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05.03. 2017 20:00 Grand Auditorium Dimanche / Sonntag / Sunday Autour du monde The Gloaming Iarla Ó Lionaird vocals Martin Hayes fiddle Caoimhín Ó Raghallaigh Hardanger d’amore Thomas Bartlett (Doveman) piano Dennis Cahill guitar ~ 90’ sans pause

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05.03.2017 20:00Grand Auditorium

Dimanche / Sonntag / SundayAutour du monde

The GloamingIarla Ó Lionaird vocalsMartin Hayes fiddleCaoimhín Ó Raghallaigh Hardanger d’amoreThomas Bartlett (Doveman) pianoDennis Cahill guitar

~ 90’ sans pause

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The GloamingJim Carroll (2017)

The Gloaming dwells at a musical crossroads, enhancing tradi-tional Irish music’s rich, melancholic tones with modern hues of jazz, contemporary classical, and experimental music. Steeped in traditional Irish music since birth, fiddlers Martin Hayes and Caoimhin Ó Raghallaigh and sean-nós singer Iarla Ó Lionáird are joined by New York pianist Thomas Bartlett (Doveman), and Chicago-born guitarist Dennis Cahill.

The Gloaming have found a way to fuse and transform Irish tra-ditions, in the process re-defining what Irish music can be. The new album was recorded in December 2015 at Real World Studios, produced by Thomas Bartlett (Sufjan Stevens, Glen Hansard) and engineered and mixed by Patrick Dillett (David Byrne & St.Vincent, The National).

While Ireland is a small nation, the diversity in styles between traditional music players from different counties and parishes a few dozen miles apart is a thing of no small wonder. The back-grounds of The Gloaming’s three Irish members show the strength and colour of this ecosystem. Hayes hails from County Clare, where a slow, contemplative, and melancholic sweep of fiddle music holds sway amongst its musicians. A move to America burnished his sound with new idioms, ranging from Arvo Pärt to Sigur Ros. Still very much an East Clare fiddler, Hayes has brought this age-old sound into a modern setting without losing its essence. Hayes’s fellow fiddler is Dublin-born Ó Raghallaigh, whose head was turned by minimal, experimental sounds. His

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ability to mine the space and texture between the notes with his customized fiddle, part Norwegian Hardanger and part viola d’amore, has produced some groundbreaking work.

Ó Lionáird hails from West Cork, where Sean-nós singing – solo singing unaccompanied by any instrument – is the lingua franca. Passed down the generations, the songs cover a multitude of material: historical events, love poems or bittersweet accounts of loss and emigration, and, of course, songs about drinking and devilment. An exponent of this dark, passionate, and ancient art, Ó Lionáird has taken a unique, indelibly Irish voice and lyrics drawn from Irish literature into new terrain. He has recorded a number of albums for Real World Records and became a choice collaborator for composers like Nico Muhly, Gavin Bryars, and Donnacha Dennehy.

The cast of The Gloaming has proven transformative with the addition of guitarist Cahill, an American from Dingle, County Kerry stock, and Bartlett, who has worked with Antony and the Johnsons, Sufjan Stevens, Glen Hansard, The National, Sam Amidon, and many more. With Cahill and Bartlett’s musical dexterity and shaping, The Gloaming’s reels and jigs attain new and exhilarating heights. It’s a bold and brave combination that creates the distinctive, bracing sound of music then and now, perfectly in tune.

The Gloaming have performed at the most prestigious venues in their home countries. Five shows at The National Concert Hall in Dublin, and one at London’s Union Chapel, sold out within days, some within hours. Their international touring calendar has been equally impressive, including such notable nights as the Ceiliúradh at Royal Albert Hall (a celebration of the Irish president’s first-ever state visit to Britian); Barbican, Sydney Opera House; New York’s Lincoln Center, Los Angeles’ Bovard Auditorium, Mexico City’s Teatro de la Ciudad, and headlining WOMAD festival.

The Gloaming’s debut was widely considered as one of the finest recordings of 2014, featuring on many year-end best lists includ-ing Mojo, NPR Music, and the Irish Times; was picked by The Guardian as The One Album You Should Hear This Week; won a BBC Radio 2 Folk Award; and the Meteor Choice Music Prize for Album of the Year. Released on 26 February 2016 – their follow up «The Gloaming (2)» has received equally luminous praise.

Based on piece by Jim Carroll for Lincoln Center

The Gloamingphoto: Hugh McCabe

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The Gloaming : la musique irlandaise dans toute sa dignitéÉtienne Bours

Délicieuse souplesse des violons, étreintes magnifiques entre leurs cordes et celles de la guitare et du piano, puis une voix surgie en douceur des entrailles d’un monde gaélique et cette fluidité qui passe de la délicatesse à la fougue… Tout, en cette musique, nous rappelle une Irlande qu’on aime, celle où les cieux et les landes s’épousent puis se rejettent dans une parade amoureuse irrésistible. The Gloaming est une rencontre audacieuse entre quatre musiciens et un chanteur qui prennent leur héritage à bras-le-corps, à bras-le-cœur, pour lui rendre un vibrant hommage. Loin d’une tradition jouée ou chantée stricto sensu, ils nous invitent dans une interprétation à la fois libre et respectable mais toujours respectueuse de cette tradition.

Définir une tradition est difficile, sinon très théoriquement. Elle relie au passé commun, l’ensemble de la population en convient, mais chacun est susceptible de garder un contact différent avec ce bagage reçu. Une musique traditionnelle évolue en général parce qu’un musicien est novateur, et non parce qu’il cherche à tout prix à faire du nouveau. Le vrai novateur est celui qui connaît, comprend et respecte la tradition apprise dans son environnement et qui éprouve le besoin de la nourrir de sa personnalité et de son analyse de cette pratique musicale. S’ils sont nombreux à réussir cette démarche en Irlande, les membres de The Gloaming en sont un exemple remarquable.

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La musique irlandaise que nous connaissons aujourd’hui est la somme de toutes les phases historiques et stylistiques qui se sont succédé au fil des dernières décennies ; elle doit sans doute sa pérennité à une histoire mouvementée, ponctuée d’une invraisemblable diaspora, et à cette accumulation de styles et de formes par plusieurs générations de musiciens et chanteurs.

Cette musique, dans ses dimensions les plus modernes, est devenue incontournable sur les scènes du monde dans les années 1970. L’héritage traditionnel a commencé à bouillir puis à déborder dans un contexte de revival (ce qu’on a appelé le folk) répercuté par le marché, mais aussi dans un environnement lié aux troubles dans le Nord, à la lutte pour les droits civiques, à la soif de liberté par rapport à l’Église et à ces idées nouvelles que les vents venus d’Europe et d’Amérique faisaient souffler sur l’Irlande. Le pays tout entier s’est agité dans la seconde moitié du 20e siècle, secouant son joug historique, s’arc-boutant autant que possible sur ses richesses propres pour affirmer sa différence. Sa langue, ses écrivains, sa musique, ses danses, ses chansons et ballades amoureuses autant qu’historiques, ses chants de lutte, ses disciplines sportives, ses légendes, son caractère pugnace et son whisky distillé trois fois, tout devait tenir face aux tempêtes de l’Histoire. La musique tradi-tionnelle s’est vite imposée comme l’ambassadrice idéale de ces combats incessants. Elle aurait pourtant pu disparaître dans les soubresauts de l’Histoire mais elle a, au contraire, inondé toutes les autres musiques avec une rage et une ferveur que l’on peut attribuer à sa force intérieure, à son héritage populaire partagé par toute la population et à son mélange de mythe et d’histoire. L’Irlande s’est ouverte au monde et sa musique l’a aidée en partant dans toutes les directions possibles.

Il est parfois difficile de savoir où commence et où s’arrête cette musique traditionnelle irlandaise. Quelque chose d’indéfinissable habite cette expression musicale : un esprit, un sens profond parfois immédiatement accessible, parfois mystérieusement dissimulé. Le nyaa disent certains ! Un terme utilisé dans la chanson gaélique pour désigner les qualités vocales du chanteur mais repris de

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façon générique pour parler de ce qui est typiquement irlandais : un grain de la voix, un timbre, un feeling peut-être. On parle éga-lement de draiocht, une impression de mystère, voire une touche de tristesse ou de nostalgie qui émane de la musique des meilleurs musiciens traditionnels.

On se souvient de quelques grands musiciens, professeurs, cher-cheurs, maîtres de conférences. De ceux qui ont évolué entre musique classique et musique traditionnelle, comme Sean Ó Riada ou Mícheál Ó Súilleabháin. Ce dernier explique volontiers que la musique traditionnelle met à la disposition du musicien une matière qu’il est libre de travailler, de moduler, d’ornementer, et que, dès lors, il ne risque jamais de s’ennuyer. Ó Riada aimait élever la musique irlandaise au rang d’une musique classique qui ne renie pas ses origines. Il a contribué à en faire une musique d’art, une musique de concert qui développe évidemment une certaine esthétique mais dont les relents les plus irlandais remontent sans cesse comme une haleine qui viendrait rappeler que la recette est avant tout traditionnelle. C’est exactement ce que réussissent The Gloaming, chacun respectant sa place dans le jeu de la trans-mission, et le gaélique du chanteur autant que les violons nous emmènent à l’ouest quels que soient les autres ingrédients de cet Irish Stew parfaitement mitonné.

Pour comprendre les ingrédients d’une telle recette, il faut appro-cher les cinq personnalités du groupe et leurs instruments respectifs.

Martin Hayes joue le violon – qu’on appelle fiddle dès qu’il s’agit de violon traditionnel. Il a été bercé par le jeu de son propre père et n’a jamais perdu cette inspiration propre au County Clare où se joue toujours une musique suave, lyrique, tendre et dure, faite des rocs du Burren autant que des herbes ondulantes de la lande. Il n’a jamais renié le style de sa région, évitant ainsi une certaine standardisation de jeu et de répertoire manifeste chez quelques jeunes musiciens.

Comme beaucoup d’autres, Martin Hayes a fini par s’installer aux États-Unis, s’en allant retrouver de multiples comparses et une scène irlandaise très vivante. Il explique volontiers que les musiciens ne doivent pas transmettre une virtuosité technique mais plutôt une expression honnête qui va droit au cœur. Son jeu nous le prouve sans cesse avec sa délicatesse très distante des clichés habituels de jeu rapide et nerveux de certains violonistes de pubs irlandais – exigence touristique sans aucun doute.

Un second violon est joué par Caoimhín Ó Raghallaig. Cet étonnant musicien est habile sur plusieurs instruments mais c’est avec un violon bien particulier qu’il participe à The Gloaming. Très intéressé par le son du violon joué notamment dans la région de Hardanger en Norvège, un instrument à cordes sympathiques appelé hardingfele ou violon hardanger, il a fait construire un instrument à cinq cordes de jeu et cinq cordes sympathiques qui vibrent sans être touchées par l’archet. Ces cordes dites aussi « vibrantes » sont tendues sous la touche et sous les cordes de jeu. Caoimhín Ó Raghallaig appelle son instrument « Hardanger d’amore » parce qu’il est également inspiré par la viole d’amour. Ce type de violon produit un son riche en harmoniques ; la technique de jeu et les systèmes d’accord en scordatura permettent de développer un effet de bourdon et une densité profonde qui accentuent la dimension nordique de la musique. Peut-être une manière de rappeler la présence des Vikings en Irlande pendant plus de deux siècles. Cet étonnant musicien apporte en tout cas une lumière très particulière au sein de ce travail d’équipe.

Dennis Cahill est un Irlandais de Chicago. Il offrira très vite son subtil jeu de guitare à diverses interprétations de la musique irlandaise, y compris avec des influences rock dans une première collaboration avec Martin Hayes au sein du groupe Midnight Court à la fin des années 1980. Les deux compères se replieront assez rapidement sur le plaisir de jouer en duo et de faire le tour du monde avec violon et guitare au profit d’une superbe musique jouée avec une complicité sans failles.

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Avec Hayes et Cahill, la musique irlandaise revient à sa vraie dimension, elle n’a jamais été une succession de morceaux rapides avalés comme autant de bières foncées, elle est bien plus fine, bien plus émouvante, capable de musarder sur les chemins des senti-ments avant de s’envoler dans une véritable excitation de l’archet et des pieds. The Gloaming, non content d’étendre cette complicité à cinq musiciens, va plus loin encore dans une réinvention de la tradition.

Thomas Bartlett est un pianiste américain qui, sous son nom ou sous le pseudonyme de Doveman, a joué avec de nombreux chan-teurs irlandais et américains (Glen Hansard, Norah Jones, Sufjan Stevens, Martha Wainwright, Iron & Wine…). S’il est fréquent d’entendre le piano accompagner le violon dans les traditions écossaises, shetlandaises ou encore canadiennes du côté de Cape Breton, le cas est moins fréquent en Irlande. Quelques grands musiciens ont cependant utilisé le clavier pour explorer la tradition irlandaise. Micheál Ó Súilleabháin, professeur à l’Université de Limerick, s’est imposé comme pianiste, compositeur et arrangeur d’une musique irlandaise inspirée mais toujours enracinée. Le piano est également entré discrètement au sein de quelques groupes de musique traditionnelle comme accompagnateur rythmique, voire comme mélodiste. Avec son jeu minimaliste, Bartlett contribue parfaitement à l’ambiance un peu énigmatique, voire féerique, de la musique de The Gloaming. Lorsque ce jeune pianiste avait douze ans, il demanda à ses parents de programmer un voyage en Irlande parce qu’il voulait rencontrer Martin Hayes dont la musique le fascinait déjà. Une collaboration allait naître rapide-ment. Des années plus tard, le chanteur Iarla Ó Lionáird sera invité à les rencontrer à New York en vue de jeter les bases de The Gloaming. Il décrivit cette rencontre en quelques mots : « Je suis resté longtemps à écouter Martin Hayes et Thomas Bartlett jouer ensemble, sans être capable de chanter, ils donnaient une dimension cinématographique aux airs de violon ». Mais le chanteur retrouva rapidement sa voix et dévoila aux musiciens un répertoire ancien, au lyrisme fort, dont les secrets se livrent discrètement, par successions d’ombres et de lumières, toujours diffuses, comme se laisse surprendre l’incroyable beauté d’un paysage lorsque la brume daigne se retirer

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en prenant son temps. Iarla Ó Lionáird est effectivement détenteur d’une tradition ancestrale que l’on pourrait qualifier de véritable trésor de l’Irlande gaélique : le sean-nós. Littéralement « vieux style », ce chant en dialecte est encore pratiqué aujourd’hui, surtout à l’ouest de l’île. Le Connemara semble demeurer son lieu de prédi-lection. Il s’agit d’un chant populaire dont l’âge est difficile à déterminer. On le chante traditionnellement a cappella, avec beaucoup d’ornementations, toujours en solo. Tout est dans la voix et dans la performance individuelle, c’est-à-dire la manière dont le chanteur va imprimer sa personnalité dans une chanson. Le rythme est libre et les émotions se transmettent par des varia-tions dans les ornementations et dans la rythmique. Le bon chanteur passe d’une ornementation accrue à une ligne mélodique totalement dépouillée et réduite à sa plus simple expression. Jamais il ne joue sur l’intensité de la voix, il jouera plutôt sur le timbre ou sur des alternances entre voix de poitrine et voix de tête. Mais le plus important reste l’ornementation à proprement parler : chanter une même syllabe sur plusieurs notes ou varier les inter-valles par exemple. La technique du chant gaélique « à l’ancienne » demande une souplesse dans l’improvisation. On dit qu’un bon chanteur de sean-nós ne chante jamais deux couplets de la même manière. Les variations qu’il va introduire d’un couplet à l’autre vont donner vie à son chant, de petites touches en petites touches.

Ce sont ces anciennes chansons d’amour et autres poèmes mis en musique, c’est aussi un ensemble de danses traditionnelles, jigs et reels, qui constituent la matière organique sculptée par ces orfèvres de la musique et du chant. Une matière qui vient de la nuit des temps, portée par les marées, secouée des côtes de la verte Irlande vers celle de la Grande Île américaine où tant d’Irlandais sont partis chercher une autre vie. Sans jamais oublier leurs racines, sans jamais les renier. Mais en inventant d’incroyables manières de les magnifier.

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arrangierte mit Vorliebe Melodien des blinden Harfenisten Turlough O’Carolan aus dem 17. Jahrhundert, der schon zu Lebzeiten die Grenze zwischen volksnaher Musik und höfischem Umfeld aufbrach. Auch in manchen frühen Einspielungen der Chieftains, deren Mitglieder teilweise deckungsgleich waren mit den Ceoltóirí Chualann, und die neben den Dubliners bis heute die weltweit bekannteste Band von der Insel sind, fand sich eine Annäherung an die klassische Suitenform. In neuerer Zeit setzte der Komponist, Dirigent und Pianist Micheál Ó Suilleabháin die Verknüpfung der Genres fort, indem er Folkmelodien und durch den Barock Inspiriertes zusammenbrachte oder traditionelles Material für Klavier arrangierte. Ó Súilleabháin arbeitete mit Popgrößen wie Van Morrison oder Santana ebenso wie mit dem Irish Chamber Orchestra.

Ein Zustand zwischen Wachen und TräumenAll diese Versuche waren jedoch eher von der Klassik her gedacht, bedienten sich des traditionellen Nährbodens, um das Material schließlich in eine quasi «akademische» Umgebung einzupassen. Der Ansatz von The Gloaming ist ein anderer: Das Quintett gibt der traditionellen prima materia selbst einen neuen Charakter, verändert die Vorzeichen des Folk. Bereits der Name des irisch- amerikanischen Ensembles verweist auf die Innerlichkeit: The Gloaming steht für das Zwielicht des Morgens, einen Zustand zwischen Wachen und Träumen. Und auch auf den Titelbildern ihrer CDs setzt sich diese Philosophie fort. Da sieht man diesen Mann, der Nägel in einen Holzsteg schlägt. Doch dieser Steg, er führt übers offene Wasser, und Land ist nicht in Sicht. «Wir haben uns für dieses Bild von Robert und Sheena ParkeHarrison entschieden, weil es unsere Perspektive auf die Musik zusammenfasst», erklärt Iarla Ó Lionáird (sprich: jarla o lionord), Vokalist von The Gloaming. «Es steht für Offenheit, das Zufriedensein damit, dass man noch nicht weiß, wo es hingeht. Ganz im Gegensatz zum Offensichtlichen, das oft im Zusammenhang mit traditioneller Musik oder Folk steht.» Der Sänger aus der West Cork-Gaeltacht Cúil Aodha ist vokaler Dreh- und Angelpunkt des Ensembles, das für die Musik der grünen Insel in so vielerlei Hinsicht ein kammermusikalischer Quantensprung ist.

Die Entdeckung der Innerlichkeit: The Gloaming Stefan Franzen

Mit irischen Klängen verbindet man oft feucht-fröhliche Kneipen- musik, wirbelnde Geigenbögen und kreisendes Akkordeon. Wer auch nur einmal in einem irischen Pub stand und einer Liveband beim Ausführen von Jigs und Reels lauschte, gewinnt den Ein-druck: Ohne Schnelligkeit und Virtuosität kann diese Musik nicht leben. Oder etwa doch? Tendenzen zur Entschleunigung, die sich vom Slow Food bis zum bewussten Reisen immer mehr in der Gesellschaft verankern, haben nun auch den Irish Folk erreicht. In der Arbeit des Ensembles The Gloaming zeigt sich das mit großen Spannungsbögen: Das traditionelle Material wird einer geradezu zen-haften Betrachtung unterzogen, die verlangsamten Instrumentalstücke paaren sich mit gälischen Texten aus verschie-denen Jahrhunderten. Kontemplation statt Schnelligkeitsrausch – und ein imposanter Bogen vom Folk in die Sphäre der klassi-schen Musik.

Frühe Brücken zwischen Folk und Klassik Seit in Irland in den frühen 1960ern das Folkrevival aufkeimte, gab es immer wieder Versuche, die Volksmusik mit der Klassik zu verbinden. Das startete mit dem Komponisten, Bandleader und Chorleiter Seán Ó Riada, der mit seinem Ensemble Ceoltóirí Chualann vergessenes traditionelles Instrumentarium wiederbe-lebte. Dadurch, dass er die Funktion der alten, mit Metallsaiten bespannten Bardenharfe aus Ermangelung von Instrumenten auf das Cembalo übertrug, aber auch durch das Auftreten von Ó Riadas Musikern in Anzug und Krawatte hatte diese frühe Folkrevival- Musik durchaus das Ambiente des Klassisch-Konzertanten. Ó Riada

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Dass diese fünf sich gefunden haben, ist ein Glücksfall: Ó Lionáird ist noch mit dem alten gälischen Sean Nós-Gesang (sprich: schan noos) groß geworden, ein Gesang, der stets unbe-gleitet war und mit seinen ornamentreichen, nasalen Melodien fast an arabeske oder indische Vokalstile gemahnt. Aber der Sänger hat im Laufe seiner Karriere genauso langjährige Erfah-rungen im Worldpop-Kollektiv Afro Celt Sound System gesam-melt, die die Musik des schwarzen Kontinents zusammen mit der Sphäre Irlands und Schottlands auf den Dancefloor gebracht haben. Ó Lionáird wird flankiert von Fiddle-Eminenz Martin Hayes und dem jungen Hardangerfiedel-Spieler Caoimhín Ó Raghallaigh als komplementäre Kräfte. Von der anderen Seite des Teiches schließlich kommen der Chicagoer Gitarrist Dennis Cahill mit seinem sparsamen Ton, sowie Produzent und Pianist Thomas Bartlett, der mit Rockgrößen wie The National, oder den Popbarden Sufjan Stevens und Glen Hansard (bekannt aus dem Film Once) arbeitete, und in die keltische Tradition ganz unbelastet hineinschauen konnte.

Alte Traditionen in einer frischen MatrixDiese unterschiedlichen künstlerischen Voraussetzungen öffnen nun ganz neue Horizonte. «Wir wollten unsere eigene ästhetische Neu-gier befriedigen, unser Bedürfnis, Musik zu schreiben und zu arrangieren, die die innewohnende Kraft dieser alten Traditionen innerhalb einer fri-schen Matrix mitteilen kann», wie Ó Lionáird es fast poetisch aus-drückt. «Für mich war das wie eine Erlösung von den herkömmlichen Mustern der Folkmusik, wo es immer die Tendenz gibt, Elastizität, Expressivität und Freiheit zu dämpfen. Improvisation ist dabei ganz zentral.»

Und die Entdeckung der Langsamkeit, muss man ergänzen. Es ist verblüffend, wie etwa der Jig Hunting The Squirrel oder der Reel Old Bush sich fast aus dem Nichts entwickeln, einzelne Töne oder Phrasen förmlich unter der Lupe betrachtet werden, um sich zu einer Melodie zu verdichten oder schließlich doch noch Fahrt aufzunehmen. Dramaturgien, die gut und gerne auch einmal eine ganze Viertelstunde für ein Stück in Anspruch

nehmen, wo sonst nach drei Minuten das Pulver verschossen ist. «Dem Ohr und dem Herz geht so Vieles verloren, wenn die Musik durch diese enge Öffnung gequetscht wird, die ich mal den Fetisch der Geschwin-digkeit nennen möchte. Wir glauben, dass unserer Musik am ehesten gedient ist, wenn wir ihr eine natürliche und langsame Entfaltung ermöglichen. Das erlaubt es uns dann auch, mit verschiedenen Stimmungen und Tönungen zu spielen.» The Gloaming haben dabei den Kunstgriff geschafft, mit der ungewöhnlichen Paarung von Hayes’ hellem und Ó Raghallaighs tief schnurrendem Streichinstrument eine Textur zu schaffen, die zum Versenken, Hineintauchen in das Gefüge der Stücke geradezu verführt.

Dass die irische Fiddle und die norwegische Hardangerfiedel in der eine Quart tiefer gestimmten Version aufeinandertreffen, dürfte es so wohl nirgends zuvor gegeben haben. «Martin kam mit dem Vorschlag, ein zweites Streichinstrument in das Ensemble einzuladen», erzählt Ó Lionáird. «Ich schlug Caoimhín vor, denn ich kannte ihn aus anderen Projekten. Es war eine gute Idee, wie sich herausstellte, denn die beiden ergänzen sich sehr gut und sind zugleich sehr gegensätzlich. Martins feiner hoher Ton und die atmosphärischen Schwingungen der tieferen Lage von Caoimhín haben fast etwas von einer barocken Streichersektion.»

Die Poesie von acht Jahrhunderten Über die instrumentalen Finessen hinaus ist The Gloaming auch ein poetisches Unternehmen. Ó Lionáirds Vertonung von Sean Ó Riordáins berühmtem Freiheitsgedicht oder Verse vom Dich-ter Michael Hartnett aus Limerick gehen unmittelbar unter die Haut. Vor allem auch, weil die warme Stimme kongenial von Bartletts Piano harmonisiert wird: «Thomas gibt aus seiner amerika-nischen Perspektive eine ungeheure Räumlichkeit hinzu, die perfekt in unsere Besetzung passt», sagt der Vokalist. Wie tief sich die Weltge-wandtheit von The Gloaming aber doch auf den Mutterboden stützt, wird im ergreifendsten Moment des Repertoires klar: «An Chuil Daigh Re», eine der herzblutendsten Melodien, die man in gälischer Sprache wohl je gehört hat, stammt von einem Poeten aus Ó Lionáirds Heimatdorf: «Den Song habe ich einer Sammlung

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von Liedern entnommen, die vor 100 Jahren veröffentlicht worden ist und die alle aus meiner Gemeinde stammen, deshalb sind sie mir alle lieb und teuer», bekennt Ó Lionáird. «Darüber hinaus haben wir Lyrik ausgesucht, die einen Zeitraum vom 13. Jahrhundert bis heute umfasst und sich in ein thematisches Spektrum von der romantischen Liebe bis – in den modernen Gedichten – zu Fragen der Identität und des Schick-sals auffächert.»

Phasenweise entsteht in der Musik von The Gloaming gar ein spiritueller Sog. Die flirrend-kristallinen, obertonseligen Flüge der Streicher im «Pilgrim’s Song» und Ó Lionáirds ergreifender, auf Gälisch gesungener Soul, etwa in «Fáinleog», sorgen dafür, dass die Rhythmik manchmal zugunsten eines freien Atmens fast aufgelöst wird. Dazu gibt es leuchtende Harmonisierungen auf Gitarren und Klavier. Wenn rasante Virtuosität tatsächlich mal ins Spiel kommt, wird sie von langer Hand in dramatischer Steigerung vorbereitet («The Booley House»). Was einst im Pub die schönste Nebensache war, ist jetzt auf die Atmosphäre klassischer Konzertsäle zugeschnitten.

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InterprètesBiographies

The GloamingThe Gloaming. Fiddle master Martin Hayes, guitarist Dennis Cahill, sean-nós singer Iarla Ó Lionáird, hardanger innovator Caoimhin Ó Raghallaigh and New York pianist Thomas Bartlett (aka Doveman). These five master musicians, each with highly successful individual careers, have come together to create new music which pairs memorable, yearning melodies with a progressive style. Although charged by the traditions of Ireland, what The Gloaming do with the structures of Irish music is any-thing but simple nostalgia. They introduce deep wells of perso-nality and experience. Lyrics are drawn from the history of Irish literature, old and new. The music is played with the authority of virtuosos. The result is unclouded by sheen or sentimentality. Instead, it’s haunting and emotionally charged. It sounds ancient without being a mere reproduction. Martin, Caoimhín and Dennis have been recognized for extending the Irish and Celtic music traditions, balancing traditional rigor with an energy that seems entirely new. Thomas has been identified with the independent rock scene for his work with artists as diverse as The National, Sufjan Stevens and Antony and the Johnsons. Iarla has made many ground breaking recordings with the Afro Celt Sound System, his distinctive voice venturing far beyond the boundaries of any one genre. In early 2011, the five musi-cians first met to explore their collaboration at Grouse Lodge Studios in Ireland’s County Westmeath, an hour northwest of Dublin. They discovered a shared musical aesthetic that tran-scended the genres for which they’d become known. Later that

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year – newly christened The Gloaming – they went on their first Irish tour, including a sold out debut show at The National Con-cert Hall, Dublin. The sell-out hints at the excitement surrounding their formation, as does the fact that Ireland’s President was in attendance that night. Summer 2013 saw their return with more packed concerts in London, Amsterdam, Paris and at Lincoln Center in New York. Supporting the release of their debut album, 2014 saw The Gloaming play more shows in the UK, Ireland, Germany, Belgium, Holland, Canada, America – and notably a performance at London’s Royal Albert Hall as part of Ireland’s first official state visit to Britain. They also made their Australian debut with shows at The Melbourne Festival and Sydney Opera House. The Gloaming returned to the National Concert Hall in Dublin for three sold out dates in 2015; as well as a sellout of the beautiful main hall of the Barbican in London. The band topped this with a return to Australia and headline appearances at Port Fairy Folk Festival and WOMADdelaide before making their New Zealand debut at Auckland Arts Festival and WOMAD New Zealand. The group ended the tour with a special concert in Mexico City at the historic Teatro de la Ciudad to celebrate 40 years of diplomatic relations between Ireland and Mexico. «Vocals, two fiddles, a guitar and a piano – it doesn’t sound like

The Gloaming

a traditional band really» says fiddler Martin Hayes. «It doesn’t sound like it should sound.» Hayes is the musical centre of The Gloaming – the player sat centre stage at their concerts, while the ethereal voice of the great sean nos singer Iarla Ó Lionáird envelops it. «I remember the first time I heard Martin play» says US pianist Thomas Bartlett, «and there was something that happened to my body that I hadn’t experienced before, where I felt like my heart would expand and contract with the way he was playing.» It’s a good summation of how many lis-teners respond to the master fiddler from County Clare. With Hayes in the string section, Caoimhin Ó Raghallaigh’s hardanger fiddle is the music’s expressive underworld, probing the depths with drones and abstract textures, setting the reels and airs in a musical chiaroscuro. «Caoimhin was part of a new generation of musicians, young and thoughtful» says Hayes. «It’s not so easy in a traditional music form to find your voice; it’s a tricky thing, and he did, he found a unique voice and a very unique way of playing.» Guitarist Dennis Cahill’s playing is minimal and percussive, punctuating, lifting and amplifying specific spots like musical acupuncture. «It’s the mark of a great piece of music» he says, «when it’s bendable, and it doesn’t lose its integrity, and I think the tunes are spectacular like that, they can be played in a lot of ways.» Thomas Bartlett’s piano is perhaps at the furthest remove from the folk tradition that Iarla, Martin and Caoimhin share. «Maybe why this band is working well» he says, «is that I don’t recognize the lines that the rest of this band sees. They’re very happy to go outside of those boundaries, but the fact that I don’t even know the tradition helps make them disappear.» In December of 2015 the band recorded their highly anticipated follow up LP at Real World Studios in Box, Wiltshire. Simply entitled «The Gloaming (2)». It was released on 26 February 2016 via Brassland /Real World Records to Universal acclaim. A documentary film, Moment To Moment, directed by Philip King and produced by South Wind Blows, beautifully captures the spirit of the The Gloaming.More information about The Gloaming www.thegloaming.net

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Autour du mondeProchain concert du cycle «Autour du monde»Nächstes Konzert in der Reihe «Autour du monde»Next concert in the series «Autour du monde»

16.03.2017 20:00 Salle de Musique de Chambre

Jeudi / Donnerstag / Thursday

Toumani & Sidiki Diabaté

Toumani Diabaté, Sidiki Diabaté kora

Tickets: 15 / 25 / 35 € (<27 ans 9 / 15 / 21 €) (+352) 26 32 26 32 www.philharmonie.lu

Partenaire automobile exclusif:Partenaire officiel:

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La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

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