19/06/2012

1

1

SOLIDAR-KNOCK, OU LES CONCEPTIONS NÉO-LIBÉRALES DE LA SOCIÉTÉ L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL : POUR QUELLES SOLIDARITÉS ORLÉANS, 14 JUIN 2012

Jean-Louis PERRAULT PEKEA Project – jeanlouis.perrault@pekea-fr.org

DR KNOCK : « LES GENS BIEN PORTANTS SONT DES MALADES QUI S' IGNORENT. »

2

Fabriquer le « marché » :

• Capacité à faire douter

• Victoire du pouvoir sur autrui

19/06/2012

2

3

Source : www.servicesalapersonne.gouv.fr/le-barometre-d'image-(91835).cml?

4

Source : www.servicesalapersonne.gouv.fr/le-barometre-d'image-(91835).cml?

19/06/2012

3

5

Les activités de services à la personne relevant de la déclaration

Entretien de la maison et travaux ménagers

Petit jardinage, Petit bricolage

Soutien scolaire ou cours à domicile

Soins esthétiques à domicile pour les personnes dépendantes

Préparation de repas à domicile (y compris le temps passé aux commissions)

Livraison de repas à domicile

Collecte et livraison à domicile de linge repassé

Livraison de courses à domicile

Assistance informatique et internet à domicile

Soins et promenade d’animaux de compagnie pour les personnes dépendantes

(hors toilettage et soins vétérinaires)

Maintenance, entretien et vigilance temporaires à domicile de la résidence

principale et secondaire

Assistance administrative à domicile

Accompagnement des enfants de plus de 3 ans en dehors de leur domicile (hors

transport scolaire)

Activités qui concourent directement et exclusivement à coordonner et délivrer

les services à la personne

Source : www.servicesalapersonne.gouv.f

6 Source : www.servicesalapersonne.gouv.fr/metiers-et-formations-(89107).cml?

19/06/2012

4

7 Source : www.servicesalapersonne.gouv.fr/metiers-et-formations-(89107).cml?

Les services à la personne s’adressent à tous et à tous âges. Cependant, certaines personnes bénéficient d’aides et de services particuliers en raison de leurs spécificités.

MOUSQUET : « VOUS ÊTES UN PENSEUR, VOUS, DOCTEUR KNOCK, ET LES MATÉRIAL IST E S AURONT BEAU SOUTENIR LE CONTRAIRE, LA PENSÉ E MÈNE LE MONDE . »

8

19/06/2012

5

« STARVE THE BEAST »

9

MIA

MI H

ERA

LD

19/06/2012

6

CO

NSEN

SUS D

E WA

SHIN

GTO

N 1

98

9

John Williamson - F&D 2003

1.Discipline budgétaire

2.Redéfinition des priorités en matière de dépenses publiques

3.Réforme fiscale et défiscalisation

4.Libéralisation des taux d’intérêt

5.Taux de change compétitif

6.Libéralisation du commerce

7.Libéralisation des investissements directs entrants

8.Privatisation

9.Déréglementation

10.Droits de propriété

11

Crédit : http://1.bp.blogspot.com/

TR

ICK

LE DO

WN

EFFEC

T : UN

E ÉCO

NO

MIE D

E DO

MESTIC

ITÉ

"The “trickle-down effect” is a theory of distribution which holds that the

concentration of wealth in a few hands benefits the poor as the wealth necessarily “trickles down” to them, mainly through employment generated by the demand for personal services and as a result of investments made by the wealthy."

Le terme effet “trickle-down effect” provient d'un discours de Ronald Reagan en Janvier 1981, dans lequel il annonçait d'importantes réductions d'impôts pour les nantis, dont les bénéfices "dégoulineraient" sur le reste de la population …

19/06/2012

7

13

C. M

OR

RISSO

N / O

CD

E 19

96

Le petit livre noir de l’ajustement

En cas d’ajustement, les organisations internationales demandent une réduction des premières dépenses, ce qui amoindrit le soutien au gouvernement.

Celui-ci peut compenser cette baisse de popularité par la répression en cas de troubles, mais elle entraîne de nombreux coûts (dépendance accrue à l'égard de l’armée ou réactions négatives à l’étranger).

Source : Morrisson, C. [1996], La faisabilité politique de l'ajustement, Centre de développement de l'OCDE, Paris, p. 34

14

C. M

OR

RISSO

N / O

CD

E 19

96

Pour qu’un gouvernement ait la marge de manœuvre nécessaire pour ajuster, il doit être soutenu par un ou deux grands partis majoritaires et non par une coalition de petits partis, ce qui conduit à préférer le scrutin uninominal au scrutin proportionnel pour l’élection du parlement (ou pour le moins à conseiller une combinaison des deux modes de scrutin).

D’autres moyens permettent de renforcer l’exécutif, comme la possibilité de pouvoirs spéciaux temporaires ou un contrôle ex post par le pouvoir judiciaire, afin d’éviter que des juges puissent bloquer ex ante l’application du programme.

Source : Morrisson, C. [1996], La faisabilité politique de l'ajustement, Centre de développement de l'OCDE,

Paris, p. 34

19/06/2012

8

OC

DE 1

99

6

Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse, recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique.

Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique.

Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. Source : Morrisson, C. [1996], La faisabilité politique de l'ajustement, Centre de développement de l'OCDE, Paris, p. 30

16

C. M

OR

RISSO

N / O

CD

E 19

96

On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants.

Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité.

Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.

Source : Morrisson, C. [1996], La faisabilité politique de l'ajustement, Centre de développement de l'OCDE, Paris, p. 30

19/06/2012

9

LA PROMESSE DE 1945 : DE LA "CROISSANCE" AU DÉVELOPPEMENT ?

17

18

LES R

UP

TUR

ES DA

NS LA V

IE QU

OTID

IENN

E

« Après la guerre, en Europe, quelques hommes doués

et intelligents ont compris la possibilité d'agir sur la consommation et par le biais de la consommation, c'est-à-dire d'organiser et de structurer la vie

quotidienne »

Source : Lefebvre, H. [1968], La vie quotidienne dans le monde moderne,

Gallimard, Paris.

19/06/2012

10

LES C

RISES R

ÉCU

RR

ENTES D'U

N SYSTÈM

E

19/06/2012

11

Avec la TGEI, John Maynard Keynes propose :

1. une explication de la « Grande » crise de 1929 :

«Il est possible pour une économie d’être en situation permanente de sous-emploi ».

2. des mesures pour y remédier

Les Pouvoirs publics doivent intervenir face à l’insuffisance de la demande.

22

CR

ISE OU

ÉTAT C

RITIQ

UE ?

Croissance ► Accumulation

▼

Capitalisme ?

19/06/2012

12

23

CR

ISE OU

ÉTAT C

RITIQ

UE ?

Croissance ► Accumulation

▼

Accumulation ► Développement

Capitalisme ?

Progrès ?

LA C

RO

ISSAN

CE ...

On commence à dissocier le progrès moral, le progrès social et le progrès politique :

«On admet qu'ils n'accompagnent plus automatiquement le progrès économique ou technique, le progrès de la connaissance».

En d'autres termes : « Le tableau du Progrès se nuance et devient contrasté» [Lefebvre 1961].

Le Progrès économique prend le nom précis de «croissance».

Économisme c’est-à-dire priorité de l’économique

24

19/06/2012

13

L’ÉCO

NO

MISM

E

L’économisme et le productivisme dominent la pensée à l’Ouest et à l’Est

La pratique économique est posée comme matrice de toute rationalité économisme

Croyance en l’efficacité illimitée de la planification et du marché

« C’étaient l’économisme et le productivisme mal formulés, déjà en marche »

Source : Lefebvre, H. [1975], Le temps des méprises, Éditions Stock, Paris.

LE C

AP

ITALISM

E ?

26

19/06/2012

14

LE SO

CIA

LISME ?

27

LES

TRO

IS «

MYTH

ES »

Croissance

Libre-échange

Entreprise

«La modernité fut prometteuse. Que promettait-elle ? Le bonheur, la satisfaction de tous les besoins. Cette promesse de bonheur – non plus par la beauté mais par la technicité – devait se réaliser dans le quotidien ». Source : Lefebvre, H. [1981], Critique de la vie quotidienne III : De la modernité au modernisme (pour une métaphilosophie du quotidien), L'arche Éditeur, Paris, 171.

19/06/2012

15

PO

UR

QU

OI LA V

IE QU

OTID

IENN

E ?

Société d'abondance où on trouve devant soi l’objet qui satisfait le « besoin »:

La consommation ne cesse de contenir la privation [Debord

1967]

La satisfaction consiste en une saturation aussi prompte que possible des besoins [Lefebvre 1981]

Stratégie d'orientation des désirs [Lefebvre 1981]

CR

OISSA

NC

E DU

PIB

: 19

50

-20

07

30

M.RUEFF M.BARRE M.BALLADUR M. VILLEPIN

Source : INSEE

19/06/2012

16

LE C

AP

ITAL S’A

UTO

NO

MISE

«Le capital s’autonomise par rapport à la pratique [...] Il s’autonomise par rapport au travail productif, tendant vers une impossibilité : le capital se produisant et se reproduisant lui-même sans travail, sans appel à la production, [...]

c’est-à-dire le capital spéculatif, c’est-à-dire le capital financier, le capital qui joue sur les monnaies, le capital qui se passe du soubassement marchand et productif.

Mais en approchant de cette limite, le capitalisme se détraque »

Source : Lefebvre, H. [1975], Le temps des méprises, Éditions Stock, Paris.

31

LES

ENFLU

RES FI

NA

NC

I

ÈRES :

DO

W

JON

ES 1

96

0-2

00

9

1982

Militarisation reaganienne

Guerre contre l’Irak

2B$ empruntés chaque jour

par l’Etat

Le Dow Jones Industrial Index : DJIA

19/06/2012

17

L'ÉCO

NO

MIE D

AN

S LE CA

PITA

LISME

Système social dans le cadre duquel le capital finit par être utilisé dans le but premier et délibéré de son auto expansion [Wallerstein 1983]. capitalisme totalitaire [Fabra 1997a, 1997b], « Ils vont tuer le capitalisme » [Bébéar, 2003] capitalisme total, triomphant mais dissocié

[Peyrelevade 2005], « L’avenir du capitalisme » [Gréau, 2005] capitalisme du désastre (Disaster Capitalism)

[Klein 2007]

LE "RÉGIME DE VÉRITÉ" DE LA "MARCHANDISATION" : L'ÉCONOMIE COMME PROPAGANDE

34

19/06/2012

18

LES B

ESOIN

S

«La hiérarchie des besoins humains, telle que l’établit la science,

est contradictoire avec la hiérarchie des besoins solvables dans l’économie fondée sur le marché,

et avec la hiérarchie des priorités sociales choisies par les pouvoirs publics et les classes dominantes»

Source : Perroux, F. [1965], Les techniques quantitatives de la planification, Presses Universitaires de France, Paris.

L'ÉCO

NO

MIE, C

OM

ME P

RO

PA

GA

ND

E

L'enseignement permanent de la théorie néoclassique-orthodoxe ?

« Le savoir économique s'élabore sous l'extrême et constante pression des intérêts acquis et des positions de puissance »

[Perroux 1980].

économie d'intention idéologique.

19/06/2012

19

SO

CIA

LISATIO

N P

AR LE M

AR

CH

É

« Au lieu d’observer scientifiquement, l’économiste a adopté la conceptualisation implicitement normative qui mettait en évidence les points forts de SA société et en masquait les points faibles, il a attribué à la socialité par l’échange marchand des vertus qui n’appartiennent qu’à une socialité plus profonde et plus large» Source : Perroux, F. [1960], Économie et Société. Contrainte - Échange - Don, Presses Universitaires de France, Paris, p. 129.

L'ÉCO

NO

MIE, C

OM

ME M

AN

IPU

LATIO

N

On soumet le marché à trois traitements scientifiquement suspects (F. Perroux) :

1. le marché mutilé

2. Le marché aseptisé

3. Le marché magnifié

19/06/2012

20

SO

CIA

LISATIO

N P

AR LE M

AR

CH

É

« Le marché est une institution envahissante, qui envahit et contamine des domaines pour lesquels elle est censée n’être pas faite … L’échange marchand a contaminé la socialité humaine .» Source : Perroux, F. [1960], Économie et Société. Contrainte - Échange - Don, Presses Universitaires de France, Paris, p. 130.

SO

CIA

LISATIO

N D

ES PER

TES

« Une part des succès apparents du capitalisme découle de ce qu’une fraction des pertes réelles engendrées par l’entreprise à l’échelle du tout social n’a pas été comptée . A l’inverse lorsque les droits sociaux ont inscrit les coûts sociaux dans la comptabilité des entreprises, une part des succès apparents obtenus au détriment de l’Homme a été écartée» Source : Perroux, F. [1960], Économie et Société. Contrainte - Échange - Don, Presses Universitaires de France, Paris, p.126.

19/06/2012

21

LE P

OU

VO

IR

«Il est assez clair que le contenu des comptabilités, les éléments inclus et les éléments exclus, dépendent de la puissance relative des groupes dans la société globale considérée» Source : Perroux, F. [1960], Économie et Société. Contrainte - Échange - Don, Presses Universitaires de France, Paris, p.126.

L'ÉCONOMIE D'INTENTION IDÉOLOGIQUE

Des doctrines implicitement normatives !

19/06/2012

22

MA

IS IL S’A

GIT

D’ÉCO

NO

MI

E ....

L’économie orthodoxe :

« sert des intérêts déterminants et précisément repérables : elle répand des formes de pensée qui favorisent les détenteurs de la puissance économique et leurs permettent de la conserver ».

Source : Perroux, François (1970). "Les conceptualisations implicitement normatives et les limites de la modélisation en économie." Économies et Sociétés série H (26): 2255-72.

LE P

OU

VO

IR

« Le gouvernement civil, en tant qu’il a pour objet la sûreté des propriétés, est, dans la réalité, institué pour défendre les riches contre les pauvres, ou bien, ceux qui ont quelque propriétés contre ceux qui n’en n’ont point

[...] les riches, en particulier, sont nécessairement intéressés à appuyer un ordre des choses qui seul peut leur assurer la possession de leurs avantages».

Source : Smith, Adam (1776 [1991]). Recherches sur la nature et les causes de la richesse des

nations II. Paris, Éditions Garnier-Flammarion, p. 337.

ECO

NO

MIE

19/06/2012

23

L'ÉCO

NO

MIE, C

OM

ME M

AN

IPU

LATIO

N

Elle a transgressé les trois principaux aspects de la déontologie scientifique (F. Perroux) :

1. en refusant l'extension du champ initial : nouvelles conceptualisations

2. en refusant les échanges entre les sciences humaines

3. en acceptant l'asservissement aux intérêts particuliers

LA D

ÉFINITIO

N P

RA

XÉO

LOG

IQU

E DE L'ÉC

ON

OM

IE

Lionel Robbins (1898-1984), L.S.E.

«L’économie c’est l’étude du comportement humain comme une relation entre des fins et des moyens rares qui ont des usages mutuellement exclusifs » [Robbins 1932] ?

Ah ?

19/06/2012

24

Les économistes font les singes ... Verts

47

Comment réagiront cinq singes n'ayant rien eu à manger

pendant un jour lorsqu'une banane est jetée dans leur

cage ?

LES ÉC

ON

OM

ISTES FON

T LES SING

ES

« Il est clair que, pour pouvoir ébaucher une réponse à une question si

compliquée, nous avons besoin d'en savoir plus sur la façon dont un groupe de

singes interagit.

L'ingrédient omis jusqu'à présent est, évidemment, la concurrence.

Prenons notre banane, coupons là en cinq morceaux et donnons-en à chacun

des singes, et imposons-leur la règle qu'ils ont la possibilité d'interagir

seulement en échangeant des morceaux de bananes contre des minutes

de grattage de dos, à un taux fixe donné (j'avoue que je n'ai pas la moindre

idée comment tout cela pourrait être organisé, dans la pratique).

Dans une telle situation, et avec suffisamment d'information sur la façon

dont les singes veulent choisir entre être grattés dans le dos et déguster

de la banane, nous pouvons prédire l'issue de leurs interactions (le prix

d'équilibre et les quantités échangées), du moins si nous disposons de

suffisamment de moyens de calcul ».

Source : Lucas, Robert E. (1980). "Methods and problems in business cycle theory."

Journal of Money, Credit and Banking 12 (4): 696-715.

LES ÉC

ON

OM

ISTES FON

T LES SING

ES

19/06/2012

25

AV

EC M

ES R

EMER

CIEM

E

NTS

PO

UR

VO

TRE

ATTEN

TION

LA TH

ÉOR

IE DU

MA

RC

HÉ B

IOLO

GIQ

UE

50

LA TH

ÉOR

IE DU

MA

RC

HÉ B

IOLO

GIQ

UE

19/06/2012

26

BAUDOUIN JURDANT : LE CHAOS DES ÉCRITURES

QU

’EST-CE Q

UE LA D

ISCIP

LINE «

ÉCO

NO

MIE »

?

A travers l’écriture le savoir réfléchit sans cesse sur le savoir, les écritures :

1. Induisent des relations entre énonciateurs et destinataires : économie = domination !

2. Peuvent prescrire ou transcrire : économie = prescription !

3. Gèrent différemment les rapports entre explicites et implicites : économie = implicite !

4. Se ferment sur des savoirs ou s’ouvrent à de nouveaux questionnements : économie = fermeture

Elles fixent les représentation du monde qu’elles induisent !

19/06/2012

27

CONCLUSION « CONTRE LE CAPITALISME AVARE »

Inventer des sociétés neuves ne relève ni de l’utopie ni du mythe !

Aujourd’hui, à nouveau, le besoin d’un dépassement de l’ordre marchand qui porte reconnaissance du postulat fondamental de l’économie – l’exclusion de toute destruction- et de sa finalité objective – la participation plénière de tous à la vie -.

Le plein développement de la Ressource Humaine

FRANÇOIS PERROUX (1903-1987)

19/06/2012

28