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36 rue des Trente-Six-PontsBP 94 217
31054 TOULOUSE CEDEX 4
Téléphone : 0 825 889 452 (0,15 €/mn)Site Internet : www.insee.fr/mp
Courriel : [email protected]
Magali DEMOTES-MAINARD
Marie-Pierre PLAUX
Ont participé à l'élaboration du dossier :
Bertrand BALLET
Sylviane BARRUEL
Patricia LE GAREC
Béatrice RÉCLY
Ménard imprimerie2721 La Lauragaise
BP 9820631682 LABÈGE CEDEX
© INSEE 2007
Aéronautique,espace et
sous-traitance
Résultats de l'enquête 2006
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 3
Avant-propos
Depuis 1983, l'Insee Midi-Pyrénées réalise chaque année uneenquête auprès des établissements régionaux susceptibles detravailler pour la construction aéronautique et spatiale. Ce suivistatistique permet de mesurer l'impact de ces secteurs moteursde l'économie régionale. Il fournit un éclairage original sur lescaractéristiques des PME sous-traitantes (taille, activité, dépen-dance, diversification,...).
Voisine de Midi-Pyrénées, la région Aquitaine est aussi caracté-risée par une spécialisation aéronautique ancienne. Depuis 2000,l'Insee Aquitaine réalise une enquête identique à celle deMidi-Pyrénées. En 2001, l'Insee Aquitaine et l'Insee Midi-Pyrénées ont rajouté un volet complémentaire qualitatif sur l'orga-nisation et la stratégie des sous-traitants les plus dépendants(c'est-à-dire les établissements industriels et les bureauxd'étude).
En 2003, le questionnaire a été légèrement modifié et aborde denouvelles problématiques, en particulier le travail en réseau. Desquestions structurelles, dont la réponse est stable dans le temps,ont été supprimées pour alléger l'enquête.
Ainsi, cette publication présente un tableau complet des établis-sements liés au secteur aéronautique et spatial en Midi-Pyrénéesainsi que des éléments de comparaison avec les sous-traitantsaquitains.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 5
Sommaire
Synthèse des principaux résultats pour Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Zoom sur le secteur spatial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Aéronautique, Espace et Grand-Sud-Ouest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13
Situation des établissements liés en 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
- Secteurs d'activité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
- Localisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
- Catégorie de la relation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
- Effectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
- Poids et évolution de la demande aéronautique et spatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
- Chiffres d'affaire selon l'origine des commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
- Sous-traitance en cascade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
- Relation avec le secteur militaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Situation au premier semestre 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
- Établissements travaillant avec le secteur spatial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
- Établissements travaillant avec le secteur aéronautique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Organisation et stratégie des sous-traitants les plus dépendants en 2006 . . . . . . . 33
- Cadres salariés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
- Activité des salariés de plus de 55 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
- Difficulté de recrutement pour remplacer les départs à la retraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
- Utilisation de l'informatique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
- Utilisation des technologies de l'information et de la communication . . . . . . . . . . . . . . 37
- Certificats - Brevets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
- Prestations offertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
- Taux d'utilisation des capacités de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
- Nombre de clients dans le secteur aéronautique et spatial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
- Points forts recherchés par les clients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
- Établissements développant leurs propres produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
- Exportations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
- Mode de relation selon l'origine du donneur d'ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
- Engagement dans un ou plusieurs réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
- Participation extérieure dans le capital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
- Points importants pour le développement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
- État des carnets de commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
- Évolution prévue dans les 12 mois à venir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Questionnaire de l'enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Qu'entend-on par constructionaéronautique et spatiale ?
La construction aéronautique et spatialecomprend l'activité de tous les établissementsfabriquant à titre principal des cellules d'avions,des moteurs et des équipements spécifiquespour avions, ainsi que des engins et deslanceurs spatiaux. On dénombre ainsi plus d'unetrentaine de constructeurs en Midi-Pyrénées,parmi lesquels le principal, EADS, mais ausside grands sous-traitants de premier rangcomme Latécoère ou Ratier Figeac dont l'activitéprincipale relève de la construction aéronautique.
Les organismes publics, présents dans cesdomaines sans avoir d'activité industrielleaffirmée, en sont exclus. Il en va de même pourles structures autonomes de commercialisation,de formation et d'études mises en place par lesindustriels eux-mêmes.
Le 12 juillet 2005, le pôle de compétitivité" Aéronautique, Espace et Systèmes Embar-qués " Midi-Pyrénées et Aquitaine a été créé etlabellisé. Les objectifs du pôle sont de conforterla première place mondiale du pôle en aéronau-tique civile et sa première place européennedans le domaine de l'espace. Il doit renforcerune position d'excellence dans le domaine dessystèmes embarqués et devenir un pôle de re-cherche et de formation de référence mondialeen veillant à renforcer les atouts et les synergiesdes grands groupes et PME dans la compétitionmondiale. L'association Aerospace Valley,créée le 13 juillet 2005, a pour objet le dévelop-pement de la compétitivité du pôle, au plannational, européen et international.
Le secteur aéronautique et spatial est, enMidi-Pyrénées, le moteur de l’économie régionale.En 2005, il emploie 22 500 salariés chez les cons-tructeurs, et plus de 31 000 chez les 490 établisse-ments régionaux liés et répondants à l’enquête.Dans ces établissements, 7 salariés sur 10 peuventêtre considérés comme dédiés au secteur aéronau-tique et spatial.
Sur le marché mondial de l’aéronautique civile,2005 a été l’année de tous les records pour Airbus etBoeing : les deux rivaux ont chacun battu leur proprerecord en nombre de commandes fermes. En 2005,Airbus est resté leader du nombre d’avions livrés :378 contre 290 pour son concurrent américain, soitpour Airbus la livraison d’une soixantaine d’avionssupplémentaires par rapport à 2004. Cette conjoncturefavorable a permis aux constructeurs aéronautiquesd’augmenter leurs effectifs. Dans le secteur spatial,la situation du marché mondial est restée difficile en2005. L’activité de production de lanceurs et d’en-gins spatiaux s’est maintenue globalement. Laréussite des lancements d’Ariane V en 2005permet toutefois au secteur d’amorcer une reprisemodérée.
L’activité des sous-traitants, fournisseurs etprestataires de services régionaux travaillant avecle secteur aéronautique et spatial a été forte en2005. Le chiffre d’affaires total de ces établisse-ments liés progresse de 12 %, grâce aux ventesaéronautiques et spatiales qui augmentent respecti-vement de 17 % et 7 %. Le chiffre d’affaires réaliséavec les autres clients progresse également de 5 %en 2005.
Une activité concentrée surl'agglomération toulousaine
L'agglomération toulousaine concentre les deuxtiers des établissements liés régionaux qui assurent66 % des ventes au secteur aéronautique et 90 %des ventes au secteur spatial.
Près d'un tiers des établissements liés a plus de50 salariés et réalise la majeure partie de l'activité.
En particulier, les établissements les plus grands(plus de 100 salariés) effectuent 70 % des travauxaéronautiques et spatiaux confiés.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 7
Synthèse des principaux résultats pour Midi-Pyrénées :croissance accrue en 2005
Les établissements liés travaillent essentielle-ment avec les donneurs d'ordre régionaux qui leurassurent plus de 60 % de leur chiffre d'affaires lié,alors que la clientèle à l'exportation en représente àpeine 20 %. Les entreprises de services travaillentsurtout pour des clients régionaux, alors que les éta-blissements industriels ne réalisent que 41 % deleurs ventes sur la région et 30 % à l'exportation.
En 2005, 42 % des établissements liés fonteux-mêmes appel à des sous-traitants, essentielle-ment à des entreprises françaises. Ce recours à lasous-traitance en cascade est surtout le fait des éta-blissements les plus grands et du secteur industriel.
Près de la moitié des preneurs d'ordre liés tra-vaillent avec le secteur militaire, en général pourune faible partie de leur chiffre d'affaires. Cetteclientèle militaire s'adresse surtout aux plus grandsétablissements et au secteur industriel.
La dépendance des preneursd'ordre liés s'accroît encoreen 2005
La dépendance des établissements liés s'accroîten 2005. Plus de 60 % de leur chiffre d'affaires estréalisé avec le secteur aéronautique et spatial,contre 55 % l'année précédente. Les ventes à desti-nation du secteur aéronautique pèsent pour 54 % duchiffre d'affaires global et celles à destination dusecteur spatial 7 %.
Les effectifs salariés progressent de 6,5 %, es-sentiellement dans les activités informatiques et deservices. L'emploi des établissements industrielsprogresse également, mais de façon plus modérée.
Début 2006, une conjonctureoptimiste dans l'aéronautiqueet favorablement orientée dansle spatial
Au premier semestre 2006, près de 4 établisse-ments sur 10 travaillant avec le secteur aéronau-tique déclarent un volume d'activité enaugmentation. Dans le domaine spatial, les travauxaugmentent pour trois établissements liés sur dix.
Établissements les plusdépendants : des capacités deproduction toujours largementutilisées
Parmi les établissements liés, les établisse-ments industriels et les bureaux d'étude et derecherche (soit 316 établissements parmi les490 répondants) présentent un niveau de dépen-dance important vis-à-vis du secteur aéronautiqueet spatial. En 2005, ces établissements sont liés àhauteur de 68 % de leur chiffre d'affaires. Ils repré-sentent 77 % des ventes à destination du secteuraéronautique des établissements répondants et54 % du chiffre d'affaires lié à l'espace.
Leurs effectifs progressent légèrement. Un salariésur quatre est cadre, les ingénieurs étant deux foisplus nombreux que les commerciaux.
L'informatique et les technologies de l'informationet de la communication y sont omniprésentes. Ainsi,les étapes du processus de fabrication, de laconception à la gestion de la production, sontfortement informatisées. De même, messagerieélectronique, sites Internet et veille technologiquesont très utilisés.
Six établissements très liés sur dix sont certifiés,essentiellement à la norme ISO 9000. Ils sont peunombreux à déposer des brevets. Près de 40 % desétablissements les plus dépendants développentleurs propres produits.
Parmi les multiples prestations proposées, lestrois quarts des établissements très dépendantsfont de la production et plus de la moitié réalisentdes travaux de conception. Leurs capacités de pro-duction sont largement utilisées : 41 % des établis-sements les mobilisent à plus de 90 %.
Les preneurs d'ordre diversifient leur clientèle :65 % d'entre eux ont plus de 5 clients. De plus, lesétablissements très liés sont relativement tournésvers les marchés étrangers : la moitié exporte.
Ces établissements très liés sont assez auto-nomes financièrement : pour les trois quarts d'entreeux, aucune entreprise extérieure ne participe aucapital de l'entreprise dont ils dépendent. Cependant,plus du quart des preneurs d'ordre les plusdépendants sont engagés dans un réseau ou unpartenariat, essentiellement avec des entreprisesrégionales.
8 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
L'activité de constructionaéronautique resterait dynamiquemalgré des restructurations
L'activité des constructeurs est restée vive en2006. En dépit des problèmes rencontrés sur le pro-gramme de fabrication et de livraison de l'A380, lesrythmes de production et de livraison de la sociétéAirbus sont restés très élevés. Ainsi, le fret del'aéroport de Blagnac transporté par les construc-teurs aéronautiques a progressé de près de 5 %sur les neuf premiers mois de l'année. De même,les exportations du secteur aéronautique, qui repré-sentent plus des trois quarts des exportations de larégion, ont augmenté de 16 % au cours des neufpremiers mois de 2006 par rapport à la mêmepériode de 2005. Cette forte activité de la cons-truction aéronautique devrait perdurer à moyenterme puisque le carnet de commandes d'Airbuss'élève à 2 310 avions, ce qui assure plus de cinqans de production. En effet, 566 commandes ontété passées sur les dix premiers mois de l'année2006, contre 500 sur la même période de 2005.
Au printemps 2006, les prévisions d'activité àcourt terme (pour le deuxième semestre 2006) desétablissements liés sont optimistes, puisque 52 %d'entre eux jugent que le niveau de leur carnet decommandes est satisfaisant. Les prévisions à un ansont naturellement plus réservées, mais cependantplus optimistes qu'en 2005 : seulement 34 % deschefs d'établissement jugent leurs carnets decommandes à 12 mois insuffisamment garniscontre 43 % un an plus tôt. Ainsi, près de 40 % desétablissements les plus dépendants envisagent unehausse des investissements matériels et des effec-tifs dans les douze mois à venir.
En 2006, le retard du programme A380 nedevrait pas influer à court terme sur l'activité desentreprises sous-traitantes de production qui bénéfi-cient de l'augmentation des cadences des program-mes A320 et A330. L'annonce par le constructeureuropéen du plan de restructuration " Power 8 " liéau programme de développement du futurA350 WXB est cependant source d'inquiétude pourle réseau des sous-traitants du constructeur aéro-nautique. Ce réseau devrait se restructurer afin derépondre à l'attente d'Airbus de réduire de façonimportante le nombre de ses fournisseurs directs.
Pour comprendre ces résultats
En mars 2006, un questionnaire a étéenvoyé à un millier d'établissements. Surp lus de 600 réponses , 518 ont é téexploitées : 28 concernent des établissementsaéronautiques et spatiaux (constructeurs)et 490 des unités appartenant à d'autressecteurs d'activité. Ces dernières sont ap-pelées " établissements liés ". On trouveparmi ces entreprises de grandes unitésindustrielles ou de services comme Aubert& Duval, Labinal, Blanc Aéro Industries,Cap Gemini,...
Les réponses non exploitées corres-pondent pour l'essentiel à des établisse-ments hors champ de l'enquête ounouvellement créés ou encore ayant cesséleur activité.
Les non-réponses sont généralementle fait d'unités peu liées à la constructionaéronautique et spatiale, ou en restructura-tion.
En raison de différences des tauxde réponses, les résultats de cette en-quête ne sont pas directement compara-bles à ceux de l'enquête 2005.
Le questionnaire comprend des ques-tions concernant l'organisation, les rela-tions et politiques commerciales ainsique les perspectives. Ces questionsn'ont été posées qu'aux entreprises liéesayant une activité principale de fabricationainsi qu'aux bureaux d'étude et de re-cherche.
L'Insee Aquitaine réalise la mêmeenquête ; les résultats de l'enquête 2005sont publiés dans " Le dossier Insee Aquitainen° 60 ", de décembre 2006.
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10 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
CAHT : chiffre d'affaires hors taxes.
Sous-traitant : établissement qui réalise pour le compte d'un ou plusieurs industriels dessecteurs aéronautique et spatial, selon un cahier des charges préétabli, la fabrication de pièces, deproduits d'éléments d'ensembles ou de sous-ensembles. On parle de sous-traitance de capacitélorsque l'établissement offre une capacité de travail supplémentaire aux industriels qui font appel àlui. On parle de sous-traitance de spécialité lorsque l'établissement offre une technique qui faitdéfaut aux entreprises qui font appel à lui. Enfin, on parle d'offre globale lorsque l'établissementréalise pour son client un ensemble ou un sous-ensemble, de l'étude à la conception et à lafabrication, avec ou non une participation au financement du co-développement.
Fournisseur : établissement dont le lien avec l'industrie aéronautique et spatiale estessentiellement commercial et ne donne lieu à aucune intervention technique de la part du client.Les produits offerts sont immédiatement identifiables sur catalogues et disponibles en stock.
Prestataire de services : établissement qui prend en charge une partie des activités nonindustrielles (études techniques, informatiques...) d'un ou plusieurs industriels des secteursaéronautique et spatial.
Donneurs d'ordre, preneurs d'ordre : on oppose les donneurs d'ordre, ou clients, auxpreneurs d'ordre. Ces derniers sont déclarés dépendants ou liés quand une partie de leur chiffred'affaires est réalisée pour le secteur aéronautique ou spatial. Les établissements qui travaillentbeaucoup avec le secteur aéronautique et spatial, c'est-à-dire les établissements industriels et lesbureaux d'étude et de recherche, sont déclarés très liés ou très dépendants.
Industries des équipements mécaniques : chaudronnerie, fabrication de structuresmétalliques, fabrication de machines et équipements professionnels, fabrication d'armes et demunitions.
Industries des équipements et composants électriques et électroniques : fabrication demachines de bureau et de matériels informatiques, fabrication de moteurs, générateurs ettransformateurs électriques, fabrication d'appareils d'émission et de transmission, de matériel demesure et de contrôle, fabrication de matériel de distribution et de commande électrique, fabricationde films et câbles isolés, fabrication d'autres matériels électriques, fabrication de composantsélectroniques.
Métallurgie et transformation des métaux : métallurgie, transformation de métaux etrécupération.
Mécanique générale : usinage de pièces mécaniques, entretien, réparation.
Autres activités industrielles : industrie textile, chimie, caoutchouc, plastiques, édition,imprimerie, reproduction,...
Construction : travaux de construction de bâtiments divers, travaux d'installation et de finition.
Activités informatiques : conseil en informatique, réalisation de logiciels, traitements dedonnées, banques de données.
Services fournis principalement aux entreprises : ingénierie et études techniques, autresconseils et assistance aux entreprises, sélection et fourniture de personnel, publicité.
Autres activités tertiaires : commerce et activités tertiaires non détaillées par ailleurs.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 11
Zoom sur le secteur spatial :croissance de l'activité en 2005
En Midi-Pyrénées, le secteur spatial fait travaillerde nombreux établissements. Ainsi, sur 490 répon-dants à l'enquête, 182 déclarent avoir eu une activi-té en relation avec le secteur spatial en 2005, dont158 travaillant aussi avec le secteur aéronautique.
Ces établissements sont largement concentrés surl'agglomération toulousaine qui regroupe ainsi 90 %des prestataires de services, 87 % des fournisseurset 54 % des sous-traitants. Ils sont plutôt de grandetaille : un tiers emploie plus de 50 salariés.
La moitié des preneurs d'ordre du secteur spatialsont des prestataires de services, un tiers dessous-traitants, principalement des sous-traitants despécialité, et pour le reste des fournisseurs.
Plus du tiers de ces preneurs d'ordre fonteux-mêmes appel à des sous-traitants. Près d'unétablissement industriel sur deux opère cettesous-traitance en cascade, mais ils ne sont qu'un surtrois dans les activités informatiques.
Les deux tiers de ces preneurs d'ordre travaillentavec le secteur militaire. Ils sont même plus de 80 %
parmi les établissements du secteur des équipe-ments et composants électriques et électroniques.
Leur clientèle est fortement régionale : les deuxtiers de leur chiffre d'affaires sont réalisés avec desdonneurs d'ordre originaires de Midi-Pyrénées.Ces établissements liés au secteur spatial expor-tent peu : seulement 11 % de leur chiffre d'affairesaéronautique et spatial est assuré par des clientsétrangers.
L'activité avec le secteur spatial reste mino-ritaire dans le chiffre d'affaires des établisse-ments concernés
En 2005, les ventes au secteur spatial représen-tent seulement 15 % du chiffre d'affaires global desétablissements liés concernés, et 22 % de leurchiffre d'affaires aéronautique et spatial. Certainesactivités sont plus dépendantes vis-à-vis du sec-teur spatial : c'est en particulier le cas des activitésinformatiques pour lesquelles le chiffre d'affaires liéau secteur spatial représente 20 % du chiffre d'af-faires total. Inversement, certaines activités indus-trielles comme les équipements mécaniques, ainsi
Zoom sur le secteur spatial :croissance de l'activité en 2005
que la métallurgie et la transformation des métauxtravaillent moins avec le secteur spatial.
En 2005, les établissements travaillant avec lesecteur spatial sont très dépendants de l'ensembledu secteur aéronautique et spatial, à hauteur de69 % de leur chiffre d'affaires. Ce taux de dépen-dance est même supérieur à 75 % pour 36 % desétablissements.
La croissance se poursuit en 2005
En 2005, l'activité des donneurs d'ordre régionauxreste bien orientée, en particulier grâce aux lance-ments de satellites et aux travaux préparatoires dufutur programme Galiléo. Après une année 2004de reprise pour les preneurs d'ordre, leur chiffred'affaires lié à l'espace progresse de 8 % en 2005.La situation s'améliore notamment dans lessecteurs les plus liés au spatial hors services auxentreprises : légère progression dans l'industriedes équipements et composants électriques et
électroniques (+ 4 %), et fortes hausses dans lamécanique générale (+ 14 %) et dans les acti-vités informatiques (+ 26 %). Le chiffre d'affaireslié au secteur spatial progresse essentiellementdans les établissements de plus de 100 salariés.
Cette croissance de l'activité est bénéfique pourl'emploi : les effectifs des établissements travaillantavec le secteur spatial progressent de 9 %. L'emploi estparticulièrement dynamique dans les activités informa-tiques (+15 %) et de services aux entreprises (+ 14 %).
Sur le début de l'année 2006, l'activité est jugéestable par 48 % des chefs d'établissements travail-lant avec le secteur spatial. Sur la même période, 28 %des établissements augmentent leur volume de tra-vaux liés à l'aéronautique, et 24 % diminuent cevolume.
12 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 13
De bons résultats sur le Grand Sud-Ouest
Aéronautique Espace et Grand-Sud-Ouest
L’année 2005 est une bonne année dans le GrandSud-Ouest pour les établissements liés au secteuraéronautique et spatial (AS). Les établissementsont embauché pour pouvoir répondre aux comman-
des des donneurs d’ordre du secteur. Les chiffresd’affaires progressent et l’activité est le plus souventjugée bien orientée au 1er trimestre 2006.
Une nette embellie de l'emploi salarié
Les perspectives étant jugées durablement favora-bles après les bons résultats économiques enregis-trés en 2004, l’emploi salarié a progressé au seindes établissement liés au secteur aéronautique etspatial. Ainsi, l’augmentation des effectifs salariésdes établissements liés au secteur aéronautique etspatial sur le Grand Sud-Ouest (Aquitaine etMidi-Pyrénées) s’établit, fin 2005, à + 5,5 % par rap-port à fin 2004.
En 2005, 73 % des emplois créés l’ont été enMidi-Pyrénées. Dans cette région, les créationsd’emplois concernent le plus souvent les prestatairesde services. La situation de l’emploi est bien moinsfavorable chez les fournisseurs. Leurs effectifs dimi-nuent de 3,7 % et une partie de ceux affectés initia-
lement au secteur aéronautique et spatial travailledésormais pour d’autres marchés. En Aquitaine, cesont les sous-traitants qui ont le plus recruté, avanttout pour affecter les salariés sur les travaux induitspar le secteur aéronautique et spatial.
Dans le Grand Sud-Ouest, le secteur aéronautiqueet spatial stimule particulièrement l’emploi des établis-sements liés exerçant dans les activités informatiqueset dans l’industrie des équipements mécaniques.À l’inverse, dans l’industrie des équipementsélectriques et électroniques, les effectifs dédiésaux travaux du secteur aéronautique et spatial restentstables, et diminuent sur l’ensemble des marchés.
14 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Aéronautique Espace et Grand-Sud-Ouest
Le chiffre d’affaires total des établissementsrépondants du Grand Sud-Ouest progresse : + 9,5 %en 2005. Ces bons résultats s’expliquent essen-tiellement par les commandes du secteur aéronautique etspatiale (+ 15,2 %) ; les autres marchés progressantplus modérément (+ 5,5 %).
Les sous-traitants sont les plus liés au secteur :deux tiers de leur chiffre d’affaires proviennentdirectement des commandes du secteur. Ils sontaussi majoritairement destinataires des commandesdes grands constructeurs : ils regroupent 48 % duchiffre d’affaires total lié au secteur.
La Haute-Garonne concentre 58 % du chiffre d’af-faires dégagé par le secteur. Viennent ensuite lesPyrénées-Atlantiques et la Gironde avec respec-tivement 12 % et 10 % du chiffre d'affaires lié. Ces troisdépartements regroupent huit établissements liés ausecteur aéronautique et spatial sur dix.
Comme pour l’emploi, les activités informatiqueset l’industrie des équipements mécaniques se dis-tinguent particulièrement en termes de hausse dechiffre d’affaires : respectivement + 20 % et + 17 %en un an. Ces deux secteurs se développent forte-ment aussi bien sur le marché aéronautique et spa-tial que sur les autres marchés.
Hausse du chiffre d'affaires
L’activité est jugée plus souvent en hausse
Début 2006, 43 % des établissements travaillantavec le secteur aéronautique constatent une pro-gression de leur activité liée par rapport à 2005 etseulement 19 % une baisse. La situation est moinsfavorable pour les établissements travaillant avec lesecteur spatial : les travaux confiés sont stablespour la moitié de ces établissements et augmententseulement pour un quart d’entre eux.
Plus liés au secteur que les prestataires de servi-ces ou les fournisseurs, les sous-traitants sont lesplus nombreux à ressentir un accroissement de l’ac-
tivité dû au secteur aéronautique. L’activité estjugée plus souvent en hausse parmi les établisse-ments de plus de 100 salariés.
Les secteurs de la métallurgie et transformationdes métaux, de la mécanique générale, des « autresactivités industrielles » ainsi que les activités infor-matiques sont les premiers à percevoir une aug-mentation de l’activité liée aux donneurs d’ordre dusecteur aéronautique et spatial. À l’inverse, la baissedes commandes est plus souvent ressentie dans laconstruction et les « autres activités tertiaires ».
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 15
Aéronautique Espace et Grand-Sud-Ouest
16 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Secteurs d'activité
Situation en 2005
En 2005, le chiffre d’affaires lié à la constructionaéronautique augmente dans quasiment tous lessecteurs d’activité. Il progresse de plus de 20 %dans les secteurs de la métallurgie et transformationdes métaux, de l’informatique et de la mécaniquegénérale. L’activité liée au secteur spatial resteégalement bien orientée en 2005. Le fort recul duchiffre d’affaires lié au spatial dans l’industrie deséquipements mécaniques est largement compensé
par une progression soutenue de cette activité dansles établissements de la métallurgie et transformationdes métaux et de l’informatique.
La forte progression du chiffre d’affaires aéronau-tique et spatial s’accompagne d’une augmentationdu chiffre d’affaires non lié, en particulier dans lessecteurs de l’informatique, de la métallurgie,transformationdesmétauxetdesservicesauxentreprises.
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Situation en 2005
En 2005, l'emploi salarié progresse globalementdans les établissements liés au secteur aéronau-tique et spatial. Les secteurs de l'informatique etdes services fournis aux entreprises ont fortementrecruté. Le nombre de salariés s'est également ac-cru dans les activités de métallurgie et transformationdes métaux et de mécanique générale liées ausecteur aéronautique et spatial. En revanche, l'em-ploi salarié diminue légèrement dans les industriesdes équipements mécaniques et des équipementset composants électriques et électroniques.
La dépendance des établissements liés vis-à-vis dusecteur aéronautique et spatial est très forte en2005. Parmi les activités industrielles, la mécaniquegénérale, l'industrie des équipements et des compo-sants électriques et électroniques et la métallurgie,transformation des métaux sont les plus liées ausecteur aéronautique. Les établissements informati-ques et ceux des services aux entreprises travaillentproportionnellement plus avec le secteur spatial. Lesecteur des équipements mécaniques est l'activitéindustrielle la moins liée à la constructionaéronautique et spatiale.
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Localisation
Situation en 2005
L’agglomération toulousaine concentre plus destrois quarts des effectifs salariés des établissementsliés au secteur aéronautique et spatial. Ces établis-sements reçoivent les deux tiers des commandesaéronautiques et l’essentiel des commandes spatialesadresséesà la région.L’agglomération rassemble la plupartdes prestataires de services et la quasi totalité des
établissements travaillant dans l’informatique.Dans le reste de la région sont surtout localisés desétablissements industriels. Les établissements duLot et de l’Aveyron sont les plus fortement liés ausecteur aéronautique et spatial alors que ceux duTarn, du Gers, de Tarn-et-Garonne et des Hautes-Pyrénéesle sont moins.
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Situation en 2005
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Situation en 2005
Catégorie de la relation
Parmi les établissements liés, tous ne travaillentpas à la fois pour le secteur spatial et pour le secteuraéronautique. Ainsi, en 2005, sur 490 établissements
répondants à l’enquête, 451 travaillent avec lesecteur aéronautique et 182 avec le secteur spatial.
Le chiffre d’affaires global des établissements tra-vaillant avec le secteur aéronautique accélère saprogression en 2005, en particulier grâce à laconjoncture porteuse du secteur aéronautique : lesventes destinées à ce secteur progressent de 17 %.Parmi les sous-traitants, 22 % proposent une offre
globale et 72 % une sous-traitance de spécialité.Les sous-traitants qui ne proposent qu’une offreglobale sont les plus dépendants. Sur dix sous-traitants,six sont principalement de rang un c’est-à-dire queleur donneur d’ordre est un constructeur.
Plus de la moitié des établissements travaillantavec le secteur spatial sont des prestataires de ser-vice. Leur chiffre d’affaires augmente fortement, enlien avec les commandes du secteur spatial. Parmiles sous-traitants, 72 % proposent une sous-
traitance de spécialité. Les prestataires de servicessont plus liés au secteur spatial que les fournisseurset les sous-traitants. Dans le spatial, un sous-traitantsur deux est principalement de rang un, c’est-à-direque leur donneur d’ordre est un constructeur.
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Situation en 2005
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Effectifs
Situation en 2005
Parmi les établissements liés, 28 % emploient plusde 50 salariés, alors que seulement 1 % des établis-sements de la région ont plus de 50 salariés. Lesétablissements les plus importants concentrent l’es-sentiel de l’activité : ainsi, en 2005, les 75 établisse-ments de plus de 100 salariés effectuent 69 % destravaux aéronautiques et spatiaux confiés. Un quartdes établissements emploie moins de 10 salariés etréalise moins de 3 % des travaux.
La dépendance des plus gros établissements tendà s’accroître : leur chiffre d’affaires lié à l’aéronautiquea progressé deux fois plus vite que leurs ventesnon liées. Enfin, les travaux liés au secteur spatialprogressent pour les établissements les plusimportants mais aussi pour les établissements demoins de 10 salariés, essentiellement dans les sec-teurs de la mécanique générale et des services auxentreprises.
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Situation en 2005
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Poids de la demande aéronautique et spatiale
Situation en 2005
Structurellement, 34 % des établissements sontfortement liés, c’est-à-dire que plus de 75 % de leurchiffre d’affaires est réalisé dans le secteur aéronau-tique et spatial. Ces établissements emploient 44 %des salariés et réalisent 44 % du chiffre d’affaires del’ensemble des sous-traitants, fournisseurs et pres-tataires de services du secteur aéronautique et spa-tial. Le chiffre d’affaires lié au seul secteur
aéronautique augmente encore nettement en 2005 :+ 17,2 % après + 12,6 % en 2004. Les ventes desti-nées au secteur spatial progressent également de7,4 % en 2005 après + 10,6 % en 2004. Les ventesliées à l’aéronautique ou au spatial reculent pour lesétablissements qui réalisent moins de 25 % de leurchiffre d’affaires dans ce domaine.
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Évolution de la demande aéronautique et spatiale
Situation en 2005
Le chiffre d’affaires lié aux secteurs aéronautiqueet spatial progresse de 16 % entre 2004 et 2005alors que, dans le même temps, les ventes non liéesaugmentent de 5,5 %.
Les commandes aéronautiques et spatiales pro-gressent entre 2004 et 2005 pour 64 % des établis-
sements liés. Les établissements dont le chiffre d’af-faires lié chute fortement sont ceux qui en moyennetravaillent le moins avec le secteur aéronautique etspatial. Leur chiffre d’affaires hors aéronautique etespace, bien qu’en hausse, ne compense pas cetteforte baisse.
Situation en 2005
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Chiffres d'affaires selon l'origine des commandes
Plus de 60 % du chiffre d’affaires aéronautique etspatial des preneurs d’ordre provient de commandespassées par des entreprises de Midi-Pyrénées.Avec seulement 4 % du chiffre d’affaires lié, laclientèle aquitaine est relativement minoritaire. Levolume des commandes destinées à l’étrangerreprésente 19 % du chiffre d’affaires aéronautiqueet spatial, dont plus de la moitié à destination del’Union européenne.
Les prestataires de services sont plus concentréssur la région, à l’inverse les fournisseurs etsous-traitants de spécialité sont davantage tournésvers l’extérieur. Les établissements industriels réali-sent 59 % de leur chiffre d’affaires aéronautique etspatial grâce à des commandes extérieures à larégion Midi-Pyrénées, dont 5 % avec la régionAquitaine; les autres activités (construction,commerce ou services) sont plus centrées sur larégion. Ainsi, les établissements informatiques
travaillent essentiellement avec la région Midi-Pyrénées.Inversement, les établissements travaillant dansl’industrie des équipements et des composantsélectriques et électroniques réalisent 39 % de leurchiffre d’affaires lié avec l’étranger.
Les établissements travaillant avec le secteur spatialsont plus centrés sur la région Midi-Pyrénées etmoins concernés par l’exportation que ceux travail-lant avec le secteur aéronautique.
Les établissements liés localisés en Haute-Garonne,dans le Tarn ou en Tarn-et-Garonne travaillent avecMidi-Pyrénées pour plus de 60 % de leur chiffred’affaires aéronautique et spatial. Inversement, lespreneurs d’ordre situés dans le Lot et en Aveyronsont moins en relation avec une clientèle régionale.Les établissements des Hautes-Pyrénées sontplus tournés vers l’Aquitaine que ceux des autresdépartements.
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Situation en 2005
Près de 60 % du chiffre d’affaires aéronautique etspatial des preneurs d’ordre de plus de 100 salariésest d’origine régionale, l’étranger représentant 22 %des travaux. Ces grands établissements travaillentplus avec l’Union européenne et les États-Unis,
pour respectivement 13 % et 4 % de leur chiffre d’af-faires aéronautique et spatial. Inversement, les pluspetits établissements sont davantage centrés surMidi-Pyrénées et l’exportation représente moins de10 % des commandes liées.
28 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Sous-traitance en cascade
Situation en 2005
Deux preneurs d’ordre sur cinq font eux-mêmesappel à des sous-traitants pour leurs activités liées àl’aéronautique et à l’espace, essentiellement avecdes entreprises françaises. Pour la majorité d’entreeux, les commandes passées représentent moinsde 25 % de leur chiffre d’affaires aéronautique etspatial.
60 % des sous-traitants liés font appel eux-mêmesà la sous-traitance alors que seulement 30 % desfournisseurs et des prestataires de services font demême.
Les activités industrielles sont les premières à faireappel à ce deuxième niveau de sous-traitance : plus
de la moitié des établissements industriels liés sonteux-mêmes donneurs d’ordre, et même 64 % despreneurs d’ordre en mécanique générale. Inversement,seulement 35 % des établissements de servicerecourent à de la sous-traitance.
Plus l'établissement lié est important, plus il faitappel à la sous-traitance, et notamment à lasous-traitance étrangère. Ainsi, 22 % des preneursd'ordre de plus 100 salariés font appel à dessous-traitants situés hors de France. Parmi les éta-blissements de moins de 10 salariés, seuls 23 % ontrecours à la sous-traitance en cascade contre plusde 50 % des établissements de 50 salariés ou plus.
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Relation avec le secteur militaire
Situation en 2005
Un preneur d’ordre sur deux travaille avec lesecteur militaire. Mais pour la majorité d’entreeux, celui-ci représente moins de 25 % du chiffred’affaires aéronautique et spatial. Les établissementstravaillant avec le secteur spatial sont plus souventen relation avec le secteur militaire que ceux travail-lant avec l’aéronautique.
Les prestataires de services travaillent moins sou-vent avec le secteur militaire. Les établissementsdes Hautes-Pyrénées, de l’Aveyron et de l’Ariègetravaillent plus avec le secteur militaire, contraire-ment aux établissements du Tarn.
Cette dépendance vis-à-vis du secteur militaire estplus marquée dans les activités industrielles, en par-ticulier dans les industries d’équipements et de com-posants électriques et électroniques.
Plus l’établissement lié est grand, plus il a derelations avec le secteur militaire. Ainsi, 65 % despreneurs d’ordre de plus de 100 salariés travaillentpour le secteur militaire contre 29 % des établissementsde moins de 10 salariés.
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Situation au premier semestre 2006
Établissements travaillant avec le secteur spatial
Les volumes des travaux destinés au secteur spa-tial sont jugés stables au premier semestre 2006 parles chefs d’établissements. La conjoncture apparaîtun peu moins favorable dans la mécanique générale etl’industrie des équipements mécaniques. En revanche,la situation apparaît plus favorable pour les activités
informatiques. Les grands établissements sont plusoptimistes que les petits. Enfin, les établissementsqui déclarent une diminution du volume des tra-vaux confiés sont aussi les plus liés avec le secteurspatial.
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Situation au premier semestre 2006
Établissements travaillant avec le secteur aéronautique
En début d’année 2006, la conjoncture est trèsfavorable aux établissements travaillant avec lesecteur aéronautique. En effet, 37 % déclarent queleur volume de travaux liés au secteur aéronautiqueprogresse et seulement 17 % qu’il régresse. Toutesles activités sont concernées par cette meilleureconjoncture, en particulier la métallurgie et la trans-
formation des métaux. Seul le secteur de la cons-truction apparaît plus en retrait. Les ventes vers lesecteur aéronautique augmentent pour les deuxtiers des établissements les plus grands. Enfin, lesétablissements dont les ventes vers ce secteur aug-mentent sont plus dépendants.
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Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 33
Cadres salariés
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Plus d’un quart des effectifs des établissementsliés les plus dépendants sont cadres. Ils représententmême 40 % des effectifs des bureaux d’étude et derecherche. Les cadres sont en proportion plus fortedans les établissements les plus petits. Globalement,
la proportion de cadres ingénieurs travaillant à laproduction ou à la conception est deux fois plusélevée que celle des cadres commerciaux. Ce ratioaugmente avec la taille de l’établissement.
34 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Activité des salariés de plus de 55 ans
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Dans 70 % des établissement très liés, les salariésde plus de 55 ans représentent moins de 10 % del’effectif total. À l’inverse, 6 % des établissementspreneurs d’ordre comptent plus de 30 % de leursemployés dans cette tranche d’âge. Les salariés de
plus de 55 ans représentent plus de 10 % des effec-tifs dans l’industrie des équipements mécaniquescontre moins de 6 % dans l’industrie des équipe-ments et composants électriques et électroniques.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 35
Difficultés de recrutement pour remplacer les départs à la retraite
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Quatre établissements interrogés sur dixprévoient qu’il sera difficile de remplacer lesdéparts en retraite, en particulier dans les sec-teurs de la mécanique générale et de l’industrie deséquipements mécaniques. Les bureaux d’étude et
de recherche, les établissements de l’industrie deséquipements et des composants électriques etélectroniques, moins touchés par le vieillisse-ment, ne devraient pas connaître de difficultés derecrutement.
36 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Utilisation de l'informatique
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Les établissements les plus dépendants utilisent l’in-formatique à tous les niveaux du processus de fabri-cation d’un produit : 69 % des établissements très liésont informatisé la conception et la préparation de lafabrication, 59 % la gestion de la production et 52 %leur gestion financière. Le degré d’informatisationvarie selon l’activité et la fonction : l’industrie deséquipements et composants électriques et électro-niques et celle des équipements mécaniques utilisentplus fréquemment l’informatique pour la conception.
La mécanique générale et la métallurgie l’utilisentdavantage pour la fabrication. L’informatisation estmoins poussée dans les fonctions de logistique(27 % des établissements l’utilisent pour ces fonc-tions) et dans la sécurisation des systèmes (2 % desétablissements). Plus le nombre de salariés de l’éta-blissement lié est important, plus l’informatique estutilisée dans toutes les fonctions, en particulier pourla sécurisation des systèmes, la logistique et lagestion financière.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 37
Organisation et stratégie des sous-traitants
Utilisation des technologies de l'information et de la communication
Les technologies de l’information et de la commu-nication (TIC) sont largement présentes dans toutesles activités. Presque tous les établissements liésutilisent les services de messagerie électronique ouceux de relations avec la clientèle, mais seulement12 % des établissements font du commerce électro-nique. Si les bureaux d’étude et de recherche recou-rent plus souvent à la veille technologique et àl’ingénierie simultanée en entreprise étendue(1), lesétablissements industriels utilisent plutôt l’échangede données informatiques.
L’intelligence économique (c’est-à-dire la connais-sance de l’environnement économique, la protec-tion des produits, la surveillance des équilibres,surtout financiers) est utilisée par 20 % des établis-sements de plus de 100 salariés. En revanche, ellen’est le fait que d’une faible proportion d’établissementsde moins de 100 salariés, tout comme le commerceélectronique et l’ingénierie simultanée en entrepriseétendue.
(1) méthodes permettant la mise en parallèle des tâches au sein del’organisation industrielle (de l’étude à la fabrication), notamment à l’aided’outils informatiques centrés sur le produit, partagés entre les différentsacteurs et autorisant un travail coopératif à distance.
38 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Certificats - Brevets
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
La certification permet au sous-traitant de justifierde la qualité de ses travaux auprès de son donneurd'ordre. Ainsi, 60 % des établissements les plusdépendants sont certifiés. Deux établissements surtrois sont certifiés dans l'industrie des équipementset des composants électriques et électroniques etdans la métallurgie et transformation des métaux.Une forte proportion (74 %) des établissementscertifiés adhère à la norme ISO 9 000, 26 % àQualifas (Qualité des approvisionnements pour lesIndustries Françaises Aéronautiques et Spatiales)et 16 % à JAR (Joint Aviation Requirements, quitraite des règlements communs de l'aviation). Lanorme ISO 14 000, qui traite principalement du
management environnemental, ne concerneencore que 5 % des établissements certifiés. Laproportion d'établissements sous certification varieavec leur taille : ainsi, 21 % des établissements demoins de 10 salariés sont certifiés contre 96 % desplus de 100 salariés.
Seulement un preneur d'ordre sur dix a déposé unbrevet depuis 2004. La fréquence des dépots debrevets augmente avec la taille des établisse-ments : ceux de plus de 50 salariés sont deux foisplus nombreux (15 %) à avoir déposé un brevetdepuis 2004 que ceux ayant moins de 50 salariés(7 %).
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Prestations offertes
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Les prestations offertes peuvent être multiples : laplus fréquente est la production (75 % des éta-blissements fortement liés), viennentensuite lesprestationsde conception (56 % des établissements fortementliés) et enfin la maintenance (moins de 40 %). Si laconception est peu assurée dans les domaines de lamétallurgie et transformation des métaux ou dans lamécanique générale, elle est proposée par la majo-rité des bureaux d’étude et de recherche et par les
établissements travaillant dans l’industrie deséquipements électriques et électroniques. Les pres-tations de production sont offertes par 9 établisse-ments industriels sur 10. La conception et lamaintenance sont d’autant plus pratiquées quel’établissement est grand, alors que les établisse-ments plus petits sont davantage tournés vers laproduction.
40 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Taux d'utilisation des capacités de production
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
En 2005, l’utilisation des moyens de production esttoujours aussi forte puisque 41 % des établissementsfortement dépendants utilisent leur capacité deproduction à plus de 90 %. Des disparités existentselon le secteur d’activité : seulement 20 % des
établissements de mécanique générale fonctionnentà plein régime, contre 68 % des bureaux d’étude.Plus de la moitié des établissements de plus de50 salariés font tourner leurs moyens de productionà plus de 90 %.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 41
Nombre de clients dans le secteur aéronautique et spatial
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Plus d'un établissement fortement lié sur deux a10 clients ou moins travaillant dans le secteur aéro-nautique et spatial. Ils sont même 9 % à n'avoirqu'un seul client dans le secteur. À l'inverse, 10 %des établissements très dépendants ont uneclientèle nombreuse (plus de 50 clients). Les
établissements les plus grands ont tendance à plus diver-sifier leur clientèle. Il en est de même pour ceux quitravaillent dans la métallurgie et transformation desmétaux ou dans l'industrie des équipements et compo-sants électriques et électroniques.
42 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Points forts recherchés par les clients
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Les établissements les plus dépendants consi-dèrent qu'ils ont été choisis par leurs clients d'abordpour leur savoir-faire et pour leur respect de laqualité. C'est en particulier le cas des bureaux d'étudeet de recherche choisis à 92 % pour leur savoir-faire.
De même, le respect de la qualité est perçu commeprimordial dans la métallurgie et transformation desmétaux. Viennent ensuite les délais, la compétitivité,la proximité géographique et les moyens techniques,considérés comme des points forts de second plan.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 43
Établissements développant leurs propres produits
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Près de 40 % des établissements les plus dé-pendants développent leurs propres pro-duits. Cette proportion est beaucoup plusélevée dans l’ industrie des équipements et
des composants électriques et électroniques maisbeaucoup moins dans la mécanique générale. Lesgrands établissements ont plus tendance à dévelop-per leurs propres produits.
44 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Exportations
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
En 2005, la moitié des établissements fortementliés exportent. L'exportation est plus fréquentedans l'industrie des équipements et composantsélectriques et électroniques et dans la métallurgie,transformation des métaux. Inversement, les éta-blissements travaillant dans la mécanique générale
exportent moins. Si les grands établissementsexportent beaucoup, les plus petits sont beaucoupmoins nombreux à travailler avec l'étranger. Lesétablissements qui n'exportent pas et ceux quiexportent beaucoup sont moins dépendants del'industrie aéronautique et spatiale que les autres.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 45
Mode de relation selon l'origine du donneur d'ordre
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Les modes de relations avec les donneurs d’ordresont multiples, de la simple sous-traitance de pro-duction à des formes plus partenariales.La sous-traitance de production inclut le travail à fa-çon classique (étape précise de la production) etla production sur spécification.Le partenariat technique porte sur les procédés : ledonneur d’ordre coopère avec le sous-traitant pourmettre en place les procédés visés. L’intégrationdans une boucle de conception consiste à réaliser
tout ou partie des étapes de la conception du produiten coopération avec le donneur d’ordre.Le contrat de progrès et le partenariat global plurian-nuel portent sur l’organisation globale. Dans le pre-mier cas le sous-traitant s’engage à se mettre auniveau et le donneur d’ordre ne contacte alors au-cun autre sous-traitant. Dans le deuxième cas, ledonneur d’ordre explicite sa stratégie et s’engagesur les commandes fermes, à confirmer ou prévues.
46 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Hors du secteur aéronautique et spatial, les éta-blissements privilégient soit la sous-traitance deproduction pour 37 % d’entre eux, soit le partenariattechnique pour 32 %. Une majorité des établissementsliés travaillant dans la métallurgie et la transformationdes métaux ou dans la mécanique générale privilé-gient la sous-traitance de production. Les cabinetsd’étude et de recherche et les établissements de
l’industrie des équipements et des composantsélectriques et électroniques pratiquent plus souventun partenariat technique. Les établissements lesplus petits sont plus présents dans la sous-traitancede production, tandis que les plus grands sont davan-tage tournés vers du partenariat technique avecleurs donneurs d’ordre.
Pour le secteur aéronautique et spatial, lemode de relation principal avec les donneurs d’ordreest une sous-traitance de production, encore plusfréquente si le preneur d’ordre travaille dans lamécanique générale ou dans la métallurgie et latransformation des métaux. Le partenariat technique,le contrat global pluriannuel et l’intégration dans uneboucle de conception suivent : entre 15 % et 22 %des établissements privilégient chacun de ces modesde relation. Près d’un bureau d’étude et de recherchesur quatre est intégré dans une boucle de concep-
tion et plus d’un sur trois travaille en partenariattechnique. Seulement 3 % des établissements ontconclu un contrat de progrès avec leurs donneursd’ordre. Les établissements les plus petits sont sur-tout des sous-traitants de production non concernéspar les contrats de progrès. Un établissement de plusde 50 salariés sur cinq est sous contrat globalpluriannuel, mais seulement 5 % de ces grandsétablissements sont sous contrat de progrès. Lesétablissements de plus de 100 salariés sont moinssouvent intégrés dans une boucle de conception.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 47
Engagement dans un ou plusieurs réseaux
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
En 2005, 28 % des établissements les plus liéssont engagés dans un ou plusieurs réseaux ou par-tenariats, et même 47 % des bureaux d’étude et derecherche. Inversement, les établissements sontmoins nombreux à être engagés dans un ouplusieurs réseaux dans la métallurgie, transfor-mation des métaux et la mécanique générale.Plus l’établissement lié est grand, plus il est engagédans un ou plusieurs réseaux ou partenariats.
Plus de la moitié de ces établissements liés sont en-gagés dans ces réseaux ou partenariats dans lecadre d’une structure juridique formelle. Lespartenaires sont, dans 80 % des cas, situés enMidi-Pyrénées. Les plus grands établissements liéssont souvent engagés dans les différents types departenariats ou de réseaux avec des partenairesplus souvent localisés à l’étranger, en particulier ausein l’Union européenne.
48 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
Participation extérieure dans le capital
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Pour un établissement très lié sur quatre, une entrepriseextérieure participe à plus de 25 % au capital del’entreprise correspondante. Mais des disparitésexistent selon les secteurs : la fréquence des prisesde participation supérieures au quart du capital del’entreprise s’élève à 44 % pour les établissementstravaillant dans l’industrie des équipements et compo-
sants électriques et électroniques alors qu’elle n’estque de 12 % pour les établissements travaillant dansla métallurgie et la transformation des métaux.
Les prises de participation de plus de 25 % ducapital sont plus fréquentes dans les entreprises quipossèdent de grands établissements.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 49
Points importants pour le développement
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
Comme les années précédentes, les chefs d'établis-sements interrogés pensent que leur développementpasse essentiellement par une maîtrise des coûts etpar une recherche de nouveaux clients et denouveaux marchés. Le développement des compé-tences et la formation et le développement departenariats sont jugés importants par les bureaux d'étudeet de recherche. Les preneurs d'ordre de l'industrie
des équipements et des composants électriques etélectroniques mettent en avant le développementde nouveaux produits.Les établissements les plus petits insistent sur larecherche de nouveaux clients tandis que les plusgrands mettent plus l'accent sur la recherche denouveaux marchés et le développement des compé-tences.
50 Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance
État des carnets de commandes
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
La tendance 2005 se confirme en 2006 : les carnetsde commandes à court et moyen terme sontglobalement jugés meilleurs. Ainsi, à l’échéance de 6 mois,ils sont considérés satisfaisants par 52 % despreneurs d’ordre très liés. Inversement, 18 % lesjugent insuffisamment remplis. Les prévisions àcourt terme les plus pessimistes s’observent dans lesecteur de la mécanique générale et de l’industriemécanique, alors que 60 % des établissements tra-vaillant dans l’industrie des équipements et descomposants électriques et électroniques ou dans lamétallurgie, transformation des métaux déclarent des
carnets satisfaisants. Les prévisions à 12 mois, plusfavorables que celles de l’année précédente, à lamême période, contiennent logiquement davan-tage d’incertitude que celles à 6 mois. Ainsi, à l’hori-zon d’un an, les carnets de commandes sontjugés insuffisamment garnis par 34 % des chefsd’établissements, notamment par ceux qui travail-lent dans la mécanique générale. À 6 mois ou à unan, la situation des carnets de commandes estjugée plus favorables par les grands établisse-ments que par les plus petits.
Dossier n° 138 - Aéronautique, espace et sous-traitance 51
Évolution prévue dans les 12 mois à venir
Organisation et stratégie des sous-traitantsles plus dépendants en 2006
En 2006, une majorité d’établissements très liésprévoit une stabilité générale mais avec quelquesdisparités. Près de 40 % des établissements trèsliés considèrent que les effectifs et les investis-sements matériels devraient progresser dansles 12 mois à venir. Environ un quart d’entre euxprévoient dans le même temps une diminution durecours au personnel intérimaire et une augmentationdes dépenses en recherche-développement (R&D).Pour près de 72 % des établissements très liés, lesautres investissements devraient rester stables. Lesétablissements de la métallurgie, transformationdes métaux sont les plus nombreux à envisager une
hausse des investissements matériels, des dépensesen recherche-développement et des effectifs, ainsiqu’un recours accru à l’emploi intérimaire.
Plus les établissements sont grands, plus ils sontnombreux à envisager une hausse des effectifs. Laprogression des investissements matériels estplus souvent envisagée par les établissementsde 10 à 99 salariés. Les établissements de 50 à99 salariés sont les plus nombreux à prévoir unehausse des dépenses de recherche et développe-ment et du recours à l’intérim.
AÉRONAUTIQUE - ESPACE 2006Enquête auprès des établissements sous-traitants,
du secteur aéronautique et spatialfournisseurs
ou prestataires de serviceATTENTION
On appelle touteimplantation topographiquementdistincte (usine, magasin, atelier,...)dans laquelle s’exerce l’activitéd’une entreprise. Une entreprisepeut avoir plusieurs établissementsou s’identifier à un établissementunique.
établissement
Cette enquête concernel’établissement qui est à l’adresseindiquée ci-contre. Si vousconstatez une ou plusieurserreurs dans ces renseigne-ments, veuillez avoir l’obligeancede nous les signaler.
Numéro SIRET Dép. Com. Code APE
Coordonnées de la personne répondant au questionnaire :
Nom :
Fonction :
N° tél :
N° fax :
Madame, Monsieur,
Je vous sollicite dans le cadre de l'enquête annuelle auprès des fournisseurs, sous-traitants et prestataires deservices du secteur aéronautique et spatial.
Cette enquête a été souhaitée par les acteurs institutionnels des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, elle vise àaméliorer la connaissance de ce secteur aux évolutions rapides, à évaluer son impact sur l'économie locale.
Aussi, si le secteur Aéronautique-Espace a été parmi vos clients en 2004 ou en 2005, je vous serai très reconnaissant debien vouloir remplir ce questionnaire et de le retourner dans l'enveloppe ci-jointe,
Si vous souhaitez avoir des précisions sur le questionnaire ou des informations complémentaires, vous pouvezcontacter la Direction régionale de l'Insee ( .
Les résultats de l'enquête vous seront personnellement communiqués dès qu'ils seront disponibles, avant la fin del'année. Vous pourrez également les consulter sur le site www.insee.fr/midi-pyrenees.
En vous remerciant pour votre précieuse collaboration, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de maconsidération distinguée.
La Directrice régionale
Magali DEMOTES-MAINARD
* T
*
Mme Barruel au 05 61 36 61 65, Fax : 05 61 36 63 46)
si le secteur aéronautique et spatial n'est pas parmi vos clients pour les années 2004 et 2005, je vous remercie de me renvoyer le questionnaireavec la mention “ sans objet ”.
Vu l'avis favorable du Conseil National de l'Information Statistique,cette enquêteest reconnue d'intérêt général et de qualité statistique et n'a pas de caractèreobligatoire.Label n° 2006A901RG du Conseil national de l'information statistique valablepour l'année 2006.Questionnaire confidentiel destiné à la Direction régionale de l’Insee.La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés,garantit aux personnes physiques concernées un droit d'accès et de rectification pourles données les concernant. Ce droit peut être exercé auprès de la Direction régionalede l’Insee.
MIDI-PYRÉNÉESINSEEINSTITUT NATIONAL
ÉCONOMIQUESET DES ÉTUDES
DE LA STATISTIQUE
La Direction Régionale de l’INSEE vous remercie de votrecollaboration. Elle vous prie de retourner, dans les meilleurs délais, cequestionnaire à l’aide de l’enveloppe ci-jointe :
Téléphone :05 61 36 61 65 Télécopie :05 61 36 63 46
INSEE - Direction Régionale de Midi-Pyrénées
36, rue des 36 Ponts31054 TOULOUSE cedex 4
Service Statistique
2
États-Unis
Aéronaut. Espace
SIRET :
5 Actuellement le volume des travaux qui vous sont confiéspar l’industrie aéronautique et/ou spatiale est-il par rapport à 2005 :
6 Quelle est la répartition de votre chiffre d’affaireslié à l’industrie aéronautique et spatiale selonl’origine géographique des commandes ?
7 Faites-vous appel à des sous-traitants pour des activitésliées à la construction aéronautique et spatiale ?
Travaillez-vous pour le secteur militaire ?8
autre pays de l’Union Européenne
Asie
Si oui, quelle est sa part dans votre chiffre d’affaires relatifau secteur aéronautique et spatial ?
Si oui, quelle est la part de cette sous-traitancedans votre chiffre d’affaires relatif au secteur aéronautique et spatial ?
%%%
%%
%%
%
en régressionen augmentation
sans changement
région Aquitaine
moins de 25 %
moins de 25 %
région Midi-Pyrénéesautre région de France
reste du monde
Total 1 0 0 %
plus de 25%
plus de 25 %
oui, en France
oui, à l’étranger
oui
non
non
1 Quel était l’effectif salarié (en équivalent temps plein) de votre ?établissement
2 établissementQuel a été le montant du chiffre d’affaires (hors taxes) de votre ? (en euros)
3 D uelle a été la part des travaux destinés au secteur :ans votre chiffre d’affaires, q
4 L’industrie aéronautique et/ou spatiale fait-elle appel à vous en tant que :
Si vous êtes sous-traitant, précisez s’il s’agit d’une sous-traitance :
(à l’exclusion du personnel intérimaire)
au cours de l’année ou exercice 2004
en 2004
au cours de l’année ou exercice 2005
en 2005
Aéronautique AutomobileSpatial Ferroviaire Chimie /Médical Agro-industries
Aéronaut.
Autres
Espace
, , , , , , ,% % % % % %
% % % % % %
%
, , , , , , ,%
au 31.12.2004
au 31.12.2005
fournisseursous-traitant
prestataire de services
...et principalement :de capacitéde rang 1de spécialité
de rang 2 ou plusoffre globale
Caractéristiques générales
recherche de l’information, veille technologique
conception, bureau d’études9 Combien de cadres de votre sont affectésà chacune des fonctions suivantes ?
établissement
(au 31.12.2005, en ETP : équivalent temps plein)
10 Dans quelle(s) fonction(s)utilisez-vous l’informatique ?
11 Utilisez-vous les technologiesde l’information et de la communication ?
12 Votre établissement est-il certifié ?
13 Avez-vous déposé des demandes de brevet depuis 2 ans ?
14 Quels sont les 3 points les plusimportants pour le développementstratégique de votre établissement ?
Organisation - Méthodes - Stratégie
Relations et politiques commerciales
3
15 Quel(s) type(s) de prestations offrez-vous ?
SIRET :
,
gestion, management
achat
,
conception et préparation de la fabrication (DAO, CAO, IAO)
messagerie électronique, relations avec les clients
commercialisation, prospection
,
gestion de la production (GPAO)
site internet, communication sur l’entreprise
après-vente, suivi des commandes
,
fabrication (FAO)
production
,
,
logistiquesécurisation des systèmes
gestion financière (ERP, PGI)autre, précisez ....................................................................
commerce électroniqueEDI
“ingénierie simultanée en entreprise étendue”autre, précisez .......................................................
oui
oui
Qualifas
autre, précisez .......................................................
oui
non
non
non
si oui, précisez
conceptionproduction
maintenance/SAV
faisant partie du secteur aéronautique et spatial
au total
Cochez 3 casesdans la liste
ci-contre
veille technologiqueintelligence économique
1
2développement de nouveaux procédés 3développement de nouveaux produits 4
maîtrise des coûts 5
recherche de nouveaux clients 6
recherche de nouveaux marchés 78
9
développement des compétences, formation
développement de partenariats
16 En 2005, pour combien de clientsvotre établissement a-t-il travaillé ?
intelligence économique
ISO 9000 ISO 14000 JARsi oui, selon quelles normes ?
19 Développez-vous vos propres produits ?
21 Une autre entreprise participe-t-elleà votre capital pour plus de 25 % ?
22 Selon vous, quels sont vos 3 points fortspour vos clients ?
20 Quelle est la part de l’exportation directe dans votre chiffre d’affaires total ?
23 Actuellement, quel est le taux d’utilisation moyen de vos capacités de production ?
Activité - Perspectives
oui non
%
Nous vous remercions pour votre collaboration
votre capacité d’innovation
votre respect de la qualité
votre savoir-faire
vos délais
vos moyens techniques
la proximité géographique
votre compétitivité (prix)
l’ancienneté de la relation
24 Quel est l’état de vos carnets de commandes ?
26 Au 31.12.2005, quelle est la partdes personnes âgées de 55 ans ou plus ?
Pensez-vous rencontrer des difficultés pour remplacerles prochains départs en retraite par du personnel qualifié ?
25 Dans les 12 mois à venir,quelle est l’évolution prévue ?
moyensatisfaisant insuffisant
hausse stabilité baisse
à 6 mois
pour vos investissements matériels
à 12 mois
dans l’ensemble des effectifs
parmi les cadres
pour les cadres
pour le reste de vos effectifs
pour vos dépenses en recherche-développement
pour vos autres investissements
pour vos effectifs (hors intérim)
pour votre recours au personnel intérimaire
Cochez 3 casesdans la liste
ci-contre
SIRET :
17 Quel est le mode de relation majeur avec vos principaux donneurs d’ordres ?
sous-traitance de production
partenariat technique
intégration dans une boucle de conception
contrat de progrès
contrat global pluriannuel
autre, précisez :
dans lesecteur
aéronautique-espace
* *hors dusecteur
Cochez 1 casedans chaque
colonne
1
23
4
5
6
78
oui non
%
%
%
oui
oui
non
non
18 Pour des travaux générés par le secteur aéronautique et spatial,êtes-vous engagés dans un ou plusieurs réseau(x) d’entreprises ou partenariat(s)?
d’une structure juridique formelle (GIE, SA, SAS, associations)
d’un programme ou projet commercial
d’un produit ou projet de développement
oui
oui
oui
oui
non
non
non
non
*
Où sont localisés vos partenaires ? Aquitaine Midi-Pyrénées Reste de la FranceÉtats-UnisReste de l’UE Reste du mondeAsie
Est-ce dans le cadre ?si oui