african development bank group - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques...

21
GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT MULTINATIONAL PROJET D’APPUI A LA FILIERE COTON (PAFICOT) RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP) DEPARTEMENT OSAN/BFFO Octobre 2016

Upload: others

Post on 09-Aug-2020

4 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

MULTINATIONAL

PROJET D’APPUI A LA FILIERE COTON (PAFICOT)

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

(RAP)

DEPARTEMENT OSAN/BFFO

Octobre 2016

Page 2: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

1

I Données de base

A Données du rapport

Rapport

daté du

Rapport daté du: Avril 2016

Date de la mission(en cas

de mission sur le terrain) De : 03/02/2016 (Bénin)

26/10/2015 ( Burkina)

04/03/2016 (Mali)

07/03/2016 (Tchad)

04/04/2016 (UEMOA)

Au : 12/02/2016 (Bénin)

03/11/20155(Burkina)

14/03/2016 (Mali)

18/03/2016 ( Tchad)

05/04/2016 ( UEMOA)

B Responsables du projet au sein de la Banque

Fonctions À l’approbation À l’achèvement

Directeur régional C.R. SPENCER A.BERNOUSSSI, Directeu p.i, ORWA

M. KANGA, Directrice, ORCE

Chef de bureau national

N/A A.BATUMUBWIRA, Res Rep, BFFO

M. DJIENA WENBOU, Res Rep, TDFO

H. N'GARNIM-GANGA , Res Rep,

MLFO

Directeur sectoriel M. A. BEILEH, Directeur p.i,

OSAN

C.OJUKWU, Directeur, OSAN

Responsable sectoriel A ABOU-SABAA, Chef de

division, OSAN.2

D. KEITA, Chef de division, OSAN.2

Coordinateur d’activités

T. BEDINGAR, OSAN.2 M.A. BABAH, OSAN.2/BFFO

M. DIOUM, OSAN.2/ MLFO

L. DJOUSSSOU, OSAN.2

A. LAOKOLE, OSAN.2/ TDFO

Coordinateur d’activité

suppléant

A. GOMBE, OSAN.2 N. KACEM, OSAN.2

A. DJIRO, OSAN.2/MLFO

H. FELLAH, OSAN.2/SNFO

Chargé d’équipe chargée du

RAP

M.A. BABAH, OSAN.2/BFFO

Membres de l’équipe chargée

du RAP

M. DIOUM, OSAN.2/ MLFO

A. DJIRO, OSAN.2/MLFO

L. DJOUSSSOU, OSAN.2

A. LAOKOLE, OSAN.2/ TDFO

M. LABA, FFCO/TDFO

C Données du projet

Nom du projet : Projet Multinational d’Appui à la Filière Coton-Textile

Code du projet :

P – ZI – AA0-093 ( Bénin)

P – ZI – AA0-094 ( Burkina)

P – ZI – AA0-095 ( Mali)

P – ZI – AA0-092 ( Tchad)

P – ZI – AA0-075 (UEMOA)

Numéro(s) de(s) instrument(s) de financement :

Prêt n° 2100150013214 ( Bénin)

Prêt n° 2100150013215 ( Burkina)

Prêt n° 2100150013216 ( Mali)

Don n° 2100155008296 ( Tchad)

Don n° 2100155008295 ( UEMOA)

RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE RAPPORT (RAP) POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE

DEVELOPPEMENT

Page 3: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

2

Type de projet : Projet

d’investissement

Secteur : Agricole

Pays : Bénin, Burkina, Mali

et Tchad

Catégorisation environnementale (1-3) : 2

Etapes de traitement du dossier

– Uniquement pour les

financements approuvés par la

Banque (ajouter/supprimer des

lignes en fonction du nombre de

sources de financement)

Evènements importants

(Uniquement pour les

financements approuvés par la

Banque)

Décaissements et dates de

clôture(Uniquement pour les

financements approuvés par la

Banque)

Source/instrument de

financement

1 : Prêts FAD (Bénin, Burkina,

Mali)

2 : Dons FAD( Tchad,

UEMOA)

Source/instrument de

financement 1 :Prêts FAD (Bénin,

Burkina, Mali)

2 : Dons FAD( Tchad, UEMOA)

Source/instrument de financement

1 :Prêts FAD (Bénin, Burkina, Mali)

2 : Dons FAD( Tchad, UEMOA)

Date d ’approbation : 29/11/2006 Montants annulés: 0 Délai du décaissement: 60 mois

Date de signature :

09/02/2007(Bénin), 27/04/2007(

Burkina), 01/02/2007(Mali),

08/02/2007 ( Tchad),

29/03/2007( UEMOA)

Financement complémentaires : Date initiale de clôture: 31/12/2013

Date d’entrée en vigueur :

27/02/2008 (Bénin),

27/03/2008 ( Burkina),

23/01/2008 (Mali),

08/02/2007 ( Tchad),

29/03/2007( UEMOA)

Restructuration(préciser la date et le

montant concerné):

30/06/2011 ( Burkina) : 5 000 000

UC

Délai révisé du décaissement(si

applicable):

31/12/2013

Date d ’entrée en vigueur du

premier décaissement :

25/05/2009(Bénin),

27/03/2008 ( Burkina),

30/04/2008 (Mali),

29/04/2008 ( Tchad),

15/04/2008( UEMOA)

Prorogations(préciser les dates):

30/09/2015(Bénin),

31/03/2015 ( Burkina),

30/09/2015 (Mali),

30/09/2015 ( Tchad),

30/06/2014( UEMOA)

Date de clôture révisée(si applicable)

:

30/09/2015(Bénin),

31/03/2015 ( Burkina),

30/09/2015 (Mali),

30/09/2015 ( Tchad),

30/06/2014( UEMOA)

Page 4: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

3

Date réelle du premier

décaissement :

Source/instrument de

financement 2 :<SAISIR ICI>

Source/instrument de financement

2 :<SAISIR ICI>

Source/instrument de financement

2 :<SAISIR ICI>

Date d’approbation: Montants annulés : Délai du décaissement:

Date de signature : Financements complémentaires : Date initiale de clôture:

Date d’entrée en vigueur: Restructuration(préciser la date et le

montant concerné):

Délai révisé du décaissement (si

applicable) :

Date d’entrée en vigueur du

premier décaissement:

Prorogations(préciser les dates): Date de clôture révisée (si applicable):

Date réelle du premier

décaissement:

Source de financement (UC): Montant

décaissé

(montant, UC) :

Pourcentage

décaissé (%):

Montant non

décaissé (UC):

Pourcentage non

décaissé (%) :

Source/instrument de

financement 1:

FAD : Prêt Bénin

FAD : Prêt Burkina

FAD : Prêt Mali

FAD : Don Tchad

FAD : Don UEMOA

7 523 040,99

9 555 072,57

8 475 652,70

3 239 781, 96

1 850 096, 25

94,04 %

95,55 %

84,76 %

64,79%

92,50%

476 959,01

444 927,43

1 524 347,30

1 760 218,04

149 903,75

5,96 %

4,45%

15,24%

34,21%

7,50%

Source/instrument de

financement 2 :

Gouvernement:

Bénin

Burkina

Mali

Tchad

784 920,52

1 201 404,53

1 206 500,00

307 866,85

84,40 %

93,86%

95,00%

62,83%

145 079,48

78 595,47

63 500,00

182 133,15

15,60 %

6,14%

5,00%

37,17%

Autres (exemple, cofinanciers). Si

nécessaire, ajouter d’autres lignes :

TOTAL 34 144 336,37 87,62 % 4 825 663,63 12,38 %

Source de financement (UC): Montant engagé

(UC) :

Pourcentage

engagé (%) :

Montant non

engagé (UC) :

Pourcentage non

engagé (%) :

Source/instrument de

financement 1: FAD 30 643 644,47 87,55 % 4 356 355,53 12,45 %

Page 5: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

4

Source/instrument de

financement 2:

Gouvernement: 3 500 991,90 88,19 % 469 008,10 11,81 %

Autres (exemple, cofinanciers). Si

nécessaires ajouter d’autres lignes:

TOTAL 34 144 336,37 87,62 % 4 825 663,63 12,38 %

Cofinanciers et autres partenaires extérieurs:

Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre :

Unités de Gestion des Projets / Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (Bénin), Ministère

de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques ( Burkina), Ministère du développement rural

(Mali), Ministère de l’Agriculture (Tchad), Département de la Sécurité alimentaire, de l’Agriculture, des

Mines et de l’Environnement(UEMOA)

D Revue et commentaires de la Direction

Rapport examiné par Nom Examiné

le

Commentaires

Chef de bureau national

Chef de division sectoriel

Directeur régional (en tant que président de

l’équipe pays)

Directeur Sectoriel

II Évaluation des performances du projet

A Pertinence

1. Pertinence de l’objectif de développement du projet

Notatio

n*

Compte-rendu descriptif(250 mots maximum)

3

Le Projet Multinational d’Appui à la Filière Coton-Textile (PAFICOT) dans les quatre pays (Bénin,

Burkina Faso, Mali, Tchad) de l’Initiative Sectorielle sur le Coton (ISC), s’inscrit dans le cadre de

l’amélioration de la production cotonnière du Programme multinational d’amélioration de la compétitivité

de la filière coton-textile en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC). Ce projet est conçu avec l’appui de la

communauté internationale dont la Conférence des ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du

Centre (CMA/AOC) relative à l’Agenda de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

sur la compétitivité de la filière coton-textile, pour faire face aux difficultés rencontrées par les

cotonculteurs africains.

C’est pour répondre à ces préoccupations que le Programme d’amélioration de la compétitivité de la filière

coton-textile en Afrique de l’Ouest et du Centre a été formulé suite aux différentes initiatives. Il est articulé

autour de deux axes majeurs suivants : (i) l’amélioration de la production cotonnière ; et (ii) la

transformation du coton-fibre. Considérant que les contraintes majeures de la filière sont communes aux

quatre pays, il a été retenu d’inscrire les activités du projet dans un contexte multinational de manière à

apporter des solutions concertées aux problèmes de la filière coton. Cette démarche sous-régionale vise à :

(i) valoriser les avantages comparatifs des programmes nationaux de recherche en renforçant la coopération

scientifique régionale et les synergies en matière de recherche/développement ; (ii) renforcer les capacités

de négociation des acteurs de la filière au niveau de l’OMC par l’adoption de positions concertées; et (iii)

Page 6: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

5

disposer dans la région d’une masse critique de techniciens et d’opérateurs qualifiés pour les différents

métiers de la filière.

Les Gouvernements des quatre pays concernés par le projet ont exprimé leur engagement à la mise en

œuvre du projet qui s’inscrit parfaitement dans le cadre de leurs stratégies nationales de lutte contre la

pauvreté. Il est également en cohérence avec l’Agenda pour la compétitivité de la filière coton de

l’UEMOA et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Le projet est en ligne

avec les Documents de stratégie pays axés sur les résultats (DSPAR) de la Banque au niveau des quatre

pays.

L’objectif de développement est demeuré pertinent sur toute la durée de l’exécution du Projet.

* Pour toutes les notations, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2

(Insatisfaisant), 1 (Très insatisfaisant)

2. Pertinence de la conception du projet

Notatio

n*

Compte-rendu descriptif(250 mots maximum)

3

La conception du projet découle des axes stratégiques du Programme d’amélioration de la compétitivité de

la filière coton-textile en Afrique de l’Ouest qui a été élaboré par l’ensemble des acteurs de la filière coton

pour une durée de 10 ans. L’option relative à l’amélioration de la productivité a été retenue car elle permet

d’augmenter les rendements, de diminuer les coûts de production par l’accroissement de la productivité et

l’amélioration des infrastructures de commercialisation afin d’accroître la marge bénéficiaire des

producteurs.

La conception s’est appuyée sur les résultats de l’étude de préparation réalisée par la FAO ainsi que sur les

différentes consultations faites par la Banque à l’échelle régionale et nationale. Le projet a été préparé

selon une approche participative dans un cadre de concertation Gouvernements, parties prenantes et

partenaires au développement dont la Banque.

Au cours de sa mise en œuvre, des ajustements ont été opérés dans sa conception avec l’adoption d’options

techniques visant la meilleure durabilité (réhabilitation totale des pistes) et la prise en compte des

changements intervenus ces dernières années au niveau de l’organisation des acteurs de la filière dans

certains pays bénéficiaires ( Bénin et Tchad).

3. Enseignements tirés relativement à la pertinence

Questions clés (5 maximum, ; si

nécessaire, ajouter d’autres

lignes )

Enseignements tirés Public cible

1. Le Projet a-t-il contribué à la

sécurisation et à l’accroissement des

revenus des acteurs de la filière coton

par l’amélioration de la productivité

du sous-secteur coton de manière

durable ?

Le projet a contribué à l’amélioration des

conditions de production à travers les BPA pour

une augmentation des revenus. Il a contribué à la

sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté

dans les zones cotonnières ciblées, à travers

l’augmentation des productions agricoles et

l’amélioration du revenu annuel des producteurs

de coton et des artisanes, en diffusant des

techniques de bonne pratique agricoles, en

renforçant leur capacité organisationnelle afin de

garantir leur revenus par la pérennisation et la

création d’emplois et en améliorant leurs accès

aux infrastructures de commercialisation (pistes,

marchés et magasins),. Ces résultats sont obtenus

avec l’implication des structures étatiques et des

organisations professionnelles paysannes et

artisanales.

1. Producteurs agricoles et

artisans

Page 7: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

6

B Efficacité

1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)

Commentaires

Fournir un bref descriptif du projet (composantes) et indiquer le contexte dans lequel il a été conçu et exécuté.

Indiquer l’objectif de développement du projet (généralement l’objet du projet, tel qu’indiqué dans le CLAR)) et

évaluer le progrès accompli. Les effets imprévus devraient également être pris en compte, ainsi qu’une référence

spécifique à l’égalité des sexes dans le projet. Longueur maximale indicative : 400 mots.

L’objectif sectoriel du Projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural. L’objectif spécifique du Projet est

de contribuer à la sécurisation et à l’accroissement des revenus des acteurs de la filière par l’amélioration de la productivité du

sous-secteur coton de manière durable.

Les principales composantes du Projet sont :

(i) Composante A -Amélioration de la production et de la productivité : Cette composante vise à améliorer les rendements, à

réduire les coûts de production et à rendre plus performant le système d'approvisionnement de crédits en intrants agricoles à

travers la définition et l’adoption de bonnes pratiques agricoles, la promotion de la production de semences améliorées, la

recherche d’accompagnement, l’amélioration du dispositif de transfert de technologies, l’étude sur le système

d’approvisionnement en intrants et la facilitation de l’accès aux crédits intrants et équipements agricoles, le respect des mesures

d’atténuation environnementale et sociale ;

(ii) Composante B- Appui à la commercialisation et à la transformation artisanale : Elle vise l’amélioration du système de

commercialisation du coton graine ainsi que la promotion des unités de transformation artisanale, pourvoyeuse d’emplois. Les

2.Comment s’assurer de la qualité à

l’entrée des projets et de

l’opportunité des ajustements durant

la mise en œuvre ?

1.il serait indiqué que les études techniques des

infrastructures à réaliser et la situation de

référence soient disponibles avant l’approbation

du Projet par le Conseil en recourant au PPF

comme mécanisme de préparation des projets

mais également en veillant à la qualité de ces

études.

2. réaliser à temps la revue à mi-parcours du

projet et prendre en considération les

recommandations de cette revue. Aussi, renforcer

à travers les missions de supervision axées sur les

résultats , la recherche des synergies possibles et

la prise en charge des leçons tirés des autres

interventions des PTF en cours

Etats/Banque

3.L’objectif de développement

demeure-t-il pertinent au regard des

changements organisationnels et

structurels de a filière ?

L’objectif de développement du projet est resté

pertinent et d’actualité. Toutefois, les principaux

résultats ne peuvent être atteints que dans le cadre

d’un assainissement et d’une restructuration de la

filière et la mise en place de mécanisme durable

de financement de campagne.

Banque/Etats

4. Comment améliorer la

conception des projets

multinationaux ?

La conception d’un projet multinational doit tenir

compte des spécificités de chaque pays et de son

environnement institutionnel. Il faudra éviter des

actions génériques pour tous les pays et

mutualiser les ressources du Projet. Il est plus

efficace de mettre en œuvre les projets régionaux

en confiant à chaque pays l’exécution de sa

composante et laisser le soin à la Cellule régionale

de s’occuper de la coordination générale et de la

facilitation (soft).

Banque/Etats

Page 8: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

7

activités portent sur la réhabilitation de pistes rurales, la construction de magasins de stockage de coton et de marchés

ruraux, l’étude sur la commercialisation du coton fibre et la mise en place d’une base de données sur la filière, la promotion de

la transformation artisanale, notamment le tissage et la teinture.

(iii) Composante C- Renforcement des capacités : Il s’agit d’une composante transversale comportant des activités d’animation

qui couvrent les autres composantes du Projet. Ces activités visent l’organisation des associations des bénéficiaires en vue

d’assurer leur adhésion et leur participation à l’exécution et à la gestion et à l’entretien des infrastructures à réaliser dans le cadre

du projet. Les activités prévues dans le cadre de cette composante sont la sensibilisation, la formation des membres des SCPC

et des agents d’encadrement du coton, la formation sur les questions de genre, l’alphabétisation initiale et fonctionnelle, l’appui

aux structures de formation et de recherche impliquées dans le sous-secteur coton, l’appui conseil aux exploitations agricoles,

, le renforcement du système de communication, les campagnes de sensibilisation et de prévention contre le VIH/SIDA et le

paludisme.

(iv) Composante D- Coordination et gestion du projet : Cette composante englobe toutes les activités de coordination et de

gestion dont celles relatives aux acquisitions, à la gestion administrative et financière, et au suivi et évaluation.

Les actions du projet ont contribué globalement à l’amélioration de la productivité agricole et au renforcement des capacités

des acteurs au niveau des 4 pays bénéficiaires. Par contre, Les résultats ont été mitigés au niveau des infrastructures de

commercialisation et de la transformation artisanale.

Les actions et effets du projet ont touchés de façon directe environ 80 000 producteurs dont 54% de femmes.

2. Établissement de rapports sur les effets

Indicateurs des

effets(selon le CLAR; si

nécessaires, ajouter d’autres

lignes)

Valeur

de

base(ann

ée)

Valeur

la plus

récente

(A)

Cible

visée (B)

(valeur

escomptée

à l’achèveme

nt du

projet)

Progrès

vers la

réalisati

on de la

cible (% réalisé)

(A/B)

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 50 mots par effets)

Indicateur

sectoriel de

base(Oui/Non)

Effet 1: les paquets

techniques sont

adoptés et les

rendements se sont

améliorés.

Coton (kg/ha)

Maïs (kg/ha)

Sorgho (kg/ha)

Mil (kg/ha)

1100

900

600

500

1 278

1 820

870

1 060

1 500

1 700

900

900

85,20 %

107,00

%

96,67 %

118,22

%

Au regard de la situation de référence,

les rendements ont connu une nette

progression suite à l’adoption des

itinéraires techniques diffusés à travers

les champs écoles sans toutefois

atteindre les valeurs cibles notamment

au niveau du coton et du Sorgho.

Ces résultats s’expliquent pour

l’essentiel par les déficits

pluviométriques enregistrés par endroits

et le retard persistant qui caractérise la

mise en place des intrants coton, culture

fortement tributaire de la bonne

application des techniques.

oui

Effet 2 : Revenus

moyens des

producteurs

(FCFA)

115 000 133 619 160 000 83,51 % Le revenu moyen a connu une

augmentation sensible( environ 16%) grâce

à l’adoption des bonnes pratiques culturales

Notation (voir

méthodologie EER)*

Compte-rendu descriptive

3 L’évaluation des impacts des Champs écoles paysans a relevé les changements induits par la vulgarisation

de bonnes pratiques et leur impact positif sur la fertilité des sols, l’amélioration des rendements et

l’augmentation des revenus. Toutefois l’adoption des paquets technologiques vulgarisés est tributaire de

Page 9: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

8

la levée d’un ensemble de contraintes qui entravent les capacités déjà limitées des agriculteurs

(notamment les difficultés d’équipement en matériel agricole, l’accès aux intrants, la maîtrise de l’eau,

etc…)

3. Rapport sur les produits

Indicateurs des

produits(tel

qu’indiqué dans le

CLAR; ajouter d’autres lignes, si

nécessaire)

Valeur la

plus récente

(A)

Cible

visée(B)

(valeur

escomptée à l’achèvement)

Progrès

vers la

réalisation

de la cible (% réalisé)

(A/B)

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative: 50 mots par

produit)

Indicateur sectoriel

de base(Oui/Non)

Composante A: Amélioration de la production et de la productivité

Création de

champs-écoles

4006 3354 119,44 %

Les CEP ont connu un grand succès

et un engouement auprès des

producteurs au niveau de l’ensemble

des pays. le Bénin a connu un fort

taux de mise en place des

CEP(127%), suivi par le

Burkina(110.76%) puis le Mali et le

Tchad avec 100% de réalisation

Formation des

producteurs en

bonnes

pratiques

agricoles

83 947

38 634

217,29 % Les formations ont touché plusieurs

thématiques visant l’amélioration de

la productivité et la gestion technique

des exploitations

Promotion de la

production de

semences

48 900

tonnes de

semences

traitées

11 000

tonnes

444,54 %

Cette activité a été principalement

conduite au Bénin et au Mali.

L’adhésion des producteurs au

système communautaire semencier

CBSS (Community – Based Seed

Système) a permis d’atteindre ce

résultat éloquent

Etude sur le

système

d'approvisionne

ment et de

distribution des

engrais coton et

céréales

1 1 100% L’étude a été élargie à tout l’espace

UEMOA et a été validé par

l’ensemble des acteurs

Elaboration

catalogue

variétal

1 1 100% Catalogue validé par les chercheurs

des 4 pays et édité.

Recherche

/accompagneme

nt

50 études en

recherche

cotonnière

50 études en

recherche

cotonnière

100% Ces études ont touché plusieurs

thématiques dont l’amélioration

variétale, la protection phytosanitaire

et le contrôle de la qualité des

engrais.

Composante B : Appui à la commercialisation et à la transformation artisanale

Page 10: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

9

Réhabilitation

de pistes rurales

657,33 1183 55,56% Cette activité a été restructurée à mi-

parcours du Projet et a connu

beaucoup de difficultés. Elle a été

faiblement exécutée au Tchad et au

Burkina. Par contre au Bénin, le

linéaire prévu a été dépassé

Construction de

magasins de

stockage

99 93 106,45% L’objectif a été largement atteint et a

permis d’augmenter le volume de

stockage au niveau des différentes

zones de production

Construction de

marchés ruraux

30 34 113,33% L’objectif initial a été largement

dépassé. Une rétrocession formelle

de ces marchés aux mairies reste à

conduire.

Construction

Centre National

d’Appui à la

Transformation

artisanale

2 4 50,00% Seuls les centres du Bénin et du Mali

ont été achevés et équipés.

Construction

Foyer Féminin

Rural

0 1 0% Les travaux du foyer ont Bénin

n’étaient pas encore achevés à la

clôture du Projet par contre les

équipements ont été acquis.

Création d’une

base de données

sur la filière

0 5 bases de

données

fonctionnell

es

0% Les bases de données ne sont pas

encore opérationnelles bien que

l’étude régionale a permis de

concevoir l’architecture de ces bases

de données.

Etude sur la

stratégie de

commercialisati

on du coton-

fibre

1 1 100% L’étude a été réalisée et validée au

niveau des 4 pays

Composante C : Renforcement des capacités

Nombre de

groupements

créés et

renforcés

169 360 46,94%

Nombre de

producteurs

alphabétisés

9713 8510 114,13% L’alphabétisation des producteurs à

permis une meilleure organisation

des cotonculteurs et une meilleure

gestion de leur organisation

Appui aux

organisations

professionnelles

(APROCA)

1 1 100 %

Six activités ont été réalisées dans le

cadre de la convention avec

AProCA. Activité réalisée dans le

cadre de la composante régionale

Formation des

opérateurs et

techniciens aux

différents

4

4

100%

Les 4 modules prévus ont été

dispensés. Activité réalisée dans le

cadre de la composante régionale

Page 11: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

10

métiers de la

filière coton

Appui aux

équipements

complémentaire

s de CERFITEX

1 1 100%

Tous les équipements ont été acquis

et sont fonctionnels. Activité

réalisée dans le cadre de la

composante régionale

Notation(voir

méthodologie EER)* Compte-rendu descriptive

3 Les indicateurs des produits ont été, en général, largement atteints au niveau des composantes A

et B . ils étaient moyens au niveau de la composante B notamment au niveau de la réhabilitation

des pistes rurales. Ceci laisse tout de même quelques disparités entre les pays. Les composantes

du Bénin, du Burkina et du Mali ainsi que la composante régionale ont été globalement

satisfaisants. Celle du Tchad a été insatisfaisante

4. Notation de l’Objectif de développement (OD)1

Notation de l’OD(à

partir de l’EER actualisé)* Compte-rendu descriptive (longueur maximale indicative: 250 mots)

3 L’étude d’évaluation des impacts des bonnes pratiques agricoles et les témoins recueillis auprès

des bénéficiaires ont démontré les changements induits par la diffusion des bonnes pratiques et leur

impact positif sur la fertilité des sols, l’amélioration des rendements(19%) et l’augmentation des

revenus(16%). Les infrastructures de commercialisation réalisées dans le cadre du projet

notamment les magasins de stockage et les pistes rurales ont facilité le stockage, la collecte et le

transport du coton et des produits vivriers, mais aussi contribué à améliorer l’approvisionnement

en intrants (engrais et pesticides).

Sur le plan de la transformation artisanale, les résultats ont été très mitigés avec l’inachèvement des

centres nationaux d’appui à la transformation artisanale et les limites des sessions de formation.

5. Bénéficiaires(si nécessaire, ajouter d’autres lignes)

Réels(A) Prévus(B) Progrès vers la réalisation

de la cible (% réalisé A/B)

% Femmes Catégorie (par exemple, les

agriculteurs, les étudiants)

77 535 56 539 137,14 53,80% Producteurs

4 132 2 050 201,56% 80,00% Artisans

45 45 100% 30,00% Techniciens et opérateurs

6. Effets imprévus ou additionnels (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)

Description Type (exemple.

genre, changement

climatique, aspect

social, autres)

Positif ou

négatif

Impact sur le projet (élevé,

moyen, faible)

1. Implication de radios communautaires rurales dans la

sensibilisation, ayant permis de toucher un plus grand

nombre de personnes

Aspect social positif élevé

2. Création de quatre (4) réseaux régionaux des

transformatrices de la fibre de coton regroupés en réseau

Genre positif élevé

1Pour ce qui concerne les opérations utilisant l’ancien rapport de supervision et système de notation de SAP, la

note de l’OD du PCR sera calculée en utilisant la méthodologie de l’EER.

Page 12: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

11

national( Mali) et d’une structure faitière fédérant les

coopératives créées (Tchad)

3. Insuffisance et retard chroniques dans

l’approvisionnement en intrants des producteurs

Aspect technique Négatif Moyen

4. Retard important dans l’installation des pluies au cours

des dernières campagnes dans certains zones cotonnières

Changement

climatique

Négatif Elevé

5. Gel de l’AIC au Bénin et intervention massive de l’état

sur la filière

Aspect

institutionnel

Négatif Moyen

7. Leçons tirées relativement à l’efficacité (si nécessaires, ajouter d’autres lignes)

Questions clés(5 maximum; si nécessaire, ajouter

d’autres lignes) Leçons tirées Public cible

1. Capitalisation de l’approche champs-écoles

dans le Système National de Vulgarisation

Agricole(SNVA) ?.

Compte tenu de l’engouement des

producteurs et de l’encadrement pour

l’approche champs-écoles et des résultats

obtenus, son insertion comme outil dans le

SNVA sera bénéfique pour l’amélioration

des performances de l’encadrement.

Pays

2. Le partenariat dans la mise en œuvre des

projets a-t-il été approprié ?

Le partenariat développé au cours de

l’exécution du projet a permis une synergie

d’actions des différents acteurs impliqués à

travers une expertise diversifiée.

Pays/ Banque

3. Approvisionnement en intrants des

producteurs à temps et en quantité suffisante.

Il est nécessaire d’élaborer et de respecter

un mécanisme et un chronogramme pour le

processus de fourniture des intrants aux

producteurs. Ceci serait tributaire par

l’identification d’un mécanisme durable de

financement de cette activité majeure.

Pays

4. Comment éviter les évènements qui ont

influencé négativement la mise en œuvre du

projet

4. Respect des conditions /clauses des

accords de financement dans un bref délai

pour accélérer le démarrage du projet.

Alléger les conditions initiales à remplir et

anticiper sur la mise en place de la cellule

d’exécution du projet.

Pays /Banque

5. Comment améliorer la réalisation des

infrastructures ?

5.Réaliser les études d’exécution avant le

démarrage du projet et procéder au choix

rigoureux des entreprises et au suivi

rapproché des travaux

Pays

Page 13: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

12

C Efficience

1. Respect du calendrier

Durée prévisionnelle – année

(A) (selonle REP)

Délai réel d’ exécution – année

(B) (depuis l’entrée en vigueur du

1er décaissement)

Délai prévu par rapport au

délai réel d’exécution (A/B)

Notation*

5 ans 6,75 ans

0,74 2

Compte-rendu(longueur maximale indicative : 250 mots)

Le démarrage du projet n’a été effectif qu’en 2009, soit avec 15 mois de retard. Cette situation s’explique par,

i) la lenteur observée dans la mise en place du personnel de l’Unité de Gestion du Projet et les changements de

coordonnateurs (Burkina, Mali) ; ii) les problèmes de procédures administratives aussi bien au niveau régional

que national ; iii) les difficultés rencontrées par les équipes du Projet pour s’approprier des différents outils de

gestion ; iv) le retard pris dans le processus d’exécution des marchés ; et v) la mauvaise performance de

certaines entreprises adjudicataires des travaux.

2. Efficience de l’utilisation des ressources

Pourcentage moyen de la

réalisation matérielle des

produits du CLAR financés

par tous les financiers (A) (voir

II.B.3)

Taux d’engagement (%) (B) (voir tableau 1.C – Total taux

d’engagement de tous les bailleurs de

fonds)

Pourcentage moyen de la

réalisation matérielle par

rapport au taux

d’engagement (A/B)

Notation*

86,45 87,62 98,66 3

Compte-rendu(longueur maximale indicative : 250 mots)

Le Projet a globalement réalisé ses produits, dans les limites du budget disponible. Cependant, plusieurs

travaux d’infrastructures demeurent inachevés à l’achèvement du Projet.

3. Analyse coût-avantage

Taux de rentabilité économique

(à l’approbation)

Taux de rentabilité économique actualisé

(à l’achèvement)

Notation*

17% 19% 4

Compte-rendu descriptive(longueur maximale indicative : 250 mots)

Le taux de rentabilité moyen à l’achèvement a été estimé à 19% contre 17% à l’approbation. Ce résultat est jugé

satisfaisant.

Page 14: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

13

4. État d’avancement de l’exécution (IP)2

Notation de

l’EE (tirée

de l’EER

actualisé) *

Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu une

note insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le tout dernier EER). (longueur maximale indicative :

500 mots)

3 Le bilan de l’exécution physique est en moyenne de 91,60 % pour l’ensemble du projet avec des

résultats très satisfaisants au Bénin et au Mali, satisfaisant au Burkina et pour la composante régionale

et insuffisant au Tchad.

La conduite des champs écoles a été réalisée de manière très satisfaisante dans l’ensemble des pays

engendrant une amélioration de la productivité agricole et une augmentation des rendements. A cela, il

faudra ajouter le renforcement des capacités des acteurs qui a permis de vulgariser un ensemble de

techniques culturales dont l’application a permis l’augmentation des rendements et l’amélioration des

fertilités des sols.

Les magasins de stockage et les marchés ruraux ont été exécutés globalement avec grande satisfaction

et ont permis l’amélioration des conditions de stockage des intrants agricoles ainsi que leur disponibilité

à proximité des zones de production.

Les études régionales sur les intrants agricoles et la commercialisation ont été conduites de manière

satisfaisante avec des plans d’actions qu’il faudra mettre en œuvre.

La réhabilitation des pistes a connu beaucoup de difficultés à la mise en œuvre. Malgré les ajustements

opérés à mi-parcours, le taux d’exécution global pour l’ensemble des pays était de 55% avec un taux

très faible pour le Burkina et le Tchad.

Les centres de transformation artisanale n’ont pu être achevés que dans 2 pays ( Bénin et Mali) soit un

taux d’exécution de 50%.

Malgré la réalisation de l’étude sur la base de données régionales et sa conception architecturale, cette

base n’est pas encore opérationnelle ni à l’échelle régionale ni à l’échelle nationale.

5. Enseignements tirés relativement à l’efficience

Questions clés(5 maximum; si nécessaires, ajouter

d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

1. Dans quelle mesure les avantages du projet,

réels ou attendus , sont à la mesure des inputs,

eu égard au coût et à la durée d’exécution ?

Il faudra adopter une démarche participative

adaptée pour le projet, basée sur la

mobilisation sociale des populations et un

partenariat diversifié, soutenus par des choix

techniques judicieux adaptés à la zone

cotonnière, un suivi rigoureux des activités,

le respect strict des règles de procédures et

une gestion rationnelle des ressources. Il

faudra également tenir compte des

spécificités de chaque pays.

Emprunteur / Banque

2. Important retard dans le démarrage du Projet Pour éviter que la mise en place du

personnel technique et des outils de gestion

du Projet ne retarde de façon notable le

démarrage, il est nécessaire que ces

dispositions soient prises avec le processus

d’évaluation du Projet.

Emprunteur / Banque

3. Garantie de la qualité des infrastructures Afin de s’assurer que les infrastructures

mises en place soient de qualité idoine,

l’implication des autorités locales et

organisations des bénéficiaires habilitées

peut être profitable.

Emprunteur

4. Capitalisation des acquis en matière de

vulgarisation et de renforcement des capacités

Les acquis des producteurs et autres acteurs

du fait des actions menées par le Projet ont

Emprunteur / Banque

2Pour ce qui concerne les opérations utilisant l’ancien rapport de supervision et système de notation de SAP, la note de l’EE devra être convertie de l’échelle de 0 à 3 utilisée dans SAP à celle de 1 à 4 utilisée dans le EER

Page 15: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

14

besoin d’être capitalisés et renforcés. Une

plus grande responsabilisation des structures

pérennes concernés par ces actions

favorisera la poursuite desdites activités.

D Durabilité

1. Viabilité financière

Notatio

n* Compte-rendu descriptif(longueur maximale indicative : 250 mots)

2

La viabilité financière du Projet est perçue au regard de la capacité des acteurs concernés à assurer

la maintenance des infrastructures et à mettre en place des mécanismes solides susceptibles de

garantir le flux continu de bénéfices liés au projet après son achèvement. Le constat est que

globalement ces mécanismes demeurent insuffisants notamment au niveau de l’entretien des pistes

rurales, l’opérationnalisation des centres artisanaux et l’entretien des marchés ruraux. Les services

étatiques n’arrivent pas à capitaliser les acquis et à poursuivre les actions entamées et qui ont donné

des résultats probants durant la mise en œuvre du Projet ( Champs écoles).

2. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités

Notatio

n* Compte-rendu descriptif(longueur maximale indicative, 250 mots)

3 Le mode d’intervention du projet était « le faire faire » ce qui signifie que les partenaires

institutionnels étaient suffisamment impliqués dans la mise en œuvre des activités. En effet,

l’implication des producteurs et de leurs organisations au niveau local, des services d’encadrement

dans les villages et les communes ainsi que des directions techniques les plus concernées par les

actions du Projet en est un gage. Des conventions ont été signés avec les structures de façon à

clarifier les rôles des unes et des autres, des formations ont été faites et des moyens acquis et mis à

disposition au besoin afin de renforcer les capacités d’intervention. Au niveau des bénéficiaires, Le

projet a apporté un appui multiforme aux organisations professionnelles avec la redynamisation des

associations de producteurs et la formation ciblée.

3. Appropriation et durabilité des partenariats

Notatio

n* Compte-rendu descriptif(longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le renforcement des capacités réalisé par le projet à travers les formations spécifiques et à l’appui-

conseil a permis d’améliorer les capacités opérationnelles des producteurs. L’analyse des

performances du partenariat avec les services étatiques montre que d’une manière générale, ces

structures se sont acquittées convenablement de leurs tâches avec toutefois des retards dans

l’élaboration des plans d’actions et la transmission de pièces justificatives des dépenses effectuées.

Le projet a été globalement efficace dans l’implication de la plupart des parties prenantes

compétentes et dans la promotion d’un sens d’appropriation chez les bénéficiaires.

Page 16: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

15

4. Durabilité environnementale et sociale

Notatio

n* Compte-rendu descriptif(longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le Projet PAFICOT a été classé dans la catégorie environnementale 2 et un PGES a été élaboré.

Les différentes mesures identifiées pour atténuer les impacts négatifs du projet sont mises en œuvre

par le biais de protocoles d’activités établis avec les structures techniques partenaires et à travers

des ONG spécialisées. Les actions de reboisement et de protection des bassins versants ont permis

la protection et la régénération de milliers d’hectares. Une sensibilisation accrue à la bonne gestion

des pesticides a été conduite avec succès dans l’ensemble des pays. La durabilité de ces résultats est

liée à la pérennisation des actions menées à travers leur appropriation par les différents acteurs

impliqués.

5. Enseignements tirés relativement à la durabilité

Questions clés(5 maximum; si nécessaire,

ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible

1. Comment assurer la durabilité des

infrastructures réalisées ?

1.Il faudra : i) assurer la qualité des travaux lors de

l’exécution ; ii) assurer l’implication des

bénéficiaires dans l’identification et le choix des

options d’intervention, ii) créer et former les

comités de gestion ; iii) procéder à la rétrocession

des ouvrages ; iv) Poursuivre l’encadrement des

bénéficier et veiller au respect des cahiers de

charge

Projet/Etat/bénéficiaires

2. Les réalisations pourront-elles être

maintenues bien au-delà de la durée de

mise en œuvre du projet ?

2.Les agences d’exécution doivent élaborer des

plans post- projets avec la mobilisation de moyens

humains et matériels pour accompagner les

bénéficiaires et consolider les acquis. Les

Ministères en charge de l’Agriculture dans les 4

pays doivent capitaliser au mieux l’ensemble des

acquis

Agences

d’exécution/Etat

III Performances des parties prenantes

A Pertinence

1. Performance de la Banque

Notatio

n* Compte-rendu descriptif sur la performance ( tant quantitative que qualitative, en fonction des

informations disponibles) de la Banque, à insérer par l’emprunteur. Voir la note d’orientation sur les

questions à aborder.(longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Les Emprunteurs/ Donataires ont jugé globalement les performances de la Banque satisfaisantes

sur la base des critères ci-après :

i) Prévention et résolution des problèmes du projet : Lors des missions de supervision et de revue du

portefeuille, la Banque a discuté avec les autorités gouvernementales et le projet des problèmes posés à la

mise en œuvre du projet et a toujours formulé des recommandations pour surmonter les contraintes posées;

Page 17: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

16

(ii) Sur le plan fiduciaire et de sauvegarde : Les accords de financement ont clairement indiqué les dispositions

fiduciaires à respecter par la mise en place d'outils de gestion performante tels que l’utilisation de logiciel de

gestion comptable et l'élaboration d'un manuel de gestion administrative, financière et comptable. La Banque

a veillé à la mise en place et à la fonctionnalité de ces outils.. En matière de sauvegarde environnementale, un

diagnostic environnemental approfondi a été réalisé au cours de la phase de préparation du projet. Un PGES

a été élaboré en conséquence et le budget a été intégré dans le financement du projet. Le projet a été classé en

catégorie 2. Les missions de supervision de la Banque ont assuré un suivi de la mise en œuvre de ce volet.

(v) Système de suivi et évaluation du projet : L’opérationnalisation de ce système a permis le suivi continu

des réalisations physiques et financières et d’apporter les corrections nécessaires en temps opportun.

(vi) Supervision de la Banque : la Banque a effectué des missions régulières de supervision avec souvent une

équipe pluridisciplinaire. Les supervisions de la Banque ont toujours abouti à des recommandations

constructives pour l'amélioration de l'efficacité des actions du projet .

(vii) Réponse aux requêtes du projet : La Banque a répondu aux diverses requêtes du projet mais pas

toujours dans les délais requis . On mentionne certains cas de lenteur ayant influencé défavorablement la

bonne marche du Projet.

Commentaires à insérer par la Banque sur sa propre performance (tant quantitative que qualitative, en

fonction des informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale

indicative : 250 mots)

Le projet a fait l’objet d’un suivi régulier de la Banque. La Banque a diligenté une revue à mi-parcours à temps pour

évaluer le chemin parcouru et apporter les ajustements et orientations nécessaires à l’atteinte des objectifs de

développement du projet dans la limite des ressources disponibles. L’implication effective des FOs a permis d’assurer

un suivi rapproché de la mise en œuvre. Les dispositions fiduciaires ont été respectées et suivies par la Banque dans le

cadre des audits financiers.

Questions clés(liées à la performance de la Banque, 5

maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés

1. Respect du chronogrammes de mise en œuvre du

projet

2. Gestion du projet à partir du bureau national

1. Densifier les missions de suivi et de supervision dés

détection d’un déphasage dans la mise en œuvre des projets

2. Doter les bureaux nationaux de personnel suffisant pour

assurer une gestion de proximité des projets

2. Performance de l’emprunteur

Notatio

n* Compte-rendu descriptif sur la performance( tant quantitative que qualitative, en fonction des

informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale

indicative : 250 mots)

3 Les performances des emprunteurs/donataires ont été jugées moyennement satisfaisantes d’après les critères

suivants :

i) Garantie d’une préparation et d’une exécution de qualité : Le projet a fait l’objet d’une étude de préparation

menée par la FAO et d’un atelier régional de formulation. La mise en place du personnel des unités de gestion

du Projet initialement prévue en mars 2007, n’a été effective qu’une année , voire deux ans plus tard (Cas du

Burkina, du Bénin et de la composante régionale). Le retard de la mise en place de l’équipe du projet a

occasionné l’élaboration et la signature tardives des conventions avec les partenaires ainsi que le retard dans

la mise en œuvre des activités.

ii) Conformité aux engagements, aux accords et aux sauvegardes : Les accords de financement ont été signés

dans les 6 mois qui suivaient l’approbation du projet. Cependant, Les prêts accordés au Bénin, Burkina et

Mali n’ont été mis en vigueur qu’une année plus tard.

iii) Mise à disposition d’un financement de contrepartie en temps opportun : La mobilisation de la

contrepartie varie d’un pays à un autre. Elle a été jugée faible au Tchad (63%) et globalement satisfaisant pour

les autres pays avec un taux de mise en œuvre de 95% pour le Mali . la non mobilisation effective et à temps

du budget de contrepartie a influencé négativement sur l’atteinte des résultats et sur la performance du

Personnel du projet.

Page 18: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

17

iv) Mise en œuvre du système de suivi et évaluation : Au niveau du système de Suivi-évaluation, des outils

ont été développés et harmonisés avec les composantes nationales pour le suivi global du Projet PAFICOT.

La coordination régionale a assuré le suivi global du projet. Au niveau national, un dispositif de suivi a été

mis en place.

v) Réactivité aux recommandations de supervision : Les recommandations des missions de supervision ont

fait l’objet de suivi global de la part des pays bénéficiaires et de l’UEMOA. Un état de leur mise en œuvre est

toujours consigné dans les différents aides -mémoires;

vi) Participation des parties prenantes du projet : Un partenariat diversifié a été développé dans le cadre du

Projet avec la signature de plusieurs conventions et de protocoles avec les services techniques habilités.

vii) Respect du calendrier de préparation des requêtes : Les calendriers prévisionnels de mise en œuvre des

activités du Projet n’ont pas pu être respectées. Il a fallu recourir à deux prorogations successives dans tous

les pays, cependant plusieurs travaux restent inachevés à la clôture du Projet (pistes au Mali, Burkina et Tchad,

foyen féminin au Bénin , centres nationaux de transformation artisanale au Tchad et au Burkina, etc..).

Questions clés(liées à la performance de l’emprunteur, 5

maximum ; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés

1. Conformité aux engagements et leur implication

sur la mise en œuvre

2 Mobilisation effective de la contrepartie

1. Alléger les conditions préalables et s’assurer de la

faisabilité de leur mise en œuvre dans les délais mentionnées

au niveau des accords de financement

2. La mobilisation effective de la contrepartie est un gage de

réussite du Projet et mesure le degré d’engagement de

l’emprunteur à atteindre les objectifs du Projet.

3. Performances des autres parties prenantes

Notatio

n* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les cofinanciers,

les entrepreneurs et les prestataires de service. Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le projet a eu recours à des prestations diverses dans le cadre de sa mise en œuvre notamment des conventions

avec des structures étatiques, des contrats avec des consultants pour les études et contrôle des travaux et avec

des entreprises pour la réalisation des travaux :

i) Performance des partenaires : Conformément à la conception du projet et au cadre institutionnel proposé,

le Projet a confié l’exécution des activités spécifiques aux services publics de l’Etat. Le partenariat entre le

projet et ces organismes se réalise sur des bases contractuelles. L’analyse des performances du partenariat

montre que d’une manière générale, ces structures se sont acquittées convenablement de leurs tâches avec

toutefois des retards dans l’élaboration des plans d’actions et la transmission de pièces justificatives des

dépenses effectuées.

ii) Performance des consultants : Le recrutement des consultants qui sont intervenus dans le cadre du Projet a

été fait conformément aux règles de procédures de la BAD en matière d’acquisition de services. D’une

manière générale, leurs prestations ont été exécutées en rapport avec les dispositions des contrats ;

iii) Performance des entreprises : La défaillance des entreprises a été à l’origine de plusieurs résiliations et de

retards dans l’exécution des travaux entrainant une prorogation de 21 mois environ ans de la durée d’exécution

du projet. Plusieurs marché sont restés inachevés à la date de clôture du projet.

Page 19: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

18

Questions clés(liées à la

performance des autres parties

prenantes, 5 maximum ; si

nécessaire, ajouter d’autres lignes)

Enseignements tirés(5 maximum) Public cible(pour les leçons

tirées)

1. Mise en œuvre efficiente

des conventions avec les

structures étatiques

2. Réalisation des travaux

dans les délais et suivant les

règles de l’art

1. S’assurer de la désignation d’un point focal et de

l’insertion d’un chronogramme détaillé de mise en œuvre

au niveau des conventions, expliciter les conditions de

mobilisation des tranches de paiement notamment la

justification de l’avance consentie et la fourniture des

rapports.

2. Effectuer une post-qualification des entreprises

adjudicatrices des contrats, assurer un suivi rapproché des

chantiers et diligenter les paiements dus.

1. Emprunteur, UGP,

structures étatiques ciblées

2. Emprunteur, UGP,

Bureaux de contrôle

IV Synthèse des principaux enseignements tirés et recommandations

1. Principaux enseignements tirés

Questions clés(5 maximum; si nécessaire, ajouter

d’autres lignes) Principaux enseignements tirés Target audience

1. Quelle stratégie doit-on développer pour

améliorer la compétitivité du secteur coton ? L’appui à la filière coton, à travers

l’amélioration de la production et de la

productivité, la réalisation d’infrastructures

de commercialisation et l’appui à la

transformation artisanale suivant une

démarche participative, constitue une

réponse adéquate pour augmenter les

rendements, diminuer les coûts de

production et accroître la marge bénéficiaire

des producteurs. C’est une approche qui

mérite d’être soutenue à grande échelle pour

améliorer la productivité de la filière.

Développer les chaînes de valeur de la

filière. Développer les chaînes de valeur de

la filière.

Banque/ Emprunteur

2. Quelle qualité à l’entrée pour les projets

d’investissements ?

2. Différencier le temps de la conception des

projets (phase d’études) et celui de la

réalisation des travaux pour assurer une

qualité à l’entrée et une exécution des

projets dans les délais requis.

Emprunteur / Banque

3. Comment améliorer la conception des

projets multinationaux ? 3.La conception d’un projet multinational

doit tenir compte des spécificités de chaque

pays et de son environnement institutionnel.

Eviter les actions génériques pour tous les

pays et des dispositifs institutionnels

inadéquats.

Banque/ Emprunteur

4. Comment assurer une mise en œuvre

diligente des projets ?

4.La satisfaction des conditions préalables et

la mise en place des équipes de projet

doivent être effective au plus tard dans les 3

mois qui suivent l’approbation des

financements pour assurer un démarrage

Banque/ Emprunteur

Page 20: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

19

effectif sur le terrain et une exécution

adéquate des activités du projet

5. Comment assurer l’appropriation du projet

par les unités en charge de sa mise en œuvre ?

5. L’appropriation par les cadres du projet

des objectifs du projet et de la philosophie

d’intervention est un gage de réussite pour

l’atteinte des résultats escomptés. Il est

souhaitable, à l’avenir que le personnel clé

d’un projet soit identifié à la préparation et

qu’il participe activement à sa conception.

L’analyse de la capacité du pays et des

agences d’exécution doit être suffisamment

outillée et des critères d’évaluation de ces

agences et du personnel d’exécution du

projet doivent être clairement définis et

analysés lors de l’évaluation du projet

Emprunteur / Banque

2. Principales recommandations (en mettant un accent particulier sur la garantie de la durabilité

des avantages du projet)

Questions clés(10 maximum; si

nécessaire, ajouter d’autres lignes) Principale recommandation Target

audience

Délai

1. Capitalisation des acquis en matière

d’amélioration de la productivité (champs

écoles) ?

Responsabiliser les structures

nationales compétentes pour

l’insertion de la nouvelle

approche dans le Système

National de Vulgarisation

Agricole.

Emprunteur 1 an

2- Maintenance des infrastructures réalisées

par le projet ?

Rétrocéder les infrastructures

réalisées aux Acteurs les mieux

indiqués pour en assurer

l’exploitation et la maintenance.

Emprunteur 6 mois

3. Les travaux restants seront-ils achevés ? 3. Prévoir des ressources sur la

contrepartie pour accompagner le

projet au moins pendant une

année afin de terminer les

activités non achevées et assurer

le suivi de celles transférées aux

collectivités pour s’assurer de leur

pérennité.

Emprunteur 1 an

4. Comment assurer l’encadrement technique

après le retrait du Projet ?

4. Procéder au transfert de

compétence au niveau des

collectivités et des organisations

professionnelles avec des

allocations budgétaires

adéquates.

Emprunteur Chaque année

Page 21: AFRICAN DEVELOPMENT BANK GROUP - afdb.org · de coton et des artisanes, en diffusant des techniques de bonne pratique agricoles, en renforçant leur capacité organisationnelle afin

20

V Notation globale du RAP

Volets et critères Notation*

VOLET A : PERTINENCE 3,00

Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 3

Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 3

VOLET B : EFFICACITÉ 3,00

Objectif de développement (OD) (II.B.4) 3

VOLET C : EFFICIENCE 2,75

Respect du calendrier (II.C.1) 2

Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 3

Analyse coût-avantage (II.C.3) 3

État d’avancement de l’ exécution (IP) (II.C.4) 3

VOLET D : DURABILITÉ 2,75

Viabilité financière (II.D.1) 2

Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 3

Appropriation et durabilité des partenariats (II.D.3) 3

Durabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3

MOYENNE ARITHMETIQUE DES VOLETS 2,87

NOTE GLOBALE DE L’ACHEVEMENT DU PROJET S