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MENSUEL DES CULTURES ARMÉNIENNES - N° 3 - DÉCEMBRE 2012 Page 2 Fête du livre ●Trois conférences Page 3 Visite à Jérusalem ● Jean-Pierre Mahé Pages 4 et 5 Musiques ● Rencontre avec Emmanuel Hondré ● L’Orchestre de Paris et Peter Oundjian ● Mémoire au présent Page 6 Expositions à Paris ● Anahid Samikyan ● Au grand Palais ● A la Galerie Médiane Page 7 Manifestations culturelles FETE DU LIVRE FETE DE LA MUSIQUE La culture arménienne a été à lÊhonneur non seulement à la Bibliothèque Mazarine mais aussi au sein de diverses associations arméniennes à Paris et en province où salons et fêtes du livre ont proposé des centaines de livres sur notre histoire, notre littérature, notre vécu. La musique arménienne a reçu elle aussi de nombreux hommages ces jours derniers, tant à la Cité de la Musique de la Villette à Paris quÊà la Salle Pleyel. LÊimportance et la qualité de ces manifestations témoignent de la valeur des musiciens arméniens. QuÊils interprètent de la musique classique, de la musique traditionnelle ou du jazz, on ne peut nier leur ex- cellence due à leurs bases extrêmement solides acquises pour la plupart dÊabord dans les conservatoires de Yerevan ou de Gyumri, puis dans des villes de renommée mondiale. Rendons hommage aux écoles de musique dÊArménie et à tous nos talents. LÊâme arménienne est en chacun dÊeux. Ce numéro dÊALAKYAZ va vous faire vivre ces moments privilégiés Ալագեազ խմբէն ջերմ շնորհաւորթիւններ եւ սրտագին բարեմաղթթիւններ նոր Տարւոյ եւ Ս. Ծննդեան առթիւ L’Equipe d’Alakyaz vous souhaite une douce année 2013 et un très joyeux Noël

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ALAKYAZMENSUEL DES CULTURES ARMÉNIENNES - N° 3 - DÉCEMBRE 2012

Page 2Fête du livre●Trois conférences

Page 3Visite à Jérusalem● Jean-Pierre Mahé

Pages 4 et 5Musiques● Rencontre avec

Emmanuel Hondré● L’Orchestre de Paris

et Peter Oundjian● Mémoire au présent

Page 6Expositions à Paris● Anahid Samikyan● Au grand Palais● A la Galerie Médiane

Page 7Manifestationsculturelles

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FETE DU LIVREFETE DE LA MUSIQUELa culture arménienne a été à lÊhonneur non seulement à la Bibliothèque Mazarine maisaussi au sein de diverses associations arméniennes à Paris et en province où salons et fêtesdu livre ont proposé des centaines de livres sur notre histoire, notre littérature, notre vécu.La musique arménienne a reçu elle aussi de nombreux hommages ces jours derniers, tantà la Cité de la Musique de la Villette à Paris quÊà la Salle Pleyel. LÊimportance et la qualitéde ces manifestations témoignent de la valeur des musiciens arméniens. QuÊils interprètentde la musique classique, de la musique traditionnelle ou du jazz, on ne peut nier leur ex-cellence due à leurs bases extrêmement solides acquises pour la plupart dÊabord dans lesconservatoires de Yerevan ou de Gyumri, puis dans des villes de renommée mondiale.Rendons hommage aux écoles de musique dÊArménie et à tous nos talents.LÊâme arménienne est en chacun dÊeux.Ce numéro dÊALAKYAZ va vous faire vivre ces moments privilégiés

Ալագեազ խ�մբէնջերմ շնորհաւոր�թիւններեւ սրտագինբարեմաղթ�թիւններնոր Տարւոյեւ Ս. Ծննդեան առթիւ

L’Equipe d’Alakyazvous souhaiteune douce année 2013 et un très joyeux Noël

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2Alakyaz . Décembre 2012

ClaudeMutafiana présenté son nouvelouvrage LÊArménie duLevant, XIe-XIVe siè-cles, édité en deuxluxueux volumes, lÊunétant consacré autexte et lÊautre aux

riches illustrations, aux cartes et aux ta-bleaux généalogiques. Les sources utili-sées pour réécrire cette histoiremédiévale de lÊArménie sont essentielle-ment les inscriptions portées sur lesmurs et les linteaux dÊéglises, sur leskhatchkars et dÊautres monuments, ainsique les colophons des manuscrits quidonnent précisément les noms des rois,la région, les batailles et les dates desévènements. Claude Mutafian parcourtdans un exposé très vivant, ces siècles degrands bouleversements en commentantla riche iconographie de son livre.

Au XIe siècle, la destruction de lÊEtat ar-ménien entraîne lÊémigration des diri-geants vers lÊouest, et la fondation duroyaume de Cilicie, avec Sis pour capitale.Le XIIIe siècle est cependant considérécomme un âge dÊor de lÊhistoire armé-nienne : trois entités géographiques co-existent, lÊArménie du Levant (la Cilicie),les principautés autonomes de Géorgieet la persistance de la culture armé-nienne dans lÊempire ottoman. Lesprinces arméniens entrent en contactavec les princes occidentaux et mènentune ÿ diplomatie matrimoniale Ÿ par letruchement des mariages de princessesarméniennes avec les nobles venus dÊoc-cident pendant les Croisades. En Armé-nie orientale, le XIIIe siècle est unepériode de reconquête sur les Turcs parles Orbelian et les Prochian. On assiste àun formidable développement architec-tural et artistique ; tous les grands en-sembles monastiques du nord de lÊAraxedatent de cette période de même queles somptueux reliquaires aux magni-fiques miniatures.

Grâce aux techniques modernes de pho-tographie, il est maintenant possibledÊavoir accès à des textes gravés dans lapierre en hauteur, ce qui ouvre un vastechamp de sources historiographiques àexplorer.

Jean-PierreMahéa fait connaître au pu-blic Yacob ÿ Megha-part Ÿ (le pécheur),lÊauteur du premierlivre imprimé en ar-ménien en 1512. Dansla guerre que se li-

vraient lÊempire perse et lÊempire otto-man au début du XVIe siècle, lÊenjeu étaitle débouché méditerranéen de la soietransportée vers lÊEurope par les routescaravanières. A lÊautre extrémité, lÊArmé-nie était déchirée par les affrontements.CÊest dans ce contexte troublé que lepremier livre en arménien fut imprimé àVenise et que pendant près de deux siè-cles, tous les livres imprimés en armé-nien allaient être le fait de la diaspora.Yacob (ou Hagop) publie cinq ouvragesen moins de deux ans puis disparaîtmystérieusement, probablement à causedÊennuis avec la police de Venise, lÊEglisecatholique considérant les Arménienscomme hérétiques. Il connaît bien laBible et la vie des saints. Ces livres depetit format comprenaient la liturgiemais aussi un calendrier divinatoire, lescycles de la lune, lÊhoroscope⁄. Ils étaientdÊabord destinés aux marchands qui setrouvaient souvent éloignés des gensdÊéglise et qui avaient besoin dÊouvragespratiques pour connaître les jours dejeûne, les fêtes ou les vies de saints. Parla suite, lÊEglise arménienne a été elleaussi en demande dÊouvrages imprimésà cause de la disparition de nombreux li-vres et bibliothèques.

Jean-VaroujeanSirapianprésident de lÊInstitutTchobanian et respon-sable des éditions Si-gest, a exposé lasituation des Armé-niens de Turquie de1920 à nos jours enquelques dates et

évènements marquants. Il a abordé lesproblèmes de lÊécole, de la presse, de lapratique religieuse ou linguistique, desmariages mixtes en comparant des pour-centages de population à différentesdates. Il a conclu en montrant les défail-lances de lÊidentité arménienne dans laseconde moitié du XXe siècle, dues aufait que la langue, la religion, lÊhistoire

Repas de clôtureLe repas de clôture de la Fête du livre delÊUCFAF le 1er décembre a réuni 90 per-sonnes au YanÊs club dans une ambiancechaleureuse.

Les deux invités S.E. Monsieur Henry Cuny(Ancien Ambassadeur de France en Ar-ménie) et le professeur Jean-Pierre Mahéont honoré lÊUCFAF de leur présence etexprimé leur amour de lÊArménie et de laculture arménienne, le premier en lisantson poème ÂLÊArménienneÊ, dont voici lesstrophes centrales :

„Son âme est un khatchkar ; Ses sentiments, ornements rares,Semblent ciselés dans la pierre :Elle se tient si droite et si fière.Mais la pierre se fera chair,Sous le burin dÊun baiser clair.

Rue Abovian, passent les heuresRue Abovian, elle demeure⁄

Son cflur est un volcan de neige :Hors de prix, comme une frontière.Elle porte un chemisier beige,Comme elle porterait le matin :Droite pour la vie toute entière,Modeste et le regard câlin.

Rue Abovian, passent les heuresRue Abovian, elle demeure⁄‰

le second par une narration de sa visiterécente au Monastère arménien Saint-Jacques de Jérusalem quÊil a bien voulunous envoyer par écrit :

(Voir page suivante)

FÊTE DU LIVRETrois conférences fort intéressantes ont été données pendant lafête du livre de l’UCFAF, à la fin novembre.

des Arméniens restent totalement ta-bous. Bien que la communauté armé-nienne dÊIstanbul continue à exister demanière organisée, elle est confrontéeau danger de la disparition, à causedÊune certaine indifférence ou de la sou-mission face à un racisme banalisé.

Ces trois conférences ont permis de ré-fléchir sur notre passé et notre deveniren abordant les notions fondamentalesdÊêtre et exister en dehors des territoireshistoriques.

Anahid Samikyan

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3Alakyaz . Décembre 2012

Quand jÊai pris lÊavion pour Tel-Aviv, le 17novembre dernier, lÊagent de sécuritémÊa demandé chez qui je me rendais.

- „ Au Monastère Saint-Jacques, chez les Ar-méniens ‰, ai-je répondu.- „ Quels Arméniens ‰ ?- „ Evidemment, ceux qui sont à Jérusalemdepuis mille ans ‰ !LÊadresse parut insuffisante ... et je dus en-core expliquer que M. George Hintlian, émi-nent historien des Arméniens de la Villesainte, avait été chargé par la Fondation Gul-benkian dÊorganiser, dans la Bibliothèque duMonastère, un colloque consacré au cin-quième centenaire du premier livre impriméen arménien (1512).

Ces formalités policières me rappelèrentdÊun coup les tribulations de lÊimprimeurYakob, qui se dit humblement „ en dette deses péchés ‰.Tracassé par les permissions administrativesquÊon lui demandait, il dut fermer boutiqueaprès un an et demi ayant tout de mêmeréussi à produire, en si peu de temps, cinqouvrages (1512-1513) !Il est vrai quÊil oeuvrait à Venise et non pasà Jérusalem, mais la Bibliothèque Saint-Jacques est quand même un haut lieu delÊimprimerie arménienne : elle a conservé aucours des siècles plus de quatre mille impri-més anciens, dont beaucoup sont despièces uniques.

Le vrai terreau du livre imprimé cÊest la tra-dition manuscrite. Grâce aux onze gros vo-lumes du catalogue réalisé par Mgr NorayrBogharian, on connaît aujourdÊhui lecontenu exact des cinq mille manuscrits duMonastère Saint-Jacques, ressource irrem-plaçable pour les savants du monde entier.Les participants au colloque furent invités àvoir deux des plus célèbres trésors de cettecollection. LÊun est un recueil du XIIe siècle,qui reproduit un vénérable modèle : cÊest leplus ancien témoignage sur la prière deschrétiens de Terre sainte, tout au long delÊannée liturgique, au tournant du IVe et duVe siècle. Les autres peuples ont oublié cestraditions : les Arméniens les ont gardées, etcÊest par eux que le reste du monde lesconnaît aujourdÊhui.

Nous avons vu aussi un des plus beauxévangiles du peintre, Toros Roslin, en 1263.On a beau en avoir déjà admiré les repro-ductions, on reste stupéfait devant la splen-deur de lÊoriginal, où le parchemin est doréà la feuille et la couleur appliquée en reliefavec une incroyable délicatesse. Dans unescène dÊadoration des mages, un quatrième„roi‰ de cache derrière les trois premiers. A yregarder de près, le peintre lÊa ajouté, aprèscoup, et sÊen est furtivement expliqué enlettres à peine visibles, dans un coin de laminiature : „le Tatare‰ écrit-il, „est arrivé au-jourdÊhui‰. Il est vrai que les rois arméniensattendaient comme le Messie lÊarmée mon-gole qui les aiderait à combattre les Mame-louks.

Le jour des Rameaux, quand Jésus entredans la Ville sainte, toute la foule vient lÊac-clamer. Les Pharisiens essaient en vain de lafaire taire. Jésus réplique : „Si eux ne parlentpas, alors les pierres elles-mêmes crieront àleur place‰ ! Etonnamment, les pierres crientencore dans le Monastère arménien de Jé-rusalem. Dans lÊancien séminaire, construiten 1853 par lÊarchitecte Balian, on remarque,à lÊentrée de chaque cellule, les graffitis desorphelins arméniens, rescapés des massa-cres, dans la plus complète détresse, que lesBritanniques avaient recueillis en Palestineet confiés au Patriarcat. Ce sont des notices

toutes simples, soigneusement inscritesdans la pierre par des enfants appliqués : „JemÊappelle Chahbaz Chahbazian, je suis né auvillage de Lezg, dans le caza de Van. On mÊaamené ici il y a trois ans, en 1923. JÊai 12 anset je suis devenu scout aujourdÊhui‰. LÊenceinte conventuelle abrite aussi de mo-destes logements dÊArméniens déplacés.Certains sont là depuis quÊon leur a confis-qué leur maison ; dÊautres sont arrivés dansdes circonstances encore plus tragiques. JÊaieu lÊhonneur de pénétrer dans lÊanciennecellule du Patriarche Georges „le Porteur dechaînes‰, où lÊon mÊa présenté une dame fortâgée, la petite-fille dÊune certaine Aroussiag„qui chargeait les fusils des fedayis‰ à Zei-toun, au temps des massacres hamidiens !

Chaque mur, chaque recoin, chaque objet ra-conte un moment du passé ; on pourraitécrire lÊhistoire du peuple arménien, rienquÊen dépouillant les rapports des nevirags,ces légats envoyés quêter dans toute la dias-pora, pour rétablir les finances dÊun monas-tère constamment ébranlé par les exigencesdes Ottomans et de leurs prédécesseurs. Al-bert Aghazarian nous racontait que lÊévêqueDesmond Tutu, visitant Saint-Jacques, sÊécriaque „Dieu avait créé les Arméniens pour tes-ter la résistance de lÊespèce humaine et sacapacité à rebondir, à se remettre deboutaprès les plus dures épreuves‰ !

Les Arméniens étaient déjà présents à Jéru-salem au IVe siècle. Saluant „tous les Armé-niens dont le Seigneur connaît les noms‰, lesmosaïques de la Ville sainte comptent parmiles plus anciens témoins de lÊalphabet deMachtots. Chassés par les Grecs en 560, lesfils de Hayk revinrent dès 614, malgré lÊoc-cupation perse et, depuis lors, aucune puis-sance nÊa jamais pu les écarter. - De quelle arme usent-ils pour se prémunircontre le danger ? - Tout simplement, des mille et une histoiresqui ont marqué leur destinée. „Ce nÊest pas grand chose‰, observe AlbertAghazarian ; „néanmoins, à y bien réfléchir,Shéhérazade ne trouva rien de mieux pouréchapper à un „serial killer‰ !

Jean-Pierre Mahé

Sous la Présidence d’Honneur deSon Excellence Monsieur Viguen TCHITETCHIANAmbassadeur de la République d’Arménie en France

Conférence du Professeur Jean-Pierre MAHÉà l’occasion de la parution de son dernier livre

“Histoire de l’Arménie des origines à nos jours”écrit en collaboration avec son épouse Annieprésentation : M. Léon KETCHEYAN

Jeudi 24 janvier 2013, à 19 heures6, cité Wauxhall, 75010 Paris (Métro République)

Fransaha3M,agov;a3in Miov;ivn

Ucfaf

Visiteà Jérusalem

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4Alakyaz . Décembre 2012

Emmanuel Hondré estun homme de convic-tion, une personnalitérayonnante, ouvertesur le monde pour lÊac-cueillir avec générositéet bienveillance dans ladiversité de ses expres-sions musicales dÊhieret dÊaujourdÊhui. Cetteaptitude à lÊécoute,dans ce quÊelle a deplus chaleureux, ac-corde la priorité à lÊap-port des richessesartistiques venues de

tous les horizons, de toutes les sensibili-tés, pour instaurer des échanges signi-fiants, éveiller des émotions inédites. Il enrésulte des choix pénétrants et bien déci-dés qui contribuent à la singularité de cedirecteur de la programmation desconcerts à la Cité de la musique ainsi quÊàla salle Pleyel. Flûtiste de formation, doc-teur en musicologie, titulaire de plusieurspremiers prix au Conservatoire NationalSupérieur de Musique et de Danse deParis, Emmanuel Hondré élabore auxcôtés de Laurent Bayle, directeur général,les saisons musicales. Il a su impulser cetélan et cette vitalité nécessaires à lÊen-semble de ses propositions et a contribuéainsi au succès des deux institutions pres-tigieuses. Nous lÊavons rencontré à lÊocca-sion des concerts du 27 nov. et du 1er

décembre à la Cité de la musique.

Marguerite Haladjian :Quelles sont les raisons qui vous ont in-cité à inscrire les musiques arméniennesau sein de votre programmation 2012-2013 ?

Emmanuel Hondré :Notre démarche est thématique. Laconception des programmes gravite au-tour dÊun concept qui décline par chapi-tres au fil de lÊannée les idées qui lui sontassociées et les questionnements com-plexes quÊil induit. Ainsi, pour la saison2012-2013, nous avons retenu le thèmeMémoire et création, lÊArménie sÊinscritparfaitement dans cette réflexion. Nousavons un devoir de mémoire à lÊégard decette culture qui a été mise en danger aucours dÊévénements tragiques afin de luirendre hommage et faire dialoguer passéet présent de manière sensible. Pour la

survie de lÊidentité arménienne, lÊenjeuculturel a été de première importance.Dans le cadre du cycle Mémoires au pré-sent qui allient sources surgies dÊâgeslointains et créations contemporaines,nous avons souhaité donner à entendrelÊintensité que la tradition musicale agardé de la fracture survenue dans lÊhis-toire du peuple arménien pour à la foisfaire vivre les drames et les déchirementset les dépasser.

M.H :Quels registres avez-vous retenus pourcaractériser le panorama des musiquesarméniennes ?

E.H :Nous avons voulu déployer la palette desdifférents genres musicaux : le répertoireancestral comme celui du duduk, celuides chants sacrés liturgiques, mais aussiles fluvres de compositeurs de notretemps et le jazz souple et libre de TigranHamasyan qui improvise avec son groupesur des motifs traditionnels. Une mêmeflamme a animé lÊinspiration de musi-ciens passionnants qui à travers la ma-tière sonore ont tendu un miroir de véritéau destin des Arméniens.

Propos recueillis le 1er décembre à la Cité de la musique.

LÊOrchestre deParis, lÊun desmeilleurs delÊHexagone, aaccueilli pour lapremière fois àsa tête les 5 et6 décembrederniers PeterOundjian. Cemusicien né àToronto a étu-dié en Angle-terre au Royal

College of Music de Londres avant depoursuivre sa formation au sein de laprestigieuse Juilliard School de New York.Premier violon du brillant Quatuor deTokyo pendant de longues années, il achoisi de se consacrer à la direction dÊor-chestre à partir de 1995. Depuis lors, ilmène une remarquable carrière. Chef in-vité et conseiller artistique de lÊOrchestresymphonique de Detroit, puis directeurmusical de lÊOrchestre symphonique deToronto, il a constamment manifesté uneintense vitalité et un enthousiasme sansfaille au service de la musique. Ainsi, il ainitié un festival voué à Mozart et un fes-tival de musique contemporaine où sontjouées les fluvres les plus inventives durépertoire de notre temps et les créa-tions de compositeurs novateurs. Dès2008, il a lancé un label de disques lié àson orchestre afin de pouvoir graverconcerts et créations, laisser des tracesdu travail accompli par les musiciens etpréserver la mémoire de beaux mo-ments dÊémotions à transmettre.

Chef invité par de nombreux orchestres àtravers le monde, il vient dÊêtre nomméchef principal du Royal Scottish NationalOrchestra. Pour la saison qui vient, il em-mènera cette belle formation se pro-duire dans les grandes villes chinoises.Parallèlement à cette activité incessante,il a gardé ses fonctions de professeur quiaime transmettre à la Yale School ofMusic. Une vie de musicien exemplaire !Il a fait ses débuts avec lÊOrchestre deParis pour donner à écouter un pro-gramme qui nÊa pas manqué de capterle spectateurs de la salle Pleyel. Avec lÊor-chestre, il a su insuffler toute le lyrismechatoyant et le dynamisme propres austyle dÊAram Khatchatourian et animerles séduisantes couleurs orchestrales quitraversent les deux fluvres au pro-gramme : Mascarade, suite orchestrale,extraits : 1. Valse- 2. Nocturne (1er et 2e

mouvements), puis Spartacus, suite or-chestrale n°1, extrait : danse dÊEgine etbacchanale (3e mouvement).Evgeny Kissin a accordé toute sa virtuo-sité de grand interprète du répertoire pia-nistique pour faire vivre sous ses doigtsde magicien du clavier le Concerto pourpiano en la mineur dÊEdvard Grieg, enfinla Deuxième Symphonie dite ÿ PetiteRussie Ÿ de Tchaïkovski toute empreintedÊaccents inspirés de thèmes folklo-riques russes a clos une soirée où lÊes-prit festif impulsé par la musique nÊa pasmanqué de se communiquer au public.

Marguerite Haladjian

Photo Fred Toulet

A la Cité de la musiqueà Paris Un cycle consacré à la musique arménienne

Rencontre avecEmmanuel HONDRÉDirecteur de la productiondes concerts

L’Orchestre de Parissous la baguette de Peter OUNDJIAN

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batterie) auquel se sont ajoutés deux in-vités, Norayr Kartashyan au duduk etCharles Altura à la guitare. Une explosionde sons qui tantôt sÊaccordent, tantôtsÊopposent, créant une atmosphère en-fiévrée de joie sauvage. Le piano est ca-ressé, ses cordes frappées, pincées,triturées comme une matière vivante. Lazourna associée à la batterie, à lÊorgueélectrique, au piano et au tambour,donne des mélanges originaux laissant

sÊintroduire parmoments une mé-lodie arménienne.Tigran passe allè-grement, tel unpetit génie, dÊuninstrument à lÊau-tre et commu-nique à tous sonenthousiasme etsa vitalité.

Marguerite HaladjianAnahid Samikyan

5Alakyaz . Décembre 2012

Les trois concerts donnés lors du cycleMémoires au présent : lÊArménie, ontlaissé entrevoir les formes multiples dela musique arménienne, traditionnelle,classique ou jazz ; le public a pu savourerdes moments de passion et dÊémotiongrâce au talent et à lÊimpétuosité des ar-tistes.

Le cycle sÊestouvert avec Tra-ditions dÊArmé-nie, consacré àlÂart du duduk etde la voix. LevonMinassian aududuk, accom-pagné de troisautres musi-ciens venusdÊArménie, ArturG h a s a b y a n ,Arman Ghaza-ryan et Tigran

Zakaryan, fait découvrir la richesse dessonorités de cet instrument dont lÊéchose prolonge dans la profondeur des val-lées ou sur les hauteurs de la montagnedéserte. Ses ac-cents mélanco-liques portent lerêve du pays perduou de lÊamour quisÊest éloigné maisil peut aussi êtrelÊexpression de lajoie et de lÊivresse,de la douceur etde lÊélégance. Enseconde partie, leseptet ÿ ArmenianVoices Ÿ a inter-prété une suite de chants sacrés a cap-pella dÊune pureté absolue, laissant sedévelopper la profondeur de la foi et dessentiments dans une grande retenue.Les membres de ce chflur fondé en1992 et dirigé par Sona Hovhannisyan,tous diplômés du conservatoire Komitasde Yerevan, transmettent avec passion letravail du Père Komitas. De leurs voix en-tremêlées sÊéchappent parfois des notescristallines incrustées dans les graves,puis se confondent à nouveau dans levelours du son à bouche fermée.Après la table ronde de réflexion sur laspécificité de la musique arménienne etses différents modes dÊexpression aucours des siècles réunissant autour delÊhistorienne Taline Ter Minassian, Estelle

Amy de la Bretèque, ethnomusicologue,Gérard Der Haroutiounian musicologueet Aram Kerovpyan musicien et musico-logue, place fut donnée au concert.

Le jeune violoncel-liste virtuose NarekHakhnazaryan, enduo pour certainespièces avec samère GayanéHakhnazaryan aupiano, a joué avecune maîtrise stu-péfiante, une sen-sibilité pleine deposésie et une in-telligence musicalerare des fluvres dec o m p o s i t e u r s

comptant parmi les plus représentatifsdes XXe et XXIe siècles tels Aram Khat-chatourian, Arno Babadjanian, EdvardMirzoyan ou Souren Zakarian.Autant de répertoires ont été proposéspour combler lÊattente dÊamateurs cu-rieux de découvertes.

Enfin, TigranHamasyan, pia-niste et compo-siteur, jeuneprodige de 25ans, a clos cecycle de sonimpétuos i té .Né à Gyumri en1987, très viteremarqué pourses composi-tions alliantmusique armé-

nienne et jazz, lauréat de nombreux prixinternationaux et auteurs de plusieursalbums en solo, Tigran a donné encoreune fois la mesure de sa virtuosité et deson lyrisme.

En première partie,Varduhi Yeritsyan,pianiste, ancienneélève de BrigitteEngerer, a inter-prété plusieurspièces classiqueset des chants deKomitas, alliantdans son jeu au-

tant de fougue que de douceur dans descontrastes saisissants ; lui ont succédéTigran et son trio de jazz (piano, basse et

A LA CITÉ DE LA MUSIQUEMémoires au présent : L’ARMÉNIE

Envoi par la poste :

1 Exemplaire 12,50 € - 2 Ex. 23,50 € - 3 Ex. 33,50 €

Règlement par chèque à l’ordre de l’Ucfaf6, cité du Wauxhall, 75010 Paris

LE CALENDRIER 2013 DE

A consommer sans modération

EST ARRIVÉ

Fransaha3M,agov;a3in Miov;ivn

L’Ucfaf

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6Alakyaz . Décembre 2012

Au grand palaissÊest tenue du 27novembre au 2 dé-cembre le Salon ÿDessin et peinture àlÊeau Ÿ dans le cadredÊArt en Capital. Ala-kyaz y a été conviépar la Galerie Mati-gnon et par Katia etJ.-Pierre Kesseyan.

Dès lÊentrée, un belespace réservé à 14

fluvres de JANSEM – Invité dÊHonneur – accueillait les visiteurs, dessins représentantdes danseuses, des femmes assises, allon-gées, une lithographie ÿ trio familial Ÿ, desfluvres que les amateurs de lÊartiste recon-naissent au dessin très sûr et à une certaineimpassibilité des traits du visage.ÿ Tous les grands peintres sont de grandsdessinateurs. Le dessin cÊest le style, la partla plus spontanée et originale dÊune fluvre.Ÿécrit Jansem.Un peu plus loin cachée parmi les artistescoréens, une peinture de Katia Kesseyanjoue avec les volumes parallélépipédiqueshorizontaux ou verticaux aux prédomi-nances de gris, de bleu et de roux. Dans cet immense salon présentant 2.000artistes, 6 photos ÿ Rayures investies Ÿ deJean-Pierre Kesseyan occupaient un mur, tis-sus noir et blanc qui ondulent, se nouent,couvrent et laissent deviner des formes fé-minines. Les rayures plus ou moins largesévoquent sculptures, formes abstraites,montagnes. Un ensemble original qui faitdes émules.Nos pas dans cet espace infini se sont attar-dés sur deux sculptures dÊAlbert Avetisyan quiavaient remporté la médaille dÊargent en 2009.Il est impossible de regarder toutes les fluvres,dÊhabituer lÊflil à faire une telle gymnastiqueet dÊadapter le cerveau à toutes ces variétésdÊinspiration, de matériaux, de cultures.Un peu plus dÊunité permettrait une visiteplus enrichissante.

EXPOSITIONS A PARISPar A.T. MAVIAN

- Faire tremper le gorgode deux heures dans de lÊeau froide.- Mettre ensuite le gorgode à cuire dans une marmite avec 5 litres dÊeau

à feu doux pendant 2h30.- Vérifier lÊeau, au besoin ajouter de lÊeau chaude.- Ajouter au gorgode le sucre, les fruits secs et les pignons, faire cuire encore 30 minutes- Vérifier la cuisson, le tout doit finir assez liquide car en refroidissant, la soupe épaissit.- Verser dans des plats ou des coupelles- Au moment de servir, saupoudrer de noix dÊamandes pilées et dÊun peu de cannelle

(suivant Le goût de chacun) - Décorer avec quelques cerneaux de noix entiers

Ce dessert symbolise lÊabondance. Alors, bonne et heureuse année !

Pour 12 personnes500 g de gorgode (blé)500 de sucre 250 g dÊabricots secs250 g de pruneaux200 g de raisins de Smyrne150 g de pignonsCannelle (facultatif)Noix pilées ou amandes

Les recettesde Tante Suzanne

ANOUCH ABOUR Dessert traditionnel du Jour de l’An

A la Galerie MEDIANE*dirigée par Serge Balian, lÊespace est donné à14 dessins à lÊencre ÿImages de KENŸ de lÊar-chitecte Martin UTUDJIAN (1911-1996) frèredÊEdouard Utudjian avec lequel il avait dÊail-leurs collaboré à ses débuts.

LÊintérêt de ces dessins ? La finesse du traitde plume qui, de très léger peut passer àune masse appuyée compacte, une visionde villes très installées laissant dépasser denombreux clochers surplombant des baiesque lÊon devine. Villes réelles italiennes ? vil-lages sur la côte dÊAmalfi ? ou villes idéalessurgies de lÊimagination de lÊarchitecte ? Letrait dans certains dessins se présentecomme un défi, ce trait, fil unique pourraitconstituer tout le dessins tant les person-nages semblent lier par une sorte de fil de ladestinée qui ne les lâche plus, un fil qui at-tache, qui suspend, accroche et tisse un des-sin un peu fou. Des foules, des armées, desmarches sans fin ? Utudjian vous laisse ima-giner et vous touche par sa quête..

Photographiesd’Anahid Samikyan

sur l’ArménieDe très nombreux amis, collègues et per-sonnes avides dÊen savoir plus sur lÊArméniedÊaujourdÊhui étaient présents au vernissagede lÊexposition de photos dÊAnahid Sami-kyan parlant des villes et villages dÊArménieau Centre dÊAnimation de la Grange auxBelles à Paris, le mercredi 17 octobre.Une trentaine de vues la plupart en noir etblanc, troublaient par la dénonciation de lamisère dans les campagnes dÊArménie. Unesorte de honte sÊemparait de nous envoyant ce fossé qui sépare Yerevan, la toutebelle, la toute parée, la toute gâtée et lesvillages arméniens dont lÊagriculture sem-ble être retournée aux outils du Moyen-âge.Chaque visiteur en Arménie a pu constaterce contraste déplorable.

De belles photos pour un sujet bouleversantqui ont été aussi visibles à lÊUCFAF Paris du22 au 24 novembre lors de la Fête du livre.

*7, rue de lÊAbbé Grégoire, 75006 Paris.Métro Saint-Placide.Du Mercredi au Samedi de 15h à 19hjusquÊau 15 mars. Tél. 01.45.48.26.00

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MANIFESTATIONS CULTURELLESCueillies par l’Equipe d’Alakyaz

7Alakyaz . Décembre 2012

ALAKYAZN° 3 - DECEMBRE 2012

MENSUELDES CULTURES ARMÉNIENNES

Collectif de Rédaction :M. Haladjian - Alice T.-Mavian A. Samikyan - A. Siranossian

Réalisation :Jean-Pierre Mirdjanian

Tous droits de reproductionréservés.

Paris Ile-de-France

SALON DU LIVRE ARMENIEN● 14, 15 et 16 décembre de 11 à 19 h, in-vité dÊhonneur, le professeur Richard Hov-hannisian, historien, Maison de la culturearménienne, 148 rue P.-Vaillant-Couturier,Alfortville - infos 01.43.76.55.89 [email protected]

EXPOSITIONS● DU 22 novembre au 26 janvier 2013 -FEERIE par Joy de ROHAN CHABOT - ARTSDECORATIFS CONTEMPORAINS - Galerie Ma-tignon, 18 avenue Matignon, 75008 Paris.Du lundi au samedi 10h-13h et 14h30-19h.Tél. 01.42.66.60.32.● Du 7 décembre 2012 au 15 mars 2013 -IMAGES DE KEN - Dessins de lÊarchitecteMartin UTUDJIAN. Galerie MEDIANE, 27 ruede lÊAbbé Grégoire, 75006 Paris. MétroSaint-Placide. Du mercredi au Samedi de15h à 19h. Tél. 01.45.48.26.00.● JusquÊau 14 janvier 2013 - Dancing withM. - fiuvres de Jean KAZANDJIAN. GalerieAV, 10 place des Vosges – 75004 Paris - DuMer. au Dim. de 11h à 19h - 01.42.74.26.78.● JusquÊau 21 janvier 2013 - Canaletto-Guardi - les deux maîtres de Venise -Musée Jacquemart André, 158 boulevardHaussman, Paris 8e - Ts les jours sf Noël etjour de lÊan. Tél. 01.45.62.11.59.

CONFERENCE● Jeudi 24 janvier - 19 heures - Conférence-dédicace par le professeur Jean-PierreMahé sur son livre écrit avec son épouseAnnie ÿ Histoire de lÊArménie des originesà nos jours Ÿ.UCFAF – 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris,métro République. Entrée Libre

DINER de NOEL● Samedi 5 janvier – UGAB, 118 rue deCourcelles, 75017 Paris. Métro Courcelles.PAF 70�€, moins de 18 ans 40�€. Réserva-tion obligatoire avant le 25 décembre au 06.46.68.54.30 ou [email protected].

CONCERTS● Dimanche 16 décembre – 16h – Musiqueanglaise de lÊépoque de Shakespeare – En-semble A 2 Violes Esgales – Péniche Anakoface au 61 quai de Seine Paris 19e - métroJaurès. Tarif unique 10�€.● Mercredi 16 janvier – 20h30- 100Concerts pour le centenaire du Génocide -Kariné Babadjanian (soprano), MouradAmirkhanian (baryton-basse), Dana Cio-carlie (piano), Vardan Mamikonian (piano)Réservations 01.49.53.05.07- Salle Gaveau,52 rue La Boetie, 75008 Paris.

Lyon Rhône-AlpesEXPOSITIONS● JusquÊau 27 janvier – PRIMO LEVI, de lasurvie à lÊoeuvre. Exposition produite parla Fondation Auschwitz de Bruxelles.Centre du patrimoine arménien, 14 rueLéon Gallet, 26 Valence.● Du samedi 15 décembre au 12 janvier2013 – Sculptures ÂPLENITUDEÊ de TOROS –Rétrospective. Musée dÊart contemporainSaint-Martin – 1 avenue Saint-Martin –26200 Montélimar. Du Mardi au Samedi11h-18h. Tél. 04.75.54.35.70.

SALON DU LIVRE● Dimanche 16 décembre de 10 h à 18 h -Salon annuel du livre arménien autour duthème de la transmission du trauma gé-nocidaire et des arméniens islamisés avecde nombreux invités : Fethiye Cetin, JanineAltounian, Laurence Ritter, Jean-JacquesAvédissian et Richard G. Hovhanissian.Stands de livres et dÊobjets. Restaurant Araà lÊheure du déjeuner.Maison de la culture arménienne de Dé-cines, 15 rue du 24-avril-1915, 69150 Dé-cines. Renseignements 04.78.49.42.97.

REPAS DE NOËL● Dimanche 6 janvier – 12 h – Repas dan-sant animé par Véronik et Karine organisépar lÊUCFAF - Restaurant Le Coueron, 409avenue Jean-Jaurès 69 Décines . PAF 35�€.Réservation au 04.78.01.93.91 (heures derepas).

Marseille PacaMUSIQUE● Dimanche 16 décembre – 20h - Choralede la JAF - direction Mickael Vémian – 30choristes, répertoire international – Adhé-rents (gratuit) Non adhérents 5�€. Centreculturel de la JAF. 47 rue de Toulon – Mar-seille.

MESSE DE NOEL ARMENIENavec ABRIS’S CLUB● Dimanche 6 janvier - 17 heures - Eglisede Carqueiranne (Var) avec lÊaimable auto-risation de Mgr Dominique Rey et du PèreSiekiera, célébrée par le Père Aram Gha-zaryan et la chorale arménienne Sahak-Mesrop direction Khatchig Yilmazian. A lÊissue de la cérémonie, partage du tra-ditionnel gâteau des rois. Tél. 04.94.27.10.51

NOEL ARMENIEN● Samedi 5 janvier – Association CulturelleArménienne des Pennes Mirabeau. Repasdansant – Orchestre Massis – Salle TinoRossi – Chemin Grand puits – 13170 LesPennes Mirabeau – PAF 50 �€. Réservations06.14.43.13.71 (Annie) et 06.72.57.98.93(Martine).

● Samedi 19 janvier – 10h-16h. Messe deNoël suivie dÊun repas puis assembléegénérale de lÊAmicale arménienne deMontpellier. Résidence Europe-BâtimentPortugal, 488 avenue du Père Soulas,34090 Montpellier. Infos. 04.57.54.52.10.

REPAS● Tous les premiers mercredis du mois LATABLE DE BEA à la JAF MARSEILLE - 47 av. deToulon – 13006 Marseille – repas 15�€ toutcompris. Rés. 04.91.802.820.

CONCERT-CONFERENCE● Dimanche 16 décembre – 17h – A lÊaubedu bicentenaire de la naissance de Verdi(1813-1901) Concert-conférence par HervéDeroueux (récitant) Naïri Abrahamian (so-prano) et Anahid Ter Boghossian (piano)Entrée libre. Infos 04.91.97.84.70. CentreCulturel Sahak Mesrop – 339 av. du Prado,13008 Marseille.

EXPOSITIONS● Du 14 au 23 décembre – RENCONTRESAUTOUR DE LÊESTAMPE- Patrice Liron, Jean-Pierre Séférian. Galerie A lÊAne Bleu –Ruelle à lÊangle de la rue Saint Pierre –32230 MARCIAC (Gers). Ts les jours de 15hà 19h – Contact 06.87.54.70.17 –[email protected].

Parutions● Annie et Jean-Pierre Mahé –Histoire de lÊArménie, des origines à nosjours -Editions Perrin - 752 pages - 29,50 €.�

● Claude Mutafian - LÊArménie du levantdu XIe au XIVe siècle - coffret 2 volumes -Editions Belles Lettres - 1.152 pages - 95 €.�

● Jan Varoujan - Hadoug Kordz (Missionspéciale) Editions Sigest - 60 pages. 6,95 €.

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UNIONCULTURELLE FRANÇAISE

DES ARMÉNIENSDE FRANCE

Siège régional :6, av. Bataillon-Carmagnole-Liberté69120 Vaulx-en-VelinTél. 04.78.26.34.46

Président d’Honneur : Jean-Pierre MAHÉ - Membre de l’Institut

Chers amis,Le Président et les membres du bureauvous présentent ainsi qu’à votre famille,leurs meilleurs voeux pour la nouvelle année.

Repas dansantanimé par Véronik et Karine

Dimanche6 janvier 2013à 12 heures

Participation aux frais : 35 €Sur réservation uniquement, et après versement d’un acompte à :J.-Pierre au 04.78.01.93.91 (heures de repas) EMail:[email protected] adresser votre chèque avant le 31 décembre 2012(25 € par personne, ou la totalité, libellé à l’ordre de l’Ucfaf)à : J.-Pierre Mirdjanian - 38 avenue Lacassagne, 69003 Lyon.Places limitées - Réservez rapidement !

Festiveambianceassurée.

Ucfaf

Fransaha3M,agov;a3in Miov;ivn

MenuKir au pétillantet Mise en bouche variéeFilet mignon sauce au poivreEcrasé de patates doucesPoêlée de champignonsBûche pâtissière et sa boule de glaceBordeaux blancCôtes du Rhône rouge Champagne (en supplément)Café

Pour l’occasion nous vous invitonsà célébrer ensemble le

RestaurantLe CouëronBznàaudnà znŸ ›uŸr¾d š$;z`ze

409, av. J.-JaurèsDécines

Noël arménien