer l’application souhaitée. Au cœur même de ce nouveau para-digme informatique, le réseau est la pierre angulaire de votre ordina-teur : grâce à lui, vous vous connec-tez où et quand vous le souhaitez, et de façon bien réelle. Tous les traite-ments complexes étant pris en charge par le cloud, il devient pos-sible d’accéder à une multitude d’applications même sur les termi-naux les moins sophistiqués. Une personne utilisant un smartphone tout simple quelque part en Afrique du Sud aura alors accès aux mêmes fonctionnalités qu’une autre tenant dans ses mains la tablette dernier cri, en Caroline du Sud. Ce qu’on appelle l’« e-inclusion » entraînera certainement l’un des plus profonds bouleversements qu’il nous aura été donné de voir au sein des commu-nautés internationales et du com-merce mondial.

le réseau sera intelligentConformément aux lois de Moore, l’ensemble des coûts de traitement, de mise en mémoire et de stockage tend à diminuer. Selon ces lois, le nombre de composants présents sur une puce informatique double tous les deux ans. Ainsi, le coût des ter-minaux ne cesse de baisser alors que les fonctionnalités augmentent. Dans les télécommunications, l’ex-traordinaire développement des terminaux mobiles (comme les smartphones ou les tablettes) et

l’augmentation de la capacité, ou « bande passante », du réseau reflè-tent cette évolution. Et aujourd’hui, il devient effectivement rentable d’exécuter des applications dans le cloud, ainsi que dans le réseau lui-même. Voilà qui semble très inté-ressant, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Pour faire simple, disons que le réseau est capable « d’apprendre » des applica-tions qu’il exécute et de les amélio-rer dynamiquement pour créer une expérience utilisateur optimale. Cette tendance voit déjà le jour dans la vidéo : des éléments réseau stockent des fichiers vidéo en mémoire cache (mémoire tempo-raire) et se chargent d’une partie du

traitement autrefois réalisé sur l’or-dinateur de l’utilisateur. La qualité vidéo s’en trouve améliorée et la transmission en continu peut s’ef-fectuer partout, à tout moment et vers n’importe quel terminal.

le réseau sera ouvertPendant longtemps, les fournisseurs de services de communication tra-ditionnels (voix, données, TV/vidéo) ont géré leurs réseaux de façon indépendante et cloisonnée. Mais aujourd’hui, les choses commencent à changer. Ces fournisseurs sont de plus en plus nombreux à ouvrir leurs réseaux à des tiers ou à des développeurs d’applications pour

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une personne utilisant  un smartphone tout simple  quelque part en afrique  du sud aura alors accès  aux mêmes fonctionnalités  qu’une autre tenant dans ses  mains la tablette dernier cri,  en caroline du sud.   

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chaque décennie ses nou-velles technologies. Véri-tables phénomènes des

années 1990, le haut débit et Inter-net ont cédé leur place dès les années 2000 aux terminaux intelligents et à la technologie haut débit mobile. J’ai le sentiment que, dans dix ans, lorsque nous nous pencherons sur la décennie qui viendra de s’écouler, c’est le mot « réseau » qui résonnera dans nos esprits, mais un réseau comme nous n’en avons encore jamais connu. Partons pour 2015 à la découverte des cinq grands change-ments qui nous attendent.

à l’AubE D’uNE NouvEllE èrE pour lEs résEAuX

le réseau sera mon terminalPrenez le PC d’aujourd’hui : un pro-cesseur, une mémoire, un espace de stockage (disque dur). Il est égale-ment équipé d’un réseau de commu-

nication interne, un ensemble de circuits qui véhiculent l’information à travers l’ordinateur. Son proces-seur exécute les différentes applica-tions. Avec le cloud computing (le

sa devise : « Simplifier ce qui est compliqué, marier les idées… et la magie de la technologie opère. »

MARCUS wELDONexpérience du secteur : 15 ans Fonction : directeur technique, alcatel-lucent 

Plus intelligents, plus simples et beaucoup plus performants, les réseaux version 2015 n’auront plus rien à voir avec ceux d’aujourd’hui. Cinq grands changements nous attendent.

à

évolution teChnoloGiQue

3. Cela étant, il nous faut impérati-vement trouver de nouveaux modèles d’investissement : les opé-rateurs doivent être en mesure de trouver les fonds nécessaires pour mettre à niveau leurs réseaux et ainsi satisfaire aux nouvelles exi-gences de performance et de ser-vice. Les deux points précédem-ment évoqués y contribueront certainement, mais il est certain qu’un partage des infrastructures

réseau dont chacun puisse tirer pro-fit doit faire partie des mesures à prendre.

Ces mesures s’imposent pour éviter à l’Europe de rester à la traîne alors que le reste du monde s’engage dans la voie du numérique. Sans sous-estimer les difficultés inhé-rentes aux conflits d’intérêts pos-sibles entre les différents acteurs, gardons à l’esprit que les lende-

mains de chacun sont étroitement liés, et dans ce contexte, les opéra-teurs télécoms et les fournisseurs over the top vont devoir s’associer pour avancer. Une vision straté-gique claire et une forte volonté politique seront sans nul doute nécessaires pour encourager et sou-tenir un engagement de portée mondiale.

Gabrielle Gauthey

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fameux « cloud » dont tout le monde parle ou encore l’informatique dématérialisée), c’est le même prin-cipe, à une nuance près : les diffé-rentes composantes sont dissémi-nées à des centaines, voire des milliers de kilomètres. Le stockage peut alors s’effectuer à un endroit, le calcul à un autre et l’affichage encore ailleurs, n’importe où, sur votre smartphone, par exemple. Dans cette configuration, c’est un puissant réseau de télécommunica-tions qui se charge d’interconnecter les différentes composantes pour proposer l’application souhaitée. Au cœur même de ce nouveau para-digme informatique, le réseau est la pierre angulaire de votre ordina-teur : grâce à lui, vous vous connec-tez où et quand vous le souhaitez, et de façon bien réelle. Tous les traite-ments complexes étant pris en charge par le cloud, il devient pos-sible d’accéder à une multitude d’applications même sur les termi-naux les moins sophistiqués. Une personne utilisant un smartphone tout simple quelque part en Afrique du Sud aura alors accès aux mêmes fonctionnalités qu’une autre tenant dans ses mains la tablette dernier cri, en Caroline du Sud. Ce qu’on appelle l’« e-inclusion » entraînera certainement l’un des plus profonds bouleversements qu’il nous aura été donné de voir au sein des commu-nautés internationales et du com-merce mondial.

le réseau sera intelligentConformément aux lois de Moore, l’ensemble des coûts de traitement, de mise en mémoire et de stockage tend à diminuer. Selon ces lois, le nombre de composants présents sur une puce informatique double tous les deux ans. Ainsi, le coût des ter-minaux ne cesse de baisser alors que les fonctionnalités augmentent. Dans les télécommunications, l’ex-traordinaire développement des terminaux mobiles (comme les smartphones ou les tablettes) et

l’augmentation de la capacité, ou « bande passante », du réseau reflè-tent cette évolution. Et aujourd’hui, il devient effectivement rentable d’exécuter des applications dans le cloud, ainsi que dans le réseau lui-même. Voilà qui semble très inté-ressant, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Pour faire simple, disons que le réseau est capable « d’apprendre » des applica-tions qu’il exécute et de les amélio-rer dynamiquement pour créer une expérience utilisateur optimale. Cette tendance voit déjà le jour dans la vidéo : des éléments réseau stockent des fichiers vidéo en mémoire cache (mémoire tempo-raire) et se chargent d’une partie du

traitement autrefois réalisé sur l’or-dinateur de l’utilisateur. La qualité vidéo s’en trouve améliorée et la transmission en continu peut s’ef-fectuer partout, à tout moment et vers n’importe quel terminal.

le réseau sera ouvertPendant longtemps, les fournisseurs de services de communication tra-ditionnels (voix, données, TV/vidéo) ont géré leurs réseaux de façon indépendante et cloisonnée. Mais aujourd’hui, les choses commencent à changer. Ces fournisseurs sont de plus en plus nombreux à ouvrir leurs réseaux à des tiers ou à des développeurs d’applications pour

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une personne utilisant  un smartphone tout simple  quelque part en afrique  du sud aura alors accès  aux mêmes fonctionnalités  qu’une autre tenant dans ses  mains la tablette dernier cri,  en caroline du sud.   

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leur permettre de combiner les capacités du réseau avec d’autres services Web. De cette manière, tous participent à la mise au point de nouvelles applications, dont on n’aurait jamais osé rêver jusque-là. Grâce aux nouveaux modèles éco-nomiques qui se font jour, les réseaux se développeront de manière durable car les opérateurs n’auront pas à investir massivement ni à créer d’énormes infrastructures pour être en mesure de répondre à la demande. Le scénario est « triple-ment gagnant » : augmentation des revenus pour les opérateurs réseau, fonctionnement amélioré des appli-cations, expérience optimale pour l’utilisateur final. Nous assistons d’ores et déjà à ce changement comme en témoignent l’émergence de nouveaux partenariats entre opérateurs et fournisseurs de jeux en ligne ou d’applications vidéo, ainsi que le véritable élan autour de la Wholesale Applications Commu-nity (WAC). La WAC regroupe des opérateurs et des fournisseurs de réseaux et de terminaux qui cher-chent à définir un ensemble d’outils de programmation permettant aux développeurs d’accéder aux fonc-tionnalités réseau de façon unifiée et cohérente.

le réseau sera unifiéAujourd’hui, les réseaux mobiles et les réseaux fixes qui transportent du trafic voix et données sont des réseaux bien distincts. En 2015, ils ne formeront plus qu’un seul réseau haute performance doté de périphé-riques d’accès mobile (3G et LTE) et fixe (DSL et fibre), auxquels seront connectés les utilisateurs finaux. Ces derniers pourront accéder à leurs applications et services favo-ris où et quand ils le souhaiteront, via une connexion fixe ou une connexion mobile (avec un smart-phone ou une tablette par exemple, ou bien encore avec la LTE connec-ted car, la voiture connectée selon Alcatel-Lucent). L’avantage est que

nous n’aurons plus jamais à nous soucier de la connectivité : les ter-minaux et le réseau sauront, à tout moment, nous connecter en répon-dant exactement à nos besoins. Nous pourrons passer d’un terminal à l’autre en toute transparence et conserver l’accès à l’ensemble de nos applications.

le réseau sera éco-efficaceLes Bell Labs estiment que, dans les années à venir, la capacité des réseaux devra être multipliée par 30 pour gérer toute l’activité produite par les tablettes et terminaux intel-ligents. Le volume d’informations à traiter augmentera d’autant plus que la communication de machine à machine (terminaux communiquant entre eux) prend le pas sur la com-munication entre personnes. À moins de trouver d’ici là des solu-tions réseau éco-énergétiques, un tel développement entraînerait une augmentation sans précédent de la consommation d’énergie et, par voie de conséquence, une augmentation des coûts pour l’opérateur. Quelques chiffres pour illustrer ce propos : selon les données officielles, la consommation énergétique des deux principaux opérateurs télé-coms des États-Unis a représenté 0,6 % de la consommation totale du pays en 2008. Imaginez si la capa-cité des réseaux était multipliée par 30 ! Fort heureusement, de nom-breuses organisations se concen-trent déjà sur la maîtrise des besoins énergétiques de nos réseaux. Ce défi n’est pas l’affaire d’un équipemen-tier ou d’un opérateur en particulier, il concerne l’ensemble du secteur et requiert une véritable collaboration. Alcatel-Lucent a donc décidé de ras-sembler les différents acteurs avec le consortium GreenTouch™ pour parvenir à trouver des solutions.

Grâce à ces cinq grandes évolutions, nous assisterons au développement sans précédent de nouvelles appli-cations et fonctionnalités acces-

sibles à tous, indépendamment du lieu géographique ou des conditions socio-économiques. Nous aurons davantage de liberté et de choix dans nos modes de connexion. Par-tout dans le monde, les entreprises et les individus faisant preuve d’in-novation pourront explorer à loisir les possibilités infinies que leur offriront des solutions et des ser-vices jusque-là inconnus.

marCus weldon

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v I s I o N s Du futur

l n’est pas nécessaire de suivre de près les hauts et les bas du secteur des tech-

nologies pour voir que les télécom-munications évoluent à une vitesse foudroyante. Ce qui était une percée technologique il y a quelques années est aujourd’hui tout ce qu’il y a de plus banal, si ce n’est dépassé. Quasiment du jour au lendemain, nous voyons apparaître à une échelle sans précédent des modèles économiques novateurs, des inte-ractions sociales incroyables et des solutions plus respectueuses de l’en-vironnement. Et le plus étonnant, c’est que le rythme de ces mutations ne cesse de s’accélérer.

Face à des technologies qui évoluent pour prendre en charge des fonc-tionnalités et des interactions tou-jours plus complexes, les leaders d’opinion du secteur sont aujourd’hui dans l’incapacité de prévoir à quelle vitesse et dans quelle mesure ces nouveautés influenceront les com-munications à l’échelle du globe. Le paysage technologique est jonché de livres blancs et de prévisions dont les auteurs experts n’ont pas vu venir le nouveau virage.

l’AvENIr Est plus procHE Qu’oN NE lE pENsE

Anticiper l’avenir n’est jamais facile. Nous avons en général une percep-tion linéaire du temps, des progrès et de leurs conséquences, même si la vie nous rappelle au quotidien que l’évolution du monde suit un chemin tortueux et imprévisible.

Cela ne veut pas dire que nous devons renoncer à imaginer l’avenir. En fait, nous nous en sortons plutôt bien quand il s’agit de prévoir les ten-dances générales. Beaucoup mieux que lorsqu’il s’agit de prédire si un protocole, une application ou un ter-minal en particulier sera la grande découverte de demain. Les tendances évoluent à un rythme plus lent.

Chez les Bell Labs, l’avenir occupe une grande partie de nos réflexions et de nos discussions. Mais au lieu de l’examiner sous l’angle de la technologie en essayant de deviner l’évolution future d’une technique existante, nous préférons observer la nature humaine qui, elle, reste relativement constante. Nous écou-tons les préoccupations de nos clients puis nous nous penchons sur les composantes fondamentales du problème. Nous sommes ainsi en mesure d’apporter des solutions sur mesure aux problèmes qui se posent, mais aussi de lancer des inventions et des idées à même de révolutionner notre secteur.

sa devise : « En période de changement, ceux qui apprennent héritent de la Terre, alors que les instruits se retrouvent magnifiquement équipés pour gérer un monde qui n’existe plus. » • Eric Hoffer

gEE RITTENHOUSEexpérience du secteur : 18 ans Fonction : directeur de la recherche des Bell labs,président du consortium Greentouch™

En 1891, Alexander Graham Bell déclarait : « ...le jour viendra où la personne qui téléphone pourra voir son interlocuteur à distance. » Si sa prédiction s’est vérifiée, il serait probablement stupéfait de voir ce qu’est devenue son invention, et ce qu’elle deviendra… plus vite que nous le pensons.

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leur permettre de combiner les capacités du réseau avec d’autres services Web. De cette manière, tous participent à la mise au point de nouvelles applications, dont on n’aurait jamais osé rêver jusque-là. Grâce aux nouveaux modèles éco-nomiques qui se font jour, les réseaux se développeront de manière durable car les opérateurs n’auront pas à investir massivement ni à créer d’énormes infrastructures pour être en mesure de répondre à la demande. Le scénario est « triple-ment gagnant » : augmentation des revenus pour les opérateurs réseau, fonctionnement amélioré des appli-cations, expérience optimale pour l’utilisateur final. Nous assistons d’ores et déjà à ce changement comme en témoignent l’émergence de nouveaux partenariats entre opérateurs et fournisseurs de jeux en ligne ou d’applications vidéo, ainsi que le véritable élan autour de la Wholesale Applications Commu-nity (WAC). La WAC regroupe des opérateurs et des fournisseurs de réseaux et de terminaux qui cher-chent à définir un ensemble d’outils de programmation permettant aux développeurs d’accéder aux fonc-tionnalités réseau de façon unifiée et cohérente.

le réseau sera unifiéAujourd’hui, les réseaux mobiles et les réseaux fixes qui transportent du trafic voix et données sont des réseaux bien distincts. En 2015, ils ne formeront plus qu’un seul réseau haute performance doté de périphé-riques d’accès mobile (3G et LTE) et fixe (DSL et fibre), auxquels seront connectés les utilisateurs finaux. Ces derniers pourront accéder à leurs applications et services favo-ris où et quand ils le souhaiteront, via une connexion fixe ou une connexion mobile (avec un smart-phone ou une tablette par exemple, ou bien encore avec la LTE connec-ted car, la voiture connectée selon Alcatel-Lucent). L’avantage est que

nous n’aurons plus jamais à nous soucier de la connectivité : les ter-minaux et le réseau sauront, à tout moment, nous connecter en répon-dant exactement à nos besoins. Nous pourrons passer d’un terminal à l’autre en toute transparence et conserver l’accès à l’ensemble de nos applications.

le réseau sera éco-efficaceLes Bell Labs estiment que, dans les années à venir, la capacité des réseaux devra être multipliée par 30 pour gérer toute l’activité produite par les tablettes et terminaux intel-ligents. Le volume d’informations à traiter augmentera d’autant plus que la communication de machine à machine (terminaux communiquant entre eux) prend le pas sur la com-munication entre personnes. À moins de trouver d’ici là des solu-tions réseau éco-énergétiques, un tel développement entraînerait une augmentation sans précédent de la consommation d’énergie et, par voie de conséquence, une augmentation des coûts pour l’opérateur. Quelques chiffres pour illustrer ce propos : selon les données officielles, la consommation énergétique des deux principaux opérateurs télé-coms des États-Unis a représenté 0,6 % de la consommation totale du pays en 2008. Imaginez si la capa-cité des réseaux était multipliée par 30 ! Fort heureusement, de nom-breuses organisations se concen-trent déjà sur la maîtrise des besoins énergétiques de nos réseaux. Ce défi n’est pas l’affaire d’un équipemen-tier ou d’un opérateur en particulier, il concerne l’ensemble du secteur et requiert une véritable collaboration. Alcatel-Lucent a donc décidé de ras-sembler les différents acteurs avec le consortium GreenTouch™ pour parvenir à trouver des solutions.

Grâce à ces cinq grandes évolutions, nous assisterons au développement sans précédent de nouvelles appli-cations et fonctionnalités acces-

sibles à tous, indépendamment du lieu géographique ou des conditions socio-économiques. Nous aurons davantage de liberté et de choix dans nos modes de connexion. Par-tout dans le monde, les entreprises et les individus faisant preuve d’in-novation pourront explorer à loisir les possibilités infinies que leur offriront des solutions et des ser-vices jusque-là inconnus.

marCus weldon

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v I s I o N s Du futur

l n’est pas nécessaire de suivre de près les hauts et les bas du secteur des tech-

nologies pour voir que les télécom-munications évoluent à une vitesse foudroyante. Ce qui était une percée technologique il y a quelques années est aujourd’hui tout ce qu’il y a de plus banal, si ce n’est dépassé. Quasiment du jour au lendemain, nous voyons apparaître à une échelle sans précédent des modèles économiques novateurs, des inte-ractions sociales incroyables et des solutions plus respectueuses de l’en-vironnement. Et le plus étonnant, c’est que le rythme de ces mutations ne cesse de s’accélérer.

Face à des technologies qui évoluent pour prendre en charge des fonc-tionnalités et des interactions tou-jours plus complexes, les leaders d’opinion du secteur sont aujourd’hui dans l’incapacité de prévoir à quelle vitesse et dans quelle mesure ces nouveautés influenceront les com-munications à l’échelle du globe. Le paysage technologique est jonché de livres blancs et de prévisions dont les auteurs experts n’ont pas vu venir le nouveau virage.

l’AvENIr Est plus procHE Qu’oN NE lE pENsE

Anticiper l’avenir n’est jamais facile. Nous avons en général une percep-tion linéaire du temps, des progrès et de leurs conséquences, même si la vie nous rappelle au quotidien que l’évolution du monde suit un chemin tortueux et imprévisible.

Cela ne veut pas dire que nous devons renoncer à imaginer l’avenir. En fait, nous nous en sortons plutôt bien quand il s’agit de prévoir les ten-dances générales. Beaucoup mieux que lorsqu’il s’agit de prédire si un protocole, une application ou un ter-minal en particulier sera la grande découverte de demain. Les tendances évoluent à un rythme plus lent.

Chez les Bell Labs, l’avenir occupe une grande partie de nos réflexions et de nos discussions. Mais au lieu de l’examiner sous l’angle de la technologie en essayant de deviner l’évolution future d’une technique existante, nous préférons observer la nature humaine qui, elle, reste relativement constante. Nous écou-tons les préoccupations de nos clients puis nous nous penchons sur les composantes fondamentales du problème. Nous sommes ainsi en mesure d’apporter des solutions sur mesure aux problèmes qui se posent, mais aussi de lancer des inventions et des idées à même de révolutionner notre secteur.

sa devise : « En période de changement, ceux qui apprennent héritent de la Terre, alors que les instruits se retrouvent magnifiquement équipés pour gérer un monde qui n’existe plus. » • Eric Hoffer

gEE RITTENHOUSEexpérience du secteur : 18 ans Fonction : directeur de la recherche des Bell labs,président du consortium Greentouch™

En 1891, Alexander Graham Bell déclarait : « ...le jour viendra où la personne qui téléphone pourra voir son interlocuteur à distance. » Si sa prédiction s’est vérifiée, il serait probablement stupéfait de voir ce qu’est devenue son invention, et ce qu’elle deviendra… plus vite que nous le pensons.

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les grandes tendances à venir

vidéoL’avenir proche verra l’émergence de trois grandes tendances, à com-mencer par la vidéo. Le cinéma a plus de cent ans. Le premier visio-phone (le Picturephone®) est qua-dragénaire. Aujourd’hui, avec les terminaux mobiles qui permettent de communiquer en vidéo et les nouvelles technologies mobiles qui acheminent de plus en plus effica-cement les vidéos jusqu’aux clients, la communication vidéo à grande échelle est bel et bien une réalité. Bien plus qu’une simple extension des communications bidirection-nelles, elle crée une expérience totalement nouvelle.

Imaginez par exemple que vous entrez dans un grand magasin et qu’un microprogramme vidéo (ou mini application) est instantané-ment téléchargé sur votre télé-phone. Vous disposez maintenant d’un « assistant personnel » qui vous permet de découvrir les pro-duits qui vous intéressent ou de trouver le produit soldé le plus proche.

En conjuguant cette technologie avec les communicat ions de machine à machine, le magasin au creux de votre main peut « recon-naître » le produit que vous avez retenu et qui semble vous intéres-ser. Il peut ainsi vous recommander des produits similaires et complé-mentaires en vous guidant vers le rayon correspondant. Vous pouvez même recevoir une photo du pro-duit en question pour le repérer rapidement. L’application est sup-

primée de votre téléphone dès que vous sortez de la boutique.

Bien entendu, cette mutation vidéo ne relève pas uniquement des ter-minaux et de la capacité. La vidéo doit gagner en convivialité pour s’ancrer dans notre vie quotidienne, de même que les dernières tech-niques de « réalité virtuelle ». Les Bell Labs développent dans ce sens de nouvelles technologies qui per-mettront de tenir une réunion, une conversation ou d’accomplir une tâche comme si les personnes se trouvaient physiquement au même endroit. C’est ce que nous appelons l’expérience immersive — « encore mieux que si vous y étiez ».

réseaux de capteursLa deuxième grande tendance que nous voyons se dessiner est l’appa-rition de capteurs à tous les niveaux de notre environnement, afin de faciliter l’interaction entre les per-sonnes et les objets. Les premiers déploiements se feront par grappes (clusters), dans le but de renforcer l’efficacité dans les secteurs du transport, de l’énergie, de la santé et de la domotique, avant de s’étendre à d’autres marchés. Les capteurs seront installés sur un objet quel-conque et intégrés à d’autres pro-grammes par l’intermédiaire de simples interfaces Web. À titre d’exemple, les parents pourront très facilement surveiller les enfants et les appareils à l’intérieur du domi-cile familial.

connectivitéEnfin, nous prévoyons un accroisse-ment de la connectivité, avec des réseaux mobiles ou fibre optique à

la capacité renforcée. Parmi les technologies qui voient le jour, cer-taines permettront d’étendre la connectivité pour un coût encore plus bas qu’aujourd’hui. Ces techno-logies seront en outre durables et quasiment invisibles – le paysage urbain ne sera plus défiguré par les antennes et autres équipements encombrants. En plus de fournir une connexion avec davantage de capa-cité, la future connectivité réseau sera capable de traiter des flux vidéo, de recueillir les données des capteurs et de personnaliser les informations en fonction des utili-sateurs, tout en réduisant l’impact du réseau sur l’environnement. Ces tendances extrêmement inté-ressantes peuvent se conjuguer pour nous offrir une expérience des communications encore plus riche. Grâce à des technologies de commu-nication vidéo conviviales et des capteurs qui s’intègrent parfaite-ment dans l’environnement, la connectivité à grande échelle créera une expérience radicalement diffé-rente de celle que nous connaissons aujourd’hui.

À quand cet impress ionnant tableau ? Plus tôt que nous le pen-sons. Dans un monde où tout évolue à un rythme effréné, ce que nous pensons voir apparaître dans 15 ans pourrait fort bien se concrétiser en à peine cinq.

Gee rittenhouse

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la mutation vidéo ne relève  pas uniquement des terminaux  et de la capacité. la vidéo doit  gagner en convivialité pour s’ancrer  dans notre vie quotidienne.   

v I s I o N s Du futur

otre voyage dans l’avenir numérique commence à bord d’un train sillonnant

l’Europe par exemple. Nous avons réservé nos billets en ligne, sur un smartphone, entre deux réunions. À la gare, des kiosques interactifs pro-posent des informations actualisées en permanence et des « applications de réalité augmentée » indiquant en 3D comment nous rendre sur notre quai de départ. Une fois installés à bord, nous nous relaxons en consul-tant sur des écrans multimédias les horaires, le trafic ferroviaire, la météo de notre lieu de destination et les différents divertissements propo-sés (télévision, vidéo à la demande et achats en ligne). À l’arrivée, nos smartphones reçoivent automatique-ment des informations sur les hôtels, les restaurants et les autres services à proximité de la gare – tout cela via des connexions mobiles.

Telle serait la vie en version numé-rique. Et cette dimension peut s’imaginer pratiquement en toutes circonstances.

un environnement « conscient »De l’avis général, une révolution est en marche depuis cinq ans mais

vous N’AvEz ENcorE rIEN vu

celle-ci s’est surtout cantonnée au secteur des télécommunications. Elle ne se ressent pas encore dans les autres aspects de notre quoti-dien, mais cela va changer… dès maintenant.

En milieu urbain, des systèmes automatisés gèreront la circulation et les feux aux carrefours les plus fréquentés pour réduire les embou-teillages et la durée des trajets. Le but n’est pas simplement de fluidi-fier le trafic, mais également de limiter la pollution produite par les moteurs tournant à l’arrêt. Les routes intelligentes dirigeront les automobilistes vers les parkings les plus proches d’où ils pourront emprunter les transports en com-mun. Les informations envoyées aux véhicules permettront aux

conducteurs de trouver une place de parking sans avoir à faire 15 fois le tour du pâté de maisons. En cas d’accident, cet environnement urbain « conscient » fera en sorte qu’une ambulance ou les forces de police se rendent directement et aisément sur les lieux, tout en détournant la circulation pour évi-ter que des embouteillages ne se créent.

le haut débit n’est plus réservé aux opérateursGrâce aux nouvelles technologies telles que le LTE (Long-Term Evolu-tion, la technologie mobile de nou-velle génération, également appelée 4G), les services de sécurité et d’ur-gence disposeront d’images haute définition des incidents, et pourront

sa devise : « Savourez les difficultés - et amusez-vous ! »

OLIVIA QIUexpérience du secteur : 14 ans Fonction : directrice commerciale, secteurs stratégiques, alcatel-lucent

Contrairement à d’autres, les révolutions technologiques ne se font pas du jour au lendemain. Les innovations se conjuguent et se peaufinent pour révéler de nouvelles perspectives. C’est à ce stade que s’opèrent les changements déterminants et c’est précisément là qu’en sont les technologies numériques aujourd’hui.

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les grandes tendances à venir

vidéoL’avenir proche verra l’émergence de trois grandes tendances, à com-mencer par la vidéo. Le cinéma a plus de cent ans. Le premier visio-phone (le Picturephone®) est qua-dragénaire. Aujourd’hui, avec les terminaux mobiles qui permettent de communiquer en vidéo et les nouvelles technologies mobiles qui acheminent de plus en plus effica-cement les vidéos jusqu’aux clients, la communication vidéo à grande échelle est bel et bien une réalité. Bien plus qu’une simple extension des communications bidirection-nelles, elle crée une expérience totalement nouvelle.

Imaginez par exemple que vous entrez dans un grand magasin et qu’un microprogramme vidéo (ou mini application) est instantané-ment téléchargé sur votre télé-phone. Vous disposez maintenant d’un « assistant personnel » qui vous permet de découvrir les pro-duits qui vous intéressent ou de trouver le produit soldé le plus proche.

En conjuguant cette technologie avec les communicat ions de machine à machine, le magasin au creux de votre main peut « recon-naître » le produit que vous avez retenu et qui semble vous intéres-ser. Il peut ainsi vous recommander des produits similaires et complé-mentaires en vous guidant vers le rayon correspondant. Vous pouvez même recevoir une photo du pro-duit en question pour le repérer rapidement. L’application est sup-

primée de votre téléphone dès que vous sortez de la boutique.

Bien entendu, cette mutation vidéo ne relève pas uniquement des ter-minaux et de la capacité. La vidéo doit gagner en convivialité pour s’ancrer dans notre vie quotidienne, de même que les dernières tech-niques de « réalité virtuelle ». Les Bell Labs développent dans ce sens de nouvelles technologies qui per-mettront de tenir une réunion, une conversation ou d’accomplir une tâche comme si les personnes se trouvaient physiquement au même endroit. C’est ce que nous appelons l’expérience immersive — « encore mieux que si vous y étiez ».

réseaux de capteursLa deuxième grande tendance que nous voyons se dessiner est l’appa-rition de capteurs à tous les niveaux de notre environnement, afin de faciliter l’interaction entre les per-sonnes et les objets. Les premiers déploiements se feront par grappes (clusters), dans le but de renforcer l’efficacité dans les secteurs du transport, de l’énergie, de la santé et de la domotique, avant de s’étendre à d’autres marchés. Les capteurs seront installés sur un objet quel-conque et intégrés à d’autres pro-grammes par l’intermédiaire de simples interfaces Web. À titre d’exemple, les parents pourront très facilement surveiller les enfants et les appareils à l’intérieur du domi-cile familial.

connectivitéEnfin, nous prévoyons un accroisse-ment de la connectivité, avec des réseaux mobiles ou fibre optique à

la capacité renforcée. Parmi les technologies qui voient le jour, cer-taines permettront d’étendre la connectivité pour un coût encore plus bas qu’aujourd’hui. Ces techno-logies seront en outre durables et quasiment invisibles – le paysage urbain ne sera plus défiguré par les antennes et autres équipements encombrants. En plus de fournir une connexion avec davantage de capa-cité, la future connectivité réseau sera capable de traiter des flux vidéo, de recueillir les données des capteurs et de personnaliser les informations en fonction des utili-sateurs, tout en réduisant l’impact du réseau sur l’environnement. Ces tendances extrêmement inté-ressantes peuvent se conjuguer pour nous offrir une expérience des communications encore plus riche. Grâce à des technologies de commu-nication vidéo conviviales et des capteurs qui s’intègrent parfaite-ment dans l’environnement, la connectivité à grande échelle créera une expérience radicalement diffé-rente de celle que nous connaissons aujourd’hui.

À quand cet impress ionnant tableau ? Plus tôt que nous le pen-sons. Dans un monde où tout évolue à un rythme effréné, ce que nous pensons voir apparaître dans 15 ans pourrait fort bien se concrétiser en à peine cinq.

Gee rittenhouse

•••

la mutation vidéo ne relève  pas uniquement des terminaux  et de la capacité. la vidéo doit  gagner en convivialité pour s’ancrer  dans notre vie quotidienne.   

v I s I o N s Du futur

otre voyage dans l’avenir numérique commence à bord d’un train sillonnant

l’Europe par exemple. Nous avons réservé nos billets en ligne, sur un smartphone, entre deux réunions. À la gare, des kiosques interactifs pro-posent des informations actualisées en permanence et des « applications de réalité augmentée » indiquant en 3D comment nous rendre sur notre quai de départ. Une fois installés à bord, nous nous relaxons en consul-tant sur des écrans multimédias les horaires, le trafic ferroviaire, la météo de notre lieu de destination et les différents divertissements propo-sés (télévision, vidéo à la demande et achats en ligne). À l’arrivée, nos smartphones reçoivent automatique-ment des informations sur les hôtels, les restaurants et les autres services à proximité de la gare – tout cela via des connexions mobiles.

Telle serait la vie en version numé-rique. Et cette dimension peut s’imaginer pratiquement en toutes circonstances.

un environnement « conscient »De l’avis général, une révolution est en marche depuis cinq ans mais

vous N’AvEz ENcorE rIEN vu

celle-ci s’est surtout cantonnée au secteur des télécommunications. Elle ne se ressent pas encore dans les autres aspects de notre quoti-dien, mais cela va changer… dès maintenant.

En milieu urbain, des systèmes automatisés gèreront la circulation et les feux aux carrefours les plus fréquentés pour réduire les embou-teillages et la durée des trajets. Le but n’est pas simplement de fluidi-fier le trafic, mais également de limiter la pollution produite par les moteurs tournant à l’arrêt. Les routes intelligentes dirigeront les automobilistes vers les parkings les plus proches d’où ils pourront emprunter les transports en com-mun. Les informations envoyées aux véhicules permettront aux

conducteurs de trouver une place de parking sans avoir à faire 15 fois le tour du pâté de maisons. En cas d’accident, cet environnement urbain « conscient » fera en sorte qu’une ambulance ou les forces de police se rendent directement et aisément sur les lieux, tout en détournant la circulation pour évi-ter que des embouteillages ne se créent.

le haut débit n’est plus réservé aux opérateursGrâce aux nouvelles technologies telles que le LTE (Long-Term Evolu-tion, la technologie mobile de nou-velle génération, également appelée 4G), les services de sécurité et d’ur-gence disposeront d’images haute définition des incidents, et pourront

sa devise : « Savourez les difficultés - et amusez-vous ! »

OLIVIA QIUexpérience du secteur : 14 ans Fonction : directrice commerciale, secteurs stratégiques, alcatel-lucent

Contrairement à d’autres, les révolutions technologiques ne se font pas du jour au lendemain. Les innovations se conjuguent et se peaufinent pour révéler de nouvelles perspectives. C’est à ce stade que s’opèrent les changements déterminants et c’est précisément là qu’en sont les technologies numériques aujourd’hui.

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ainsi réagir rapidement et de façon appropriée. Par exemple, la vidéo en direct d’un incendie aidera les équipes de secours à bien évaluer la situation : la gravité du sinistre, le nombre de camions à dépêcher sur place et le nombre de personnes peut-être encore bloquées dans le bâtiment. Les autorités pourront très vite contacter par vidéo les personnes présentes sur les lieux afin d’assurer une parfaite coordi-nation et un échange rapide d’infor-mations, et apporter ainsi aux vic-times l’assistance et les soins dont elles ont besoin.

Quand le haut débit sera exploité de cette façon (pour la sécurité publique, la santé ou les transports, par exemple), il ne sera plus le domaine réservé des télécommuni-cations. Chacun aura sa part et son mot à dire.

la source vitaleTout ce que je viens de décrire dépendra d’une ressource essen-tielle : l’électricité. Nous avons tous conscience qu’un approvisionnement en énergie stable et fiable est capital pour l’avenir. Nous sommes de ce fait confrontés à une triple difficulté : trouver de nouvelles sources d’éner-gie, utiliser intelligemment celles qui sont disponibles aujourd’hui et res-pecter l’environnement.

Si nous devons demander aux opé-rateurs d’électricité de mieux gérer leurs ressources énergétiques, nous devons leur procurer les outils adé-quats. Or, une meilleure gestion passe par une meilleure connais-sance des besoins des usagers et de leur consommation au quotidien. C’est là qu’entre en scène le smart grid, le réseau de distribution d’élec-tricité intelligent qui établit une communication bidirectionnelle entre usagers et distributeurs afin d’optimiser la gestion énergétique. Au cours des années à venir, le smart grid va s’imposer comme l’un

des domaines les plus attractifs pour les investissements et l’innovation éco-efficace. Il permettra aux opéra-teurs de mieux maîtriser leurs res-sources énergétiques et de réduire leurs dépenses d’exploitation. Le secteur de la prospection énergé-tique (pétrole, gaz, charbon, notam-ment) est confronté aux mêmes dif-ficultés et s’efforce de renforcer l’efficacité de la recherche, de l’ex-ploitation, du transport et de la four-niture des sources d’énergie brute.

la transformation : un impératifL’adoption de la technologie smart grid exigera des opérateurs d’élec-tricité une transformation similaire à celle entreprise par les opérateurs télécoms depuis 1960. Mais s’il a fallu près de 50 ans aux opéra-teurs téléphoniques pour passer d’une technologie traditionnelle à l’infrastructure numérique actuelle, les opérateurs d’électricité, eux, n’auront pas ce luxe : ils n’ont pas plus de 10 à 15 ans pour opérer le changement qui leur permettra de

tirer parti de cette opportunité et de garder la maîtrise de l’offre et de la demande.

Une fois le pas franchi, les bénéfices ne se feront pas attendre : les pannes étant signalées automati-quement et le rétablissement du service plus rapide, l’approvision-nement énergétique gagnera en fiabil ité. Les consommateurs deviendront des « partenaires » du réseau : ils produiront leur propre énergie grâce à des sources renou-velables à petite échelle (avec les panneaux solaires notamment) ; l’utilisation de véhicules électriques leur permettra de stocker plus effi-cacement l’énergie ; et la réduction de leur consommation se traduira par des économies d’énergie glo-bales. Les installations émettront des messages d’état ; autrement dit, leur durée de vie utile ne sera plus calculée théoriquement mais mesu-rée avec précision. De plus, les tech-niciens disposeront de toutes les informations et de l’assistance nécessaires pour intervenir sur site.

tout ce que je viens  de décrire dépendra  d’une ressource  essentielle : l’électricité.   

•••

v I s I o N s Du futur

prochain arrêt : 2015Plus d’éco-efficacité. Plus de connectivité. Plus d’intuitivité. Voilà le monde de demain. La prochaine fois que vous prendrez le train, pen-sez-y : dans quelques années, vous n’aurez même plus besoin de vous

connecter au système WiFi embar-qué pour accéder à Internet. La connexion sera établie automati-quement dès que vous ouvrirez votre ordinateur portable ou allu-merez votre smartphone, où des actualités et des informations utiles

n’attendront plus que vous. Les technologies de la communication ont apporté des changements extra-ordinaires ces dernières années… Mais nous n’avons encore rien vu.

olivia Qiu

tudier l’inconnuChez les Bell Labs, nous menons des recherches sur

les technologies qui seront à l’ori-gine des grandes innovations de demain. Cela consiste en partie à imaginer l’avenir. Notre expertise dans les domaines techniques clés nous met sur la voie, mais les incon-nues restent nombreuses.

Il y a tout d’abord les « inconnues connues » : on sait par exemple que l’explosion actuelle de la vidéo sur Internet met les réseaux à rude épreuve, mais on ne sait pas encore

MoN sMArtpHoNE, MoN MoNDE

précisément quelle technologie offrira la meilleure solution pour gérer ce phénomène. Viennent ensuite les « inconnues inconnues », c’est-à-dire les besoins dont nous n’avons pas connaissance et aux-

quels répondront des technologies inconnues à ce jour. Pour nous aider dans cette exploration de l’obscur, nous interagissons en permanence avec les clients et menons des

sa devise : « Construisons l’avenir ! »

JEONg kIMexpérience du secteur : 30 ansFonction : président des Bell labs

Il y a cent ans, un téléphone c’était un boîtier fixé au mur. Aujourd’hui, il a la taille d’un portefeuille, il filme des vidéos, surfe sur le Net et gère des centaines d’applications. Demain, vous n’aurez peut-être même plus besoin d’utiliser votre propre terminal : l’environnement alentour vous proposera toutes ces fonctions personnalisées, et plus encore.

un avenir Commun

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ainsi réagir rapidement et de façon appropriée. Par exemple, la vidéo en direct d’un incendie aidera les équipes de secours à bien évaluer la situation : la gravité du sinistre, le nombre de camions à dépêcher sur place et le nombre de personnes peut-être encore bloquées dans le bâtiment. Les autorités pourront très vite contacter par vidéo les personnes présentes sur les lieux afin d’assurer une parfaite coordi-nation et un échange rapide d’infor-mations, et apporter ainsi aux vic-times l’assistance et les soins dont elles ont besoin.

Quand le haut débit sera exploité de cette façon (pour la sécurité publique, la santé ou les transports, par exemple), il ne sera plus le domaine réservé des télécommuni-cations. Chacun aura sa part et son mot à dire.

la source vitaleTout ce que je viens de décrire dépendra d’une ressource essen-tielle : l’électricité. Nous avons tous conscience qu’un approvisionnement en énergie stable et fiable est capital pour l’avenir. Nous sommes de ce fait confrontés à une triple difficulté : trouver de nouvelles sources d’éner-gie, utiliser intelligemment celles qui sont disponibles aujourd’hui et res-pecter l’environnement.

Si nous devons demander aux opé-rateurs d’électricité de mieux gérer leurs ressources énergétiques, nous devons leur procurer les outils adé-quats. Or, une meilleure gestion passe par une meilleure connais-sance des besoins des usagers et de leur consommation au quotidien. C’est là qu’entre en scène le smart grid, le réseau de distribution d’élec-tricité intelligent qui établit une communication bidirectionnelle entre usagers et distributeurs afin d’optimiser la gestion énergétique. Au cours des années à venir, le smart grid va s’imposer comme l’un

des domaines les plus attractifs pour les investissements et l’innovation éco-efficace. Il permettra aux opéra-teurs de mieux maîtriser leurs res-sources énergétiques et de réduire leurs dépenses d’exploitation. Le secteur de la prospection énergé-tique (pétrole, gaz, charbon, notam-ment) est confronté aux mêmes dif-ficultés et s’efforce de renforcer l’efficacité de la recherche, de l’ex-ploitation, du transport et de la four-niture des sources d’énergie brute.

la transformation : un impératifL’adoption de la technologie smart grid exigera des opérateurs d’élec-tricité une transformation similaire à celle entreprise par les opérateurs télécoms depuis 1960. Mais s’il a fallu près de 50 ans aux opéra-teurs téléphoniques pour passer d’une technologie traditionnelle à l’infrastructure numérique actuelle, les opérateurs d’électricité, eux, n’auront pas ce luxe : ils n’ont pas plus de 10 à 15 ans pour opérer le changement qui leur permettra de

tirer parti de cette opportunité et de garder la maîtrise de l’offre et de la demande.

Une fois le pas franchi, les bénéfices ne se feront pas attendre : les pannes étant signalées automati-quement et le rétablissement du service plus rapide, l’approvision-nement énergétique gagnera en fiabil ité. Les consommateurs deviendront des « partenaires » du réseau : ils produiront leur propre énergie grâce à des sources renou-velables à petite échelle (avec les panneaux solaires notamment) ; l’utilisation de véhicules électriques leur permettra de stocker plus effi-cacement l’énergie ; et la réduction de leur consommation se traduira par des économies d’énergie glo-bales. Les installations émettront des messages d’état ; autrement dit, leur durée de vie utile ne sera plus calculée théoriquement mais mesu-rée avec précision. De plus, les tech-niciens disposeront de toutes les informations et de l’assistance nécessaires pour intervenir sur site.

tout ce que je viens  de décrire dépendra  d’une ressource  essentielle : l’électricité.   

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v I s I o N s Du futur

prochain arrêt : 2015Plus d’éco-efficacité. Plus de connectivité. Plus d’intuitivité. Voilà le monde de demain. La prochaine fois que vous prendrez le train, pen-sez-y : dans quelques années, vous n’aurez même plus besoin de vous

connecter au système WiFi embar-qué pour accéder à Internet. La connexion sera établie automati-quement dès que vous ouvrirez votre ordinateur portable ou allu-merez votre smartphone, où des actualités et des informations utiles

n’attendront plus que vous. Les technologies de la communication ont apporté des changements extra-ordinaires ces dernières années… Mais nous n’avons encore rien vu.

olivia Qiu

tudier l’inconnuChez les Bell Labs, nous menons des recherches sur

les technologies qui seront à l’ori-gine des grandes innovations de demain. Cela consiste en partie à imaginer l’avenir. Notre expertise dans les domaines techniques clés nous met sur la voie, mais les incon-nues restent nombreuses.

Il y a tout d’abord les « inconnues connues » : on sait par exemple que l’explosion actuelle de la vidéo sur Internet met les réseaux à rude épreuve, mais on ne sait pas encore

MoN sMArtpHoNE, MoN MoNDE

précisément quelle technologie offrira la meilleure solution pour gérer ce phénomène. Viennent ensuite les « inconnues inconnues », c’est-à-dire les besoins dont nous n’avons pas connaissance et aux-

quels répondront des technologies inconnues à ce jour. Pour nous aider dans cette exploration de l’obscur, nous interagissons en permanence avec les clients et menons des

sa devise : « Construisons l’avenir ! »

JEONg kIMexpérience du secteur : 30 ansFonction : président des Bell labs

Il y a cent ans, un téléphone c’était un boîtier fixé au mur. Aujourd’hui, il a la taille d’un portefeuille, il filme des vidéos, surfe sur le Net et gère des centaines d’applications. Demain, vous n’aurez peut-être même plus besoin d’utiliser votre propre terminal : l’environnement alentour vous proposera toutes ces fonctions personnalisées, et plus encore.

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recherches dans de multiples disci-plines scientifiques.

Cependant, impossible de prédire l’avenir avec certitude. Il y a cinq ans, qui aurait imaginé qu’autant de gens dans le monde passeraient autant de temps sur des réseaux sociaux tels que MySpace™1 et Face-book2 ? Et nous devons probable-ment nous attendre à d’autres sur-prises de ce genre au cours des cinq prochaines années. Néanmoins, nous pouvons déjà identifier plusieurs grandes tendances susceptibles de dessiner cet avenir.

la vidéo : un moteur pour les réseauxD’ici 2015, les contenus vidéo (transmis sur notre ordinateur por-table ou de bureau, notre smart-phone, etc.) joueront un rôle de plus en plus prépondérant dans notre

façon de communiquer. J’ai pris conscience de l’importance grandis-sante de la vidéo l’année dernière lorsque j’ai demandé à ma fille quel était son site Web favori . Sa réponse : YouTube3. C’est sur ce site qu’elle apprend par exemple à jouer de la guitare ou à parler l’espagnol. J’ai toujours considéré YouTube3 comme un succédané de la télévi-sion, et je n’avais jamais pensé qu’on pouvait l’utiliser autrement. Je sais désormais qu’il permet de partager des idées ou de savoir comment effectuer une tâche quel-conque, par exemple. Les étudiants peuvent même y revoir les cours qu’ils ont manqués.

Mais l’explosion de la vidéo ne concerne pas uniquement les sites tels que YouTube3. Les applications de visioconférence comme Skype4 sont de plus en plus populaires et

font aujourd’hui partie de nos échanges quotidiens. Je pense que d’ici à cinq ans, les communications seront beaucoup plus « immer-sives » : nous aurons tous l’impres-sion d’être physiquement au même endroit tout en étant sur des conti-nents différents.

Des nuées de capteursNous nous connectons pour la plu-part sur un réseau de réseaux, le plus courant étant Internet. En règle générale, nous recherchons des informations et ces réseaux nous mènent à elles. Mais aujourd’hui, une autre technique est en train de faire son apparition : un réseau de capteurs collecte des informations en continu, puis nous transmet les données qui pourraient nous inté-resser. Quels types de capteurs ? Certains détectent les mouvements ou les sons, d’autres la température ou les produits chimiques. Ils utili-sent des systèmes d’identification par radiofréquence (RFID) ou des technologies vidéo. Lorsque cer-taines conditions sont remplies, ces réseaux de capteurs déclenchent une alerte sur Internet, à destina-tion d’autres machines ou de per-sonnes.

Ce type de réseau sera présent dans nos maisons, le long des routes, dans nos voitures, et jusque dans notre propre organisme. Après 2015, je peux imaginer des capteurs si petits qu’ils pourront se loger dans nos vaisseaux sanguins et for-mer un réseau auto-organisé. Ce dernier sera capable de détecter les anomalies, d’envoyer des mes-sages au cabinet de notre médecin, ou à un autre système implanté dans le corps et autorisé à prendre des mesures réparatrices. Il s’agit d’un « réseau somatique », un réseau fonctionnant à l’intérieur du corps humain. Tout cela peut sem-bler un peu irréaliste, mais il existe déjà de nombreux capteurs de ce type sur le marché, pour détecter

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aujourd’hui, une autre technique est en train  de faire son apparition :  un réseau de capteurs  collecte des informations  en continu, puis nous transmet les données qui pourraient nous intéresser.    

v I s I o N s Du futur

1 MySpace est une marque déposée de MySpace, Inc. 2 Facebook est une marque déposée de Facebook, Inc. 3 YouTube est une marque déposée de Google, Inc. 4 Skype est une marque de commerce de Skype Limited et d’autres sociétés affiliées.

transférées d’un terminal à l’autre. Ainsi, la page du livre numérique à laquelle vous vous êtes arrêté chez vous est la première page qui s’af-fiche sur le terminal que vous utili-sez à votre hôtel le lendemain. C’est une vision fascinante, un univers dans lequel il est possible de béné-ficier de toutes ces fonctions sans être limité à un terminal personnel.

JeonG kim

les mouvements des prothèses arti-culaires ou mesurer les pulsations cardiaques, par exemple.

les avantages du cloudPour certains, le cloud computing (ou l’informatique dématérialisée) désigne tout simplement les ser-vices permettant d’accéder à un ordinateur distant, au lieu de traiter les données sur son propre ordina-teur. Ce n’est pas tout à fait exact. Le cloud consiste en quelque sorte à disperser dans un univers virtuel toutes les composantes d’un supeor-dinateur et à les utiliser comme s’il s’agissait d’un équipement unique installé près de vous. Toutes les synchronisations complexes entre les différentes composantes sont maintenues, et ce malgré la sépara-tion physique.

Ce système présente un avantage redoutable : vous n’êtes plus limité aux fonctions de votre propre machine ou groupe de machines dans le cas d’un centre de traite-ment des données. Ainsi, lorsque vous avez besoin de puissance ou de stockage supplémentaire, il vous suffit d’aller piocher dans le cloud, et ce aussi longtemps que vous le souhaitez, sans avoir à acheter du matériel onéreux qui finira aban-donné dans un coin. Les fonctions du cloud permettent également une intégration et une synchronisation totales avec vos propres ressources.

Les fournisseurs de services de communication commencent à uti-liser des architectures cloud dans leurs propres réseaux. D’ici 2015, il est probable que beaucoup d’entre eux proposent des ressources dématérialisées très fiables au grand public.

l’importance de l’efficacité énergétiqueDans l’univers des technologies de l’information, une nouvelle menace plane sur les ordinateurs et les

centres de traitement des données. Je ne parle pas de virus ou de pro-grammes malveillants, mais des coûts de l’énergie nécessaire pour faire fonctionner des machines tou-jours plus rapides et toujours plus puissantes. Les dollars ou les euros ne représentent qu’une partie de ces coûts. Les plus grandes préoccu-pations portent surtout sur la cha-leur générée qui peut littéralement faire fondre les processeurs, ainsi que sur les émissions de carbone que cela produit.

Compte tenu du nombre croissant d’utilisateurs de terminaux mobiles, de consommateurs de vidéo et de centres de traitement des données, ces coûts ont atteint des niveaux obligeant les fournisseurs de ser-vices à revoir en profondeur leurs infrastructures réseau. C’est l’une des raisons de l’engouement suscité par lightRadio™, récemment dévoilé par Alcatel-Lucent. Ce système double la capacité du réseau tout en diminuant de moitié la consomma-tion d’énergie. Certains pro-grammes, tels que le consortium GreenTouch™ dont l’objectif est de diviser par 1 000 la consommation énergétique des réseaux, vont éga-lement jouer un rôle majeur pour le développement durable.

Après 2015 : communiquer sans terminal personnel ?Je conclurais avec un point de vue peut-être sujet à controverse. J’ima-gine un scénario où les utilisateurs ne dépendent plus totalement de leur propre smartphone ou d’autres terminaux informatiques person-nels. Au lieu de cela, identifiés grâce à des réseaux de capteurs, ils intera-gissent avec des écrans d’informa-tion connectés et d’autres appareils installés dans leur environnement, quel que soit l’endroit où ils se trou-vent. Chacun a accès aux mêmes fonctions (ou applications) et para-mètres personnels qu’à la maison ou qu’au bureau. Les sessions sont

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recherches dans de multiples disci-plines scientifiques.

Cependant, impossible de prédire l’avenir avec certitude. Il y a cinq ans, qui aurait imaginé qu’autant de gens dans le monde passeraient autant de temps sur des réseaux sociaux tels que MySpace™1 et Face-book2 ? Et nous devons probable-ment nous attendre à d’autres sur-prises de ce genre au cours des cinq prochaines années. Néanmoins, nous pouvons déjà identifier plusieurs grandes tendances susceptibles de dessiner cet avenir.

la vidéo : un moteur pour les réseauxD’ici 2015, les contenus vidéo (transmis sur notre ordinateur por-table ou de bureau, notre smart-phone, etc.) joueront un rôle de plus en plus prépondérant dans notre

façon de communiquer. J’ai pris conscience de l’importance grandis-sante de la vidéo l’année dernière lorsque j’ai demandé à ma fille quel était son site Web favori . Sa réponse : YouTube3. C’est sur ce site qu’elle apprend par exemple à jouer de la guitare ou à parler l’espagnol. J’ai toujours considéré YouTube3 comme un succédané de la télévi-sion, et je n’avais jamais pensé qu’on pouvait l’utiliser autrement. Je sais désormais qu’il permet de partager des idées ou de savoir comment effectuer une tâche quel-conque, par exemple. Les étudiants peuvent même y revoir les cours qu’ils ont manqués.

Mais l’explosion de la vidéo ne concerne pas uniquement les sites tels que YouTube3. Les applications de visioconférence comme Skype4 sont de plus en plus populaires et

font aujourd’hui partie de nos échanges quotidiens. Je pense que d’ici à cinq ans, les communications seront beaucoup plus « immer-sives » : nous aurons tous l’impres-sion d’être physiquement au même endroit tout en étant sur des conti-nents différents.

Des nuées de capteursNous nous connectons pour la plu-part sur un réseau de réseaux, le plus courant étant Internet. En règle générale, nous recherchons des informations et ces réseaux nous mènent à elles. Mais aujourd’hui, une autre technique est en train de faire son apparition : un réseau de capteurs collecte des informations en continu, puis nous transmet les données qui pourraient nous inté-resser. Quels types de capteurs ? Certains détectent les mouvements ou les sons, d’autres la température ou les produits chimiques. Ils utili-sent des systèmes d’identification par radiofréquence (RFID) ou des technologies vidéo. Lorsque cer-taines conditions sont remplies, ces réseaux de capteurs déclenchent une alerte sur Internet, à destina-tion d’autres machines ou de per-sonnes.

Ce type de réseau sera présent dans nos maisons, le long des routes, dans nos voitures, et jusque dans notre propre organisme. Après 2015, je peux imaginer des capteurs si petits qu’ils pourront se loger dans nos vaisseaux sanguins et for-mer un réseau auto-organisé. Ce dernier sera capable de détecter les anomalies, d’envoyer des mes-sages au cabinet de notre médecin, ou à un autre système implanté dans le corps et autorisé à prendre des mesures réparatrices. Il s’agit d’un « réseau somatique », un réseau fonctionnant à l’intérieur du corps humain. Tout cela peut sem-bler un peu irréaliste, mais il existe déjà de nombreux capteurs de ce type sur le marché, pour détecter

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aujourd’hui, une autre technique est en train  de faire son apparition :  un réseau de capteurs  collecte des informations  en continu, puis nous transmet les données qui pourraient nous intéresser.    

v I s I o N s Du futur

1 MySpace est une marque déposée de MySpace, Inc. 2 Facebook est une marque déposée de Facebook, Inc. 3 YouTube est une marque déposée de Google, Inc. 4 Skype est une marque de commerce de Skype Limited et d’autres sociétés affiliées.

transférées d’un terminal à l’autre. Ainsi, la page du livre numérique à laquelle vous vous êtes arrêté chez vous est la première page qui s’af-fiche sur le terminal que vous utili-sez à votre hôtel le lendemain. C’est une vision fascinante, un univers dans lequel il est possible de béné-ficier de toutes ces fonctions sans être limité à un terminal personnel.

JeonG kim

les mouvements des prothèses arti-culaires ou mesurer les pulsations cardiaques, par exemple.

les avantages du cloudPour certains, le cloud computing (ou l’informatique dématérialisée) désigne tout simplement les ser-vices permettant d’accéder à un ordinateur distant, au lieu de traiter les données sur son propre ordina-teur. Ce n’est pas tout à fait exact. Le cloud consiste en quelque sorte à disperser dans un univers virtuel toutes les composantes d’un supeor-dinateur et à les utiliser comme s’il s’agissait d’un équipement unique installé près de vous. Toutes les synchronisations complexes entre les différentes composantes sont maintenues, et ce malgré la sépara-tion physique.

Ce système présente un avantage redoutable : vous n’êtes plus limité aux fonctions de votre propre machine ou groupe de machines dans le cas d’un centre de traite-ment des données. Ainsi, lorsque vous avez besoin de puissance ou de stockage supplémentaire, il vous suffit d’aller piocher dans le cloud, et ce aussi longtemps que vous le souhaitez, sans avoir à acheter du matériel onéreux qui finira aban-donné dans un coin. Les fonctions du cloud permettent également une intégration et une synchronisation totales avec vos propres ressources.

Les fournisseurs de services de communication commencent à uti-liser des architectures cloud dans leurs propres réseaux. D’ici 2015, il est probable que beaucoup d’entre eux proposent des ressources dématérialisées très fiables au grand public.

l’importance de l’efficacité énergétiqueDans l’univers des technologies de l’information, une nouvelle menace plane sur les ordinateurs et les

centres de traitement des données. Je ne parle pas de virus ou de pro-grammes malveillants, mais des coûts de l’énergie nécessaire pour faire fonctionner des machines tou-jours plus rapides et toujours plus puissantes. Les dollars ou les euros ne représentent qu’une partie de ces coûts. Les plus grandes préoccu-pations portent surtout sur la cha-leur générée qui peut littéralement faire fondre les processeurs, ainsi que sur les émissions de carbone que cela produit.

Compte tenu du nombre croissant d’utilisateurs de terminaux mobiles, de consommateurs de vidéo et de centres de traitement des données, ces coûts ont atteint des niveaux obligeant les fournisseurs de ser-vices à revoir en profondeur leurs infrastructures réseau. C’est l’une des raisons de l’engouement suscité par lightRadio™, récemment dévoilé par Alcatel-Lucent. Ce système double la capacité du réseau tout en diminuant de moitié la consomma-tion d’énergie. Certains pro-grammes, tels que le consortium GreenTouch™ dont l’objectif est de diviser par 1 000 la consommation énergétique des réseaux, vont éga-lement jouer un rôle majeur pour le développement durable.

Après 2015 : communiquer sans terminal personnel ?Je conclurais avec un point de vue peut-être sujet à controverse. J’ima-gine un scénario où les utilisateurs ne dépendent plus totalement de leur propre smartphone ou d’autres terminaux informatiques person-nels. Au lieu de cela, identifiés grâce à des réseaux de capteurs, ils intera-gissent avec des écrans d’informa-tion connectés et d’autres appareils installés dans leur environnement, quel que soit l’endroit où ils se trou-vent. Chacun a accès aux mêmes fonctions (ou applications) et para-mètres personnels qu’à la maison ou qu’au bureau. Les sessions sont

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33rapport annuel 2010

lettre de philippe camus, PRÉSIDENT D’ALCATEL-LUCENT

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e nouvel alcatel-lucent est en marche. et 2010, deuxième année de notre programme de transfor-

mation, nous en a donné des signes tan-gibles. notre discipline financière a porté ses fruits, notre performance opération-nelle s’est améliorée et notre titre a suscité un regain d’intérêt auprès des investis-seurs. ces signaux reflètent à la fois la pertinence de notre stratégie et la dyna-mique qui est à l’œuvre dans nos métiers.

la satisfaction exprimée par nos clients confirme notre capacité à nous mobiliser pour accompagner leurs propres muta-tions. leur confiance se lit dans la progres-sion de nos parts de marché et dans notre leadership en matière d’innovation techno-logique, qu’il s’agisse du protocole internet (ip), au cœur de l’évolution des réseaux (l’un de nos axes stratégiques), ou des tech-nologies mobiles de quatrième génération, qui ouvrent l’accès au très haut débit.

la qualité de notre portefeuille de produits et de technologies ne serait rien sans la qualité de nos équipes. Je salue ici leur engagement, et en particulier celui de la direction qui a su mettre en œuvre de manière harmonieuse, crédible et transpa-rente notre plan de transformation.

Je tiens également à souligner la cohésion de notre gouvernance. depuis le conseil d’administration et ses différents comités – dont le comité technologique que j’ai tenu à mettre en place – jusqu’aux instances de direction et de management opérationnel, chacun assume ses responsabilités et tous travaillent ensemble, assurant ainsi la continuité de nos processus de décision.

alors que la troisième année de notre pro-gramme de transformation est déjà bien engagée, nous restons concentrés sur le res-pect de nos engagements. À plus long terme, nous donnerons toute la mesure de notre potentiel et approfondirons la rela-tion avec nos clients tout en veillant à valo-riser une ressource aussi essentielle que notre capital technologique : notre capital humain, qui se compose aujourd’hui de plus de 79 000 personnes. attirer de talentueux collaborateurs, créer un environnement qui favorise la créativité de chacun des sala-riés, faire de leur diversité et de leur dimen-sion internationale une force… c’est en bâtissant une organisation internationale pérenne sachant tirer le meilleur parti de ses compétences – un Groupe dans lequel les collaborateurs se sentent stimulés et investis – que nous poursuivrons notre dynamique de progrès dans la durée.

CoNSEIL D'ADmINISTRATIoNPhilippe Camus Président du conseil d’administration

Ben Verwaayen Directeur général et administrateur

Daniel Bernard Administrateur indépendant

W. Frank Blount Administrateur indépendant

Carla Cico Administratrice indépendante

Stuart E. Eizenstat Administrateur indépendant

Louis R. Hughes Administrateur indépendant

Lady Sylvia Jay Administratrice indépendante

Jean C. Monty Administrateur indépendant

Olivier Piou Administrateur indépendant

Jean-Cyril Spinetta Administrateur indépendant

Jean-Pierre Desbois Censeur

Bertrand Lapraye Censeur

Yohann Bénard Secrétaire général et secrétaire du conseil d’administration

Nathalie Trolez Mazurier Secrétaire adjointe du conseil d’administration

GoUvERNANCEAlcatel-Lucent observe scrupuleusement les règles de la gouvernance en vigueur en France et aux États-Unis.

La composition du conseil d’administration est en adéquation avec les activités du Groupe. La diver-sité des profils qui composent le conseil lui confère un ensemble de valeurs, de compétences et d’expertises qui enrichit les échanges qui s’y déroulent.

Dans l’exercice de ses missions, le conseil d’administration a mis en place un certain nombre de comités spécialisés, composés principalement d’administrateurs de l’entreprise nommés sur décision du conseil : le comité d’audit et des finances, le comité de gouvernance et de nomination, le comité des rémunérations, et plus récemment, le comité technologique créé en octobre 2008. Chacun des administrateurs est sollicité pour siéger à l’un ou plusieurs de ces quatre comités.

En sus des questions relevant de ses attributions légales et réglementaires, le conseil d’administration se prononce régulièrement sur les orientations stratégiques du Groupe et sur les principales décisions affectant ses activités ; il analyse les perspectives ouvertes par les activités de recherche et dévelop-pement ; et il se prononce sur les grandes options technologiques retenues.

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sur une dynamique de progrès

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lettre de philippe camus, PRÉSIDENT D’ALCATEL-LUCENT

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e nouvel alcatel-lucent est en marche. et 2010, deuxième année de notre programme de transfor-

mation, nous en a donné des signes tan-gibles. notre discipline financière a porté ses fruits, notre performance opération-nelle s’est améliorée et notre titre a suscité un regain d’intérêt auprès des investis-seurs. ces signaux reflètent à la fois la pertinence de notre stratégie et la dyna-mique qui est à l’œuvre dans nos métiers.

la satisfaction exprimée par nos clients confirme notre capacité à nous mobiliser pour accompagner leurs propres muta-tions. leur confiance se lit dans la progres-sion de nos parts de marché et dans notre leadership en matière d’innovation techno-logique, qu’il s’agisse du protocole internet (ip), au cœur de l’évolution des réseaux (l’un de nos axes stratégiques), ou des tech-nologies mobiles de quatrième génération, qui ouvrent l’accès au très haut débit.

la qualité de notre portefeuille de produits et de technologies ne serait rien sans la qualité de nos équipes. Je salue ici leur engagement, et en particulier celui de la direction qui a su mettre en œuvre de manière harmonieuse, crédible et transpa-rente notre plan de transformation.

Je tiens également à souligner la cohésion de notre gouvernance. depuis le conseil d’administration et ses différents comités – dont le comité technologique que j’ai tenu à mettre en place – jusqu’aux instances de direction et de management opérationnel, chacun assume ses responsabilités et tous travaillent ensemble, assurant ainsi la continuité de nos processus de décision.

alors que la troisième année de notre pro-gramme de transformation est déjà bien engagée, nous restons concentrés sur le res-pect de nos engagements. À plus long terme, nous donnerons toute la mesure de notre potentiel et approfondirons la rela-tion avec nos clients tout en veillant à valo-riser une ressource aussi essentielle que notre capital technologique : notre capital humain, qui se compose aujourd’hui de plus de 79 000 personnes. attirer de talentueux collaborateurs, créer un environnement qui favorise la créativité de chacun des sala-riés, faire de leur diversité et de leur dimen-sion internationale une force… c’est en bâtissant une organisation internationale pérenne sachant tirer le meilleur parti de ses compétences – un Groupe dans lequel les collaborateurs se sentent stimulés et investis – que nous poursuivrons notre dynamique de progrès dans la durée.

CoNSEIL D'ADmINISTRATIoNPhilippe Camus Président du conseil d’administration

Ben Verwaayen Directeur général et administrateur

Daniel Bernard Administrateur indépendant

W. Frank Blount Administrateur indépendant

Carla Cico Administratrice indépendante

Stuart E. Eizenstat Administrateur indépendant

Louis R. Hughes Administrateur indépendant

Lady Sylvia Jay Administratrice indépendante

Jean C. Monty Administrateur indépendant

Olivier Piou Administrateur indépendant

Jean-Cyril Spinetta Administrateur indépendant

Jean-Pierre Desbois Censeur

Bertrand Lapraye Censeur

Yohann Bénard Secrétaire général et secrétaire du conseil d’administration

Nathalie Trolez Mazurier Secrétaire adjointe du conseil d’administration

GoUvERNANCEAlcatel-Lucent observe scrupuleusement les règles de la gouvernance en vigueur en France et aux États-Unis.

La composition du conseil d’administration est en adéquation avec les activités du Groupe. La diver-sité des profils qui composent le conseil lui confère un ensemble de valeurs, de compétences et d’expertises qui enrichit les échanges qui s’y déroulent.

Dans l’exercice de ses missions, le conseil d’administration a mis en place un certain nombre de comités spécialisés, composés principalement d’administrateurs de l’entreprise nommés sur décision du conseil : le comité d’audit et des finances, le comité de gouvernance et de nomination, le comité des rémunérations, et plus récemment, le comité technologique créé en octobre 2008. Chacun des administrateurs est sollicité pour siéger à l’un ou plusieurs de ces quatre comités.

En sus des questions relevant de ses attributions légales et réglementaires, le conseil d’administration se prononce régulièrement sur les orientations stratégiques du Groupe et sur les principales décisions affectant ses activités ; il analyse les perspectives ouvertes par les activités de recherche et dévelop-pement ; et il se prononce sur les grandes options technologiques retenues.

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sur une dynamique de progrès

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Page 36: Alcatel-Lucent rapport annuel 2010

34rapport annuel 2010

35rapport annuel 2010

N° 1

N° 2

2010 EN CHiFFRES

1 Revenus : 16 milliards d’euros (+ 5,5 % par rapport à l’année précédente)

1 ventes HLN (High Leverage Network™) : 46 % du total des ventes du segment réseaux au 4e trimestre 2010 (contre 32 % au 1er trimestre 2009)

1 marge brute ajustée1 : 5,572 milliards d’euros (soit 34,8 % des revenus)

1 Résultat d’exploitation ajusté1 : 288 millions d’euros (soit 1,8 % des revenus)

1 Réduction des coûts fixes : 300 millions d’euros 1 Investissements en R&D ajustés1 : 2,5 milliards d’euros1 Trésorerie opérationnelle : 851 millions d’euros 1 Trésorerie nette : 377 millions d’euros (au 31 décembre 2010)

1 Trésorerie et équivalents de trésorerie : 5,7 milliards d’euros (au 31 décembre 2010)

• Ports GPON : 32 % de parts de marché2

• CDMA : 39 % de parts de marché2

• Accès DSL : 39 % de parts de marché2 • Réseaux optiques sous-marins : parts de marché estimées entre 35 et 40 %6

• Transmission par faisceaux hertziens : 40 % de parts de marché2

• Maintenance multifournisseur : 20 % de parts de marché5

1 Le terme « ajusté » signifie que ces résultats ne prennent pas en compte l’impact des écritures d’allocation du prix d’acquisition de Lucent. 2 Dell’oro Group. 3 ovum. 4 Infonetics. 5 IDC. 6 Estimation Alcatel-Lucent.

• 4G/LTE : 30 % de parts de marché2

• Routeurs iP de périphérie : 23 % de parts de marché4

• Réseaux optiques terrestres : 18 % de parts de marché2

• infrastructures WDM (multiplexage en longueur d’onde) : 15 % de parts de marché3

PARTS DE mARCHÉ EN 2010

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● Amerique du Nord● Europe ● Asie-Pacifique ● Reste du monde

’année 2010 a marqué le succès de la deuxième année de notre plan de trans-formation sur trois ans, avec une amé-

lioration de nos résultats financiers et une accé-lération particulièrement forte en fin d’exercice.

Nous avons surpassé la tendance générale du marché et tenu les promesses faites à la commu-nauté financière. Cette performance s’explique par un portefeuille de produits et de services de nouvelle génération très prisé sur le marché, ainsi que par la résilience des technologies exis-tantes. Nos trois segments opérationnels (réseaux, applications et services) ont contribué à l’augmentation du chiffre d’affaires en 2010 et ont tous enregistré des résultats d’exploitation positifs.

La progression de notre résultat d’exploitation en 2010 reflète une hausse des volumes, des changements favorables dans notre mix des ventes et nos efforts constants pour réduire les coûts. Nous avons par ailleurs augmenté nos dépenses de R&D en investissant dans des tech-nologies de nouvelle génération qui génèrent de la croissance.

Notre stratégie a fait ses preuves ces deux der-nières années et nous constatons qu’elle suscite un regain d’intérêt chez nos clients. Le qua-trième trimestre 2010 a été particulièrement fort ; nous avons enregistré nos meilleurs résul-tats depuis la fusion. Pour 2011, nous tablons sur la poursuite de la croissance, en continuant à rationaliser nos activités pour encore réduire les coûts et améliorer nos résultats.

Les revenus du Groupe se répartissent de manière relativement équilibrée entre l’Amérique du Nord ; l’Europe ; l’Asie-Pacifique et le reste du monde.

message de paul tufano, DIRECTEUR FINANCIER D’ALCATEL-LUCENT

L

une année de croissance

revenus : ventilation par zone géographique

14 %

36 %

18 %

32 %

● Réseaux● Services● Applications● Autres

12 %4 %

23 %60 %

revenus : ventilation par segment d’activité

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N° 1

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2010 EN CHiFFRES

1 Revenus : 16 milliards d’euros (+ 5,5 % par rapport à l’année précédente)

1 ventes HLN (High Leverage Network™) : 46 % du total des ventes du segment réseaux au 4e trimestre 2010 (contre 32 % au 1er trimestre 2009)

1 marge brute ajustée1 : 5,572 milliards d’euros (soit 34,8 % des revenus)

1 Résultat d’exploitation ajusté1 : 288 millions d’euros (soit 1,8 % des revenus)

1 Réduction des coûts fixes : 300 millions d’euros 1 Investissements en R&D ajustés1 : 2,5 milliards d’euros1 Trésorerie opérationnelle : 851 millions d’euros 1 Trésorerie nette : 377 millions d’euros (au 31 décembre 2010)

1 Trésorerie et équivalents de trésorerie : 5,7 milliards d’euros (au 31 décembre 2010)

• Ports GPON : 32 % de parts de marché2

• CDMA : 39 % de parts de marché2

• Accès DSL : 39 % de parts de marché2 • Réseaux optiques sous-marins : parts de marché estimées entre 35 et 40 %6

• Transmission par faisceaux hertziens : 40 % de parts de marché2

• Maintenance multifournisseur : 20 % de parts de marché5

1 Le terme « ajusté » signifie que ces résultats ne prennent pas en compte l’impact des écritures d’allocation du prix d’acquisition de Lucent. 2 Dell’oro Group. 3 ovum. 4 Infonetics. 5 IDC. 6 Estimation Alcatel-Lucent.

• 4G/LTE : 30 % de parts de marché2

• Routeurs iP de périphérie : 23 % de parts de marché4

• Réseaux optiques terrestres : 18 % de parts de marché2

• infrastructures WDM (multiplexage en longueur d’onde) : 15 % de parts de marché3

PARTS DE mARCHÉ EN 2010

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● Amerique du Nord● Europe ● Asie-Pacifique ● Reste du monde

’année 2010 a marqué le succès de la deuxième année de notre plan de trans-formation sur trois ans, avec une amé-

lioration de nos résultats financiers et une accé-lération particulièrement forte en fin d’exercice.

Nous avons surpassé la tendance générale du marché et tenu les promesses faites à la commu-nauté financière. Cette performance s’explique par un portefeuille de produits et de services de nouvelle génération très prisé sur le marché, ainsi que par la résilience des technologies exis-tantes. Nos trois segments opérationnels (réseaux, applications et services) ont contribué à l’augmentation du chiffre d’affaires en 2010 et ont tous enregistré des résultats d’exploitation positifs.

La progression de notre résultat d’exploitation en 2010 reflète une hausse des volumes, des changements favorables dans notre mix des ventes et nos efforts constants pour réduire les coûts. Nous avons par ailleurs augmenté nos dépenses de R&D en investissant dans des tech-nologies de nouvelle génération qui génèrent de la croissance.

Notre stratégie a fait ses preuves ces deux der-nières années et nous constatons qu’elle suscite un regain d’intérêt chez nos clients. Le qua-trième trimestre 2010 a été particulièrement fort ; nous avons enregistré nos meilleurs résul-tats depuis la fusion. Pour 2011, nous tablons sur la poursuite de la croissance, en continuant à rationaliser nos activités pour encore réduire les coûts et améliorer nos résultats.

Les revenus du Groupe se répartissent de manière relativement équilibrée entre l’Amérique du Nord ; l’Europe ; l’Asie-Pacifique et le reste du monde.

message de paul tufano, DIRECTEUR FINANCIER D’ALCATEL-LUCENT

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une année de croissance

revenus : ventilation par zone géographique

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● Réseaux● Services● Applications● Autres

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revenus : ventilation par segment d’activité

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37rapport annuel 2010

1 Ben verwaayen*Directeur général

2 pierre Barnabé*Directeur, Ressources humaines et Transformation

3 tom Burns*Président, Entreprises et Secteurs stratégiques

4 stephen a. carter*Directeur, marketing, Stratégie et Communication

5 robin dargue*Directeur, Transformation des Activités opérationnelles et des Systèmes d’Information

6 Janet davidson*Directrice, Assurance Qualité et Gestion Clients

7 John dickson*Directeur, opérations

8 Kenneth Frank*Président, Solutions

9 gabrielle gautheyDirectrice, Relations gouvernementales et institutionnelles

10 adolfo hernandez*Président, région Europe, moyen-orient et Afrique

11 philippe Keryer*Président, Réseaux

12 Jeong Kim*Président des Bell Labs

13 vivek mohan*Président, Services

14 steve reynoldsDirecteur juridique

15 paul segre*Président, Applications

16 rajeev singh-molares*Président, région Asie-Pacifique

17 paul tufano*Directeur financier

18 robert vrij*Président, région Amériques

ÉTHIQUE ET CoNFoRmITÉalcatel-lucent s’engage à exercer ses activités dans le respect de l'éthique, en tant que partenaire de confiance pour ses clients mais aussi en tant qu’em-ployeur responsable pour ses collaborateurs. son pro-gramme d’éthique et de conformité vise à prévenir toute infraction à la loi, aux réglementations et aux politiques internes, ainsi qu’à instaurer une culture d’entreprise conforme à l’éthique. afin de réduire les risques de corruption, alcatel-lucent applique une politique de tolérance zéro et a abandonné le recours aux agents et consultants commerciaux. un nouveau processus de filtrage et de sélection des circuits de vente intermédiaires vise à garantir que l’entreprise fait appel aux revendeurs, aux distributeurs et à d’autres tiers de façon appropriée.

* comité de direction

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2

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une équipe à la Barre

équiPE DE DiRECTiON

Forte de ses dix-huit dirigeants représentant six nationalités, l’équipe de direction internationale d’Alcatel-Lucent se concentre sur un seul objectif : réussir la transformation de l’entreprise.

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1 Ben verwaayen*Directeur général

2 pierre Barnabé*Directeur, Ressources humaines et Transformation

3 tom Burns*Président, Entreprises et Secteurs stratégiques

4 stephen a. carter*Directeur, marketing, Stratégie et Communication

5 robin dargue*Directeur, Transformation des Activités opérationnelles et des Systèmes d’Information

6 Janet davidson*Directrice, Assurance Qualité et Gestion Clients

7 John dickson*Directeur, opérations

8 Kenneth Frank*Président, Solutions

9 gabrielle gautheyDirectrice, Relations gouvernementales et institutionnelles

10 adolfo hernandez*Président, région Europe, moyen-orient et Afrique

11 philippe Keryer*Président, Réseaux

12 Jeong Kim*Président des Bell Labs

13 vivek mohan*Président, Services

14 steve reynoldsDirecteur juridique

15 paul segre*Président, Applications

16 rajeev singh-molares*Président, région Asie-Pacifique

17 paul tufano*Directeur financier

18 robert vrij*Président, région Amériques

ÉTHIQUE ET CoNFoRmITÉalcatel-lucent s’engage à exercer ses activités dans le respect de l'éthique, en tant que partenaire de confiance pour ses clients mais aussi en tant qu’em-ployeur responsable pour ses collaborateurs. son pro-gramme d’éthique et de conformité vise à prévenir toute infraction à la loi, aux réglementations et aux politiques internes, ainsi qu’à instaurer une culture d’entreprise conforme à l’éthique. afin de réduire les risques de corruption, alcatel-lucent applique une politique de tolérance zéro et a abandonné le recours aux agents et consultants commerciaux. un nouveau processus de filtrage et de sélection des circuits de vente intermédiaires vise à garantir que l’entreprise fait appel aux revendeurs, aux distributeurs et à d’autres tiers de façon appropriée.

* comité de direction

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une équipe à la Barre

équiPE DE DiRECTiON

Forte de ses dix-huit dirigeants représentant six nationalités, l’équipe de direction internationale d’Alcatel-Lucent se concentre sur un seul objectif : réussir la transformation de l’entreprise.

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ALCATEL-LuCENT DANS LE MONDE

créateur de connexionschaque jour, aux quatre coins de la planète, plus de 79 000 collaborateurs d’alcatel-lucent consacrent leur énergie, leur créativité et leurs compétences techniques à l’invention des communications de demain. relevant les plus grands défis technologiques auxquels sont confrontés les opérateurs, les entreprises, les industries et les gouvernements du monde entier, nous aidons nos clients à connecter les populations à un monde d’informations, de loisirs et de services numériques de plus en plus vaste.

notre force d’innovation nous vient des Bell labs, un centre de recherche et dévelop-pement unique au monde qui comptabilise plus de 27 000 brevets actifs et qui peut se préva-loir d’avoir à son service une équipe d’experts parmi les plus brillants de leur discipline.

créateur d’opportunitésleader des technologies mobiles, fixes, ip et optiques, et véritable pionnier dans le domaine des applications et des services, alcatel-lucent propose ses solutions sur la scène internatio-nale au travers d’entités locales basées en amérique, en asie-pacifique, en europe, au moyen-orient et en afrique.

notre division réseaux fournit à nos clients l’intégralité des technologies dont ils ont besoin pour répondre aux attentes de leurs abonnés, qu’il s’agisse de services mobiles et/ou fixes ; notre division services, quant à elle, assure la conception, l’intégration, la gestion et la maintenance de réseaux dans le monde entier. ces deux divisions sont épaulées par les équipes applications et solutions qui déve-loppent et assurent la maintenance de pro-duits logiciels permettant aux entreprises de communication de proposer de nouveaux ser-vices haut de gamme accessibles sur tous types de terminaux. ces deux équipes propo-sent également à leur clientèle professionnelle des solutions de centre d’appels, mais aussi voix et données.

aujourd’hui, nos clients traversent la période de changement la plus importante de l’histoire récente des télécommunications. forts de notre soutien, ils transforment leurs activités et font évoluer leurs réseaux pour offrir aux usagers ce qu’ils souhaitent : un accès univer-sel aux services numériques. en parallèle, nos clients retrouvent, grâce à la création de nou-velles applications, leur place de fournisseurs de services « à valeur ajoutée ».

NoS ACTIvITÉS l’innovateur mondial

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●●canada

●●●● États-unis

●●Brésil

● irlande ● royaume-uni ●●●●Belgique ●●●france ●●allemagne ● pays-Bas ● italie ● espagne

● russie ● roumanie ● pologne ● slovaquie

● turquie

● israël

●●●inde

● singapour

●●● chine

●● australie

● corée du sud

● taiwan

●Centres d’affaires●Centres de recherche●Centres de développement produits et solutions●Centres de transformation IP

Basé à Paris et présent dans pas moins de 130 pays, Alcatel-Lucent accompagne les plus grandes entreprises de communication internationales qui doivent satisfaire une demande toujours plus importante de services voix, données et vidéo.

● AmÉRIQUES ● EURoPE, moYEN-oRIENT ET AFRIQUE (EmoA)● ASIE-PACIFIQUE

Présence mondialeplus de 130 pays

Capital humainplus de 79 000 collaBorateurs

Diversité culturelleplus de 100 nationalités

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ALCATEL-LuCENT DANS LE MONDE

créateur de connexionschaque jour, aux quatre coins de la planète, plus de 79 000 collaborateurs d’alcatel-lucent consacrent leur énergie, leur créativité et leurs compétences techniques à l’invention des communications de demain. relevant les plus grands défis technologiques auxquels sont confrontés les opérateurs, les entreprises, les industries et les gouvernements du monde entier, nous aidons nos clients à connecter les populations à un monde d’informations, de loisirs et de services numériques de plus en plus vaste.

notre force d’innovation nous vient des Bell labs, un centre de recherche et dévelop-pement unique au monde qui comptabilise plus de 27 000 brevets actifs et qui peut se préva-loir d’avoir à son service une équipe d’experts parmi les plus brillants de leur discipline.

créateur d’opportunitésleader des technologies mobiles, fixes, ip et optiques, et véritable pionnier dans le domaine des applications et des services, alcatel-lucent propose ses solutions sur la scène internatio-nale au travers d’entités locales basées en amérique, en asie-pacifique, en europe, au moyen-orient et en afrique.

notre division réseaux fournit à nos clients l’intégralité des technologies dont ils ont besoin pour répondre aux attentes de leurs abonnés, qu’il s’agisse de services mobiles et/ou fixes ; notre division services, quant à elle, assure la conception, l’intégration, la gestion et la maintenance de réseaux dans le monde entier. ces deux divisions sont épaulées par les équipes applications et solutions qui déve-loppent et assurent la maintenance de pro-duits logiciels permettant aux entreprises de communication de proposer de nouveaux ser-vices haut de gamme accessibles sur tous types de terminaux. ces deux équipes propo-sent également à leur clientèle professionnelle des solutions de centre d’appels, mais aussi voix et données.

aujourd’hui, nos clients traversent la période de changement la plus importante de l’histoire récente des télécommunications. forts de notre soutien, ils transforment leurs activités et font évoluer leurs réseaux pour offrir aux usagers ce qu’ils souhaitent : un accès univer-sel aux services numériques. en parallèle, nos clients retrouvent, grâce à la création de nou-velles applications, leur place de fournisseurs de services « à valeur ajoutée ».

NoS ACTIvITÉS l’innovateur mondial

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●●Brésil

● irlande ● royaume-uni ●●●●Belgique ●●●france ●●allemagne ● pays-Bas ● italie ● espagne

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● corée du sud

● taiwan

●Centres d’affaires●Centres de recherche●Centres de développement produits et solutions●Centres de transformation IP

Basé à Paris et présent dans pas moins de 130 pays, Alcatel-Lucent accompagne les plus grandes entreprises de communication internationales qui doivent satisfaire une demande toujours plus importante de services voix, données et vidéo.

● AmÉRIQUES ● EURoPE, moYEN-oRIENT ET AFRIQUE (EmoA)● ASIE-PACIFIQUE

Présence mondialeplus de 130 pays

Capital humainplus de 79 000 collaBorateurs

Diversité culturelleplus de 100 nationalités

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 Notre énergie au service  des technologies mobiles  éco-efficacesSi demain nous voulons bénéficier de communications mobiles partout, tout le temps, il nous faut enrayer l’augmentation de la consommation énergétique des réseaux mobiles dès aujourd’hui. Les efforts d’Alcatel-Lucent dans ce domaine lui ont valu trois récompenses aux LTE North America Awards, dont le prix du « Best Green LTE Product or initiative » pour le développement de petites cellules mobiles éco-efficaces, pour ses solutions de déploiement de réseaux mobiles dans des zones sans approvisionnement énergétique fiable, et pour le consortium international GreenTouch™, qui vise à réduire l’impact environnemental global des communications.

alcatel-lucent a démontré qu’il était capable de fournir des technologies de pointe innovantes, rentables et financièrement intéressantes pour sprint. STEVE ELFMAN, PRÉSIDENT, SPRINT

un marché en pleine accélération

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RéGiON AMéRiquES

teNdaNces du marchéPortefeuille, clés… smartphone. Aujourd’hui, les Américains veulent rester connectés même lorsqu’ils sortent de chez eux. La demande d’accès 24h/24 et 7j/7, et le trafic de données, d’applications et de vidéos qui en découle, saturent les réseaux. Pour les fournisseurs de services, cette situation signifie qu’ils ont certes un défi à relever, mais aussi une opportunité à saisir.

La capacité, première partie de l’équation. Les fournisseurs doivent développer leurs réseaux pour servir plus d’utilisateurs et prendre en charge davantage de contenu. or, les méthodes de développement utilisées jusqu’ici ne font plus l’af-faire car elles augmentent la complexité des réseaux et le coût de leur exploitation. Le réseau High Leverage Network™ (HLN) d’Alcatel-Lucent produit l’effet inverse et permet aux opérateurs de proposer toute une variété de services inédits.

L’autre partie : un nouveau modèle économique. En s’ouvrant à d’autres acteurs du marché et en établissant des partenariats avec eux, qu’il s’agisse de développeurs d’applications, de fournisseurs de contenu, de fabricants de terminaux ou d’entre-prises diverses, les opérateurs sont en mesure de transformer les capacités inté-grées de leurs réseaux en nouvelles sources de revenu. Une stratégie gagnante puisqu’elle leur permet de répondre rapidement aux besoins de leurs clients et d’accéder à un marché estimé à 100 milliards de dollars, rien qu’aux États-Unis.

23 %  croissance 2010

par rapport à 2009 pour l’amérique

du nord

déploiement de réseaux 

4G Lte pour 2 des plus grands

opérateurs au monde

Berceau des

Bell Labs

ROBERT VRiJPRÉSIDENT, RÉGIoN AmÉRIQUES

La région Amériques, qui s’étend sur toute la hauteur de l’hémisphère ouest, peut se targuer de compter quelques-uns des fournisseurs de services de communication les plus innovants au monde, ainsi que des marchés affichant des taux de croissance parmi les plus élevés.

AmÉRICA mÓvILplus rapide, plus efficace, plus intelligentPrésent dans 11 pays, América móvil figure parmi les plus grands opérateurs mobile d’Amérique latine. Avec des abonnés impatients de faire entrer la vidéo et le multimédia dans leur quotidien, l’entreprise a fait appel à Alcatel-Lucent pour déployer des services Internet haut débit mobile, ainsi que la visiophonie et le multimédia, tout en limitant ses coûts d’exploitation. Grâce à l’expérience d’Alcatel-Lucent en matière de transformation IP (la technologie IP permettant de simplifier les réseaux et d’accroître leurs performances), l’opérateur est en passe de devenir l’un des pionniers des services haut débit de nouvelle génération qui changeront la vie de ses abonnés.

AT&T de la 3g à la 4gAlcatel-Lucent s’est vu confier le rôle d’équipementier du réseau haut débit mobile LTE (Long-Term Evolution) d’AT&T. Ce contrat pluriannuel, qui implique une collaboration permanente entre les deux entreprises, permettra à AT&T d’exploiter tous les avantages de la compatibilité entre les équipements 3G existants et les mises à niveau LTE à venir.

SPRINT exploiter tout le potentiel du programme « network vision »L’utilisation des services mobiles connaît une croissance sans précédent. Pour faire face à ce phénomène, Sprint a demandé à Alcatel-Lucent de regrouper ses nombreuses solutions réseau au sein d’une infrastructure totalement intégrée dotée d’un seul type de station de base pour prendre en charge les différents signaux radio. La maîtrise parfaite qu’a Alcatel-Lucent des technologies réseau existantes de Sprint aidera l’opérateur à répondre aux besoins de ses abonnés tout en limitant les coûts.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

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 Notre énergie au service  des technologies mobiles  éco-efficacesSi demain nous voulons bénéficier de communications mobiles partout, tout le temps, il nous faut enrayer l’augmentation de la consommation énergétique des réseaux mobiles dès aujourd’hui. Les efforts d’Alcatel-Lucent dans ce domaine lui ont valu trois récompenses aux LTE North America Awards, dont le prix du « Best Green LTE Product or initiative » pour le développement de petites cellules mobiles éco-efficaces, pour ses solutions de déploiement de réseaux mobiles dans des zones sans approvisionnement énergétique fiable, et pour le consortium international GreenTouch™, qui vise à réduire l’impact environnemental global des communications.

alcatel-lucent a démontré qu’il était capable de fournir des technologies de pointe innovantes, rentables et financièrement intéressantes pour sprint. STEVE ELFMAN, PRÉSIDENT, SPRINT

un marché en pleine accélération

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RéGiON AMéRiquES

teNdaNces du marchéPortefeuille, clés… smartphone. Aujourd’hui, les Américains veulent rester connectés même lorsqu’ils sortent de chez eux. La demande d’accès 24h/24 et 7j/7, et le trafic de données, d’applications et de vidéos qui en découle, saturent les réseaux. Pour les fournisseurs de services, cette situation signifie qu’ils ont certes un défi à relever, mais aussi une opportunité à saisir.

La capacité, première partie de l’équation. Les fournisseurs doivent développer leurs réseaux pour servir plus d’utilisateurs et prendre en charge davantage de contenu. or, les méthodes de développement utilisées jusqu’ici ne font plus l’af-faire car elles augmentent la complexité des réseaux et le coût de leur exploitation. Le réseau High Leverage Network™ (HLN) d’Alcatel-Lucent produit l’effet inverse et permet aux opérateurs de proposer toute une variété de services inédits.

L’autre partie : un nouveau modèle économique. En s’ouvrant à d’autres acteurs du marché et en établissant des partenariats avec eux, qu’il s’agisse de développeurs d’applications, de fournisseurs de contenu, de fabricants de terminaux ou d’entre-prises diverses, les opérateurs sont en mesure de transformer les capacités inté-grées de leurs réseaux en nouvelles sources de revenu. Une stratégie gagnante puisqu’elle leur permet de répondre rapidement aux besoins de leurs clients et d’accéder à un marché estimé à 100 milliards de dollars, rien qu’aux États-Unis.

23 %  croissance 2010

par rapport à 2009 pour l’amérique

du nord

déploiement de réseaux 

4G Lte pour 2 des plus grands

opérateurs au monde

Berceau des

Bell Labs

ROBERT VRiJPRÉSIDENT, RÉGIoN AmÉRIQUES

La région Amériques, qui s’étend sur toute la hauteur de l’hémisphère ouest, peut se targuer de compter quelques-uns des fournisseurs de services de communication les plus innovants au monde, ainsi que des marchés affichant des taux de croissance parmi les plus élevés.

AmÉRICA mÓvILplus rapide, plus efficace, plus intelligentPrésent dans 11 pays, América móvil figure parmi les plus grands opérateurs mobile d’Amérique latine. Avec des abonnés impatients de faire entrer la vidéo et le multimédia dans leur quotidien, l’entreprise a fait appel à Alcatel-Lucent pour déployer des services Internet haut débit mobile, ainsi que la visiophonie et le multimédia, tout en limitant ses coûts d’exploitation. Grâce à l’expérience d’Alcatel-Lucent en matière de transformation IP (la technologie IP permettant de simplifier les réseaux et d’accroître leurs performances), l’opérateur est en passe de devenir l’un des pionniers des services haut débit de nouvelle génération qui changeront la vie de ses abonnés.

AT&T de la 3g à la 4gAlcatel-Lucent s’est vu confier le rôle d’équipementier du réseau haut débit mobile LTE (Long-Term Evolution) d’AT&T. Ce contrat pluriannuel, qui implique une collaboration permanente entre les deux entreprises, permettra à AT&T d’exploiter tous les avantages de la compatibilité entre les équipements 3G existants et les mises à niveau LTE à venir.

SPRINT exploiter tout le potentiel du programme « network vision »L’utilisation des services mobiles connaît une croissance sans précédent. Pour faire face à ce phénomène, Sprint a demandé à Alcatel-Lucent de regrouper ses nombreuses solutions réseau au sein d’une infrastructure totalement intégrée dotée d’un seul type de station de base pour prendre en charge les différents signaux radio. La maîtrise parfaite qu’a Alcatel-Lucent des technologies réseau existantes de Sprint aidera l’opérateur à répondre aux besoins de ses abonnés tout en limitant les coûts.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

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42rapport annuel 2010

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au service de tous les grands 

opérateurs télécoms

leader du marché pour

les réseaux optiques et IP

centre de l’expertise

d’alcatel-lucent en réseaux

sous-marins  au bureau où que vous soyezque ce soit en utilisant le courrier électronique, la téléconférence, la visioconférence ou des systèmes équivalents, le télétravail contribue à limiter considérablement l’impact environnemental lié à la mobilité pendulaire. En France, près d’un tiers des salariés d’Alcatel-Lucent travaillent à domicile au moins un jour par semaine, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre de quelque 2 600 tonnes par an (l’équivalent d’environ 500 véhicules personnels). L’entreprise a engagé d’autres actions à visée écologique à travers le monde, avec notamment des aménagements de bureaux flexibles qui ont libéré 300 000 mètres carrés d’espace de travail.

alcatel-lucent proposait la meilleure solution technique de la périphérie au cœur de réseau, et d’excellents services, sans parler de son expérience reconnue en déploiement d’infrastructures de transport. TERJE STEiNSViK, DIRECTEUR TECHNoLoGIES, JERNBANEvERKET (PAYS NoRDIQUES)

le triomphe de la connectivité

RéGiON EuROPE, MOYEN-ORiENT ET AFRiquE

Des entrepreneurs togolais qui façonnent l’avenir économique de leur pays aux jeunes amateurs parisiens de jeux vidéo mobiles, les habitants d’Europe, du moyen-orient et d’Afrique veulent tous rester connectés.

ac

tiv

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teNdaNces du marchéLa révolution haut débit est en marche. La région Europe, moyen-orient et Afrique (EmoA) est un territoire très hétéroclite où se côtoient des pays en déve-loppement et certaines des économies les plus matures. Des différences mais un souhait en commun : la connectivité haut débit.

L’essor des entreprises télécoms. Afin de fournir les services que les utilisateurs attendent, les entreprises télécoms opèrent une transformation IP (Internet Pro-tocol) de leurs réseaux. Elles utilisent les technologies numériques pour gagner en rapidité, en flexibilité et en réactivité face à l’évolution constante des besoins de leurs clients. Et pour maintenir leurs coûts au plus bas tout en conservant une capacité optimale, elles partagent leurs équipements réseau entre elles.

Le contenu est partout. Rien qu’en Europe, l’utilisation des smartphones a plus que doublé en l’espace de deux ans. Alcatel-Lucent aide les fournisseurs de ser-vices mobiles à tirer parti de cette croissance et à exploiter l’énorme potentiel du marché des applications mobiles.

ADOLFO HERNANDEzPRÉSIDENT, RÉGIoN EURoPE, moYEN-oRIENT ET AFRIQUE

BDBoS la définition de la confianceLes systèmes les plus stratégiques sont ceux destinés à garantir la sécurité des personnes. C’est pour cette raison que l’agence fédérale allemande en charge des systèmes radio numériques, et qui exploite le réseau de sécurité publique national (BDBoS), a confié à Alcatel-Lucent la modernisation et l’exploitation de son infrastructure de communication. En partenariat avec IBm et l’IABG (Industrieanlagen-Betriebsgesellschaft), Alcatel-Lucent a été sélectionné pour sa capacité inégalée à traiter des projets complexes de grande envergure, pour qu’au final un demi-million d’agents de police, de pompiers, d’urgentistes, d’employés des douanes et autres fonctionnaires soient connectés.

BT21cn, le réseau du xxie siècleDu fait de la demande toujours plus importante pour du contenu vidéo, BT amorce un virage radical en accélérant son évolution vers un réseau IP unifié intelligent et un environnement applicatif ouvert qui favorisera le développement de nouveaux modèles économiques. Afin de proposer rapidement et à moindre coût de nouveaux services multimédias à une clientèle grandissante (services de gros et de détail), BT s’appuie sur l’architecture High Leverage Network™ et les services de transformation d’Alcatel-Lucent. En faisant évoluer son infrastructure, l’opérateur pourra accroître ses performances et sa bande passante tout en offrant à ses clients une expérience enrichie.

mTS-UKRAINE l’avenir en point de mireAlcatel-Lucent et mTS-Ukraine tirent parti de leur partenariat de longue date pour préparer le futur réseau mobile de l’opérateur ukrainien. En 2010, un pilote de la technologie LTE (Long-Term Evolution) d’Alcatel-Lucent a été mené pour permettre à mTS-Ukraine d’évaluer les avantages de la technologie mobile de nouvelle génération (4G). L’année dernière également, l’opérateur a choisi Alcatel-Lucent pour doter son réseau de capacités de backhauling mobile IP/mPLS numériques intelligentes, et être ainsi en mesure d’offrir à ses clients des services haut débit mobile de nouvelle génération et des services IP avancés. Cette opération lui a permis de réduire ses coûts, d’accroître sa capacité et d’améliorer la qualité globale de ses services.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

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42rapport annuel 2010

43rapport annuel 2010

au service de tous les grands 

opérateurs télécoms

leader du marché pour

les réseaux optiques et IP

centre de l’expertise

d’alcatel-lucent en réseaux

sous-marins  au bureau où que vous soyezque ce soit en utilisant le courrier électronique, la téléconférence, la visioconférence ou des systèmes équivalents, le télétravail contribue à limiter considérablement l’impact environnemental lié à la mobilité pendulaire. En France, près d’un tiers des salariés d’Alcatel-Lucent travaillent à domicile au moins un jour par semaine, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre de quelque 2 600 tonnes par an (l’équivalent d’environ 500 véhicules personnels). L’entreprise a engagé d’autres actions à visée écologique à travers le monde, avec notamment des aménagements de bureaux flexibles qui ont libéré 300 000 mètres carrés d’espace de travail.

alcatel-lucent proposait la meilleure solution technique de la périphérie au cœur de réseau, et d’excellents services, sans parler de son expérience reconnue en déploiement d’infrastructures de transport. TERJE STEiNSViK, DIRECTEUR TECHNoLoGIES, JERNBANEvERKET (PAYS NoRDIQUES)

le triomphe de la connectivité

RéGiON EuROPE, MOYEN-ORiENT ET AFRiquE

Des entrepreneurs togolais qui façonnent l’avenir économique de leur pays aux jeunes amateurs parisiens de jeux vidéo mobiles, les habitants d’Europe, du moyen-orient et d’Afrique veulent tous rester connectés.

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teNdaNces du marchéLa révolution haut débit est en marche. La région Europe, moyen-orient et Afrique (EmoA) est un territoire très hétéroclite où se côtoient des pays en déve-loppement et certaines des économies les plus matures. Des différences mais un souhait en commun : la connectivité haut débit.

L’essor des entreprises télécoms. Afin de fournir les services que les utilisateurs attendent, les entreprises télécoms opèrent une transformation IP (Internet Pro-tocol) de leurs réseaux. Elles utilisent les technologies numériques pour gagner en rapidité, en flexibilité et en réactivité face à l’évolution constante des besoins de leurs clients. Et pour maintenir leurs coûts au plus bas tout en conservant une capacité optimale, elles partagent leurs équipements réseau entre elles.

Le contenu est partout. Rien qu’en Europe, l’utilisation des smartphones a plus que doublé en l’espace de deux ans. Alcatel-Lucent aide les fournisseurs de ser-vices mobiles à tirer parti de cette croissance et à exploiter l’énorme potentiel du marché des applications mobiles.

ADOLFO HERNANDEzPRÉSIDENT, RÉGIoN EURoPE, moYEN-oRIENT ET AFRIQUE

BDBoS la définition de la confianceLes systèmes les plus stratégiques sont ceux destinés à garantir la sécurité des personnes. C’est pour cette raison que l’agence fédérale allemande en charge des systèmes radio numériques, et qui exploite le réseau de sécurité publique national (BDBoS), a confié à Alcatel-Lucent la modernisation et l’exploitation de son infrastructure de communication. En partenariat avec IBm et l’IABG (Industrieanlagen-Betriebsgesellschaft), Alcatel-Lucent a été sélectionné pour sa capacité inégalée à traiter des projets complexes de grande envergure, pour qu’au final un demi-million d’agents de police, de pompiers, d’urgentistes, d’employés des douanes et autres fonctionnaires soient connectés.

BT21cn, le réseau du xxie siècleDu fait de la demande toujours plus importante pour du contenu vidéo, BT amorce un virage radical en accélérant son évolution vers un réseau IP unifié intelligent et un environnement applicatif ouvert qui favorisera le développement de nouveaux modèles économiques. Afin de proposer rapidement et à moindre coût de nouveaux services multimédias à une clientèle grandissante (services de gros et de détail), BT s’appuie sur l’architecture High Leverage Network™ et les services de transformation d’Alcatel-Lucent. En faisant évoluer son infrastructure, l’opérateur pourra accroître ses performances et sa bande passante tout en offrant à ses clients une expérience enrichie.

mTS-UKRAINE l’avenir en point de mireAlcatel-Lucent et mTS-Ukraine tirent parti de leur partenariat de longue date pour préparer le futur réseau mobile de l’opérateur ukrainien. En 2010, un pilote de la technologie LTE (Long-Term Evolution) d’Alcatel-Lucent a été mené pour permettre à mTS-Ukraine d’évaluer les avantages de la technologie mobile de nouvelle génération (4G). L’année dernière également, l’opérateur a choisi Alcatel-Lucent pour doter son réseau de capacités de backhauling mobile IP/mPLS numériques intelligentes, et être ainsi en mesure d’offrir à ses clients des services haut débit mobile de nouvelle génération et des services IP avancés. Cette opération lui a permis de réduire ses coûts, d’accroître sa capacité et d’améliorer la qualité globale de ses services.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

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45rapport annuel 2010

 Partage d'expérience  et formation des jeunes :  la Fondation alcatel-Lucent  en chineDes bénévoles d’Alcatel-Lucent se sont rendus dans des écoles primaires de Shanghai et de Pékin afin d’aider les élèves à mieux comprendre les bases de l’économie et du commerce mondial. Dans le cadre d’un concours organisé pour mettre à l’épreuve leur créativité, 24 équipes ont dû élaborer des produits et des campagnes marketing pour le pays de leur choix. Les bénévoles ont conseillé les élèves puis évalué leurs travaux avant une remise de prix récompensant l’innovation, le travail en équipe et la présentation, avec à la clé une présentation à l’Exposition universelle de Shanghai.

ce contrat majeur permet à nBn co de mettre en place un réseau fibre haut débit de premier ordre pour l’australie. KEViN BROWN, DIRECTEUR SERvICES, NBN

Berceau de la révolution des technologies de la communication

RéGiON ASiE–PACiFiquE

Avec deux tiers de la population mondiale à connecter, la région Asie-Pacifique offre un terrain extrêmement fertile pour les technologies de la communication.

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teNdaNces du marchéDes millions de personnes choisissent la mobilité. Le nombre d’abonnés mobile ne cesse d’augmenter en Chine et en Inde. Au dernier trimestre 2010, les deux pays enregistraient 90 millions d’abonnés mobile supplémentaires.

Le royaume de la connectivité. La Corée du Sud est le pays le plus connecté de la région, juste devant le Japon et Singapour, tandis que l’Australie est au cœur du plus grand projet de déploiement réseau au monde. Les perspectives de crois-sance sont encore immenses : 81 % des foyers souhaiteraient bénéficier du haut débit fixe et 1,2 milliard de personnes sont des d’abonnés mobile potentiels.

À quand l’accès universel ? Avant de passer à l’étape suivante et être en mesure de fournir un accès universel, les entreprises télécoms d’Asie-Pacifique doivent réduire leur consommation énergétique et leurs coûts d’exploitation. Si tous les habitants de la région disposaient d’un accès haut débit, le produit intérieur brut de l’Asie-Pacifique pourrait bondir de 19 milliards de dollars.

RAJEEV SiNGH-MOLARESPRÉSIDENT, RÉGIoN ASIE-PACIFIQUE

4 trimestres de croissance

en 2010

clientèle extrêmement

variée

alcatel-lucent shanghai Bell, une

joint-venture unique en chine

BHARTI AIRTEL de nouveaux horizons en indePremier opérateur télécoms d’Inde, Bharti Airtel jouit d’une clientèle de plus de 160 millions d’abonnés. Pour mieux les servir, l’opérateur a lancé un vaste programme de transformation IP et s’est mis en quête d’un partenaire capable de transformer, développer et gérer son infrastructure réseau fixe. Son choix s’est porté sur Alcatel-Lucent en raison de ses connaissances approfondies, de sa grande expérience et de ses compétences exceptionnelles. Les deux sociétés ont créé une coentreprise inédite en Inde pour proposer aux abonnés des services fixes d’excellence.

CHINA moBILE, CHINA TELECom ET CHINA UNICom construire les réseaux de demainLe marché chinois des télécommunications se développe à une vitesse vertigineuse. Trois des principaux opérateurs télécoms du pays, à savoir China mobile, China Telecom et China Unicom, ont fait appel à Alcatel-Lucent pour déployer des services voix et données de nouvelle génération utilisant les technologies haut débit et IP. Respectant l’histoire et la culture chinoises, Alcatel-Lucent a aidé ces trois opérateurs à transformer leurs réseaux et s’est engagé à renforcer la présence locale d’Alcatel-Lucent Shanghai Bell dans la durée.

NBN le haut débit pour tousL’Australie a pris conscience du rôle essentiel de l’accès haut débit universel dans sa future économie numérique. Le réseau haut débit national (National Broadband Network – NBN) reliera l’ensemble des sites à travers le pays et offrira un accès ouvert (services de gros uniquement) qui soutiendra une nouvelle chaîne de valeur englobant les fournisseurs haut débit, les applications et les modèles économiques innovants. Alcatel-Lucent aide NBN Co, l’entreprise chargée de la conception, de la construction et de l’exploitation du réseau haut débit national, à définir l’infrastructure et à développer sa capacité afin de répondre aux futurs besoins en haut débit de l’Australie.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

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45rapport annuel 2010

 Partage d'expérience  et formation des jeunes :  la Fondation alcatel-Lucent  en chineDes bénévoles d’Alcatel-Lucent se sont rendus dans des écoles primaires de Shanghai et de Pékin afin d’aider les élèves à mieux comprendre les bases de l’économie et du commerce mondial. Dans le cadre d’un concours organisé pour mettre à l’épreuve leur créativité, 24 équipes ont dû élaborer des produits et des campagnes marketing pour le pays de leur choix. Les bénévoles ont conseillé les élèves puis évalué leurs travaux avant une remise de prix récompensant l’innovation, le travail en équipe et la présentation, avec à la clé une présentation à l’Exposition universelle de Shanghai.

ce contrat majeur permet à nBn co de mettre en place un réseau fibre haut débit de premier ordre pour l’australie. KEViN BROWN, DIRECTEUR SERvICES, NBN

Berceau de la révolution des technologies de la communication

RéGiON ASiE–PACiFiquE

Avec deux tiers de la population mondiale à connecter, la région Asie-Pacifique offre un terrain extrêmement fertile pour les technologies de la communication.

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teNdaNces du marchéDes millions de personnes choisissent la mobilité. Le nombre d’abonnés mobile ne cesse d’augmenter en Chine et en Inde. Au dernier trimestre 2010, les deux pays enregistraient 90 millions d’abonnés mobile supplémentaires.

Le royaume de la connectivité. La Corée du Sud est le pays le plus connecté de la région, juste devant le Japon et Singapour, tandis que l’Australie est au cœur du plus grand projet de déploiement réseau au monde. Les perspectives de crois-sance sont encore immenses : 81 % des foyers souhaiteraient bénéficier du haut débit fixe et 1,2 milliard de personnes sont des d’abonnés mobile potentiels.

À quand l’accès universel ? Avant de passer à l’étape suivante et être en mesure de fournir un accès universel, les entreprises télécoms d’Asie-Pacifique doivent réduire leur consommation énergétique et leurs coûts d’exploitation. Si tous les habitants de la région disposaient d’un accès haut débit, le produit intérieur brut de l’Asie-Pacifique pourrait bondir de 19 milliards de dollars.

RAJEEV SiNGH-MOLARESPRÉSIDENT, RÉGIoN ASIE-PACIFIQUE

4 trimestres de croissance

en 2010

clientèle extrêmement

variée

alcatel-lucent shanghai Bell, une

joint-venture unique en chine

BHARTI AIRTEL de nouveaux horizons en indePremier opérateur télécoms d’Inde, Bharti Airtel jouit d’une clientèle de plus de 160 millions d’abonnés. Pour mieux les servir, l’opérateur a lancé un vaste programme de transformation IP et s’est mis en quête d’un partenaire capable de transformer, développer et gérer son infrastructure réseau fixe. Son choix s’est porté sur Alcatel-Lucent en raison de ses connaissances approfondies, de sa grande expérience et de ses compétences exceptionnelles. Les deux sociétés ont créé une coentreprise inédite en Inde pour proposer aux abonnés des services fixes d’excellence.

CHINA moBILE, CHINA TELECom ET CHINA UNICom construire les réseaux de demainLe marché chinois des télécommunications se développe à une vitesse vertigineuse. Trois des principaux opérateurs télécoms du pays, à savoir China mobile, China Telecom et China Unicom, ont fait appel à Alcatel-Lucent pour déployer des services voix et données de nouvelle génération utilisant les technologies haut débit et IP. Respectant l’histoire et la culture chinoises, Alcatel-Lucent a aidé ces trois opérateurs à transformer leurs réseaux et s’est engagé à renforcer la présence locale d’Alcatel-Lucent Shanghai Bell dans la durée.

NBN le haut débit pour tousL’Australie a pris conscience du rôle essentiel de l’accès haut débit universel dans sa future économie numérique. Le réseau haut débit national (National Broadband Network – NBN) reliera l’ensemble des sites à travers le pays et offrira un accès ouvert (services de gros uniquement) qui soutiendra une nouvelle chaîne de valeur englobant les fournisseurs haut débit, les applications et les modèles économiques innovants. Alcatel-Lucent aide NBN Co, l’entreprise chargée de la conception, de la construction et de l’exploitation du réseau haut débit national, à définir l’infrastructure et à développer sa capacité afin de répondre aux futurs besoins en haut débit de l’Australie.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

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BANQUE EURoPÉENNE D’INvESTISSEmENTla finance version mobileLa Banque européenne d’investissement (BEI) est l’institution financière des 27 pays membres de l’Union européenne. Lorsque celle-ci a déménagé son siège au Luxembourg, elle a décidé de mettre à la disposition de ses collaborateurs des solutions de productivité et de communication efficaces pour répondre à leurs besoins de connectivité et de mobilité. En mariant les offres de nombreux partenaires à son savoir-faire en matière d’applications de téléphonie et de collaboration avancées, Alcatel-Lucent a œuvré de concert avec la BEI afin de créer la palette d’outils idéale pour améliorer les communications avec les collaborateurs et les clients en mobilité.

CHAÎNE HÔTELIÈRE FoUR SEASoNS soyez mobiles, voyagez Avec 84 établissements répartis dans 34 pays, la chaîne hôtelière Four Seasons vise la perfection absolue. Dans son nouvel établissement de mumbai, ce géant de l’hôtellerie a voulu offrir à ses clients des services de communication innovants, allant bien au-delà du simple haut débit, avec la mobilité dans l’hôtel et ses boutiques, des guides vocaux multilingues et l’accès WiFi. Grâce au savoir-faire d’Alcatel-Lucent dans le domaine des réseaux et de la mobilité, Four Seasons est en mesure de proposer à sa clientèle une expérience optimale des communications.

au service des entreprises

ENTREPRiSES

Quel que soit le secteur d’activité – éducation, santé, finance ou hôtellerie – les entreprises savent exactement quels avantages peuvent leur apporter des communications innovantes et elles veulent en profiter sans tarder.

la FiaBilité : un impératiF a

ct

ivit

és

SECTEuRS STRATéGiquES

Que ce soit pour les autoroutes ou les voies ferrées, les services d’urgence ou les réseaux électriques, notre sécurité, notre sûreté et notre productivité dépendent de systèmes complexes. Et ces systèmes dépendent d’Alcatel-Lucent.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

teNdaNces du marchéil faut mettre la barre très haut. Surtout quand les systèmes en question doivent assurer des services essentiels, ainsi que la sécu-rité et la défense des sociétés. C’est pourquoi nos clients du monde entier se fient à notre expérience et à notre maîtrise des réseaux pour toujours bénéficier d’une grande fiabilité. La division Secteurs stratégiques d’Alcatel-Lucent fournit des solutions destinées aux secteurs suivants :

Régies de transport : pour mettre en œuvre des systèmes intel-ligents permettant de rationaliser les opérations et de réduire l’impact sur l’environnement.

Distributeurs d’énergie : pour aider ces entreprises à gérer la consommation énergétique en temps réel, à préserver les res-sources et à protéger l’environnement.

Sécurité publique : pour permettre aux cellules d’intervention (forces de police, pompiers et services médicaux d’urgence) de remplir leurs missions en maîtrisant leurs coûts.

tom BurnsPRÉSIDENT, ENTREPRISES ET SECTEURS STRATÉGIQUES

EPB (CHATTANooGA)une communication « intelligente » avec les usagersEPB, l’un des plus importants distributeurs d’électricité publics des États-Unis, est un précurseur en matière de technologie. L’entreprise collabore avec Alcatel-Lucent pour déployer le premier smart grid (réseau de distribution d’électricité intelligent) d’Amérique du Nord sur un réseau fibre optique. Capable de recueillir et de traiter en temps réel les informations sur la consommation d’électricité, ce système aide les usagers à mieux gérer leur consommation en leur fournissant des données actualisées sur la quantité et le coût de l’énergie qu’ils utilisent.

EURoTUNNEL la vitesse des trains, la sécurité des réseauxLa fiabilité des communications sol-train est capitale pour les trains qui traversent le tunnel sous la manche. Tout en tenant compte des besoins de signalisation futurs, Alcatel-Lucent transforme l’infrastructure existante afin de déployer un système de communication à la pointe de la technique qui permettra aux régies de contrôler le trafic transmanche de façon plus sûre et plus efficace.

teNdaNces du marchéSans communications, pas d’activités commerciales. Pouvoir com-muniquer et accéder aux informations instantanément est devenu indispensable pour le contact avec le client, la collaboration entre salariés et la productivité. Il en va de même pour la présence et la compétitivité des entreprises sur un marché mondial qui ne s’as-soupit jamais.

Les entreprises, moteur de l’innovation. Comme leurs collabora-teurs, les entreprises adoptent les dernières nouveautés en matière de communication : réseaux sociaux, vidéo et mobilité. Elles sou-haitent que les applications en temps réel soient mises à disposi-tion par l’intermédiaire de réseaux qui connaissent les besoins des utilisateurs et les terminaux utilisés.

Personne n’y échappe. En rapprochant salariés, partenaires et clients, Alcatel-Lucent contribue à renforcer la productivité et la collaboration dans les entreprises, et permet également à ces der-nières de s’engager dans un nouveau mode de conversation.

nos clients sont très satisfaits de l’ensemble des services que nous proposons, et notamment des systèmes de communication. ADARSH JATiA, DIRECTEUR EXÉCUTIF, HÔTEL FoUR SEASoNS, mUmBAI

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BANQUE EURoPÉENNE D’INvESTISSEmENTla finance version mobileLa Banque européenne d’investissement (BEI) est l’institution financière des 27 pays membres de l’Union européenne. Lorsque celle-ci a déménagé son siège au Luxembourg, elle a décidé de mettre à la disposition de ses collaborateurs des solutions de productivité et de communication efficaces pour répondre à leurs besoins de connectivité et de mobilité. En mariant les offres de nombreux partenaires à son savoir-faire en matière d’applications de téléphonie et de collaboration avancées, Alcatel-Lucent a œuvré de concert avec la BEI afin de créer la palette d’outils idéale pour améliorer les communications avec les collaborateurs et les clients en mobilité.

CHAÎNE HÔTELIÈRE FoUR SEASoNS soyez mobiles, voyagez Avec 84 établissements répartis dans 34 pays, la chaîne hôtelière Four Seasons vise la perfection absolue. Dans son nouvel établissement de mumbai, ce géant de l’hôtellerie a voulu offrir à ses clients des services de communication innovants, allant bien au-delà du simple haut débit, avec la mobilité dans l’hôtel et ses boutiques, des guides vocaux multilingues et l’accès WiFi. Grâce au savoir-faire d’Alcatel-Lucent dans le domaine des réseaux et de la mobilité, Four Seasons est en mesure de proposer à sa clientèle une expérience optimale des communications.

au service des entreprises

ENTREPRiSES

Quel que soit le secteur d’activité – éducation, santé, finance ou hôtellerie – les entreprises savent exactement quels avantages peuvent leur apporter des communications innovantes et elles veulent en profiter sans tarder.

la FiaBilité : un impératiF

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SECTEuRS STRATéGiquES

Que ce soit pour les autoroutes ou les voies ferrées, les services d’urgence ou les réseaux électriques, notre sécurité, notre sûreté et notre productivité dépendent de systèmes complexes. Et ces systèmes dépendent d’Alcatel-Lucent.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

teNdaNces du marchéil faut mettre la barre très haut. Surtout quand les systèmes en question doivent assurer des services essentiels, ainsi que la sécu-rité et la défense des sociétés. C’est pourquoi nos clients du monde entier se fient à notre expérience et à notre maîtrise des réseaux pour toujours bénéficier d’une grande fiabilité. La division Secteurs stratégiques d’Alcatel-Lucent fournit des solutions destinées aux secteurs suivants :

Régies de transport : pour mettre en œuvre des systèmes intel-ligents permettant de rationaliser les opérations et de réduire l’impact sur l’environnement.

Distributeurs d’énergie : pour aider ces entreprises à gérer la consommation énergétique en temps réel, à préserver les res-sources et à protéger l’environnement.

Sécurité publique : pour permettre aux cellules d’intervention (forces de police, pompiers et services médicaux d’urgence) de remplir leurs missions en maîtrisant leurs coûts.

tom BurnsPRÉSIDENT, ENTREPRISES ET SECTEURS STRATÉGIQUES

EPB (CHATTANooGA)une communication « intelligente » avec les usagersEPB, l’un des plus importants distributeurs d’électricité publics des États-Unis, est un précurseur en matière de technologie. L’entreprise collabore avec Alcatel-Lucent pour déployer le premier smart grid (réseau de distribution d’électricité intelligent) d’Amérique du Nord sur un réseau fibre optique. Capable de recueillir et de traiter en temps réel les informations sur la consommation d’électricité, ce système aide les usagers à mieux gérer leur consommation en leur fournissant des données actualisées sur la quantité et le coût de l’énergie qu’ils utilisent.

EURoTUNNEL la vitesse des trains, la sécurité des réseauxLa fiabilité des communications sol-train est capitale pour les trains qui traversent le tunnel sous la manche. Tout en tenant compte des besoins de signalisation futurs, Alcatel-Lucent transforme l’infrastructure existante afin de déployer un système de communication à la pointe de la technique qui permettra aux régies de contrôler le trafic transmanche de façon plus sûre et plus efficace.

teNdaNces du marchéSans communications, pas d’activités commerciales. Pouvoir com-muniquer et accéder aux informations instantanément est devenu indispensable pour le contact avec le client, la collaboration entre salariés et la productivité. Il en va de même pour la présence et la compétitivité des entreprises sur un marché mondial qui ne s’as-soupit jamais.

Les entreprises, moteur de l’innovation. Comme leurs collabora-teurs, les entreprises adoptent les dernières nouveautés en matière de communication : réseaux sociaux, vidéo et mobilité. Elles sou-haitent que les applications en temps réel soient mises à disposi-tion par l’intermédiaire de réseaux qui connaissent les besoins des utilisateurs et les terminaux utilisés.

Personne n’y échappe. En rapprochant salariés, partenaires et clients, Alcatel-Lucent contribue à renforcer la productivité et la collaboration dans les entreprises, et permet également à ces der-nières de s’engager dans un nouveau mode de conversation.

nos clients sont très satisfaits de l’ensemble des services que nous proposons, et notamment des systèmes de communication. ADARSH JATiA, DIRECTEUR EXÉCUTIF, HÔTEL FoUR SEASoNS, mUmBAI

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Pour faire face à la demande en nouveaux services haut débit, les entreprises télécoms doivent non seulement opter pour de nouvelles technologies, mais également réinventer leurs méthodes de travail. Et elles ne le font pas seules.

ViVEK MOHANPRÉSIDENT, SERvICES

 un vent d’écologie  souffle sur le désertDans les zones où il n’existe pas de réseaux électriques fiables, les équipements de communication sont souvent alimentés par des groupes électrogènes diesel. Afin d’éliminer les coûts et l’impact environnemental associés à la combustion du carburant, le Programme d’énergies alternatives d’Alcatel-Lucent aide les entreprises à mettre en place des réseaux mobiles fonctionnant à l’énergie solaire, éolienne ou autre source alternative. A ce jour, Alcatel-Lucent a déjà déployé plus de 500 stations de base alimentées par des énergies alternatives et adaptées à tous types de climats et d’environnements, notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en inde.

alcatel-lucent était le candidat idéal, proposant le prix et l’expérience dont nous avions besoin. c’est un partenaire de confiance précieux pour vodafone. BASSAM AL-iBRAHiM, RESPoNSABLE FoURNISSEURS TECHNoLoGIQUES, voDAFoNE QATAR

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SERViCES

transFormation opérationnelle

uN ParteNaIre à ses côtés Les opérateurs voient presque chaque jour surgir des nouveautés qui peuvent étoffer leurs offres clients : services vidéo haute qualité, applications innovantes ou possibilité de se connecter en tout lieu et à tout moment depuis n’importe quel terminal. mais pour en profiter, ils doivent se montrer extrêmement réactifs. Fort de l’expérience acquise lors de nombreux projets de transformation IP et de migration de réseaux mobiles, Alcatel-Lucent apporte à ses clients du monde entier la flexibilité et la réactivité dont ils ont besoin en transformant leurs opé-rations, en simplifiant leur réseau pour en optimiser l’efficacité, et en les guidant tout au long de cette transformation.

teNdaNces du marchéÀ chaque réseau son prix. Les dépenses d’investissement et d’exploitation, c’est-à-dire les coûts liés à la construction et au fonctionnement d’un réseau, sont montées en flèche, poussées par la demande croissante pour des services plus rapides, du contenu vidéo et des applications. Les anciennes méthodes de déve-loppement et de rentabilisation des réseaux ont atteint leurs limites.

La solution : le protocole iP. La technologie IP permet aux entreprises télécoms de concevoir des réseaux plus intelligents, plus simples et plus flexibles. L’IP accélère le développement et la commercialisation de nouveaux types de services et d’applications, ce qui se traduit par des offres mieux ciblées, accessibles par-tout et à tout moment.

Faire route ensemble. S’engager dans un projet de transformation tout en s’oc-cupant de ses clients n’est pas chose facile. De la gestion des opérations réseau aux services de conception, de construction et de migration, Alcatel-Lucent inter-vient en partenaire de confiance pour se charger du processus de transformation et permettre aux entreprises télécoms de se concentrer sur leur cœur de métier et leur développement.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

vIvAComle changement est bénéfique, à condition de bien choisir son partenaire« Nous avons fait le choix de nous associer avec Alcatel-Lucent pour être en mesure de garantir à nos abonnés fixe et mobile une qualité permanente et qui sera renforcée sur le long terme, » a déclaré Bernard moscheni, PDG de vIvACom. Et d’ajouter : « Alcatel-Lucent est le partenaire le mieux armé pour répondre aux exigences opérationnelles de notre réseau, avec plus de rapidité, de flexibilité et de rentabilité que nous l’aurions fait seuls. Ce choix fait à nouveau de vIvACom un précurseur sur le marché bulgare. »

voDAFoNE QATAR gagner le marché par la voie rapide vodafone Qatar appartient au premier groupe international de communications mobiles, le groupe vodafone. Caressant l’ambition de se positionner comme « la marque la plus populaire au Qatar », l’opérateur a opté pour la solution complète de services gérés de bout en bout d’Alcatel-Lucent pour l’exploitation de son tout nouveau réseau mobile 2G/3G. Cette solution clés en main offre la possibilité à vodafone Qatar de saisir rapidement et efficacement l’opportunité de proposer des services de nouvelle génération compétitifs sur le marché mobile.

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Pour faire face à la demande en nouveaux services haut débit, les entreprises télécoms doivent non seulement opter pour de nouvelles technologies, mais également réinventer leurs méthodes de travail. Et elles ne le font pas seules.

ViVEK MOHANPRÉSIDENT, SERvICES

 un vent d’écologie  souffle sur le désertDans les zones où il n’existe pas de réseaux électriques fiables, les équipements de communication sont souvent alimentés par des groupes électrogènes diesel. Afin d’éliminer les coûts et l’impact environnemental associés à la combustion du carburant, le Programme d’énergies alternatives d’Alcatel-Lucent aide les entreprises à mettre en place des réseaux mobiles fonctionnant à l’énergie solaire, éolienne ou autre source alternative. A ce jour, Alcatel-Lucent a déjà déployé plus de 500 stations de base alimentées par des énergies alternatives et adaptées à tous types de climats et d’environnements, notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en inde.

alcatel-lucent était le candidat idéal, proposant le prix et l’expérience dont nous avions besoin. c’est un partenaire de confiance précieux pour vodafone. BASSAM AL-iBRAHiM, RESPoNSABLE FoURNISSEURS TECHNoLoGIQUES, voDAFoNE QATAR

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SERViCES

transFormation opérationnelle

uN ParteNaIre à ses côtés Les opérateurs voient presque chaque jour surgir des nouveautés qui peuvent étoffer leurs offres clients : services vidéo haute qualité, applications innovantes ou possibilité de se connecter en tout lieu et à tout moment depuis n’importe quel terminal. mais pour en profiter, ils doivent se montrer extrêmement réactifs. Fort de l’expérience acquise lors de nombreux projets de transformation IP et de migration de réseaux mobiles, Alcatel-Lucent apporte à ses clients du monde entier la flexibilité et la réactivité dont ils ont besoin en transformant leurs opé-rations, en simplifiant leur réseau pour en optimiser l’efficacité, et en les guidant tout au long de cette transformation.

teNdaNces du marchéÀ chaque réseau son prix. Les dépenses d’investissement et d’exploitation, c’est-à-dire les coûts liés à la construction et au fonctionnement d’un réseau, sont montées en flèche, poussées par la demande croissante pour des services plus rapides, du contenu vidéo et des applications. Les anciennes méthodes de déve-loppement et de rentabilisation des réseaux ont atteint leurs limites.

La solution : le protocole iP. La technologie IP permet aux entreprises télécoms de concevoir des réseaux plus intelligents, plus simples et plus flexibles. L’IP accélère le développement et la commercialisation de nouveaux types de services et d’applications, ce qui se traduit par des offres mieux ciblées, accessibles par-tout et à tout moment.

Faire route ensemble. S’engager dans un projet de transformation tout en s’oc-cupant de ses clients n’est pas chose facile. De la gestion des opérations réseau aux services de conception, de construction et de migration, Alcatel-Lucent inter-vient en partenaire de confiance pour se charger du processus de transformation et permettre aux entreprises télécoms de se concentrer sur leur cœur de métier et leur développement.

NOS CLiENTS TéMOiGNENT

vIvAComle changement est bénéfique, à condition de bien choisir son partenaire« Nous avons fait le choix de nous associer avec Alcatel-Lucent pour être en mesure de garantir à nos abonnés fixe et mobile une qualité permanente et qui sera renforcée sur le long terme, » a déclaré Bernard moscheni, PDG de vIvACom. Et d’ajouter : « Alcatel-Lucent est le partenaire le mieux armé pour répondre aux exigences opérationnelles de notre réseau, avec plus de rapidité, de flexibilité et de rentabilité que nous l’aurions fait seuls. Ce choix fait à nouveau de vIvACom un précurseur sur le marché bulgare. »

voDAFoNE QATAR gagner le marché par la voie rapide vodafone Qatar appartient au premier groupe international de communications mobiles, le groupe vodafone. Caressant l’ambition de se positionner comme « la marque la plus populaire au Qatar », l’opérateur a opté pour la solution complète de services gérés de bout en bout d’Alcatel-Lucent pour l’exploitation de son tout nouveau réseau mobile 2G/3G. Cette solution clés en main offre la possibilité à vodafone Qatar de saisir rapidement et efficacement l’opportunité de proposer des services de nouvelle génération compétitifs sur le marché mobile.

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51rapport annuel 2010

plus de simplicité et d’unité dans les opérationsLe nouveau modèle Prom (Principal operating model) d’Alcatel-Lucent, dont les bases ont été posées en 2010, contribuera à améliorer l’efficacité opération-nelle de l’entreprise en simplifiant et en harmonisant les interactions entre ses différentes entités juridiques. Le nombre d’entités chargées de l’approvisionnement passera de huit à trois : Alcatel-Lucent International (fondée en 2010) pour l’Europe, le moyen-orient, l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie-Pacifique ; Alcatel-Lucent USA pour l’Amérique du Nord ; et Alcatel-Lucent Shanghai Bell pour la Chine. Ensuite, les 25 systèmes comptables utilisés auparavant seront remplacés par un système unique. En plus de rationaliser et de renta-biliser les opérations de l’entreprise, ce modèle devrait également améliorer la satisfaction des clients puisqu’il facilitera les transactions avec Alcatel-Lucent.

modernisation du parc immobilierAlcatel-Lucent poursuit sa transformation en se pen-chant sur l’aspect immobilier, avec la volonté d’amélio-rer le taux d’occupation de ses établissements à travers le monde, de réduire ses coûts d’exploitation et de diminuer son empreinte carbone globale. En 2010, ces efforts ont permis de réduire le parc immobilier, de libérer de grands volumes et de réaliser d’importantes économies en termes de coûts d’exploitation. Dans le même temps, Alcatel-Lucent a dépassé ses objectifs de diminution de l’empreinte carbone en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 10 %, avec un an d’avance sur le calendrier.

et maintenant…L’entreprise va continuer à tisser des liens étroits avec ses fournisseurs afin de tirer parti des avantages intel-lectuels et technologiques que cela peut générer. L’équipe opérations contribuera au bilan ainsi qu’au compte de résultats de l’entreprise par la simplification des livraisons aux clients et la réduction des stocks, pour des répercussions plus rapides sur les résultats.

 Joindre le geste à la paroleAlcatel-Lucent aide les entreprises télécoms à réduire leur impact sur l’environnement mais participe aussi très activement à cet effort. Son objectif pour 2020 ? Diviser par deux son empreinte carbone par rapport à son niveau de 2008. Ne négligeant aucune piste – de l’utilisation de ses sites à la logistique, en passant par l’informatique et les déplacements professionnels – et mobilisant la totalité de son personnel, Alcatel-Lucent a diminué ses émissions totales de près de 12,6 % l’année dernière ; il convient de noter que ce calcul tenait compte d’émissions indirectes supplémentaires par rapport aux années précédentes, afin d’obtenir une mesure plus précise de l’impact. Au final, Alcatel-Lucent a pu éliminer plus de 176 000 tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer près de 32 000 voitures de la circulation.

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OPéRATiONS

réactiF et responsaBleRéagissant rapidement aux pressions qui s’exerçaient sur la chaîne d’approvisionnement en 2010, Alcatel-Lucent a su mettre en place des systèmes lui permettant de répondre en toutes circonstances aux besoins des clients.

une année difficileDe part notre activité, nous achetons généralement des volumes importants de compo-sants électroniques et de matériels divers à différents fournisseurs. mais en 2010, nous avons dû faire face à une pénurie de composants et de marchandises fréquemment utili-sés dans le secteur qui a retardé nos délais de production et détérioré nos capacités de livraison.

Dès début 2010, nous avons pris des mesures visant à limiter l’impact de cette pénurie, ce qui nous a permis de rééquilibrer progressivement nos capacités de production au fil de l’année. Les conditions d’approvisionnement ont certes commencé à s’améliorer au dernier trimestre 2010 mais en fin d’année, la situation n’était toujours pas totalement revenue à la normale.

réduction de 50 % de l’empreinte carbone d’ici 2020 : le plan en 3 étapes d’alcatel-lucent (en millions de tonnes de Co2)

agir au sein de l’entreprise

réduire la consommation énergétique des siteslimiter le fret aérienconsolider les infrastructuresconsolider les différents serveurs informatiquesréduire les déplacements professionnels

1en demander plus aux Fournisseurs

réduire la consommation énergétique des siteslimiter le fret aérienconsolider les infrastructuresengager et impliquer les partenaires

2opter pour les énergies renouvelaBles

utiliser les énergies renouvelables utiliser les crédits d’énergie renouvelable

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plus de simplicité et d’unité dans les opérationsLe nouveau modèle Prom (Principal operating model) d’Alcatel-Lucent, dont les bases ont été posées en 2010, contribuera à améliorer l’efficacité opération-nelle de l’entreprise en simplifiant et en harmonisant les interactions entre ses différentes entités juridiques. Le nombre d’entités chargées de l’approvisionnement passera de huit à trois : Alcatel-Lucent International (fondée en 2010) pour l’Europe, le moyen-orient, l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie-Pacifique ; Alcatel-Lucent USA pour l’Amérique du Nord ; et Alcatel-Lucent Shanghai Bell pour la Chine. Ensuite, les 25 systèmes comptables utilisés auparavant seront remplacés par un système unique. En plus de rationaliser et de renta-biliser les opérations de l’entreprise, ce modèle devrait également améliorer la satisfaction des clients puisqu’il facilitera les transactions avec Alcatel-Lucent.

modernisation du parc immobilierAlcatel-Lucent poursuit sa transformation en se pen-chant sur l’aspect immobilier, avec la volonté d’amélio-rer le taux d’occupation de ses établissements à travers le monde, de réduire ses coûts d’exploitation et de diminuer son empreinte carbone globale. En 2010, ces efforts ont permis de réduire le parc immobilier, de libérer de grands volumes et de réaliser d’importantes économies en termes de coûts d’exploitation. Dans le même temps, Alcatel-Lucent a dépassé ses objectifs de diminution de l’empreinte carbone en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 10 %, avec un an d’avance sur le calendrier.

et maintenant…L’entreprise va continuer à tisser des liens étroits avec ses fournisseurs afin de tirer parti des avantages intel-lectuels et technologiques que cela peut générer. L’équipe opérations contribuera au bilan ainsi qu’au compte de résultats de l’entreprise par la simplification des livraisons aux clients et la réduction des stocks, pour des répercussions plus rapides sur les résultats.

 Joindre le geste à la paroleAlcatel-Lucent aide les entreprises télécoms à réduire leur impact sur l’environnement mais participe aussi très activement à cet effort. Son objectif pour 2020 ? Diviser par deux son empreinte carbone par rapport à son niveau de 2008. Ne négligeant aucune piste – de l’utilisation de ses sites à la logistique, en passant par l’informatique et les déplacements professionnels – et mobilisant la totalité de son personnel, Alcatel-Lucent a diminué ses émissions totales de près de 12,6 % l’année dernière ; il convient de noter que ce calcul tenait compte d’émissions indirectes supplémentaires par rapport aux années précédentes, afin d’obtenir une mesure plus précise de l’impact. Au final, Alcatel-Lucent a pu éliminer plus de 176 000 tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer près de 32 000 voitures de la circulation.

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OPéRATiONS

réactiF et responsaBleRéagissant rapidement aux pressions qui s’exerçaient sur la chaîne d’approvisionnement en 2010, Alcatel-Lucent a su mettre en place des systèmes lui permettant de répondre en toutes circonstances aux besoins des clients.

une année difficileDe part notre activité, nous achetons généralement des volumes importants de compo-sants électroniques et de matériels divers à différents fournisseurs. mais en 2010, nous avons dû faire face à une pénurie de composants et de marchandises fréquemment utili-sés dans le secteur qui a retardé nos délais de production et détérioré nos capacités de livraison.

Dès début 2010, nous avons pris des mesures visant à limiter l’impact de cette pénurie, ce qui nous a permis de rééquilibrer progressivement nos capacités de production au fil de l’année. Les conditions d’approvisionnement ont certes commencé à s’améliorer au dernier trimestre 2010 mais en fin d’année, la situation n’était toujours pas totalement revenue à la normale.

réduction de 50 % de l’empreinte carbone d’ici 2020 : le plan en 3 étapes d’alcatel-lucent (en millions de tonnes de Co2)

agir au sein de l’entreprise

réduire la consommation énergétique des siteslimiter le fret aérienconsolider les infrastructuresconsolider les différents serveurs informatiquesréduire les déplacements professionnels

1en demander plus aux Fournisseurs

réduire la consommation énergétique des siteslimiter le fret aérienconsolider les infrastructuresengager et impliquer les partenaires

2opter pour les énergies renouvelaBles

utiliser les énergies renouvelables utiliser les crédits d’énergie renouvelable

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QUanD sUivre Le MoUveMent ne sUFFit PasLa technologie ne se prête guère aux prévisions, sauf sur un point : elle évolue en permanence. Les nouveaux terminaux font rêver les utilisateurs et les nouvelles applications sont au cœur même de leur vie. Les entreprises télécoms ne peuvent pas se contenter de suivre le mouvement : elles doivent anticiper et s’adapter, plus vite que jamais. Le High Leverage Network™ d’Alcatel-Lucent leur permet de faire évoluer leurs réseaux et de transformer leurs opérations. Il devient alors possible de déployer de nouvelles applications et de fournir la connectivité et l’accès universel au contenu que demandent les abonnés.

Quel a été l’événement le plus marquant pour le segment Réseaux l'année dernière ?Le High Leverage Network™ (HLN) sans le moindre doute. Ce réseau unique est la solution que nous apportons à nos clients pour les aider à faire face à la croissance exponen-tielle du trafic de données générée par l’Internet mobile, la vidéo et les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de technologies fixes, mobiles, IP ou optiques. Le HLN permet de migrer vers un réseau tout-IP intégré, à la fois évolutif, rentable et intel-ligent. Tout ce que nous entreprenons aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de cette vision. En 2010, nous y avons d’ailleurs consacré 60 % de nos investissements en R&D.

Quelles sont vos priorités ?Nous misons sur l'évolution des réseaux mobiles et ce choix s’est déjà révélé payant avec le déploiement du réseau 4G de Verizon. Parallèlement, nous mettons tout en œuvre pour aider nos clients à introduire le haut débit nouvelle généra-tion, que ce soit sur la base du « mode fantôme DSL » qui multiplie la capacité des infrastructures cuivre tradition-nelles, ou sur la base de nouvelles installations fibre. Nous investissons aussi dans la transmission longue distance de la voix, des vidéos et des données, et nous conjuguons nos capacités IP et optiques pour atteindre des vitesses supé-rieures à 100 Gbits/s. Enfin, il y a lightRadio™, un système qui renforce la flexibilité et l’efficacité des réseaux mobiles, et augmente leur capacité pour répondre à la demande.

Ces stratégies portent-elles leurs fruits ?Le HLN a sans conteste contribué à la croissance d’Alca-tel-Lucent en 2010. Il trouve un écho très favorable auprès de nos clients, ainsi que sur le marché dans son ensemble, toutes régions et technologies réseau confondues. Nous pro-gressons sur les segments technologiques clés, et sur d’autres, nous distançons même nos concurrents. Au cours des années à venir, l'explosion des données ne fera qu’accen-tuer les besoins en capacité réseau. Notre stratégie pour 2011 consiste donc à fournir à nos clients des solutions pra-tiques et innovantes dans des délais toujours plus courts.

Le HLn trouve un écho très favorable auprès de nos clients, ainsi que sur le marché dans son ensemble, toutes régions et technologies réseau confondues. PHILIPPE KERYER, PRÉSIDENT, RÉSEAUX

Découvrez l’interview vidéo de Philippe Keryer à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/keryer

Pour une économie à faibles émissions de carboneLe secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) a un rôle singulier à jouer dans la protection de l’environnement. En plus de réduire son propre impact, il donne l’opportunité aux autres secteurs de lui emboîter le pas en leur proposant des solutions qui offrent des alternatives aux déplacements et trajets professionnels, facilitent les réunions virtuelles ou améliorent la qualité des services électriques. À l’échelle du globe, le secteur des TIC a le potentiel de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15 % d’ici 2020. À l’heure où les gouvernements et les secteurs divers portent leurs efforts sur une croissance durable, les solutions innovantes des TIC contribueront à la mise en œuvre de modes de vie et de travail éco-efficaces, en jetant les bases de « l’économie à faibles émissions de carbone ».

ApplicationEnablement

Évolutiondu réseau

Accèsuniversel

Transformation opérationnelle

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Un réseaU QUi tient toUtes ses ProMesses : Le HigH Leverage network™

EnTRETIEn avEC…

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QUanD sUivre Le MoUveMent ne sUFFit PasLa technologie ne se prête guère aux prévisions, sauf sur un point : elle évolue en permanence. Les nouveaux terminaux font rêver les utilisateurs et les nouvelles applications sont au cœur même de leur vie. Les entreprises télécoms ne peuvent pas se contenter de suivre le mouvement : elles doivent anticiper et s’adapter, plus vite que jamais. Le High Leverage Network™ d’Alcatel-Lucent leur permet de faire évoluer leurs réseaux et de transformer leurs opérations. Il devient alors possible de déployer de nouvelles applications et de fournir la connectivité et l’accès universel au contenu que demandent les abonnés.

Quel a été l’événement le plus marquant pour le segment Réseaux l'année dernière ?Le High Leverage Network™ (HLN) sans le moindre doute. Ce réseau unique est la solution que nous apportons à nos clients pour les aider à faire face à la croissance exponen-tielle du trafic de données générée par l’Internet mobile, la vidéo et les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de technologies fixes, mobiles, IP ou optiques. Le HLN permet de migrer vers un réseau tout-IP intégré, à la fois évolutif, rentable et intel-ligent. Tout ce que nous entreprenons aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de cette vision. En 2010, nous y avons d’ailleurs consacré 60 % de nos investissements en R&D.

Quelles sont vos priorités ?Nous misons sur l'évolution des réseaux mobiles et ce choix s’est déjà révélé payant avec le déploiement du réseau 4G de Verizon. Parallèlement, nous mettons tout en œuvre pour aider nos clients à introduire le haut débit nouvelle généra-tion, que ce soit sur la base du « mode fantôme DSL » qui multiplie la capacité des infrastructures cuivre tradition-nelles, ou sur la base de nouvelles installations fibre. Nous investissons aussi dans la transmission longue distance de la voix, des vidéos et des données, et nous conjuguons nos capacités IP et optiques pour atteindre des vitesses supé-rieures à 100 Gbits/s. Enfin, il y a lightRadio™, un système qui renforce la flexibilité et l’efficacité des réseaux mobiles, et augmente leur capacité pour répondre à la demande.

Ces stratégies portent-elles leurs fruits ?Le HLN a sans conteste contribué à la croissance d’Alca-tel-Lucent en 2010. Il trouve un écho très favorable auprès de nos clients, ainsi que sur le marché dans son ensemble, toutes régions et technologies réseau confondues. Nous pro-gressons sur les segments technologiques clés, et sur d’autres, nous distançons même nos concurrents. Au cours des années à venir, l'explosion des données ne fera qu’accen-tuer les besoins en capacité réseau. Notre stratégie pour 2011 consiste donc à fournir à nos clients des solutions pra-tiques et innovantes dans des délais toujours plus courts.

Le HLn trouve un écho très favorable auprès de nos clients, ainsi que sur le marché dans son ensemble, toutes régions et technologies réseau confondues. PHILIPPE KERYER, PRÉSIDENT, RÉSEAUX

Découvrez l’interview vidéo de Philippe Keryer à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/keryer

Pour une économie à faibles émissions de carboneLe secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) a un rôle singulier à jouer dans la protection de l’environnement. En plus de réduire son propre impact, il donne l’opportunité aux autres secteurs de lui emboîter le pas en leur proposant des solutions qui offrent des alternatives aux déplacements et trajets professionnels, facilitent les réunions virtuelles ou améliorent la qualité des services électriques. À l’échelle du globe, le secteur des TIC a le potentiel de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15 % d’ici 2020. À l’heure où les gouvernements et les secteurs divers portent leurs efforts sur une croissance durable, les solutions innovantes des TIC contribueront à la mise en œuvre de modes de vie et de travail éco-efficaces, en jetant les bases de « l’économie à faibles émissions de carbone ».

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Un réseaU QUi tient toUtes ses ProMesses : Le HigH Leverage network™

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La connectivité partout, tout le temps, n’a rien « d’accessoire ». C’est au contraire une nécessité sociale doublée d’un impératif économique. Depuis que la Banque mondiale a montré qu’un accroissement de 10 % de l’accès haut débit au niveau national se traduisait par une hausse d’1,2 % du produit intérieur brut, les gouvernements du monde entier ont décidé d’intégrer l’accès haut débit dans leur infrastructure de service public.

TDC : Le HaUt Débit en Un teMPs recorDavec la famille de produits IsaM (Intelligent services access Manager) d’alcatel-Lucent, les entreprises télécoms telles que le danois TDC peuvent proposer une gamme complète de services de manière plus rapide et plus fiable à partir d’un seul système sophistiqué. équation gagnante pour l’opérateur qui peut à la fois garantir une qualité de service exceptionnelle et réduire ses coûts d’exploitation. Qui plus est, la technologie IsaM aidera le Danemark à se conformer, avec plusieurs années d’avance sur le calendrier établi, à l’agenda numérique de la Commission européenne qui vise à fournir à chaque citoyen européen un service haut débit.

VERIzoN WIRELESS : Le réseaU De L’avenirPartenaire privilégié de verizon Wireless, alcatel-Lucent participe au développement et à l’optimisation de son réseau mobile actuel, tout en préparant le terrain pour son réseau de nouvelle génération 4G LTE. Dans le cadre d’un contrat de quatre ans estimé à quelque 4 milliards de dollars, et destiné à garantir aux clients de verizon des services mobiles avancés de haute qualité, alcatel-Lucent fournit toute une gamme de technologies (IP, fibre optique et hertzien) et des services d’intégration de premier ordre.

ConTRaT

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nouvELLEs TECHnoLoGIEs LTELe long terme commence aujourd’hui La technologie mobile de quatrième génération (Long-Term Evo-lution – LTE) permettra bientôt aux abonnés d’accéder à Internet quatre fois plus vite qu’aujourd’hui. Alcatel-Lucent a très rapidement pris le leadership du marché LTE/4G grâce à l’efficacité de son approche HLN (High Leverage Network™), d’une part, mais également grâce à son expérience et ses offres exceptionnelles en routage IP et en communications radio mobiles, deux composantes essentielles du LTE. outre plusieurs contrats majeurs remportés aux États-Unis, Alcatel-Lucent a éta-bli un record de vitesse LTE avec China Mobile Communications lors de l’Exposition universelle de Shanghai en 2010, ce qui a conduit l’opérateur à lui confier le déploiement 4G de son réseau à Shanghai. Alcatel-Lucent déploie par ailleurs le premier réseau LTE du Moyen-orient pour Etisalat, aux Émirats arabes unis.

accès MobiLe

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L'accès UniverseL

nouvELLEs TECHnoLoGIEs 10GPoNtoujours plus viteMalgré l’essor des communications mobiles, la majorité des particuliers et des entreprises utilisent toujours l’accès fixe pour profiter de leurs services et applications haut débit (Internet très haut débit, vidéo à la demande, télévision haute définition et cloud computing sur le Web, entre autres), et ce même s’ils disposent d’une connexion WiFi. C’est pour-quoi Alcatel-Lucent propose aux fournisseurs de services des technologies inédites comme la vectorisation, qui permet de doubler, voire plus, la capacité des lignes cuivrées existantes, ou le 10GPoN (Gigabit Passive optical Network), qui peut multiplier par dix la capacité des réseaux fibre optique.

accès Fixe

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La connectivité partout, tout le temps, n’a rien « d’accessoire ». C’est au contraire une nécessité sociale doublée d’un impératif économique. Depuis que la Banque mondiale a montré qu’un accroissement de 10 % de l’accès haut débit au niveau national se traduisait par une hausse d’1,2 % du produit intérieur brut, les gouvernements du monde entier ont décidé d’intégrer l’accès haut débit dans leur infrastructure de service public.

TDC : Le HaUt Débit en Un teMPs recorDavec la famille de produits IsaM (Intelligent services access Manager) d’alcatel-Lucent, les entreprises télécoms telles que le danois TDC peuvent proposer une gamme complète de services de manière plus rapide et plus fiable à partir d’un seul système sophistiqué. équation gagnante pour l’opérateur qui peut à la fois garantir une qualité de service exceptionnelle et réduire ses coûts d’exploitation. Qui plus est, la technologie IsaM aidera le Danemark à se conformer, avec plusieurs années d’avance sur le calendrier établi, à l’agenda numérique de la Commission européenne qui vise à fournir à chaque citoyen européen un service haut débit.

VERIzoN WIRELESS : Le réseaU De L’avenirPartenaire privilégié de verizon Wireless, alcatel-Lucent participe au développement et à l’optimisation de son réseau mobile actuel, tout en préparant le terrain pour son réseau de nouvelle génération 4G LTE. Dans le cadre d’un contrat de quatre ans estimé à quelque 4 milliards de dollars, et destiné à garantir aux clients de verizon des services mobiles avancés de haute qualité, alcatel-Lucent fournit toute une gamme de technologies (IP, fibre optique et hertzien) et des services d’intégration de premier ordre.

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nouvELLEs TECHnoLoGIEs LTELe long terme commence aujourd’hui La technologie mobile de quatrième génération (Long-Term Evo-lution – LTE) permettra bientôt aux abonnés d’accéder à Internet quatre fois plus vite qu’aujourd’hui. Alcatel-Lucent a très rapidement pris le leadership du marché LTE/4G grâce à l’efficacité de son approche HLN (High Leverage Network™), d’une part, mais également grâce à son expérience et ses offres exceptionnelles en routage IP et en communications radio mobiles, deux composantes essentielles du LTE. outre plusieurs contrats majeurs remportés aux États-Unis, Alcatel-Lucent a éta-bli un record de vitesse LTE avec China Mobile Communications lors de l’Exposition universelle de Shanghai en 2010, ce qui a conduit l’opérateur à lui confier le déploiement 4G de son réseau à Shanghai. Alcatel-Lucent déploie par ailleurs le premier réseau LTE du Moyen-orient pour Etisalat, aux Émirats arabes unis.

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L'accès UniverseL

nouvELLEs TECHnoLoGIEs 10GPoNtoujours plus viteMalgré l’essor des communications mobiles, la majorité des particuliers et des entreprises utilisent toujours l’accès fixe pour profiter de leurs services et applications haut débit (Internet très haut débit, vidéo à la demande, télévision haute définition et cloud computing sur le Web, entre autres), et ce même s’ils disposent d’une connexion WiFi. C’est pour-quoi Alcatel-Lucent propose aux fournisseurs de services des technologies inédites comme la vectorisation, qui permet de doubler, voire plus, la capacité des lignes cuivrées existantes, ou le 10GPoN (Gigabit Passive optical Network), qui peut multiplier par dix la capacité des réseaux fibre optique.

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CDN : LE CoNTENU à PRoXIMITÉ DE L’UTILISATEURl’une des principales difficultés que doivent surmonter les opérateurs réseau est, et restera, la diffusion rentable du contenu vidéo et multimédia. la solution viendra des réseaux de diffusion de contenu (Content Delivery network – CDn) qui permettent, au moment opportun, de placer le contenu vidéo là où il est le plus utilisé. ainsi, les terminaux tels que les télévisions haute définition ou les tablettes téléchargent cette vidéo depuis une source proche, sans avoir à aller la chercher à l’autre bout du réseau. Cette option plus rapide et plus stable permet de préserver les ressources globales du réseau. C’est précisément ce que fait la solution CDn de Velocix, société d’alcatel-lucent, qui améliore la diffusion des services multimédias les plus populaires et permet de répondre à la demande de divertissement vidéo multi-écrans de façon plus rentable.

Conjuguant le protocole Internet et la technologie optique, le réseau High Leverage Network™ d’Alcatel-Lucent permet de fournir la vidéo et les services multimédias à un coût minimal, et apporte l’intelligence nécessaire pour créer et proposer de nouvelles offres de qualité – de la vidéo en mobilité aux films haute définition que l’on regarde confortablement installé chez soi.

comment fonctionne la technologie 100g ? La technologie crée des liaisons optiques cohérentes qui per-mettent de faire circuler de gros volumes d’informations à haute vitesse sur le réseau. Avec une solution IP et optique convergée 100G, les deux technologies se combinent dès que cela est nécessaire pour acheminer le trafic voix, données et vidéo aussi efficacement et rapidement que possible. Le 100G crée en quelque sorte des autoroutes d’informations.

Cette technologie marque un tournant majeur dans l’évolu-tion des réseaux. Elle donne aux entreprises télécoms les moyens de faire face, de façon rentable, à la croissance expo-nentielle des contenus en tous genres. Beaucoup ont déjà réalisé des pilotes en conditions réelles et souhaitent inté-grer la technologie 100G d’Alcatel-Lucent dans leurs réseaux.

T-SySTEMS : La recHercHe à La vitesse De La LUMière En collaboration avec T-systems, la division « Entreprises » de Deutsche Telekom, alcatel-Lucent a réalisé une autre première dans le secteur en créant une liaison 100G (100 Gbits/s) commerciale ultra haut débit combinant les technologies optiques et IP sur une seule longueur d’onde. En reliant les centres de traitement de données ultra performants des universités techniques de Dresde et de la Bergakademie Freiberg, alcatel-Lucent et T-systems ont démontré la puissance et l’évolutivité de cette solution. La technologie 100G améliorera considérablement la coopération entre les centres de recherche et permettra aux opérateurs des réseaux et des centres de traitement de données de fournir des services cloud et des applications collaboratives multimédias plus évolués – contribuant ainsi à améliorer la vie de tous les habitants du globe.

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L’évoLUtion Des réseaUx

nouvELLEs TECHnoLoGIEs 100GEn 2010, Alcatel-Lucent a réussi le tour de force d’être le seul fournisseur à proposer des technologies 100G (100 Gigabit Ethernet) permettant d’étendre les débits les plus élevés aux domaines IP et optiques. Cette avancée est l’aboutissement d’une décennie de recherche et développement portant notamment sur la création de silicium personnalisé, le maté-riau au cœur des circuits intégrés actuels les plus puissants. En développant en interne ses propres composants pour les technologies clés, Alcatel-Lucent se dote d’un avantage com-pétitif indéniable.

rePoUsser Les LiMites De La vitesse : L’iP et L’oPtiQUe PoUr Le 100g

RésEaux

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CDN : LE CoNTENU à PRoXIMITÉ DE L’UTILISATEURl’une des principales difficultés que doivent surmonter les opérateurs réseau est, et restera, la diffusion rentable du contenu vidéo et multimédia. la solution viendra des réseaux de diffusion de contenu (Content Delivery network – CDn) qui permettent, au moment opportun, de placer le contenu vidéo là où il est le plus utilisé. ainsi, les terminaux tels que les télévisions haute définition ou les tablettes téléchargent cette vidéo depuis une source proche, sans avoir à aller la chercher à l’autre bout du réseau. Cette option plus rapide et plus stable permet de préserver les ressources globales du réseau. C’est précisément ce que fait la solution CDn de Velocix, société d’alcatel-lucent, qui améliore la diffusion des services multimédias les plus populaires et permet de répondre à la demande de divertissement vidéo multi-écrans de façon plus rentable.

Conjuguant le protocole Internet et la technologie optique, le réseau High Leverage Network™ d’Alcatel-Lucent permet de fournir la vidéo et les services multimédias à un coût minimal, et apporte l’intelligence nécessaire pour créer et proposer de nouvelles offres de qualité – de la vidéo en mobilité aux films haute définition que l’on regarde confortablement installé chez soi.

comment fonctionne la technologie 100g ? La technologie crée des liaisons optiques cohérentes qui per-mettent de faire circuler de gros volumes d’informations à haute vitesse sur le réseau. Avec une solution IP et optique convergée 100G, les deux technologies se combinent dès que cela est nécessaire pour acheminer le trafic voix, données et vidéo aussi efficacement et rapidement que possible. Le 100G crée en quelque sorte des autoroutes d’informations.

Cette technologie marque un tournant majeur dans l’évolu-tion des réseaux. Elle donne aux entreprises télécoms les moyens de faire face, de façon rentable, à la croissance expo-nentielle des contenus en tous genres. Beaucoup ont déjà réalisé des pilotes en conditions réelles et souhaitent inté-grer la technologie 100G d’Alcatel-Lucent dans leurs réseaux.

T-SySTEMS : La recHercHe à La vitesse De La LUMière En collaboration avec T-systems, la division « Entreprises » de Deutsche Telekom, alcatel-Lucent a réalisé une autre première dans le secteur en créant une liaison 100G (100 Gbits/s) commerciale ultra haut débit combinant les technologies optiques et IP sur une seule longueur d’onde. En reliant les centres de traitement de données ultra performants des universités techniques de Dresde et de la Bergakademie Freiberg, alcatel-Lucent et T-systems ont démontré la puissance et l’évolutivité de cette solution. La technologie 100G améliorera considérablement la coopération entre les centres de recherche et permettra aux opérateurs des réseaux et des centres de traitement de données de fournir des services cloud et des applications collaboratives multimédias plus évolués – contribuant ainsi à améliorer la vie de tous les habitants du globe.

ConTRaT

CLIEnT

st

ra

gie

L’évoLUtion Des réseaUx

nouvELLEs TECHnoLoGIEs 100GEn 2010, Alcatel-Lucent a réussi le tour de force d’être le seul fournisseur à proposer des technologies 100G (100 Gigabit Ethernet) permettant d’étendre les débits les plus élevés aux domaines IP et optiques. Cette avancée est l’aboutissement d’une décennie de recherche et développement portant notamment sur la création de silicium personnalisé, le maté-riau au cœur des circuits intégrés actuels les plus puissants. En développant en interne ses propres composants pour les technologies clés, Alcatel-Lucent se dote d’un avantage com-pétitif indéniable.

rePoUsser Les LiMites De La vitesse : L’iP et L’oPtiQUe PoUr Le 100g

RésEaux

Page 62: Alcatel-Lucent rapport annuel 2010

60rapport annuel 2010

61rapport annuel 2010

Avec l’Application Enablement, le réseau hermétique d’hier devient un haut lieu de la créativité dans lequel les opérateurs télécoms et leurs partenaires lancent une multitude d’applications nouvelles, créent des sources de revenu supplémentaires et fidélisent une clientèle qui en veut toujours plus.

TELEFóNICA DE ARGENTINA : Des abonnés PLUs satisFaits, Un service cLient Moins soLLicitéassurer un support client à la fois efficace et rentable… Tous les opérateurs sont confrontés à cet épineux problème. afin d’aider les abonnés à installer et à configurer les équipements, Telefónica de argentina a choisi la suite d’outils Motive d’alcatel-Lucent qui facilite l’activation des nouveaux services haut débit. Le résultat ? une procédure de mise en marche simplifiée qui a permis de réduire de 60 % les appels au support client et de 18 % les interventions sur site.

TELUS : cHaMPion DU DivertisseMent nUMériQUeLorsque l’opérateur canadien TELus s’est mis en quête de trouver la meilleure solution de services de divertissement pour son réseau, c’est vers la boutique multimédia numérique DMs (Digital Media store) d’alcatel-Lucent qu’il s’est tourné. Regroupant les offres d’applications mobiles, de jeux et de sonneries de TELus dans une même « boutique » multimédia, la solution DMs accélère le lancement de services de divertissement et garantit une expérience de meilleure qualité, que le client se connecte via le réseau mobile ou Internet.

nouvELLEs TECHnoLoGIEs MoTIVEUne expérience MotivanteQue fait le commun des mortels quand il ne parvient pas à charger une application sur son smartphone ou sa tablette ? En général, il se tourne vers le fournisseur qui lui a vendu l’équipement. Mais il n’est pas toujours évident d’identifier le problème. y a-t-il eu fausse manipulation ? S’agit-il d’une défaillance du terminal ou d’un bug de l’application ? Alcatel-Lucent permet d’y voir plus clair avec les solutions de Motive, société acquise en 2008. Motive est l’un des grands spécialistes des logiciels de diagnostic et de gestion à dis-tance pour tous types de terminaux, des smartphones aux décodeurs TV. En installant les produits Motive, le fournis-seur de services peut résoudre plus rapidement les pro-blèmes rencontrés par ses clients.

nouvELLEs TECHnoLoGIEs oPTISM™Droit au client Lancée en 2010, optism™ est une solution de marketing pri-mée qui permet aux opérateurs de rapprocher abonnés mobile et annonceurs. Son principe ? Elle permet de diffuser des publicités très ciblées en fonction des préférences des destinataires et de leur permission. Alcatel-Lucent travaille actuellement aux côtés d’opérateurs tels qu’Etisalat aux Émirats arabes unis ou Mobinil en Égypte pour lancer les services optism. Les publics ciblés recevant uniquement des publicités correspondant à leurs centres d’intérêt, les annon-ceurs espèrent enregistrer une nette augmentation des taux de réponse.

ConTRaTsCLIEnTs

st

ra

gie aPPLICaTIons ET soLuTIons

Un Univers PLacé soUs Le signe De L’oUvertUre

au royaume du contenuLes réseaux d’aujourd’hui prennent en charge des applications spécialisées permettant aux utilisateurs d’accéder à toutes sortes de contenu : films et vidéos, musique et podcasts, jour-naux, magazines, jeux en ligne, réseaux sociaux et informations diverses (des horaires de train aux recettes de cuisine). Et ce n’est que le début !

Du développement pour tousAvec l’Application Enablement, les développeurs utilisent désor-mais les fonctions et les capacités du réseau pour créer de nou-velles applications qui rendent la vie des utilisateurs plus simple, plus productive et plus agréable. Du côté des opérateurs, cela se traduit par des revenus en hausse et un rôle d’une nou-velle dimension. Passant de simples fournisseurs de contenus à véritables protagonistes dans l’expérience des abonnés, les opé-rateurs pourront leur offrir la qualité et les avantages qu’ils demandent.

s’ouvrir pour avancerEn 2010, A lcate l -Lucent s ’est porté acquéreur de ProgrammableWeb, l’un des plus gros annuaires d’API (interfaces de programmation d’applications) au monde, et d’openPlug™, un fournisseur d’outils de développement logiciel pour plates-formes mobiles (téléphones ou tablettes, notamment). Associés à la solution open API Platform™ du Groupe, ces outils offrent aux opérateurs la possibilité d’innover à l’infini, grâce à un immense réservoir de développeurs toujours plus nombreux.

kennetH FrankPRÉSIDENT, SoLUTIoNS

PaUL segrePRÉSIDENT, APPLICATIoNS

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60rapport annuel 2010

61rapport annuel 2010

Avec l’Application Enablement, le réseau hermétique d’hier devient un haut lieu de la créativité dans lequel les opérateurs télécoms et leurs partenaires lancent une multitude d’applications nouvelles, créent des sources de revenu supplémentaires et fidélisent une clientèle qui en veut toujours plus.

TELEFóNICA DE ARGENTINA : Des abonnés PLUs satisFaits, Un service cLient Moins soLLicitéassurer un support client à la fois efficace et rentable… Tous les opérateurs sont confrontés à cet épineux problème. afin d’aider les abonnés à installer et à configurer les équipements, Telefónica de argentina a choisi la suite d’outils Motive d’alcatel-Lucent qui facilite l’activation des nouveaux services haut débit. Le résultat ? une procédure de mise en marche simplifiée qui a permis de réduire de 60 % les appels au support client et de 18 % les interventions sur site.

TELUS : cHaMPion DU DivertisseMent nUMériQUeLorsque l’opérateur canadien TELus s’est mis en quête de trouver la meilleure solution de services de divertissement pour son réseau, c’est vers la boutique multimédia numérique DMs (Digital Media store) d’alcatel-Lucent qu’il s’est tourné. Regroupant les offres d’applications mobiles, de jeux et de sonneries de TELus dans une même « boutique » multimédia, la solution DMs accélère le lancement de services de divertissement et garantit une expérience de meilleure qualité, que le client se connecte via le réseau mobile ou Internet.

nouvELLEs TECHnoLoGIEs MoTIVEUne expérience MotivanteQue fait le commun des mortels quand il ne parvient pas à charger une application sur son smartphone ou sa tablette ? En général, il se tourne vers le fournisseur qui lui a vendu l’équipement. Mais il n’est pas toujours évident d’identifier le problème. y a-t-il eu fausse manipulation ? S’agit-il d’une défaillance du terminal ou d’un bug de l’application ? Alcatel-Lucent permet d’y voir plus clair avec les solutions de Motive, société acquise en 2008. Motive est l’un des grands spécialistes des logiciels de diagnostic et de gestion à dis-tance pour tous types de terminaux, des smartphones aux décodeurs TV. En installant les produits Motive, le fournis-seur de services peut résoudre plus rapidement les pro-blèmes rencontrés par ses clients.

nouvELLEs TECHnoLoGIEs oPTISM™Droit au client Lancée en 2010, optism™ est une solution de marketing pri-mée qui permet aux opérateurs de rapprocher abonnés mobile et annonceurs. Son principe ? Elle permet de diffuser des publicités très ciblées en fonction des préférences des destinataires et de leur permission. Alcatel-Lucent travaille actuellement aux côtés d’opérateurs tels qu’Etisalat aux Émirats arabes unis ou Mobinil en Égypte pour lancer les services optism. Les publics ciblés recevant uniquement des publicités correspondant à leurs centres d’intérêt, les annon-ceurs espèrent enregistrer une nette augmentation des taux de réponse.

ConTRaTsCLIEnTs

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gie aPPLICaTIons ET soLuTIons

Un Univers PLacé soUs Le signe De L’oUvertUre

au royaume du contenuLes réseaux d’aujourd’hui prennent en charge des applications spécialisées permettant aux utilisateurs d’accéder à toutes sortes de contenu : films et vidéos, musique et podcasts, jour-naux, magazines, jeux en ligne, réseaux sociaux et informations diverses (des horaires de train aux recettes de cuisine). Et ce n’est que le début !

Du développement pour tousAvec l’Application Enablement, les développeurs utilisent désor-mais les fonctions et les capacités du réseau pour créer de nou-velles applications qui rendent la vie des utilisateurs plus simple, plus productive et plus agréable. Du côté des opérateurs, cela se traduit par des revenus en hausse et un rôle d’une nou-velle dimension. Passant de simples fournisseurs de contenus à véritables protagonistes dans l’expérience des abonnés, les opé-rateurs pourront leur offrir la qualité et les avantages qu’ils demandent.

s’ouvrir pour avancerEn 2010, A lcate l -Lucent s ’est porté acquéreur de ProgrammableWeb, l’un des plus gros annuaires d’API (interfaces de programmation d’applications) au monde, et d’openPlug™, un fournisseur d’outils de développement logiciel pour plates-formes mobiles (téléphones ou tablettes, notamment). Associés à la solution open API Platform™ du Groupe, ces outils offrent aux opérateurs la possibilité d’innover à l’infini, grâce à un immense réservoir de développeurs toujours plus nombreux.

kennetH FrankPRÉSIDENT, SoLUTIoNS

PaUL segrePRÉSIDENT, APPLICATIoNS

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62rapport annuel 2010

63rapport annuel 2010

GÉRER L’INFORMATION

CONNECTER LE MONDE

Le satellite Telstar était capable de recevoir un signal, de l’amplifier et

de le transmettre quelque part sur Terre. Il a notamment permis d’assurer

les liaisons téléphoniques entre continents et à travers le monde.

Le "soft router" propose une architecture nouvelle séparant les fonctions de contrôle, qui peuvent alors être gérées à distance, des fonctions de routage et transfert de paquets. Résultat : gain de fiabilité, d’évolutivité et de sécurité mais aussi réduction des coûts et ajout de nouvelles

fonctionnalités simplifié.

= prix nobel

2010 Les communications immersives

2011 lightRadio™

2006 Le « soft router »

1994 La fibre optique TrueWave®

1983 Le langage C++

1988 Le câble sous-marin à fibre optique

1973 Le langage C

1962 Telstar – le premier satellite de communication

1969 Unix

1958 Le laser

1924 Le télécopieur

Unix est un système d’exploitation multiutilisateur permettant

la mise en réseau de différents systèmes informatiques.

Il a joué un rôle déterminant dans l’évolution d’Internet.

1937 La machine numérique électromécanique

1947 Le concept cellulaire

1876 Le premier téléphone

Autres inventions récompensées par un prix Nobel : Effet Hall quantique fractionnaire,

La nature ondulatoire de la matière, Théorie de la diffraction des électrons par les cristaux.

COMPRENDRE L’UNIVERS

IMPULSER LA DURABILITÉ

Le vrai pouvoir de l’innovation se mesure à son impact sur le quotidien des gens. Les Bell Labs inventent des technologies et imaginent des solutions révolutionnaires qui transforment la vie, le travail et les loisirs de tout un chacun.

Conçu pour remplacer les tubes électroniques et les relais mécaniques, le transistor

est un composant de base de tout appareil électronique moderne (ordinateur, radio, calculatrice, etc.), et est sans doute la plus grande invention du xxe siècle.

Le radar est un système de détection capable de déterminer l’amplitude, l’altitude, la direction ou la vitesse d’objets statiques ou en mouvement.

Utilisée dans l’imagerie moderne, la technologie CCD transforme des flux lumineux en informations numériques. On la retrouve dans les

appareils photos numériques, les enregistreurs vidéo, les lecteurs de codes-barres et les scanners, pour ne citer

qu’eux. 2010 GreenTouch™

2005 L’électronique haute fréquence

1997 Le nanotransistor

1985 Le piégeage des atomes

1969 Le capteur photographique (CCD)

1964 La découverte du rayonnement fossile, base de la théorie du Big Bang

1954 La cellule photovoltaïque

1947 Le transistor

1939 Le radar

1933 La radioastronomie

1923 L’audioprothèse

1914 Le tube électronique

UNE R&D VITESSE GRAND V

ST

RA

GIE innovation

signée

avec les

par les

àtravers

les

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GÉRER L’INFORMATION

CONNECTER LE MONDE

Le satellite Telstar était capable de recevoir un signal, de l’amplifier et

de le transmettre quelque part sur Terre. Il a notamment permis d’assurer

les liaisons téléphoniques entre continents et à travers le monde.

Le "soft router" propose une architecture nouvelle séparant les fonctions de contrôle, qui peuvent alors être gérées à distance, des fonctions de routage et transfert de paquets. Résultat : gain de fiabilité, d’évolutivité et de sécurité mais aussi réduction des coûts et ajout de nouvelles

fonctionnalités simplifié.

= prix nobel

2010 Les communications immersives

2011 lightRadio™

2006 Le « soft router »

1994 La fibre optique TrueWave®

1983 Le langage C++

1988 Le câble sous-marin à fibre optique

1973 Le langage C

1962 Telstar – le premier satellite de communication

1969 Unix

1958 Le laser

1924 Le télécopieur

Unix est un système d’exploitation multiutilisateur permettant

la mise en réseau de différents systèmes informatiques.

Il a joué un rôle déterminant dans l’évolution d’Internet.

1937 La machine numérique électromécanique

1947 Le concept cellulaire

1876 Le premier téléphone

Autres inventions récompensées par un prix Nobel : Effet Hall quantique fractionnaire,

La nature ondulatoire de la matière, Théorie de la diffraction des électrons par les cristaux.

COMPRENDRE L’UNIVERS

IMPULSER LA DURABILITÉ

Le vrai pouvoir de l’innovation se mesure à son impact sur le quotidien des gens. Les Bell Labs inventent des technologies et imaginent des solutions révolutionnaires qui transforment la vie, le travail et les loisirs de tout un chacun.

Conçu pour remplacer les tubes électroniques et les relais mécaniques, le transistor

est un composant de base de tout appareil électronique moderne (ordinateur, radio, calculatrice, etc.), et est sans doute la plus grande invention du xxe siècle.

Le radar est un système de détection capable de déterminer l’amplitude, l’altitude, la direction ou la vitesse d’objets statiques ou en mouvement.

Utilisée dans l’imagerie moderne, la technologie CCD transforme des flux lumineux en informations numériques. On la retrouve dans les

appareils photos numériques, les enregistreurs vidéo, les lecteurs de codes-barres et les scanners, pour ne citer

qu’eux. 2010 GreenTouch™

2005 L’électronique haute fréquence

1997 Le nanotransistor

1985 Le piégeage des atomes

1969 Le capteur photographique (CCD)

1964 La découverte du rayonnement fossile, base de la théorie du Big Bang

1954 La cellule photovoltaïque

1947 Le transistor

1939 Le radar

1933 La radioastronomie

1923 L’audioprothèse

1914 Le tube électronique

UNE R&D VITESSE GRAND V

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GIE innovation

signée

avec les

par les

àtravers

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INNoVATIoNS ET révoLUtions

avec l’apparition du tout premier système de visioconférence, les diagnostics médicaux à distance et les visioconférences

hyperréalistes semblaient à notre portée. Mais force est de constater que l’idée ne s’est pas encore totalement concrétisée.

Cela pourrait bien changer avec le programme de recherche sur les communications immersives mis en œuvre par les Bell Labs, et dont l’objectif est de proposer des innovations qui permettront aux utilisateurs de collaborer en temps réel, où qu’ils soient sur la planète. Disponibles sur n’importe quel terminal ou presque, ces solutions utilisent des capteurs, des systèmes de traitement vidéo, des interfaces utilisateur inédites et des technologies haut débit pour créer des environnements virtuels dans lesquels des personnes qui ne se trouvent pas au même endroit peuvent littéralement se réunir pour discuter, échanger des informations ou collaborer.

CoMMUNICATIoNS iMMersives

Des informations plus rapides que l’éclair, grâce à la technologie optique 100g Du fait de la très forte croissance des communications vidéo et de l’arrivée de millions de nouveaux abonnés, il devient nécessaire de déployer des réseaux à plus haut débit. Tenant compte de ces tendances, les scientifiques des Bell Labs et des spécialistes de toutes les branches d’alcatel-Lucent ont développé ensemble des technologies optiques innovantes. Le Groupe a ainsi été le premier à commercialiser un système de transmission optique 100 Gbits/s mono-porteuse. Cette solution offre aux clients la haute vitesse qui saura répondre à leurs besoins futurs.

Le cuivre transformé en or, grâce au « mode fantôme »Les capacités et performances requises par les nouveaux services vidéo et données mettent en évidence les limites des réseaux d’accès sur cuivre. Dans certains cas, remplacer le cuivre par de la fibre optique, plus rapide, se révèle extrêmement coûteux. Les Bell Labs ont donc développé pour les entreprises confrontées à cette difficulté une solution exceptionnelle baptisée « mode fantôme ». En augmentant la capacité des câbles de cuivre de 50 %, cette technique permet d’obtenir des débits de 300 Mbits/s.

imaginez : un important câble de communication sous-marin posé au fond de la Manche est endommagé. Pour le réparer, l’équipe technique doit localiser précisément la panne. Malgré l’extrême faiblesse du signal, elle parvient à guider son embarcation au bon endroit grâce au réflectomètre optique des bell Labs. ce type d’intervention, un exemple parmi beaucoup d’autres, montre comment les bell Labs contribuent à résoudre les problèmes de communication les plus complexes.

Les bell Labs : « révolutionnaires » au quotidienles bell labs travaillent sans relâche à l’élaboration de nouvelles technologies permettant aux utilisateurs de se connecter, de partager et d’agir. À la pointe du progrès, de brillants chercheurs (dont treize ont déjà été décorés du prix nobel) réinventent nos modes de communication. les clients leur font confiance pour s’informer et anticiper les évolutions constantes des communications, et toutes les équipes d’alcatel-lucent comptent sur les bell labs pour être les premiers à concevoir des réseaux de communication éco-efficaces et dotés de capacités révolutionnaires.

berceau de l’innovationles bell labs comptent huit centres de recherche répartis entre les États-unis, la France, la belgique, l’allemagne, l’irlande, l’inde, la Chine et la Corée du Sud. Ces structures sont nées de partenariats et de collaborations avec plus de 200 grands laboratoires, établissements universitaires et organisations de clients. toutes visent à appréhender les problèmes actuels sous l’angle le plus pertinent et à insuffler une nouvelle dynamique aux perspectives d’avenir.

Toujours en quête d’innovation, les scientifiques et chercheurs des Bell Labs s’attaquent aux défis technologiques les plus complexes et tentent de repousser sans cesse les limites du possible.

Présence dans

100organismes de normalisation

27 900 brevets actifs (dont 2 400 obtenus en 2010)

La r&D cHez aLcateL-LUcent

st

ra

gie InnovaTIon

L’accéLérateUr D’innovation g

ve le

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INNoVATIoNS ET révoLUtions

avec l’apparition du tout premier système de visioconférence, les diagnostics médicaux à distance et les visioconférences

hyperréalistes semblaient à notre portée. Mais force est de constater que l’idée ne s’est pas encore totalement concrétisée.

Cela pourrait bien changer avec le programme de recherche sur les communications immersives mis en œuvre par les Bell Labs, et dont l’objectif est de proposer des innovations qui permettront aux utilisateurs de collaborer en temps réel, où qu’ils soient sur la planète. Disponibles sur n’importe quel terminal ou presque, ces solutions utilisent des capteurs, des systèmes de traitement vidéo, des interfaces utilisateur inédites et des technologies haut débit pour créer des environnements virtuels dans lesquels des personnes qui ne se trouvent pas au même endroit peuvent littéralement se réunir pour discuter, échanger des informations ou collaborer.

CoMMUNICATIoNS iMMersives

Des informations plus rapides que l’éclair, grâce à la technologie optique 100g Du fait de la très forte croissance des communications vidéo et de l’arrivée de millions de nouveaux abonnés, il devient nécessaire de déployer des réseaux à plus haut débit. Tenant compte de ces tendances, les scientifiques des Bell Labs et des spécialistes de toutes les branches d’alcatel-Lucent ont développé ensemble des technologies optiques innovantes. Le Groupe a ainsi été le premier à commercialiser un système de transmission optique 100 Gbits/s mono-porteuse. Cette solution offre aux clients la haute vitesse qui saura répondre à leurs besoins futurs.

Le cuivre transformé en or, grâce au « mode fantôme »Les capacités et performances requises par les nouveaux services vidéo et données mettent en évidence les limites des réseaux d’accès sur cuivre. Dans certains cas, remplacer le cuivre par de la fibre optique, plus rapide, se révèle extrêmement coûteux. Les Bell Labs ont donc développé pour les entreprises confrontées à cette difficulté une solution exceptionnelle baptisée « mode fantôme ». En augmentant la capacité des câbles de cuivre de 50 %, cette technique permet d’obtenir des débits de 300 Mbits/s.

imaginez : un important câble de communication sous-marin posé au fond de la Manche est endommagé. Pour le réparer, l’équipe technique doit localiser précisément la panne. Malgré l’extrême faiblesse du signal, elle parvient à guider son embarcation au bon endroit grâce au réflectomètre optique des bell Labs. ce type d’intervention, un exemple parmi beaucoup d’autres, montre comment les bell Labs contribuent à résoudre les problèmes de communication les plus complexes.

Les bell Labs : « révolutionnaires » au quotidienles bell labs travaillent sans relâche à l’élaboration de nouvelles technologies permettant aux utilisateurs de se connecter, de partager et d’agir. À la pointe du progrès, de brillants chercheurs (dont treize ont déjà été décorés du prix nobel) réinventent nos modes de communication. les clients leur font confiance pour s’informer et anticiper les évolutions constantes des communications, et toutes les équipes d’alcatel-lucent comptent sur les bell labs pour être les premiers à concevoir des réseaux de communication éco-efficaces et dotés de capacités révolutionnaires.

berceau de l’innovationles bell labs comptent huit centres de recherche répartis entre les États-unis, la France, la belgique, l’allemagne, l’irlande, l’inde, la Chine et la Corée du Sud. Ces structures sont nées de partenariats et de collaborations avec plus de 200 grands laboratoires, établissements universitaires et organisations de clients. toutes visent à appréhender les problèmes actuels sous l’angle le plus pertinent et à insuffler une nouvelle dynamique aux perspectives d’avenir.

Toujours en quête d’innovation, les scientifiques et chercheurs des Bell Labs s’attaquent aux défis technologiques les plus complexes et tentent de repousser sans cesse les limites du possible.

Présence dans

100organismes de normalisation

27 900 brevets actifs (dont 2 400 obtenus en 2010)

La r&D cHez aLcateL-LUcent

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66rapport annuel 2010

67rapport annuel 2010

L’efficacité énergétique des réseaux de communication pourrait être 10 000 fois supérieure à son niveau actuel. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les bell labs après avoir examiné sous tous ses angles la consommation d’énergie des réseaux. il apparaît clairement que dans ce domaine, il est possible de réduire massivement l’empreinte envi-ronnementale. la question est de savoir comment.

Le respect de l’environnement est l’af-faire de tous. tous les acteurs du sec-teur des télécommunications ont un rôle à jouer dans le développement durable, qu’il s’agisse des fournisseurs de réseau, des équipementiers ou des fournisseurs de services. Cette trans-formation passera par une approche inédite, des technologies innovantes et des perspectives originales sur la façon de créer des réseaux plus légers, plus propres et plus performants. C’est dans

Un DéFi sans LiMites, Une soLUtion sans PrécéDent

cette optique que les bell labs ont par-ticipé à la création du consortium Greentouch™ en janvier 2010. Ce consortium réunit les plus grands lea-ders d’opinion du monde entier, issus de laboratoires industriels, d’entre-prises de télécommunications, d’uni-versités, d’organismes publics et d’ins-tituts de recherche à but non lucratif.

L’objectif : diviser par 1 000 la consom-mation énergétique des réseaux. Greentouch pose les fondations des réseaux durables de demain en étu-diant et en développant des solutions ambitieuses et visionnaires. Ces der-nières ont pour vocation de faire face à l’augmentation de la demande énergé-tique dans un secteur des communica-tions où la croissance est exponentielle. au cours des cinq prochaines années, le consortium Greentouch entend ainsi démontrer qu’il est possible de mettre au point des technologies innovantes

permettant d’accroître l’efficacité éner-gétique, et de concilier efficacité et performance.

La dynamique est en marche. Fin 2010, 15 projets de recherche Greentouch étaient déjà lancés. les membres du consortium d’europe, d’asie, d’australie et d’amérique du nord travaillent de concert sur un large éventail de solu-tions applicables dans l’ensemble du secteur et même au-delà. les avantages de cette collaboration sans précédent dépasseront donc largement le cadre des communications. le consortium Greentouch contribuera à créer un ave-nir durable non seulement pour le sec-teur des télécommunications mais éga-lement pour chacun d’entre nous.

en augmentant l’efficacité énergétique des réseaux de communication, nous aiderons les secteurs qui les utilisent à réduire leur impact environnemental. JEonG KIM, PRÉSIDENT DES BELL LABS

D’ici 2015, le nombre de smartphones aura été multiplié par 18 et le volume de données par 30. Face à une telle évolution, les réseaux auront besoin d’une capacité accrue que les méthodes classiques ne pourront plus fournir. la configuration et la maintenance de ces réseaux de moins en moins flexibles nécessitent de nombreuses interven-tions techniques sur le terrain, sans compter l’installation d’antennes et la consommation d’énergie importante. Chaque jour, le secteur des communica-tions mobiles émet déjà autant de car-bone que 15 millions de véhicules.

l’heure est venue de passer à autre chose. Conscients de tous ces enjeux, les bell labs ont adopté une nouvelle approche en matière de réseaux mobiles et ont élaboré le concept light-radio™. Ce système consiste à disperser les éléments des stations de base mobiles classiques (autrement dit, les équipements contrôlant les émetteurs et les antennes mobiles) sur le réseau, ce qui permet de doubler la capacité mobile tout en réduisant les coûts de moitié.

au cœur de cette innovation, le cube lightradio. Ce minuscule module pesant moins de 400 grammes permet aux opérateurs mobile d’installer plus facilement de nouveaux sites et de réduire les délais et les coûts de main-tenance puisque les techniciens n’ont plus besoin de se rendre sur plusieurs sites. le cube facilite également l’ajout de capacité au fur et à mesure que la demande augmente. Grâce à lui, les tours cellulaires peuvent traiter tous les types de signaux, y compris la nou-velle génération de technologies mobiles conçues pour prendre en charge des transmissions complexes comme la vidéo.

lightradio contribue à réduire la frac-ture numérique. en 2015, cinq milliards de personnes n’auront toujours pas d’accès internet haut débit. léger et facile à déployer, lightradio s’installe n’importe où et peut fonctionner avec des sources d’énergie alternatives pour délivrer un service mobile éco-efficace à quasiment tous les habitants de la planète, où qu’ils se trouvent.

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Le « LigHt » e e

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L’efficacité énergétique des réseaux de communication pourrait être 10 000 fois supérieure à son niveau actuel. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les bell labs après avoir examiné sous tous ses angles la consommation d’énergie des réseaux. il apparaît clairement que dans ce domaine, il est possible de réduire massivement l’empreinte envi-ronnementale. la question est de savoir comment.

Le respect de l’environnement est l’af-faire de tous. tous les acteurs du sec-teur des télécommunications ont un rôle à jouer dans le développement durable, qu’il s’agisse des fournisseurs de réseau, des équipementiers ou des fournisseurs de services. Cette trans-formation passera par une approche inédite, des technologies innovantes et des perspectives originales sur la façon de créer des réseaux plus légers, plus propres et plus performants. C’est dans

Un DéFi sans LiMites, Une soLUtion sans PrécéDent

cette optique que les bell labs ont par-ticipé à la création du consortium Greentouch™ en janvier 2010. Ce consortium réunit les plus grands lea-ders d’opinion du monde entier, issus de laboratoires industriels, d’entre-prises de télécommunications, d’uni-versités, d’organismes publics et d’ins-tituts de recherche à but non lucratif.

L’objectif : diviser par 1 000 la consom-mation énergétique des réseaux. Greentouch pose les fondations des réseaux durables de demain en étu-diant et en développant des solutions ambitieuses et visionnaires. Ces der-nières ont pour vocation de faire face à l’augmentation de la demande énergé-tique dans un secteur des communica-tions où la croissance est exponentielle. au cours des cinq prochaines années, le consortium Greentouch entend ainsi démontrer qu’il est possible de mettre au point des technologies innovantes

permettant d’accroître l’efficacité éner-gétique, et de concilier efficacité et performance.

La dynamique est en marche. Fin 2010, 15 projets de recherche Greentouch étaient déjà lancés. les membres du consortium d’europe, d’asie, d’australie et d’amérique du nord travaillent de concert sur un large éventail de solu-tions applicables dans l’ensemble du secteur et même au-delà. les avantages de cette collaboration sans précédent dépasseront donc largement le cadre des communications. le consortium Greentouch contribuera à créer un ave-nir durable non seulement pour le sec-teur des télécommunications mais éga-lement pour chacun d’entre nous.

en augmentant l’efficacité énergétique des réseaux de communication, nous aiderons les secteurs qui les utilisent à réduire leur impact environnemental. JEonG KIM, PRÉSIDENT DES BELL LABS

D’ici 2015, le nombre de smartphones aura été multiplié par 18 et le volume de données par 30. Face à une telle évolution, les réseaux auront besoin d’une capacité accrue que les méthodes classiques ne pourront plus fournir. la configuration et la maintenance de ces réseaux de moins en moins flexibles nécessitent de nombreuses interven-tions techniques sur le terrain, sans compter l’installation d’antennes et la consommation d’énergie importante. Chaque jour, le secteur des communica-tions mobiles émet déjà autant de car-bone que 15 millions de véhicules.

l’heure est venue de passer à autre chose. Conscients de tous ces enjeux, les bell labs ont adopté une nouvelle approche en matière de réseaux mobiles et ont élaboré le concept light-radio™. Ce système consiste à disperser les éléments des stations de base mobiles classiques (autrement dit, les équipements contrôlant les émetteurs et les antennes mobiles) sur le réseau, ce qui permet de doubler la capacité mobile tout en réduisant les coûts de moitié.

au cœur de cette innovation, le cube lightradio. Ce minuscule module pesant moins de 400 grammes permet aux opérateurs mobile d’installer plus facilement de nouveaux sites et de réduire les délais et les coûts de main-tenance puisque les techniciens n’ont plus besoin de se rendre sur plusieurs sites. le cube facilite également l’ajout de capacité au fur et à mesure que la demande augmente. Grâce à lui, les tours cellulaires peuvent traiter tous les types de signaux, y compris la nou-velle génération de technologies mobiles conçues pour prendre en charge des transmissions complexes comme la vidéo.

lightradio contribue à réduire la frac-ture numérique. en 2015, cinq milliards de personnes n’auront toujours pas d’accès internet haut débit. léger et facile à déployer, lightradio s’installe n’importe où et peut fonctionner avec des sources d’énergie alternatives pour délivrer un service mobile éco-efficace à quasiment tous les habitants de la planète, où qu’ils se trouvent.

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Le « LigHt » e e

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68rapport annuel 2010

69rapport annuel 2010

L'union fait la forceDeux (ou deux cents) cerveaux vaudront toujours mieux qu'un. alcatel-lucent forme des partenariats avec des innovateurs, des leaders d’opi-nion et des universitaires du monde entier pour créer une véritable « société du savoir », capable de faire naître des idées révolutionnaires et d'accomplir des prouesses technologiques jusque-là insoupçonnées. Conception de réseaux éco-efficaces, recherche de solutions pour réduire la consommation d'énergie ou développement de l'internet du futur : l'innovation ouverte transforme les idées nouvelles en activités, en services et en produits concrets grâce à la collaboration et à la coo-pération.

Les murs tombent. les technologies de la communication effacent les distances, rapprochent les individus et mettent en lumière que notre avenir est un avenir commun. en mobilisant des ressources au sein de différents laboratoires, dans le cadre de projets nationaux ou interna-tionaux, alcatel-lucent crée des partenariats pour garantir un avenir prometteur aussi bien pour le secteur des télécommunications que pour la planète entière.

LE CoNSoRTIUM EaRTH

Les Bell Labs interviennent comme coordinateur de projets dans cette aventure ambitieuse qui a conduit

les plus grandes sociétés de communication et organisations de recherche européennes à s’associer pour réduire de moitié la consommation d'énergie des réseaux mobiles de nouvelle génération d'ici 2012. alcatel-Lucent fait partie des 15 partenaires engagés dans ce programme et participe à l'élaboration d'une nouvelle génération de composants et d'équipements éco-efficaces, ainsi qu'au développement de stratégies de réduction de la consommation pour la conception des réseaux. Le consortium EaRTH (Energy aware Radio and neTwork tecHnologies) s'emploie également à mettre au point des solutions permettant de tenir compte de la consommation d'énergie dans la gestion des réseaux de demain.

L’UNIVERSITÉ DE MELBoURNE

Les Bell Labs et l'université de Melbourne ont créé le centre CEET (Centre for Energy Efficient Telecommunications) dédié aux télécommunications éco-efficaces. Cette organisation est vouée à devenir un acteur international incontournable dans le développement de technologies de la communication à faible consommation d’énergie. étant donné que l'utilisation des réseaux de communication au niveau mondial poursuivra sa croissance exponentielle au cours des années à venir, de même que nos besoins en énergie, le lancement du CEET arrive à point nommé. De plus, l'université de Melbourne et les Bell Labs étant tous deux membres du consortium GreenTouch™, les recherches du CEET pourront s'appuyer sur le programme de recherche le plus ambitieux du secteur pour améliorer l'efficacité énergétique.

Chez Alcatel-Lucent, les esprits les plus brillants échangent leur savoir-faire et s’attaquent aux défis les plus complexes.

Un ForUM aU service DU MoNDE Le Forum économique mondial (world economic Forum – weF) est une organisation unique qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des représentants de la société civile, afin de débattre des problèmes de la planète.

alcatel-Lucent est un partenaire stratégique du Forum depuis 2009 : ce partenariat constitue un pilier essentiel des activités relatives à la responsabilité sociétale et environnementale du Groupe. Ben verwaayen, directeur général d’alcatel-Lucent, est membre du conseil de la fondation du Forum ; Rajeev singh-Molares, président de la région asie-Pacifique, a rejoint son conseil de l’agenda des communications mobiles ; Jeong Kim, président des Bell Labs, est membre du comité de sélection des « Technology Pioneers » et du conseil consultatif scientifique du Forum ; stephen Carter, directeur Marketing, stratégie et Communication, soutient la communauté des « Jeunes leaders mondiaux » ; et adolfo Hernandez, président de la région EMoa, accompagne les sociétés en forte expansion à travers l’Europe.

s’attachant aux questions d’économie numérique, d’inclusion rurale et de changement climatique, alcatel-Lucent joue un rôle de leader d’opinion dans plusieurs projets du Forum. En 2010, les Bell Labs ont entrepris, par l’intermédiaire du conseil de l’agenda des communications mobiles, une étude sur l’impact de l’accès universel (à laquelle Bright simons, qui répond à quelques questions ci-dessous, a également pris part). Cette étude fournit une base permettant aux gouvernements et aux agences d’investissements d’examiner la faisabilité et les avantages de différents modèles économiques pour l’adoption et le déploiement des technologies.

alcatel-Lucent et ses parties prenantes partagent l’objectif du Forum, à savoir améliorer l’état du monde. avec un leadership, des perspectives et surtout des acteurs appropriés, nous pouvons changer les choses.

Quel rôle les réseaux sociaux peuvent-ils avoir dans les pays en développement ?ils peuvent entraîner une véritable révolu-tion. les réseaux sociaux permettent de fran-chir les frontières géographiques et de com-muniquer avec des personnes qui partagent les mêmes préoccupations, les mêmes pro-blèmes ou les mêmes idées, n’importe où dans le monde. les systèmes mobiles peu-vent pousser les gens à agir, en bouleversant la politique d’un pays, comme nous avons pu le voir ces derniers mois.

Qu’en est-il de la connectivité en général ?les téléphones mobiles facilitent le quotidien des communautés en améliorant le système de communication. par exemple, j’ai vu des hôpitaux au Ghana où la disponibilité d’une connectivité adéquate entre les différents services peut souvent sauver des vies.

Quels ont été les grands thèmes du conseil de l’agenda du Forum économique mondial de 2010 ?nous savons qu’une connectivité universelle et permanente est inévitable. Mais comment

peut-on l’employer pour améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la planète ? Comment un accès univer-sel peut-il influer sur les probléma-tiques de santé, de niveau de vie et d’éducation ? nous devons appliquer la technologie mobile à ces secteurs et faire évoluer nos systèmes pour tirer le meilleur parti de ces nou-veaux outils de communication.

sur quel projet travaillez-vous actuellement ?nous travaillons avec des groupes pharmaceutiques sur l’attribution de codes d’identification uniques aux médicaments, afin de lutter contre la contrefaçon sur les marchés d’afrique et d’asie du Sud-est. Ces codes peuvent être lus à l’aide de n’importe quelle technologie de mes-sagerie mobile. Ce n’est qu’un exemple illustrant l’impact que les technologies de l’information et de la communication peuvent avoir sur la santé mondiale.

Le PoUvoir De cHanger Les cHoses – AU CREUX DE LA MAIN

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L’origine Des iDées

EnTRETIEn avEC…

BRIGHT sIMons, ENTREPRENEURinnovateur technologique, activiste du développement et entrepreneur social, bright b. Simons est l’un des dirigeants d’iMani, groupe de réflexion basé à accra ; il est président de mpedigree network et membre du conseil de l’agenda des communications mobiles et de la communauté des « technology pioneers » du Forum économique mondial.

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69rapport annuel 2010

L'union fait la forceDeux (ou deux cents) cerveaux vaudront toujours mieux qu'un. alcatel-lucent forme des partenariats avec des innovateurs, des leaders d’opi-nion et des universitaires du monde entier pour créer une véritable « société du savoir », capable de faire naître des idées révolutionnaires et d'accomplir des prouesses technologiques jusque-là insoupçonnées. Conception de réseaux éco-efficaces, recherche de solutions pour réduire la consommation d'énergie ou développement de l'internet du futur : l'innovation ouverte transforme les idées nouvelles en activités, en services et en produits concrets grâce à la collaboration et à la coo-pération.

Les murs tombent. les technologies de la communication effacent les distances, rapprochent les individus et mettent en lumière que notre avenir est un avenir commun. en mobilisant des ressources au sein de différents laboratoires, dans le cadre de projets nationaux ou interna-tionaux, alcatel-lucent crée des partenariats pour garantir un avenir prometteur aussi bien pour le secteur des télécommunications que pour la planète entière.

LE CoNSoRTIUM EaRTH

Les Bell Labs interviennent comme coordinateur de projets dans cette aventure ambitieuse qui a conduit

les plus grandes sociétés de communication et organisations de recherche européennes à s’associer pour réduire de moitié la consommation d'énergie des réseaux mobiles de nouvelle génération d'ici 2012. alcatel-Lucent fait partie des 15 partenaires engagés dans ce programme et participe à l'élaboration d'une nouvelle génération de composants et d'équipements éco-efficaces, ainsi qu'au développement de stratégies de réduction de la consommation pour la conception des réseaux. Le consortium EaRTH (Energy aware Radio and neTwork tecHnologies) s'emploie également à mettre au point des solutions permettant de tenir compte de la consommation d'énergie dans la gestion des réseaux de demain.

L’UNIVERSITÉ DE MELBoURNE

Les Bell Labs et l'université de Melbourne ont créé le centre CEET (Centre for Energy Efficient Telecommunications) dédié aux télécommunications éco-efficaces. Cette organisation est vouée à devenir un acteur international incontournable dans le développement de technologies de la communication à faible consommation d’énergie. étant donné que l'utilisation des réseaux de communication au niveau mondial poursuivra sa croissance exponentielle au cours des années à venir, de même que nos besoins en énergie, le lancement du CEET arrive à point nommé. De plus, l'université de Melbourne et les Bell Labs étant tous deux membres du consortium GreenTouch™, les recherches du CEET pourront s'appuyer sur le programme de recherche le plus ambitieux du secteur pour améliorer l'efficacité énergétique.

Chez Alcatel-Lucent, les esprits les plus brillants échangent leur savoir-faire et s’attaquent aux défis les plus complexes.

Un ForUM aU service DU MoNDE Le Forum économique mondial (world economic Forum – weF) est une organisation unique qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des représentants de la société civile, afin de débattre des problèmes de la planète.

alcatel-Lucent est un partenaire stratégique du Forum depuis 2009 : ce partenariat constitue un pilier essentiel des activités relatives à la responsabilité sociétale et environnementale du Groupe. Ben verwaayen, directeur général d’alcatel-Lucent, est membre du conseil de la fondation du Forum ; Rajeev singh-Molares, président de la région asie-Pacifique, a rejoint son conseil de l’agenda des communications mobiles ; Jeong Kim, président des Bell Labs, est membre du comité de sélection des « Technology Pioneers » et du conseil consultatif scientifique du Forum ; stephen Carter, directeur Marketing, stratégie et Communication, soutient la communauté des « Jeunes leaders mondiaux » ; et adolfo Hernandez, président de la région EMoa, accompagne les sociétés en forte expansion à travers l’Europe.

s’attachant aux questions d’économie numérique, d’inclusion rurale et de changement climatique, alcatel-Lucent joue un rôle de leader d’opinion dans plusieurs projets du Forum. En 2010, les Bell Labs ont entrepris, par l’intermédiaire du conseil de l’agenda des communications mobiles, une étude sur l’impact de l’accès universel (à laquelle Bright simons, qui répond à quelques questions ci-dessous, a également pris part). Cette étude fournit une base permettant aux gouvernements et aux agences d’investissements d’examiner la faisabilité et les avantages de différents modèles économiques pour l’adoption et le déploiement des technologies.

alcatel-Lucent et ses parties prenantes partagent l’objectif du Forum, à savoir améliorer l’état du monde. avec un leadership, des perspectives et surtout des acteurs appropriés, nous pouvons changer les choses.

Quel rôle les réseaux sociaux peuvent-ils avoir dans les pays en développement ?ils peuvent entraîner une véritable révolu-tion. les réseaux sociaux permettent de fran-chir les frontières géographiques et de com-muniquer avec des personnes qui partagent les mêmes préoccupations, les mêmes pro-blèmes ou les mêmes idées, n’importe où dans le monde. les systèmes mobiles peu-vent pousser les gens à agir, en bouleversant la politique d’un pays, comme nous avons pu le voir ces derniers mois.

Qu’en est-il de la connectivité en général ?les téléphones mobiles facilitent le quotidien des communautés en améliorant le système de communication. par exemple, j’ai vu des hôpitaux au Ghana où la disponibilité d’une connectivité adéquate entre les différents services peut souvent sauver des vies.

Quels ont été les grands thèmes du conseil de l’agenda du Forum économique mondial de 2010 ?nous savons qu’une connectivité universelle et permanente est inévitable. Mais comment

peut-on l’employer pour améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la planète ? Comment un accès univer-sel peut-il influer sur les probléma-tiques de santé, de niveau de vie et d’éducation ? nous devons appliquer la technologie mobile à ces secteurs et faire évoluer nos systèmes pour tirer le meilleur parti de ces nou-veaux outils de communication.

sur quel projet travaillez-vous actuellement ?nous travaillons avec des groupes pharmaceutiques sur l’attribution de codes d’identification uniques aux médicaments, afin de lutter contre la contrefaçon sur les marchés d’afrique et d’asie du Sud-est. Ces codes peuvent être lus à l’aide de n’importe quelle technologie de mes-sagerie mobile. Ce n’est qu’un exemple illustrant l’impact que les technologies de l’information et de la communication peuvent avoir sur la santé mondiale.

Le PoUvoir De cHanger Les cHoses – AU CREUX DE LA MAIN

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L’origine Des iDées

EnTRETIEn avEC…

BRIGHT sIMons, ENTREPRENEURinnovateur technologique, activiste du développement et entrepreneur social, bright b. Simons est l’un des dirigeants d’iMani, groupe de réflexion basé à accra ; il est président de mpedigree network et membre du conseil de l’agenda des communications mobiles et de la communauté des « technology pioneers » du Forum économique mondial.

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70rapport annuel 2010

71rapport annuel 2010

1 iPhone est une marque commerciale d’Apple, Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays.

EnTRETIEn avEC…

EnTRETIEn avEC…

vous avez figuré à la fameuse liste TR35 des 35 meilleurs innovateurs de moins de 35 ans de la revue Technology Review du MIT. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?C’est bien sûr un très grand honneur. C’est vraiment extraordinaire quand on sait que le jury a évalué plus de 300 candidats – car il y a dans ce vaste domaine un très grand nombre de per-sonnalités brillantes. Je pense que cette reconnaissance est très positive pour alcatel-lucent et pour les bell labs. elle met en lumière le caractère exceptionnel du travail réalisé ici.

En quoi consiste ce travail précisément ?nous essayons d’accroître la vitesse et la capacité des réseaux optiques actuels. Mon travail porte sur le multi-plexage par répartition en longueur d’onde (WDM) qui permet de trans-mettre les données en haut débit et qui est, de ce fait, au cœur d’internet. J’étu-die la « détection cohérente » et les « formats de modulation avancés ».

vous êtes responsable des Bell Labs en Inde. Quel effet cela fait-il de travailler sur un marché offrant l’un des plus forts potentiels au monde en matière de communications ?C’est une expérience exaltante. il y a dans ce pays des millions de personnes dont la vie pourrait être transformée par les technologies et nous avons à cœur de rendre ce changement pos-sible, en inde comme ailleurs dans le monde.

vous avez de l’expérience en la matière.en effet. nous développons des solu-tions qui utilisent la géolocalisation pour envoyer des messages et des contenus ciblés aux utilisateurs de télé-phones portables. À l’avenir, des appli-cations de toutes sortes reposeront sur ces solutions. par exemple, les annon-ceurs pourront transmettre des publi-cités aux personnes se trouvant à

Sans entrer dans les détails techniques, il est possible d’augmenter le débit tout en réduisant les imperfections suscep-tibles d’affaiblir un signal optique sur une longue distance.

vous avez établi des records.C’est vrai. nous avons pu transporter des données à un débit de 7,2 tbits/s, puis de 15,5 tbits/s, sur une fibre de plus de 7 000 kilomètres de long. Selon une comparaison faite par un journa-liste, cela équivaut à transmettre plus de 6 000 longs-métrages en DVD en une minute. Cette performance représente une nette amélioration par rapport au record précédent établi à 1,2 tbit/s pour les systèmes commerciaux.

À quoi cette découverte a-t-elle conduit ?nos techniques sont utilisées dans la solution 40 Gbits/s, mais aussi dans la 100G qu’alcatel-lucent a lancée en 2010. C’est très gratifiant de savoir qu’elles vont entrer en action.

proximité d’un magasin, tandis que les parents recevront des alertes si leurs enfants s’aventurent en dehors de chez eux. Cette technologie s’adresse aussi bien aux professionnels, aux particu-liers qu’au domaine de la sécurité.

vous avez récemment remporté un prix d’excellence au sommet international de l’innovation en Inde.C’est une grande fierté. Ce Sommet existe depuis plusieurs années et témoigne de la volonté de l’inde d’inno-ver en permanence. Cet engagement est une source d’inspiration pour notre équipe des bell labs. il est clair que notre action s’inscrit dans un mouve-ment de grande ampleur et qui sera à l’origine d’une multitude de décou-vertes.

ToUjoURS PLUs Loin

A L’ÈRE DE LA géoLocaLisation

GaBRIEL CHaRLET Détenteur de 26 brevets et lauréat du prix Fabry-de-Gramont à l’âge de 30 ans, Gabriel Charlet a été lauréat l’année dernière du prestigieux tr35, un groupe d’élite de jeunes innovateurs de la revue technology review du Mit.

vIsHY PoosaLa Chercheur renommé dans le domaine des applications utilisant la géolocalisation, de l’architecture logicielle et des projets novateurs (venturing), Vishy poosala détient 32 brevets et a reçu à trois reprises la médaille d’or du président des bell labs.

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Fruit du programme Défi EnTREPREnDRE en France, dekaps’ est un projet de « réalité

augmentée » qui va révolutionner l’utilisation du téléphone portable. Mais qu’est-ce que la « réalité augmentée » ? Imaginez que vous êtes devant un édifice doté d’une architecture exceptionnelle sur laquelle vous souhaitez en savoir plus. Prenez une photo du bâtiment avec votre téléphone et recevez immédiatement une kyrielle d’informations. autre exemple : scannez le code-barres d’une affiche de concert et recevez des vidéos ou de la musique concernant l’événement. À l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone, l’équipe dekaps’ a dévoilé une application pour terminal iPhone1 permettant de visiter la ville en 3D.

aUgMentez VoTRE RÉALITÉ

InnovaTIon

De L’iDée à L’oPPortUnitéLa culture de l’innovation repose d’abord sur la libre circulation des idées. Chez Alcatel-Lucent, elle est stimulée par des programmes permettant de puiser dans les connaissances, l’expérience et l’imagination de tous.

L’idée n’est qu’un début : boot campsComment transformer une bonne idée en une authentique innovation ? en donnant à celui ou celle qui l’a eue la possibilité de la développer. Que cette personne travaille dans la recherche ou en première ligne, dans un centre de services gérés, ou encore à la rédaction de documents marketing.

avec le programme entrepreneurial boot Camps (ou sa déclinaison française, le Défi entre-prenDre), les salariés d’alcatel-lucent ont toute latitude pour suggérer de nouveaux produits ou de nouvelles solutions. ils ont également l’oppor-tunité d’intégrer l’équipe inter-organisationnelle qui sera chargée du business case et de faire avancer l’idée retenue. Depuis son lancement en belgique en 2006, le programme entrepreneurial boot Camps est devenu un programme mondial très proche d’un « mini-Mba » (Master of business administration) : les salariés suivent pendant trois

mois et sous la direction de spécialistes, une for-mation sur le développement d’un business case.

un panel de dirigeants de l’entreprise évalue les différentes propositions et émet des recomman-dations sur la suite à donner à chaque idée : la transférer à l’un des groupes d’activité d’alcatel-lucent, à alcatel-lucent Ventures, ou encore à une société externe.

le programme a pour vocation de repérer les meilleures idées – d’où qu’elles viennent – afin de les mettre sur le marché. il vise à développer la capacité d’innovation globale de l’entreprise, ainsi qu’à donner aux salariés la possibilité de s’appro-prier, en quelque sorte, ce qui pourrait être la grande invention de demain.

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70rapport annuel 2010

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1 iPhone est une marque commerciale d’Apple, Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays.

EnTRETIEn avEC…

EnTRETIEn avEC…

vous avez figuré à la fameuse liste TR35 des 35 meilleurs innovateurs de moins de 35 ans de la revue Technology Review du MIT. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?C’est bien sûr un très grand honneur. C’est vraiment extraordinaire quand on sait que le jury a évalué plus de 300 candidats – car il y a dans ce vaste domaine un très grand nombre de per-sonnalités brillantes. Je pense que cette reconnaissance est très positive pour alcatel-lucent et pour les bell labs. elle met en lumière le caractère exceptionnel du travail réalisé ici.

En quoi consiste ce travail précisément ?nous essayons d’accroître la vitesse et la capacité des réseaux optiques actuels. Mon travail porte sur le multi-plexage par répartition en longueur d’onde (WDM) qui permet de trans-mettre les données en haut débit et qui est, de ce fait, au cœur d’internet. J’étu-die la « détection cohérente » et les « formats de modulation avancés ».

vous êtes responsable des Bell Labs en Inde. Quel effet cela fait-il de travailler sur un marché offrant l’un des plus forts potentiels au monde en matière de communications ?C’est une expérience exaltante. il y a dans ce pays des millions de personnes dont la vie pourrait être transformée par les technologies et nous avons à cœur de rendre ce changement pos-sible, en inde comme ailleurs dans le monde.

vous avez de l’expérience en la matière.en effet. nous développons des solu-tions qui utilisent la géolocalisation pour envoyer des messages et des contenus ciblés aux utilisateurs de télé-phones portables. À l’avenir, des appli-cations de toutes sortes reposeront sur ces solutions. par exemple, les annon-ceurs pourront transmettre des publi-cités aux personnes se trouvant à

Sans entrer dans les détails techniques, il est possible d’augmenter le débit tout en réduisant les imperfections suscep-tibles d’affaiblir un signal optique sur une longue distance.

vous avez établi des records.C’est vrai. nous avons pu transporter des données à un débit de 7,2 tbits/s, puis de 15,5 tbits/s, sur une fibre de plus de 7 000 kilomètres de long. Selon une comparaison faite par un journa-liste, cela équivaut à transmettre plus de 6 000 longs-métrages en DVD en une minute. Cette performance représente une nette amélioration par rapport au record précédent établi à 1,2 tbit/s pour les systèmes commerciaux.

À quoi cette découverte a-t-elle conduit ?nos techniques sont utilisées dans la solution 40 Gbits/s, mais aussi dans la 100G qu’alcatel-lucent a lancée en 2010. C’est très gratifiant de savoir qu’elles vont entrer en action.

proximité d’un magasin, tandis que les parents recevront des alertes si leurs enfants s’aventurent en dehors de chez eux. Cette technologie s’adresse aussi bien aux professionnels, aux particu-liers qu’au domaine de la sécurité.

vous avez récemment remporté un prix d’excellence au sommet international de l’innovation en Inde.C’est une grande fierté. Ce Sommet existe depuis plusieurs années et témoigne de la volonté de l’inde d’inno-ver en permanence. Cet engagement est une source d’inspiration pour notre équipe des bell labs. il est clair que notre action s’inscrit dans un mouve-ment de grande ampleur et qui sera à l’origine d’une multitude de décou-vertes.

ToUjoURS PLUs Loin

A L’ÈRE DE LA géoLocaLisation

GaBRIEL CHaRLET Détenteur de 26 brevets et lauréat du prix Fabry-de-Gramont à l’âge de 30 ans, Gabriel Charlet a été lauréat l’année dernière du prestigieux tr35, un groupe d’élite de jeunes innovateurs de la revue technology review du Mit.

vIsHY PoosaLa Chercheur renommé dans le domaine des applications utilisant la géolocalisation, de l’architecture logicielle et des projets novateurs (venturing), Vishy poosala détient 32 brevets et a reçu à trois reprises la médaille d’or du président des bell labs.

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Fruit du programme Défi EnTREPREnDRE en France, dekaps’ est un projet de « réalité

augmentée » qui va révolutionner l’utilisation du téléphone portable. Mais qu’est-ce que la « réalité augmentée » ? Imaginez que vous êtes devant un édifice doté d’une architecture exceptionnelle sur laquelle vous souhaitez en savoir plus. Prenez une photo du bâtiment avec votre téléphone et recevez immédiatement une kyrielle d’informations. autre exemple : scannez le code-barres d’une affiche de concert et recevez des vidéos ou de la musique concernant l’événement. À l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone, l’équipe dekaps’ a dévoilé une application pour terminal iPhone1 permettant de visiter la ville en 3D.

aUgMentez VoTRE RÉALITÉ

InnovaTIon

De L’iDée à L’oPPortUnitéLa culture de l’innovation repose d’abord sur la libre circulation des idées. Chez Alcatel-Lucent, elle est stimulée par des programmes permettant de puiser dans les connaissances, l’expérience et l’imagination de tous.

L’idée n’est qu’un début : boot campsComment transformer une bonne idée en une authentique innovation ? en donnant à celui ou celle qui l’a eue la possibilité de la développer. Que cette personne travaille dans la recherche ou en première ligne, dans un centre de services gérés, ou encore à la rédaction de documents marketing.

avec le programme entrepreneurial boot Camps (ou sa déclinaison française, le Défi entre-prenDre), les salariés d’alcatel-lucent ont toute latitude pour suggérer de nouveaux produits ou de nouvelles solutions. ils ont également l’oppor-tunité d’intégrer l’équipe inter-organisationnelle qui sera chargée du business case et de faire avancer l’idée retenue. Depuis son lancement en belgique en 2006, le programme entrepreneurial boot Camps est devenu un programme mondial très proche d’un « mini-Mba » (Master of business administration) : les salariés suivent pendant trois

mois et sous la direction de spécialistes, une for-mation sur le développement d’un business case.

un panel de dirigeants de l’entreprise évalue les différentes propositions et émet des recomman-dations sur la suite à donner à chaque idée : la transférer à l’un des groupes d’activité d’alcatel-lucent, à alcatel-lucent Ventures, ou encore à une société externe.

le programme a pour vocation de repérer les meilleures idées – d’où qu’elles viennent – afin de les mettre sur le marché. il vise à développer la capacité d’innovation globale de l’entreprise, ainsi qu’à donner aux salariés la possibilité de s’appro-prier, en quelque sorte, ce qui pourrait être la grande invention de demain.

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72rapport annuel 2010

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« Tout comme le vent sème les graines qui feront éclore de nouvelles fleurs, la technologie nous permet de diffuser et de semer de grandes idées innovantes aux quatre coins du globe, en quelques secondes. »8 eMManUeLLe, ALLEMAGNE

« C-3Po, ce droïde si sympa de La Guerre des Étoiles, pouvait manier six millions de formes de communication. Avec Internet, une seule langue suffit pour partager avec autant de personnes que C-3Po. »7 sevket, TURQUIE

« je me plais à imaginer ce que notre grand savant zu Chongzhi (429-500) aurait pu tirer du cloud computing et d’Internet. je crois qu’il les aurait utilisés pour découvrir dans l’univers une autre belle planète sur laquelle nous pourrions vivre et travailler. »10 JULia, CHINE

« je souhaite que la technologie nous permette un jour de partager nos sentiments. Pas uniquement des images et des mots, mais de vraies émotions. Ainsi, les gens pourraient savoir comment je me sens avant même de m’appeler sur mon portable. »3 MarkUs, AUSTRALIE

« Si Alexander Graham Bell était encore de ce monde, il travaillerait sur une technologie radicalement différente, une technologie qui nous permettrait de communiquer par la seule force de la pensée, sans mot dire ni écrire. »4 sUniL, INDE

" Les technologies de la communication deviennent, et resteront,

l’instrument des révolutions. "5 seLMa, FRANCE

" Les jeunes l’ont bien compris. La connectivité sociale n’est pas une tendance.

C’est un outil qui écrit l’histoire. "6 waeL, ÉGyPTE

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« Quand je suis avec mes enfants, ils sont les professeurs et je suis l’élève. Les technologies sont si intuitives pour eux. Et s’ils sont aujourd’hui le « prototype », je veux croire que les générations futures feront des miracles en maniant le temps et l’espace du bout de leurs doigts. »9 osvaLDo, ÉTATS-UNIS

« juillet 2014. Nous sommes au stade Maracana à Rio où nous assistons à un match palpitant de l’équipe du Brésil. Des photos, des messages et des vidéos du monde entier s’affichent instantanément sur les écrans et les sites Web sous forme de projections holographiques 3D. je suis là, et je hurle : “Allez le Brésil !” »12 cassia, BRÉSIL

« L’histoire nous a montré que le partage est source de bonheur. Avec les technologies de la communication, nous allons contribuer à rendre le monde plus heureux. »2 Javier, MEXIQUE

Quelle vision les jeunes leaders d’Alcatel-Lucent ont-ils de l’avenir ?

" Les frontières géographiques n’ont plus de sens.

Notre avenir sera un avenir de valeurs partagées. "

11 ravi, CANADA

" Mes parents peuvent voir leur petit-fils et lui parler même

s’ils sont à l’autre bout de la planète. Dans dix ans, peut-être

pourront-ils même tendre les bras et l’embrasser "

1 tHanH-DinH, VIETNAM

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« Tout comme le vent sème les graines qui feront éclore de nouvelles fleurs, la technologie nous permet de diffuser et de semer de grandes idées innovantes aux quatre coins du globe, en quelques secondes. »8 eMManUeLLe, ALLEMAGNE

« C-3Po, ce droïde si sympa de La Guerre des Étoiles, pouvait manier six millions de formes de communication. Avec Internet, une seule langue suffit pour partager avec autant de personnes que C-3Po. »7 sevket, TURQUIE

« je me plais à imaginer ce que notre grand savant zu Chongzhi (429-500) aurait pu tirer du cloud computing et d’Internet. je crois qu’il les aurait utilisés pour découvrir dans l’univers une autre belle planète sur laquelle nous pourrions vivre et travailler. »10 JULia, CHINE

« je souhaite que la technologie nous permette un jour de partager nos sentiments. Pas uniquement des images et des mots, mais de vraies émotions. Ainsi, les gens pourraient savoir comment je me sens avant même de m’appeler sur mon portable. »3 MarkUs, AUSTRALIE

« Si Alexander Graham Bell était encore de ce monde, il travaillerait sur une technologie radicalement différente, une technologie qui nous permettrait de communiquer par la seule force de la pensée, sans mot dire ni écrire. »4 sUniL, INDE

" Les technologies de la communication deviennent, et resteront,

l’instrument des révolutions. "5 seLMa, FRANCE

" Les jeunes l’ont bien compris. La connectivité sociale n’est pas une tendance.

C’est un outil qui écrit l’histoire. "6 waeL, ÉGyPTE

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« Quand je suis avec mes enfants, ils sont les professeurs et je suis l’élève. Les technologies sont si intuitives pour eux. Et s’ils sont aujourd’hui le « prototype », je veux croire que les générations futures feront des miracles en maniant le temps et l’espace du bout de leurs doigts. »9 osvaLDo, ÉTATS-UNIS

« juillet 2014. Nous sommes au stade Maracana à Rio où nous assistons à un match palpitant de l’équipe du Brésil. Des photos, des messages et des vidéos du monde entier s’affichent instantanément sur les écrans et les sites Web sous forme de projections holographiques 3D. je suis là, et je hurle : “Allez le Brésil !” »12 cassia, BRÉSIL

« L’histoire nous a montré que le partage est source de bonheur. Avec les technologies de la communication, nous allons contribuer à rendre le monde plus heureux. »2 Javier, MEXIQUE

Quelle vision les jeunes leaders d’Alcatel-Lucent ont-ils de l’avenir ?

" Les frontières géographiques n’ont plus de sens.

Notre avenir sera un avenir de valeurs partagées. "

11 ravi, CANADA

" Mes parents peuvent voir leur petit-fils et lui parler même

s’ils sont à l’autre bout de la planète. Dans dix ans, peut-être

pourront-ils même tendre les bras et l’embrasser "

1 tHanH-DinH, VIETNAM

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L’engageMent HUMain

Laisser le talent s’exprimerPour tirer le meilleur de chacun, une gestion efficace s’impose. Il convient aussi d’offrir aux futurs experts et dirigeants de l’entreprise la possibilité de s’épanouir, et de laisser chaque salarié élaborer son propre plan de carrière.

Favoriser la diversitési la diversité est le sel de la vie, elle est également source de créativité. Elle crée une force, ainsi que des différences qui ouvrent de nouvelles perspectives. Partout dans le monde, alcatel-Lucent s’emploie à développer les talents

d’une nouvelle génération de leaders représentant des nationalités et des parcours divers et variés. Par ailleurs, l’entreprise s’est engagée à confier davantage de responsabilités aux femmes, notamment au sein de l’équipe dirigeante.

Préparer les dirigeants de demainalcatel-Lucent sait précisément quelles qualités d’innovateur et d’entrepreneur devront avoir ses futurs dirigeants. C’est pourquoi nous identifions dès aujourd’hui les talents dont nous aurons besoin demain.

En quoi l’égalité hommes-femmes est-elle si importante dans le contexte mondial actuel ? à l’échelle internationale, il existe encore un écart de 40 % entre les hommes et les femmes en termes de participation économique et d’opportu-nités professionnelles. Il est temps d’adopter une culture plus ouverte favorisant des processus de prise de décisions variés et permettant aux entreprises de puiser au plus profond de leur vaste réservoir de talents.

Quelles actions la fondation Gender Equality Project mène-t-elle pour réduire cet écart ?Nous avons développé une méthodolo-gie d’évaluation qui permet aux entre-prises d’appréhender l’égalité hommes-femmes de façon structurée et

systématique. Elle consiste à mesurer la répartition hommes-femmes à diffé-rents niveaux de l’organisation, ainsi que les écarts de salaire et la satisfac-tion des salariés quant à l’égalité des chances professionnelles.

Comment le processus de certification de la fondation peut-il changer les choses et garantir l’égalité des chances entre hommes et femmes au travail ?Dans le monde de l’entreprise, tout ce qui est mesuré fait ensuite l’objet d’une action. Demander une certification pour l’égalité des sexes ne constitue pas une fin en soi mais plutôt un moyen de sensibiliser les gens, de les pousser à s ’ interroger et à apporter des réponses, le but étant de déclencher un changement durable.

Parité : UNE EXPÉRIENCE PILoTE EN INDE

Le « Gender Equality Project » est une fondation suisse à but non lucratif qui se consacre à la réduction des inégalités entre hommes et femmes dans la sphère professionnelle grâce à un système de certification international. En 2010, dans le cadre d’un programme pilote en Inde, alcatel-Lucent s’est associé à la fondation pour tester et simplifier la méthodologie d’évaluation.

Dans une entreprise technologique, quelle est la principale priorité des RH ?Tout est question d’engagement. Notre métier repose sur la transformation, or sans les hommes, toute transformation devient impossible. Nous avons créé un lieu d’échange en ligne baptisé « Engage » qui est à la fois un réseau social et un site de collaboration interne. Il permet aux collaborateurs de se contacter en temps réel pour échanger des idées, des liens et des documents, et de contribuer ainsi à notre culture d’innovation.

Qu’est-ce qui caractérise un « salarié d’alcatel-Lucent » ?L’esprit d’entreprise. Le désir d’être le citoyen d’un monde responsable. Sans oublier la passion des technologies. Nous apprécions également les virages audacieux, les personnes qui ont la capacité de passer d’un domaine à un autre et de les combiner. C’est pourquoi nous avons ouvert un marché de l’emploi interne à l’échelle du Groupe où nos salariés sont libres de postuler à n’importe quel type de poste et de jeter un éclairage nouveau sur leur plan de carrière.

Quel est le secret de l’innovation ?je pense que l’innovation est étroitement liée à la diversité, et à de nouveaux modes de pensée. Il s’agit d’effacer les fron-tières, de faciliter le contact entre individus, où qu’ils se trou-vent sur terre. La diversité de nos équipes – influencées et modelées par différentes cultures – est source d’innovation. Que ce soit aux États-Unis, en Europe, en Afrique ou en Asie-Pacifique, toutes nos équipes de R&D sont en étroite relation et innovent ensemble. Dans le même temps, elles assurent notre présence locale. Nous opérons dans 130 pays. Dans chacun d’entre eux, nous parlons la langue locale, four-nissons des services adaptés au marché et favorisons l’inno-vation en créant des liens avec les universités, les partenaires et les sous-traitants locaux. En résumé, le secret de l’innova-tion, c’est avoir les bons collaborateurs au bon endroit.

Alcatel-Lucent est une entreprise spécialiste des technologies, à l’image de ses salariés : des experts œuvrant à l’international et formés pour innover.

notre métier repose sur la transformation, or sans les hommes, toute transformation devient impossible. PIERRE BaRnaBé DIRECTEUR, RESSoURCES HUMAINES ET TRANSFoRMATIoN

Découvrez l’interview vidéo de Pierre Barnabé à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/barnabe

nICoLE sCHWaB Cofondatrice de la fondation Gender equality project, nicole Schwab a dirigé le Forum des jeunes leaders mondiaux au Forum économique mondial. elle a également travaillé sur des projets de réforme du secteur de la santé en amérique latine pour la banque mondiale et le ministère de la Santé bolivien.

EnTRETIEn avEC…

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gie CaPITaL HuMaIn

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L’engageMent HUMain

Laisser le talent s’exprimerPour tirer le meilleur de chacun, une gestion efficace s’impose. Il convient aussi d’offrir aux futurs experts et dirigeants de l’entreprise la possibilité de s’épanouir, et de laisser chaque salarié élaborer son propre plan de carrière.

Favoriser la diversitési la diversité est le sel de la vie, elle est également source de créativité. Elle crée une force, ainsi que des différences qui ouvrent de nouvelles perspectives. Partout dans le monde, alcatel-Lucent s’emploie à développer les talents

d’une nouvelle génération de leaders représentant des nationalités et des parcours divers et variés. Par ailleurs, l’entreprise s’est engagée à confier davantage de responsabilités aux femmes, notamment au sein de l’équipe dirigeante.

Préparer les dirigeants de demainalcatel-Lucent sait précisément quelles qualités d’innovateur et d’entrepreneur devront avoir ses futurs dirigeants. C’est pourquoi nous identifions dès aujourd’hui les talents dont nous aurons besoin demain.

En quoi l’égalité hommes-femmes est-elle si importante dans le contexte mondial actuel ? à l’échelle internationale, il existe encore un écart de 40 % entre les hommes et les femmes en termes de participation économique et d’opportu-nités professionnelles. Il est temps d’adopter une culture plus ouverte favorisant des processus de prise de décisions variés et permettant aux entreprises de puiser au plus profond de leur vaste réservoir de talents.

Quelles actions la fondation Gender Equality Project mène-t-elle pour réduire cet écart ?Nous avons développé une méthodolo-gie d’évaluation qui permet aux entre-prises d’appréhender l’égalité hommes-femmes de façon structurée et

systématique. Elle consiste à mesurer la répartition hommes-femmes à diffé-rents niveaux de l’organisation, ainsi que les écarts de salaire et la satisfac-tion des salariés quant à l’égalité des chances professionnelles.

Comment le processus de certification de la fondation peut-il changer les choses et garantir l’égalité des chances entre hommes et femmes au travail ?Dans le monde de l’entreprise, tout ce qui est mesuré fait ensuite l’objet d’une action. Demander une certification pour l’égalité des sexes ne constitue pas une fin en soi mais plutôt un moyen de sensibiliser les gens, de les pousser à s ’ interroger et à apporter des réponses, le but étant de déclencher un changement durable.

Parité : UNE EXPÉRIENCE PILoTE EN INDE

Le « Gender Equality Project » est une fondation suisse à but non lucratif qui se consacre à la réduction des inégalités entre hommes et femmes dans la sphère professionnelle grâce à un système de certification international. En 2010, dans le cadre d’un programme pilote en Inde, alcatel-Lucent s’est associé à la fondation pour tester et simplifier la méthodologie d’évaluation.

Dans une entreprise technologique, quelle est la principale priorité des RH ?Tout est question d’engagement. Notre métier repose sur la transformation, or sans les hommes, toute transformation devient impossible. Nous avons créé un lieu d’échange en ligne baptisé « Engage » qui est à la fois un réseau social et un site de collaboration interne. Il permet aux collaborateurs de se contacter en temps réel pour échanger des idées, des liens et des documents, et de contribuer ainsi à notre culture d’innovation.

Qu’est-ce qui caractérise un « salarié d’alcatel-Lucent » ?L’esprit d’entreprise. Le désir d’être le citoyen d’un monde responsable. Sans oublier la passion des technologies. Nous apprécions également les virages audacieux, les personnes qui ont la capacité de passer d’un domaine à un autre et de les combiner. C’est pourquoi nous avons ouvert un marché de l’emploi interne à l’échelle du Groupe où nos salariés sont libres de postuler à n’importe quel type de poste et de jeter un éclairage nouveau sur leur plan de carrière.

Quel est le secret de l’innovation ?je pense que l’innovation est étroitement liée à la diversité, et à de nouveaux modes de pensée. Il s’agit d’effacer les fron-tières, de faciliter le contact entre individus, où qu’ils se trou-vent sur terre. La diversité de nos équipes – influencées et modelées par différentes cultures – est source d’innovation. Que ce soit aux États-Unis, en Europe, en Afrique ou en Asie-Pacifique, toutes nos équipes de R&D sont en étroite relation et innovent ensemble. Dans le même temps, elles assurent notre présence locale. Nous opérons dans 130 pays. Dans chacun d’entre eux, nous parlons la langue locale, four-nissons des services adaptés au marché et favorisons l’inno-vation en créant des liens avec les universités, les partenaires et les sous-traitants locaux. En résumé, le secret de l’innova-tion, c’est avoir les bons collaborateurs au bon endroit.

Alcatel-Lucent est une entreprise spécialiste des technologies, à l’image de ses salariés : des experts œuvrant à l’international et formés pour innover.

notre métier repose sur la transformation, or sans les hommes, toute transformation devient impossible. PIERRE BaRnaBé DIRECTEUR, RESSoURCES HUMAINES ET TRANSFoRMATIoN

Découvrez l’interview vidéo de Pierre Barnabé à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/barnabe

nICoLE sCHWaB Cofondatrice de la fondation Gender equality project, nicole Schwab a dirigé le Forum des jeunes leaders mondiaux au Forum économique mondial. elle a également travaillé sur des projets de réforme du secteur de la santé en amérique latine pour la banque mondiale et le ministère de la Santé bolivien.

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La stratégie, c’est savoir ce que vous êtes prêt à laisser tomber pour obtenir ce que vous voulez. sTEPHEn a. CaRTER DIRECTEUR, MARKETING, STRATÉGIE ET CoMMUNICATIoN

Découvrez l’interview vidéo de Stephen Carter à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/carter

déployée au plus près de l’abonné et se sont engagés dans certains des plus grands projets de réseaux fixes, tout en accueillant chaque année des millions d’utilisateurs sur leurs réseaux mobiles.

à l’instar des Asiatiques, les clients européens cherchent à tirer le maximum des différentes générations de réseaux et misent sur les applications Web. Étant donné l’extrême diversité des marchés, ils sont également en quête de spéci-ficité et d’une meilleure prise en compte du contexte, avec des personnes sur le terrain parlant la langue du pays, connaissant sa culture et comprenant comment les techno-logies peuvent s’inscrire dans la réalité sociale et écono-mique de leur société. Au Moyen-orient, le téléphone por-table est devenu l’outil de communication par excellence. Il en va de même en Afrique, où l’installation d’infrastructures sous-marines a permis de doubler la connectivité.

Partout dans le monde, qu’ils travaillent dans les télécom-munications ou dans des secteurs particulièrement tribu-taires des technologies de la communication, nos clients exigent des innovations utiles, rentables et répondant à leurs besoins.

L’IP, l’élément centralLe fil conducteur de tous les marchés que nous servons est le besoin de connexion pour tous. C’est ce que montre en parti-culier le succès fulgurant des nouveaux types de terminaux et de solutions, qu’il s’agisse des smartphones, des voitures intelligentes ou des réseaux d’électricité intelligents (smart grids). Les consommateurs que nous sommes nous passion-nons pour les nouvelles possibilités qui s’offrent à nous de gérer notre quotidien et de nous divertir grâce à des techno-logies personnalisées selon nos intérêts et nos préférences.

La technologie IP, sur laquelle repose toutes ces innovations, représente en quelque sorte l’« intelligence » des réseaux numériques. Elle s’applique aux systèmes fixes et mobiles, à la fibre optique, aux applications et aux communications d’entreprise. Elle favorise la croissance de nos clients en leur donnant la possibilité de proposer de nouveaux types de services et d’atteindre des niveaux d’efficacité et de simpli-cité sans précédent sur leurs réseaux. Conscient de cet énorme potentiel, Alcatel-Lucent consacre une grande partie de son activité à la technologie IP et à un monde tout-IP.

L’innovation en continuDu premier transistor à la réinvention des systèmes mobiles avec lightRadio™, du lancement de la technologie DSL aux

incroyables capacités d’accélération du « mode fantôme », du laser à la transmission optique à 100 Gbits/s, Alcatel-Lucent est toujours à la pointe du progrès.

Le pouvoir d’innovation des Bell Labs nous permet d’acqué-rir de nouvelles connaissances et d’inventer des technolo-gies. Mieux encore, nous appliquons ces découvertes aux besoins concrets de nos clients. L’infrastructure High Leve-rage Network™ en est l’illustration parfaite. Elle est la solu-tion idéale pour permettre à tous les utilisateurs d’accéder de façon flexible et instantanée à de nombreuses applica-tions, en toute sécurité et avec un service haute qualité.

Nous entendons satisfaire toutes les attentes de nos clients et mettre à leur disposition les outils nécessaires pour décou-vrir en toute confiance le nouvel univers des services cloud et de la virtualisation.

Promesses tenuesLa fusion de deux grandes entreprises chargées d’histoire n’est jamais simple. C’est pourtant ce que nous avons fait, pour le bénéfice de nos clients et de nos équipes. Après deux années de transformation, 2011 doit nous permettre de pro-duire des résultats visibles.

Sur les marchés émergents et développés du monde entier, comme sur les marchés à mi-chemin entre les deux, Alcatel-Lucent applique sa stratégie des trois « I » pour aller à la rencontre de ses clients là où ils se trouvent et les aider à atteindre leurs objectifs d’aujourd’hui et de demain.

Les trois « i » d’alcatel-Lucent : international, innovation et iP. ils sont au cœur de tout ce que nous entreprenons.

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gie sTRaTéGIE

Une stratégie HaUte PerForMance

es livres entiers sont consacrés à la stratégie, mais rien ne vaut une définition pratique. Pour moi, la stratégie, c’est déterminer ce que vous êtes prêt à

laisser tomber pour obtenir ce que vous voulez.

La stratégie d’Alcatel-Lucent s’articule autour du High Leve-rage Network™, un concept réseau qui vise à permettre à nos clients de fournir un accès universel et des applications ren-tables au travers d’un processus d’évolution des réseaux et de transformation opérationnelle. Cette stratégie a guidé l’orientation de nos activités, l’élaboration de nos offres et la rationalisation de notre portefeuille.

Derrière la stratégie d’une entreprise, sa culture. Elle est le reflet de ses orientations et des forces qui lui sont propres. Chez Alcatel-Lucent, il s’agit des trois « I ». « I » comme entre-prise internationale, à la fois par ses activités et son personnel. « I » comme innovation, notre obsession. Et « I » comme IP, le protocole Internet qui permet de faire fonctionner une très grande variété de produits performants, et qui surtout dope la capacité et l’efficacité de tous les types de réseaux. Nous pen-sons que l’adoption de la technologie IP pourrait se révéler tout aussi importante que le remplacement des transistors par les semi-conducteurs dans le domaine informatique.

À l’écoute de nos marchés Ben Verwaayen, notre directeur général, se plaît à rappeler que le talent ne connaît pas de frontières. Et cela est égale-ment vrai pour les technologies. Nos clients évoluent dans un contexte international qui exige un accès universel aux talents et aux solutions technologiques partout dans le monde.

Alcatel-Lucent est une entreprise intrinsèquement interna-tionale. Notre siège social se trouve à Paris, en France ; nous disposons de 20 centres de compétences stratégiques répar-tis de Trieste à Guadalajara, en passant par Toronto et Shan-ghai ; et nous sommes présents dans pas moins de 130 pays. Nous faisons bien plus que vendre sur les marchés interna-tionaux : nous faisons partie intégrante de chacun d’entre eux. Nous en sommes les citoyens et nous connaissons les besoins spécifiques de chacun.

Sur le continent américain, notamment en Amérique du Nord, tous les regards sont tournés vers la technologie 4G, autre-ment dit la nouvelle génération mobile, et nos clients inves-tissent sur le développement d’applications Web intelli-gentes. Dans la région Asie-Pacifique, les opérateurs souhaitent bénéficier des capacités de la fibre optique

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La stratégie, c’est savoir ce que vous êtes prêt à laisser tomber pour obtenir ce que vous voulez. sTEPHEn a. CaRTER DIRECTEUR, MARKETING, STRATÉGIE ET CoMMUNICATIoN

Découvrez l’interview vidéo de Stephen Carter à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/carter

déployée au plus près de l’abonné et se sont engagés dans certains des plus grands projets de réseaux fixes, tout en accueillant chaque année des millions d’utilisateurs sur leurs réseaux mobiles.

à l’instar des Asiatiques, les clients européens cherchent à tirer le maximum des différentes générations de réseaux et misent sur les applications Web. Étant donné l’extrême diversité des marchés, ils sont également en quête de spéci-ficité et d’une meilleure prise en compte du contexte, avec des personnes sur le terrain parlant la langue du pays, connaissant sa culture et comprenant comment les techno-logies peuvent s’inscrire dans la réalité sociale et écono-mique de leur société. Au Moyen-orient, le téléphone por-table est devenu l’outil de communication par excellence. Il en va de même en Afrique, où l’installation d’infrastructures sous-marines a permis de doubler la connectivité.

Partout dans le monde, qu’ils travaillent dans les télécom-munications ou dans des secteurs particulièrement tribu-taires des technologies de la communication, nos clients exigent des innovations utiles, rentables et répondant à leurs besoins.

L’IP, l’élément centralLe fil conducteur de tous les marchés que nous servons est le besoin de connexion pour tous. C’est ce que montre en parti-culier le succès fulgurant des nouveaux types de terminaux et de solutions, qu’il s’agisse des smartphones, des voitures intelligentes ou des réseaux d’électricité intelligents (smart grids). Les consommateurs que nous sommes nous passion-nons pour les nouvelles possibilités qui s’offrent à nous de gérer notre quotidien et de nous divertir grâce à des techno-logies personnalisées selon nos intérêts et nos préférences.

La technologie IP, sur laquelle repose toutes ces innovations, représente en quelque sorte l’« intelligence » des réseaux numériques. Elle s’applique aux systèmes fixes et mobiles, à la fibre optique, aux applications et aux communications d’entreprise. Elle favorise la croissance de nos clients en leur donnant la possibilité de proposer de nouveaux types de services et d’atteindre des niveaux d’efficacité et de simpli-cité sans précédent sur leurs réseaux. Conscient de cet énorme potentiel, Alcatel-Lucent consacre une grande partie de son activité à la technologie IP et à un monde tout-IP.

L’innovation en continuDu premier transistor à la réinvention des systèmes mobiles avec lightRadio™, du lancement de la technologie DSL aux

incroyables capacités d’accélération du « mode fantôme », du laser à la transmission optique à 100 Gbits/s, Alcatel-Lucent est toujours à la pointe du progrès.

Le pouvoir d’innovation des Bell Labs nous permet d’acqué-rir de nouvelles connaissances et d’inventer des technolo-gies. Mieux encore, nous appliquons ces découvertes aux besoins concrets de nos clients. L’infrastructure High Leve-rage Network™ en est l’illustration parfaite. Elle est la solu-tion idéale pour permettre à tous les utilisateurs d’accéder de façon flexible et instantanée à de nombreuses applica-tions, en toute sécurité et avec un service haute qualité.

Nous entendons satisfaire toutes les attentes de nos clients et mettre à leur disposition les outils nécessaires pour décou-vrir en toute confiance le nouvel univers des services cloud et de la virtualisation.

Promesses tenuesLa fusion de deux grandes entreprises chargées d’histoire n’est jamais simple. C’est pourtant ce que nous avons fait, pour le bénéfice de nos clients et de nos équipes. Après deux années de transformation, 2011 doit nous permettre de pro-duire des résultats visibles.

Sur les marchés émergents et développés du monde entier, comme sur les marchés à mi-chemin entre les deux, Alcatel-Lucent applique sa stratégie des trois « I » pour aller à la rencontre de ses clients là où ils se trouvent et les aider à atteindre leurs objectifs d’aujourd’hui et de demain.

Les trois « i » d’alcatel-Lucent : international, innovation et iP. ils sont au cœur de tout ce que nous entreprenons.

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Une stratégie HaUte PerForMance

es livres entiers sont consacrés à la stratégie, mais rien ne vaut une définition pratique. Pour moi, la stratégie, c’est déterminer ce que vous êtes prêt à

laisser tomber pour obtenir ce que vous voulez.

La stratégie d’Alcatel-Lucent s’articule autour du High Leve-rage Network™, un concept réseau qui vise à permettre à nos clients de fournir un accès universel et des applications ren-tables au travers d’un processus d’évolution des réseaux et de transformation opérationnelle. Cette stratégie a guidé l’orientation de nos activités, l’élaboration de nos offres et la rationalisation de notre portefeuille.

Derrière la stratégie d’une entreprise, sa culture. Elle est le reflet de ses orientations et des forces qui lui sont propres. Chez Alcatel-Lucent, il s’agit des trois « I ». « I » comme entre-prise internationale, à la fois par ses activités et son personnel. « I » comme innovation, notre obsession. Et « I » comme IP, le protocole Internet qui permet de faire fonctionner une très grande variété de produits performants, et qui surtout dope la capacité et l’efficacité de tous les types de réseaux. Nous pen-sons que l’adoption de la technologie IP pourrait se révéler tout aussi importante que le remplacement des transistors par les semi-conducteurs dans le domaine informatique.

À l’écoute de nos marchés Ben Verwaayen, notre directeur général, se plaît à rappeler que le talent ne connaît pas de frontières. Et cela est égale-ment vrai pour les technologies. Nos clients évoluent dans un contexte international qui exige un accès universel aux talents et aux solutions technologiques partout dans le monde.

Alcatel-Lucent est une entreprise intrinsèquement interna-tionale. Notre siège social se trouve à Paris, en France ; nous disposons de 20 centres de compétences stratégiques répar-tis de Trieste à Guadalajara, en passant par Toronto et Shan-ghai ; et nous sommes présents dans pas moins de 130 pays. Nous faisons bien plus que vendre sur les marchés interna-tionaux : nous faisons partie intégrante de chacun d’entre eux. Nous en sommes les citoyens et nous connaissons les besoins spécifiques de chacun.

Sur le continent américain, notamment en Amérique du Nord, tous les regards sont tournés vers la technologie 4G, autre-ment dit la nouvelle génération mobile, et nos clients inves-tissent sur le développement d’applications Web intelli-gentes. Dans la région Asie-Pacifique, les opérateurs souhaitent bénéficier des capacités de la fibre optique

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Nous avançons à un nouveau rythme,  à la vitesse des idées.

Nous mettons en place l’organisation dont nous avons besoin. Notre feuille de route est claire et nous disposons de la meilleure équipe du secteur.

Découvrez l’interview vidéo de Ben Verwaayen à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/verwaayen

Pour 2011, nous visons une croissance plus rapide que celle du marché.

ENTRETIEN AVEC BEN VERWAAYEN, DiRECTEUR GéNéRAL D’ALCATEL-LUCENT

tim burt a été consultant multimédia pour le Financial times. il est désormais associé gérant de StockWell Group, une société de communication stratégique internationale.

Questions posées par Tim Burt

auront envie de revivre. Notre feuille de route est claire et nous disposons de la meilleure équipe du secteur, avec des personnes de l’entreprise ou de l’extérieur, de jeunes talents, ainsi que des spécialistes issus de secteurs très différents. Leur énergie nous fait avancer à un nouveau rythme, autrement dit « à la vitesse des idées ». Nous sommes en quête d’idées brillantes pour les mettre en œuvre à la perfection, avec la rapidité et la volonté requises pour nous diffé-rencier. lightRadio™ en est un excellent exemple. Ce système montre en effet qu’il est nécessaire de repenser les réseaux mobiles et de modifier une infrastructure vieille de 30 ans pour qu’elle puisse poursuivre sa croissance.

Quelles seront les prochaines grandes priorités ?Notre portefeuille de produits doit mettre l’accent sur l’éco-efficacité. À cet égard, nous avons lancé le programme GreenTouch™ qui devrait révolu-tionner la consommation d’énergie des réseaux. Nous travaillons avec nos concurrents, nos clients et les universités pour créer des systèmes auto-nomes. Dans les régions les plus reculées du monde, la question se pose en ces termes : entre l’énergie et les communications, à quoi donner la priorité ? Je réponds que ce doit être aux commu-nications car ce sont elles qui généreront les sources de revenu nécessaires pour créer des réseaux d’électricité et d’autres capacités. L’effi-cacité énergétique joue également un rôle central pour le marché déjà établi. Un smartphone et une tablette consomment respectivement 20 et 40 fois plus de bande passante qu’un téléphone classique. Par ailleurs, près de deux milliards de personnes ne sont toujours pas connectées au reste du monde. Face à ce constat, nous ne pou-

vons pas rester les bras croisés. C’est l’occasion pour notre entreprise d’apporter sa contribution à un défi majeur.

Qu’est-ce qui est important pour vous, personnellement, désormais ?Je veux veiller à ce que nos salariés soient inspi-rés et se sentent soutenus. Nous leur avons demandé de participer à une transformation en profondeur de l’entreprise, ce qu’ils ont fait, dans des conditions parfois très difficiles. J’aimerais qu’ils puissent constater et sentir ces améliora-tions. J’ai la certitude que nous atteindrons les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2011.

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L’INNOVATION à L’ExTRêME

Peut-on dire que le plus dur est fait ?Rien n’est jamais acquis. Nous mettons en place l’organisation dont nous avons besoin et nous avons déjà atteint un certain niveau d’excellence opérationnelle. Mais les choses changent telle-ment vite qu’aucune entreprise, aussi prospère soit-elle, ne peut se permettre de relâcher ses efforts. La demande ne cesse d’augmenter. Les déploiements doivent s’accélérer. Les utilisateurs s’approprient les nouvelles technologies à une vitesse sans précédent.

Comment gérez-vous cela ?Nos clients subissent la pression de leurs propres clients. Nous devons nous mettre à leur place pour leur offrir une expérience mémorable qu’ils

tim Burt : alcatel-Lucent a terminé l’année 2010 sur une note positive. Quelles sont vos prévisions pour 2011 ?Ben verwaayen : Nous mettons en place ce dont nous avons besoin pour atteindre nos objectifs. Nous donnons une nouvelle dimension à la valeur ajoutée que nous apportons à nos clients. Nous continuons à façonner une organisation qui leur est proche, qui les comprend et qui travaille main dans la main avec eux. Nous avons insufflé une nouvelle dynamique à notre capacité d’innova-tion, notamment grâce aux Bell Labs, qui sont un atout exceptionnel pour notre entreprise. Sur un marché où la concurrence fait rage, nous sommes en mesure de rivaliser, avec les valeurs et les forces qui nous caractérisent.

où en est l’entreprise dans sa transformation ?Nous avons beaucoup avancé. Les changements des premières années, à savoir un nouveau conseil d’administration, une nouvelle équipe de direction, une nouvelle stratégie, une nouvelle gouvernance et une nouvelle orientation, se sont mués en un fervent élan dans l’entreprise. Cette démarche est indispensable pour conquérir les clients, mettre en œuvre une discipline financière et renouveler notre portefeuille de produits. Nous devons nous positionner aux extrêmes du marché, là où nos technologies peuvent l’aider à progres-ser encore et toujours.

C’est là que se situe actuellement alcatel-Lucent ?Nous avons une vision très claire des événements actuels et à venir. Le marché évolue extrêmement rapidement et la vidéo connaît une véritable explosion. Auparavant, vous aviez trois écrans différents, dotés de fonctions précises : un télévi-seur, un ordinateur et un téléphone portable. Aujourd’hui, les consommateurs veulent pouvoir

visualiser sur le petit écran ce qui apparaît sur le grand, et vice-versa. Nous leur offrons cette expé-rience multi-écrans grâce à des innovations qui étaient déjà en cours de développement.

Dans quelle mesure l’entreprise investit-elle dans ces projets de R&D ?En 2008, nous avions consacré environ 2,5 mil-liards d’euros à la recherche et au développement, dont 75 % sur les technologies existantes. En 2010, le budget était identique mais 75 % de cette enveloppe ont été consacrés aux nouvelles tech-nologies. il s’agit d’une réorientation majeure de nos choix et objectifs d’investissements. Nous continuerons à investir là où nous pouvons chan-ger la donne et à réduire les coûts lorsque cela est pertinent, afin d’éviter les doublons et la com-plexité. En 2010, nous avons opéré un retour à la normale et renoué avec la croissance. Pour 2011, nous visons une croissance plus rapide que celle du marché, avec une marge d’exploitation ajustée d’au moins 5 %.

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Nous avançons à un nouveau rythme,  à la vitesse des idées.

Nous mettons en place l’organisation dont nous avons besoin. Notre feuille de route est claire et nous disposons de la meilleure équipe du secteur.

Découvrez l’interview vidéo de Ben Verwaayen à l’adresse : www.alcatel-lucent.fr/verwaayen

Pour 2011, nous visons une croissance plus rapide que celle du marché.

ENTRETIEN AVEC BEN VERWAAYEN, DiRECTEUR GéNéRAL D’ALCATEL-LUCENT

tim burt a été consultant multimédia pour le Financial times. il est désormais associé gérant de StockWell Group, une société de communication stratégique internationale.

Questions posées par Tim Burt

auront envie de revivre. Notre feuille de route est claire et nous disposons de la meilleure équipe du secteur, avec des personnes de l’entreprise ou de l’extérieur, de jeunes talents, ainsi que des spécialistes issus de secteurs très différents. Leur énergie nous fait avancer à un nouveau rythme, autrement dit « à la vitesse des idées ». Nous sommes en quête d’idées brillantes pour les mettre en œuvre à la perfection, avec la rapidité et la volonté requises pour nous diffé-rencier. lightRadio™ en est un excellent exemple. Ce système montre en effet qu’il est nécessaire de repenser les réseaux mobiles et de modifier une infrastructure vieille de 30 ans pour qu’elle puisse poursuivre sa croissance.

Quelles seront les prochaines grandes priorités ?Notre portefeuille de produits doit mettre l’accent sur l’éco-efficacité. À cet égard, nous avons lancé le programme GreenTouch™ qui devrait révolu-tionner la consommation d’énergie des réseaux. Nous travaillons avec nos concurrents, nos clients et les universités pour créer des systèmes auto-nomes. Dans les régions les plus reculées du monde, la question se pose en ces termes : entre l’énergie et les communications, à quoi donner la priorité ? Je réponds que ce doit être aux commu-nications car ce sont elles qui généreront les sources de revenu nécessaires pour créer des réseaux d’électricité et d’autres capacités. L’effi-cacité énergétique joue également un rôle central pour le marché déjà établi. Un smartphone et une tablette consomment respectivement 20 et 40 fois plus de bande passante qu’un téléphone classique. Par ailleurs, près de deux milliards de personnes ne sont toujours pas connectées au reste du monde. Face à ce constat, nous ne pou-

vons pas rester les bras croisés. C’est l’occasion pour notre entreprise d’apporter sa contribution à un défi majeur.

Qu’est-ce qui est important pour vous, personnellement, désormais ?Je veux veiller à ce que nos salariés soient inspi-rés et se sentent soutenus. Nous leur avons demandé de participer à une transformation en profondeur de l’entreprise, ce qu’ils ont fait, dans des conditions parfois très difficiles. J’aimerais qu’ils puissent constater et sentir ces améliora-tions. J’ai la certitude que nous atteindrons les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2011.

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L’INNOVATION à L’ExTRêME

Peut-on dire que le plus dur est fait ?Rien n’est jamais acquis. Nous mettons en place l’organisation dont nous avons besoin et nous avons déjà atteint un certain niveau d’excellence opérationnelle. Mais les choses changent telle-ment vite qu’aucune entreprise, aussi prospère soit-elle, ne peut se permettre de relâcher ses efforts. La demande ne cesse d’augmenter. Les déploiements doivent s’accélérer. Les utilisateurs s’approprient les nouvelles technologies à une vitesse sans précédent.

Comment gérez-vous cela ?Nos clients subissent la pression de leurs propres clients. Nous devons nous mettre à leur place pour leur offrir une expérience mémorable qu’ils

tim Burt : alcatel-Lucent a terminé l’année 2010 sur une note positive. Quelles sont vos prévisions pour 2011 ?Ben verwaayen : Nous mettons en place ce dont nous avons besoin pour atteindre nos objectifs. Nous donnons une nouvelle dimension à la valeur ajoutée que nous apportons à nos clients. Nous continuons à façonner une organisation qui leur est proche, qui les comprend et qui travaille main dans la main avec eux. Nous avons insufflé une nouvelle dynamique à notre capacité d’innova-tion, notamment grâce aux Bell Labs, qui sont un atout exceptionnel pour notre entreprise. Sur un marché où la concurrence fait rage, nous sommes en mesure de rivaliser, avec les valeurs et les forces qui nous caractérisent.

où en est l’entreprise dans sa transformation ?Nous avons beaucoup avancé. Les changements des premières années, à savoir un nouveau conseil d’administration, une nouvelle équipe de direction, une nouvelle stratégie, une nouvelle gouvernance et une nouvelle orientation, se sont mués en un fervent élan dans l’entreprise. Cette démarche est indispensable pour conquérir les clients, mettre en œuvre une discipline financière et renouveler notre portefeuille de produits. Nous devons nous positionner aux extrêmes du marché, là où nos technologies peuvent l’aider à progres-ser encore et toujours.

C’est là que se situe actuellement alcatel-Lucent ?Nous avons une vision très claire des événements actuels et à venir. Le marché évolue extrêmement rapidement et la vidéo connaît une véritable explosion. Auparavant, vous aviez trois écrans différents, dotés de fonctions précises : un télévi-seur, un ordinateur et un téléphone portable. Aujourd’hui, les consommateurs veulent pouvoir

visualiser sur le petit écran ce qui apparaît sur le grand, et vice-versa. Nous leur offrons cette expé-rience multi-écrans grâce à des innovations qui étaient déjà en cours de développement.

Dans quelle mesure l’entreprise investit-elle dans ces projets de R&D ?En 2008, nous avions consacré environ 2,5 mil-liards d’euros à la recherche et au développement, dont 75 % sur les technologies existantes. En 2010, le budget était identique mais 75 % de cette enveloppe ont été consacrés aux nouvelles tech-nologies. il s’agit d’une réorientation majeure de nos choix et objectifs d’investissements. Nous continuerons à investir là où nous pouvons chan-ger la donne et à réduire les coûts lorsque cela est pertinent, afin d’éviter les doublons et la com-plexité. En 2010, nous avons opéré un retour à la normale et renoué avec la croissance. Pour 2011, nous visons une croissance plus rapide que celle du marché, avec une marge d’exploitation ajustée d’au moins 5 %.

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80rapport annuel 2010

site Internet d'informationwww.alcatel-lucent.fr

ContactsBoîte postale : Alcatel-LucentRelations actionnaires et investisseurs3, avenue octave Gréard75007 Paris, France

Courrier électronique : [email protected]

Téléphone : +33 (0)800 354 354 (pour l’Europe) ou +1 (908) 582-6173 (pour les États-Unis)

Fiche sociétéSecteur d’activité : Équipements de télécommunications et autres servicesIndice boursier : CAC 40Mnémonique : ALUCode ISIN : FR0000130007

Cotation L’entreprise est cotée sur le marché Eurolist d’Euronext et sur le marché SEAQ International à Londres. Nos actions s’échangent également à la Bourse de New york (NySE) sous la forme de certificats de dépôt américains (American Depositary Shares).

Documentation complémentaire(disponible sur le site Web) Document de référence 2010

RELATIoNS ACTIoNNAIRES

ALCATEL-LUCENT RAPPoRT ANNUEL 2010

Direction de la Communication3, avenue octave Gréard75007 Paris, FranceTel. +33 1 40 76 10 10www.alcatel-lucent.fr

Alcatel, Lucent, Alcatel-Lucent et le logo Alcatel-Lucent sont des marques d’Alcatel-Lucent. Toutes les autres marques sont la propriété de leurs titulaires respectifs.

Copyright © 2011 Alcatel-Lucent. Tous droits réservés

Création et mise en page : Publicis Consultants I Verbe

Contenu : Alcatel-LucentEditechAscribe Marketing Communications

Illustrations :Stéphane ManelFranck Teillard

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Fiche sociétéSecteur d’activité : Équipements de télécommunications et autres servicesIndice boursier : CAC 40Mnémonique : ALUCode ISIN : FR0000130007

Cotation L’entreprise est cotée sur le marché Eurolist d’Euronext et sur le marché SEAQ International à Londres. Nos actions s’échangent également à la Bourse de New york (NySE) sous la forme de certificats de dépôt américains (American Depositary Shares).

Documentation complémentaire(disponible sur le site Web) Document de référence 2010

RELATIoNS ACTIoNNAIRES

ALCATEL-LUCENT RAPPoRT ANNUEL 2010

Direction de la Communication3, avenue octave Gréard75007 Paris, FranceTel. +33 1 40 76 10 10www.alcatel-lucent.fr

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